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Etudes sur Montaigne (1898-1907)

Extraits

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Montaigne

Etudes sur Montaigne (1898-1907)

Dès ses cours à l'École normale dans les années 1880, Ferdinand Brunetière pose les fondements du principe philologique et du principe pédagogique qui ont réglé la lecture des Essais tout au long du XXe siècle et ont induit le désaveu de l'édition de 1595, préparée par Marie de Gournay.

05/2022

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Pléiades

Théâtre. Tome 1

Le tome I contient : Introduction – Chronologie – Note sur la présente édition L’endormie – Fragment d’un drame – Tête d’or (première version 1889/1890) – La Ville (première version 1892) – La Jeune fille Violaine (première version 1892) – Tête d’or (deuxième version 1894) – Agamemnon d’Eschyle – L’Échange (première version 1893-94) – Le Repos du septième jour – La Ville (deuxième version 1898) – La Jeune fille Violaine (deuxième version 1899-1900) – Partage de midi (première version 1905) – L’Otage – L’Annonce faire à Marie – Protée – Les Choéphores d’Eschyle Autour du théâtre de Paul Claudel, textes et documents Notices, notes et variantes

05/2011

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Critique littéraire

Correspondance croisée 1890-1917. Tome II, 1899-1905

La correspondance croisée de Pierre Louÿs et de son frère Georges fait dialoguer un écrivain qui vivait au cœur des cercles littéraires et artistiques de Paris et un haut fonctionnaire qui occupa les postes diplomatiques les plus importants de son époque. Ces lettres nous fournissent d'intéressants commentaires sur les amitiés littéraires et artistiques de Louÿs avec Mallarmé, Heredia, Régnier, Gide, Valéry, Debussy, Oscar Wilde; les lettres de Georges donnent à cet échange une dimension historique et politique. Les grands événements de la fin du 19e siècle défilent devant nos yeux avec de savoureux commentaires souvent très informés : le scandale de Panama, le procès d'Oscar Wilde, l'affaire Dreyfus, Fachoda, la crise marocaine, la crise des Balkans et la Première Guerre mondiale.

03/2015

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Critique littéraire

Correspondance croisée 1890-1917. Tome 1, 1890-1898

La correspondance croisée de Pierre Louÿs et de son frère Georges fait dialoguer un écrivain qui vivait au cœur des cercles littéraires et artistiques de Paris et un haut fonctionnaire qui occupa les postes diplomatiques les plus importants de son époque. Ces lettres nous fournissent d'intéressants commentaires sur les amitiés littéraires et artistiques de Louÿs avec Mallarmé, Heredia, Régnier, Gide, Valéry, Debussy, Oscar Wilde ; les lettres de Georges donnent à cet échange une dimension historique et politique. Les grands événements de la fin du 19e siècle défilent devant nos yeux avec de savoureux commentaires souvent très informés : le scandale de Panama, le procès d'Oscar Wilde, l'affaire Dreyfus, Fachoda, la crise marocaine, la crise des Balkans et la Première Guerre mondiale.

01/2015

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Science-fiction

Les chefs-d'oeuvre. La machine à explorer le temps ; L'île du docteur Moreau ; La guerre des mondes ; L'homme invisible ; Une histoire des temps à venir ; Les premiers hommes dans la Lune ; Miss Waters ; Au temps de la comète... Edition de luxe

Les plus célèbres romans de H.G. Wells pour la première fois réunis en un album relié Contient : La Machine à explorer le temps (1895) - L'Île du docteur Moreau (1896) - L'Homme invisible (1897) - Une histoire des temps à venir (1897) - La Guerre des mondes (1898) - Les Premiers Hommes dans la Lune (1901) - Miss Waters (1902) - Au temps de la comète (1906) - La Guerre dans les airs (1908). Depuis 2014, regroupées en un volume relié, paraissent les chefs-d'oeuvre d'auteurs de premier plan à prix accessible. Ces recueils, à offrir ou à s'offrir, ont leur place dans toutes les bibliothèques.

12/2018

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Loisirs

Les champions du monde du jeu d'échecs. Tome 1, De Morphy à Alekhine

Voici un ouvrage monumental, tant sur le plan historique que technique : G. Barcza, L. Alföldy et J. Kapu retracent ici l'évolution du jeu d'échecs aux XIXe et XXe siècles au travers des champions du monde (leur approche du jeu, leur stratégie et leurs grandes parties) qui se sont succédé de Morphy à Fisher. Dans ce premier volume, l'étude porte sur Paul Morphy (1837-1884), Adolf Anderssen (1818-1878), Wilhelm Sternitz (1836-1900), Emmanuel Lasker (1868-1941), Jose Paul Capablance (1888-1942), Max Euwe (1901-1981) et Alexandre Alekhine (1892-1946). Un florilège au service de l'histoire contemporaine des échecs.

06/1985

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Impressionnisme

Henri Rivière. Paysages marins. 22 planches détachables en couleur

Une sélection de gravures sur bois et de lithographies de l'artiste français Henri Rivière (1864-1951) magnifiant sa vision poétique et japonisante des paysages marins saisis dans leur variété et leur féerie quotidienne. Henri Rivière (1864-1951) fut un acteur majeur du renouveau de l'estampe en couleur dans les années 1890. Sous l'influence conjuguée de la Bretagne, où il séjournait régulièrement, et des estampes japonaises qu'il collectionnait, le peintre-graveur a saisi les images éphémères du " monde flottant ", à l'instar d'Hiroshige et d'Hokusai. La mer est au coeur de son inspiration : les paysages marins des côtes bretonnes émaillent les séries gravées sur bois La Mer, études de vagues (1890-1892) et Paysages bretons (1890-1894) mais aussi les suites lithographiées en couleurs Aspects de la nature (1897-1908) et Le Beau pays de Bretagne (1898-1917), dont ce livre-poster réunit les meilleures planches

04/2022

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Critique littéraire

Cahiers (1894-1914). Tome 8, 1905-1907

Dans les années 1905-1907, les Cahiers restent fidèles à l'espace des grandes pages. Les recherches psychologiques se poursuivent, le rêve prend une place croissante. L'allure est la même. Pourtant bien des choses changent, amenant à reconsidérer la genèse des œuvres. De diverses façons, les Cahiers deviennent l'avant-texte, celui du moins du prosateur, du moraliste, de l'essayiste. Le travail de rédaction et de copie interne d'un cahier à l'autre, qui durera quelque temps, révèle la constitution d'une réserve où puiser un jour futur ; et de petits carnets de poche, tel celui de 1907 figurant dans ce volume, accueillent les notes de l'instant. La plupart des thèmes du discours critique valéryen sur la littérature, tel qu'il sera développé dans Variété à partir des années 1920, est déjà là. Le futur auteur de Tel Quel travaille la forme brève et dès 1907 a presque mis au point une bonne part des recueils qui feront sa gloire. Le régime d'écriture se déploie dans une dimension plus vaste inaugurant une circulation de textes entre différents chantiers ; le travail va s'ouvrir sur un projet nouveau lié aux Cahiers, la rédaction de feuilles volantes - mise au net sélective ou réécriture - isolant chaque fragment, dès lors capable de s'inscrire dans différents contextes selon un principe combinatoire ou thématique. Valéry classera Attention, Attente, Langage, Mémoire, Rêve, Sommeil, Conscience, Sensation... Le thème privilégié, de ces Cahiers est le " Moi " inscrit désormais au cœur du projet d'une représentation du fonctionnement humain. Valéry tâtonne entre Narcisse et Protée, entre l'hypothèse abstraite (Moi fonction, procédé, de négation...) posant assez nettement le futur concept de " Moi pur ", et " l'être central ", l'instance d'une présence sensible. L'opposition du Moi et de la personnalité s'y inscrit fermement. Si, dans le même temps, le projet " Léonard " semble se défaire, Note et digression, le grand texte de 1919, se prépare et avec lui l'itinéraire idéal de l'esprit et l'apparition du Moi invariant.

05/2001

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Critique littéraire

Cahiers 1894-1914. Tome IX, 1907-1909

S'il faut marquer une étape dans les Cahiers, c'est la période 1908-1910, où s'installe dans l'écriture valéryenne une modification montrant la complexité de la genèse du texte en fragments. Ce volume IX propose, avec le dernier des grands cahiers - registres, un carnet d'écrivain de 1909-1910 et des feuilles volantes de la même époque. Valéry reprend des thèmes déjà traités : le sentiment, le sommeil, l'éveil, la parole intérieure, le langage, l'attente. S'y affirme aussi une ouverture vers le monde artistique, moins sensible dans les cahiers précédents, où dominait la recherche abstraite. Mais surtout, la forte présence de l'Ego est ici perceptible. Souvent, le je n'est plus cette forme presque vide, un je qui est un on, un il, mais le Paul Valéry de 1908-1909, qui a vécu, il l'écrit à Gide, une dure crise intellectuelle. Des notules disant la jalousie, l'orgueil blessé, l'atteinte du " point sensible " prennent l'accent rare d'un journal intime, tel le journal d'Amiel. L'œuvre ennemie n'est pas nommée, même s'il s'agit sans doute d'un livre d'Ernest Mach. Désormais, le travail important, de choix, de réécriture, de synthèse, réside dans les feuilles volantes parallèles, qui ne sont pas de simples " copies ". Inscrit dans le devenir de la réflexion, il répond à un désir d'organisation thématique, sélectionnant dans les registres précédents des fragments touchant à ce qui s'appela un jour " My Psychology ". Les idées les plus propices à la mise au point d'une philosophie personnelle s'y formulent, constituant un ensemble dont la cohérence est plus évidente que dans la démarche chronologique des Cahiers. Le carnet inédit de 1910 éclaire un autre aspect de Valéry : son intérêt pour la Somme théologique de Thomas d 'Aquin, qui, au-delà du problème religieux, touche à une théorie de la connaissance héritée d'Aristote, réhabilitant l'expérience sensible. Ce moment de rencontres intellectuelles fortes, inscrit ici dans la variété de l'écriture, reconduira bientôt à la poésie.

10/2003

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Critique littéraire

Cahiers 1894-1914. Tome 7, 1904-1905

Durant les années 1904-1905, deux grands registres se remplissent. Parallèlement à la poursuite du travail sur l'attention. Valéry s'attache à la mémoire qui devient bientôt pour lui le problème central, recelant le secret du fonctionnement de l'esprit. Toujours ouverte sur les débats qui dominent l'univers culturel de l'époque, la recherche psychologique reste privilégiée. Mais ces cahiers s'ouvrent aux événements de la vie et du temps. Des remarques sur la politique, sur la littérature moderne. sur la peinture esquissent, par petites touches, le portrait de celui qui écrit. père attentif aussi, mais rêvant de la paix d'une cellule. Une grande page " Mémoire ", curieux aperçu biographique, donne une liste d'événements marquants depuis la jeunesse. La pratique littéraire fait retour et s'installe dans l'écriture brève. Presque achevé, le " Logbook de M. Teste " est écrit en 1905. Un projet " Léonard " voit le jour ; resté inabouti il hantera Note et digression. Ces cahiers seront par la suite souvent relus, de nombreux fragments recopiés sur feuilles volantes ou dans d'autres cahiers, et utilisés dans les œuvres publiées. Ces années mal connues qu'on disait du " Silence" sont celles où l'écriture et la pensée valéryennes s'affirment dans le confort des manuscrits.

04/1999

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Prière et spiritualité

Vivre le chemin de Croix avec les saintes femmes

Le Chemin de Croix est une dévotion qui remonte aux débuts du christianisme et qui permet aux fidèles de refaire le chemin de la Passion du Christ à Jérusalem. Que vous parcouriez dans une église les quatorze stations ou que vous fassiez le Chemin de Croix chez vous, devant un crucifix, ce livret est destiné à vous aider à méditer la Passion du Sauveur en vous appuyant sur les enseignements de saintes connues ou moins connues : Angèle de Foligno (1248-1309), Mechtilde de Hackeborn (1241-1298), Brigitte de Suède (1303-1373), Catherine de Sienne (1347-1380), Thérèse d'Avila (1515-1582), Mère Marie-Catherine de Saint-Augustin (1632-1668), Marguerite-Marie Alacoque (1647-1690), Anne Catherine Emmerich (1774-1824), Soeur Marie de Saint-Pierre (1816-1848), Mère Catherine-Aurélie Caouette (1833-1905), Conchita Cabrera de Armida (1862-1937), Luisa Piccarreta (1865-1947), Thérèse de Lisieux (1873-1897), Soeur Josefa Menéndez del Moral (1890-1923), Alexandrina de Balazar (1904-1955).

01/2023

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Dessin

Cappiello. Caricaturiste (1898-1905)

Peintre, dessinateur, caricaturiste, affichiste d'origine italienne, considéré, à la suite de Jules Chéret, comme le rénovateur de l'affiche française. En 1898, il s'installe à Paris, s'y fait naturaliser et collabore aux principales revues humoristiques de l'époque : Le Rire, Le Sourire, L'Assiette au beurre, Le Cri de Paris. En 1899, il obtient un énorme succès avec l'album, Nos actrices, portraits synthétiques, édité par La Revue blanche. Sa carrière d'affichiste commence l'année suivante et se poursuit jusqu'aux années 1930. Parmi ses affiches les plus célèbres, on peut citer : Cachou Lajaunie (1900), Chocolat Klaus (1905), Thermogène (1909), Cinzano (1910), Bouillon Kub (1911), Papier à cigarettes Job (1912), Savourez la Savora (1930), Chaussures Bally (1931), Bouillon Kub (1931), Dubonnet (1932). Cappiello est connu aussi pour ses statuettes humoristiques, telles celles de Réjane et d'Yvette Guilbert, ainsi que pour ses illustrations de livres, comme La Princesse de Babylone de Voltaire et Le Poète assassiné d'Apollinaire, et pour ses portraits, dont ceux de Henri de Régnier et de son beau-frère Paul Adam.

05/2024

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Critique littéraire

Correspondance croisée, 1890-1917. Tome 3 : 1906-1912

La correspondance croisée de Pierre Louÿs et de son frère Georges fait dialoguer un écrivain qui vivait au cœur des cercles littéraires et artistiques de Paris et un haut fonctionnaire qui occupa les postes diplomatiques les plus importants de son époque. Ces lettres nous fournissent d'intéressants commentaires sur les amitiés littéraires et artistiques de Louÿs avec Mallarmé, Heredia, Régnier, Gide, Valéry, Debussy, Oscar Wilde ; les lettres de Georges donnent à cet échange une dimension historique et politique. Les grands événements de la fin du XIXe siècle défilent devant nos yeux avec de savoureux commentaires souvent très informés : le scandale de Panama, le procès d'Oscar Wilde, l'affaire Dreyfus, Fachoda, la crise marocaine, la crise des Balkans et la Première Guerre mondiale.

06/2015

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Théâtre

Peter Pan ou le garçon qui ne voulait pas grandir

James Matthew Barrie (1860-1937) est né à Kiriemuir, en Ecosse. Il fit ses débuts dans le journalisme et rencontra le succès avec la publication de Old Licht ldylls (1888), un recueil d'histoires inspirées par l'Ecosse de son enfance et les récits de sa mère. Le roman The Little minister (1891) achève de le consacrer comme écrivain. Il publie divers récits, comme Margaret Ogilvy (1896), Sentimental Tommy (1896) et Tommy and Grizel (1900), qui lui assureront une grande popularité. Dans le même temps, il se tourne vers le théâtre : Walker, London (1892), mais surtout Quality Street et The Admirable Crichton en 1902 ou encore Mary Rose en 1920 contribuent au succès de Barrie. Toutefois, c'est grâce à Peter Pan, sa création la plus populaire, que son nom est passé à la postérité. Le personnage apparaît dès 1902 dans le roman Le Petit Oiseau blanc. En 1904, Barrie créé la pièce de théâtre Peler Pan, qui sera reprise chaque année pour Noël avant d'être adaptée aux Etats-Unis. En 1906 l'écrivain publie Peter Pan dans les Jardins de Kensington avant de reprendre une fois encore le personnage dans un roman, Peter et Wendy (1911), la version la plus connue de l'histoire du petit garçon qui ne voulait pas grandir... Oeuvre vouée à l'imagination enfantine, les textes de Barrie sont aussi teintés d'une tristesse qui ne fera que s'accentuer au fil du temps. A tel point que l'on dit de l'auteur qu'il était un Peter Pan vieilli, inconsolé de son enfance...

05/2020

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Critique littéraire

Flirt sur cartes postales. 1901-1902

Une jolie correspondance romantique sur cartes postales au parfum suranné entre un homme et une femme au début des années 1900.

06/2020

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Littérature anglo-saxonne

Portraits de femmes. Tome 7, Daisy Miller et neuf autres nouvelles

Le chef-d'oeuvre qu'est Daisy Miller, qui ouvre le présent recueil, a tout de suite été une sorte de best-seller. Daisy est l'archétype de l'aguicheuse ravissante et innocente, victime du scandale qu'elle provoque malgré elle, à Rome, dans une société corrompue dont elle veut ignorer les règles. Irrité par le succès immédiat de son personnage, James a créé en contrepartie des Daisy calculatrices voire prédatrices comme par exemple Pandora ou Miss Gunton of Poughkeepsie. Sont groupés ici d'autres délicieux portraits qui révèlent toute l'évolution de son attitude envers les jeunes femmes. James avait en lui une composante puissamment féminine, de sorte qu'il s'est senti d'abord en empathie avec les femmes, avec leur sensibilité faisant d'elles des victimes conscientes ou naïves de la froideur ou du cynisme des hommes et des moeurs ; puis il est passé à une espèce d'effroi devant leur pouvoir sexuel sur les hommes. Ce volume contient les nouvelles : Daisy Miller, 1878 ; Pandora, 1884 ; Les Raisons de Georgina, 1884 ; Louisa Pallant, 1888 ; Le Chaperon, 1891 ; Les Lunettes 1896 ; Miss Gunton of Poughkeepsie, 1900 ; Mrs Medwin, 1901 ; Julia Bride, 1908 ; Mora Montravers 1909.

09/2016

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Critique littéraire

Journal. Tome 1, 1892-1907

Léon Bloy (1846-1917) est l'un des derniers grands imprécateurs. " C'est un esprit plein de feu et d'enthousiasme [...], polémiste de talent, fait pour toutes les luttes, tous les combats, toutes les mêlées. " C'est ainsi que le caractérise Barbey d'Aurevilly, le Connétable des Lettres, qui fut son ami et son mentor. Epris d'absolu et de vérité, extrême dans l'éloge comme dans l'éreintement, Bloy commence une difficile carrière de journaliste au Chat Noir, puis au Figaro, s'en prenant avec férocité à la médiocrité et à la veulerie de son temps. Propos d'un Entrepreneur de Démolitions, ce titre qu'il donne au premier recueil de ses articles, pourrait coiffer toute son œuvre, et en particulier son Journal. A partir de 1892, Bloy consigne dans d'innombrables cahiers ses réflexions sur les événements du jour, sur la vie qui passe, sur ses contemporains ; il marque ses haines, articule ses doutes, ses déchirements, ses accès de mysticisme. Ces matériaux, souvent informes, il les a récrits pour en tirer pas moins de huit volumes d'un Journal, publiés entre 1898 et 1920. Moins connu que ses romans, ses nouvelles ou ses essais, ce journal constitue sans doute l'œuvre majeure de Bloy. Devenu introuvable depuis trop longtemps, il est restitué ici dans toute sa splendeur. Robert Kopp Cette édition du Journal de Léon Bloy comporte deux tomes. Le premier réunit Le Mendiant Ingrat, Mon Journal, Quatre Ans de captivité à Cochons-sur-Marne et L'Invendable. Il est précédé d'une introduction générale et d'une chronologie. Le second contient - outre une préface - Le Vieux de la Montagne, Le Pèlerin de l'Absolu, Au seuil de l'Apocalypse et La Porte des Humbles. Un triple Index (des noms, des œuvres et des références bibliques) facilite la consultation de l'ensemble.

11/1999

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Littérature française

Mon cher petit (Lettres à Lucien Daudet (1895-1897, 1904)

En 1946, un jeune médecin, Michel Bonduelle, était appelé au chevet de Lucien Daudet. Le fils d'Alphonse Daudet se prit d'amitié pour lui. Il lui offrit en souvenir une boîte du Bon Marché qui avait contenu des gants. Michel Bonduelle y trouva une quarantaine de lettres de Proust. Des lettres inédites. Lucien Daudet avait publié lui-même une soixantaine de lettres de Proust. Il y en a bien d'autres qui restent toujours inconnues. Celles que nous révèle aujourd'hui Michel Bonduelle ont un intérêt particulier. Proust a vingt-quatre ans, Lucien Daudet dix-sept. Pendant plus d'un an, Proust sera amoureux de l'adolescent. L'amitié viendra ensuite. Puis, quand Proust connaîtra ses succès littéraires, Lucien Daudet s'éloignera. Il dira même à Cocteau que Proust est "un insecte atroce". En dehors de l'histoire de cette amitié, l'intérêt des lettres est multiple. On assiste au duel de Proust avec Jean Lorrain, à la mort d'Edmond de Goncourt, d'Alphonse Daudet. Et les lecteurs de la Recherche pourront s'amuser à reconnaître au passage la source de quelques traits et portraits.

11/1991

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Histoire littéraire

Georges Rodenbach. Chroniqueur parisien de la Belle Epoque (1888-1898)

Il existe un malentendu à propos de Georges Rodenbach (1855-1898) : l'histoire littéraire l'a figé dans le rôle du poète mélancolique d'un seul livre, Bruges-la-Morte, ce chef-d'oeuvre du symbolisme qui inspira Sueurs froides d'Alfred Hitchcock. Monté à Paris en 1888 comme correspondant du Journal de Bruxelles, ce parfait dandy à la conversation éblouissante noue en peu d'années des amitiés aussi diverses qu'indéfectibles : Mallarmé, Joris-Karl Huysmans, Octave Mirbeau, Monet, Rodin, le jeune Proust et tant d'autres. Comme journaliste, il écrit avec une régularité de métronome des centaines d'articles pour le Journal de Bruxelles, le Journal de Genève (1895), Le Patriote (1895-1898). C'est toutefois le Gaulois (1889-1891) et le Figaro (1895-1898) qui le feront connaître du grand public de la Ville Lumière. Ces chroniques parisiennes rehaussées d'impertinence et d'irrévérence permettent de découvrir un Rodenbach passionné.

01/2022

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Critique littéraire

Sur Arthur Rimbaud. Correspondance posthume (1891-1900)

Arthur Rimbaud meurt le 10 novembre 1891. Dès lors, tous les éléments du fameux " mythe de Rimbaud " se structurent. Ceux qui le fomentent sont à l'oeuvre, comme Isabelle Rimbaud, Paterne Berrichon, Paul Verlaine. Certains, assez rares, pressentent l'importance du " passant considérable ", tels Gustave Kahn, Paul Claudel, Paul Valéry. Cet ensemble de lettres, enrichi de documents non épistolaires, présenté par Jean-Jacques Lefrère, constitue une suite de la correspondance du poète (Fayard, 2007).

04/2010

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Sociologie

Correspondance (1897-1927)

Ce volume augmente significativement le corpus des écrits de Marcel Mauss et Henri Hubert, en rendant publique une correspondance de trente ans, témoignage d'une relation de "jumeaux de travail" traversée par l'affaire Dreyfus, la politique, la Grande Guerre et la construction de la sociologie.

11/2021

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Essais biographiques

Journal. 1894-1909

Lorsque Paul Signac (1863-1935) commence son Journal, en 1894, il est installé à Saint-Tropez, petit village découvert après la mort de Georges Seurat, fondateur du néo-impressionnisme, dont il veut poursuivre l'héritage. Alors qu'il est à un "tournant" de sa carrière et que l'art qu'il défend est peu considéré, la France subit une vague d'attentats anarchistes. Lui-même proche de certains des accusés du "procès des Trente" , il est amené à parler presque autant de politique que de peinture. Il en sera ainsi tout au long de son Journal, au cours duquel se succèdent les crises que traverse une Ill ? République encore jeune, en particulier l'affaire Dreyfus, en toile de fond des combats intellectuels et picturaux de Signac. Héraut du néo-impressionnisme, l'artiste était aussi un théoricien d'art respecté et un homme engagé. Tenté par la carrière d'écrivain dans sa jeunesse, il ne mâche ni ses mots ni sa pensée. Même lorsqu'il réfléchit sur l'histoire de l'art et sur la peinture, ses propos demeurent accessibles au grand public, qui découvre au fil des pages un homme aussi sportif qu'intellectuel, maniant la barre de son bateau avec la même exigence que pour son pinceau et sa plume.

11/2021

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Critique littéraire

Journal 1894-1927

" Dans cent ans nos étonnements feront rire ", écrit en 1896 Marguerite de Saint-Marceaux dans le journal qu'elle tient assidûment de 1894 à 1927. Aurait-elle pu imaginer que ce texte serait un jour édité et que les lecteurs du XXIe siècle y découvriraient une personnalité singulière et un témoignage unique sur son époque ? Née en 1850, mariée successivement à un peintre et à un sculpteur, " Meg " tient un salon dont le fonctionnement en fait un modèle de celui de Madame Verdurin. Bonne pianiste et chanteuse amateur, elle reçoit compositeurs et interprètes, qu'elle détecte avec un flair étonnant, aussi bien que peintres, sculpteurs et écrivains, et entretient avec nombre d'entre eux des amitiés solides. C'est bien sûr ses réceptions (on y rencontre Fauré, Ravel, Alexandre Dumas fils, Colette, Boldini, Jacques-Emile Blanche, Isadora Duncan...) que relate son journal, mais aussi, et bien au-delà, l'ensemble de sa vie, en une chronique qui mêle les aspects privés et affectifs au tourbillon de ses activités : elle est de tous les vernissages, ne manque pas une première au concert ou à l'opéra, visite musées et monuments au cours de voyages à travers l'Europe. En accord avec son temps, elle adopte avec joie tous les aspects du modernisme : elle se promène à bicyclette et découvre les plaisirs de l'automobile, prend des photos, s'émerveille du cinéma, passe son baptême de l'air en 1913 après la guerre, elle juge cependant avec sévérité les transformations de la mode féminine, reflet de l'évolution des mœurs. La plupart des événements contemporains trouvent un écho dans son journal, l'incendie du Bazar de la Charité aussi bien que les inondations de 1910, et l'actualité politique (l'affaire Dreyfus, la guerre...) sur laquelle elle exprime des opinions tranchées. Témoin et acteur privilégié de la vie artistique, Marguerite de Saint-Marceaux, qui chante avec Debussy en 1894 et voit Antonin Artaud jouer Pirandello en 1923, fait participer ses lecteurs à l'effervescence de la création dont Paris est le foyer. Source pour l'histoire, ce journal, publié ici dans son intégralité, procure aussi un plaisir romanesque de lecture.

04/2007

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Droit

Le droit à la lumière de Bergson : mémoire et évolution

"Henri Bergson est élu au Collège de France le 17 mai 1900 et y enseigne jusqu’en 1914. Il fait deux cours : le samedi, où il explique un texte, et le vendredi où il traite de sujets comme "l’idée de cause" (1900-1901), "l’idée de temps" (1901-1902), "l’histoire des théories de la mémoire" (1903-1904), etc. Il ne fait pas cours tous les ans. À trois reprises, il se fait remplacer : en mars 1906 par Couturat (Bergson reprend ses cours à l’automne 1906) ; en 1909-1910 par R. Worms ; entre 1914 et 1921 par Édouard Le Roy. Les événements de sa vie, postérieurs à la publication de L’Évolution créatrice, comportent, notamment, ses missions pendant la Première Guerre mondiale, en Espagne et surtout aux États-Unis, et la participation à la création de l’Institut international de coopération intellectuelle au sein de la Société des Nations. En 1928, il reçoit le prix Nobel de littérature".

07/2013

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Histoire de France

Oeuvres. Tome 7, Les temps de l'affaire Dreyfus (1897-1899) Volume 2, Octobre 1898-Septembre 1899

Les deux volumes consacrés aux Temps de l'affaire Dreyfus sont d'une ampleur exceptionnelle. L'Affaire y occupe une place primordiale : après Les Preuves, sont ici publiés deux ensembles de textes reproduits pour la première fois depuis leur parution dans la presse : les commentaires de Jaurès en avril-mai 1899 sur l'enquête de la Cour de cassation, sa chronique consacrée au procès de Rennes jusqu'à la nouvelle condamnation de Dreyfus et sa grâce. Mais Jaurès s'investit aussi pleinement dans la crise du bâtiment parisien et amorce sur la grève générale un long et mouvant dialogue avec la jeune CGT. Ce tome contient quelques-uns des grands classiques de l'œuvre jaurésienne : certains ont été repris par Péguy pour son volume Action socialiste, d'autres ont été publiés dans Le Mouvement socialiste, la jeune revue fondée par Hubert Lagardelle, ou par La Revue de Paris de Lavisse et Herr, comme sa longue méditation sur " Socialisme et Liberté ". Confronté aux bouleversements du monde, de la crise de Fashoda au dépècement de la Chine, Jaurès est amené à réagir de manière originale et créatrice. Il aborde une nouvelle période politique avec l'arrivée au pouvoir de Waldeck-Rousseau, la " défense républicaine " et l'entrée de Millerand au gouvernement : ses choix sont ici explicités par les articles parus dans La Petite République, mais aussi dans La Dépêche de Toulouse. Beaucoup de ces textes sont repris dans la presse régionale. L'édition, la présentation et l'annotation de ces volumes sont dues à Eric Cahm, secrétaire de la Société internationale d'histoire de l'affaire Dreyfus, et à Madeleine Rebérioux présidente de la Société d'études jaurésiennes.

06/2001

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Histoire de France

Oeuvres. Tome 6, Les temps de l'affaire Dreyfus (1897-1899) Volume 1, Novembre 1897-Septembre 1898

Les deux volumes consacrés aux Temps de l'affaire Dreyfus sont d'une ampleur exceptionnelle. L'Affaire y occupe une place primordiale. Les responsables de l'édition ont voulu donner à lire tous les textes de Jaurès qui permettent de suivre jour après jour son évolution. Celle-ci culmine à l'été de 1898 avec Les Preuves. Ces articles célèbres sont reproduits ici pour la première fois à partir du journal, La Petite République, pour lequel ils ont été écrits, y compris les textes non repris dans l'édition en volume. Mais si la moitié des chapitres du volume 6 est consacrée à l'affaire Dreyfus, celle-ci est également liée aux réflexions et aux combats de Jaurès pour la République et le socialisme et à sa découverte des responsabilités de la France dans la crise algérienne. L'important article de la revue Cosmopolis est ici repris ainsi que de nombreux articles et discours sur la crise des institutions, l'armée et la justice en premier lieu, les transformations de la société, des plus apparemment triviales comme la mévente du porc, jusqu'aux analyses plus fondamentales sur l'émergence des intellectuels et leur place dans les conflits sociaux, éthiques et politiques. Jaurès est à la fois homme d'action et de réflexion, plongé dans la bataille électorale, préoccupé par la situation des ouvriers du Tarn, attentif à l'évolution de la situation internationale, à la répression qui frappe le mouvement ouvrier italien comme aux conflits d'Orient et à ceux liés à la guerre hispano-américaine. L'édition, la présentation et l'annotation de ces volumes sont dues à Eric Cahm, secrétaire de la Société internationale d'histoire de l'affaire Dreyfus, et à Madeleine Rebérioux, présidente de la Société d'études jaurésiennes.

06/2001

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Littérature anglo-saxonne

Nouvelles complètes. Tome 3, 1888-1898

Bien au-delà des années dites "d'apprentissage", Henry James (1843-1916), romancier prolixe, trouva dans la forme courte un champ d'expérimentation privilégié. Il lui arrivera même de se la donner pour modèle : "Ecrire comme si, à n'importe lequel de ses stades, mon récit devait être une nouvelle. Seul moyen d'avancer et de tout inclure". En effet, s'il ne cesse de succomber avec délices à la tentation de développer, l'exigence de brièveté répond à un idéal de maîtrise indissociable pour lui de la création littéraire, de sorte que chaque nouvelle tentative vient ressusciter le rêve d'un "triomphe de concision vigoureuse et vivante", d'un "pouls ou rythme très bref", d'"un petit joyau à la forme éclatante, rapide, vive". Au-delà de la forme, les cent douze nouvelles de James, d'ailleurs plus ou moins brèves, répondent à un même souci : "Dépeindre la vie des gens n'est rien, tant que l'on n'a pas décrit leurs perceptions". D'incise en parenthèse, d'emboîtements en bifurcations, d'hypothèse en analogie, leur lecteur s'engage dans les méandres de la conscience et du texte, guidé par un art où, selon Maurice Blanchot, "tout est mouvement, effort de découverte et d'investigation, plis, replis, sinuosité, réserve, art qui ne déchiffre pas mais est le chiffre de l'indéchiffrable".

09/2011

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Critique littéraire

Journal. Tome 2, 1907-1917

Léon Bloy (1846-1917) ressemble à un prophète de l'Ancien Testament dénonçant les vices de la société qui l'entoure. Il ne cesse de lancer ses anathèmes contre la veulerie de ses contemporains, de fustiger leur matérialisme, leur incapacité de s'élever au-dessus des mesquineries quotidiennes et de concevoir un quelconque idéal. Pèlerin d'un absolu situé hors du temps, menant une vie non pas de moine (bien au contraire) mais de marginal bourru, Bloy a fini par devenir un étranger dans son propre pays, moqué, honni. Ses romans (La Femme Pauvre, Le Désespéré) et ses nouvelles (Histoires désobligeantes) n'ont d'abord été appréciés que par de rares lecteurs avertis. Quant à son Journal, auquel il a consacré les vingt-cinq dernières années de sa vie, il est resté totalement méconnu. Il s'agit pourtant d'un des textes majeurs de cette littérature autobiographique qui mène des Confessions de Rousseau au journal de Gide. Avec une intransigeance et une violence qui n'ont pas leur pareil, Bloy retrace l'histoire de sa vie et de son œuvre, évoque ses rencontres, enregistre ses impressions de lecture, nous fait part de ses tentations, de ses colères, de ses doutes, de ses déchirements. Ce texte n'est pas seulement un document unique sur la Belle Epoque, mais aussi le cri d'un homme de douleur meurtri dans sa chair et dans son âme. ROBERT KOPP Cette édition du Journal de Léon Bloy comporte deux tomes. Le premier réunit Le Mendiant Ingrat, Mon Journal, Quatre Ans de captivité à Cochons-sur-Marne et L'Invendable. Il est précédé d'une introduction générale et d'une chronologie. Le second contient - outre une préface - Le Vieux de la Montagne, Le Pèlerin de l'Absolu, Au seuil de l'Apocalypse et La Porte des Humbles. Un triple Index (des noms, des œuvres et des références bibliques) facilite la consultation de l'ensemble. L'établissement du texte, l'annotation et les présentations ont été assurés par Pierre Glandes, professeur à l'université de Toulouse-Le Mirail, spécialiste de la littérature française du Xixe siècle et dont les travaux sur Chateaubriand, Joseph de Maistre ou Barbey d'Aurevilly font autorité.

11/1999

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Psychologie, psychanalyse

Lettres. 1904-1937

Voici sans doute la dernière des grandes correspondances de Freud. Eugen Bleuler–l'inventeur du concept de schizophrénie, et d'autisme dans un autre sens que celui d'aujourd'hui – est le premier psychiatre universitaire à prendre au sérieux les thèses freudiennes, en les important dans la théorie et au Burghölzli, clinique psychiatrique de Zurich, qu'il dirige (où se forment Carl G. Jung, Max Eitingon, Karl Abraham, Abraham Brill, Ludwig Binswanger). Là, ensemble, chaque matin, les médecins analysent avec enthousiasme leurs rêves de la nuit – et, au vu de ce qu'ils y découvrent, ils interdisent à leurs épouses d'en faire autant... Bleuler fait une "psychanalyse" par lettres, avec Freud, et non sans résistance : il croit à l'expérimentation, veut des preuves, a du mal avec ses rêves, n'aime guère la sexualité, surtout inconsciente. Rien ne le prédispose à suivre la découverte freudienne, sinon son honnêteté intellectuelle et sa passion de soignant. Freud, de son côté, souhaite introduire la psychanalyse dans le champ de la psychiatrie et, parallèlement, la sortir de Vienne : Zurich deviendra le centre mondial de la psychanalyse, à la fois universitaire et clinique, jusqu'à la rupture avec Jung en 1912-1913. A l'arrière-plan de ces lettres et de leurs visées divergentes, se dessine l'histoire conflictuelle du mouvement analytique – création de l'Association psychanalytique internationale, dissension avec Jung, séparation de Freud et de l'école dite de Zurich. L'échange dure trente-trois ans, et il est plus étroit et vif que ce que l'on savait, entre deux hommes droits, passionnés, qui ont de fortes divergences. Au coeur du désaccord, le rapport ambigu que la psychiatrie entretient déjà avec l'analyse.

10/2016

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Critique littéraire

Correspondance 1903-1905

Traduction, notes et introduction de Pierre Speziali Cette Correspondance inédite de 228 lettres éclaire d'un jour nouveau l'oeuvre d'Einstein dont le dialogue avec Besso s'est étendu aux domaines les plus divers : philosophie, religion, littérature, politique ou économie. Un dialogue fraternel entre grands esprits interrogeant avec lucidité un demi-siècle d'histoire du monde. Une histoire de la physique théorique contemporaine. " Cette correspondance va plus loin que n'importe quelle autre entretenue par Einstein et il parle avec Besso de choses dont il n'a parlé avec personne d'autre. " Gérald Holton

01/1979