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Gueorgui Swistounoff

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Histoire de France

Pilote de combat "au service de la France". Mémoires et souvenirs de Gérard Germain

Breveté pilote en 1938, Gérard Germain consacra toute sa vie à l'aviation. Mitrailleur, résistant et il fût pilote de chasse durant la guerre de 1939-1945. Après guerre, il continua au sein de l'UAT puis de l'UTA avant de s'investir comme pilote de chasse de réserve de 1952 à 1964. Il fut rappelé, à ce titre, en Algérie en 1956, pour une période de trois mois. En retraite, il se consacra ensuite aux enfants handicapés et mourut en 2002.

07/2018

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Sciences historiques

Un capitaine oublié... Jacques Germain, Légion étrangère

Fils de militaire, jeune et héroïque chef de char à 18 ans en juin 1940, puis capitaine FFI et remarquable chef du réseau de résistance OCM de Montreuil-sur-Mer dans le Pas-de-Calais en 1943-1944, Jacques Germain s'engageait ensuite dans une carrière d'officier de cavalerie. Un premier séjour en Indochine au 4e régiment de Dragons portés, au début des opérations militaires contre le vietminh en 1948, fut suivi de deux autres périodes de combat en Indochine. En janvier 1951, il s'engagea dans la Légion étrangère au 1er REC, puis au ler BEP. Il commanda ce bataillon du 24 juillet à fin octobre 1954 en le reconstituant. Le 1er BEP devint ensuite le prestigieux 1er REP. Cet officier droit, particulièrement courageux, déterminé, excellent stratège, aimé de ses hommes et estimé des chefs, aux brillants états de service, titulaire de nombreuses décorations et citations, promis à une carrière d'officier supérieur, devait décéder tragiquement en Algérie en octobre 1955 à 34 ans.

12/2019

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Littérature française

Michel Maslénikoff. Un lieutenant russe blanc dans la Légion. Récit.

Rien ne permettait à un jeune Russe d'imaginer une destinée qui le conduirait de Saratov en France dans les rangs de la Légion étrangère. Après une jeunesse heureuse, des événements dramatiques allaient jalonner une vie comparable à celle vécue par toute une génération russe. Etudiant puis militaire, Michel Maslénikoff fut plongé, avec la Première Guerre mondiale et la révolution d'octobre 1917, dans un déchaînement de violence et de barbarie, qui se prolonge encore aujourd'hui en Ukraine. Cet officier fut jeté brutalement avec sa famille sur les chemins de l'exil, après la victoire des Bolchéviks et l'instauration de l'URSS. Vingt ans après ces épreuves, réfugié en France, cet émigré russe blanc considéra comme son devoir, en 1940, de défendre son pays d'adoption et la Légion le lui permit. Il fut si profondément marqué par cet engagement que, jusqu'à la fin de sa vie, il éprouva un attachement indéfectible à cette institution à nulle autre pareille.

02/2023

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Critique littéraire

Marques de registre dans les dictionnaires bilingues

Ce livre examine plusieurs questions liées à la théorie et la pratique du marquage lexicographique dans les dictionnaires monolingues et plurilingues, comme la nature des marques d'usage et de registre, les principes de marquage, l'évolution des marques et leur variation, les pistes pour améliorer les pratiques lexicographiques, l'utilisation et la correspondance des marques pour l'étiquetage des termes non-standard et substandard, l'établissement d'un système de marques exhaustif et non-contradictoire de ce type de lexique spécifique. Les langues étudiées et les analysées dans l'ouvrage sont le français, l'anglais, l'italien, le russe, le bulgare, le polonais et l'ukrainien.

01/2021

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Littérature étrangère

Journal (1939-1943)

Fils de la poétesse Marina Tsvetaeva, Gueorgui Efron, que l'on appelait Murr, est né en Tchécoslovaquie, le 1er février 1925 et a grandi en France jusqu'à l'âge de quatorze ans. En 1937, son père et sa soeur retournent en URSS, suivis en 1939, par Marina et Murr. Après l'arrestation d'Ariadna et de Sergueï Efron, Gueorgui et sa mère restent seuls, contraints de déménager et de vivre des maigres revenus de Tsvetaeva. Au début de la guerre, Marina Tsvetaeva et son fils sont évacués à Elabouga. Submergée par la misère, la solitude et l'incompréhension, elle se suicide le 31 août 1941. Envoyé au front, son fils fut tué au combat le 7 juillet 1944. Murr commence à tenir son Journal dès son arrivée en URSS. Les dernières notes datent d'août 1943, quelques mois avant sa mort. La première partie de ce document plonge dans la réalité soviétique la plus ordinaire et la plus brutale qui soit. Sa force vient de la disproportion entre sa banalité et les grands bouleversements dont il se fait l'écho. Gueorgui Efron ouvre une Fenêtre sur le monde pour se livrer à une observation continue de l'ordinaire soviétique. Il note une foule de pensées et d'émotions, de faits et de détails quotidiens qui évoquent l'atmosphère de Moscou sous la Terreur, à la veille de la Seconde Guerre mondiale. La seconde partie s'ouvre sur la terrible année 1941. C'est l'invasion de l'URSS par l'Allemagne, l'évacuation précipitée en Tatarie, puis le suicide de Tsvetaeva. Murr, devenu orphelin, désormais livré à lui-même, commence une vie errante et incertaine. Le Journal prend alors une autre dimension et devient un témoignage sur la survie. L'obsession de la faim devient le leitmotiv des années 1942-1943, elle ne le quitte jamais. Quelque chose se brise dans la personnalité du jeune homme. Mais le Journal continue de s'écrire. La vie devient plus oppressante, et se trouve suspendue aux ordres arbitraires. La descente aux enfers se fait en temps réel ; le document est saisissant, non par la puissance de l'émotion, mais par l'adhérence matérielle à la situation, face aux horreurs impassibles du quotidien. L'écriture devient un état second. Le cahier s'arrête lorsque son auteur est happé par la guerre, lorsqu'il n'y a plus de papier ni de crayon.

08/2014

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Littérature russe

Le fidèle Rouslan

Publié en France en 1978, un roman qui dénonce de façon terrifiante la déshumanisation et l'absurdité du système soviétique. A redécouvrir dans la collection Vintage. En Sibérie, au début des années 1960. Chien de garde d'une redoutable efficacité, Rouslan voit son monde s'écrouler un matin : le camp de prisonniers vient de fermer, son maître lui donne congé. Que faire quand on n'a connu que le travail ? Quand toute sa vie, on a répondu aux ordres ? Quand on ne sait rien faire d'autre que garder des prisonniers ? Si les autres chiens vont quémander de la nourriture et un abri chez les villageois, Rouslan, lui, ne se compromet pas. Hier encore, il sautait à la gorge du prisonnier fuyard, son flair lui faisait retrouver celui qui avait volé un quignon de pain, son endurance le faisait courir des heures derrière les colonnes de détenus. Certes, Rouslan a parfois été choqué, comme ce jour où un des chiens, le plus sauvage, le meilleur, capable de tuer un prisonnier d'un seul coup, a été emmené par les maîtres dans la forêt et n'en est jamais revenu ; ou cette autre journée où les détenus ont refusé de sortir par -40° et où les gardiens les ont arrosés d'eau. Mais Rouslan le sait, c'est dans la force et dans l'ordre qu'on trouve la liberté... " A l'heure où les plus fidèles d'entre les fidèles qui avaient juré de lui faire don de leur vie tout entière le trahissaient ; à l'heure où les ministres et les généraux, les juges et les bourreaux, les indicateurs rétribués ou bénévoles abdiquaient et battaient en retraite ; à l'heure où ses porte- drapeaux jetaient dans la boue ses étendards couverts de crachats, le Service cherchait un soutien, implorait un reste de fidélité... et le soldat mourant entendit l'appel de la trompette guerrière. "

01/2023

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Poches Littérature internation

Le fidèle Rouslan

En Sibérie, au début des années 1960. Chien de garde d'une redoutable efficacité, Rouslan voit son monde s'écrouler un matin : le camp de prisonniers vient de fermer, son maître lui donne congé. Que faire quand on n'a connu que le travail ? Quand toute sa vie, on a répondu aux ordres ? Quand on ne sait rien faire d'autre que garder des prisonniers ? Si les autres chiens vont quémander de la nourriture et un abri chez les villageois, Rouslan, lui, ne se compromet pas. Hier encore, il sautait à la gorge du prisonnier fuyard, son flair lui faisait retrouver celui qui avait volé un quignon de pain, son endurance le faisait courir des heures derrière les colonnes de détenus. Certes, Rouslan a parfois été choqué, comme ce jour où un des chiens, le plus sauvage, le meilleur, capable de tuer un prisonnier d'un seul coup, a été emmené par les maîtres dans la forêt et n'en est jamais revenu ; ou cette autre journée où les détenus ont refusé de sortir par - 40 degrés et où les gardiens les ont arrosés d'eau. Mais Rouslan le sait, c'est dans la force et dans l'ordre qu'on trouve la liberté.

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Autres langues

Bulgare express. Guide de conversation, 3e édition

Guide de conversation avec transcription phonétique, renseignements pratiques actualisés, présentation de la Bulgarie et notions grammaticales de base. Pratique et fonctionnel, cet ouvrage s'adresse spécialement à tous les voyageurs et hommes d'affaires qui désirent se rendre en Bulgarie et à tous ceux qui souhaitent en découvrir la langue ou en approcher la culture. Une fois sur place, il pourra aussi être utilisé par les Bulgares pour dialoguer avec vous. Utile avant le séjour pour les formalités de départ et ses précieuses informations, il vous permettra de vous faire comprendre de vos interlocuteurs polonais dans la plupart des situations rencontrées en voyage : douane, train, restaurant, hôtel, taxi, achats, mais aussi musées, musique, coutumes, rencontres, business, etc. Chaque thème fait l'objet d'un chapitre complet où les renseignements pratiques, les mots utiles, la prononciation et les dialogues sont regroupés, dans le but de faciliter son utilisation de cet ouvrage indispensable dans un monde en perpétuelle évolution.

08/2018

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Littérature étrangère

Aurora et autres nouvelles

Berlin, Paris. Un émigré, jadis poète renommé, ami de Goumiliov, fait revivre pour nous son Pétersbourg à jamais perdu. Certes, on le suit volontiers chez les opulents barines du XIXe, avec leurs odalisques serves (c'est bien avant Alexandre II), leurs duels pour rire et leurs lettres parfumées. Cela, il ne l'a pas vu, c'est tout simplement son rêve, son Age d'Or. Plus sérieux, et plus véridique : Pétersbourg de 1910 à 1922. L'avant-guerre, avec ses fêtes farfelues dans des salons très " mélangés ", ses individus inquiétants comme Chileiko (deuxième mari d'Akhmatova), ou certain talentueux demi-fou, ami de Raspoutine... Installation du bolchevisme. Là, n'attendez pas d'Ivanov le moindre effort d'impartialité. Les petits-bourgeois ruinés côtoient les agents provocateurs, à chaque coin de la rue Lénine ou de la Place d'Octobre. Et, dans les provinces les plus lointaines, la Tcheka " s'exprime " à travers des bourreaux qui n'ont rien à envier à ceux de la Loubianka moscovite. Et puis, pour échapper à ce cauchemar, une porte ouverte, ou entrouverte, au bout du labyrinthe administratif bolchevik, mais qui débouche sur une autre souffrance, celle de l'exil, présente désormais

10/2010

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Littérature russe

Amour derriere les barbeles (l'). ET AUTRES RÉCITS DU GOULAG

Comme Doubar (éditions des Syrtes, 2021), ce recueil de cinq récits est consacré aux camps staliniens où l'auteur a passé quatorze ans de sa vie (1938-1952). Rescapé de cet " Etat dans l'Etat " que fut la Kolyma concentrationnaire, " pôle de férocité " du Goulag selon l'expression d'Alexandre Soljenitsyne, Demidov en a expérimenté et observé le fonctionnement dans ses infimes détails. Varlam Chalamov, qui l'a côtoyé dans les camps, disait de lui que c'était l'homme le plus intelligent et le plus intègre qu'il ait rencontré : Demidov avait su résister à la corruption que le Goulag imposait à ses victimes, ce qui fait de lui un témoin fiable et impartial, dont les oeuvres ont une valeur à la fois historique et littéraire. Les personnages de Demidov illustrent toutes les facettes de la vie concentrationnaire. Malgré la dureté déshumanisante de la routine des camps, ils connaissent des sentiments forts, notamment l'amour. A travers cette mise en scène de l'extraordinaire, Demidov parvient à dire la terrible " banalité " du Goulag.

10/2022

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Poésie

Là où nous ne sommes pas

Que se passe-t-il dans les villes que nous laissons derrière nous ? Sans nous, dans les méandres des vies de ceux que nous quittons ? Que deviennent les chambres d'hôtel et les cafés, théâtres éphémères de nos rencontres comme de nos ruptures ? C'est un monde "surpeuplé d'absences" dont Guéorgui Gospodínov mène ici une exploration. Un poème après l'autre, il dessine avec une délicatesse et une acuité hors du commun les contours de vies fragmentées entre présent et passé, entre frontières et patrie. Il y fait aussi le touchant inventaire de toutes les choses qui malgré tout tiennent tête au temps : gestes du quotidien, saveurs des plats simples, naïvetés des enfants, souvenirs d'amour et de la nature bien sûr, toujours dépeinte avec révérence et comme la seule force à pouvoir réellement triompher de la mort.

11/2023

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Littérature étrangère

Tous nos corps. Histoires ultra-courtes

Après deux romans labyrinthiques, Guéorgui Gospodinov nous offre un recueil de 103 microfictions environnementales. Pour l'auteur, "il y a quelque chose de dramatique et à la fois d'apaisant dans les histoires courtes parce qu'elles sont synchronisées avec la brièveté des corps. Elles s'arrêtent soudainement, peuvent être drôles et absurdes, brusques et mal assurées, personnelles et distanciées à la fois". Ici, le corps du narrateur se fond avec le corps social, le corps animal, le corps floral, sur un ton à la fois tendre et drôle, humoristique et ironique, sensible et méditatif, et d'autant plus empathique que "je sommes nous" . L'empathie de Gospodinov est avant tout environnementale. En effet : "La littérature est bien trop anthropocentrée. J'aimerais que les humains se taisent parfois afin que l'on puisse entendre la voix de la mouche, de la grenouille, du bambou, du Minotaure et de tout ce qui a droit de cité".

11/2020

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Poches Littérature internation

L'alphabet des femmes

Guéorgui Gospodinov est une des voix majeures de la littérature bulgare. Au travers de ces différentes nouvelles, qui vont de la rupture amoureuse aux états d'âme d'un cochon philosophe et poète, sacrifié un jour de Noël, il nous parle d'un monde où se mêlent destin personnel et destin d'un peuple, où la dérision et l'humour côtoient une immense tendresse.

06/2014

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Littérature étrangère

Physique de la mélancolie

«J'imagine un livre dans lequel on trouve chaque espèce et chaque genre. Du monologue à l'épopée en hexamètres en passant par le dialogue socratique, du conte à la liste en passant par le traité. De l'Antiquité aux arrêtés concernant les abattoirs. Tout peut être réuni et transporté dans un livre de ce genre.»

03/2015

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Littérature russe

Le pays du passé

Et s'il devenait possible de retrouver son passé ? C'est ce qu'imagine le mystérieux Gaustine en fondant une clinique où chaque patient peut replonger dans l'époque favorite de sa vie grâce au décor de sa chambre. L'artifice paraît simple et sans danger, mais la tentation d'échapper au présent peut se révéler périlleuse : qu'adviendrait-il de l'Europe si ses Etats membres étaient gagnés par cette envie ? Dans un roman éclatant d'inventivité, le grand écrivain bulgare Guéorgui Gospodinov interroge notre rapport individuel comme politique à la nostalgie et nous invite à nous pencher sur le séduisant miroir des souvenirs.

10/2021

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Policiers

L'Evangile du bourreau

Pavel Egorovitch Khvatkine, " honnête " professeur de droit, vit confortablement dans le Moscou du début des années quatre-vingt : une Mercedes, un bel appartement dans le centre et tous les avantages qu'il a pu garder de son emploi précédent. Or, au cours d'une soirée particulièrement arrosée, surgit un homme se prétendant " gardien des fourneaux de l'enfer " et qui vient lui demander des comptes sur sa carrière passée. Par bribes, au gré des soûleries et des cauchemars de Pavel, réapparaît alors son passé. Haut responsable des sections spéciales du KGB entre la fin des années quarante et le milieu des années cinquante, Pavel, comprenant déjà que la discrétion était la condition de son salut, s'évertua à ne pas apparaître en première ligne dans certaines affaires, quitte à voir ses subordonnés promus à sa place dans la hiérarchie et vers la mort. Car, au centre du livre, se trouve un des épisodes les plus noirs de la fin de la période stalinienne, la montée de la répression sanglante contre les intellectuels juifs et, plus particulièrement, le célèbre " complot des blouses blanches ". Ecrit par deux écrivains russes d'origine juive, ce roman est d'abord une étonnante peinture du système répressif soviétique et de ses méthodes, parfaitement intégrée dans un suspense policier. C'est aussi un récit hallucinant de l'atmosphère de cette époque de basculement au plus fort de la terreur stalinienne. C'est surtout une épopée passionnante, écrite dans une langue surprenante faite de russe classique et d'argot des bas-fonds, un de ces livres qui parviennent à vous faire éclater de rire en plein milieu de l'horreur absolue.

04/2000

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Policiers

L'Evangile du bourreau

Pavel Egorovitch Khvatkine, " honnête " professeur de droit, croyait bien avoir échappé à son passé d'ancien membre très influent des sections spéciales du KGB à la toute fin du règne de Staline. Or, lors d'une soirée bien arrosée, surgit un homme se prétendant " gardien des fourneaux de l'enfer " et venu lui demander des comptes sur sa carrière passée... Ecrit entre 1976 et 1980 et longtemps tenu secret, L'Evangile du bourreau, peinture sidérante du système répressif soviétique sous Staline, a fait sensation lors de sa première publication en ex-URSS. Sa langue faite de russe classique et d'argot des bas-fonds comme son étonnante galerie de bourreaux parfaitement intégrée dans un suspense romanesque font de ce livre un thriller inoubliable.

06/2016

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Policiers

La corde et la pierre

Moscou 1978. L'URSS nage en plein marasme économique et social. La misère galope dans les rues pouilleuses de la capitale soviétique, comme si le chaos général n'était plus qu'une question de secondes. Aliocha Epantchine, fils d'un général sanguinaire qui officiait sous Staline, vivote misérablement dans un appartement communautaire. Ecrivain censuré, alcoolique notoire, Aliocha est le canard boiteux de la famille, comparé à ses frères qui travaillent dans les organismes d'Etat. Il n'y a bien que l'amour passionné qu'il éprouve pour Ula, une belle étudiante juive, qui le tient encore en vie. Mais pour combien de temps ? Ula est en effet hantée par un souvenir sanglant : l'assassinat en 1948, à Vilnius, de son père, artiste de renom exécuté par les hommes de Beria. Signe avant-coureur des grandes purges antisémites qui durèrent jusqu'à la mort du " Petit Père des Peuples ". Pour l'amour d'Ula, Aliocha décide de se rendre dans les pays Baltes pour découvrir l'identité des tueurs. Mais, sans le savoir, il réveille les monstres endormis de l'ère stalinienne. La machine répressive se met alors en marche, prête à broyer des vies, des amours, des espoirs, comme elle le fait depuis des décennies...

01/2006

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Policiers

38, rue Petrovka

Moscou 1945. La guerre a laissé le pays exsangue et les quignons de pain se cachent dans les coffres-forts. Chaparov, jeune héros de vingt-deux ans habitué aux combats, rejoint la brigade criminelle de Moscou lancée dans une autre guerre contre le crime organisé. Il travaille sous les ordres de Jeglov qui le fascine et parfois le subjugue. Ce chef-né, slave jusqu'au bout des ongles, porte pourtant en lui une part obscure qui glace ses proches. Qu'importe ! La bande du Chat noir assassine et pille les entrepôts. La brigade, dans un pays en ruine galvanisé par l'utopie, doit se serrer les coudes. D'autant qu'une femme, une de plus, est retrouvée assassinée... Publié en 1983 en URSS, 38, rue Petrovka s'est vendu à près de dix millions d'exemplaires avant de faire, en feuilleton, les délices des téléspectateurs d'Union soviétique. Ce roman populaire et noir prolonge la tradition du roman russe où foisonnent les intrigues secondaires et les personnages inoubliables.

05/2007

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Policiers

La corde et la pierre

La passion, sous l'apparence de la démesure, peut en réalité ramener à l'essentiel, faire prendre tous les risques et réveiller les démons. Les siens comme ceux des autres. Le quotidien, plus insidieusement, confine plus sûrement à la folie et oblige à tolérer l'impossible. L'URSS, en 1978, nage en plein marasme. L'antisémitisme et la misère galopent dans les rues pouilleuses de Moscou. Aliocha, fils quasi renié d'une grande famille d'apparatchiks, est hanté par le passé d'une jeune Juive dont le père a été exécuté par Beria. À vouloir élucider ce meurtre, Aliocha réveille sans le savoir les monstres assoupis. Entre les mythes et la réalité, les tribunaux secrets et le mensonge, la terreur domine. La machine répressive se met en marche. Dans le fracas des émotions humaines, pourtant, la peur ne gagne pas toujours...

05/2008

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Photographie

Les Frères Henkin. Photographes à Léningrad et à Berlin

Le fonds photographique des frères Henkin est une archive exceptionnelle. Dans les années 1990, leurs descendants ont retrouvé par hasard des milliers de négatifs dans l'appartement familial de Saint-Pétersbourg. Les frères Yakov et Evgeny Henkin sont nés autour de 1900 à Rostov-sur-le-Don, en Russie, dans une famille juive aisée. Ils partagent la même passion pour la photographie, à laquelle ils s'adonneront, séparément, tout au long des années 1930 ¿ l'un à Leningrad, l'autre à Berlin. Dans ces capitales bouleversées par les changements politiques, les deux frères choisissent de promener leurs objectifs à travers les parcs et les boulevards ; avec une liberté saisissante pour l'époque, ils documentent les manifestations, les compétitions sportives, les fêtes populaires. Seules quelques scènes de rue témoignent de la montée du nazisme et du stalinisme. Par cette archive photographique oubliée pendant près de soixante ans, les frères Henkin nous donnent à voir un tout autre visage de l'Allemagne et de la Russie des années 1930 : souriant, joyeux, presque insouciant. Dans leurs images, qui refusent toute propagande ou utilitarisme, pointe un indéfectible amour pour la figure humaine et les gens ordinaires. Préface de Gueorgui Pinkhassov Auteurs des textes : Daniel Girardin, Denis Maslov, Lorraine de Meaux, Gueorgui Pinkhassov et Olga Walther.

10/2019

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Histoire internationale

Joukov. L'homme qui a vaincu Hitler

Première biographie en français du maréchal Gueorgui Joukov (1896-1974) bâtie à partir de documents inédits issus des archives soviétiques, ce livre brosse le portrait complet - aussi bien militaire et politique qu'intime et familial - d'une figure essentielle de la Seconde Guerre mondiale et de l'Union soviétique. Entre triomphe militaire et disgrâce politique, Jean Lopez et Lasha Otkhmezuri restituent avec brio la vie romanesque du vrai vainqueur de Hitler. Une somme indépassable, rééditée dans une nouvelle édition "Tempus" en couleurs richement illustrée.

11/2019

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Poches Littérature internation

Un roman naturel

C'est l'histoire d'un homme qui se sépare de sa femme, enceinte d'un autre. D'un homme qui voudrait vivre quelques jours en clochard afin de pouvoir raconter l'histoire d'un type qui, pour écrire un roman dont le héros est un clochard, s'est fait clochard lui-même. C'est une histoire du monde vue du point de vue des mouches – un récit aux mille facettes qui démultiplient ce que nous appelons la réalité ; c'est une histoire des lieux d'aisance, haut lieu de la dissidence à l'époque du communisme ; c'est un roman drôle et nostalgique à la fois dans lequel son auteur confie : " J'aimerais que l'on dise : Ce roman est beau parce qu'il est tissé de doutes. " Traduit dans près de vingt langues, maintes fois réédité, Un roman naturel est l'oeuvre fondatrice du postmodernisme bulgare.

05/2017

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Critique littéraire

La mort de Marina Tsvétaïéva

En juin 1939, Marina Tsvétaïéva, exilée à Paris depuis 1925, retourne avec son fils Guéorgui en Union soviétique, où elle rejoint son mari, Sergueï Efron, et leur fille, Ariadna. Deux ans plus tard, elle se suicide à Elabouga, en Tatarie. Ces deux dernières années de la vie de la grande poétesse russe sont racontées et montées scène par scène, comme un drame antique. Une grande maison abandonnée, à trente kilomètres de Moscou, où un petit groupe d'exilés rentrés de France vit en huis clos, surveillés par le NKVD. Le vide qui se fait avec les arrestations. Sergueï Efron fusillé, Ariadna déportée dans un camp où elle passera huit ans. Ne restent plus que Marina et son fils. La guerre éclate, tous deux sont évacués à Elabouga. Le livre dresse un tableau terrifiant du destin qui attendait, en Union soviétique, à la fin des années 1930, les émigrés de "l'Union pour le retour", intellectuels sincères piégés par leurs propres espoirs et manipulés par la police politique du régime stalinien. La lourde responsabilité des services secrets dans le destin tragique de Marina Tsvétaïéva se conjugue à sa poignante inaptitude à survivre.

04/2015

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Historique

Prénom : Inna Tome 2 : La naissance d'une Femen

Ce récit, écrit à la première personne, raconte l'enfance (tome 1) et l'adolescence (tome 2) d'Inna Shevchenko en Ukraine. Il tente de répondre à cette question : pourquoi et comment Inna est devenue cette militante féministe aujourd'hui mondialement connue ? En septembre 2008, Inna est reçue à la prestigieuse Université nationale, à Kiev. Elle a 18 ans. Elle entreprend, avec ferveur et détermination, des études de journalisme, avec en elle toujours présente la figure héroïque du journaliste dissident Gueorgui Gongadzé, enlevé et assassiné huit ans plus tôt. Très vite, elle constate et dénonce les ravages de la prostitution chez les étudiantes les plus défavorisées. Peu soutenue dans son combat, elle espère faire entendre plus fortement sa voix en se faisant élire au parlement étudiant. C'est à ce moment-là qu'elle fait la connaissance d'un mouvement naissant en Ukraine, les Femen, précurseur de l'élan de révolte qui, depuis la place Maïdan, secoua toute l'Ukraine en 2014. Inna appartient à cette génération, grandie pendant la "révolution orange", qui ose s'affranchir de la souffrance morale et sociale subie par les parents, et qui ressent une urgence vitale, profonde et intime, de liberté, d'égalité et de justice. Une urgence vitale qui ne se démentira jamais.

02/2021

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Littérature étrangère

Yermo

La vie de l'écrivain américain George Yermo forme une extraordinaire matière romanesque. Né Guéorgui Yermo-Nicolaïev en 1914 à Saint-Pétersbourg dans une famille de la grande aristocratie russe, il est élevé à New Salem, sous le signe de Melville, d'Emily Dickinson et de Henry James, tous originaires de cette région encore empreinte des valeurs puritaines des fondateurs des Etats-Unis. Après de brillantes études, une déception amoureuse le transformera en reporter pendant la guerre d'Espagne, et ses articles le rendront célèbre. Puis, au début des années cinquante, après une brève carrière d'universitaire, c'est la visite d'un palais qui changera le cours de son existence : le palazzo de la famille Sanseverino à Venise lui apparaît comme la matérialisation de la maison de tous ses rêves d'enfant. Le palais, son passé et ses secrets, et Lise, sa propriétaire, seront désormais au centre de sa vie. Yermo est une vaste réflexion sur la création, et un très bel hommage à Nabokov. C'est un livre riche, foisonnant, comportant des digressions sur la peinture, le théâtre et le cinéma, la philosophie et l'esthétique, les littératures russe et américaine, mais c'est surtout l'originalité du personnage principal, fascinant, qui en fait un texte convaincant d'un bout à l'autre.

02/2002

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Critique littéraire

Ma collection littéraire. Notes sur la littérature russe Tome 1

C'est après avoir terminé ses deux titanesques "cathédrales d'écriture", l'Archipel du Goulag d'une part, la Roue rouge d'autre part, qu'Alexandre Soljénitsyne entreprit de lire ou de relire la littérature russe, celle du XIXe siècle, comme celle du XXe siècle. Ma collection littéraire est ainsi, à l'état brut, le fonctionnement mental d'un grand écrivain défrichant le texte d'un autre. On trouve dans ce premier tome des lectures d'écrivains du grand siècle classique : Lermontov, Tchekhov, Alexeï Tolstoï, et d'autres du suivant : celui des années soviétiques (1920-1930) : Andreï Biély, Mikhaïl Boulgakov, Iouri Tyniavov, Pantéleïmon Romanov, puis des années 1970 comme Iouri Naguibine, ou de la dissidence comme Guéorgui Vladimov. Ce volume est tout sauf un essai de critique ou un cours de littérature, mais un texte où, tour à tour admiratif, rageur, emporté, un maître de l'écriture dévore ce qu'il lit et perce le mystère de l'écriture. Alexandre Soljénitsyne (1918-2008) a obtenu le prix Nobel de littérature en 1970. Déchu de sa nationalité en 1974 après la parution en Occident de l'Archipel du Goulag, il fut expulsé d'URSS, émigra aux Etats-Unis, où il vécut vingt ans avant de revenir en Russie. Traduit et annoté par Georges et Lucile Nivat.

08/2015

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Histoire internationale

Joukov. L'homme qui a vaincu Hitler

Etrange paradoxe, le maréchal Gueorgui Joukov, l'homme qui a battu les armées du IIIe Reich, sans doute l'un des plus brillants capitaines du XXe siècle, ne bénéficiait d'aucune biographie en français. Pourtant, de la défense de Moscou en décembre 1941 aux victoires de Stalingrad et de Koursk, puis à la prise de Berlin, Joukov est partout. Mais lire la vie de Joukov, c'est aussi vivre quatre décennies à l'intérieur du système soviétique : tout commence quand le jeune soldat, à peine alphabétisé, est ballotté entre la Première Guerre mondiale et la révolution de 1917, avant de faire ses armes durant la guerre civile et d'échapper par miracle aux grandes purges. C'est lui qui remporte une victoire contre les Japonais en lever de rideau de la Seconde Guerre mondiale, lui encore qui, au milieu du désastre de 1941, prend quelques-unes des décisions qui vont tout sauver. Après guerre, et malgré deux disgrâces sévères, il tentera encore de réformer en profondeur l'armée soviétique. Cet ouvrage ne dissimule néanmoins rien de ses graves échecs, de ses manques et de sa violence, comme de l'utilisation du terrible appareil répressif stalinien entre 1941 et 1945. Construit à partir de documents inédits issus des archives soviétiques, ce livre brosse enfin un portrait complet, aussi bien militaire et politique qu'intime et familial, d'une figure majeure de la Seconde Guerre mondiale et de l'Union soviétique.

09/2013

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Esthétique

Au milieu de la figure

Que voyons-nous dans les images ? Que nous est-il encore permis de connaître dans le déferlement numérique quotidien ? A l'origine funéraires, religieuses ou honorifiques, les images sont aujourd'hui désacralisées et réduites à leur fonction de communication, de marchandise, voire de piège contre la pensée. Au milieu de la figure défend un regard profond sur les images, véritable fil d'Ariane guidant un cheminement intérieur. Entre fulgurances autobiographiques et étayages philosophiques se révèle un voyage intime au milieu de figures. Et finalement, au milieu de la figure. Cet essai littéraire est constitué de treize chapitres, treize méditations sur autant d'images, oeuvres picturales ou photographies. Lionel Fondeville tisse ses réflexions poétiques sur des images en apparence disparates : des Sabines de Jacques-Louis David à Caricature de Rodtchenko de Gueorgui Petroussov, en passant par La Leçon d'anatomie du docteur Tulp de Rembrandt, La Vierge au chanoine Van der Paele de Jan van Eyck ou encore Annette noire d'Alberto Giacometti ; mais aussi sur des photographies d'un quotidien pris sur le vif par l'auteur lui-même. En filigrane, derrière ce frottement du prosaïque et de l'insolite avec de grandes machines picturales, et dans une abolition revendiquée des hiérarchies, se dessine la nostalgie d'un absolu esthétique aussi réel que fugitif. Ecrivain, dessinateur, photographe, musicien et chanteur, Lionel Fondeville a réalisé plus de 200 films, clips et haïklips, avec Le Manque, dont il est le co-créateur avec Christophe Esnault.

11/2023

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Biographies

Jean Blot (1923-2019). Dans le labyrinthe de la littérature

"Je voudrais que ma biographie soit l'histoire d'une pensée aussi inachevée et contradictoire qu'elle soit" . La vie d'Alexandre Blokh, dit Jean Blot (1923-2019), commence sur les routes de l'exil, de Moscou à Paris. Elle se poursuit dans la Résistance comme agent de la France Libre, puis s'échappe vers New York avant de revenir en Europe. Interprète aux Nations Unies de 1946 à 1961, il est ensuite en poste à l'Unesco de 1962 à 1981, puis Secrétaire du Pen Club international de 1981 à 1997. Homme d'action, témoin de son siècle, il n'a cessé de parcourir le monde. Ses amis chers sont les écrivains qu'il admire, avec lesquels il a longuement correspondu comme en témoignent les extraits qui jalonnent cette biographie : Marcel Arland, Michel Butor, Albert Camus, Albert Cohen, Lawrence Durrell, Louis Guilloux ou Nathalie Sarraute. Homme de lettres, il est l'auteur de romans polyphoniques récompensés par de nombreux prix, de récits autobiographiques, de carnets de voyage et d'essais littéraires. Fondée sur les archives conservées à l'IMEC, cette biographie rêvée permet de suivre une traversée singulière du vingtième siècle, un cheminement unique entre roman et réalité, expérience tragique de l'histoire et expérience de la beauté du monde. Née en 1970, Caroline Bérenger est spécialiste de poésie russe, maîtresse de conférences en langue et littérature russe à l'université de Caen-Normandie et membre du laboratoire ERLIS. Elle a écrit sur Alexandre Blok, Joseph Brodsky, Gueorgui Efron, Ossip Mandelstam ou Marina Tsvetaeva.

04/2023