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Histoire de l'humanisme en Occident

Extraits

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Histoire des mentalités

Histoire de l'humanisme en Occident

Contrairement à une idée reçue, la Renaissance ne fut pas le seul moment humaniste de l'histoire occidentale mais seulement l'un de ses foyers majeurs parmi d'autres : les religions monothéistes, l'Antiquité grecque et romaine, et bien plus tard la modernité issue des Lumières... Où en sommes-nous aujourd'hui de cette longue quête de l'homme par l'homme, et de ce processus d'humanisation dont tout humanisme travaille à faire le sens de l'histoire ? L'Occident est-il toujours à la hauteur de ses grands humanismes, et demain quel humanisme sera partageable entre toutes les civilisations de la planète ?

09/2021

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Critique littéraire

Tôzai N° 14 : Orient et occident. Humanisme et langues

Le volume XIV de Tôzai comprend deux parties principales. Dans la première, intitulée Histoire et Littérature, on découvrira l'oeuvre de Ruricius, évêque de Limoges à partir de 485 et plus ancien écrivain connu des provinces du Limousin et du Quercy (Robert Bedon), un texte byzantin concernant les motifs de l'envoi d'une circulaire de l'êvéque du Fayoum à l'époque byzantine, écrit copte parsemé de mots grecs (Ophelia Fayez et Pharaony-Riad), et des réflexions sur le dialogue interculturel chinois-français en cours de français à Taiwan (Tai-Yin Lin et Bin-Ru Hwang). La seconde, consacrée à la linguistique comparée et à la linguistique des macro-familles contient trois études sur l'indo-européen et le japonais, La négation grammaticale, Du genre grammatical, Le causatif en japonais (Susumu Kudo), une analyse sémantique des occurrences d'un verbe de déclaration en vieux-perse (Jean-Pierre Levet) et un examen de l'étymologie et de l'histoire d'un pronom personnel du tokharien replacées dans une perspective eurasiatique (Jean-Pierre Levet). A cela s'ajoute, dans le Courrier de Limoges, la présentation d'une thèse (Ikue Koyabu) soutenue en novembre 2018 à Limoges sur la Tradition des Fables d'Esope au Japon.

09/2019

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Religion

Histoire de la papauté en Occident

L'histoire de la papauté est complexe et ne se résume pas à l'histoire de la religion catholique. Institution globale, cherchant à guider les sociétés, la papauté doit être réinsérée dans un cycle historique de long terme, celui qui a vu un espace marginal, désigné d'abord comme "chrétienté" puis comme "Occident" , se développer avant de se projeter à la conquête du globe, jusqu'à la "mondialisation" actuelle. Son rôle a souvent été esquivé par un compromis historiographique entre auteurs laïcs, soucieux de faire un récit du progrès dégagé de l'Eglise, et auteurs catholiques, désireux de faire l'histoire irénique et morale d'une papauté humanitaire au-dessus des Etats, des frontières et des guerres. L'objet de cette réflexion sera au contraire d'envisager la papauté comme un acteur majeur à une échelle globale dans une histoire qui ne peut se réduire à un ordre linéaire et simpliste, celui d'un progrès scientifique, économique ou d'une sortie de la religion, une histoire dont on cherchera à redécouvrir toute la pluralité.

11/2019

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Histoire de France

Histoire intellectuelle de l'Occident médiéval

La culture, enjeu essentiel de la vie politique et sociale, diffuse les goûts, les idées et les règles de conduite d'un groupe dominant. Elle amplifie les nombreuses images de l'accomplissement humain et en dénonce les failles. Elle assure l'intégration de ceux qui savent l'assimiler. L'histoire de la culture des civilisations anciennes ou plus proches est un volet essentiel dans la connaissance du passé, comme pour le Moyen Age qui voit l'élaboration d'une culture originale, née d'une longue réflexion sur le savoir antique et les aspirations chrétiennes. L'Histoire intellectuelle de l'Occident médiéval rassemble autour des grands débats qui font cette histoire de la culture, du IVe au XVe siècle, tous les éléments de connaissance nécessaires : contexte politique, langues vivantes et mortes, écriture, écoles et universités, enseignement, auteurs et oeuvres. Jacques Paul a été maître de conférences à l'université de Provence, Aix-Marseille ; spécialiste de l'histoire du Moyen Age, il s'est particulièrement attaché à l'étude des rapports entre vie religieuse, culture et mentalités.

06/2019

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Sciences historiques

Histoire du hasard en occident

Penser une histoire du hasard est se demander comment le hasard est perçu par les sociétés au fil des âges. Toutes n'ont pas la même sensation du phénomène ; l'Orient et l'Occident, les peuples d'Afrique ou d'Amérique du Sud, les différentes religions, entretiennent avec le hasard des relations spécifiques. De plus, le voyageur, dans cet univers étrange, est habité lui-même par ses sentiments et conceptions. Quatre époques scandent les siècles où se déploie cette histoire ; elles sont ossature et fil conducteur, de la préhistoire à nos jours. Homme hasardeux. Impossible de fixer la date originelle mais à un moment de la préhistoire l'être humain découvre le tirage avec un instrument : fruit dissymétrique, écorce, coquillage... Est-ce le signal qui le distingue de l'animalité ? Il perçoit le fortuit, l'aléa des jeux, le sort des espérances, les manifestations des divinités en bonheurs et malheurs. Homme de destin. Les religions subliment le hasard et ses manifestations. Le christianisme permet la découverte de la Providence et de la Grâce. La croix fixe est irréductible au cercle mobile. Mes codes et les règles tentent de circonscrire les vertiges des hasards. Homme improbable. Paradoxe étrange qui voit le développement du calcul des probabilités, à partir de la Renaissance, coïncider avec la perte des repères anciens, engendrant incertitudes et troubles contradictoires. Homme téméraire. Né au mois d'août 1945 dans l'explosion des bombes atomiques à Hiroshima et Nagasaki. Age de tous les risques et de tous les excès, nourri de spéculations, de paris, de jeux et de tricheries. Fondé sur une documentation étendue, cet ouvrage propose une vision globale de l'histoire des sociétés occidentales. Vision qui ne manquera pas d'être discutée si l'on sait que l'origine du mot téméraire renvoie à ténèbres. Sommes-nous aujourd'hui dans les ténèbres ? L'auteur a publié Bizarre, anthologie, le symbolisme des jeux, la Tarot de Court de Gébélin (Berg International), Histoire des jeux de société (Flammarion).

10/2012

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Critique littéraire

Histoire du livre en Occident

De l'Antiquité à aujourd'hui, le livre a toujours accompagné les sociétés humaines. Cette histoire du livre et de l'écrit, s'inscrivant dans une histoire des cultures, touche aux domaines de l'histoire littéraire, mais aussi économique, technique, sociale, politique et culturelle. Désormais classique, cet ouvrage est une introduction indispensable à l'histoire du livre en Occident et un bilan sur un domaine d'étude aux méthodes et aux approches profondément renouvelées. Prenant en compte les révolutions technologiques, il offre également des clés pour analyser et mieux comprendre les nouveaux médias et interroger la place du livre dans notre monde actuel.

08/2020

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Généralités

L'histoire de l'Occident. Choc et métamorphoses

Qu'est-ce que l'Occident ? A cette question simple, cet ouvrage offre une réponse complexe et passionnante. Depuis la Grèce antique, la notion d'Occident a changé de contours pour s'identifier tour à tour à l'Empire romain, à la Chrétienté médiévale, à l'Europe coloniale, au monde libre... Sa civilisation, ses valeurs universelles, sa toute-puissance, ses faiblesses expliquent pourquoi il suscite toujours fascination et répulsion. Mais, si l'héritage de l'Occident reste partout présent, le monde a changé. Et l'Occident n'en est plus le nombril. Son éclat s'est terni. L'Histoire de l'Occident décrypte le rééquilibrage du monde en cours.

11/2022

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Sciences politiques

L'Occident malade de l'Occident

L'Occident se vit aujourd'hui comme une citadelle assiégée. Miné de l'intérieur par une crise systémique, donc durable, voyant son leadership de plus en plus contesté, il se sent assailli par une multitude d'"ennemis " extérieurs. Vu à travers le prisme occidentalo-centriste, le monde se résume à un éternel affrontement entre " eux " - les Chinois, les Russes, les Arabo-musulmans... - et " nous ". Singulière réécriture du passé, singulière lecture du présent. L'élite oublie que l'Occident ne représente qu'une partie de l'humanité et que d'autres puissances, anciennes ou nouvelles, sont en droit de revendiquer une place sur l'échiquier mondial. Elle omet de rappeler que la domination occidentale n'a pas toujours existé. Elle ignore les échanges perpétuels entre civilisations, entre cultures, entre peuples, qui ont bâti les fondements d'une humaine civilisation dont personne ne peut revendiquer le monopole. A travers un vaste panorama des événements internationaux de ces dernières années - de la crise géorgienne d'août 2008 à l'élection de Barack Obama, en passant par le retour de la France dans le giron de l'OTAN -, Martine Bulard et Jack Dion prennent à contrepied le discours dominant. Au lieu de s'arc-bouter sur des mythes qui ont disparu avec le xxe siècle, il est temps, selon eux, de prendre acte de la nouvelle donne planétaire et de définir un nouvel universalisme. Car de quoi l'Occident est-il malade, sinon de lui-même ?

10/2009

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Histoire internationale

Introduction à l'histoire de l'Occident médiéval

Le moyen Age, longue période qui s'étend du Xème au XVème siècle, souffre d'une réputation persistante d'obscurantisme. Pourtant, ce millénaire donna son visage moderne à l'Europe. Une grande partie de l'héritage médiéval s'offre toujours à nos yeux dans le décor quotidien des villes et des campagnes occidentales, paysages, noms de lieux. Mais, surtout, c'est au Moyen Age que l'Occident conquiert pour longtemps son avance économique sur le reste du monde. C'est au Moyen Age que se forge la géographie politique et culturelle qui prélude à l'affirmation des nations européennes. Et c'est au Moyen Age que s'élabore une civilisation profondément marquée par le christianisme, composante majeure, et demeurée actuelle, de l'identité occidentale. Le présent volume se veut une courte introduction destinée à ceux qui souhaitent se familiariser, par nécessité ou par plaisir, avec la réalité foisonnante de cette époque. Fondé sur les résultats de recherches qui, depuis plusieurs générations maintenant, s'attachent à tout ce qui tisse en profondeur la société médiévale, il s'efforce d'en présenter aussi bien les composantes matérielles que les valeurs fondatrices, pour aider à mieux comprendre dans quels mondes prirent place Charlemagne, Richard Cœur de Lion ou les Rois catholiques, la chevalerie, les voyages de Marco Polo ou la construction des cathédrales...

10/2014

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Sciences historiques

Histoire des femmes en Occident. Tome 1, L'Antiquité

Projet démesuré que de couvrir près de vingt siècles d'histoire du monde antique gréco-romain, de parcourir un espace qui va des rivages de la Méditerranée à ceux des mers du Nord, des colonnes d'Héraklès aux rives de l'Indus, de se plonger dans des documents aussi divers que les tombes d'une nécropole, la stèle inscrite plaquée aux murs du sanctuaire, le rouleau de papyrus, la scène peinte sur la panse d'un vase... et une littérature grecque et latine qui, si elle n'a pas donné la parole aux femmes, a beaucoup parlé d'elles. On l'aura deviné, ce livre n'a pas pour fonction de remplacer l'énorme production qui existe en ce domaine. Il aborde un petit nombre seulement des questions qui nous ont paru importantes pour aider à comprendre la place des femmes dans le monde antique et, plus encore peut-être, dans la perspective d'un ensemble de volumes traitant de l'histoire des femmes, comprendre les fondements d'habitudes mentales, de mesures juridiques, d'institutions sociales qui ont duré des siècles en Occident.

02/2002

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Philosophie

L'envers de l'humanisme

Le sujet de ce livre c'est l'état actuel de l'exercice de la pensée. Il est affecté par la collusion perverse entre le nihilisme et l'humanisme, phénomène fondateur e la modernité. La modernité a entraîné le nihilisme, mais ce nihilisme est tellement énorme, phénoménal, qu'il n'ose pas se regarder en face : un humanisme de façade en est le cache-misère et le complément indispensable. Ce qui lie humanisme et nihilisme, c'est la dénégation. Tout peut se dire, mais rien n'est nommé ; tout peut se montrer, mais rien n'est finalement vu. Cet essai véhément explore sans complaisance les principaux aspects du pharisianisme contemporain.

09/1997

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Notions

Moïse et l'humanisme

La Bible hébraïque a-t-elle réellement inventé le monothéisme ? Si oui, elle l'a fait à travers un dieu indicible. Quand Moïse s'interroge sur son nom, le texte fournit une réponse énigmatique : "Je serai" . Que signifie le silence étourdissant de cette absence d'identité ? Se peut-il que la question du divin n'ait pas constitué l'essentiel du message biblique et que Moïse soit d'abord le fondateur d'une éthique libératrice, l'humanisme ? Telle est la question centrale de cet essai.

09/2021

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Sciences politiques

Guerre à l'Occident, guerre en Occident

Treize ans après les attentats de New York, quelques mois après la multiplication des actes barbares de l'Etat islamique, quelques semaines après la tuerie de Charlie Hebdo, la belle histoire de "l'islam religion d'amour, de tolérance et de paix" a du plomb dans l'aile. Il faut être sot ou aveugle pour ne pas comprendre que le système islamique est un projet politique conquérant et guerrier, dont la finalité est l'anéantissement de tout ce qui n'est pas musulman. Dans ce contexte, il ne peut donc y avoir de doute quant à la nature de ce qui se produira sur le Vieux-Continent, alors que la guerre a déjà commencé. Les victimes sont et seront les citoyens européens, à leur corps défendant. Cette guerre du 21e siècle, l'auteur, lieutenant-Colonel en retraite, l'analyse en militaire : d'abord, identification de l'ennemi, le système islamique. Puis il nous livre une étude précise de ses différentes composantes, de ses moyens d'action et de leur finalité. Il décortique les méthodes de subversion de l'Occident, les multiples complicités dont bénéficient les conquérants, et les différents types de guerre menées simultanément contre nos pays. Il décrit également les différentes actions subversives des soldats d'Allah pour parvenir à la déstabilisation de nos Etats. En bon stratège, il regarde également la démographie des pays musulmans et la progression de l'implantation islamique en Europe. Il ne néglige pas, par ailleurs, une étude précise sur les ressources pétrolières et gazières des pays de l'Organisation de la Conférence Islamique (OCI)... sans oublier d'examiner les alternatives énergétiques possibles pour l'Occident. Partant du principe qu'il ne pourra y avoir de cohabitation pacifique entre deux cultures antagoniques, il passe en revue toutes les hypothèses possibles pour les trente années qui viennent. Quoi qu'il arrive, les Occidentaux devront se battre pour leur survie et celle de leurs descendants. Sinon, ils disparaîtront.

02/2015

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Histoire de France

Histoire culturelle du Moyen Age en Occident

Ce manuel est structuré en trois parties : - le haut Moyen Age (fin Ve-IXe siècle), transition depuis la culture classique gréco-latine jusqu'à la synthèse chrétienne - le Moyen Age central (Xe- XIIe siècle), temps de la "Renaissance du XIIe siècle" , de l'essor des écoles - la fin du Moyen Age (XIIIe - XVe siècle) que dominent l'institution universitaire et la scolastique Il s'appuie sur un cahier de cartographie, une chronologie, des définitions et un index.

06/2019

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Philosophie

Humanisme de l'autre homme

Réinventer l'humanisme. Retrouver le sens de l'humain. Et pour y parvenir, redéfinir des notions simples : l'Autre, l'amour, la liberté, la responsabilité... Humanisme de l'autre homme éclaire les grands thèmes de la pensée d'Emmanuel Lévinas.

01/2000

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Philosophie

Vie et mort de l'image. Une histoire du regard en Occident

L'image a toujours eu barre sur les hommes, mais l'oeil occidental a une histoire et chaque époque son inconscient optique. Notre regard fut magique avant d'être artistique. Il devient à présent économique. Il n'y a pas d'image en soi. Son statut et ses pouvoirs ont varié au gré des révolutions techniques et des croyances collectives. C'est la logique de cette évolution surprenante qu'on a voulu ici suivre à la trace, depuis les grottes ornées jusqu'à l'écran d'ordinateur. En réconciliant, par une démarche médiologique, les approches matérielle et spirituelle du monde de l'art, trop souvent exclusives. L'ère des images n'aura-t-elle été qu'une brève parenthèse entre le temps des "idoles" et celui du "visuel" où nous sommes entrés ? La mise au jour des codes invisibles du visible dissipe en tout cas quelques mythes tenaces, tels que "l'histoire de l'Art" ou "la Civilisation de l'image" . En entrant dans la vidéosphère, avec le saut décisif du cinéma à la télévision et bientôt avec la révolution numérique, c'est sans doute aussi à "la société du spectacle" qu'il nous faut dire adieu.

10/2007

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Sciences historiques

HISTOIRE DES JEUNES EN OCCIDENT. Tome 2, l'époque contemporaine

Qui sont " les jeunes " en Occident ? Le mot a du sens partout et toujours, même s'il prend, selon les périodes, des noms et des contenus différents. Parmi les caractères communs, on peut retenir le statut transitoire, intermédiaire entre l'enfance et l'âge adulte, un temps bref d'apprentissage (sexuel, guerrier, professionnel, etc.) et enfin un statut de " marge ". Cependant, l'ouvrage souligne le rôle historique des jeunes : rôle lié à la reproduction, mais aussi au dépassement ou même à la subersion des modèles hérités : les jeunes forment l' "avant-garde " intellectuelle et artistique, religieuse, politique. Ces schémas généraux seront profondément nuancés selon les époques, les milieux sociaux et les sexes. Historiquement, on a été attentif aux différentes formes de socialisation de la jeunesse chevalerie médiévale, apprentissage artisanal ou industriel, et aussi phénomènes de " bandes "), en distinguant l'émergence contemporaine d'une " politique de la jeunesse ", avec notamment les " mouvements de jeunes " et, pour les périodes les plus récentes, l'institution scolaire.

01/1996

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Ethnologie

L'Orient en Occident

L'Occident a longtemps perçu l'Orient comme un monde " statique " et " rétrograde ", un univers aux institutions archaïques, incapable de modernité. Telles furent les conceptions de Marx, de Weber, à l'âge d'or du capitalisme. Ces idées furent propagées par les apôtres du " miracle européen " ou de la " singularité occidentale ". Dans ce livre, Jack Goody bouleverse les idées reçues. Il lance un défi à cette vision des choses qui soutient le postulat d'une " rationalité occidentale " propre à faire croire que " nous " serions les seuls à pouvoir accéder aux transformations de l'ère contemporaine. Le grand anthropologue de Cambridge revient ainsi par exemple sur l'idée d'une comptabilité " rationnelle " - dont bien des spécialistes de l'histoire sociale et économique font une composante spécifique du capitalisme - pour montrer que peu de chose sépare l'histoire de l'Orient et celle de l'Occident sous le rapport de l'activité marchande. D'autres facteurs d'évaluation, imaginés comme inhibant le développement de l'Orient, tels le rôle de la famille ou les formes du travail, sont ramenés par l'auteur à une plus juste proportion. Dans son livre, Jack Goody montre combien l'européocentrisme échoue dans ses analyses de l'Orient tout en occultant l'histoire de l'Occident. A l'heure où les experts paraissent de plus en plus désorientés par ce qu'ils appellent la " mondialisation ", L'Orient en Occident amorce un tournant fondamental modifiant notre vision globale de l'histoire des sociétés occidentales et orientales.

03/1999

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Sciences historiques

L'arbre en Occident

L'arbre grandit et grossit, dépérit, brûle ou casse (on l'a encore constaté en janvier 2009 dans le Sud-Ouest de la France). Ces phénomènes reflètent le nombre des années ou la colère des cieux. Voilà 400 millions d'années qu'il démontre ses capacités évolutives. Il connaît le sort de tous les vivants : l'éloignement des anciens conditionne le développement des jeunes - leçon de tout temps difficile à admettre. Mais si les individus meurent, l'espèce demeure. Pourtant, inerte, l'arbre semble immuable, immortel même. Son espérance de vie excède celle des hommes et des animaux. Comment imaginer qu'un sujet si familier puisse disparaître ? Comment ne pas honorer un individu très vieux ? Comment ne pas lui attribuer des pouvoirs extraordinaires ? Comment ne pas conserver, parfois à tout prix, ce témoin de notre existence ? Il la rappellera peut-être lorsqu'elle sera éteinte. Jadis, les arbres furent des dieux ou des messagers. Naguère, ils fournissaient de quoi soulager les gens souffrants, combattre les maladies, éviter le malheur, obtenir le bonheur. Hier encore, en plantant un arbre, l'homme célébrait la naissance et le mariage ; il espérait la prospérité de la famille et la tranquillité de l'au-delà. Mais aujourd'hui, victimes des pollutions et des déboisements, les arbres n'écartent plus tous les maux de la terre : ils les dévoilent. Sans conteste, l'arbre est un objet d'histoire fascinant. Cette histoire-là, trop mal connue du public, réserve des surprises innombrables et est souvent plus prenante que celle de beaucoup de personnes ou de collectivités humaines.

03/2009

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Sciences historiques

Combattantes. Une histoire de la violence féminine en Occident

Amazones, saintes en armes, émeutières, résistantes, femmes soldats, activistes luttant contre la domination masculine, la violence sexuelle ou sexiste, les régimes autoritaires, l'esclavage ou le colonialisme, mais aussi terroristes, kamikazes, gardiennes de camps ou délinquantes... Notre histoire est traversée par ces figures de femmes offensives. Elles ont pourtant rarement eu droit de cité dans le récit national et plus largement occidental, faisant au contraire les frais de caricatures qui permettaient d'éclipser la violence prédominante subie par les femmes : de victimes, elles devenaient bourreaux désignés. Preuve que la violence féminine marque les esprits et frappe les imaginaires, aujourd'hui comme hier. Cette violence revendiquée a été longtemps occultée par une histoire écrite par et pour des hommes soucieux de perpétuer le mythe de l'innocence féminine, socle d'un modèle patriarcal qui permettait de reléguer les femmes dans des fonctions subalternes. Si les violences féminines domestiques (infanticide, crime passionnel, violence conjugale), secrètes (empoisonneuse, traîtresse, usurpatrice) ou déviantes (sorcière, criminelle, violeuse, veuve noire, femme fatale) sont aujourd'hui mieux connues, il semble que la violence commise par des femmes au sein de l'espace public le soit moins. Elle s'exprime pourtant au grand jour, réactivant des stéréotypes dépréciatifs tenaces : vénéneuse, poissarde, tricoteuse, incendiaire, virago, pétroleuse, vitrioleuse, suffragette... Autant de termes destinés à évacuer leu sexe faible "d'une sphère publique où sa place n'est jamais considérée comme acquise. Cet ouvrage met en évidence un inconscient culturel aussi puissant que persistant, à l'oeuvre dans nos représentations collectives ; il identifie les figures antiques, souvent mythifiées, de ces femmes d'action, leurs mutations au cours de l'histoire et leur résurgence ambivalente au sein de notre monde contemporain, afin de saisir une question qui interroge notre modernité. Il fait la part belle à une perception féminine longtemps négligée de la violence.

09/2020

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Sciences historiques

Histoire de la vieillesse en Occident. De l'Antiquité à la Renaissance

Chaque société a les vieillards qu'elle mérite : l'histoire antique et médiévale le démontre amplement. Chaque société sécrète un modèle d'homme idéal, et c'est de ce modèle que dépend l'image de la vieillesse, sa dévaluation ou sa mise en valeur. La Grèce classique, tournée vers la beauté et la force, relègue les vieux à une place subalterne. Au Moyen Age, le vieillard joue son rôle tant qu'il peut tenir le goupillon, l'épée, la bêche ou le livre de comptes. La seule limite est l'incapacité physique. En fait, il n'y a pas de troisième âge : il y a la vie et la mort. A partir du mye siècle, le poids des vieux s'accroît dans la société et entraîne un regain de critique contre les vieillards. La satire des mariages entre des hommes âgés et des jeunes femmes revient à la mode, comme elle l'était à l'âge de Plaute. Quant à la Renaissance, elle renoue avec les idéaux des Gréco-Romains. Ronsard recommande de cueillir "les roses de la vie", mais dans le même temps, les vieillards actifs n'ont jamais été aussi nombreux : l'amiral Doria, septuagénaire, lutte contre l'octogénaire Barberousse, Michel Ange atteint 89 ans et Le Titien, 99... L'ambiguïté fondamentale de l'attitude envers la vieillesse se retrouve cependant tout au long des siècles, car si le vieillard se plaint de son grand âge, il en tire gloire et cherche à prolonger ses jours. La fontaine de jouvence n'a-t-elle pas toujours été le plus fol espoir de l'homme occidental ?

01/1987

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Religion

Confucius et l'humanisme chinois

Mémoire composé par le R. P. Menc,... sur cette question... Quelles sont les causes de la diminution de la pêche sur les côtes de la Provence ? et quels sont les moyens de la rendre plus abondante ? Date de l'édition originale : 1769 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

01/1958

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Critique

Williams Sassine et l'humanisme

Malgré sa contribution à la littérature africaine, Williams Sassine est parmi les écrivains les moins connus de sa génération. Cette situation n'a pas tant changé, bien qu'il existe un peu plus d'efforts concertés ces dernières années par des chercheurs sur cet auteur. Cette contribution a pour objectif essentiel de susciter des mécanismes de lecture et de recherches sur Williams Sassine et ses romans. Ainsi, la mise en place d'un corpus, composé uniquement de ses oeuvres romanesques, présente au lecteur, différents angles à travers lesquels on peut réfléchir sur la vie de l'africain : son passé colonial, sa lutte pour l'indépendance et son désenchantement sous les régimes totalitaires.

10/2022

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Histoire internationale

Mythes de l'Orient en Occident

Comment l'Orient, au cours des âges, a-t-il pu envahir une partie de l'imaginaire occidental ? Comment se fait-il que, sans existence géographique certaine, il soit devenu un objet de rêverie et de désir ? Pourquoi cette fascination a-t-elle poussé des Occidentaux à abandonner leur monde originel pour aller se fondre dans cet espace non clos et étranger, voire y disparaître ? Dès les temps les plus lointains, les échanges commerciaux se sont accompagnés de récits de voyages plus ou moins fictifs. Imaginés par des embellisseurs de réalité, ces documents arment les voyageurs et les pèlerins partant pour le Levant ou, même, pour l'Asie lointaine. L'Orient qu'on va visiter est, avant tout, un Orient qu'on a fantasmé. L'orientalisme, qui n'est qu'une des émanations de la séduction de l'Orient, a connu son âge d'or lors de l'expansion coloniale de la France et de l'Angleterre à la fin du XIXe siècle. Il se confond alors, dans l'esprit des Européens, avec une sorte d'exotisme chatoyant. Mais, au moment même où ces empires sont près d'éclater et de disparaître, l'Orient classique jette ses derniers feux ; il est devenu un jeu touristique auquel se prêtent les visiteurs occidentaux comme leurs hôtes "orientaux". Cet ouvrage entend retracer la naissance et le développement de ces mythes persistants, tels le Désert, le Harem, la Femme fatale, le Mysticisme, etc. Il forme ainsi une histoire de l'Orient rêvé par les Occidentaux.

04/2012

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Notions

Transhumanisme et humanisme

L'ouvrage présente une analyse du transhumanisme et de ses enjeux, en partant de l'examen de sa métaphysique, et de l'extropianisme, ainsi que de son projet. La mission transhumaniste est d'élever la condition humaine en offrant à l'homme le pouvoir de vivre indéfiniment grâce aux progrès des technosciences, mais aussi de s'améliorer cognitivement pour devenir plus intelligent et plus "heureux" . L'objectif est de mettre au jour les fondements métaphysiques de la rhétorique transhumaniste afin de comprendre son efficience et pour analyser les enjeux éthiques qui en découlent concernant notre rapport à la mort, à l'existence et au temps. Cet ouvrage propose ainsi de mieux connaître le transhumanisme et de passer en revue les critiques à son encontre.

09/2021

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Contes et nouvelles

L'humanisme avant tout

De Mohamed le Palestinien à Maryan la Somalienne, en passant par Roberto le Mexicain ou Jonas l'Andalou, ce recueil, L'Humanisme avant tout, est une plongée dans l'univers de ces acteurs anonymes et cependant essentiels de la cause humanitaire, de ces gens engagés au quotidien auprès de leurs concitoyens depuis de nombreuses années. A travers ces rencontres, l'auteur évoque la dimension de l'humanisme authentique. Quelle que soit la couleur de leur peau, leur origine ethnique ou leur confession religieuse. Les vecteurs principaux étant la confiance en l'autre, son écoute, la réponse à ses besoins et la solidarité nécessaire pour faire évoluer notre monde vers une fraternité essentielle. Babis Diab nous propose un éveil des consciences qui replace l'être humain au centre des priorités et qui met en lumière les fondamentaux du "? vivre-ensemble ? ". Ici, quatre maîtres-mots règnent sans partage : la tolérance, l'amour, la compassion et le pacifisme.

06/2021

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Religion

Humanisme & protestantisme

Certes le protestantisme a pu être véhément, mais en respectant son principe : revenir aux enseignements primitifs de l'Ecriture sainte et protester contre la politique de l'Eglise romaine. Toute la Réforme est un "revenir" , un retour et le texte de la Confession d'Augsbourg (Ph. de Melanchthon et Luther) en témoigne. La Réforme prend aussi position dans l'épineux problème des textes canoniques, qui fondent le droit canonique comme on le voit dans la question du mariage des prêtres. L'idée mère du protestantisme est que le passé doit être réhabilité et constitue l'âge d'or de l'humanité. Or par-là, la Réforme s'oppose à la Révolution qui voit dans l'avenir, ce qui est devant nous, comme l'âge d'or. Mais dans la même lecture la Confession d'Augsbourg s'oppose aussi à la Révolte, qui ne voit dans l'âge d'or que l'exaltation du présent, même dans l'anarchie.

10/2018

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Sciences historiques

L'acharnement théologique. Histoire de la grâce en Occident IIIe-XXIe siècle

L'humanité ne se nourrit pas que de pain ! Les affrontements permanents qu'a connus le monde chrétien depuis quinze siècles au moins (et on trouve quelques signes annonciateurs dans l'Ancien Testament) sur le péché et sur la grâce le montrent surabondamment. Si le Christ est mort sur la Croix pour racheter les péchés du monde, est-ce pour sauver toute l'humanité ? Le baptême, qui efface le péché transmis de génération en génération depuis la faute d'Adam, suffit-il pour faire le salut éternel de tous, ou bien Dieu opère-t-il entre les hommes un choix - une " élection " - en vertu de critères qui relèvent de Lui seul ? A peu près toutes les controverses théologiques qui ont agité le christianisme - occidental et dans une moindre mesure oriental - tournent depuis le IVe siècle autour de ces thématiques. On y trouve des figures illustres comme Augustin d'Hippone, Thomas d'Aquin, Luther, Jansénius, Pascal, mais aussi une foule de controversistes aujourd'hui bien oubliés, mais qui ont alimenté le dossier à leur façon. A lire la synthèse passionnante et vivante de Bernard Quilliet, on se prend à penser que l'Histoire est faite d'événements, de guerres, de conquêtes, mais aussi que les idées également peuvent provoquer le bruit et la fureur.

06/2007

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Sciences historiques

Histoire des jeunes en Occident. Tome 1, de l'antiquité à l'époque moderne

Qui sont " les jeunes " en Occident ? Le mot a du sens partout et toujours, même s'il prend, selon les périodes, des noms et des contenus différents. Parmi les caractères communs, on peut retenir le statut transitoire, intermédiaire entre l'enfance et l'âge adulte, un temps bref d'apprentissage (sexuel, guerrier, professionnel, etc.) et enfin un statut de " marge ". Cependant, l'ouvrage souligne le rôle historique des jeunes : rôle lié à la reproduction, mais aussi au dépassement ou même à la subversion des modèles hérités : les jeunes forment l' "avant-garde " intellectuelle et artistique, religieuse, politique. Ces schémas généraux seront profondément nuancés selon les époques, les milieux sociaux et les sexes. Historiquement, on a été attentif aux différentes formes de socialisation de la jeunesse (chevalerie médiévale, apprentissage artisanal ou industriel, et aussi phénomènes de " bandes "), en distinguant l'émergence contemporaine d'une " politique de la jeunesse ", avec notamment les " mouvements de jeunes " et, pour les périodes les plus récentes, l'institution scolaire.

09/1997

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Sciences historiques

Histoire de l'enfance en Occident. Tome 1, De l'Antiquité au XVIIe siècle

Peut-on écrire une histoire de l'enfance ? De celle-ci, il ne nous reste bien souvent que des lambeaux et nous ne pouvons croire sur parole ce qu'écrivent au soir de leur vie des mémorialistes enclins à enjoliver un passé lointain. Si la reconstruction de ce qu'ont pu être des identités enfantines ne date que du début de ce siècle avec la naissance de la théorie psychanalytique, l'historien doit faire flèche de tout bois pour saisir un sujet qui échappe aux regards et n'a laissé que des traces fugitives. Le but de ce livre est de faire, plus de trente ans après le grand livre de Philippe Ariès, le bilan de nos connaissances. Aucune source n'a été négligée : si derrière les discours (philosophiques, pédagogiques, médicaux ou religieux, etc.) que les adultes tiennent sur les enfants, on peut tenter de lire la fonction qui leur est assignée et l'évolution des pratiques, on n'a pas négligé les objets de l'enfance (jouets, livres pour enfants) ni l'iconographie (ainsi le message de la peinture hollandaise au XVIIe siècle) ni surtout les sources autobiographiques (journaux, correspondances) où l'enfant parle à la première personne. De l'enfance des rois aux enfants des rues, des saints enfants aux enfants sorciers, des familles aux écoles ou aux hôpitaux d'enfants trouvés, du jeu au travail, des tableaux du Moyen Age aux films de Fellini, ce livre cherche à cerner les multiples visages qu'a pu prendre à chaque époque cet âge de la vie : attentif aux lieux, aux segments sociaux et aux sexes, il tente de relier représentations et pratiques, discours, images et actes sans surimposer une interprétation anachronique. Chaque volume comprend une séquence iconographique.

02/1998