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Histoire de la poésie française. Tome 6, La poésie du XXe siècle Volume 3, Métamorphoses et modernité

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Critique littéraire

Histoire de la poésie française. Tome 6, La poésie du XXe siècle Volume 3, Métamorphoses et modernité

Ce troisième volume de La Poésie du XXe siècle intitulé "Métamorphoses et Modernité" forme, avec les deux précédents, un seul et même ouvrage. Il s'agit avant tout d'une galerie de portraits des poètes et de leurs oeuvres. On y rencontre tout d'abord des créateurs qui ont établi de nouveaux rapports entre les choses et les mots : Ponge, Tardieu, Frénaud, Guillevic, Follain, Tortel, des aînés maîtres de la poésie la plus jeune et dynamique. Suivent ceux qu'ont tenté les explorations spirituelles : "Cosmogonie" de Pierre Emmanuel, "Somme" de Patrice de La Tour du Pin, voix diverses : Cayrol, Estang, Grosjean, Loÿs Masson, Renard, Le Quintrec, Vigée, Guerne, Pierre Oster, le plus proche de la modernité, des dizaines d'autres. Toute une génération nous a permis un "Eloge de la diversité", de Jacques Audiberti à "Des contemporains remarquables" : Claude Roy, Fouchet, Robin, Becker, Borne, Seghers, Clancier, Thomas, Decaunes, Mallet, les poètes des temps noirs, et Ganzo, Lubin, Cassou, Lescure... Sous le titre "Les Sources fraîches", rencontres avec Fombeure, Cadou, Bérimont, Manoll, Rousselot, Chaulot, Guillaume, Lacôte, Béarn, Cousin, leur environnement poétique, Rochefort, La Tour de Feu (car les titres de revues parsèment cet ouvrage). Puis viendront des célébrateurs de toutes sortes : du monde agreste, de l'amour, de l'intériorité, de la poésie populaire, du rire même. On a recherché aussi "Le Voisinage des genres", dramaturges, romanciers, critiques qui sont parallèlement poètes. Et voici les hommes de la vie présente, immédiate, ceux de "La Poésie pour vivre", ceux des révoltes, colères, engagements, avant qu'un hommage soit rendu à de grands disparus, à des destins maudits ou malheureux. Des noms : Malrieu, Neveu, Prével, Dadelsen, Larronde, Perros, Alexandre, Frédérique, Rivière, Michenaud, Vincensini, Rovini, Giroux, Grall, Kovalski, Duprey, Salabreuil... L'horizon s'élargit vers le cosmos, les lieux de la planète : Bosquet, Gaspar, Juin, Dalle Nogare, Bauchau, Pichette, Alyn, Temple, Orizet, Laude, Pietri (et des dizaines d'hommes aux écoutes). Des poètes vont parcourir les espaces de la parole qui sont Bonnefoy, Glissant, Dupin, Jaccottet, Charpier, Jean Laude, et, non loin, "Les Forgerons d'un langage", Torreilles, Chédid, Puel, Izoard, Bancquart, Jouanard, et on va voir du côté des revues, Sud ou Action poétique, tant de publications ferventes. Regard aussi vers les "Ateliers et Laboratoires" : l'Oulipo, la poésie sonore, le spatialisme, le lettrisme, la recherche. Quant au surréalisme, s'il a disparu en tant que mouvement, il continue, Jouffroy, Bounoure, Koenig, Legrand, Bailly, Dhainaut, leurs proches nous en persuadant, et aussi des métamorphoses vers la poésie "électrique" ou "froide" jusqu'à la naissance d'un nouveau réalisme avec Venaille, Biga, Tilman, Pélieu, les poètes "underground", ceux d'Exitet de tant de nouvelles revues : c'est le tournant de la poésie après 1968, une poésie qui ne cesse de surprendre par sa diversité, sa mobilité, ses conquêtes. Un temps vint où la poésie elle-même est mise en question. On a titré "Une autre écriture" cette partie où l'on rencontre Denis Roche, Pleynet, Faye, Roubaud, Sollers, Butor, Ristat, Maurice Roche et Pierre Guyotat, Christian Prigent et TXT, Hocquard et ceux d'Orange Export Ltd, de la destruction/régénération au poète-philologue. "La poésie est inadmissible", affirme Denis Roche. "Reste-t-il à écrire ?" demande Bénézet. Jamais la poésie n'a connu de telles tourmentes. On a à coeur de tout montrer, de tout considérer. Les surprises ne manquent pas quand se présentent des hommes de renouvellement qui se nomment Lionel Ray, Noël, Du Bouchet, Deguy, Sacré, Cluny, Réda, Pérol, Delvaille, Stefan, Cliff, Maulpoix, Marteau, Estéban, Guibbert, Janvier, Denis, Macê, Bordes, Meschonnic, Rossi, Grandmont, Cortanze, Preschez, Faye, Coste... On reste ébloui par tant de diversité, par tant d'explorations — et scandalisé par l'indifférence et la paresse qui font ignorer tout cela et nous ont amené à apporter, si désordonnées, si fragiles qu'elles soient, des informations sur ce qui se passe d'important dans le domaine de la sensibilité et de l'intelligence au seuil d'un nouveau siècle.

11/1988

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Critique littéraire

La poésie au XXe siècle. Tome 3, Métamorphoses et Modernité

Ce troisième volume de La Poésie du XX siècle intitulé "Métamorphoses et Modernité" forme, avec les deux précédents, un seul et même ouvrage. Il s'agit avant tout d'une galerie de portraits des poètes et de leurs oeuvres. On y rencontre tout d'abord des créateurs qui ont établi de nouveaux rapports entre les choses et les mots : Ponge, Tardieu, Frénaud, Guillevic, Follain, Tortel, des aînés maîtres de la poésie la plus jeune et dynamique. Suivent ceux qu'ont tenté les explorations spirituelles : "Cosmogonie" de Pierre Emmanuel, "Somme" de Patrice de La Tour du Pin, voix diverses : Cayrol, Estang, Grosjean, Loys Masson, Renard, Le Quintrec, Vigée, Guerne, Pierre Oster, le plus proche de la modernité, des dizaines d'autres. Toute une génération nous a permis un "Eloge de la diversité", de Jacques Audiberti à "Des contemporains remarquables" : Claude Roy, Fouchet, Robin, Becker, Borne, Seghers, Clancier, Thomas Decaunes, Mallet, les poètes des temps noirs, et Ganzo, Lubin, Cassou, Lescure... Sous le titre "Les Sources fraîches", rencontres avec Fombeure, Cadou, Bérimont, Manoll, Rousselot, Chaulot, Guillaume, Lacôte, Béarn, Cousin, leur environnement poétique, Rochefort, La Tour de Feu (car les titres de revues parsèment cet ouvrage). Puis viendront des célébrateurs de toutes sortes : du monde agreste, de l'amour, de l'intériorité, de la poésie populaire, du rire même. Ou a recherché aussi "Le Voisinage des genres", dramaturges, romanciers, critiques qui sont parallèlement poètes. Et voici les hommes de la vie présente, immédiate, ceux de "La Poésie pour vivre", ceux des révoltes, colères, engagements, avant qu'un hommage soit rendu à de grands disparus, à des destins maudits ou malheureux. Des noms : Malrieu, Neveu, Prével, Dadelsen, Larronde, Perros, Alexandre, Frédérique, Rivière, Michenaud, Vincensini, Rovini, Giroux, Grall, Kovalski, Duprey, Salabreuil... L'horizon s'élargit vers le cosmos, les lieux de la planète : Bosquet, Gaspar, Juin, Dalle Nogare, Bauchau, Pichette, Alyn, Temple, Orizet, Lande, Pietri (et des dizaines d'hommes aux écoutes). Des poètes vont parcourir les espaces de la parole qui sont Bonnefoy, Glissant, Dupin, Jaccottet, Charpier, Jean Lande, et, non loin, "Les Forgerons d'un langage", Torreilles, Chédid, Puel, Izoard, Bancquart, Jouanard, et on va voir du côté des revues, Sud ou Action poétique, tant de publications ferventes. Regard aussi vers les "Ateliers et Laboratoires" : l'Oulipo, la poésie sonore, le spatialisme, le lettrisme, la recherche. Quant au surréalisme, s'il a disparu en tant que mouvement, il continue, Jouffroy, Bounoure, Koenig, Legrand, Bailly, Dhainaut, leurs proches nous en persuadant, et aussi des métamorphoses vers la poésie "électrique" ou "froide" jusqu'à la naissance d'un nouveau réalisme avec Venaille, Biga, Tilman, Pélieu, les poètes "underground", ceux d'Exit et de tant de nouvelles revues : c'est le tournant de la poésie après 1968, une poésie qui ne cesse de surprendre par sa diversité, sa mobilité, ses conquêtes. Un temps vint où la poésie elle-même est mise en question. On a titré "Une autre écriture" cette partie où l'on rencontre Denis Roche, Pleynet, Faye, Roubaud, Sollers, Butor, Ristat, Maurice Roche et Pierre Guyotat, Christian Prigent et TXT, Hocquard et ceux d'Orange Export Ltd, de la destruction/régénération au poète-philologue. "La poésie est inadmissible" affirme Denis Roche. "Reste-t-il à écrire ? " demande Bénézet. Jamais la poésie n'a connu de telles tourmentes. On a à coeur de tout montrer, de tout considérer. Les surprises ne manquent pas quand se présentent des hommes de renouvellement qui se nomment Lionel Ray, Noël, Du Bouchet, Deguy, Sacré, Cluny, Réda, Pérol, Delvaille, Stefan, Cliff, Maulpoix, Marteau, Estéban, Guibbert, Janvier, Denis, Macé, Bordes, Meschonnic, Rossi, Grandmont, Cortanze, Preschez, Faye, Coste... On reste ébloui par tant de diversité, partant d'explorations - et scandalisé par l'indifférence et la paresse qui font ignorer tout cela et nous ont amené à apporter, si désordonnées, si fragiles qu'elles soient, des informations sur ce qui se passe d'important dans le domaine de la sensibilité et de l'intelligence au seuil d'un nouveau siècle.

11/1988

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Critique littéraire

Histoire de la poésie française. Tome 5, La poésie du XIXe siècle Volume 2, Naissance de la poésie moderne

La Poésie du XIXe siècle, cinquième tome de l'histoire générale de la poésie française des origines à nos jours, se compose de deux volumes : Les Romantismes et Naissance de la poésie moderne. Histoire de la poésie, mais aussi histoire des poètes. "J'ai tenté, écrivait l'auteur dans la préface générale (cf. La Poésie du Moyen Age), de tracer des portraits, souvent en laissant parler le créateur lui-même, parfois en ayant recours à ses proches. Il fallait exprimer cette entité, le Poète, dire sa place dans la société de son temps, ses possibilités d'expression et de diffusion, ses barrières, ses interdits, son mode de vie et ses moyens d'existence [... ], ses lieux de réunion, ses chemins, les opinions le concernant, ses succès et ses revers, son destin littéraire. " Le XIXe siècle est le temps des renversements, des révolutions incessantes, bientôt des éclatements, mais ce volume fait corps avec ceux qui l'ont précédé. Romancier (d'Alain et le Nègre aux Noisettes sauvages en passant par Les Allumettes suédoises), Robert Sabatier est aussi le poète de cinq recueils, des Fêtes solaires à Icare et autres poèmes. Il a choisi de raconter l'Histoire de la poésie française pour mettre en évidence cette chose si précaire en nos heures, mais éternellement salvatrice, qui se nomme Poésie. Il faut lire l'Histoire de la poésie de Sabatier ; on comprendra à quel point la poésie, ce jeu en apparence superflu, tient dans la société le rôle de tels corps ou anticorps sans lesquels l'organisme n'existe plus (Michel Cournot, Le Nouvel Observateur) Une sorte de genèse de la poésie française (Marion Renard, Le Monde) Un explorateur passionné (Matthieu Galey, L'Express) L'entreprise est exemplaire (Georges Jean, La Quinzaine littéraire) Le dessein de Robert Sabatier : la générosité (Hubert Juin, Le Magazine littéraire) Une mise en situation des oeuvres et des hommes (Jacques Jaubert, Le Figaro) La poésie française a son monument littéraire (F. de Comberousse, France Soir)

10/1990

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Critique littéraire

Histoire de la poésie française. Tome 5, La poésie du XIXe siècle Volume 1, Les romantismes

Le cinquième tome de l'histoire générale de la poésie française des origines à nos jours est intitulé La Poésie du XIXe siècle. Deux volumes ont été nécessaires pour couvrir cette période particulièrement riche. Le premier porte pour sous-titre Les Romantismes, le second Naissance de la poésie moderne. "Une invitation à la lecture" : c'est ainsi que Robert Sabatier définissait son ouvrage dans la préface du tome 1, La Poésie du Moyen Age. "Je n'ai point, écrivait-il, sacrifié le rhétoriqueur au lyrique, l'artisan à l'inspiré. J'ai retenu toute manifestation créatrice... Le plus souvent possible, j'ai fait état du poétique de la prose elle-même". Et il ajoutait : "Ne m'interdisant ni la curiosité ni le pittoresque devenus tabous, j'ai invité les originaux, les oubliés, les dédaignés, les maudits sociaux comme les maudits de tout avenir". Pourtant si proche de nous, le XIXe siècle des poètes gardait encore des secrets que cette étude nous révèle. Parallèlement à ses romans, dont la trilogie des Allumettes suédoises, Robert Sabatier a toujours chéri la poésie, lui consacrant essais et chroniques, étant lui-même, des Fêtes solaires à Icare et autres poèmes, un poète. Avec la première Histoire de la poésie française, il livre le fruit de nombreuses années de travail, de lectures passionnantes et exaltantes. Il faut lire l'Histoire de la poésie de Sabatier ; on comprendra à quel point la poésie, ce jeu en apparence superflu, tient dans la société le rôle de tels corps ou anticorps sans lesquels l'organisme n'existe plus (Michel Cournot, Le Nouvel Observateur) Une sorte de genèse de la poésie française (Marion Renard, Le Monde) Un explorateur passionné (Matthieu Galey, L'Express) L'entreprise est exemplaire (Georges Jean, La Quinzaine littéraire) Le dessein de Robert Sabatier : la générosité (Hubert Juin, Le Magazine littéraire) Une mise en situation des oeuvres et des hommes (Jacques Jaubert, Le Figaro) La poésie française a son monument littéraire (F. de Comberousse, France Soir)

10/1990

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Critique littéraire

Histoire de la poésie française. Tome 3, La poésie du XVIIe siècle

La tentation formelle déjà apparente chez Sponde, Chassignet ou La Ceppède s'affirme avec Malherbe. Il crée la première vraie chapelle. Près de lui Racan, et surtout Maynard qui, par sa valeur propre, sa diversité se situe à la hauteur du nouveau maître. Les opposants, Mathurin Régnier et les satiriques, retrouvent la verdeur médiévale. Des poètes indépendants défendent la liberté; ce sont les "romantiques Louis XIII" : Théophile de Viau, libertin, quasi-surréaliste ; Saint-Amant, poète biberon et contemplateur fantastique ; Cyrano de Bergerac, pèlerin de l'imaginaire ; Tristan L'Hermite, précieux, solitaire, et comme Maynard, déjà baudelairien. Temps des salons précieux : Voiture, Benserade, les batailles de sonnets, Brébeuf étincelant et Chapelain décoiffé, Godeau, Segrais, Pavillon, Malleville, Du Bois Hus, Boisrobert, petits-maîtres. On visite, on décrit. Critique de la préciosité par sa caricature : les burlesques, Scarron, Sarazin, Conrart, Linières, Charleval, Saint-Pavin... et, si proches, les poètes de cabaret : Faret, Montmaur, Marigny, Colletet père et fils, l'artisan Adam Billant, et puis Des Barreaux et Claude Le Petit, Chauvigny et Vauquelin des Yveteaux, la surprise au détour d'une page. La Mort selon Pierre Mathieu, Marbeuf ou Drelincourt. La Religion avec les pères Joseph, Gody, Vitré, Labadie, Surin, Cyprien. Et Fénelon, et Bossuet, aussi poètes en vers. Les Amoureux et les Bergers qu'influencent Ronsard et Urfé. Ces mouvements divers sont les composantes du classicisme. Corneille, Molière, La Fontaine, Racine, Boileau : une entreprise de dépoussiérage s'impose. Rejoignons-les sur les lieux de la vie quotidienne, de la création. Tentons de les montrer dans leur jeunesse, leur enthousiasme, leurs luttes. Corneille et l'incessant travail du vers. Le Cid, Cinna, Horace, Polyeucte, oui, mais aussi des oeuvres de circonstance, l'Imitation, chef-d'oeuvre méconnu, les stances, les vers de Psyché dignes de Valéry. Le panache, l'orgueil, la générosité, la confiance en l'homme. Jeune Corneille ! De Rousseau à Eluard, on conteste La Fontaine. Il reste à découvrir. Du Chénier dans les Nymphes de Vaux, du Valéry dans Adonis. Qui connaît son utilisation de l'impair cher à Verlaine, son Dies Irae, sa critique de la tragédie, sa publicité pharmaceutique du Quinquina ? Et les Contes, modèles pour Voltaire, et les fables dépassant les modèles anciens ? Le bonhomme ? Pas toujours sympathique. "Il ira plus loin que nous !" dit Molière. Ce dernier décourage toute réserve. On suit son théâtre, on s'arrête au Plafond du Val-de-Grâce, critique d'art en vers ou à une Consolation toute malherbienne. Classique ? Moins que tout autre. Il modèle sa langue, se sert des jargons, des termes de métiers, arts et jeux, des provincialismes comme du langage savant. Il cherche sa poésie jusque dans l'anti-poétique comme le voudra Ramuz. Pour Racine, rencontrer Andromaque, Britannicus, Bajazet, Mithridate, les Plaideurs, Iphigénie, Phèdre, avant Esther et Athalie, n'empêche un arrêt devant des odes, des stances. Sens de la nature, du décor. Multiples sensations lourdes ou légères. Nuits angoissées. Jours éblouissants. Ames à nu. Variations de formes, sons, couleurs. Métamorphoses. Exorcismes. Boileau : le prendre dans son temps, avec son côté Mathurin Régnier. Trahi par ses disciples, toujours mal abordé. Mesureur, théoricien comme Rapin et Bouhours, législateur ou fossoyeur ? Il éloigne la tiédeur des opinions. Il se trompe dans le détail, pas dans l'essentiel. Tous ceux-là, nous les retrouverons en plus petit chez maints poètes à redécouvrir. On le tente. On rencontre les épopées, les dames et les fées, la veine populaire, mazarinades et chansons, les permanences provinciales, les tentatives secrètes. Et c'est le temps de Saint-Evremont, Piron, La Fare, Dufresny. Le déclin. En 1715, Louis XIV meurt. Un jeune homme piaffe d'impatience : il se nomme François-Marie Arouet, plus connu sous le nom de Voltaire. Heureuse ou malheureuse, l'histoire de la poésie continue...

10/1990

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Pléiades

Anthologie de la poésie française. XVIIIe, XIXe et XXe siècles

En France, tout commence par des chansons. Le lyrisme courtois naît vers la fin du XIe siècle, dans le Sud. Bientôt, il se propage au nord de la Loire. En ce temps-là, l'amor (le mot est du féminin) est fine, c'est-à-dire raffinée. Elle exige de ceux qui la chantent qu'ils se forgent des instruments, une langue, des formes, à la hauteur de leur sujet. Ces premiers chercheurs d'une excellence poétique sont, non sans logique, appelés des "trouveurs", trobadors dans le Sud, troveors ("trouvères") dans le Nord. C'est avec eux que s'ouvre cette anthologie. Elle se referme, au second volume, avec des poètes vivants, nos contemporains. Bien sûr, leurs voix ne sont pas éteintes, leurs oeuvres ne sont pas achevées. Mais déjà se dessine un paysage, dont on trouvera ici les contours. Rappelons que le verbe grec anthologein signifie "cueillir des fleurs". Cueillir, sauf à tondre la prairie, c'est choisir. Ces deux volumes, tout en proposant un panorama aussi équilibré que possible de neuf siècles de poésie, n'échappent pas à cette règle. L'important est sans doute que le lecteur demeure le maître du jeu, qu'il se sente libre de fixer le but de sa promenade, de régler le rythme de son pas, d'emprunter tantôt les allées principales, tantôt les chemins de traverse. Autant de lecteurs, autant d'anthologies.

05/2000

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Critique littéraire

Histoire de la poésie française. Tome 4, La poésie du XVIIIe siècle

Un siècle sans poésie ? Voire. Disons qu'elle se déplace, qu'elle s'affirme plus volontiers dans la prose : Diderot, Marivaux, Montesquieu, Laclos, Jean-Jacques, Chamfort, Saint-Pierre, Restif, Sade, Buffon, Lacépède, Volney, Cazotte, Mercier le Prophète, Cousin de Grainville. Des esprits curieux (Fabre d'Olivet, Court de Gébelin, Plis) poussent très loin l'étude des correspondances. Qui lit encore l'oeuvre versifiée du roi Voltaire ? Apprécié, lu, discuté en son temps, poète par éclats avec des formules déjà hugoliennes, lassant, futile ou accordé à l'histoire, qui aurait cru que ce serait le prosateur qu'on retiendrait ? N'existe-t-il plus de poètes en vers ? Les strophes de Jean-Baptiste Rousseau annoncent Valéry. Louis Racine a de rares envolées. Voltaire croit que Saint-Lambert passera à la postérité. La Motte fait la distinction entre poésie et vers. Voici Je discret Fontenelle et le joyeux Piron fils, Sainte-Aulaire, Sénécé. Ils ne valent pas un inconnu, Claude Cherrier, avant-goût de Jacques Prévert. Et puis Gentil-Bernard, Marmontel, Rulhière parfois vigoureux, Voisenon frétillant, Bernis acceptable en partie, le bon Pompignan, le charmant Gresset, Dorat et Moncrif, le maçon Sedaine, cent autres. De l'esprit en petite monnaie, des épigrammes, de la crème fouettée. Quelques joyeux compères : Vade, Collé, Panard. Des poètes bizarres. Des épopées ridicules. Autour de Florian, un flot de fabulistes. On ne rejette pas d'emblée la poésie didactique. Delille, Roucher, Rosset, Watelet et leurs comparses font un effort pour poétiser arts, sciences, industrie, nature. Ils sombrent, parfois étonnent. La poésie mnémotechnique invente de curieux enseignements. Célèbres à d'autres titres, Jean-Jacques, Diderot, Helvétius, d'Alembert écrivent au besoin en vers. Et aussi les économistes comme Turgot, Condorcet et Dupont de Nemours qui transcrit en vers le chant des oiseaux. Et Marivaux, Beaumarchais, Chamfort, Rivarol, rimeurs occasionnels sont parfois significatifs des tendances. Hors des frontières, il se passe déjà quelque chose : en Belgique, en Suisse, au Québec, en Amérique. Les princes d'Europe, les grands étrangers s'expriment en vers français. On rencontre la poésie féminine, le théâtre en vers, la survivance occitane, les provinces. Le romanesque annonce le romantisme. Gessner, Thompson, Gray influencent les Français. Voici Colardeau le sentimental, Feutry le sombre, Malfilâtre l'exquis, Gilbert l'infortuné, La Harpe élégiaque. Des poètes venus des îles : Léonard l'idyllique, Bertin le sensuel, Parny père du poème en prose. Legouvé, Millevoye, Arnault, Cubières, Chênedollé, Thomas peuvent étonner le lecteur : on pense à Lamartine, Hugo, Musset. André Chénier plus parnassien que romantique reste mal connu. Et aussi son frère Marie-Joseph. On les rencontre longuement. Mauvais, l'Organt du jeune Saint-Just ? Cette épopée étrange, mal faite, licencieuse, avec des airs de complainte rabelaisienne, exprime cependant le sentiment d'une jeunesse exigeante comme le fera Rimbaud. La Révolution : les poètes sont mal préparés pour répondre à l'événement. La chanson populaire, anonyme souvent, prend le relais. Les hymnes, les pamphlets, les chants contre l'esclavage des noirs par exemple rythment l'histoire. "Il nous faut un barde !" s'écrie Bonaparte. Chateaubriand et Mme de Staël sont ailleurs. L'académisme pompier fleurit : folies didactiques, héroïques et théâtrales ampoulées, ridicules. Mais déjà quelques-uns osent un oeil vers les poètes des nations voisines. Dès la chute de l'Empire, des enfants, des adolescents sont présents au monde. Ils se nomment Lamartine, Hugo, Vigny, Sainte-Beuve, Musset. Le phénix va brûler pour renaître de ses cendres. La plus belle période va naître. Tout recommence.

10/1990

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Critique littéraire

Histoire de la poésie française. Tome 2, La poésie du XVIe siècle

Au début du XVIe siècle, le Moyen Age est encore présent : depuis Eustache Deschamps, les modèles varient peu. Au cours de cette première période, la poésie est soumise par Crétin, Jean Marot, Jean Bouchet et les autres rhétoriqueurs, à toutes les jongleries, à toutes les acrobaties. Paul Eluard saura considérer les recherches d'André de La Vigne, Jean Parmentier, le navigateur, introduit à la poésie du voyage. A la fête des fous, de grands bals sont donnés avec Pierre Gringore, modèle anachronique d'Hugo, Pont-Alais le bateleur, toute une cohorte de curieux, bohèmes, macaroniques, tandis qu'un novateur, Jean Lemaire de Belge, ouvre grand les portes d'avenir. Fidèle à leur art, Clément Marot apporte cependant une première révolution. Auprès du poète de cour cohabite un poète engagé, tourmenté, qui situe la poésie au plus haut niveau. Humaniste, premier renaissant, il est l'homme du combat. Tandis que les princes (François 1er, Marguerite de Navarre) se mettent à l'école des poètes, dans l'entourage de Marot des disciples apparaissent : Saint-Gelais, Eustorg de Beaulieu, tout un fourmillement duquel émerge un " invité de marque ", François Rabelais. A Lyon la savante, capitale de la Renaissance, les poètes sont maîtres du savoir : néo-latins, français comme Maurice Scève qui édifie La Délie, joyau éclatant du pétrarquisme et du platonicisme, le Microcosme, modèle de poème encyclopédique, comme Louise Labé qui unit culture et passion, souffrance et sensualité, comme Pernette du Guillet, feu sous la cendre, comme Etienne Dolet, poète et martyr, le curieux Claude de Taillemont et son système orthographique, grand rêve renaissant, plus que jamais actuel. Après la révolution pacifique de Marot, celle doctrinale de Du Bellay et de Ronsard. Manifestes, écrits théoriques, rejet du Moyen Age, propagandes. Ces théoriciens sont des créateurs : Ronsard, souvent victime d'un enseignement limité, parcourt tous les champs de la poésie, non seulement dans les Odes et les Amours ô combien admirables mais aussi dans les Hymnes, les vers de militant national ou de chercheur scientifique ; Du Bellay, auto-analyste, auteur d'un livre de bord poétique, malheureux, révolté, romantique. Les autres astres, étonnants à des titres divers, dépassent l'idée limitée laissée par les anthologies : Baïf, Jodelle, Belleau nous surprennent ; il faut aussi agrandir la constellation, visiter Magny, Tahureau, Passerat, La Péruse, La Taille, nous arrêter à Jacques Peletier, le poète de Science. Sous des signes précieux ou baroques, se dégagent Desportes et Bertaut, cent ronsardisants, quand arrive, de plume et d'épée, Agrippa d'Aubigné. En ces temps de guerres de religions, les protestants ont un apport poétique prodigieux. Les Tragiques forment, puissantes, véhémentes, tumultueuses, un des plus grands poèmes français. Puis, Du Bartas convie la poésie aux fêtes baroques ; en proie aux objets du monde, il recense, il encense, il anime la nature dans une profusion de gestes, de sons, de couleurs. Science et poésie mariées. On visite quelques " grotesques ", quelques amis des forêts, des " singuliers ", d'Antoine Arena et Alione d'Asti à Marc de Papillon, dit " le capitaine Lasphrise " , ou à Etienne Tabourot, seigneur des Accords, tandis que des poètes rimaillent autour d'une puce, que les Occitans tentent leur survie. A la charnière de deux siècles se prépare la révolution malherbienne. Sponde, Chassignet, Béroalde de Verville, La Ceppède ont épuré la poésie sans rien lui ôter de ses pouvoirs, de sa chaleur. Malherbe, présent, prépare sa réforme. Il faudra tourner la page. Nous aurons visité la poésie du siècle le plus conquérant, le plus ardent, le plus intelligent, le plus divers. La poésie fut prête pour répondre à toutes les exigences. On y fut voluptueux et courageux, courtisan et soldat, pédant et adepte de vraie science, gourmand de mots et respectueux du langage, enfin, par-delà les artifices, en accord avec la nature. Le recours aux œuvres citées ici conduira le lecteur à n'en plus finir de boire à la coupe renaissante : elle est inépuisable !

11/1979

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Poésie

Anthologie de la poésie française du XXe siècle. Tome 1

Le premier tome de l'Anthologie de la poésie française du XXe siècle s'était donné pour repères Paul Claudel et René Char, c'est-à-dire les auteurs nés avant 1906. Michel Décaudin, maître d'oeuvre de ce volume, en propose aujourd'hui une version plus ample (une dizaine de poètes y trouvant place désormais). Le second tome, composé par Jean-Baptiste Para, prend tout naturellement le relais et s'ouvre sur les fortes présences d'André Frénaud et Guillevic, nés en 1907. A l'autre extrémité de l'arc temporel se trouvent les poètes nés en 1945, année charnière, choisie pour des raisons historiques, mais aussi, avouons-le, parce que le nombre de pages d'un tel ouvrage ne pouvait être illimité. Néanmoins, trois poètes prématurément disparus (Belamri, Le Sidaner, Guez-Ricord) viennent clore cette anthologie. Plus qu'un nécessaire état des lieux, c'est une invitation au voyage, à la rencontre de voix singulières. Chaque lecteur pourra y nommer ses propres affinités électives, tant il est vrai, comme le disait Paul Eluard, que "le meilleur choix de poèmes est celui que l'on fait pour soi".

03/2000

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Poésie

Anthologie de la poésie française du XXe siècle. Tome 2

Le premier tome de l'Anthologie de la poésie française du XX ? siècle s'était donné pour repères Paul Claudel et René Char, c'est-à-dire les auteurs nés avant 1906. Michel Décaudin, maître d'oeuvre de ce volume, en propose aujourd'hui une version plus ample (une dizaine de poètes y trouvant place désormais). Le second tome, composé par Jean-Baptiste Para, prend tout naturellement le relais et s'ouvre sur les fortes présences d'André Frénaud et Guillevic, nés en 1907. A l'autre extrémité de l'arc temporel se trouvent les poètes nés en 1945, année charnière, choisie pour des raisons historiques, mais aussi, avouons-le, parce que le nombre de pages d'un tel ouvrage ne pouvait être illimité. Néanmoins, trois poètes prématurément disparus (Belamri, Le Sidaner, Guez-Ricord) viennent clore cette anthologie. Plus qu'un nécessaire état des lieux, c'est une invitation au voyage, à la rencontre de voix singulières. Chaque lecteur pourra y nommer ses propres affinités électives, tant il est vrai, comme le disait Paul Eluard, que "le meilleur choix de poèmes est celui que l'on fait pour soi".

03/2000

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Poésie

Anthologie de la poésie française du XXe siècle Coffret en 2 volumes

Coffret de 2 volumes vendus ensemble

03/2000

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Critique littéraire

Le vampire dans la poésie française. XIXe-XXe siècles - Anthologie

Le grand mérite de cette anthologie est d'explorer les modulations du thème du vampire dans la poésie française aux XIXe et XXe siècles. Le vampire appartient à l'imaginaire populaire. Il exprime encore nos mentalités. Il s'est parfaitement intégré dans l'histoire et dans les temps que nous vivons. Il représente l'autre de notre "moi", nos angoisses et nos rêves. De mangeur d'âmes, il est devenu une ombre de la modernité.

10/2019

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Petits classiques parascolaire

La poésie française au XIXe siècle. Anthologie

De Lamartine à Mallarmé en passant par Hugo, Musset, Baudelaire, Verlaine et Rimbaud, le XIXe siècle marque un tournant dans l'histoire de la poésie française.Romantiques, symboliques ou tout simplement inclassables, ces poètes nous font rentrer dans des univers différents, empreints de modernité.Le dossier- les repères historiques, culturels et littéraires- l'étude du genre- des groupements de textes- une préparation au baccalauréat

10/2011

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Critique littéraire

La poésie du XXe siècle. Tome 1, Tradition et évolution

Le sixième tome de l'histoire générale de la poésie française, La Poésie du XXe siècle, est composé de trois volumes : 1. Tradition et Evolution. 2. Révolutions et Conquêtes. 3. Poésie actuelle, Francophonie. "Une invitation à la lecture" c'est ainsi que Robert Sabatier définissait son ouvrage dans la préface du tome I, La Poésie du Moyen Age. "Je n'ai point, écrivait-il, sacrifié le rhétoriqueur au lyrique, l'artisan à l'inspiré. J'ai retenu toute manifestation créatrice... Le plus souvent possible, j'ai fait état du poétique de la prose ellemême". Et il ajoutait : "Ne m'interdisant ni la curiosité ni le pittoresque devenus tabous, j'ai invité les originaux, les oubliés, les dédaignés, les maudits sociaux comme les maudits de tout avenir". Pourtant si proche de nous, le XXe siècle des poètes gardait encore des secrets que cette étude nous révèle. Parallèlement à ses romans, dont la série des Allumettes suédoises, Robert Sabatier, poète lui-même, des Fêtes solaires à L'Oiseau de demain, a toujours chéri la poésie. Il livre ici le fruit de nombreuses années de travail, de lectures passionnantes et exaltantes. Il faut lire l'Histoire de la poésie de Sabatier ; on comprendra à quel point la poésie, ce jeu en apparence superflu, tient dans la société le rôle de tels corps ou anticorps sans lesquels l'organisme n'existe plus (Michel Cournot, Le Nouvel Observateur) Une sorte de genèse de la poésie française (Marion Renard, Le Monde) Un explorateur passionné (Matthieu Galey, L'Express) L'entreprise est exemplaire (Georges Jean, La Quinzaine littéraire) Le dessein de Robert Sabatier : la générosité (Hubert Juin, Le Magazine littéraire) Une mise en situation des oeuvres et des hommes (Jacques Jaubert, Le Figaro) La poésie française a son monument littéraire (F. de Comberousse, France Soir)

02/1982

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Poésie

Anthologie de la poésie en Bretagne au XXe siècle

Donner à entendre les inflexions de cette voix qu'on appelle la poésie, tout en explorant les lieux et l'âme de la Bretagne, telle est l'intention de ce recueil. Le genre de l'anthologie, comme celui de la revue de création, consiste à mettre en forme soit des combinaisons hétérogènes, soit des assemblages selon une problématique ou un thème. Mais contrairement à la revue dont la dynamique correspond à un work in progress pour des livres futurs, l'anthologie fait le chemin en sens inverse. L'une sème des graines tandis que l'autre cueille des fleurs. Néanmoins, faire des choix n'est jamais sans risque : alors que le poème était le maillon actif d'une pensée ou d'une vision, le voilà maintenant isolé et contraint de partager un espace où on ne parle pas toujours le même langage que lui. Ne va-t-il pas perdre tune partie de son éloquence au sein de ce florilège artificiellement composé ? Ou bien va-t-il résonner de nouveaux échos dans cet ensemble à plusieurs voix ? ... Le mieux est peut-être d'entrer dans cette anthologie comme dans une " exposition temporaire ", et de suivre le bon conseil de Saint-Pol-Roux : si les " poèmes souffrent sur les pages épinglés comme les papillons d'un collectionneur. Ötons les épingles. Le papillon repartira vers les fleurs de la vie ".

07/2019

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Pléiades

Anthologie de la poésie française Coffret en 2 volumes : Tome 1, Moyen Age, XVIe et XVIIe siècle ; Tome 2, XVIIIe, XIXe et XXe siècle

Coffret de deux volumes vendus ensemble

05/2000

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Poésie

Anthologie de la poésie française du XVIe siècle

Aux côtés de Marot, Louise Labé, Maurice Scève, Du Bellay, Ronsard, Jodelle, Desportes, d'Aubigné, une pléiade de talents méconnus qui n'appartiennent pas tous à la "Pléiade" retrouvent ici leur place. Car cette anthologie s'affranchit aussi bien de la condamnation de Boileau que des choix trop restrictifs opérés depuis le regain d'intérêt des romantiques pour le XVI ? siècle. Jean Céard et Louis-Georges Tin insistent sur la nécessité de rassembler l'ensemble du corpus : "Nous avons cessé de considérer le XVI ? siècle en gardant les yeux fixés sur le XVII ? . Mais nous sommes-nous pour autant débarrassés de cette vision évolutive ? Il n'est pas rare, aujourd'hui encore, que la poésie du XVI ? siècle passe pour prendre son essor dans les années 1530 grâce à Marot et aux marotiques, avant de commencer à s'épanouir avec l'école lyonnaise dans les années 1540 et d'atteindre son plein essor avec la Pléiade, que viendront relayer dans les années 1570 la poésie néo-pétrarquiste puis la poésie baroque". La marque première de cette anthologie, c'est de donner à lire des auteurs laissés dans les marges ou cités de façon anecdotique. C'est aussi d'accueillir les formes les plus diverses d'un champ poétique en plein mouvement et effervescence.

02/2005

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Poésie

Anthologie de la poésie française du XVIIème siècle

Soixante-dix poètes sont réunis dans cette anthologie pour témoigner que la poésie du XVII ? siècle, qu'elle ait été religieuse, burlesque, morale ou galante, précieuse ou populaire, compose - n'en déplaise à Boileau - un paysage riche et varié.

04/1987

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Critique Poésie

A la recherche du poétique perdu. Croisement des poésies chinoise et française (XIXe - XXe siècle)

Ce volume vise à explorer les transferts et les dialogues autour du poe?- tique entre la Chine et la France du XIXe sie?cle a? nos jours, pour rechercher ce qui est perdu, ce qui nous e?chappe, ce qui s'e?vapore, ce qui reste oublie? en filigrane, en dépassant la distance entre la poe?sie chinoise et la poe?sie française. Le but de la publication n'est pas seulement de retracer les faits historiques qui nouent les poe?sies de deux pays, mais plus encore de rechercher : ce qui est proprement attache? a? la poe?sie chinoise ou a? la poe?sie française, ce qui permet leur jonction ou même leur compre?hension, ce qui est ignoré ou repensé dans leurs transferts, ce qui se reproduit comme poe?sie de la poe?sie suite a? leurs dialogues, etc. De plus, nous disons a? la recherche " du poétique ", parce que si la poe?sie peut prendre diverses représentations dans différents contextes culturels, il y a cependant des critères universels et permanents qui constituent " le poétique ".

12/2022

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Poésie

Anthologie de la poésie française du XIXe siècle. Tome 1, De Chateaubriand à Baudelaire

Dans cette anthologie de la mouvance romantique, qui compte quarante-cinq auteurs représentatifs, poètes des différents "cénacles" littéraires, monstres sacrés, chansonniers et satiristes de l'époque se succèdent chronologiquement, de l'an premier du siècle à la mort de Théophile Gautier en 1872.

11/1984

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Critique littéraire

Romans, poésies, poésie critique, théâtre, cinéma

- Le Grand Ecart / Les Enfants terribles - Le Livre blanc / Le Cap de Bonne-Espérance - Poésies 1917-1920 / Plain-Chant / Opéra - Le Rappel à l'ordre - Opium / Essai de critique indirecte - Portraits-souvenir / La Corrida du Premier Mai - Orphée / La Voix humaine - La Machine infernale / Théâtre de poche - Le Sang d'un poète / Le Testament d'Orphée Dessins de Jean Cocteau

03/1995

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Poésie anthologies

La poésie du Portugal des origines au XXe siècle. Edition bilingue français-portugais

Représentant l'une des plus fécondes traditions lyriques et épiques d'Europe, la poésie du Portugal n'avait plus fait l'objet en France, depuis cinquante ans, d'un panorama d'ensemble, même modeste. Cette lacune semble d'autant moins justifiée que dans le même intervalle des collections prestigieuses donnaient à lire deux autres trésors poétiques de langue romane, ceux d'Espagne et d'Italie. C'est pourquoi La Poésie du Portugal, première anthologie lusitanienne bilingue générale, propose avec ses quelque 1100 poèmes et plus de 280 auteurs une somme où le lecteur verra s'animer les grands archétypes mythiques, légendaires, historiques et littéraires qui forment l'âme d'un peuple : odyssée secrète d'Ulysse fondant Lisbonne, capitale de la saudade ; mers ténébreuses ; jardins des délices d'îles errantes ; solitude du Minotaure dans son labyrinthe ; ombre portée du sublime Camões ; Cinquième Empire prophétique d'un pays sur lequel planent le spectre d'une reine morte et l'attente messianique d'un roi vierge disparu ; innombrable vertige de Fernando Pessoa, ouvrant les portes de la modernité et d'un âge d'or... Autant de mystères célébrés par une nation qui, dès les débuts de sa littérature, trouva dans la poésie son expression la plus pure, la plus haute, et en fit le fleuron. - édition bilingue -

10/2021

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Poésie

La poésie du Brésil, du XVIe au XXe siècle. Edition bilingue français-portugais

Ce livre embrasse près de cinq siècles de création poétique, depuis les mythes amérindiens et les productions jésuites du XVIe siècle jusqu'aux textes de poètes nés avant 1910. Ce sont au total plus de 130 auteurs que le lecteur, au fil des quelque 1 500 pages de ce florilège, pourra découvrir ou redécouvrir en version bilingue. Mais plus qu'une anthologie, cette composition est une invitation à un voyage sensoriel, à la célébration d'une démesure propre au Brésil. C'est une brassée de poèmes rythmée par la splendeur des paysages, un catalogue émerveillé exaltant la saveur de l'île Brésil à travers ses fruits, sa flore, sa faune, sa toponymie scandée de noms indiens, etc. Autant de preuves que le poète du Brésil serait condamné à laisser transparaître, même malgré lui, ce vertige des sens et cette exubérance de la nature. Le panorama proposé ici s'articule autour de grandes périodes de la poésie au Brésil. Il offre aussi un appareil critique succinct, comprenant pour chaque poète une notice biographique et, pour certains poèmes, un bref commentaire et des notes.

10/2012

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Critique

Italique: Poésie italienne de la Renaissance, volume XXV (2022)

Sommaire : M. Danzi, "In memoriam Thierry Barbier-Mueller" - RICEZIONE DEI CLASSICI - S. D'Amico, "Introduzione" ; J. Balsamo, "Trois notes sur les traductions (volgarizzamenti) en vers au Cinquecento" ; J. Nassichuk, "Virgilio Zavarise poète humaniste véronais et traducteur des chants I et VII de l'Iliade" ; A. Rolet, "La traduction comme art de l'offrande poétique : les "couronnes" épigrammatiques de Giovanni Battista Pio tirées de l'Anthologie de Planude" ; N. Magnani, "Ritmo giambico e ritmo trocaico nella Poetica (e nelle Rime) di Giovan Giorgio Trissino" ; F. Davoli, "L'endecasillabo sciolto come metro traduttivo del corpus Theocriteum nel Cinquecento" ; G. Bovi, "La traduzione di Ludovico Dolce dell'Epitalamio di Peleo e Tetide di Catullo" ; S. Giazzon, ""Il poema è di chi traduce, non di chi Compone" : l'estensione del dominio della traduzione. Note su Lodovico Dolce traduttore di Virgilio e Ovidio" ; M. Savoretti, "L'Orazio satirico di Lodovico Dolce" ; P. Cosentino, "Tradurre "per ischerzo" : sull'Eneide del Caro nella storia dei volgarizzamenti virgiliani" - VARIA - G. Parenti, "I Poeti latini del Cinquecento. Esperienze di un commento" ; B. Tanzi Imbri, "Soldati e atleti nell'immaginario di corte : le canzoni di Gabriello Chiabrera sul calcio fiorentino" ; E. Olivadese, "Per una descrizione delle Rime tripartite di Girolamo Gualdo (1569)" ; M. Scandola, "Al di là dell'orrore. Il tempo del 're giusto' nella tragedia Semiramis di Muzio Manfredi (1593)" ; J. Balsamo, "Tavole delle annate di Italique" .

03/2023

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Poésie

Anthologie de la poésie érotique. Poèmes érotiques français du Moyen Age au XXe siècle

Voici rassemblés plus de trois cents poèmes érotiques, du Moyen-Age au début du XXe siècle. On y retrouve Villon, Ronsard, Voltaire, Baudelaire, Verlaine... et d’autres poètes moins connus tels Deschamps, Viau, Régnier ou inattendus comme Jules Verne. Classée par thèmes (travers du mariage, cocuage, vérolution, cléricalisme, pastorales, techniques, misogynie, homosexualités, parodies, tombeaux...), cette anthologie parcourt toute la gamme du lyrisme érotique, de l'obscénité la plus provocante à la rêverie la plus éperdue.

04/2008

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Poésie

Anthologie de la poésie française

" Qu'est-ce que la poésie ? ... Qu'est-ce que l'âme ? ... Lorsqu'un poème, ou simplement un vers, provoque chez le lecteur une sorte de choc, le tire hors de lui-même, le jetant dans le rêve ou au contraire le contraint à descendre en lui plus profondément, jusqu'à le confronter avec l'être et le destin, à ces signes se reconnaît la réussite poétique. " Telle est bien sûr, l'ambition secrète et démesurée de tout auteur d'anthologie. S'il la commence pour lui-même, c'est pour d'autres qu'il la termine et la publie. Choisir tout ce qui lui paraît digne et capable de provoquer chez le lecteur le choc de la beauté, voilà l'objet de son effort. C'est dire qu'il se trahit lui-même puisqu'il livre le secret de ce qui le touche. Mon ambition est bien de donner ici l'essentiel de notre poésie, c'est-à-dire les plus beaux vers de la langue française, ceux que je trouve tels, sans doute, mais avec l'espoir qu'ils le sont vraiment. "

09/1999

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Poésie

Anthologie de la poésie française

De Ronsard à Hugo, en passant par Baudelaire, Rimbaud et Mallarmé, savourez les plus beaux poèmes de l'histoire de la littérature française illustrés ! L'amour, la tendresse, le désir, la passion, l'émotion, l'humour, la mélancolie, la nostalgie... Tout cela vous attend au fil des pages de ce livre. Vous allez croiser des poètes, des plus anciens aux plus récents, de Marie de France à Cadou, en passant par Ronsard, La Fontaine, Hugo, Baudelaire, Verlaine, Rimbaud, et tant d'autres. Redécouvrez ainsi les plus beaux poèmes de la langue française, accompagnés des illustrations de Pierre Fouillet, pleines de finesse et d'élégance.

03/2020

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Poésie anthologies

Anthologie de la poésie française

"Que ce livre joyeux vous accompagne partout, qu'il essuie vos larmes afin d'en faire couler d'autres plus grosses et plus pleines, qu'il vous éclaire dans vos nuits de plein jour, qu'il vous dévoile un horizon d'événements, qu'il vous trahisse. Ce n'est pas un livre en fait mais un kit de survie en territoire hostile. Un couteau suisse. Ecrivez dessus, cornez des pages, lâchez-y vos sanglots, il sert à ça, ce livre". Plus de 150 poètes, plus de 300 poèmes : Louise Labé, Richard Coeur de Lion, François Villon, Joachim du Bellay, Pierre de Ronsard, Paul Scarron, Jean de La Fontaine, Pierre Corneille, Nicolas Boileau, Molière, Denis Diderot, Marceline Desbordes-Valmore, Jean Racine, Voltaire, Jean-Jacques Rousseau, Victor Hugo, Gérard de Nerval, Alphonse de Lamartine, Germaine de Staël, Alfred Jarry, Théophile Gautier, Paul Verlaine, Stéphane Mallarmé, Charles Baudelaire, Arthur Rimbaud, Alphonse Allais, Anna de Noailles, Lautréamont, Paul Valéry, René Char, Tristan Tzara, Charles Péguy, Paul Eluard, André Breton, Blaise Cendrars, Marguerite Yourcenar, Jean Cocteau, Jacques Prévert, Henri Michaux, Jean Genet, Boris Vian, Francis Ponge, Louis Aragon, Marguerite Duras, Barbara, Aimé Césaire, Jacques Brel, Georges Moustaki, François Cheng, Yves Bonnefoy, Andrée Chedid, Christian Bobin, Dominique Sampiero et bien d'autres.

11/2022

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Littérature française

La poésie française de Singapour

Voici un singulier tour de force : comme Roberto Bolano avec " la littérature nazie en Amérique " ou Ivar Ch'Vavar avec " la poésie des fous et des crétins dans le nord de la France ", Claire Tching a inventé de toutes pièces l'histoire de la poésie française de Singapour, avec ses figures de proue et ses personnages secondaires, leurs aventures et leurs poèmes. En effet, à trois exceptions près (Segalen, Guillevic et Butor), les poètes dont il est ici question n'ont pas existé, ou ne furent pas les auteurs des poèmes qui leur sont frauduleusement attribués. La Poésie française de Singapour est ainsi une anthologie fictive où fusionnent un roman, un essai historique et un recueil de poèmes. Au coeur de cette oeuvre profondément hybride on trouve, tel un trésor, un traité de poétique qui réfléchit aux problèmes fondamentaux de notre rapport à la poésie : qu'est-ce qui fait un bon poème ? L'énergie compte-t-elle plus que la signification ? Comment nourrir un rapport au monde authentique ? Claire Tching eût écrit un grand livre, si elle-même n'était pas une fiction. Un livre qui titillera poètes, historiens, sociologues, anthropologues, et plus généralement tous les amoureux de la littérature.

01/2024

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Critique Poésie

Poésie pure et société au XIXe siècle

Du romantisme au symbolisme, la " poésie pure ", formule de combat contre toute soumission du langage poétique à des fins instrumentales, tend à s'imposer en valeur directrice au sein du microcosme des poètes : " La poésie n'a pas la Vérité pour objet, elle n'a qu'Elle-même ", affirme Baudelaire en 1857. Pascal Durand s'attache à montrer que cette poésie de plus en plus repliée à l'intérieur de ses propres signes revêt des dimensions sociales spécifiques. Suivant une démarche nourrie de sociologie de la littérature et de rhétorique des textes, il y procède à deux échelles. Tantôt par l'examen de configurations répondant aux dynamiques de différenciation et de coalition du champ littéraire moderne : l'offensive des romantiques contre le formalisme, la doctrine de combat de Leconte de Lisle, le rapport officiel de Gautier sur les " Progrès de la poésie " en 1867, ou le Tombeau à la mémoire du même Gautier orchestré par les parnassiens. Tantôt par des lectures rapprochées, mettant en relief les opérations qui assurent, au coeur des textes, diverses médiations du social : transposition des structures du système poétique chez Mallarmé, mécanisme parodique des " beau comme " chez Lautréamont ou poétique du décor chez Laforgue. De la " forme idée " portée par Hugo à " l'initiative aux mots " chez Mallarmé, en passant par la prose furieuse des Chants de Maldoror, réflexivité faite oeuvre, une troisième perspective se dessine : celle de théories proprement poétiques de la signification dont certains principes continuent de régir notre conception de la poésie.

05/2022