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Haines postmodernes

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Littérature française

Haines postmodernes

Les haines sont rétives au progrès, elles prouvent la fragmentation de l'individu, sont la bannière du moi absolu, toujours autoréférentielles, indices de performance entre gain et perte résiduelle ou marginale, elles n'ont ni raison, ni future : les haines sont décidément postmodernes. Alors, pour aider tout un chacun à dépasser le désenchantement du monde, Gilles Ascaride après " Amours modernes ", aux éditions Folies d'Encre -- élabore une ode aux haines postmodernes : " haïr les poils dans les oreilles ", " les pigeons ", " les rêves ", " les objets " et quelques personnes composent, par l'exemple, ce traité métaphysique, contant par le petit bout de la lorgnette l'éclatement du monde.

03/2013

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Philosophie

Moralités postmodernes

Au bout d'une petite histoire, fable ou conte, saynète, exemplum, la moralité en tire une sagesse sans prétention, locale et temporaire, vite oubliée. Les moralités se contrarient souvent, sans gêne. Elles font ensemble un bruissement de maximes, une plainte rieuse : ainsi va la vie. La vie va vite, aujourd'hui. Elle volatilise les moralités. La futilité convient au postmoderne, à la chose comme au mot. Elle n'empêche pas qu'on se pose des questions, comment vivre, pourquoi ? Réponses différées. Comme toujours, bien sûr, mais cette fois, on a l'air de le savoir, que la vie va dans tous les sens. Mais le sait-on ? On se le représente, plutôt. Tous les sens de la vie, on les affiche, on les expose, on en jouit en amateur de diversité. La moralité des moralités, ce serait le plaisir " esthétique ". Quinze notes, donc, sur l'esthétisation postmoderne. Et contre elle : on n'est pas quitte avec la vie parce qu'on l'assigne à l'artifice.

10/1993

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Philosophie

Faut-il brûler les postmodernes ?

Comme pour un roman de Bradbury, Fahrenheit 451, on peut supposer que le livre de papier s'autodétruise à une certaine température. De la même manière, la déconstruction telle que Derrida pouvait la concevoir, de nombreux détracteurs souhaiteraient qu'elle se déconstruise d'elle-même, par inanité. Et il en irait ainsi de Deleuze ou Foucault. Leurs oeuvres conduiraient au pur relativisme, à l'ère de la post-vérité qui ferait de toute proposition une valeur modifiable, sans discernement ni authenticité. Mais force nous incombe de reconnaître que les brûlots ne disparaissent pas d'eux-mêmes et que rares sont ceux qui ont exercé un regard véritablement critique sur une époque dont il est difficile de concevoir qu'une relève ait eu lieu, à considérer les propositions intellectuelles d'aujourd'hui. Voici donc que les tenants de la French Theory endossent le concept de postmodernité comme chef d'accusation, un sobriquet qui les caractérise. Il nous incombe de reprendre cette charge virulente pour en signaler les malentendus à travers une conception élargie du dépassement de la modernité tout au long d'une oeuvre singulière. Jean-Philippe Cazier interroge ici le parcours de Jean-Clet Martin pour clarifier sa position de penseur "postmoderne" et suivre son parcours depuis Deleuze. Se révèle ainsi l'itinéraire d'une philosophie de la différence et d'une forme de néocriticisme à reconsidérer sous un jour plus éclairant.

01/2021

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Biographies

Blaise Cendrars. Philosophe postmoderne

On ne range pas Blaise Cendrars parmi les penseurs. Il n'a pas la gueule de l'emploi. On ne voit guère de philosophie dans ses sautes d'humeur. Il ne bricole pas de montagnes russes pour la dialectique ni ne débite de susurrants traités de morale. Ses lecteurs s'installent comme au spectacle. Ah ! les petits blancs, les cigarettes, des bagarres dans des bouges. Le boucanier fait le coup de poing, jongle avec l'eustache. Il chavire dans le roulis des ports, soutient Modigliani, soûl, dans les escaliers de Montmartre. Il raconte des histoires de montreur d'ours. Mais, en termes lacaniens, Cendrars... "ça n'est pas ça ... A Marseille, au Nain jaune, il détaille la patronne, mais sur le seuil du bar il scrute les étoiles. Il se tient près de Lucrèce. Il a des émois d'augure pour contempler la voûte céleste. Maintenant que la biographie de l'affabulateur est établie, que des sherpas universitaires ont sondé les strates refoulées de l'oeuvre, il est possible de présenter une synthèse de la création cendrarsienne. Blaise Cendrars, philosophe postmoderne révélera à des lecteurs, trop braqués sur les extravagances du casseur d'assiettes, et contrairement au décousu des apparences, une pensée philosophique d'une extrême cohérence. L'auteur décrit l'immersion de l'homme dans son environnement. Sa vision du monde préfigure les gouffres mis à jour par la science moderne. Ses analyses prémonitoires proclament le néant des grands récits, la ruine des idéologies, annoncent le postmodernisme. Salvatrice, son écriture relève déjà de l'intertextualité, et ses reportages du journalisme gonzo. Immergez-vous dans ce fleuve textuel dont tant d'éblouissantes pages restent ignorées !

10/2023

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Critique littéraire

Mes Haines

"La haine est sainte. Elle est l'indignation des coeurs forts et puissants, le dédain militant de ceux que fâchent la médiocrité et la sottise" : c'est par ces mots que Zola, encore inconnu du grand public, se lance dans la critique littéraire et artistique. Mes Haines (1866) rassemble les chroniques de la première campagne de l'auteur en faveur de la modernité esthétique. On y découvre un jeune prodige qui n'a "souci que de vie, de lutte, de fièvre", prompt à s'enflammer lorsqu'il évoque Michelet, Balzac, les Goncourt ou Courbet, mais véhément et irrévérencieux face à Hugo, Barbey d'Aurevilly ou Napoléon III... Dans ces quinze "causeries" rédigées avec une partialité pleinement revendiquée se dessinent les contours des grandes convictions zoliennes, que l'avenir ne démentira pas : sa foi dans l'art du roman, son goût pour les "libres manifestations du génie", son sens du progrès, ses affinités avec les sciences humaines, son amour de la vérité et de la justice. Mes Haines, dix ans avant le scandale de L'Assommoir, éclaire superbement les fondements et les principes du naturalisme.

02/2012

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Sciences politiques

Cinquante ans après : le délitement postmoderne

Cet ouvrage tente de répondre à la question : où en est la société française un demi-siècle après la disparition du Général de Gaulle ? La dissémination en archipel des différents pans de la société française traduit un délitement croissant. Il est patent que la France a vu sa cohésion et sa puissance en tant que nation diminuer au cours du demi-siècle. En atteste sa disparition comme référence obligée dans les discours officiels, la nation étant remplacée par la République et ses "valeurs". Pour conduire l'analyse, l'auteur procède par plans de coupe conceptuels étagés selon une hiérarchie traditionnelle. Il examine ensuite les courants nouveaux issus de mai 68 militant pour des causes fondées sur des postulats idéologiques dont la radicalité, les contradictions internes et externes ne font qu'accentuer le délitement en cours. L'issue ne réside pas aux yeux de l'auteur dans la militance, quelle qu'en soit l'orientation. Pour retrouver l'unité perdue de la France, patrie de Jeanne d'Arc, la "voie intérieure" s'impose. De la sorte on pourra mettre fin aux conflits et violences en tous genres qui s'avèrent de puissants agents de désagrégation.

10/2021

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Littérature française

Les haines pures

En juillet 1945, Gabrielle, 26 ans, revient en Provence dans la ferme familiale qu’elle a quittée six ans plus tôt. Non pour sa mère, qui lui a toujours été hostile, ni pour son frère aîné, devenu handicapé depuis qu’il a été blessé par un soldat allemand, mais pour sa jeune soeur de 19 ans, qu’elle veut sauver de l’emprise maternelle. Entre-temps il y a eu la guerre, la Résistance, l’Epuration et le meurtre de leurs voisins, décimés un jour d’été 1944 dans des conditions jamais élucidées. Quand débarque dans leur mas un locataire un peu trop curieux, Gabrielle se met avec lui à enquêter sur les étranges entrelacs qui relient la plupart des villageois à ce crime…

02/2013

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Littérature française (poches)

Les haines pures

1945, Bayon, en Provence. Gabrielle revient dans la ferme familiale qu’elle a fuie six ans auparavant. Elle y retrouve sa mère, toujours aussi hostile, et sa soeur cadette, Louise, une adolescente instable et fragile. Un an plus tôt, la famille voisine a été décimée dans des circonstances jamais élucidées. Gabrielle est bouleversée par la nouvelle. Bientôt, un locataire un peu trop curieux prend possession du mas délaissé. La jeune femme et lui s’interrogent sur les étranges entrelacs qui relient la plupart des villageois à ce massacre, dont on n’ose plus parler. Un roman sombre et fascinant sur l’après-guerre : traumatismes, règlements de comptes, mensonges, mais aussi sur les haines anciennes qui couvent dans le coeur des hommes. A la manière de Philippe Claudel, Emma Locatelli explore la noirceur de l’âme humaine et les blancs de l’Histoire.

02/2016

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Critique littéraire

Le postmodernisme littéraire et sa pratique chez les romanciers francophones en Afrique noire

A partir d'un corpus de quatorze romans d'Afrique noire, parus entre 1979 et 2004, cet essai avance l'hypothèse de traits, de pratiques et de moments postmodernes qui irriguent les textes africains. La grille de lecture est construite autour des discours postmodernes esquissés par Jean-François Lyotard, Jean Baudrillard, Guy Scarpetta et une critique transculturelle des genres qu'on retrouve chez Josias Semujanga. Au-delà d'une exubérance des formes, d'une autoreprésentation extrême qui le rapproche de mouvements et écoles périphériques (avant-garde, Nouveau Roman, surréalisme...), le postmoderne littéraire se décline comme un hyperréalisme traduisant un état dynamité du social. Il rend compte du simulacre des sociétés actuelles, de la désontologisation des valeurs dans la désémantisation du signe. Il ne poursuit pas une essence métaphysique. Ici se trouvent ses points de contact avec un roman africain postcolonial... excentrique. A l'instar du roman postmoderne, le roman africain ne construit plus : il déconstruit, déspatialise, détemporalise, déchronologise à souhait dans une fin joyeuse ou apocalyptique de l'historicité. Les personnages et la société issus de ce discours de la mort de l'innocence sont bien souvent désarticulés et... sans mémoire : jeux de mobilité, de transferts, de recyclage qui situent ce roman dans une dynamique transnationale, transculturelle, dans la macrosémiotique postmoderne internationale.

09/2017

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Policiers

Haine pour haine

A Peterborough, deux hommes d'origine étrangère ont été sauvagement assassinés dans la rue à quelques semaines d'intervalle. Les caméras de surveillance montrent leur agresseur masqué exécutant le salut nazi après les avoir tués à coup de pied. L'inspecteur Zigic et sa partenaire, le sergent Ferreira de la section des crimes de haine mènent l'enquête lorsque survient un autre drame : trois travailleurs immigrés sont renversés devant un arrêt de bus par une voiture. Les deux policiers vont se confronter aux pressions de leur hiérarchie. Il ne faudrait pas que la piste raciste, peut-être commune aux deux affaires, s'ébruite auprès des médias, au risque de réveiller des tensions déjà explosives dans la ville. Un autre personnage s'inquiète de cette publicité malvenue, c'est Richard Shotton, député local d'extrême droite qui entend bien se faire réélire dans cette région où il est particulièrement rentable de surfer sur la frustration engendrée par la présence d'immigrés tout en se défendant d'être raciste. Ferreira a-t-elle raison de penser que son parti garde des liens souterrains avec la mouvance néonazie, au coeur de l'enquête ?

01/2019

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Critique littéraire

Ecrivains maghrébins francophones. Tendances esthétiques et culturelles postmodernes

La littérature maghrébine francophone s'inscrit parfaitement dans la mouvance du postmoderne. Les tendances culturelles et esthétiques des écrivains marocains, algériens et tunisiens se focalisent sur la non-restriction et l'inclusion des différences ; cristallisent une attitude de scepticisme, d'ironie ou de rejet envers les métarécits ; favorisent une esthétique du discontinu, de l'hétérogénéité des genres, brouillent et entremêlent subtilement les frontières entre fiction/réalité, sacré/profane, masculin/ féminin... C'est à travers ce paradigme postmoderne que nous allons aborder un corpus composé de dix-huit textes maghrébins francophones, écrits entre 1981 et 2017 où des romancières telles que Fatéma Mernissi, Malika Mokeddem, Salima Louafa, Malika Oufkir... bousculent la normalité dans tous ses états et des écrivains comme Driss Chraibi, Najib Redouane, Mahi Binebine, Kamal Benkirane, Abdelhafed Benotman... déclinent leurs orientations culturelles et esthétiques à travers le roman, la nouvelle, le conte et le poème.

10/2020

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Critique littéraire

Archétypologie postmoderne. D'Oedipe à Umberto Eco

Peut-on encore parler d'archétypes et donc de systèmes métaphysiques, d'ontologies fortes, ou de psychologies abyssales à un âge qui ne jure que par les phénomènes, les avatars, les simulacres, les mondes virtuels ? Corin Braga propose d'adopter face aux archétypes une attitude " distanciée s, qui envisage les herméneutiques archétypales non plus en tant qu'explications définitives de la réalité, extérieure ou intérieure, mais comme des scénarios justificatifs d'une certaine vision du monde. Utilisant l'archétypologie métaphysique et l'archétypologie psychologique, l'auteur analyse des oeuvres représentatives pour les grandes époques de la culture européenne, de Sophocle et Euripide à Robert Musil et Umberto Eco.

02/2019

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Philosophie

LA CONDITION POSTMODERNE. Rapport sur le savoir

Contribution à la discussion internationale sur la question de la légitimité : qu'est-ce qui permet aujourd'hui de dire qu'une loi est juste, un énoncé vrai ? Il y a eu les grands récits, l'émancipation du citoyen, la réalisation de l'Esprit, la société sans classes. L'âge moderne y recourait pour légitimer ou critiquer ses savoirs et ses actes. L'homme postmoderne n'y croit plus. Les décideurs lui offrent pour perspective l'accroissement de la puissance et la pacification par la transparence communicationnelle. Mais il sait que le savoir quand il devient marchandise informationnelle est une source de profits et un moyen de décider et de contrôler. Où réside la légitimité, après les récits ? Dans la meilleure opérativité du système ? C'est un critère technologique, il ne permet pas de juger du vrai et du juste. Dans le consensus ? Mais l'invention se fait dans le dissentiment. Pourquoi pas dans ce dernier ? La société qui vient relève moins d'une anthropologie newtonienne (comme le structuralisme ou la théorie des systèmes) et plus d'une pragmatique des particules langagières. Le savoir postmoderne n'est pas seulement l'instrument des pouvoirs : il raffine notre sensibilité aux différences et renforce notre capacité de supporter l'incommensurable. Lui-même ne trouve pas sa raison dans l'homologie des experts, mais dans la paralogie des inventeurs. Et maintenant : une légitimation du lien social, une société juste, est-elle praticable selon un paradoxe analogue ? En quoi consiste celui-ci ?

02/1994

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sociologie du genre

Les leurres postmodernes contre la réalité sociale des femmes

LA REALITE SOCIALE DES FEMMES CONTRE LES LEURRES POSTMODERNES On constate de nos jours, à l'échelle de la planète, une dévalorisation voire une négation des femmes. Elles sont réduites soit à une apparence de la féminité avec la "théorie queer" , soit à un ventre à louer avec la pratique de la GPA (gestation pour autrui). Non seulement elles représentent la majorité des classes sociales les plus démunies, mais elles demeurent sous la menace de violences liées à la domination masculine - la situation actuelle des Iraniennes et des Afghanes en témoigne. Et même dans les pays où elles ont arraché le droit à disposer de leur corps, ce droit reste une conquête fragile : l'application de la loi permettant l'IVG, votée en France en 1975, est de plus en plus difficile ; des Etats d'Amérique latine ont récemment autorisé l'avortement, mais la Cour suprême américaine l'a interdit en juin 2022... Dans les années 1970 en France, le MLF (Mouvement de libération des femmes) a attaqué avec force le rôle social imposé aux femmes par le capitalisme et le patriarcat sur la base de leur sexe biologique. Il y a une trentaine d'années, le "genre" - traduction du gender utilisé par les féministes américaines - était encore considéré comme le synonyme de ce rôle social. Aujourd'hui, avec la diffusion vulgarisée de la "théorie queer" et des analyses intersectionnelles, il désigne fréquemment une "identité" reposant sur le seul "ressenti" des personnes : il suffirait de se déclarer femme ou de s'en donner l'allure pour en être une. Un peu partout dans le monde, des féministes s'insurgent contre cette nouvelle définition d'une femme parce qu'elle fait perdre de vue l'origine de son oppression - ses organes sexuels, avec leurs capacités procréatrices - et le vécu des femmes dans leur grande majorité, à savoir une double journée de travail pour assurer la reproduction sociale et une large part de la production économique. Néanmoins, des dictionnaires, des textes de loi ou des déclarations d'organismes internationaux attestent de sa progression partout. En France, deux facteurs la favorisent : sa propagation, dans les médias et sur les réseaux sociaux, à la fois par des élites politiques et intellectuelles et par divers milieux militants ; la censure de toute remarque concernant l' "identité de genre autodéclarée" et ses conséquences pour l'émancipation des femmes. Quiconque s'y risque peut être insulté-e ou menacé-e par des "transactivistes" , ou poursuivi-e pour "transphobie" devant les tribunaux. Il est pourtant urgent de contester le bien-fondé de théories appartenant au postmodernisme, le courant de pensée qui a contribué à forger avec le néolibéralisme, dans les années 1980, une idéologie valorisant les "classes moyennes" et leur style de vie pour conforter l'ordre établi - alors que celui-ci est toujours à détruire.

10/2023

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Critique littéraire

Territoires postmodernes. Géocritique de Calvino, Echenoz, Pynchon et Ransmayr

À rebours des thèses structuralistes, ce livre affirme que la littérature parle du monde. Il y a du hors-texte. Cette étude de quatre oeuvres marquantes d'auteurs emblématiques du mouvement postmoderne apporte une contribution importante à la géocritique et aux théories de l'espace qui fleurissent aujourd'hui dans le domaine de la littérature générale et comparée. Le monde, balisé par les lignes imaginaires des géographes et des navigateurs, est sillonné par les migrants, les voyageurs et les armées en campagne. Les frontières quant à elles sont des lignes qui ancrent une identité dans le territoire, et ce sont bien souvent des obstacles infranchissables. L'approche géocritique met en évidence la crise de ces notions dans les descriptions de villes utopiques des Città invisibili d'ltalo Calvino, dans la course folle de l'héroïne des Grandes Blondes, de Jean Echenoz, dans les espaces subjonctifs de la Zone que parcourent les personnages de Gravity's Rarnbow, de Thomas Pynchon, et dans les déserts rocheux du grand roman d'après-guerre de Christoph Ransmayr, Morbus Kitahara. Une fois résolue la très ancienne question de la représentation mimétique qui se trouverait au fondement de toute oeuvre d'art, on peut faire émerger l'idée que dans la fiction récente, les configurations spatiales participent à l'intrigue de façon déterminante. Au-delà de la nostalgie postmoderne pour un monde vaste, qui recèlerait encore une part d'inconnu et serait favorable à tous nos désirs, ces oeuvres instaurent une nouvelle relation à l'espace. Conçu comme un ensemble rhizomatique de milieux et de flux connectés entre eux, le monde entretient avec la littérature des rapports dont les textes du corpus, dans leur variété, permettent de saisir la cohérence.

06/2014

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Littérature Espagnole

Haine

La haine que nous voyons se déchaîner sur les réseaux sociaux n'a rien de neuf, elle utilise juste de nouveaux canaux techniques. Ce court roman nous amène à distinguer ses invariants à travers la puissance de la littérature. Au XIXe siècle, dans les rues de Londres plongées dans le brouillard et la misère, se promène un fabricant de cannes aigri, ne trouvant aucune reconnaissance sociale, qui va s'enfoncer de plus en plus dans les bas-fonds de la ville. Au début du XXIe siècle, dans la banlieue parisienne, nous assistons à la transformation d'un jeune homme frustré et incapable d'affronter les autres autrement que par la colère et la violence. La mise en miroir de ces personnages révèle l'image des démons de la haine de l'autre à travers deux époques, les tire de l'anonymat, et montre les traces de leurs chemins cachés et mortifères parmi nous. L'auteur se livre à un exorcisme littéraire de notre époque. Un texte fort, pertinent et original.

10/2021

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Littérature française

Haines, et... la résilience ?

Solène, jeune femme enjouée et passionnée, est designer d’intérieur. Après «le lâche abandon» de son mari, elle se retrouve seule et accablée à 26 ans. Quatre ans plus tard, elle fait la connaissance, par le biais d’un site de rencontre, de Léo, un avocat de 35 ans, doux et charmant. Elle en tombe follement amoureuse. Sa joie de vivre renaît. Elle s’installe avec « son sauveur ». Le bonheur est enfin là. Petit à petit Solène perçoit les failles de son compagnon. Il affiche des sautes d’humeur incompréhensibles, voire des crises de paranoïa. Mais la jeune femme garde espoir. Son amour est plus fort que ses craintes. Entre en scène un très jeune couple d’origine maghrébine. Leïla, l’épouse libérée et moderne, se lie d’amitié avec Solène. Sa belle-famille, sympathique, est musulmane et pratiquante. Un seul point noir au tableau : l’énigmatique Mohammed, le beau frère ! En 2015, une vague d’attentats djihadistes dont celui de Charlie Hebdo déferle sur la France. Solène et Leïla sont choquées, Leïla et les siens, stigmatisés. La haine rôde partout. Pour Solène, ce drame s’ajoute à ses soucis quotidiens. La vie avec Léo, sans cesse absent, agressif dès qu’il paraît, devient un enfer. Elle décide de le quitter. Léo riposte et, grâce à ses talents d’avocat émérite, lui concocte un chantage qui la panique. Elle se sait enchaînée. La haine monte, immerge Solène. Pourra-t-elle entrer en résilience ?

10/2019

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Policiers

Les trois Brestoises : Haines

Après une longue période professionnelle dans les Stups à Nice (voir Mortels Trafics), Léanne vient d'être nommée à la tête de la Police judiciaire finistérienne, quand le sauvage assassinat d'une vieille dame, Corentine Ledantec, trouble la quiétude de la commune de Combrit en Pays bigouden. Qui pouvait en vouloir autant à cette nonagénaire, certes fielleuse ? L'enquête est confiée à la commandant qui lance les investigations avec des méthodes déroutant parfois ses collègues, mais pour elle, nécessité fait loi. Epaulée par ses amies de jeunesse - Elodie, devenue médecin légiste, et Vanessa, psychologue dans la police nationale - Léanne devra démêler l'écheveau des haines larvées qui animent les malfrats les plus retors comme les gens sans histoires. Suspense, action, Bretagne et musique sont au coeur de cette intrigue inspirée de faits réels, qui met à nouveau en scène le personnage de Léanne, héroine de Mortels Trafics (Prix du Quai des Orfèvres 2017, 120 000 exemplaires vendus), pour le premier tome d'une série qui s'annonce tout aussi passionnante que les précédents ouvrages de l'auteur.

05/2018

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Littérature française

Les haines en moins

C'est de son lit d'hôpital que Sacha nous confie son histoire, le meilleur comme le pire... Celle d'un jeune homme ordinaire abîmé par la vie qui rencontre au hasard des rues parisiennes deux femmes : La première, patronne de bar de nuit haute en couleurs, fera de lui un fils. La seconde, jeune artiste de Montmartre, fera de lui un père. Enfin, Zadig, son fils, fera de lui un homme... Une ode à la paternité tout en amour et en subtilité. Un magnifique premier roman d'une grande tendresse qui nous fait passer du rire aux larmes et nous hante encore longtemps une fois la dernière page tournée.

09/2015

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Sociologie

Voilà l'école d'aujourd'hui ! Propos sur le paradigme d’une éducation de qualité et d’excellence

Voilà l'école d'aujourd'hui ... ! est une archéologie de la crise de l'école postmoderne combinée à celle de l'éducation. Cet ouvrage constitue une dénonciation sans parti pris, ni complaisance aucune de tous les maux qui minent le système éducatif des temps postmodernes. Eu égard à tous les facteurs responsables de la crise de l'école actuelle, il est urgent d'instituer une école modèle, celle-là même qui est sous-tendue par une nouvelle option éducative axée sur la promotion/valorisation d'une éducation de qualité et d'excellence. La nouvelle option éducative doit se définir par la refondation et la pratique effectives d'une éthique scolaire dans la noosphère éducative de la postmodernité. L'éthique scolaire ainsi refondée /pratiquée se chargera d'évaluer/reformer le système éducatif postmoderne.

12/2021

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Sociologie

Le flâneur postmoderne. Entre solitude et être-ensemble

Voyageur, voyeur, voyant, le flâneur privilégie le songe, les jeux de masques. Il transforme la ville, faite de matériaux solides et gris, en un espace fluide, mouvant, coloré. Adepte du rythme lent, il voue un culte à l'inutile et gaspille le temps avec art. Il recherche la solitude dans la foule, proclame l'absolue nécessité de l'oisiveté et, par sa démarche vagabonde, réinvente sans cesse les formes du quotidien. Imprévisible caméléon, ce résistant silencieux lance un défi permanent à la norme et à la médiocrité. Splendide élitisme que celui d'être anonyme, et donc libre. Dans le sillage de Walter Benjamin, Georg Simmel, Jean Baudrillard, Guy Debord, Michel Maffesoli, Jieun Shin signe un essai sociologique de haute facture sur cette figure post-moderne par excellence qu'est le flâneur contemporain. Elle montre que, dans le labyrinthe urbain, ériger l'art de la dérive en mode d'être au monde permet de dépasser le narcissisme et le simple souci de soi. Quand marcher sans intention véritable est une forme de bonheur...

01/2014

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Sociologie

La part du Diable. Précis de subversion postmoderne

Poursuivant depuis trente ans une analyse de la société contemporaine, en faisant attention au présent, à ses diverses tribus, au développement du nomadisme, à la crise du politique, Michel Maffesoli s'attaque, dans cet ouvrage, au délicat problème de la part d'ombre de notre monde la place du mal. Silencieuse ou bruyante, la révolte gronde. Passivité par rapport au travail, abstention politique, retrait de la vie sociale en général, ou encore rodéos automobiles, rassemblements festifs et musicaux et autres formes d'effervescence en sont autant de symptômes. Mais la part destructrice, celle de l'excès, n'est-ce pas ce qui précède une harmonie nouvelle ? Comme il ne manque pas d'avocats d'un Dieu bienfaisant aux noms variables - État, Contrat, Institutions, Individu - ni même de représentants des divers conformismes de pensée, n'est-il pas temps d'observer sereinement, et peut-être d'intégrer, cette étrange " part du diable " ?

04/2004

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Littérature française

Liov, ou les méditations d’un sapiens postmoderne

"Parlons-nous de sapiens à sapiens, sans détour. C'est bien ce que je vous propose ici, mais ne pouvant vous réunir tous, je nous remplace par le dénommé Liov, ancien enfant et jeune homme du vingtième siècle de la modernité finissante, dans ses "dialogues psychosophiques" avec ses proches contemporains. Tous ensemble, mais bien plutôt chacun leur tour, ils nous parlent de la vie passée et de celle qui passe, de l'histoire ancienne de la modernité qu'ils connurent - celle du code-âge, du codage langagier d'hier - et celle désormais du "numer-âge" qui nous régit absolument tous. Selon Liov, cette mutation anthropologique, que nous avons tous parcourue, prend sa source non pas au mont Gerbier-de-Jonc, mais dans la genèse impensable de l'advenue de Sapiens, quand son code, justement langagier, l'émancipa du réel antérieur de Mère Nature, qui marchait exclusivement au code génétique et à l'instinct. Un nouveau (et pourtant même) réel était né, et il parlait : c'était nous. D'ailleurs, nous faisions inventivement et de façon tout à fait inédite ce que tous les réels de notre planète avaient fait avant nous. Nous changions constamment pour, comme le Dieu de la bible, voix alors incarnée de ce réel, nous l'avait intimé : "croître et multiplier" ! Mais tout cela restait à prouver, et Liov avait décidé qu'il procéderait par "la preuve par nous" , sapiens que nous étions. Ayant vécu ce que les hommes vivent, c'est-à-dire l'anthropologie en marche, qui est l'histoire des transformations de nos ordres symboliques, nous pouvions simplement en témoigner par la narration directe et vivante de nos vies personnelles et collectives engagées. A vous d'en juger désormais ! "

11/2022

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Littérature française

Le syndrome du caliméro dans la société postmoderne

2009. Chapitre 1 : le jeune homme est à bout. Le travail cravaté, la vie sociale et amoureuse calibrée, il ne les supporte plus. Retour aux sources dans l'ancienne maison familiale déserte après la mort des parents : les copains d'antan ; la mer pour la beauté ; et pour surnager, des petits boulots. 2024 - 2039 - 2064. Trois chapitres, trois instantanés : qu'en sera-t-il, au fil des années, de cet accès de révolte ? Dans un monde qui ne tolère que sa propre norme, la marginalisation s'avèrera-t-elle la seule "alternative" ? Relégués dans un mobile home près de l'océan, nos antihéros vivent des miettes d'une radieuse "Seacity" pour résidents aisés. Mais la marge se réduit à mesure que l'humanité se déshumanise, il faut bientôt se replier entre l'autoroute et le canal, la santé fléchit, les amours fanent... La fin de vie s'écoulera dans un hospice-mouroir voué lui aussi à la rentabilité. A moins qu'un ultime sursaut de dignité... Prenant à contrepied le roman d'anticipation qui nous chante d'hypothétiques lendemains, Violaine Ripoll, rajoutant simplement de l'aujourd'hui à notre aujourd'hui, dessine non sans ironie un demain ordinaire glaçant de vraisemblance.

01/2015

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Roman d'amour, roman sentiment

Nos chaînes

Kayla et Nova vivent toutes les deux dans l'ombre, enfouies sous les secrets les plus lourds les unes que les autres. L'une est muette et harcelée, l'autre élève seule sa petite soeur. Il n'y a pas de place pour de la joie dans leurs quotidiens. Elles n'ont rien en commun, leurs ne se croisent pas, mais leurs histoires si similaires se rencontrent lorsqu'une lueur d'espoir vient les sauver... . Découvrez dès maintenant les nouvelles de l'intégrale "Nos Chaînes"

02/2021

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Essais

Todd Haynes

Né en 1961 en Californie, Todd Haynes appartient aujourd'hui, aux côtés de cinéastes tels que Kelly Reichardt et Gus Van Sant, à une famille de cinéastes indépendants américains, grandis au coeur de la contre-culture. S'il s'amuse à dire qu'il a découvert le cinéma à travers la figure éminemment populaire de Mary Poppins, l'ensemble de son oeuvre - débutée alors qu'il n'a que 17 ans avec un court métrage au titre volontairement provocateur, "The Suicide" - retourne méticuleusement les mythes fondateurs de l'Amérique. Dès "Superstar : The Story of Karen Carpenter", moyen métrage qui revient sans fard sur le destin de la chanteuse iconique au moyen de poupées Barbie - achevé en 1987, mais interdit dès sa sortie - et Safe, second long métrage dans lequel Haynes dirige l'actrice Julianne Moore pour la première fois, en 1995, le cinéaste, ouvertement gay, questionne les normes, sociales, sexuelles, artistiques, pour mieux les dépasser. Concevant le cinéma comme l'art de l'artifice, Todd Haynes signe des mises en scènes flamboyantes. Mêlant fascination du sujet et puissance du cinéma, il interroge les figures artistiques les plus éminentes du 20e siècle - Rimbaud, Genet, Dylan, le Velvet Underground, mais aussi le glam rock à travers le long métrage "Velvet Goldmine", en 1998, ou encore le genre du mélo, en s'inspirant de Douglas Sirk dans "Loin du Paradis", en 2002 - et à travers elles, la relation à nos identités. En 2015, Todd Haynes dirige Cate Blanchett et Rooney Mara dans "Carol", qui remporte la Queer Palm au festival de Cannes. Il est l'auteur de seize films et s'apprête à tourner son nouveau long métrage.

05/2023

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Philosophie

Petit abécédaire de haines salvatrices

Les modernes, dit-on, affirment la souveraineté du sujet. Cependant, d'innombrables prosternations nous cernent : le Père Noël, la Tour Eiffel, le Tour de France, le marathon, les avions, l'Internet, la photomaton, la dentisterie, l'apéritif, les vacances, les voeux du nouvel an et bien d'autres. De tous côtés, l'impératif trépigne: aime-les ! Le Père Noël ? Un saint plein d'amour et de générosité. La Tour Eiffel ? Une architecture progressiste dont le génie français peut légitimement s'enorgueillir. Le Tour de France ? L'épopée magnifique des héros du sport cycliste. Le marathon ? Une leçon de dépassement de soi. Et si ces idoles étaient elles-mêmes des haines déguisées ? Et si elles enseignaient en catimini à aimer la violence, la domination, la guerre ? Les haïr deviendrait dès lors salutaire et juste. Toutes les haines ne sont pas de propagande ou d'intimidation. Il y a des haines d'émancipation, des haines qui sont de l'indignation transformée en action. Ce livre contribue à la déconstruction analytique, jubilatoire et subtile, de quelques-uns des objets psycho-politiques de notre temps, sans verser toutefois dans la critique systématique. Des amours, apparemment impromptues, fleurissent, au milieu même des haines, dont elles sont la vérité.

01/2013

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Techniques artistiques

Aquarelles florales et poétiques. Peindre pour insuffler vie et énergie à vos tableaux

Dans ce livre, son sixième, Jean Haines, artiste à la réputation mondiale, professeure et auteure de renom, explore le sujet qu'elle affectionne particulièrement : les fleurs. S'inspirant de son magnifique jardin niché au coeur de la campagne anglaise, elle vous emmène en voyage pour créer de somptueuses aquarelles. Elle partage avec vous la joie que procure l'acte simple de peindre des fleurs. Dans ce superbe livre, Jean explique avec passion et enthousiasme comme rendre votre style pictural imprécis et lui inclure juste assez de détails pour capturer l'essence des fleurs. Elle raconte comment leur donner vie sur la feuille de papier et leur insuffler vitalité et énergie. Elle montre tout le matériel et les techniques qu'elle utilise, offre une profusion d'astuces et de conseils et vous guide étape après étape dans un grand nombre d'études et de projets. Tout au long du livre sont exposés de nombreuses oeuvres splendides de Jean sur une diversité impressionnante de fleurs, offrant une source d'inspiration inépuisable pour des artistes de tous niveaux.

04/2019

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Techniques artistiques

Le monde de l'aquarelle

Entrez dans le monde palpitant de l'aquarelle de Jean Haines avec ce guide exposant ses influences, son style et son travail. Ses peintures libres et expressives débordent de couleur et de caractère. Influencées par les pays et les villes où elle a séjourné mais aussi par ses rencontres, ses oeuvres traitent de nombreux sujets, allant des fleurs aux animaux en passant par les portraits et les lieux. Organisé en chapitres faciles à lire, tels que "Trésors d'artiste" ou "Gymnastique avec la couleur", ce superbe livre regorge de conseils pratiques et d'exercices détaillés, proposés d'une manière innovante et accessible. Les nombreux exemples du travail de Jean inspireront et encourageront tous les artistes, qu'ils soient débutants ou expérimentés. Mettez en pratique les techniques apprises au cours de splendides démonstrations foisonnant d'astuces et de conseils. Ces projets en pas à pas vous incitent à développer votre propre style. Comme ses peintures, l'écriture de Jean est marquée par la passion et l'enthousiasme, vous transportant dans un monde de l'aquarelle qui ne manquera pas de vous exalter ni de vous inspirer.

07/2016

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Aquarelle

Animaux à l'aquarelle

Réputée pour ses couleurs vibrantes et ses techniques passionnantes, Jean Haines invite les fans de beaux-arts à l'accompagner dans un voyage artistique. Lors de ce tour du monde, ils apprendront à peindre des animaux variés dans un style libre et expressif, plein de vie et d'énergie. Au fil d'instructions, d'exercices et de projets en pas à pas, Jean livre ses secrets pour créer des oeuvres époustouflantes, des monochromes simples aux aquarelles éclatantes intégrant des effets de texture palpitants. Dans ces pages, Jean précise tout son équipement, révèle toutes ses techniques uniques et partage avec le lecteur, qu'il soit débutant ou expérimenté, une profusion d'astuces et de conseils inspirés par les animaux eux-mêmes. Guidé et encouragé par cette virtuose de l'aquarelle, chacun pourra ainsi progresser et trouver sa propre voie.

02/2023