Recherche

Histoire romaine. Tome 11, Livre XIV : Guerres civiles, Livre II, Edition bilingue français-grec ancien

Extraits

ActuaLitté

Collection Budé

Histoire romaine. Tome 11, Livre XIV : Guerres civiles, Livre II, Edition bilingue français-grec ancien

La guerre civile qui opposa César à Pompée est un événement majeur de l'histoire romaine et il est clair que, deux siècles après, le sujet intéressait toujours les lecteurs. Appien l'a traité avec talent et tient jusqu'au bout son lecteur en haleine, sans trop se soucier toutefois de l'exactitude historique. Le récit part de la "conjuration" de Catilina, surmontée par Cicéron, puis retrace les débuts politiques de César jusqu'à la conclusion du premier Triumvirat, un accord politique qui ne parvint pas, tant s'en faut, à rétablir la paix civile, compromise par les ambitions et la corruption des gouvernants, par celle aussi des gouvernés qui vendaient leurs suffrages. Ayant échoué dans sa tentative de redressement des institutions, Pompée tombe sous la coupe des aristocrates, hostiles à César, ce qui conduit à un conflit ouvert. Appien relate d'abord les opérations menées contre Pompée lui-même, jusqu'à Pharsale et à la mort pitoyable de Magnus. Puis il traite brièvement des guerres engagées contre ses lieutenants, en Afrique et en Hispanie. César sort vainqueur de ces ultimes affrontements mais, sur le plan politique, il échoue, car il ne parvient pas à mettre en place un régime équilibré. Appien analyse les motifs du mécontentement, qui conduit à un regroupement des opposants menés par Brutus et Cassius, puis aux Ides de Mars. Mais la mort de César ne résout rien et Marc Antoine, soutenu par Lépide, réussit à retourner le peuple contre les "Libérateurs" . Ce récit très vivant, ponctué de discours bien construits, reste agréable à lire et on a pu le qualifier de "roman historique" . Pour les historiens modernes, il présente l'intérêt de conserver des traditions autres que ce que l'on peut encore lire chez Salluste, chez Cicéron et chez les auteurs du corpus césarien.

02/2021

ActuaLitté

Critique littéraire

Histoire romaine. Tome 12, Livre XVII, Guerres civiles Livre V, Edition bilingue français-basque

Le récit se divise en deux grandes parties. La première couvre la période allant des lendemains de Philippes jusqu'à la conclusion de la paix de Baïes (novembre 42-39 avant J-C). Ces années furent marquées par la guerre de Pérouse, qui opposa le jeune César à Lucius Antonius, frère d'Antoine (II, 4 - LXXVI, 324). La seconde période, allant de la rupture de cette paix jusqu'à la mort de Sextus Pompée (39-35 avant J-C), est centrée sur la guerre de Sicile, qui opposa César au dernier fils du Grand Pompée (LXXVII, 325 - CXLIV, 600). Dans une conclusion tout aussi brève (CXLV, 602), Appien rappelle que les guerres menées ensuite par le jeune César en Illyrie avaient été traitées séparément dans le livre Illyrien, appendice du Livre Macédonien. Le Livre V étant le dernier de la série des Guerres Civiles, Appien prend soin d'avertir son lecteur de l'approche du dénouement. La bataille d'Actium est annoncée à plusieurs reprises. Ainsi, à la fin de la guerre de Sicile, les ambassadeurs de Sextus Pompée conseillent à Antoine d'accepter les services du vaincu, en faisant valoir qu'il disposera ainsi d'un "parti suffisamment puissant pour la guerre à venir, laquelle était imminente". Négociant avec Furnius les conditions de sa reddition, Pompée expliquait lui-même que, si Antoine faisait l'erreur de le combattre, c'était qu'il "ne prévoyait pas la guerre qui le menaçait". Dès la préface, Appien suggérait d'ailleurs les conséquences désastreuses de la rupture en qualifiant de fatale la passion d'Antoine pour Cléopâtre. Par de telles prolepses, le livre V annonce et prépare les Egyptiaques, livres perdus dans lesquels étaient relatées les opérations qui avaient abouti à la réduction de l'Egypte en province romaine et à l'instauration de la monarchie. L'ensemble du livre V est placé sous le signe du Destin. Maintenu dans l'attente du combat final entre César et Antoine, le lecteur voit les triumvirs conclure entre eux des accords éphémères et assiste à l'agitation inutile de personnages en sursis. Pour Appien, l'Histoire est un processus linéaire dans lequel les événements s'enchaînent et s'orientent vers un résultat prédéterminé par le Destin : le retour de la monarchie, annoncé par les devins étrusques dès l'époque de Sylla, approche enfin et le jeune César, quoi qu'il fasse, en sera l'instrument, la fin concomitante de la monarchie des Lagides, la dernière héritière d'Alexandre, confirmant sans doute que l'Empire du monde était définitivement passé des Macédoniens aux Romains. Ancienne élève de Paul Goukowsky, éditeur de sept tomes de l'Histoire romaine publiés à dans la CUF, Maud Etienne-Duplessis est membre de l'équipe de recherches Hiscant-Ma (Histoires et cultures de l'Antiquité et du Moyen Age) de l'université Nancy-II.

09/2013

ActuaLitté

Critique littéraire

Bibliothèque historique. Tome 11 Livre XVI, Edition bilingue français-grec ancien

Le récit de Diodore couvre les années 359/8 à 336/5, qui correspondent au règne de Philippe II en Macédoine. Mais une grande partie du livre est consacrée à la Sicile, Diodore relatant successivement la destruction par Dion de la tyrannie établie à Syracuse par Denys l'Ancien, puis l'intervention des Corinthiens et de leur émissaire, Timoléon, pour mettre fin au désordre général qui régnait dans l'île depuis la mort de Dion. C'est l'occasion pour Diodore de rappeler comment Agyrion, sa patrie, fut alors refondée et peuplée de colons grecs, dont il descendait à coup sûr. En veine de confidences, il signale que, à l'époque où il écrivait, les Siciliens avaient reçu la citoyenneté romaine, ce qui implique que le livre XVI fut récrit quelques années après la défaite de Sextus Pompée en 36 av. J. -C. Source essentielle pour l'histoire de la Sicile, le livre XVI offre également le seul récit conservé de la reconquête de la Phénicie et de l'Egypte par le Roi des Perses, Artaxerxès III. On constate ainsi que, à la veille des conquêtes d'Alexandre, les Perses avaient recouvré une puissance militaires compromise par les révoltes satrapiques. La moitié environ du livre est consacrée aux affaires de Grèce, en particulier à la guerre de Phocide, allumée par les Thébains qui, incapables d'exercer une hégémonie acquise à l'époque de Pélopidas et d'Epaminondas, poussèrent à bout les Phocidiens et les Spartiates, auxquels les Athéniens apportèrent leur soutien. C'est à la faveur de cette "guerre Sacrée" que Philippe, qui avait réussi à redresser la situation dans son royaume, intervint dans les affaires de la Grèce comme pieux défenseur du dieu de Delphes. Récompensé par la divinité, Philippe vole désormais de succès en succès et, vainqueur des Thébains et des Athéniens à Chéronée, il prépare une expédition en Asie Mineure. C'est alors que le Destin intervient, puisqu'il périt assassiné, laissant la place à son fils Alexandre. En 95 chapitres, Diodore ne pouvait que survoler tant d'événements importants, et il n'a retenu que ce qui pouvait encore intéresser ses contemporains. Il est compréhensible que, s'adressant d'abord à un public sicilien et italien, il ait accordé une place importante à la Grèce d'Occident. Il est toutefois clair que ce public témoignait toujours de l'intérêt pour les grands épisodes de l'histoire de la péninsule balkanique et de la Grèce d'Asie. On mesure ainsi le double intérêt de l'oeuvre de Diodore : d'un côté, nous trouvons chez cet auteur des informations tirées d'oeuvres perdues ; de l'autre, nous pouvons apprécier la culture des hommes de sa génération et de son milieu : il apparaît que Diodore, qui avait suivi l'enseignement des rhéteurs, connaissait les oeuvres des orateurs attiques, en particulier celles de Démosthène et de Lycurgue.

02/2016

ActuaLitté

Critique littéraire

Histoire romaine. Livres 50 et 51, Edition bilingue français-grec ancien

L'oeuvre de Dion Cassius, source capitale pour les historiens de la Rome antique, paraît enfin dans la Collection des Universités de France, avec un premier volume contenant les livres 50 et 51, consacrés à la bataille d'Actium, à la campagne d'Egypte et au début du principat d'Auguste. Le témoignage de cet historien, sénateur romain de langue grecque, est unique pour comprendre le passage de la République romaine à l'Empire.

01/1991

ActuaLitté

Critique littéraire

Antiquités romaines. Tome 3, Livre III, Edition bilingue français-grec ancien

En entreprenant de raconter les premiers temps de l'histoire de Rome, Denys d'Halicarnasse, historien et professeur de rhétorique d'origine grecque, s'inscrivait pleinement dans le projet augustéen de restauration des valeurs de l'ancienne société romaine. Bien que traitant l'histoire de la cité latine, Denys demeure néanmoins pleinement grec, défendant le courant littéraire que l'on nomma atticisme par sa volonté d'imiter le style des grands auteurs grecs des Ve et IVe siècles avant J. -C. tels que Démosthène. Par cette démarche originale dans les premiers temps du principat, l'historien avait pour objectif de mieux faire connaître Rome à ses compatriotes helléniques. De ce point de vue, le livre III de ses Antiquités Romaines retient particulièrement l'attention. Dans un récit qui oscille entre légende et histoire, Denys y relate les règnes des rois romains Tullus Hostilius, Ancus Marcius et Tarquin l'Ancien. Si beaucoup d'événements relatés dans le règne du premier relèvent de la fable, tels que le célèbre affrontement des Horaces et des Curiaces qui inspira Corneille, le nom de Tarquin est quant à lui plus attesté par l'archéologie comme en témoignent les vestiges du Circus Maximus ou du temple de Jupiter Capitolin. Le récit de l'historien fait dans ce livre la part belle aux guerres qu'entretient Rome avec ses cités voisines. Le règne de Tullus Hostilius met ainsi fin au conflit qui oppose l'Vrbs à sa métropole Albe. Les enjeux diplomatiques de cette opposition sont présentés par Denys dans des termes qui ne sont pas sans rappeler la présentation des conflits entre métropoles et colonies chez Thucydide. En cela, l'historien parachève sa volonté d'inscrire l'histoire de Rome dans une filiation hellénique. L'édition du livre III des Antiquités Romaines dans la Collection des Universités de France comprend le texte grec de Denys d'Halicarnasse accompagné de la traduction en français de Jacques-Hubert Sautel. Le volume s'ouvre par une introduction dans laquelle est exposé l'intérêt historique du récit et où est retracée la tradition manuscrite du texte.

01/1999

ActuaLitté

Critique littéraire

Géographie. Tome 6, Livre IX (Grèce), Edition bilingue français-grec ancien

Le livre IX de la Géographie, qui traite de l'Attique, de la Béotie, de la Phocide, de la Locride et de la Thessalie, est la partie de 1'oeuvre de Strabon qui nous est parvenue le plus mal en point. Des collations nouvelles, ou anciennes vérifiées, et l'utilisation du palimpseste du Vatican ont permis de faire progresser sur quelques points importants l'établissement du texte et de réaliser un apparat critique rigoureux et, autant que faire se peut, exhaustif. Les notes et le commentaire ont mis à profit les travaux les plus récents des meilleurs spécialistes actuels, archéologues et historiens, de ces différentes parties de l'Hellade. Des cartes en quadrichromie aident le lecteur à se repérer sur le terrain tandis qu'un lexique des noms de lieux avec références au texte lui permettent de se retrouver dans la Géographie.

11/1996

ActuaLitté

Critique littéraire

Histoire romaine. Tome 5, Livre IX, Le livre illyrien ; Fragments du livre macédonien, Edition bilingue français-grec ancien

Ce livre, le neuvième de l'Histoire romaine, marquait une étape importante dans la série des guerres étrangères puisqu'il racontait comment les Romains, intervenant pour la première fois dans le bassin oriental de la Méditerranée, avaient vaincu et soumis Philippe V puis anéanti la monarchie macédonienne après la défaite de Persée à Pydna. Appien lui avait donc donné le titre de "Livre macédonien" et avait ajouté une sorte d'appendice, le "Livre illyrien", où il exposait les circonstances de la conquête, achevée par Auguste, des régions qui formeront l'Illyricum. Fâcheusement, le Livre macédonien fut perdu, peut-être dès le IXe siècle de notre ère et le Livre illyrien aurait sans doute connu le même sort si les éditeurs byzantins ne l'avaient pas inséré à la suite du livre V des Guerres civiles. Paradoxalement, nous avons donc perdu ce qu'Appien considérait à juste titre comme le plus important et conservé un appendice moins travaillé. Heureusement, les Extraits constantiniens nous ont conservé les passages du Livre macédonien relatifs aux négociations entre Romains et Macédoniens à l'occasion des trois guerres qui les opposèrent. On constate qu'Appien suivait une tradition différant sensiblement de celle qui prévaut depuis Polybe et, en particulier, qu'il n'était pas dupe des accusations portées contre Persée par des adversaires décidés à l'anéantir, quoi qu'il fît. Il était donc utile de rééditer et de traduire ces pages où il apparaît qu'Appien jugeait justifiée la rancune de Philippe V, ulcéré de l'ingratitude des Romains qu'il avait loyalement soutenus contre Antiochos III, et portait sur Persée un jugement favorable en montrant que ses qualités l'avaient rendu suspect aux Romains. Le Livre illyrien, malgré sa brièveté, reste une source historique de première importance. Dans la première partie du livre, consacrée aux guerres menées par les Romains dans la région de l'Adriatique contre des populations pratiquant la piraterie, Appien suit une tradition originale fort éloignée de Polybe, en particulier pour tout ce qui concerne Démétrios de Pharos. Dans la seconde partie, la plus détaillée, Appien relate, d'après les Mémoires d'Auguste, les opérations menées par celui-ci dans les Balkans après sa victoire sur Sextus Pompée et l'élimination de Lépide. Même s'il ne s'agit que d'un résumé, d'ailleurs plus complet que celui que Dion Cassius donne des mêmes événements d'après la même source, nous remontons à travers Appien au témoignage d'Auguste, qui, dirigeant les opérations et participant aux combats, donna de ces guerres engagées contre des populations mal connues une relation qui s'apparentait, semble-t-il, aux fameux "Commentaires" de César. Bref, en dépit des accidents de la tradition manuscrite qui ont entraîné la perte d'une partie de sa substance, et plus particulièrement le récit des fameuses batailles de Cynoscéphales et de Pydna, ce livre IX de l'Histoire romaine reste une source documentaire de première importance dont la réédition sur des bases scientifiques solides et la traduction en langue française paraissent entièrement justifiées. Le commentaire a bénéficié d'un concours de premier ordre, celui du professeur Pierre Cabanes, le meilleur connaisseur français des questions illyriennes.

11/2011

ActuaLitté

Critique littéraire

Histoire romaine. Livre II, Edition bilingue français-latin

Ce tome débute après la seconde guerre punique et s'étend jusqu'à l'éloge final de Tibère.

07/1997

ActuaLitté

Critique littéraire

Bibliothèque historique. Tome 9, Livre XIV, Edition bilingue français-grec ancien

Ce livre recouvre une période d'histoire grecque, sicilienne et romaine qui s'étend des années 404 à 386 avant J-C. Parmi les événements les plus marquants figurent l'établissement des Trente à Athènes et leur chute, l'expédition des Dix Mille en Asie, des épisodes du règne de Denys de Syracuse comme les sièges de Motyé et de Rhégion, et la prise de Rome par les Gaulois.

01/1997

ActuaLitté

Critique littéraire

Histoire romaine. Livres 48 et 49, Edition bilingue français-grec ancien

Les livres 48 et 49 de l'Histoire Romaine de Dion Cassius présentent les événements de 52 à 32 avant J-C, en particulier la guerre de Pérouse, la guerre contre Pompée et la campagne d'Antoine chez les Parthes. Ce volume offre à la fois une édition critique s'appuyant sur l'ensemble de la tradition manuscrite, directe et indirecte, une traduction fidèle de l'historien grec de Rome (la première en français depuis le XIXe siècle) et un commentaire historique qui fait le point sur les principaux problèmes de la fin des guerres civiles. Un index et une Cartographie en couleurs apportent un complément précieux.

07/1994

ActuaLitté

Critique littéraire

Antiquités romaines. Tome 6 Livre VI, Edition bilingue français-grec ancien

Avec le livre VI de ses Antiquités Romaines, Denys d'Halicarnasse, historien grec et professeur de rhétorique de la période augustéenne, entreprend le récit des événements qui eurent lieu au cours des années 497 à 493, selon la chronologie adoptée par l'auteur (qui diffère légèrement de celle adoptée par Tite-Live). Cette période, qui s'étend sur cinq consulats, est marquée par les deux événements majeurs que sont la bataille du lac Régille opposant Rome aux cités latines et la sécession de la plèbe sur le mont Sacré, laquelle aboutit à l'institution du tribunat de la plèbe. La victoire des Romains au lac Régille marque l'échec définitif de la famille royale des Tarquins, alliés aux cités latines, pour reprendre le pouvoir à Rome. Le vieux roi achèvera par la suite sa vie, exilé dans la cité campanienne de Cumes. La seconde section du livre est centrée sur la montée progressive des tensions entre plèbe et patriarcat à Rome. Le soulèvement de la plèbe est présenté comme un drame qui s'achève par le discours de Menenius Agrippa, morceau d'éloquence comprenant la célèbre allégorie des membres et de l'estomac. Denys a recours pour décrire le conflit interne à la cité romaine à des concepts hérités de la pensée grecque. Ainsi, la sécession de la plèbe est décrite comme une stasis qui rappelle le récit des massacres fratricides des Corcyréens durant l'été 427 avant J. -C. chez Thucydide. L'édition du tome VI des Antiquités Romaines de Denys d'Halicarnasse dans la Collection des Universités de France comprend le texte grec de l'historien accompagné de la traduction de Jacques-Hubert Sautel. Le texte est précédé d'une riche introduction dans laquelle sont abordés divers aspects intéressants de l'oeuvre de l'historien, tels que le personnel politique présent dans le récit, le vocabulaire employé pour décrire les événements politiques et l'intérêt historique et littéraire de l'oeuvre. Enfin, le lecteur trouvera à la fin de cette notice un exposé de la tradition manuscrite du texte ainsi que des principes qui ont régi son édition.

05/2016

ActuaLitté

Critique littéraire

Histoire romaine. Tome 4 Livre IV, Edition bilingue français-latin

Les 142 livres de l'Histoire romaine conduisent le lecteur de l'arrivée d'Enée en Italie jusqu'à la mort de Drusus, frère de Tibère, en 9 avant J. -C. Nous n'en possédons que les livres I-X, XXI-XLV, peu de fragments du reste ; des résumés, ou Periochae, très inégales de développement et de précision, nous indiquent ce que contenaient les livres perdus. Le plan général de l'Histoire romaine se présente comme suit : Préface générale ; L. I : les origines et la royauté ; L. II (avec préambule) - V : Du début de la République à la prise de Rome par les Gaulois ; L. VI (avec préface) - XV : Conquête de l'Italie ; L. XVI (préface) - XX : Première guerre punique ; L. XXI (préface) - XXX : Deuxième guerre punique ; L. XXXI (préface) - XL : Jusqu'à la mort de Philippe V de Macédoine ; L. XLI (préambule) - XLVII : Jusqu'au triomphe sur Persée (l. XLV) et au règlement des affaires d'Orient ; L. XLVIII (préambule) - LII : Troisième guerre punique et guerre d'Achaïe (jusqu'en 146 av. J. -C.) ; L. LIII - LXX : jusqu'au tribunat de M. Livius Drusus ; L. LXXXI-LXXVI : Guerre Sociale ; L. LXXVII - XC : Du conflit entre Marius et Sulla jusqu'à la mort de Sulla et à ses suites immédiates ; L. XCI - XCVI : Jusqu'à la fin des campagnes menées par Pompée en Espagne ; L. XCVII - CIII : De la victoire de Crassus sur les esclaves à la salutation de Pompée comme Magnus ; L. CIV (préambule) - CVIII : Jusqu'à la réduction complète de la Gaule par César ; L. CIX (préambule) - CXVI : Des débuts de la guerre civile jusqu'au meurtre de César ; L. CXVII (préambule) - CXXXIII : De l'arrivée d'Octave à Rome jusqu'à ses triomphes après Actium et la fin des guerres civiles ; L. CXXXIV (Préambule) - CXLII : De la salutation de César Octavien comme Augustus jusqu'aux honneurs funèbres accordés à Drusus, mort en Germanie.

09/1993

ActuaLitté

Critique littéraire

Géographie. Tome 8, Livre XI (Anatolie), Edition bilingue français-grec ancien

Livre XI. Asie cis-taurique : Du Tanaïs à la Colchide - L'Ibérie - Albanie - Caucase - Littoral occidental de la Caspienne - Hyrcanie - Dahae, Saces, Massagètes - Parthie - Arie et Margiane - Bactriane et Sogdiane - Taurus - Médie - Arménie

12/1999

ActuaLitté

Critique littéraire

Histoire nouvelle. Tome 1, Livres I et II, Edition bilingue français-grec ancien

"Lu un ouvrage d'histoire en six livres du comte Zosime, ancien avocat du fisc ; en matière de religion, c'est un impie et souvent, sur de nombreux points, il aboie contre la vraie foi. Il est concis et, dans son style, il est net et pur ; il n'est pas dépourvu d'agrément. Il commence son récit, peut-on dire, à Auguste et il passe rapidement en revue tous les souverains jusqu'à Dioclétien en rapportant uniquement leur avènement et leur succession ; à partir de Dioclétien, il traite plus longuement, en cinq livres, des souverains qui ont régné. Le premier livre, en effet, dénombre les empereurs antérieurs à Dioclétien depuis Auguste. L'auteur achève son sixième livre en traitant l'époque où Alaric fit pour la deuxième fois le siège de Rome et, alors que les Romains étaient aux prises avec la disette, leva le siège, après leur avoir donné Attale comme empereur. Plus tard, il enleva aussi le trône à ce personnage parce qu'il ne semblait pas bien gérer le pouvoir qui lui avait été donné ; il envoya traiter avec l'empereur Honorius, qui séjournait alors à Ravenne. Mais Sarus, un Goth lui aussi, ennemi d'Alaric, et qui avait trois cents hommes sous ses ordres, se joignit à Honorius en promettant son alliance contre Alaric et se dressa contre celui-ci. Son sixième livre se termine là-dessus". Photius, Bibliothèque, codice 98.

01/2000

ActuaLitté

Critique littéraire

Géographie. Tome 9, Livre XII (Asie mineure), Edition bilingue français-grec ancien

Livre XII. Asie Mineure : Cappadoce - Cappadoce taurique - Pont - Bithynie - Galatie - Lycaonie - Pisidie - Phrygie et Mysie

12/1999

ActuaLitté

Critique littéraire

Histoire romaine. Tome 16, Livre XXVI, Edition bilingue français-latin

Le livre 26 (années 211-209) de Tite Live constitue le pivot de la troisième décade et le tournant de la deuxième guerre punique. Les événements racontés sont de première importance : marche d'Hannibal sur Rome ; prise de Capoue, la ville rebelle, par les Romains et rétablissement de l'autorité de Rome sur l'Italie centrale ; prise d'Agrigente et évacuation complète de la Sicile par les Carthaginois, prise de Carthagène (en une seule journée) et affaiblissement de la position de Carthage en Espagne. Du point de vue littéraire et psychologique, l'intensité dramatique atteint son point culminant avec la menace d'Hannibal sur Rome (Hannibal ad portas). Cette édition est fondée pour la première fois sur la collation intégrale de 19 manuscrits et dotée, en conséquence, d'un apparat critique représentatif.

04/1991

ActuaLitté

Histoire du judaïsme

Les Antiquités juives. Volume 6, Livres XII à XIV, Edition bilingue français-grec ancien

Au coeur du patrimoine mondial de la littérature, la suite de l'oeuvre capitale du grand historien juif de l'Antiquité. Un indispensable de la bibliothèque universelle. Flavius Josèphe, prêtre de Jérusalem (37-96 av. J. -C. env.) et historien célèbre de la Guerre des juifs, est un témoin exceptionnel de son siècle. Dans son oeuvre majeure, les Antiquités juives (publiées en 93/94, la 13e année de l'empereur Domitien), il donne, depuis Rome, sa manière de voir l'histoire de son peuple, en la faisant remonter à Adam. Ce volume contient les livres XII à XIV des Antiquités. Prolongeant la paraphrase biblique, il couvre l'histoire de la Judée depuis les troubles qui ont suivi la mort d'Alexandre le Grand jusqu'à la mort d'Antigone, le dernier roi asmonéen, c'est-à-dire de -323 à -37, avec pour pièce maîtresse la crise maccabéenne (167-164). Après la mort de la reine Alexandra en -67, la rivalité entre ses fils eut pour effet une domination romaine durable et la promotion du roi-client Hérode. Josèphe a peiné pour montrer une continuité judéenne depuis l'époque perse, en particulier pour la succession des grands prêtres, mais il n'a pu cacher que la Judée n'a émergé comme réalité politique perceptible que dans le cadre de la rivalité entre l'Egypte lagide et la Syrie séleucide, qui se sont longuement disputé la maîtrise de la côte, de Gaza à la Phénicie, à travers de nombreuses guerres aux IIIe et IIe siècles.

06/2021

ActuaLitté

Critique littéraire

Bibliothèque historique. Tome 15 Livre XX, Edition bilingue français-grec ancien

Le XXème livre est le dernier de la Bibliothèque historique que nous ayons conservé dans son intégralité. Centré sur les personnages d'Agathocle et de Démétrios Poliorcète, il rapporte l'histoire du bassin méditerranéen entre 310 et 302 av. J. -C. A l'ouest, le tyran de Syracuse Agathocle, pour chasser les Carthaginois de Sicile, entreprend en Libye une expédition audacieuse contre Carthage ; celle-ci se solde par un échec et Agathocle, rentré en Sicile, cherche avec brutalité à asseoir sa domination sur l'ensemble des cités de l'île. A l'est, après la paix conclue par les Diadoques en 311, Antigone, aidé par son fils Démétrios, travaille à s'assurer la maîtrise des îles et des côtes égéennes et égyptienne : les grands moments de cette entreprise sont la bataille de Salamine de Chypre, l'expédition d'Egypte et le siège de Rhodes. Cette tentative provoque une coalition des Diadoques contre Antigone et la préparation de la bataille d'Issos qui verra la mort d'Antigone en 301. Dans l'aire italienne, très faiblement représentée dans ce livre, les principaux combats de la deuxième guerre samnite sont brièvement évoqués.

05/2018

ActuaLitté

Critique littéraire

Bibliothèque historique. Tome 3, Livre III, Edition bilingue français-grec ancien

Le livre est consacré surtout à des questions africaines vues par des yeux grecs. Commencé par une description ethnographique des tribus éthiopiennes, il se poursuit par un périple de la mer Erythrée (qui inclut les côtes de l'Arabie). La principale source est alors Agatharchidès de Cnide mais Diodore ajoute des notations pittoresques ou pathétiques. Une seconde partie présente très rapidement les Libyens pour développer ensuite une mythologie qui est beaucoup moins celle de ce peuple que le résultat d'une élaboration des milieux alexandrins Autre source (Denys de Mytilène), autre ton. Pour l'établissement du texte, Bibiane Bommelaer a pu utiliser les travaux encore inédits de P Bertrac et a collationné directement les manuscrits principaux de chacune des familles conservées Elle a en outre tiré parti, pour la première fois, de la traduction latine que Poggio Bracciolini avait faite, au XVe siècle, d'un manuscrit aujourd'hui perdu qui représentait à lui seul une autre famille. La présente édition renouvelle donc la question.

06/1989

ActuaLitté

Critique littéraire

Histoire des animaux. Tome 1, Livres I à IV, Edition bilingue français-grec ancien

L'Histoire des animaux est l'ouvrage le plus long du Corpus aristotelicum. Il est aussi l'un des traités biologiques les plus célèbres du Stagirite : dès l'Antiquité, il figure dans toutes les listes d'ouvrages d'Aristote, fut l'une des sources majeures de Pline l'Ancien et inspira Plutarque. L'Histoire des animaux aurait été composée entre 347 et 342, en tous les cas avant la Génération des animaux et Des Parties des animaux, auxquels il fournit la matière principale. En effet, L'Histoire des animaux ne vise pas l'explication c'est l'objet des deux autres traités cités mais la description du monde animal, terrestre, maritime et céleste. Il constitue pour nous un formidable témoignage des connaissances zoologiques d'alors et de l'inépuisable puissance d'observation de son auteur. La présente édition regroupe en trois tomes les IX livres de l'Histoire des animaux, ainsi que le livre X Sur la Stérilité qui en faisait sans doute partie. L'introduction du tome I replace l'Histoire des animaux dans l'oeuvre d'Aristote et fait le point des différentes hypothèses relatives à la datation, notamment celle de Werner Jaeger. La composition du texte ainsi que ses sources sont étudiées, de même que le style du traité. L'histoire de la tradition manuscrite est relatée en détail. Le texte est accompagné de notes, approfondies en fin d'ouvrage, par des notes complémentaires. 3 Tomes. Texte établi et traduit par Pierre Louis.

01/1999

ActuaLitté

Critique littéraire

La guerre du Péloponèse. Livres IV et V, Edition bilingue français-grec ancien

Ecrire "un trésor pour l'éternité" telle était l'ambition de Thucydide. Elle fut amplement satisfaite : La Guerre du Péloponnèse n'a jamais cessé d'être lue et reste de nos jours un des chefs-d'oeuvre de la littérature antique. Sur son auteur cependant, nous n'avons que peu de renseignements. Thucydide est né entre 460 et 455 dans une famille aisée du dème d'Halimonte. Grand admirateur de Périclès, il participe à la vie politique d'Athènes et fut stratège. Cette charge ne lui attire guère d'honneur car il fut contraint de quitter Athènes pendant 20 ans. C'est pendant l'exil qu'il rédige La Guerre du Péloponnèse, dont seuls 8 livres nous sont parvenus. L'édition de Jacqueline de Romilly est, quant à elle, un trésor pour helléniste. L'introduction du tome I présente l'essentiel de la biographie de Thucydide et fournit une histoire détaillée de la tradition manuscrite, riche et complexe. Les VIII livres de La Guerre du Péloponnèse sont regroupés en quatre tomes et chaque livre est précédé d'une notice donnant tous les renseignements, tant historiques que littéraires, nécessaires à une bonne compréhension du texte. Des notes accompagnent la lecture et sont encore approfondies par des notes complémentaires de chaque volume. Les cartes des tomes II, III et IV permettent en outre de situer précisément l'action. Le dernier volume est encore enrichi d'un précieux appendice topographique.

05/1998

ActuaLitté

Critique littéraire

Histoire romaine. Livre XXVIII, Edition bilingue français-latin

Les 142 livres de l'Histoire romaine conduisent le lecteur de l'arrivée d'Énée en Italie jusqu'à la mort de Drusus, frère de Tibère, en 9 avant J.-C. Nous n'en possédons que les livres I-X, XXI-XLV, peu de fragments du reste; des résumés, ou Periochae, très inégales de développement et de précision, nous indiquent ce que contenaient les livres perdus.Le plan général de l'Histoire romaine se présente comme suit:Préface générale; L.I: les origines et la royauté; L.II (avec préambule) - V: Du début de la République à la prise de Rome par les Gaulois; L.VI (avec préface) - XV: Conquête de l'Italie; L.XVI (préface) - XX: Première guerre punique; L. XXI (préface) - XXX: Deuxième guerre punique; L. XXXI (préface) - XL: Jusqu'à la mort de Philippe V de Macédoine; L. XLI (préambule) - XLVII: Jusqu'au triomphe sur Persée (l. XLV) et au règlement des affaires d'Orient; L. XLVIII (préambule) - LII: Troisième guerre punique et guerre d'Achaïe (jusqu'en 146 av. J.-C.); L. LIII - LXX: jusqu'au tribunat de M. Livius Drusus; L. LXXXI-LXXVI: Guerre Sociale; L.LXXVII - XC: Du conflit entre Marius et Sulla jusqu'à la mort de Sulla et à ses suites immédiates; L. XCI - XCVI: Jusqu'à la fin des campagnes menées par Pompée en Espagne; L.XCVII - CIII: De la victoire de Crassus sur les esclaves à la salutation de Pompée comme Magnus; L. CIV (préambule) - CVIII: Jusqu'à la réduction complète de la Gaule par César; L. CIX (préambule) - CXVI: Des débuts de la guerre civile jusqu'au meurtre de César; L. CXVII (préambule) - CXXXIII: De l'arrivée d'Octave à Rome jusqu'à ses triomphes après Actium et la fin des guerres civiles; L. CXXXIV (Préambule) - CXLII: De la salutation de César Octavien comme Augustus jusqu'aux honneurs funèbres accordés à Drusus, mort en Germanie.

07/1997

ActuaLitté

Sources chrétiennes

Contre Julien. Tome 4, (Livre VIII-IX), Edition bilingue français-grec ancien

Le Contre Julien est une oeuvre monumentale qui réfute pas à pas l'ouvrage de polémique antichrétienne rédigé par l'empereur Julien durant l'hiver 362-363. Le Contre Julien de Cyrille d'Alexandrie (444) est une réfutation monumentale de l'ouvrage de polémique antichrétienne rédigé par l'empereur Julien en 362-363. Ce traité, qu'il est d'usage d'appeler Contre les Galiléens, est conservé presque exclusivement par les citations qu'en donne Cyrille. Le livre VIII, très spécifique, ne réfute que trois fragments de Julien choisis de manière à présenter un traité dogmatique sur la Trinité et l'Incarnation. Selon Julien, Moïse et les prophètes n'ont pas annoncé Jésus, et le début de l'Evangile de Jean prouverait que les chrétiens croient en plusieurs dieux. Pour lui répondre, l'Alexandrin expose sa théologie trinitaire à partir de ses fondements scripturaires et grâce à une longue séquence de citations philosophiques - certaines ne sont transmises que par Cyrille - visant à établir que Platon, Numénius, Plotin, Porphyre et le Corpus hermétique ont eu connaissance de la Trinité. Pour le volet sur l'Incarnation, il cite le philosophe Amélius, qui aurait " su qu'un Verbe s'était fait homme ". Le livre IX poursuit l'exposé christologique avec l'exégèse de textes aussi mystérieux que célèbres : Genèse 6 sur l'union des " fils de Dieu " avec les filles des hommes, et Lévitique 16 sur le bouc émissaire. Contre Julien, pour qui le christianisme a trahi le judaïsme, il défend aussi, en citant encore Porphyre, la signification figurative de la Loi et sa valeur pour les chrétiens.

01/2022

ActuaLitté

Critique littéraire

Histoires. Tome IX, Calliope, Edition bilingue français-grec ancien

Le dernier livre des Histoires d'Hérodote raconte les ultimes efforts des troupes grecques pour chasser de Grèce continentale l'envahisseur perse. Après la bataille de Salamine relatée dans le livre précédent, le roi Perse Xerxès avait laissé une armée de 300 000 hommes sous le commandement de Mardonios. Hérodote raconte dans la première section du livre IX comment cette armée affronta la coalition grecque à Platées durant douze jours. La victoire finale des Grecs marqua la fin des entreprises barbares contre l'Europe. En même temps que la bataille de Platées eut lieu celle de Mycale sur mer, qu'Hérodote relate dans la section suivante de son récit. La poursuite des barbares par les Grecs aboutit à la prise par les Athéniens de Sestos, lieu où aboutissait le pont de bateaux tendu par les Perses à travers le détroit. Hérodote évoque enfin comment, au signal donné par les Samiens, se soulevèrent contre les Perses les cités grecques d'Ionie. Avec le récit de ces événements se terminent les Histoires d'Hérodote, dont on ignore si elles constituent une oeuvre achevée. Le livre IX des Histoires d'Hérodote, présenté dans la Collection des Universités de France, propose au lecteur le texte grec de l'historien accompagné de la traduction française de Ph-E Legrand. Le récit est subdivisé en deux sous-parties, relatant la bataille de Platées et la poursuite des barbares jusqu'aux rivages d'Asie. Le lecteur trouvera au début de chacune de ces parties une notice résumant son contenu et présentant les sources de l'historien.

01/1968

ActuaLitté

Critique littéraire

Histoires. Tome III, Thalie, Edition bilingue français-grec ancien

Après avoir décrit les moeurs et les coutumes des Egyptiens, Hérodote entreprend dans le livre III de ses Histoires le récit de l'expédition du roi Perse Cambyse en Egypte. Si, dans cette partie du récit, l'idée d'un conflit entre les Grecs et les barbares d'Asie est quelque peu effacée, la narration de l'historien demeure structurée autour du rêve d'un empire universel qui hante les Achéménides. L'histoire de Cambyse est entrecoupée par le récit d'événements qui se déroulent entre Grecs, tels que l'histoire de Polycrate, tyran de Samos ou celle de Périandre, tyran de Corinthe. L'histoire telle que la dépeint Hérodote emprunte tantôt à la tragédie tantôt au conte. Ainsi, Cambyse apparaît comme un personnage de tragédie victime de son démon, alors que la digression consacrée aux Ethiopiens relève du merveilleux et de la fantaisie. Avec l'avènement au pouvoir de Darius racontée dans la deuxième partie du livre III, Hérodote esquisse l'idée du conflit entre Perses et Grecs d'Europe. La mission de prospection et d'espionnage envoyée par le roi perse en Grèce constitue la première étape de la marche des Achéménides contre l'hellénisme. Hérodote insère dans son propos une digression intéressante qui témoigne de la réflexion politique menée en Grèce à son époque : il s'agit de la délibération entre trois perses sur la meilleure forme de gouvernement. La Collection des Universités de France propose au lecteur le texte grec d'Hérodote accompagné de la traduction française de Ph-E Legrand. Le récit est divisé en deux grandes parties, l'une étant consacrée à l'expédition de Cambyse en Egypte et l'autre à l'avènement de Darius. Chacune de ces sections est précédée d'une notice qui aidera le lecteur à en comprendre les enjeux historiques.

01/1967

ActuaLitté

Critique littéraire

Politique. Tome 1, Introduction ; Livres I et II, Edition bilingue français-grec ancien

Aristote traite de la science politique à partir du point de vue de la cité-Etat, point de vue dont il soutient qu'il est le plus favorable à l'épanouissement total du citoyen.

04/1991

ActuaLitté

Critique littéraire

Anthologie grecque Tome 12 : Anthologie palatine. Livres XIII-XV, Edition bilingue français-grec ancien

Livre XIII : Epigrammes de mètres divers ; Livre XIV : Problèmes, oracles, énigmes ; Livre XV : Epigrammes mêlées.

02/1970

ActuaLitté

Critique littéraire

Cyropédie. Tome 2, Livres III à V, Edition bilingue français-grec ancien

La Cyropédie ou Education de Cyrus, dont le titre ne convient tout à fait qu'à une partie du premier livre, est une ouvre difficile à définir et à classer, ainsi qu'en témoigne la diversité des appellations qui lui ont été données : histoire, histoire romancée ou roman historique, biographie romancée, roman philosophique ou moral, roman didactique, traité d'éducation, institution militaire, ouvrage socratique, éloge. En fait, elle est tout cela. Elle se présente comme la Somme des idées sur l'éducation, la politique, la morale, l'art militaire, la chasse, l'équitation, que Xénophon avait déjà exprimées ou qu'il exprimera plus tard - c'est là affaire de dates - dans ses autres écrits, notamment dans ses traités plus courts et plus spécialisés.

01/1999

ActuaLitté

Critique littéraire

La guerre du Peloponnèse. Tome 1, Introduction, Livre 1, Edition bilingue français-grec ancien

Ecrire "un trésor pour l'éternité" telle était l'ambition de Thucydide. Elle fut amplement satisfaite : La Guerre du Péloponnèse n'a jamais cessé d'être lue et reste de nos jours un des chefs-d'oeuvre de la littérature antique. Sur son auteur cependant, nous n'avons que peu de renseignements. Thucydide est né entre 460 et 455 dans une famille aisée du dème d'Halimonte. Grand admirateur de Périclès, il participe à la vie politique d'Athènes et fut stratège. Cette charge ne lui attire guère d'honneur car il fut contraint de quitter Athènes pendant 20 ans. C'est pendant l'exil qu'il rédige La Guerre du Péloponnèse, dont seuls 8 livres nous sont parvenus. L'édition de Jacqueline de Romilly est, quant à elle, un trésor pour helléniste. L'introduction du tome I présente l'essentiel de la biographie de Thucydide et fournit une histoire détaillée de la tradition manuscrite, riche et complexe. Les VIII livres de La Guerre du Péloponnèse sont regroupés en quatre tomes et chaque livre est précédé d'une notice donnant tous les renseignements, tant historiques que littéraires, nécessaires à une bonne compréhension du texte. Des notes accompagnent la lecture et sont encore approfondies par des notes complémentaires de chaque volume. Les cartes des tomes II, III et IV permettent en outre de situer précisément l'action. Le dernier volume est encore enrichi d'un précieux appendice topographique.

05/1998

ActuaLitté

Critique littéraire

Histoires. Tome 6, Edition bilingue français-grec ancien

Avec le livre VI des Histoires, Hérodote entre dans le coeur de ce que les Grecs appelleront les Guerres Médiques. Après avoir raconté la révolte des cités ioniennes contre le roi Perse et les aventures du tyran de Sardes, Histiée, Hérodote entame le récit des expéditions perses vers l'ouest en vue de punir les cités d'Erétrie et d'Athènes, que le roi Darius accusait d'avoir coopéré avec les Ioniens dans la révolte des cités grecques d'Asie Mineure. S'ouvre alors la narration du conflit entre les Grecs d'Europe et les barbares d'Asie. L'historien relate la première expédition de Mardonios contre la Thrace puis celle du grand roi Darius contre Athènes. Ce récit culmine avec la bataille de Marathon qui deviendra au cours du cinquième siècle le paradigme de la victoire de l'hoplite athénien et du régime démocratique face à la tyrannie. La bataille de Marathon permet en effet à Hérodote de glorifier le patriotisme athénien ainsi que la valeur militaire de la cité. Hérodote nous renseigne aussi au cours de digressions sur les relations entre Athènes et sa cité rivale Égine ainsi que sur le rôle politique du roi de Sparte Cléomène dans les relations entre les cités grecques. La Collection des Universités de France offre au lecteur le texte original d'Hérodote dans l'édition établie par Ph. -E. Legrand accompagné d'une traduction en français. Le récit de l'expédition de Darius est précédé d'une notice présentant au lecteur la composition du récit ainsi que les sources historiques d'Hérodote.

01/1963