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Gérard Defaux

Extraits

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Beaux arts

Gérard Fromanger

Gérard Fromanger est à la fois le jeune peintre du début des années 1960, ami de Jacques Prévert, l'auteur, avec Jean-Luc Godard, d'un célèbre film-tract, réalisé dans l'effervescence des événements de Mai 68, une figure importante du mouvement de la Figuration narrative, ainsi que l'artiste commenté par Gilles Deleuze, Michel Foucault et Félix Guattari. Son nom évoque des silhouettes, d'abord rouges puis multicolores, traversant un décor urbain. Par-delà ces associations, l'oeuvre de Fromanger a su être le témoin des mutations profondes de la société (marchandisation du monde, substitution des signes au réel), tout en donnant naissance à une peinture pleinement consciente d'elle-même. Cet ouvrage publié à l'occasion de l'exposition monographique du Centre Pompidou met en perspective ce double engagement en présentant plus de 150 oeuvres de l'artiste, analysées par Michel Gauthier et Olivier Zahm.

02/2016

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Biographies

Gérard Philipe

"Il n'y a pas de différence entre moi et les personnages que j'incarne, si ce n'est le travail à faire et le trajet à accomplir pour rejoindre chacun d'eux". Gérard Philipe (1922-1959), figure majeure du théâtre et du cinéma des années 1950, connaît tôt des succès fulgurants sur scène. A l'écran, son incarnation de Fanfan la Tulipe en héros populaire français lui vaut une gloire internationale. Du Festival d'Avignon où il rejoint Jean Vilar au Théâtre national populaire, il transmet sa vision d'un théâtre accessible à tous. Son interprétation inoubliable des grands rôles du répertoire, le Cid, le prince de Hombourg, reste figée dans nos mémoires. L'acteur, adulé par le public, facétieux sur les tournages et en tournées internationales, défend les intérêts de ses pairs, conquis par sa générosité et son travail. Foudroyé à trente-six ans par un cancer, le Cid a désormais rejoint son mythe.

11/2022

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Beaux arts

Gérard Gentou

Graphiste de formation, coloriste par vocation, Gérard Gentou (1954-2014) a toujours dessiné, une façon personnelle d'honorer la nature et sa beauté. Cette oeuvre éclectique et inclassable joue avec les allégories graphiques du noir et blanc et la force vibratoire des couleurs. En émergent quatre chapitres : "L'art du jeu", les "Variations libres", "Un trait d'humour" et "L'appel de l'essentiel". Au fil des pages se révèle une histoire. Celle de Gérard Gentou.

10/2019

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Cinéma

Gérard Depardieu

En 1974, Les Valseuses de Bertrand Blier révélait au grand public un acteur inconnu. Dans le rôle d'un loubard rabelaisien puisant sa nourriture dans le ventre chaud de la société de consommation, Gérard Depardieu affirmait un talent inédit, rompant avec l'imagerie d'Epinal du jeune premier, formant avec Miou-Miou et le regretté Patrick Dewaere, un trio subversif et cru. Depuis, Gérard Depardieu est rapidement devenu la colonne vertébrale du cinéma français, affichant une filmographie de "super-champion" , alignant les films les uns après les autres, se constituant au fil des ans sa propre famille de cinéastes: François Truffaut, Maurice Pialat, Bertrand Blier, Francis Veber, Claude Miller, André Téchiné... Ce livre retrace sa trajectoire fulgurante, depuis les terrains vagues de Châteauroux jusqu'au festival de Cannes. Il s'attaque aussi au mythe journalistique de la " bête d'instinct ", alors que Gérard Depardieu est avant tout un acteur à texte, le digne héritier de Louis Jouvet, l'interprète de Peter Handke et de Molière...

09/1988

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Acteurs

Gérard Philipe

Il y a cent ans naissait Gérard Philipe. Un acteur de légende qui s'est imposé comme le symbole du romantisme de l'après-guerre. Au cinéma, il a joué de grands classiques tels que L'Idiot, La Chartreuse de Parme, Le Rouge et le Noir... Il a surpris dans La Beauté du diable, étonné dans Le Diable au corps, osé dans Les Liaisons dangereuses, subjugué dans Les Grandes Manoeuvres, et connu un triomphe mondial dans Fanfan la Tulipe qui restera à jamais une référence du cinéma français. Au théâtre, il s'impose dès ses débuts. Albert Camus et Jean Giraudoux lui font confiance. Sa rencontre avec Jean Vilar apporte un changement radical de la scène française. Gérard flamboie dans Le Cid, Lorenzaccio, Richard II, Ruy Blas... Et son nom reste à jamais lié au TNP et au festival d'Avignon. Le souvenir de son talent résonne encore sur les murs du Palais des Papes. Mais l'éclosion de son talent repose aussi sur des doutes et des écueils. Une enfance durant laquelle il s'éloigne de son père - de plus en plus impliqué dans une politique collaborationniste - pour se rapprocher de sa mère, éprise de théâtre. Une volonté farouche de défendre les droits des acteurs le pousse à devenir président de leur syndicat. Ses prises de position font parfois grincer des dents sans jamais ternir son prestige. Gérard Philipe c'est aussi ses erreurs qu'il assume, ses choix audacieux et sa volonté de dévorer la vie à pleine dents. Disparu à 37 ans, il reste le symbole de l'éternelle jeunesse. Toutes les facettes de cette personnalité marquante sont présentées dans cet ouvrage, hommage à un homme de talent et de courage. De nombreux témoignages apportent un regard nouveau sur le Gérard de l'ombre et le Philipe de la lumière. Philippe Noiret, Michel Bouquet, Georges Wilson et tant d'autres admirent qu'ils leur devaient beaucoup. Il fut la référence de toute une génération, il reste un exemple au parcours hors norme. Un destin rare qui a laissé une trace éclatante dans le ciel de l'art dramatique.

11/2022

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Littérature étrangère

Le défaut

L'histoire commence dans un atelier de couture où un tailleur confectionne des vêtements. Il manie avec dextérité différentes étoffes, choisit des couleurs, des coupes... Tel un démiurge, il prépare la matière du futur récit pour donner vie aux personnages qui porteront ces habits. Comme il lui faut un lieu autour duquel nouer l'action, il emploie des ouvriers pour la construction des décors: une petite place bordée de jolies maisons, avec un parterre de fleurs au milieu. Un faux paysage est peint sur des cartons et des planches pour donner l'illusion de la continuité et de la perspective. La motivation des ouvriers déclinant, la révolte gronde et introduit un défaut dans cette histoire, ce qui provoque un véritable chaos, sous la forme d'un krach boursier et d'un afflux massif de personnages, chassés d'un autre récit. Et l'accueil mitigé qui est fait à ces réfugiés ne tarde pas à se muer en une franche hostilité. Trouveront-ils leur place dans cette histoire? Le défaut constitue une métaphore de la société contemporaine, repliée sur elle-même, figée dans sa peur de l'autre, de l'étranger.

08/2007

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Littérature française

Visions de Gérard

"Pendant les quatre premières années de ma vie, tant qu'il vécut, je ne fus pas Ti Jean Duluoz, je fus Gérard, le monde fut son visage, la fleur de son visage, sa pâleur, son corps voûté, la façon qu'il avait de vous briser le coeur, sa sainteté et les leçons de tendresse qu'il me donnait." Nous sommes en Nouvelle-Angleterre, dans le quartier canadien-français de Lowell. Jack Kerouac fait revivre dans ces pages, sans doute les plus émouvantes de son oeuvre, sa petite enfance passée en compagnie de son frère aîné, Gérard. Cet être d'exception mourut à neuf ans mais son attention aux hommes et aux animaux influença la vie entière de l'auteur. En mêlant aux anecdotes sur ses parents et ses voisins le souvenir des joies et des souffrances de Gérard, Kerouac nous livre, dans une langue drue et imagée, imprégnée de lyrisme, l'expression la plus achevée de son message poétique et métaphysique.

04/1972

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Ecrits sur l'art

Gerard & Kelly - Ruins

Gerard & Kelly - duo d'artistes issus du domaine de la chorégraphie - ont développé leur travail autour d'une série de performances et de films dans lesquels ils examinent des projets architecturaux qui déjouent les usages bourgeois et patriarcaux traditionnels, rendant visibles les histoires et situations des icônes qui nous entourent. Cette publication documente la première exposition du duo au musée d'art contemporain de Nîmes, intitulée de manière évocatrice "Ruines" : une présentation d'installations vidéo, de sculptures, d'interventions in situ, de performances et d'oeuvres sur papier, avec un essai de l'historienne d'art Miwon Kwon et une conversation entre Lou Forster et les artistes. Publié à l'occasion de l'exposition éponyme à Carré d'art, Nîmes, d'octobre 2022 à mars 2023.

01/2023

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Sociologie

Gérard le charpentier

Gérard le charpentier Date de l'édition originale : 1847 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

10/2021

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Romans historiques

Le brigadier Gérard

A Napoléon, le seul homme qui ait réussi à les effrayer, les Anglais vouent une haine nuancée de l'admiration que recommande le fair-play. Chez Conan Doyle, dont cinq ancêtres ont combattu à Waterloo, c'est l'admiration qui l'emporte dans Les Exploits du brigadier Gérard, L'Oncle Bernac, Les Aventures du brigadier Gérard, La Grande Ombre. Un peu à cause du héros, Etienne Gérard, ce d'Artagnan qui serait passé des mousquetaires du roi à la Grande Armée. Ces quatre exemples de l'intrusion du roman policier dans la saga napoléonienne sont suivis d'autres oeuvres, et révèlent Conan Doyle comme l'un des maîtres du roman historique. Cinq cycles de nouvelles : Contes du camp, Contes d'autrefois, Contes du ring, Contes de médecins et Contes de mystère. Et un chef-d'oeuvre méconnu : Les Réfugiés, l'épopée des émigrés huguenots en Amérique, qui débute à la cour de Louis XIV au moment de la révocation de l'édit de Nantes. Ce volume contient : Les Exploits du brigadier Gérard - L'Oncle Bernac - Les Aventures du brigadier Gérard - La Grande Ombre - Contes du camp - Les Réfugiés - Contes d'autrefois - Contes du ring - Contes de médecins - Contes de mystère.

11/2020

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Critique littéraire

Gérard de Nerval

Souffrant du divorce entre le sentiment et la raison, Gérard de Nerval (1808-1855) affirme avant nul autre que c'est la poésie qui change la vie et non l'inverse. Voyageant dans les livres et dans les villes, c'est lorsqu'il est prisonnier des songes qu'il est véritablement lui-même. Parce qu'il considère sa vie comme un mythe, il défend la liberté d'en disposer à sa guise et choisit le chemin "mystérieux, qui va vers l'intérieur". Observateur éveillé de la vie onirique, il est celui qui, tout en vivant les risques de sa folie, sait en faire la matière d'une oeuvre littéraire. Après de nombreux séjours en maisons de santé, et un dernier dîner dans un cabaret des Halles, alors que Paris est sous la neige, il se pend, à l'aube du 26 janvier 1855, rue de la Vieille-Lanterne.

05/2010

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Critique littéraire

Gérard de Nerval

" Insister sur les difficultés de l'entreprise biographique paraît, dans le cas de Nerval, relever du paradoxe, quand on sait qu'il a laissé de très nombreux ouvrages à caractère autobiographique. On se gardera de l'oublier : autant que ses biographes, Nerval est lui-même à la recherche de son identité. Les informations qu'il nous livre sur sa vie ne doivent, certes, point être rejetées. Mais le biographe les utilisera avec prudence, s'attachera, autant que faire se peut, à les vérifier et proposera ainsi à l'exégète des pistes fécondes. De la fascination biographique qu'exerce son œuvre, Nerval a, dans Promenades et Souvenirs, donc à la fin de sa vie, donné une explication : " Je suis du nombre des écrivains dont la vie tient intimement aux ouvrages qui les ont fait connaître. " Ainsi, il y aurait deux biographies à écrire. L'une ne tiendrait compte que des faits ; or les faits avérés sont rares et s'inscrivent dans une chronologie rudimentaire. L'autre utiliserait les œuvres en tant qu'elles reflètent les rêves, ce qui autorise toutes les divagations. Nerval était lui-même conscient de sa double vie. A Strasbourg, avant sa dernière équipée en Allemagne, il prend connaissance de sa biographie par Eugène de Mirecourt, qui le traite " en héros de roman " : On ne peut - écrit-il à son père - empêcher les gens de parler et c'est ainsi que s'écrit l'histoire, ce qui prouve que j'ai bien fait de mettre à part ma vie poétique et ma vie réelle. " Voilà qui était de nature à réjouir Proust, au reste le premier interprète intelligent et sensible de l'œuvre de Nerval. Et voilà qui ramène à la modestie le biographe qui se veut véridique. Chercher à suggérer cette " vie poétique " en l'inscrivant prudemment dans la " vie réelle ", si mal connue, telle est notre tâche. On en jugera mieux la difficulté à la lueur de remarques choisies au hasard et nées de l a lecture de l'œuvre comme de textes environnants. "

04/1995

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Critique littéraire

Le poète en son jardin. Etude sur Clément Marot et l' "Adolescence clémentine"

Nous n'apercevons les graces que pointues, bouffies et enflées d'artifice. Celles qui coulent soubs la nayfveté et la simplicité eschappent ayséement à une veuë grossiere comme est la nostre: elles ont une beauté delicate ,bée ; il faut la veuë nette et bien purgée pour descouvrir cette secrette lumiere" (Montaigne). Profitant malgré tout d'une indiscutable renaissance critique et d'une conjoncture enfin favorable - le cinquième centenaire de la naissance du poète, récemment commémoré de belle façon au colloque international de Cahors (21-25 mai, 1996)-, ce livre propose un bilan des connaissances actuelles sur Clément Marot et le " petit Jardin " de son " printemps " ; et il esquisse en même temps le programme des recherches qui restent à accomplir dans un domaine jusqu'ici trop longtemps négligé, celui de la poésie française de la première moitié du XVIe siècle. Si une certitude émerge aujourd'hui de ce double constat, c'est bien celle d'une œuvre dont la complexité n'a d'égale que l'audace et la puissance du renouvellement ; et d'un poète qui, bien avant Ronsard, aurait pu, lui, légitimement proclamer : " Vous estes tous issus de la grandeur de moi. "

08/2006

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Critique littéraire

Montaigne et le travail de l'amitié. Du lit de mort d'Etienne de La Boétie aux Essais de 1595

Le 18 août 1563, après une agonie fort longue, Etienne de La Boétie reprend miraculeusement des forces, se retourne dans son lit " avecques tout plein de violence ". Montaigne l'entend parler d'une voix soudain " plus esclatante et plus forte ". Et de toutes ces " aultres choses " alors dites par le moribond, la mémoire du témoin semble n'avoir retenu que cette question étrange, cette prière dont tout indique qu'elle est le fruit du délire et qui, bien que prononcée " avecques une extreme affection ", reste selon toute apparence dépourvue de sens pour celui auquel elle est adressée : "MON FRERE ! MON FRERE ! ME REFUSEZ VOUS DONCQUES UNE PLACE ? ". Ce livre raconte le "travail" auquel, sa vie durant, s'est livré Montaigne, pour répondre, s'exécuter, exaucer cette prière en ménageant successivement, religieusement, amoureusement au disparu toute une série de " places " - dans le monde, bien sûr, mais aussi en lui, chez lui, dans sa "librairie", au "troisième" étage de sa tour, et finalement dans son livre. Revenant sans cesse sur cette scène qui le hantait, l'examinant, la ressassant, la retournant dans sa tête et prenant bien soin, dans les premières pages de ses Essais, de faire comprendre au lecteur que ce moment-là restait plus que jamais pour lui le moment fondateur, celui qui avait donné un sens à sa vie, qui avait fait de lui non seulement un écrivain, mais un homme " entier ", maître désormais de soi et de sa vie - un homme paradoxalement né le jour même où mourait son ami.

06/2001

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Littérature française

Vie de Gérard Fulmard

La carrière de Gérard Fulmard n'a pas assez retenu l'attention du public. Peut-être était-il temps qu'on en dresse les grandes lignes. Après des expériences diverses et peu couronnées de succès, Fulmard s'est retrouvé enrôlé au titre d'homme de main dans un parti politique mineur où s'aiguisent, comme partout, les complots et les passions. Autant dire qu'il a mis les pieds dans un drame. Et croire, comme il l'a fait, qu'il est tombé là par hasard, c'est oublier que le hasard est souvent l'ignorance des causes.

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Lycée parascolaire

"Aurélia", Gérard de Nerval

Pour lire les œuvres intégrales. Lire, c'est tracer dans un texte des Parcours de lecture. Chaque volume de la série Collèges propose un parcours de lecture possible dans une œuvre intégrale plus spécialement destinée à des lecteurs des classes de Collège. Pour aider chacun à tracer ses propres chemins, des repères font le point sur les notions, les méthodes, les outils utilisés. Des activités invitent à étudier des points précis, à formuler les découvertes, à s'exprimer par écrit. Des prolongements ou des dossiers complémentaires suggèrent des approfondissements et des ouvertures vers d'autres œuvres.

02/1997

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Beaux arts

Gérard Garouste. En chemin

«Dans leur forme actuelle, à partir du moment où ils ont été numérotés, mes carnets sont devenus optimistes, c'est-à-dire liés à des projets : exposition, sculpture, série, installation, mise en scène de théâtre. Un carnet peut durer deux ou trois ans. Il me suit partout.» Gérard Garouste Cette monographie est publiée à l'occasion de l'exposition «Gérard Garouste. En chemin» présentée à la Fondation Marguerite et Aimé Maeght de Saint-Paul de Vence. Outre les peintures et sculptures qui retracent son parcours et ses influences, puisées aussi bien dans sa biographie que dans les grands textes sacrés et profances, cette monographie présente de nombreux carnets inédits de l'artiste. Ceux-ci dévoilent au crayon le laboratoire de Gérard Garouste, ses questionnements, ses recherches, son apprentissage de l'hébreu en même temps que son appréhension du Talmud et du Midrach.

06/2015

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Cinéma

Je suis... Gérard Philippe

Aragon disait de lui qu'il était l'image du printemps. C'est en effet en pleine jeunesse que disparut Gérard Philipe, acteur mythique de l'après-guerre. Beau, sensible, romantique, il incarna les rêves de toute une génération meurtrie par la Seconde Guerre mondiale. Il fut le Cid, le prince de Hombourg, Lorenzaccio, Perdican, Octave, Fanfan la Tulipe... En Europe, à Moscou, à Pékin ou au Japon, il soulevait la même ferveur. Nul n'a oublié le timbre de sa voix et l'élégance de sa silhouette. Appartenant à une génération hantée par le spectre d'un nouveau conflit mondial, il fut aussi un homme généreux et engagé dons les combats de son temps. Auprès de Jean Vilar, son maître et ami, il fut l'âme du Théâtre national populaire. Acteur inoubliable et éternellement jeune, il parvint à ne jamais dissocier sa carrière de sa vie militante et personnelle.

02/2020

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Littérature française

La croisade de Gérard

La croisade de Gérard / H. et C. Guy Date de l'édition originale : 1896 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2023

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Littérature française

Vie de Gérard Fulmard

La carrière de Gérard Fulmard n’a pas assez retenu l’attention du public. Peut-être était-il temps qu’on en dresse les grandes lignes. Après des expériences diverses et peu couronnées de succès, Fulmard s’est retrouvé enrôlé au titre d’homme de main dans un parti politique mineur où s’aiguisent, comme partout, les complots et les passions. Autant dire qu’il a mis les pieds dans un drame. Et croire, comme il l’a fait, qu’il est tombé là par hasard, c’est oublier que le hasard est souvent l’ignorance des causes.

10/2022

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Acteurs

Gérard Depardieu à nu

Depuis Les Valseuses, Gérard Depardieu s'est construit une filmographie de premiers plan, en collaboration avec les plus grands noms. Pourtant, rien ne prédestinait ce jeune Castelroussin à un tel parcours... Retour sur la trajectoire de cet acteur hors norme. Un colosse aux pieds d'argile Cela ne fait aucun doute : Gérard Depardieu est un acteur hors norme, sa filmographie en atteste. Mais derrière l'acteur se cache une personnalité fragile, avec des failles. Et cela, Gérard Depardieu le sait. C'est ce qui le rend ivre de vie. Il ne cesse de repousser les limites pour se donner davantage d'oxygène et de liberté. Depardieu est un homme libre, " une force qui va ", pour reprendre l'expression de Victor Hugo. Tout commence à Châteauroux, où il naît de parents illettrés le 27 décembre 1948. Ado bagarreur, voleur, inculte, il bégaie : ses mots s'entrechoquent dans sa gueule de bad boy. Jusqu'à sa rencontre avec Jean-Laurent Cochet, metteur en scène et professeur d'art dramatique, qui initie le jeune Gérard au théâtre et lui donne l'envie de rattraper le temps perdu. Dès lors, c'est l'ascension : d'abord avec Les Valseuses (1974), film culte qui fait de lui l'icône d'une génération et d'une époque. Il joue avec les plus grands, pour Godard, Truffaut, Pialat, Resnais, Chabrol, Ridley Scott, Bertolucci... Mais, au-delà de sa filmographie, cette biographie explore également la figure d'un homme qui se déteste après la mort de son fils Guillaume en 2008 ; du rabelaisien qui torture son corps ; de l'homme d'affaires qui côtoie des personnalités atypiques, voire infréquentables (Poutine, Kim Jong-Un...). Une biographie vivante et remuante, à l'image de son sujet qui a toujours dévoré la vie.

04/2022

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Beaux arts

Gerhard Richter

Rencontre avec Gerhard Richter, artiste allemand qui a élargi l'horizon du rapport entre peinture et réalité. De ses premières peintures photographiques et son fameux cycle autour de la RAF à ses dernières toiles abstraites, la découverte de l'oeuvre de Richter nous donne sans cesse à voir l'inattendu et l'invisible. Là où il s'efforçait auparavant de libérer la technique du poids de l'idéologie, il nous montre aujourd'hui l'impact inégalable et l'intensité de la peinture face à la domination de l'image numérique. Une introduction décisive à l'un des plus grands artistes de notre temps, qui couvre non seulement l'ensemble de sa carrière, mais aussi 50 ans d'événements culturels, économiques et politiques.

10/2019

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Littérature étrangère

Gerald reçoit

Gerald reçoit. Gerald et sa femme reçoivent leurs amis. Le roman tout entier est le récit de cette soirée (beuverie et rigolade, sexe et chahut) qui paraît une illustration en bonne et due forme des règles de la tragédie antique : unité de lieu, c'est un huis clos, personne ne sortira avant la fin de l'action, avant la fin de la nuit ; unité de temps, le temps de la réception ; unité d'action, mais c'est ici que cela se complique et que l'art de l'auteur s'épanouit, au rythme d'une nuit follement mouvementée, qui commence par la découverte du cadavre de la jolie Ros (sorte d'idole érotique, figure de déesse-mère). Les buveurs s'affolent, on appelle la police, l'inspecteur Pardew enquête. On prend des photos, on tourne des vidéos, on parle de théâtre. Le remue-ménage s'accélère : les conversations se croisent vertigineusement, l'érotisme emballe hommes et femmes, amants ou couples défaits, enfants et jeunes filles vierges. D'autres cadavres sont découverts, le sang est projeté partout et, comme dans une bacchanale, on est tribade ou fou, diable, clown ou squelette, satyre en érection, masque. On pense à l'Ange exterminateur de Bunuel. Dans cet effarant huis clos tout est spectacle et sono, et les rituels les plus archaïques (sous couvert de constantes références au théâtre et à ses succédanés : mime, mascarades, cirque, porno, etc.) refont surface : veillée funèbre, rites orgiaques, contes pour enfants, histoires de corps de garde alternent en une sorte de ronde burlesque qui trouvera son apogée avec l'entrée en scène d'une troupe d'acteurs, les anciens partenaires de Ros, qui vont transformer la soirée en carnaval funéraire. Peut-on imaginer Euripide au milieu d'un tel chahut de paroles et de sperme ? Un charivari, sorti tout droit d'un rituel préhistorique, mettant à mal une soirée chic, genre Rotary Club, dans une ville de province ? Des flics, des cadavres, des scènes de copulation frénétique, tandis qu'un plombier flegmatique s'en vient déboucher tranquillement les cabinets engorgés ?

10/1988

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Biographies

René Girard

René Girard aurait eu cent ans, le 25 décembre 2023. Théoricien génial de la littérature et des mythes, sa carrière s'est déroulée entre la France et les Etats-Unis, qu'il a rejoints en 1947, après l'effondrement de son pays et la tragédie de la Seconde Guerre mondiale. Figure majeure de la pensée du xxe siècle, il a laissé une oeuvre considérable. Mais la vie de ce penseur unique restait à écrire. Cet essai biographique suit le parcours et les textes d'un écrivain qui voulut dégager la vérité de la littérature et la violence des institutions humaines. Mettant au jour ces deux refus d'entendre que sont le " désir mimétique " , d'un côté, le " mécanisme du bouc émissaire " , de l'autre, il a fait résonner autrement la parole qui parle dans la Bible et dans les Evangiles. Mais Girard a aussi été le passeur injustement oublié des ténors de la pensée française, qu'il a fait connaître aux Etats-Unis : Roland Barthes, Jacques Derrida, Michel Foucault, Lucien Goldmann, Jacques Lacan ou Jean-Pierre Vernant, sans oublier ces figures fondamentales qu'ont été pour lui Claude Lévi-Strauss et Jean-Paul Sartre. C'est ce pont entre deux rives que l'on restaure ici. Fruit de dix ans de recherches, avec René Girard lui-même dont l'auteur était proche, avec sa famille, ses amis, grâce à de nombreux témoins, des textes inédits et une correspondance abondante dont il fallut faire l'inventaire, cette biographie intellectuelle se lit comme le roman d'un siècle de bruit et de fureur.

09/2023

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Décoration

Girard-Perregaux

Manufacture de montres depuis plus de deux siècles, Girard-Perregaux représente aujourd'hui le nec plus ultra de la haute horlogerie suisse. Riche d'une tradition qui remonte au génial Genevois Jean François Bautte - l'un des inventeurs de la montre extra-plate - la maison est devenue au XIXe siècle une référence mondiale en matière de mesure du temps. Malgré les vicissitudes de la concurrence internationale, elle a su le rester, grâce à un souci permanent d'innovation, en portant les mouvements mécaniques des montres à un degré de perfection rarement atteint. Reine des plus luxueuses " complications " comme le fabuleux Tourbillon sous trois ponts d'or, mais aussi attachée à l'élégance et au raffinement de tous ses modèles, la maison Girard-Perregaux est en outre admirée dans le monde parce qu'elle est une des très rares à assurer elle-même, en toute indépendance, l'ensemble du processus de création et de fabrication. Dans sa manufacture de La Chaux-de-Fonds, au cœur du jura suisse, entre designers, ingénieurs et artisans passionnés, naissent ainsi les plus précieuses montres d'aujourd'hui. Illustrée par de magnifiques photographies réalisées spécialement pour cet ouvrage, cette histoire sera une révélation pour tous les passionnés de la haute horlogerie.

01/2005

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Roman d'amour, roman sentiment

Son plus joli défaut

Maman solo, charge mentale, linge sale et autres rejouissances ! Cléa Matisse, mère célibataire, vit au rythme de sa petite Merrylou. Son quotidien ? Elever seule sa fille, courir à droite et à gauche, régler les factures qui s'accumulent et dormir quelques heures. En parallèle, elle est l'autrice d'un premier roman à succès qui sera adapté au cinéma. Le scénariste pressenti : Nate Keenan, un écrivain spécialisé dans les polars et les thrillers, que Cléa adore. Ce dernier semble bien peu enthousiaste à l'idée de travailler sur un "feel good à tendance romance" . Leur rencontre est explosive et fait retomber comme un soufflé tous les espoirs de Cléa. Mais la jeune femme au caractère bien trempé n'a pas dit son dernier mot. Elle tient fermement à être impliquée dans le projet, et elle le sera !

02/2021

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Poésie

Ils. Défaut de langue

Ces textes rassemblent une grande partie des activités que nous menons ensemble. C'est un regard sans jugement, une description chirurgicale et minimaliste de nos moments en commun. Se dégage l'universalité de nos vies, voire la banalité, parfois une tristesse nait, parfois un sourire. Une interrogation sur notre langue termine le recueil, voyons-nous des " elles" dans ces "ils" ?

06/2021

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Littérature française

Une vie sans défaut

Quoi de pire que de voir apparaître une nouvelle ride ? Le constat d'une vie d'attentes refoulées, de désirs inassouvis. Après que peut-on faire ? Ce sont les questions qu'elle se pose à quarante ans, ou presque.

01/2014

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Policiers

Le défaut du ciel

Thomas Hellen, le meilleur ami de Clovis Bietel, a disparu. Il enquêtait sur le meurtre de son voisin. Clovis se lance à sa recherche sans se douter qu'il s'engage dans un labyrinthe qui va le plonger au coeur des ténèbres. En cherchant la vérité d'un autre, Clovis trouvera celle de la guerre d'Indochine et ce qu'il advint, une nuit, d'un petit village perdu au beau milieu de la jungle...

11/2014

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Littérature française

A défaut d'Amérique

Dans un cimetière parisien, on enterre une vieille dame. De loin, une femme observe la scène : Suzan a débarqué de Floride le matin même. A présent qu’Adèle n’est plus, l’Américaine se demande si elle a eu raison de détester cette femme qui a séduit son père, Stanley, alors jeune soldat, pendant les folles journées de la Libération de Paris, en 1945. Pourquoi elle a été irritée, voire jalouse, de l’exorbitante aptitude au bonheur qu’ont manifestée ces platoniques tourtereaux octogénaires qu’elle a tardivement réunis à Palm Beach pour tenter de consoler son père de son veuvage. Peut-être parce que la vieillissante “Jewish American Princess” qu’est à présent Suzan n’a jamais été douée pour la vie, n’a jamais su aimer - seulement obéir ? Que, brillante avocate, elle a perdu foi en son métier, se shoote au jogging pour oublier ses frustrations, et que, divorcée, ayant fait le choix de ne pas avoir d’enfants, elle n’a rien à transmettre ? Adèle, au moins, c’était la vie, excessive, débordante. Une spectaculaire survivante - aux pogroms en Pologne, à l’exil en France, à deux guerres mondiales, à l’exode - même les camps l’avaient épargnée. Mais est-ce que cela donne tous les droits et surtout celui de la rendre elle, Suzan, encore plus malheureuse ? Près de la tombe, une femme se tient un peu à l’écart du groupe : Fleur a aimé son arrière-grand-mère, Adèle, au moins autant qu’elle a fini par détester Sabine, sa mère dépressive, et toutes les autres femmes de sa lignée. Elle s’est fabriqué une famille à elle, résolument “inédite”, avec ses trois amours : son mari Julio venu d’Argentine et leurs deux fils. Adèle a toujours fasciné Fleur, avec son vouloir-vivre impérieux et presque tyrannique, son adaptabilité, depuis l’enfance, aux situations les plus tragiques, sa séduction dévorante (dont toutes les photos attestent) restée intacte, malgré les épreuves inhumaines de ces années passées à Paris - dans le quartier de Beaubourg où les réfugiés juifs avaient refondé leur communauté meurtrie et précaire -, avec sa capacité têtue, épuisante, à réaliser de petits miracles, à sauver des vies autour d’elle, à commencer par celle de l’amour de sa vie, son mari, Louis, auquel, jusqu’à la fin, elle est restée fidèle. Cette personnalité rayonnante - ou écrasante, c’est selon - qui n’a cessé d’éblouir son vieux père, l’Américaine n’en a eu, à Palm Beach, qu’un bref aperçu, et de surcroît dans sa “version senior”. Si, comme Fleur (qui va bientôt s’y employer afin de prendre, à travers Adèle, la mesure de la seule hérédité qu’elle accepte de se reconnaître), elle se plongeait dans l’histoire individuelle d’Adèle et dans la grande Histoire que celle-ci a, plus que traversée, incarnée, elle en saurait davantage sur “la française”, sa “rivale”, et sur la communauté de souffrance et d’amour dont elle est issue et d’où elle a tiré sa force exceptionnelle. Elle saurait comment Etele est devenue Adèle. Mais, comprend-elle alors, elle a peut-être, elle aussi, “son” Adèle en la personne de Sophia, sa tante, la sœur de sa mère, mondialement célèbre pour avoir été la première femme blanche à militer contre l’Apartheid en Afrique du Sud où elle a fait le choix de s’installer, plus de cinquante ans auparavant. C’est donc par le truchement indirect de “la française” honnie que Suzan va, à la veille des attentats du 11 Septembre, rejoindre à Cape Town, cette autre vieille dame afin de renouer avec la vérité de son histoire de fille trop peu curieuse, et découvrir enfin en quoi sa propre mère, Lisa, a, forte de renoncements assumés, embrassé une autre forme d’héroïsme, plus modeste, auquel il convient sans doute de donner le nom d’amour. Par delà sa capacité à nouer ensemble, sur trois générations et sur trois continents, les fils de l’histoire individuelle et collective, le roman de Carole Zalberg se signale par sa capacité à détourner, subtilement, le “roman de la filiation” de sa mécanique obligée, à en proposer une lecture ouverte. En confrontant l’exil subi (Adèle) ou choisi (Sophia), à l’errance, “sans étiquette”, d’une Américaine presque ordinaire (Suzan) ou au périlleux voyage dans l’interprétation du passé (Fleur), sans jamais instaurer, entre ses personnages, de suspecte hiérarchie, Carole Zalberg nourrit son roman d’une décision d’écriture qui en féconde admirablement l’ambition et la sensibilité. A nouveau crédités de l’humanité profonde qu’ils ont un jour eux aussi incarnée, les fantômes y gratifient l’existence de ceux qui prennent leur suite sur la scène du monde d’un legs d’amour et de souffrance, qui, sans consoler quiconque de vivre ou de mourir, façonne l’authentique présence que les vivants sont tenus de s’accorder à eux-mêmes, faisant de la découverte de l’autre la condition d’une authentique connaissance de soi.

02/2012