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Géographie. Tome 6, Livre IX (Grèce), Edition bilingue français-grec ancien

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Critique littéraire

Géographie. Tome 6, Livre IX (Grèce), Edition bilingue français-grec ancien

Le livre IX de la Géographie, qui traite de l'Attique, de la Béotie, de la Phocide, de la Locride et de la Thessalie, est la partie de 1'oeuvre de Strabon qui nous est parvenue le plus mal en point. Des collations nouvelles, ou anciennes vérifiées, et l'utilisation du palimpseste du Vatican ont permis de faire progresser sur quelques points importants l'établissement du texte et de réaliser un apparat critique rigoureux et, autant que faire se peut, exhaustif. Les notes et le commentaire ont mis à profit les travaux les plus récents des meilleurs spécialistes actuels, archéologues et historiens, de ces différentes parties de l'Hellade. Des cartes en quadrichromie aident le lecteur à se repérer sur le terrain tandis qu'un lexique des noms de lieux avec références au texte lui permettent de se retrouver dans la Géographie.

11/1996

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Critique littéraire

Géographie. Tome 8, Livre XI (Anatolie), Edition bilingue français-grec ancien

Livre XI. Asie cis-taurique : Du Tanaïs à la Colchide - L'Ibérie - Albanie - Caucase - Littoral occidental de la Caspienne - Hyrcanie - Dahae, Saces, Massagètes - Parthie - Arie et Margiane - Bactriane et Sogdiane - Taurus - Médie - Arménie

12/1999

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Critique littéraire

Géographie. Tome 9, Livre XII (Asie mineure), Edition bilingue français-grec ancien

Livre XII. Asie Mineure : Cappadoce - Cappadoce taurique - Pont - Bithynie - Galatie - Lycaonie - Pisidie - Phrygie et Mysie

12/1999

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Critique littéraire

Histoires. Tome IX, Calliope, Edition bilingue français-grec ancien

Le dernier livre des Histoires d'Hérodote raconte les ultimes efforts des troupes grecques pour chasser de Grèce continentale l'envahisseur perse. Après la bataille de Salamine relatée dans le livre précédent, le roi Perse Xerxès avait laissé une armée de 300 000 hommes sous le commandement de Mardonios. Hérodote raconte dans la première section du livre IX comment cette armée affronta la coalition grecque à Platées durant douze jours. La victoire finale des Grecs marqua la fin des entreprises barbares contre l'Europe. En même temps que la bataille de Platées eut lieu celle de Mycale sur mer, qu'Hérodote relate dans la section suivante de son récit. La poursuite des barbares par les Grecs aboutit à la prise par les Athéniens de Sestos, lieu où aboutissait le pont de bateaux tendu par les Perses à travers le détroit. Hérodote évoque enfin comment, au signal donné par les Samiens, se soulevèrent contre les Perses les cités grecques d'Ionie. Avec le récit de ces événements se terminent les Histoires d'Hérodote, dont on ignore si elles constituent une oeuvre achevée. Le livre IX des Histoires d'Hérodote, présenté dans la Collection des Universités de France, propose au lecteur le texte grec de l'historien accompagné de la traduction française de Ph-E Legrand. Le récit est subdivisé en deux sous-parties, relatant la bataille de Platées et la poursuite des barbares jusqu'aux rivages d'Asie. Le lecteur trouvera au début de chacune de ces parties une notice résumant son contenu et présentant les sources de l'historien.

01/1968

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Sources chrétiennes

Contre Julien. Tome 4, (Livre VIII-IX), Edition bilingue français-grec ancien

Le Contre Julien est une oeuvre monumentale qui réfute pas à pas l'ouvrage de polémique antichrétienne rédigé par l'empereur Julien durant l'hiver 362-363. Le Contre Julien de Cyrille d'Alexandrie (444) est une réfutation monumentale de l'ouvrage de polémique antichrétienne rédigé par l'empereur Julien en 362-363. Ce traité, qu'il est d'usage d'appeler Contre les Galiléens, est conservé presque exclusivement par les citations qu'en donne Cyrille. Le livre VIII, très spécifique, ne réfute que trois fragments de Julien choisis de manière à présenter un traité dogmatique sur la Trinité et l'Incarnation. Selon Julien, Moïse et les prophètes n'ont pas annoncé Jésus, et le début de l'Evangile de Jean prouverait que les chrétiens croient en plusieurs dieux. Pour lui répondre, l'Alexandrin expose sa théologie trinitaire à partir de ses fondements scripturaires et grâce à une longue séquence de citations philosophiques - certaines ne sont transmises que par Cyrille - visant à établir que Platon, Numénius, Plotin, Porphyre et le Corpus hermétique ont eu connaissance de la Trinité. Pour le volet sur l'Incarnation, il cite le philosophe Amélius, qui aurait " su qu'un Verbe s'était fait homme ". Le livre IX poursuit l'exposé christologique avec l'exégèse de textes aussi mystérieux que célèbres : Genèse 6 sur l'union des " fils de Dieu " avec les filles des hommes, et Lévitique 16 sur le bouc émissaire. Contre Julien, pour qui le christianisme a trahi le judaïsme, il défend aussi, en citant encore Porphyre, la signification figurative de la Loi et sa valeur pour les chrétiens.

01/2022

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Critique littéraire

Bibliothèque historique. Tome 15 Livre XX, Edition bilingue français-grec ancien

Le XXème livre est le dernier de la Bibliothèque historique que nous ayons conservé dans son intégralité. Centré sur les personnages d'Agathocle et de Démétrios Poliorcète, il rapporte l'histoire du bassin méditerranéen entre 310 et 302 av. J. -C. A l'ouest, le tyran de Syracuse Agathocle, pour chasser les Carthaginois de Sicile, entreprend en Libye une expédition audacieuse contre Carthage ; celle-ci se solde par un échec et Agathocle, rentré en Sicile, cherche avec brutalité à asseoir sa domination sur l'ensemble des cités de l'île. A l'est, après la paix conclue par les Diadoques en 311, Antigone, aidé par son fils Démétrios, travaille à s'assurer la maîtrise des îles et des côtes égéennes et égyptienne : les grands moments de cette entreprise sont la bataille de Salamine de Chypre, l'expédition d'Egypte et le siège de Rhodes. Cette tentative provoque une coalition des Diadoques contre Antigone et la préparation de la bataille d'Issos qui verra la mort d'Antigone en 301. Dans l'aire italienne, très faiblement représentée dans ce livre, les principaux combats de la deuxième guerre samnite sont brièvement évoqués.

05/2018

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Critique littéraire

Histoires. Tome 6, Edition bilingue français-grec ancien

Avec le livre VI des Histoires, Hérodote entre dans le coeur de ce que les Grecs appelleront les Guerres Médiques. Après avoir raconté la révolte des cités ioniennes contre le roi Perse et les aventures du tyran de Sardes, Histiée, Hérodote entame le récit des expéditions perses vers l'ouest en vue de punir les cités d'Erétrie et d'Athènes, que le roi Darius accusait d'avoir coopéré avec les Ioniens dans la révolte des cités grecques d'Asie Mineure. S'ouvre alors la narration du conflit entre les Grecs d'Europe et les barbares d'Asie. L'historien relate la première expédition de Mardonios contre la Thrace puis celle du grand roi Darius contre Athènes. Ce récit culmine avec la bataille de Marathon qui deviendra au cours du cinquième siècle le paradigme de la victoire de l'hoplite athénien et du régime démocratique face à la tyrannie. La bataille de Marathon permet en effet à Hérodote de glorifier le patriotisme athénien ainsi que la valeur militaire de la cité. Hérodote nous renseigne aussi au cours de digressions sur les relations entre Athènes et sa cité rivale Égine ainsi que sur le rôle politique du roi de Sparte Cléomène dans les relations entre les cités grecques. La Collection des Universités de France offre au lecteur le texte original d'Hérodote dans l'édition établie par Ph. -E. Legrand accompagné d'une traduction en français. Le récit de l'expédition de Darius est précédé d'une notice présentant au lecteur la composition du récit ainsi que les sources historiques d'Hérodote.

01/1963

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Critique littéraire

PHEDRE. Edition bilingue français-grec ancien

Cette libre promenade dans la campagne d'Athènes est l'un des textes littérairement les plus séduisants de Platon c'est aussi l'un de ceux dont l'interprétation philosophique pose le plus de questions. Partant d'un discours sur l'amour, Platon y fait chatoyer toutes les facettes de l'objet qu'il a choisi l'amour des discours et les discours de l'amour, l'amour qui répond ou ne répond pas à l'amour, et le discours qui répond ou ne répond pas au discours. Dans ce dialogue hors les murs, où l'on sent la présence des corps, où la chaleur, la soif, l'ombre, le chant des cigales et le souffle du vent sont palpables, Platon est poète, c'est-à-dire "chose légère, ailée, sacrée".

10/1998

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Critique littéraire

Fragments. Edition bilingue français-grec ancien

L'historien Timée vécut aux IVe et IIIe siècles avant J.-C. Né en Sicile, il fut exilé par le tyran Agathocle, passa l'essentiel de sa vie à Athènes et rédigea plusieurs ouvrages historiques, qui traitent notamment de la Sicile et de la Grande-Grèce, des vainqueurs aux jeux Olympiques, ou des expéditions de Pyrrhus contre Rome. Son oeuvre n'est connue que par la tradition indirecte, citations, résumés et paraphrases, éléments détachés de leur contexte, souvent assortis de jugements critiques et polémiques, comme chez Polybe. Bien que le contenu de l'oeuvre nous échappe dans une large mesure, les fragments prouvent que la curiosité de Timée est polymorphe. Les savants lui ont parfois attribué plus qu'ils ne pouvaient prouver, par exemple quand il est présenté comme la source unique de certains récits d'autres auteurs, comme Diodore. Reconstituer le texte d'origine, transmis par le filtre de seconds témoins qui préservent l'original tout en le dissimulant, nécessite de la part de l'éditeur un travail de délimitation dont le caractère est nécessairement conjectural. L'édition de Timée donnée par Felix Jacoby dans ses Fragmente der griechischen Historiker (1950) fournit le texte de référence, mais la présentation des fragments a parfois été précisée, et l'ensemble a été muni de titres et sous-titres thématiques. Timée n'est pas seulement un rhéteur et un antiquaire, ou un misanthrope aveuglé par le patriotisme, mais l'historien le plus important de l'Occident grec. Il est bien ancré dans la culture de son temps : nostalgie et curiosité érudite, nouveaux modes d'écriture influencés par la rhétorique, intérêt pour la vie des hommes les plus marquants.

11/2017

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Critique littéraire

Fragments. Edition bilingue français-grec ancien

L'identité d'Antigone de Caryste a fait couler beaucoup d'encre et le débat est loin d'être clos. En effet nombreux sont les textes que la tradition nous a transmise sous le nom d'Antigone de Caryste et il est à peu près établi aujourd'hui qu'ils ne sont pas le fait d'un seul et même auteur. Restent les textes, notamment les Biographies qui relatent les vies des philosophes contemporains d'Antigone, tels Pyrrhon, Crantor ou Zénon. Ces courtes notices eurent une grande influence dans l'Antiquité, particulièrement sur Philodème, Aristoclès, Athénée et Diogène Laërce. La présente édition, fruit d'un inestimable travail, fait le point sur la question de l'identité d'Antigone. Elle reprend les différentes hypothèses, notamment celle de Wilamowitz et tranche en faveur de deux Antigone : l'un aurait vécu au IIIe siècle et aurait écrit les Biographies ainsi que le Peri Zoon. Historien de l'art et sculpteur, il aurait servi à la cour du roi Attale Ier, à Pergame. L'autre aurait vécu au Ier siècle et serait l'auteur d'un poème intitulé Antipator. Notre édition regroupe en un volume Les Biographies, Sur Son Art, Sur les Animaux, Sur le style. Des notes accompagnent la lecture et sont développées, en fin d'ouvrage, par des notes complémentaires. L'ouvrage est en outre enrichi d'une liste des homonymes en appendice, d'une table de concordances ainsi que d'un Index Testimoniorum.

05/1990

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Critique littéraire

Poèmes. Edition bilingue français-grec ancien

"Ne vois-tu pas, dit Plutarque, quelle grâce possèdent les paroles de Sappho pour enchanter de leurs sortilèges ceux qui les écoutent ? " Sappho serait née aux environs de 650 avant J.-C., au plus tard en 630. Admirable poète, "la dixième Muse" met au jour l'intrication désespérée de la souffrance (morale) et de la douleur (physique). Elle la révèle en la faisant chanter. Elle a inventé le mal d'amour. Il faut penser que c'est une parole neuve, la parole neuve et libre de Sappho. Ecoutons la parole et la voix de Sappho, pour autant que nous pouvons l'entendre, vivante malgré les mutilations du temps. Dans ces poèmes, merveilleux de simplicité apparente, il faut aller à petits pas, il faut peindre à petits traits, s'interroger sur les mots les plus simples, ne pas les transformer en métaphore. S'attacher au texte, dans un travail artisanal, pour qu'une clarté, de temps à autre, nous foudroie. Ce livre réunit l'ensemble de la collection des fragments de Sappho. Edition bilingue

05/2020

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Critique littéraire

Philippe. Edition bilingue français-grec ancien

Le Philippe, officiellement destiné au roi de Macédoine Philippe II, date de 346, moment crucial pour les Grecs. Le Macédonien sort grandement renforcé de la guerre qui l'a opposé à Athènes et aux Phocidiens dès 356 et qui se clôt à l'été 346 par la paix de Philocrate. Isocrate, rhéteur attaché à la grandeur d'Athènes, conseille alors au roide réconcilier les Grecs entre eux et de présider h une expédition tournée contre les Perses, vieux rêve d'une guerre panhellénique caressé au début du ive siècle et qui sera réalisé peu après la mort d'Isocrate, dans des conditions autres, par le fils de Philippe, Alexandre le Grand. Le Philippe s'adresse aussi aux Athéniens. Son auteur s'y affiche comme le conseiller qui saura détourner le Macédonien des affaires de la cité — ce qui devrait en partie l'exonérer de l'accusation de travailler pour Philippe contre les intérêts de l'Athènes démocratique. L'habileté rhétorique y est partout visible : un éloge obligé du roi, une prose rythmée, une composition impeccable, des gradations, illustrent l'art de la persuasion de ce maitre de 90 ans. Le présent volume, avec son introduction historique et littéraire, sa traduction nouvelle et son commentaire, redéfinit la place et la pensée du rhéteur dans l'Athènes des années 340.

06/2019

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Critique littéraire

Progymnasmata. Edition bilingue français-grec ancien

Vers le début de notre ère, le rhéteur Aelius Théon a écrit un traité sur les exercices préparatoires (progymnasmata) à l'enseignement rhétorique proprement dit destinés aux jeunes gens qui sortaient de chez le grammairien. Des quatre traités conservés en grec sur le même sujet, celui-ci est le plus ancien, le plus copieux et sous certains rapports le plus intéressant. Il est en effet atypique, parce qu'il représente un moment où le contenu de cet enseignement n'est pas encore fixé et qu'il concourt lui-même à son progrès par ses innovations ; parce qu'il est le seul à s'adresser aux professeurs eux-mêmes et qu'il donne de ce fait une grande place à la pédagogie. L'édition moderne ici proposée est la première à tenir compte des deux traditions du texte, la grecque, tronquée, et l'arménienne, plus complète. On y trouve donc toute une partie inédite.

01/1997

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Collection Budé

Hiéron. Edition bilingue français-grec ancien

Dans le Hiéron, qui se présente comme un dialogue socratique, le tyran Hiéron et le poète Simonide se demandent laquelle, de la vie du tyran ou de celle du simple particulier, est la plus agréable et la plus enviable. L'une des principales difficultés que soulève ce dialogue est la question de savoir si Simonide peut être considéré comme un porte-parole et un substitut de Socrate. En ce qui concerne l'établissement du texte, on attendait une nouvelle édition critique depuis 1933. Cette édition se fonde pour la première fois sur un examen complet de la tradition manuscrite, et utilise six témoins primaires dont quatre pour la première fois. La tradition indirecte a été elle aussi recueillie et utilisée plus largement que dans les éditions antérieures.

11/2021

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Critique littéraire

Sentences. Edition bilingue français-grec ancien

Les Sentences sont composées de : Prologue, Sommaire, De la justice, De la philanthropie, De la richesse, De la réflexion, De la juste mesure, De l'envie, De la modération, De la mort et de l'âme, De la fortune, Parole et sagesse, Vertus et vices, Du travail, Du mariage, Enfants et parents, Maîtres et esclaves, Epilogue.

01/2003

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Critique littéraire

Discours. Edition bilingue français-grec ancien

Dinarque est le dernier des dix orateurs attiques à faire son entrée dans la Collection des Universités de France. Entrée tardive mais opportune dans la mesure où elle a permis la prise en compte, pour l'établissement du texte, de deux papyrus publiés en 1982. A travers trois discours écrits pour les accusateurs dans l'affaire d'Harpale, le lecteur pourra découvrir ou redécouvrir l'éloquence de Dinarque, qui a suscité de la part des commentateurs anciens et modernes une sévérité parfois injustifiée. On trouvera également, dans ces pages, un document précieux sur l'état des esprits à Athènes durant la grave crise qui accompagna le retour d'Alexandre en 325-323, sur l'opposition à Démosthène et sur la violence de ta rhétorique politique de l'époque.

01/1990

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Critique littéraire

Fragments. Edition bilingue français-grec ancien

Originaire de Paros, fils de Télisiclès et de l'esclave Enipô, Archiloque est à double titre l'inventeur du lyrisme : il fut, selon nos sources, le premier à créer cette poésie, aux formes variées et destinée au chant, dite lyrique par les Anciens. Mais il fut aussi le premier à puiser son inspiration dans ses émotions personnelles et à faire entrer la vie quotidienne en poésie, s'accordant ainsi à la définition moderne du lyrisme. C'est de cette manière que nous avons quelques renseignements sur sa vie : le poète de Paros était d'origine modeste et c'est pour cette raison, qu'il se serait engagé comme soldat pour aller coloniser Thassos. La postérité s'est plu à raconter que le poète soldat serait mort sur les champs de bataille. Notre édition rassemble en un volume non seulement les témoignages sur le poète et les fragments d'Archiloque, mais encore les témoignages sur le poète et les fragments douteux ou apocryphes. L'introduction fait le point sur les connaissances relatives à la vie et à la chronologie d'Archiloque, notamment les problèmes liés à la datation d'un auteur que les critiques ne parviennent pas à situer plus précisément qu'entre le milieu du VIIIème siècle et le milieu du VIIème. Les dialectes utilisés par le poète, de même que la métrique, sont analysés en détail tandis que de judicieuses pistes de lecture sont suggérées. Le texte, fragmentaire, est éclairé par un riche commentaire. L'ouvrage est en outre enrichi d'un glossaire ainsi que d'un tableau de concordance entre les différentes éditions.

01/1968

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Critique littéraire

Poliorcétique. Edition bilingue français-grec ancien

Comment mettre à sa merci une ville assiégée ? Quelles machines de guerre employer ? Comment empoisonner les vivres ou envoyer des messages codés ? Telles sont les questions, parfois encore d'actualité, auquel Enée le Tacticien livre de substantielles réponses. Lui-même rompu à l'art militaire, Enée fut très vraisemblablement un militaire de haut rang. C'est malheureusement la seule information avérée que nous possédons sur cet auteur : si Polybe et Elien le Tacticien le mentionnent, ils ne précisent ni sa patrie, ni son époque, ni ses titres. Quant au texte, un manuel de conseils militaires n'abonde guère en détails personnels ! Une lecture attentive a cependant permis de situer le texte entre 400 et 360 avant J-C car aucun événement postérieur à cette date n'est mentionné. Notre édition présente en un volume le traité d'Enée. L'introduction offre un point très complet sur l'auteur et sur le genre du manuel militaire. Les différentes hypothèses relatives à l'identité du tacticien, souvent rapproché des deux Enée de Stymphale, sont analysées et discutées en détail, de même que la possibilité d'un abrégé. Une comparaison avec les oeuvres militaires de Xénophon est proposée, tandis que l'histoire du texte est relatée de manière synthétique. Le texte est précédé des testimonia et accompagné de notes qui en éclairent la lecture. L'ouvrage est en outre enrichi de deux appendices sur les techniques antiques, de notes complémentaires et de planches.

01/1967

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Critique littéraire

Antiquités romaines. Tome 6 Livre VI, Edition bilingue français-grec ancien

Avec le livre VI de ses Antiquités Romaines, Denys d'Halicarnasse, historien grec et professeur de rhétorique de la période augustéenne, entreprend le récit des événements qui eurent lieu au cours des années 497 à 493, selon la chronologie adoptée par l'auteur (qui diffère légèrement de celle adoptée par Tite-Live). Cette période, qui s'étend sur cinq consulats, est marquée par les deux événements majeurs que sont la bataille du lac Régille opposant Rome aux cités latines et la sécession de la plèbe sur le mont Sacré, laquelle aboutit à l'institution du tribunat de la plèbe. La victoire des Romains au lac Régille marque l'échec définitif de la famille royale des Tarquins, alliés aux cités latines, pour reprendre le pouvoir à Rome. Le vieux roi achèvera par la suite sa vie, exilé dans la cité campanienne de Cumes. La seconde section du livre est centrée sur la montée progressive des tensions entre plèbe et patriarcat à Rome. Le soulèvement de la plèbe est présenté comme un drame qui s'achève par le discours de Menenius Agrippa, morceau d'éloquence comprenant la célèbre allégorie des membres et de l'estomac. Denys a recours pour décrire le conflit interne à la cité romaine à des concepts hérités de la pensée grecque. Ainsi, la sécession de la plèbe est décrite comme une stasis qui rappelle le récit des massacres fratricides des Corcyréens durant l'été 427 avant J. -C. chez Thucydide. L'édition du tome VI des Antiquités Romaines de Denys d'Halicarnasse dans la Collection des Universités de France comprend le texte grec de l'historien accompagné de la traduction de Jacques-Hubert Sautel. Le texte est précédé d'une riche introduction dans laquelle sont abordés divers aspects intéressants de l'oeuvre de l'historien, tels que le personnel politique présent dans le récit, le vocabulaire employé pour décrire les événements politiques et l'intérêt historique et littéraire de l'oeuvre. Enfin, le lecteur trouvera à la fin de cette notice un exposé de la tradition manuscrite du texte ainsi que des principes qui ont régi son édition.

05/2016

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Critique littéraire

Histoires. Tome 7, Edition bilingue français-grec ancien

Selon les propres dires d'Hérodote, l'expédition menée par le roi perse Xerxès contre les cités grecques d'Europe fut la plus grande jamais entreprise dans le monde grec. Le livre VII des Histoires raconte la première partie de cette expédition. Le récit d'Hérodote s'ouvre sur les délibérations de Xerxès et de ses conseillers sur l'opportunité pour les Perses de s'engager dans une telle guerre. Hérodote a dressé un portrait mémorable du roi Perse Xerxès, lui prêtant une humeur despotique et un orgueil immense. La guerre qu'il mène est à l'image de sa démesure, comme en témoigne la construction d'un pont sur le Bosphore afin de permettre aux Perses de faire passer leurs troupes en Grèce continentale. A cette figure représentant l'Orient tel que pouvait se le représenter un historien de culture grecque, Hérodote oppose l'image de la résistance valeureuse de Sparte et d'Athènes tentant de réveiller le courage de ceux des Grecs qu'effrayait la puissance du grand roi. La narration de l'historien culmine avec le récit de deux batailles : celle des Thermopyles où les Spartiates moururent héroïquement face aux barbares et celle de l'Artémision où la flotte athénienne s'opposa aux navires perses. La Collection des Universités de France met à disposition du lecteur le texte grec dans l'édition de Ph. -E. Legrand accompagné d'une traduction. Le récit d'Hérodote est séparé en quatre parties chacune précédée d'une notice résumant son contenu et présentant les sources et les débats historiographiques du récit.

01/1986

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Critique littéraire

Entretiens. Tome 4, Edition bilingue français-grec ancien

Comment traverser les épreuves de l'existence ? Quelle attitude faut-il avoir vis-à-vis de la souffrance ? Qu'est-ce que le bien ? Telles étaient les questions auxquelles Epictète tentait de répondre dans ses leçons entièrement orales et qui nous ont été conservées grâce à Flavius Arrien. Auditeur assidu du philosophe stoïcien, qui banni par Domitien, enseignait à Nicopolis, Arrien a mis par écrit, sous la forme d'Entretiens, l'enseignement de son maître. La présente édition regroupe, en quatre volumes les livres des Entretiens qui nous sont parvenus. La riche introduction du tome I rassemble les différents éléments biographiques, concernant Epictète, depuis sa condition d'esclave jusqu'à son exil et à la fondation de son école philosophique. L'oeuvre du philosophe est ensuite présentée en détail et assortie d'une analyse complète du genre littéraire de "l'entretien", la fameuse "diatribe" que le mot équivalent en français, au sens de nos jours trop précis, ne saurait suffire à traduire. Des pistes de lecture éclairantes concernant la méthode pédagogique et les principes philosophiques d'Epictète sont proposées au lecteur. L'histoire, très abondante, de la tradition manuscrite est relatée de manière synthétique. Chaque tome est en outre enrichi d'une table des titres des "diatribes" permettant de circuler aisément dans le texte, ainsi que par des notes explicatives.

01/1991

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Bibliothèque historique. Tome 11 Livre XVI, Edition bilingue français-grec ancien

Le récit de Diodore couvre les années 359/8 à 336/5, qui correspondent au règne de Philippe II en Macédoine. Mais une grande partie du livre est consacrée à la Sicile, Diodore relatant successivement la destruction par Dion de la tyrannie établie à Syracuse par Denys l'Ancien, puis l'intervention des Corinthiens et de leur émissaire, Timoléon, pour mettre fin au désordre général qui régnait dans l'île depuis la mort de Dion. C'est l'occasion pour Diodore de rappeler comment Agyrion, sa patrie, fut alors refondée et peuplée de colons grecs, dont il descendait à coup sûr. En veine de confidences, il signale que, à l'époque où il écrivait, les Siciliens avaient reçu la citoyenneté romaine, ce qui implique que le livre XVI fut récrit quelques années après la défaite de Sextus Pompée en 36 av. J. -C. Source essentielle pour l'histoire de la Sicile, le livre XVI offre également le seul récit conservé de la reconquête de la Phénicie et de l'Egypte par le Roi des Perses, Artaxerxès III. On constate ainsi que, à la veille des conquêtes d'Alexandre, les Perses avaient recouvré une puissance militaires compromise par les révoltes satrapiques. La moitié environ du livre est consacrée aux affaires de Grèce, en particulier à la guerre de Phocide, allumée par les Thébains qui, incapables d'exercer une hégémonie acquise à l'époque de Pélopidas et d'Epaminondas, poussèrent à bout les Phocidiens et les Spartiates, auxquels les Athéniens apportèrent leur soutien. C'est à la faveur de cette "guerre Sacrée" que Philippe, qui avait réussi à redresser la situation dans son royaume, intervint dans les affaires de la Grèce comme pieux défenseur du dieu de Delphes. Récompensé par la divinité, Philippe vole désormais de succès en succès et, vainqueur des Thébains et des Athéniens à Chéronée, il prépare une expédition en Asie Mineure. C'est alors que le Destin intervient, puisqu'il périt assassiné, laissant la place à son fils Alexandre. En 95 chapitres, Diodore ne pouvait que survoler tant d'événements importants, et il n'a retenu que ce qui pouvait encore intéresser ses contemporains. Il est compréhensible que, s'adressant d'abord à un public sicilien et italien, il ait accordé une place importante à la Grèce d'Occident. Il est toutefois clair que ce public témoignait toujours de l'intérêt pour les grands épisodes de l'histoire de la péninsule balkanique et de la Grèce d'Asie. On mesure ainsi le double intérêt de l'oeuvre de Diodore : d'un côté, nous trouvons chez cet auteur des informations tirées d'oeuvres perdues ; de l'autre, nous pouvons apprécier la culture des hommes de sa génération et de son milieu : il apparaît que Diodore, qui avait suivi l'enseignement des rhéteurs, connaissait les oeuvres des orateurs attiques, en particulier celles de Démosthène et de Lycurgue.

02/2016

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Critique littéraire

Bibliothèque historique. Tome 9, Livre XIV, Edition bilingue français-grec ancien

Ce livre recouvre une période d'histoire grecque, sicilienne et romaine qui s'étend des années 404 à 386 avant J-C. Parmi les événements les plus marquants figurent l'établissement des Trente à Athènes et leur chute, l'expédition des Dix Mille en Asie, des épisodes du règne de Denys de Syracuse comme les sièges de Motyé et de Rhégion, et la prise de Rome par les Gaulois.

01/1997

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Critique littéraire

Antiquités romaines. Tome 3, Livre III, Edition bilingue français-grec ancien

En entreprenant de raconter les premiers temps de l'histoire de Rome, Denys d'Halicarnasse, historien et professeur de rhétorique d'origine grecque, s'inscrivait pleinement dans le projet augustéen de restauration des valeurs de l'ancienne société romaine. Bien que traitant l'histoire de la cité latine, Denys demeure néanmoins pleinement grec, défendant le courant littéraire que l'on nomma atticisme par sa volonté d'imiter le style des grands auteurs grecs des Ve et IVe siècles avant J. -C. tels que Démosthène. Par cette démarche originale dans les premiers temps du principat, l'historien avait pour objectif de mieux faire connaître Rome à ses compatriotes helléniques. De ce point de vue, le livre III de ses Antiquités Romaines retient particulièrement l'attention. Dans un récit qui oscille entre légende et histoire, Denys y relate les règnes des rois romains Tullus Hostilius, Ancus Marcius et Tarquin l'Ancien. Si beaucoup d'événements relatés dans le règne du premier relèvent de la fable, tels que le célèbre affrontement des Horaces et des Curiaces qui inspira Corneille, le nom de Tarquin est quant à lui plus attesté par l'archéologie comme en témoignent les vestiges du Circus Maximus ou du temple de Jupiter Capitolin. Le récit de l'historien fait dans ce livre la part belle aux guerres qu'entretient Rome avec ses cités voisines. Le règne de Tullus Hostilius met ainsi fin au conflit qui oppose l'Vrbs à sa métropole Albe. Les enjeux diplomatiques de cette opposition sont présentés par Denys dans des termes qui ne sont pas sans rappeler la présentation des conflits entre métropoles et colonies chez Thucydide. En cela, l'historien parachève sa volonté d'inscrire l'histoire de Rome dans une filiation hellénique. L'édition du livre III des Antiquités Romaines dans la Collection des Universités de France comprend le texte grec de Denys d'Halicarnasse accompagné de la traduction en français de Jacques-Hubert Sautel. Le volume s'ouvre par une introduction dans laquelle est exposé l'intérêt historique du récit et où est retracée la tradition manuscrite du texte.

01/1999

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Critique littéraire

Bibliothèque historique. Tome 3, Livre III, Edition bilingue français-grec ancien

Le livre est consacré surtout à des questions africaines vues par des yeux grecs. Commencé par une description ethnographique des tribus éthiopiennes, il se poursuit par un périple de la mer Erythrée (qui inclut les côtes de l'Arabie). La principale source est alors Agatharchidès de Cnide mais Diodore ajoute des notations pittoresques ou pathétiques. Une seconde partie présente très rapidement les Libyens pour développer ensuite une mythologie qui est beaucoup moins celle de ce peuple que le résultat d'une élaboration des milieux alexandrins Autre source (Denys de Mytilène), autre ton. Pour l'établissement du texte, Bibiane Bommelaer a pu utiliser les travaux encore inédits de P Bertrac et a collationné directement les manuscrits principaux de chacune des familles conservées Elle a en outre tiré parti, pour la première fois, de la traduction latine que Poggio Bracciolini avait faite, au XVe siècle, d'un manuscrit aujourd'hui perdu qui représentait à lui seul une autre famille. La présente édition renouvelle donc la question.

06/1989

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Critique littéraire

Contre Apion. Edition bilingue français-grec ancien

Joseph, fils de Mattathias le Prêtre, vécut au Ier siècle de notre ère, entre la Judée en guerre contre les Romains et Rome dont il fut l'un des serviteurs. Passé dans l'histoire sous le nom de Flavius Josèphe, il fut un acteur et un spectateur des événements qui ont bouleversé l'histoire de l'Occident. Son oeuvre abondante éclaire l'arrière-plan de la révolte juive, mais sa circulation au long des siècles permet d'en saisir les retombées historiques. Ecrit à la fin du Ier siècle de notre ère, le Contre Apion est un ouvrage inclassable qui pose plus de questions qu'il n'offre de réponses. Présenté par Josèphe comme une apologie des Juifs et du judaïsme, il est également une auto-défense de son auteur qui y répond aux critiques portées sur sa grande oeuvre historiographique. Organisé en deux volets, il offre un panorama de l'histoire des Juifs dans le premier livre et une défense du judaïsme dans le second. Transmis par la patristique, scrutés par les chercheurs, les écrits de Flavius Josèphe ne cessent d'alimenter réflexions et débats, régulièrement renouvelés au gré des découvertes archéologiques auxquelles ils servent parfois de sources d'informations topographiques et historiques.

01/2018

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Critique littéraire

Des initiatives. Edition bilingue français-grec ancien

Le Perì katarchôn de Maxime Le Perì katarchôn (Des initiatives) est un poème astrologique qui traite de l'influence de la Lune et des signes zodiacaux sur l'issue d'activités humaines telles que les voyages, les mariages, les opérations chirurgicales, l'éducation des jeunes gens ou l'agriculture. D'après la Souda (174) l'auteur du Perì katarchôn serait ce même Maxime qui fut également philosophe néoplatonicien et maître de l'empereur Julien l'Apostat (361-363 après J. -C. ) ; c'est au jeune souverain que le poème aurait été dédié par son mentor, de même qu'un traité Des objections irréfutables, un traité Des nombres, un commentaire à Aristote, et d'autres ouvrages dont l'auteur de la notice biographique ne cite pas les titres. L'exactitude de ces informations a toutefois été mise en doute, car le didaskalos de l'empereur Julien est connu d'habitude comme Maxime d'Ephèse, alors que la Souda dit Maxime "d'Epire ou de Byzance". Quant à la tradition manuscrite et à l'histoire éditoriale du Perì katarchôn, le seul témoin médiéval du poème est le Laur. plut. 28, 27 (L) du troisième quart du IXe s. après J.-C. , alors que l'editio princeps ne date que de 1717, L'année où J. A. Fabricius le publia dans le huitième tome de sa Bibliotheca Graeca ; suivirent l'édition d'E. Gerhard (Leipzig, 1820) et celles d'A. Koechly (Paris, 1851) et A. Ludwich (Leipzig, 1877). Seules l'edition princeps et l'édition de Koechly comportent une traduction latine du Perì katarchôn, alors que ce texte n'a jamais été commenté. La nouvelle édition du Perì katarchôn de Maxime. Il s'agit de la première édition de cette oeuvre comportant un texte établi selon les principes de la philologie moderne, ainsi qu'une traduction, également la première dans une langue vivante. Le travail d'établissement du texte est précédé d'une longue introduction où l'auteur traite le problème de l'attribution du Perì katarchôn à Maxime d'Ephèse, ainsi que de la langue, la métrique et la tradition manuscrite du poème. En ce qui concerne l'établissement du texte du Perì katarchôn, un réexamen approfondi de la paradosis de L a permis de constater le bon état de la tradition manuscrite et de s'éloigner souvent du texte publié en 1877 par Ludwich pour en revenir à celui du manuscrit florentin. Quant à la traduction, elle essaie d'unir la rigueur philologique à l'ambition de rendre au moins en partie le style raffiné et soutenu de Maxime, ainsi que ses efforts constants pour varier son vocabulaire. Parmi les nombreux buts du commentaire il suffira de rappeler ici le compte rendu des choix textuels ; l'analyse des rapports entre Maxime et la production poétique de ses devanciers (d'Homère au IVe siècle après J.-C. ) et de l'influence de Maxime sur Nonnos de Panopolis (Ve siècle après J. -C. ) et ses épigones ; l'explication des passages difficiles et la rédaction de notes de contenu littéraire, astrologique, historique, ou mythologique ; la mise en lumière des rapports entre le Perì katarchôn et les littératures techniques auxquelles il puise ses contenus (écrits de la tradition hippocratique et galénique, médecine astrologique, lois et documents concernant l'esclavage). Cette édition vient compléter toute une série d'études récemment consacrées à la figure de Maxime d'Ephèse, auteur probable du poème : Michel Patillon vient en effet de publier l'opuscule Des objections irréfutables de Maxime (Corpus Rhetoricum V, Paris, 2014) ; notre philosophe néoplatonicien est en outre l'un des protagonistes des Vies de philosophes et de sophistes d'Eunape de Sardes dont une nouvelle édition critique par Richard Goulet vient de paraître (Paris, 2014). Elle se place plus en général dans le fil de travaux qui pendant les quarante dernières années ont permis de redécouvrir et apprécier dans une juste perspective la poésie grecque de l'antiquité tardive, considérée jusque là comme une production dépourvue de tout intérêt. De nombreuses éditions critiques comme celle, monumentale, des Dionysiaques de Nonnos de Panopolis conduite aux Belles Lettres sous la direction de Francis Vian (1976-2006), ainsi que des études d'ensemble comme celle que Laura Miguélez-Cavero a récemment consacrée à la poésie dans l'Egypte des IIIe - VIe siècles (Berlin/New York, 2008), témoignent de la vitalité de ces études, qui est bien loin de s'épuiser.

05/2016

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Critique littéraire

Argonautiques. Tome 3, Chant IV, Edition bilingue français-grec ancien

"Je rappellerai les exploits de ces héros d'autrefois qui, par la bouche du Pont et à travers les roches Kyanées, sur l'ordre du roi Pélias, menèrent vers la toison la solide nef Argô", tels sont les premiers vers des Argonautiques d'Apollonios, sans doute l'auteur épique le plus célèbre après Homère. Le poème d'Apollonios relate le fameuse histoire de Jason, "cest celui-là qui conquit la toison", grâce à Médée, la sorcière de Thrace, et à Athéna, la déesse qui le protège depuis la proue de l'Argô. Si le mythe est connu, la vie du poète nous est plus obscure. D'Apollonios nous savons qu'il naquit, non pas à Rhodes, mais à Alexandrie, en 295 avant J-C, qu'il fut le récepteur de Ptolémée III Evergète, et sans doute qu'il devint le directeur de la bibliothèque d'Alexandrie. Il dut s'exiler à Rhodes, mais les raisons de cet exil ne nous sont pas connues. Ce grand érudit ne se cantonna pas à la poésie épique et écrivit des ouvres philologiques dont un Contre Zénodote et un commentaire d'Hésiode, ainsi que des récits étiologiques. Mais sa plus grande oeuvre est sans nul doute Les Argonautiques, long poème épique réussissant à mêler à la tradition homérique l'érudition qui charmait le public de la période alexandrine. Notre édition rassemble en trois volumes les quatre chants des Argonautiques. L'introduction générale du tome I présente en détail la vie et l'oeuvre d'Apollonios, et fait notamment le point sur son éventuelle querelle avec un autre bibliothécaire célèbre, Callimaque. Les sources du poème, comme par exemple les poèmes hésiodiques et les mystérieux Naupactiques, sont analysées, de même que la tradition manuscrite. Chaque chant est en outre précédé d'une notice qui lui est propre. Des notes accompagnent la lecture et sont développées, en fin d'ouvrage, par des notes complémentaires et des notes additionnelles.

01/1981

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Critique littéraire

Histoires. Tome V, Tepsichore, Edition bilingue français-grec ancien

Après avoir relaté la soumission des habitants de l'Hellespont par le général Perse Mégabaze, Hérodote entreprend le récit de la révolte des cités d'Ionie, récit qui occupe la plus grande partie du livre V des Histoires. Ce soulèvement est lié aux intrigues d'Histiée et d'Aristagoras, tyrans de Milet. Hérodote raconte comment ce dernier vint en Grèce pour solliciter successivement l'alliance de Sparte et d'Athènes. Les Athéniens le soutinrent et grâce à cette alliance, les Ioniens purent s'emparer de la basse ville de Sarde qui fut incendiée. A l'occasion du voyage d'Aristagoras en Grèce, Hérodote revient pour la première fois dans son oeuvre sur l'histoire de Sparte et d'Athènes. Il explique ainsi les circonstances de l'accès au trône de Cléomène à Sparte et de l'expulsion des Pisistratides à Athènes. Athènes en particulier est présentée comme la ville "la plus puissante de toutes les autres", notamment en raison de l'instauration d'un régime de liberté par Clisthène. Beaucoup d'éléments du récit concourent à faire d'Athènes l'ennemie principale des Perses. Hippias notamment, fils de Pisistrate, le dernier tyran de la cité, s'était réfugié en Asie et excitait le noble perse Artaphernès contre les Athéniens. Hérodote parvient ainsi à relier la digression sur l'histoire de la Grèce au récit principal traitant de la rivalité entre la Perse et les cités grecques d'Ionie. Le livre V de l'oeuvre d'Hérodote, présenté dans la Collection des Universités de France, présente au lecteur le texte grec accompagné de la traduction française de Ph-E Legrand. Le texte est divisé en deux sections, l'une consacrée à la fin du récit des expéditions perses sur l'Hellespont, en Thrace et en Macédoine, et la seconde à l'avancée des Perses en Europe. Chacune de ces parties est précédée d'une notice présentant les enjeux historiques et les sources du texte.

01/1968

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Critique littéraire

Oeuvres. Tome 3, Fragments, Edition bilingue français-grec ancien

L'édition complète des Ouvres de Favorinos d'Arles dans la collection Budé, prévue en trois volumes, s'enrichit d'un deuxième volume, qui recueille tous les fragments ou témoignages connus relatifs à cet auteur. Rappelons que Favorinos est né à Arles et qu'il a fait très tôt le choix de s'exprimer en grec plutôt qu'en latin (c'est aussi le cas, très rare, de Marc Aurèle et d'Elien) et qu'il a été en relation avec ceux qui comptaient dans le monde intellectuel de l'époque (Plutarque, Dion Chrysostome, Aulu Gelle ou Lucien). Néanmoins, de son ouvre, il ne nous est virtuellement rien parvenu : deux discours conservés dans la collection de Dion (publiés au vol. I de cette édition), une Consolatio à l'occasion de son exil, retrouvée sur un papyrus au XXe siècle (ce texte, le " Sur son exil " sera publié au vol. II). Dans ce volume, sont rassemblés tous les textes où apparaît le nom de Favorinos, sans faire de distinction entre testimonium ou fragmentum. On aboutit ainsi à un ensemble de 163 fragments. Ils sont classés, à leur tour, en deux ensembles : fragments assignables à un ouvrage déterminé (96 fragments) ; fragments non assignables (67 fragments). On reconstitue ainsi, avec plus ou moins de précision, vingt-et-un ouvrages, où l'on reconnaît sans peine la plupart des sujets abordés par les sophistes de la seconde sophistique. Tous ces fragments sont accompagnés non seulement d'une traduction, mais aussi d'un riche commentaire. Pour tous les titres d'ouvrages, on trouvera une notice générale, qui s'efforce de replacer le texte dans le contexte de la création intellectuelle du IIe siècle, et confirme la place de Favorinos dans ce vaste mouvement littéraire et philosophique.

06/2010