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Histoire ancienne
CNLPeuples – Il n'existe pas plus d'hommes sans mémoire que de sociétés sans ruines. Cette Histoire universelle des ruines vise à élucider le rapport indissoluble que chaque civilisation entretient avec elles. L'Egypte ancienne confie la mémoire de ses souverains à des monuments gigantesques et à des inscriptions imposantes.
D'autres sociétés préfèrent pactiser avec le temps, comme les Mésopotamiens, conscients de la vulnérabilité de leurs palais de briques crues, qui enterrent dans le sol leurs inscriptions commémoratives. Les Chinois de l'Antiquité et du Moyen Age remettent le souvenir de leurs rois et de leurs grands hommes à des inscriptions sur pierre et sur bronze dont les antiquaires scrupuleux collectent les estampages.
D'autres encore, les Japonais du sanctuaire d'Isé, détruisent puis reconstruisent à l'identique, en un cycle infini, leurs architectures de bois et de chaume. Ailleurs, dans le monde celtique et en Scandinavie, comme dans le monde arabo-musulman, ce sont les poètes ou les bardes qui ont la charge d'entretenir la mémoire. Les Grecs et les Romains considèrent les ruines comme un mal nécessaire qu'il faut apprendre à interpréter pour les maîtriser. Le monde médiéval occidental affrontera l'héritage antique avec une admiration fortement teintée de répulsion.
Face à cette tradition, la Renaissance entreprend un retour d'un type nouveau à l'Antiquité, considérée comme un modèle du présent qu'il faut imiter pour mieux le dépasser. Les Lumières enfin bâtissent une conscience universelle des ruines qui s'est imposée à nous comme le "culte moderne des monuments" : un dialogue avec les ruines qui se veut universel et dont ce livre porte témoignage. Passant d'une civilisation l'autre, Alain Schnapp s'appuie autant sur des sources archéologiques que sur la poésie. Magnifiquement illustrée, cette somme est l'oeuvre d'une vie.
10/2020
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03/2017
Histoire des femmes
Nous vivons une révolution anthropologique.
Nous la sentons dans le mouvement #MeToo, dans la dénonciation du féminicide, dans une critique de plus en plus pugnace de la domination patriarcale. Pourquoi cette montée soudaine d’une conception antagoniste du rapport entre hommes et femmes ?
Dans cet ouvrage, Emmanuel Todd, informé de ses recherches d’anthropologue, avance que l’émancipation des femmes a pour l’essentiel déjà eu lieu mais qu’elle conduit à des contradictions nouvelles. En même temps qu’à la liberté, les femmes accèdent à l’anxiété économique, à l’anomie, au ressentiment ‑ individuel et de classe.
Pour comprendre notre présent, il retrace, depuis l’origine, l’évolution de la relation homme/femme dans l’espèce homo sapiens. Il mène aussi une large étude empirique de la convergence entre hommes et femmes et des différences qui continuent de les séparer ‑ d’éducation, de métier, de longévité, de suicide ou d’homicide, de comportement électoral ou de racisme. Il montre comment la libération des femmes a permis l’effondrement de la religion et de l’homophobie, contribué au recul de l’industrie, conduit à l’essor de la bisexualité et au phénomène transgenre.
Un livre qui s’efforce de comprendre, hors des sentiers trop fréquentés de l’idéologie, les paradoxes profonds de notre révolution.
01/2022
Botanique
12/2021