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Erwin Panofsky, Dora Panofsky

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Beaux arts

Panofsky, Les primitifs flamands

Les Primitifs Flamands, un des ouvrages phares de Panofsky, s’est développé à partir d’une série de conférences. Il conserve de cette origine une remarquable clarté et constitue ce qu’il est convenu d’appeler une somme. Paru en 1953, il a été traduit par Hazan pour sa première édition en français en 1992. L’étude de Panofsky suit le cours chronologique, en remontant très loin en arrière : la question des origines de cet art septentrional qui ne culminera qu’au milieu du XVe siècle occupe une place très importante. Et c’est une passionnante enquête sur des terres mal défrichées : les miniatures franco-flamandes, le style gothique international, l’art de la cour de Bourgogne, les écoles locales du Nord avant la révolution de l’ars nova qui apparaît avec le Maître de Flémalle. Puis viennent les chapitres de l’âge d’or, sur les Van Eyck et Van der Weyden, qui constituent comme autant de monographies. Le livre se termine par une étude sur les héritiers immédiats de cet âge : Petrus Christus, Dirk Bouts, Hugo Van der Goes, Gérard David, Juste de Gand, etc. Ici la démarche iconologique de Panofsky s’infléchit pour se faire histoire stylistique et dégager peu à peu l’émergence d’un continent culturel entier. Par-delà la minutie de l’approche, naissent au fil des pages de véritables petites épopées de la pensée, et l’on se demande comment l’auteur parvient à maîtriser son érudition pour savoir la rendre toujours aussi utile et parlante. De l’identification d’un musicien sur un portrait de Van Eyck (et du discours qui s’ensuit sur peinture et musique) à la définition du style anguleux de Van der Weyden, de l’étude presque tactile des Heures des manuscrits enluminés des XIVe et XVe siècles à la caractérisation des difficultés d’un suiveur comme Petrus Christus, le lecteur est amené à relier entre eux les fils innombrables d’une continuité que Panofsky retrace avec son habituelle élégance.

03/2010

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Beaux arts

La Boîte de Pandore. Les métamorphoses d'un symbole mythique

"Pandore est la première femme, le beau mal ; elle ouvre une boîte défendue ; en sortent tous les maux dont héritera l'humanité ; seule demeure l'espérance." D'Hésiode à Paul Klee, soit sur la totalité de l'arche de temps de l'art occidental, le mythe de Pandore accomplit son chemin. C'est ce parcours, avec ses longs silences, ses reprises, ses transformations, que le livre de Dora et Erwin Panofsky retrace. De la Délie de Maurice Scève ("Et de moy seul fatale Pandora") aux dessins et aux peintures du néo-classicisme, de l'inquiétante et très belle Eva Prima Pandora de Jean Cousin à la femme fatale peinte par Dante Gabriel Rossetti, à travers livres d'emblèmes, textes savants, poèmes, compilations et grande peinture, ce sont non seulement les transformations d'un mythe, mais aussi la façon dont les époques qui le reprennent se projettent en lui, qui deviennent explicites. S'il sert bien tout d'abord à coudre très finement ensemble les pièces détachées dont se compose l'histoire de l'art, le fil conducteur des avatars du mythe de la boîte de Pandore, dégagé de l'ensemble du tissage culturel par une érudition à la fois extraordinaire et délicate, et comme tendu invisiblement par une sûreté théorique tout aussi déconcertante, vient ici fonctionner comme une sorte de révélateur. Le long de cette enquête si riche en pièces à conviction, le lecteur se retrouve, pour sa joie la plus grande, dans la posture de celui qui avance au sein d'une fiction : ce qui s'échappe de la boîte de Pandore ouverte par Erwin et Dora Panofsky, c'est la matière fictionnelle même, dans une pureté quasi originelle. Un nouvel essai du grand historien de l'art Erwin Panofsky, qui s'ajoute aux trois succès dans la collection Bibliothèque Hazan : Dürer, Titien et Les primitifs flamands.

01/2014

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Beaux arts

La Perspective comme forme symbolique. Et autres essais

Les cinq essais réunis dans ce volume représentent la quasi-totalité des travaux que Panofsky a publiés en allemand, avant 1932. La volonté de fonder une science rigoureuse de l'œuvre d'art qui s'exprime dans les recherches épistémologiques des débuts, et en particulier dans la critique de Wölflin et de la notion de Kunstwollen, s'affirme en acte dans ce chef-d'œuvre de la science sociale qu'est la Perspective comme forme symbolique. Refusant de réduire la perspective à un simple problème technique ou mathématique, Panofsky entend établir, à travers l'analyse de l'usage de la perspective angulaire dans l'Antiquité, de l'ignorance quasi systématique de la perspective au Moyen-Age et de " l'invention " de la perspective plane par la Renaissance, que le recours à la perspective s'appuie sur une philosophie de l'espace qui est elle-même solidaire d'une philosophie de la relation entre le sujet et le monde. C'est ainsi que la philosophie idéaliste des " formes symboliques " se dépasse vers une histoire sociale des catégories de perception et de pensée.

04/1997

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Beaux arts

Titien. Questions d'iconographie

Dernier ouvrage d'Erwin Panofsky, ce livre sur Titien, sans avoir l'ambition d'une monographie exhaustive, constitue une des approches les plus averties sur l'artiste de la Sérénissime. L'immense océan pictural du peintre vénitien n'est abordé qu'à travers quelques questions, " essentiellement iconographiques ". Ces questions concernent bien sûr le contenu des œuvres, leur signification que la méthode interprétative de Panofsky, longuement affinée, décrypte dans le détail à la lumière des sources textuelles et figuratives. Toutefois, l'iconographie est ici envisagée au sens large et l'analyse ponctuelle des tableaux offre à chaque fois de nouveaux indices pour interroger la figure du peintre, reconstituer son univers culturel et mental, saisir ses conceptions artistiques, suivre le processus de l'invention et sa traduction par l'exécution technique. En six études, l'oeuvre de Titien est ainsi traversée par des thèmes d'ample envergure - le temps, l'amour, la beauté, le rapport à la tradition médiévale et au modèle antique, la confrontation avec le mythe et la poésie d'Ovide - qui servent avant tout à brosser le portrait humain, artistique et intellectuel du peintre. Tout au long de ce parcours, Panofsky s'attache à tisser des liens entre la forme et le contenu, et derrière la plume de " l'iconographe ", le lecteur découvrira souvent l'œil d'un " connaisseur" averti, extrêmement sensible au coloris du Vecellio. Par respect du " plus grand coloriste de tous les temps ", Panofsky souhaitait d'ailleurs illustrer strictement en noir et blanc ce livre qui, aujourd'hui encore, continue d'enrichir la réflexion sur la peinture de Titien tout en soulignant la complexité de la méthode iconographique.

09/2009

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Beaux arts

Idea. Contribution à l'histoire du concept de l'ancienne théorie de l'art

Ces conférences furent publiées dans le cadre désormais célèbre de l'Institut Warburg. De Platon et Phidias à Michel-Ange et Dürer, Panofsky étudie le trajet de l'idée, élaborée par les anciennes théories de l'art qui ne dissocient pas encore le beau et le bien, jusqu'aux esthétiques qui, avec la Renaissance et le Maniérisme, ont commencé à bouleverser les fondements du beau en s'appuyant davantage sur la volonté et le plaisir. L'origine de la modernité en art est donc contemporaine de ce renversement de sens, bien antérieur à ce qu'indiquent en général les périodisations classiques de l'histoire de l'art.

09/1989

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Ecrits sur l'art

La Renaissance et ses avant-courriers dans l’art d’Occident

Dans ce classique de l'histoire de l'art, Erwin Panofsky s'interroge sur la spécificité de la Renaissance : ce mouvement artistique a-t-il bien eu lieu et si oui, comment s'est-il distingué des renouveaux médiévaux que l'on évoque sous le même nom ? "L'historien d'art [... ] devra accepter certains faits fondamentaux ; à savoir qu'une première rupture par rapport aux principes médiévaux de représentation du monde visible au moyen du trait et de la couleur s'est effectuée en Italie à la fin du XIII ? siècle ; qu'un second changement fondamental, qui a commencé en architecture et en sculpture, plutôt qu'en peinture, a eu lieu au début du XV ? et a entraîné un intérêt intense pour l'Antiquité classique ; et qu'une troisième phase, apogée de tout le développement, qui a finalement synchronisé les trois arts et a temporairement éliminé la dichotomie existante entre les points de vue naturaliste et classicisant, a commencé au seuil du XVI ? ". Erwin Panofsky. Par une étude minutieuse et richement illustrée de la sculpture à l'architecture en passant par la peinture et les enluminures, Panofsky livre ici un ouvrage fondamental pour la compréhension de l'art de la Renaissance.

09/2021

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Iconographie

Essais d'iconologie. Thèmes humanistes dans l'art de la Renaissance

L'iconologie consiste, à travers l'analyse des thèmes artistiques, à reconstituer l'histoire de l'imagination créatrice. Erwin Panofsky en est le plus prestigieux représentant. Il a fondé l'histoire de l'art, à l'époque dominée par des explications psychologiques, physiologiques et esthétiques, ou réduite à une description iconographique assez naïve, comme une science d'interprétation. Ainsi s'attache-t-il particulièrement à suivre les métamorphoses de traditions antiques : le temps, l'amour, la mort ou la genèse du monde. Ce sont autant de petites odyssées étranges et savantes, dont les épisodes consistent en fusions et confusions de concepts et d'images, en malentendus, oublis, résurrections et renaissances de toute sorte. Et soudain voici que l'énigme d'une oeuvre se résout : la chimie artistique a donné au thème un sens nouveau. L'humanisme de la Renaissance n'occupe une si grande place dans l'oeuvre de Panofsky que parce qu'il était précisément, dans sa poursuite de tous les "retours aux sources", l'agent par excellence de ces cristallisations. Un exposé lumineux du système néoplatonicien montre à quel point, dans cette doctrine des "résurrections" humanistes, tout confirme la prédominance de la pensée imageante sur la pensée discursive ; le monde matériel lui-même n'est qu'image, il appelle pour ainsi dire une iconologie qui donnerait accès à son sens.

11/2021

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Beaux arts

L'oeuvre d'art et ses significations. Essais sur les "arts visuels"

On doit à Erwin Panofsky (1892-1968), immense historien de l'art, une approche particulière : l'iconologie. A partir d'un formidable travail d'érudition sur le contexte culturel et social d'une oeuvre, il s'agit de découvrir dans le motif, les thèmes, les détails un univers de symboles qui disent le sens final d'une oeuvre. Ses recherches sur ce qu'il appelait le symbolisme caché des choses demeurent fondamentales pour la compréhension de l'art de la Renaissance. Aussi ce recueil d'études est-il comme une traversée de l'oeuvre de Panofsky : le lecteur y trouve définis les trois niveaux de signification d'une oeuvre (les styles, les types et les symboles) ainsi que des exemples de méthode appliquée à l'analyse des styles de la Renaissance. De ce point de vue, les essais consacrés à Dürer, à Titien et à Poussin offrent, parvenus à leur point de perfection, les chefs-d'oeuvre de l'interprétation iconographique.

10/2014

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Sculpture

La sculpture allemande du XIe au XIIIe siècle

Publié en 1924, La sculpture allemande du XIe au XIIIe siècle d'Erwin Panofsky appartient à un genre qui connaît alors un grand succès : abondamment illustré de grandes planches, l'ouvrage est destiné à un public cultivé, certes, mais pas nécessairement savant. Le texte doit éclairer le lecteur et décrire avec suffisamment de précision les oeuvres reproduites afin de leur assigner une localisation dans le temps et l'espace. Débordant quelque peu ce cahier des charges éditorial, Panofsky se livre ici à une analyse formelle très fine, qui n'accorde pas une place centrale aux questions iconographiques et iconologiques soulevées par les oeuvres, contrairement à ce qu'il fera dans la seconde partie de sa carrière, après son exil aux Etats-Unis (1933). La sculpture allemande dont nous présentons ici la première traduction française révèle donc le Panofsky d'avant Panofsky. Une présentation de Christian Freigang met l'oeuvre en perspective et la replace dans le contexte historique, intellectuel et philosophique où a évolué Panofsky durant la première partie de sa carrière.

04/2022

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Beaux arts

Corrège. La Camera di San Paolo à Parme

La Camera di San Paolo est l'un de ces lieux un peu secrets qui, en marge des cycles célèbres et des chefs-d'oeuvre reconnus, constituent pour l'histoire de l'art des rendez-vous obligés. La singularité du propos, immédiatement visible, son caractère d'énigme ou de rébus font des peintures ornant cette "chambre" une véritable nasse symbolique où le visiteur fasciné se sent quelque peu perdu. Pourquoi et pour qui le Corrège a-t-il peint cet étrange cortège ? D'où viennent et que disent les figures ? A ces questions, l'étude de Panofsky répond, non de façon dogmatique, mais en suivant point par point le véritable réseau d'indices dissimulé dans les grisailles et le treillis de feuillage qui forme ce plafond unique en son genre. Devant un ensemble aussi complexe et aussi piégé, dont la cohérence saute aux yeux, Panofsky ne pouvait que relever le défi. Ce rébus mythologique, né dans le climat de l'Italie renaissante et selon les accents savants que lui imprimaient les cercles lettrés du Nord de la péninsule, fonctionne comme un véritable paradis exégétique : de telle sorte qu'avec cette étude Panofsky livre un modèle du genre, un modèle d'iconologie appliquée. Certes, ce n'est que la lettre de la peinture qui est ainsi approchée et il va de soi que l'indentification des figures ne dévoile pas tout de leur secret. Mais, chemin faisant, le voyage proposé à travers le temps, de l'origine de la mythologie à son réemploi renaissant, se mue en une série d'incursions dans la mémoire de l'Occident où, entre voilement et dévoilement, énigme et apparence, c'est la forme même d'apparition du sens qui est interrogée. Le cycle de peintures de la Camera di San Paolo à Parme, outre son raffinement exceptionnel, constitue un rébus mythologique né dans le climat de l'Italie renaissante et selon ses accents savants que lui imprimaient les cercles lettrés du Nord de la péninsule. Ce décor réalisé par Corrège fonctionne comme un véritable paradis exégétique à partir duquel Panofsky nous livre un modèle d'iconologie appliquée, à la manière d'un voyage à travers le temps, de l'origine de la mythologie à son réemploi renaissant.

04/2014

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Philosophie

La liberté d'esprit. Fonction et condition des intellectuels humanistes

La lutte pour la liberté spirituelle donne sa signification à l'humanité, affirmait en 1944 le grand sociologue de la culture Alfred Weber. Approfondissant un tel postulat, cette recherche consacrée à la liberté d'esprit emprunte ses exemples à certains intellectuels humanistes anciens et modernes, de Marsile Ficin à Erwin Panofsky et au-delà, tout en s'interrogeant sur les conditions d'une pensée libre aujourd'hui.

08/2019

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Ecrits sur l'art

Les origines du style monumental au Moyen Âge. Une étude sur la naissance de la sculpture gothique

Paru en 1894, ce livre fut la première grande étude consacrée à la sculpture française du xiie siècle. Vöge mobilise un véritable talent d'écriture révélant une acuité visuelle exceptionnelle, richesse de ce livre tant admiré par le plus célèbre des disciples de Vöge, Erwin Panofsky qui le considérait comme intraduisible. Nous en publions aujourd'hui la première traduction française. En 1894 paraît à Strasbourg, en langue allemande, un ouvrage de Wilhelm Vöge (1868-1952) consacré aux origines du gothique français : Die Anfänge des monumentales Stiles im Mittelalter. Il est aussitôt salué, en France comme en Allemagne, comme la première étude des grands ensembles sculptés du xiie siècle dans le Nord et dans le Midi de la France. Les analyses que livre l'auteur, dans une écriture remarquable par son inventivité et son style, l'amènent à considérer le portail royal de Chartres ou les sculptures de Saint-Denis comme les premières manifestations de l'art gothique. Un art qui détache de l'esthétique romane la figure humaine et l'inscrit dans une totalité où sculpture et architecture se complètent pour donner naissance à ce que Vöge nomme le "style monumental" . En étudiant ces oeuvres, il pense s'approcher au plus près de l'acte créateur et pénétrer dans les ateliers des sculpteurs. Le plus célèbre des élèves de Vöge, Erwin Panofsky, considérait ce chef-d'oeuvre historiographique comme intraduisible. Conformément au principe de la collection, le texte original est précédé d'une mise en perspective et d'une contextualisation dues à Roland Recht.

10/2022

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Photographes

Erwin Blumenfeld

Le style moderniste d'Erwin Blumenfeld, à la jonction de la mode et de l'art, a radicalement transformé la photographie de mode depuis presque cent ans. Pourtant, éprouvé par la sombre histoire européenne du début du XXe siècle, Erwin Blumenfeld n'investit véritablement la photographie qu'à partir de l'âge de quarante ans. Des portraits réalisés dans son arrière-boutique aux couvertures des plus grands magazines de mode en passant par ses photomontages dada, son parcours atypique, fait d'incessantes expérimentations techniques, produit des images avant-gardistes et remarquablement actuelles.

10/2022

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questions militaires

Erwin Rommel

Parmi tous les chefs militaires, Erwin Rommel occupe une place de premier ordre dans l'historiographie de la Seconde Guerre mondiale. Considéré comme un des meilleurs généraux de la Wehrmacht, il était aussi un des favoris d'Hitler. Mais qui était véritablement Rommel et quels ont été ses véritables liens avec le régime nazi et son chef ?

05/2023

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Histoire de France

Erwin Rommel

Erwin Rommel est sans doute le plus connu des généraux allemands de la Seconde Guerre mondiale. Plus de soixante ans après sa mort, il est encore vu comme le soldat exemplaire, le tacticien intègre, qui inspire le respect aussi bien pour sa formidable maîtrise de l'art de la guerre que pour s'être montré réservé avec le régime nazi. Et le fait qu'il ait justement été contraint de se donner la mort sur l'ordre de Hitler est pour beaucoup dans la construction de cette image. Or, à la lumière des archives et des dernières études sérieuses parues pour la plupart en langue allemande, il convient de remettre en question cette image apologétique de Rommel. Il s'avère en effet que celui-ci a été un partisan convaincu du Führer et que sa gloire est redevable en partie à la propagande nazie de Joseph Goebbels, qui en a fait un " dieu de la guerre " issu du peuple, comme Hitler, ainsi qu'à l'ennemi britannique, qui lui a attribué des qualités presque surnaturelles. Cette biographie critique présente ainsi un portrait authentique de l'homme, qui se distingue de l'image apologétique et mythique mise en avant depuis plus d'un demi-siècle.

02/2011

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BD tout public

La traque Tome 1 : Tora Bora

Décembre 2001 : Trois mois après les attentats contre le World Trade Center, les forces spéciales américaines attaquent le bastion montagneux de Tora Bora où s'est réfugié Oussama Ben Laden. Mais, de façon incompréhensible, ce dernier réussit à s'enfuir et à disparaître dans la nature avec ses plus fidèles lieutenants... Pendant des années, le leader d'Al-Qaïda va rester introuvable. Washington semble se désintéresser de ce dossier au profit de ce qui va devenir le "bourbier" irakien. Mais Cindy Mayer, agent expérimenté de la CIA, s'acharne dans son enquête car elle a un compte personnel à régler avec Oussama Ben Laden. Janvier 2009 : Lors de la prise de fonctions d'Obama à la Maison-Blanche, Cindy Mayer va de nouveau croiser la route d'un financier franco-algérien au passé trouble. C'est à partir de ce moment-là que la traque va enfin pouvoir se mettre en place, pour trouver puis tenter d'éliminer le chef d'Al-Qaïda...

10/2014

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Archéologie

La forme idéale à la Renaissance. Forma ideale durante il Rinascimento

La beauté et les formes idéales sont parmi les concepts les plus importants dans la réflexion sur l'art de la Renaissance. Comment la beauté se réalise-t-elle pour les artistes, les architectes et les écrivains entre l'idéal et l'imitation de la nature ? Comment reconnaître l'idée de beauté et comment déterminer les formes idéales ? La relation de la beauté avec les idées de vérité, de valeur, de vertu et d'amour joue toujours un rôle important. Les réalisations artistiques présentent des propositions et des mises en oeuvre en partie très indépendantes. Ce livre examine dans une perspective d'histoire de l'art et de littérature - et presque cent ans après la publication de l'ouvrage fondamental d'Erwin Panofsky, "Idea" (1924) -les idées et les discussions sur la forme idéale à la Renaissance, avec des perspectives allant du Moyen Age au XIXe siècle.

06/2023

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Théâtre

Erwin Motor, dévotion

Erwin Motor est une petite entreprise de sous-traitance automobile. Y est employée, la nuit, sur une chaîne de montage, la jeune Cécile Volanges, ouvrière modèle dont l'obstination et la fierté se heurtent à l'incompréhension de son mari. Au sein de Erwin Motor, un homme veille au bon déroulement des tâches, Monsieur Talzberg. Il surveille ses ouvrières de près, voire de trop près, par des moyens qui lui sont propres, pour maintenir la productivité. Pourtant la cadence des ouvrières faiblit. La directrice de Erwin Motor, Madame Merteuil, agite la menace d'une délocalisation. Comment agir sur la baisse de production ? Où chercher le coupable ? Ou plutôt la coupable. Et l'étau se ressert autour de Cécile - une nouvelle forme de liaison dangereuse.

04/2012

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Dictionnaire du cinéma

Dictionnaire d'iconologie filmique

Il est convenu de considérer l'Italien Cesare Ripa comme le fondateur de l'iconologie à la fin du XVIe siècle, mais l'iconologie moderne a été réinventée par l'historien de l'art allemand Aby Warburg au début du XXe siècle. Cette discipline a pour but d'interpréter le contenu des oeuvres d'art et d'en analyser les conditions de production. Pour la première fois dans cet ouvrage, qui rassemble 42 contributeurs, l'iconologie s'applique de manière systématique à l'univers du cinéma. Sont proposées ici 98 entrées appartenant à 4 catégories : - des objets (le burlesque, le cri, la voix, le zombie, etc.), - des films (2001, l'Odyssée de l'espace, Le Cuirassé Potemkine, Shining, Superman, etc.), - des réalisateurs (Arnaud Desplechin, Jean-Luc Godard, Pier Paolo Pasolini, Tsiai Ming Liang, etc.), - des théoriciens de l'art (Erwin Panofsky, Walter Benjamin, Aby Warburg, etc.) L'ensemble constitue à la fois un outil et une source de réflexion pour tous ceux que passionne l'analyse filmique.

05/2022

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BD tout public

Compte à rebours Tome 3 : Opération Tora bora

Le lendemain de l'attaque du Louvre, la conférence de presse du Procureur de la République fait état de 32 blessés et 22 morts dont 4 des 5 terroristes. Alors que l'opération aurait pu être un massacre, elle n'en reste pas moins un désastre pour les médias et l'opinion publique qui s'interrogent sur la présence du RAID en amont de l'attentat et s'inquiètent que le dernier terroriste ait pu s'échapper. Ce d'autant plus qu'il s'agit d'Abou Othman que les autorités considéraient comme mort. Tandis que les organes français de l'anti-terrorisme (DGSE et la DGSI) se courtcircuitent, des révélations permettent au juge Duquesne de reprendre la main sur l'instruction de l'attentat du Louvre qui laisse en entrevoir d'autres bien plus ambitieux et concomitants. Alors que certains d'entre eux se produiront, le juge retrouvera la trace d'Abou Othman sous la protection d'un Prince saoudien... commence alors sa traque après des autorités saoudiennes... La France pourra-t-elle juger l'un de ses plus grands terroristes ? Le célèbre ex-juge antiterroriste Marc Trévidic nous entraîne au coeur de la "guerre à la terreur" dans un triptyque sous haute tension.

09/2019

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Beaux arts

L'iconographie médiévale

L'image médiévale n'est pas, comme le veut l'idée commune, la "Bible des illettrés"! Critiquant les œuvres fondatrices d'Émile Mâle et d'Erwin Panofsky, Jérôme Baschet reconsidère le concept d'iconographie : il écarte toute dissociation entre le fond et la forme et prône la plus extrême attention aux procédés plastiques par lesquels la pensée figurative dote de sens les images. À l'heure où l'usage des bases de données en ligne est en passe de modifier notre rapport aux œuvres, le rappel de leur matérialité est loin d'être inutile car les images médiévales ne peuvent être analysées sans prendre en compte la fonction des objets dont elles sont le décor et les usages sociaux auxquels ceux-ci sont associés. L'ouvrage permet d'aborder les œuvres visuelles de l'Occident médiéval à travers des exemples méconnus - reliefs romans de Souillac, abbaye de Saint-Savin ou portail de Bourg-Argentai -, de comprendre la "cohérence" d'une œuvre, d'analyser la structure d'ensemble indispensable pour une iconographie renouvelée. Loin des caractères stéréotypés que l'on prêtait à l'art médiéval, il fait enfin apparaître une extraordinaire inventivité des images.

05/2008

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Littérature française (poches)

Dora Bruder

" J'ignorerai toujours à quoi elle passait ses journées, où elle se cachait, en compagnie de qui elle se trouvait pendant les mois d'hiver de sa première fugue et au cours des quelques semaines de printemps où elle s'est échappée à nouveau. C'est là son secret. Un pauvre et précieux secret que les bourreaux, les ordonnances, les autorités dites d'occupation, le Dépôt, les casernes, les camps, l'Histoire, le temps - tout ce qui vous souille et vous détruit - n'auront pas pu lui voler. "

04/1999

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Littérature française

Sauver Dora

"Le commissaire Schwartzschild, sur ordre du Président du Conseil Waldeck-Rousseau, enquête à Vienne sur les étranges agissements d'un certain Dr Sigmund Freud. Au passage, il mange des Leberknödel, tombe amoureux et cherche à éviter le déclenchement de la Grande Guerre. Un vrai et délicieux roman historico-philosophique, tellement plus juste que les "romans psychanalytiques" de Freud ! " Mikkel Borch-Jacobsen, philosophe et historien.

10/2021

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Histoire de France

Mystères païens de la Renaissance

Voici encore un de ces grands classiques sortis de l'école Warburg et dont la traduction française manquait, comme hier celle d'un ouvrage de même famille, le Saturne et la Mélancolie, de Klibansky, Panofsky et Saxl. Edgar Wind partage avec A. Warburg et E. Panofsky la conviction que "notre oeil voit ce que lit notre esprit" et que l'on ne peut séparer la jouissance esthétique d'une connaissance précise de ce que l'oeuvre entend représenter. Il s'attache donc à reconstituer la culture néo-platonicienne dans laquelle baignaient naturellement les grands artistes du Quattrocento et à discerner la signification des mythes et allégories : les Trois Grâces, par exemple, pour des gens qui révéraient la Trinité. Poésie païenne et poésie chrétienne se mêlent dans ces oeuvres d'initiés, pour qui les vérités les plus hautes ne se livraient que cachées : Orphée, l'Amour aveugle, le Printemps et la Naissance de Vénus, l'Amour dieu de la mort, Protée, Pan, Marsyas écorché, Bacchus ivre, Léda et la Nuit. Pour saisir le sens de ces "mystères" d'antan et de leur épanouissement chez un Michel-Ange, un Botticelli ou un Titien, il nous faut une initiation supplémentaire. Nul ne pouvait être meilleur guide qu'Edgar Wind, esprit exigeant et clair, subtil et nuancé.

12/1992

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Littérature étrangère

Dora la dingue

"Je ne sais pas comment, mon père s'est mis dans la tête que j'avais besoin d'un psy", se demande Ida, adolescente en crise qui décide un soir de se raser le crâne avant de passer à table, au grand dam de son père, volage et égoïste, et de sa mère, dépressive et alcoolique, qu'elle surnomme M et Mme Pharmazombie. Ida, ou plutôt Dora comme l'ont rebaptisée ses amies, double clin d'oeil à Dora l'Exploratrice et à la Dora de Freud, jeune patiente hystérique que le célèbre Sigmund a soignée en 1901, se voit ainsi obligée d'aller consulter un psychanalyste, qu'elle surnomme ironiquement Sig. Et Sig a du pain sur la planche car Dora souffre de toux persistante, d'évanouissements intempestifs et d'aphonie psychosomatique au moindre geste d'affection ou de désir à son égard. Gênant, surtout lorsque Obsidienne, amie dont Dora est secrètement amoureuse, tente de l'embrasser. Petite sueur du Tyler Durden de Fight Club, Dora conçoit l'analyse comme un combat de boxe mental qu'elle doit absolument remporter, et à chaque uppercut psychanalytique du vieux Sig, Dora riposte en prenant des poses lascives pour le déstabiliser. On suit hilare, choqué et fasciné, les aventures de Dora et ses amis (Obsidienne, mystérieuse Amérindienne ; Marlene, transsexuel rwandais féru de littérature érotique ; Little Teena, rouquin gay de 141 kilos, et Ave Maria, blonde maigrichonne s'exprimant uniquement par vocalises) qui lancent des raids artistiques dans les centres commerciaux ou prennent en filature Sigle psy en le filmant après avoir émietté 5 viagras dans sa tisane. Roman classique sur l'adolescence ? Bien au contraire... Dora la Dingue est un concentré de folie, un hymne aux décalés, aux névrosés du monde entier, dont Dora est l'électrique et inoubliable porte-parole.

10/2013

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Littérature française

Moi, Dora Maar

On m'appelle Dora Maar. Auprès de mes amis, Georges Bataille, Paul Eluard, Man Ray, Brassaï, j'étais une photographe d'un certain renom. J'ai rencontré un homme. Il était le génie. Il était la vie. Il était la déchirure. Il m'a demandé de le suivre sans me retourner, et, si je me retourne aujourd'hui vers ce qui fut notre amour, c'est que cet homme-là vient de mourir. Il s'appelait Pablo Picasso. Ce fut un amour fou. Quand l'amour se retira, il ne resta que la folie. Picasso m'a dessinée avec une tendresse de dentellière et il m'a peinte dans tous mes états. Il a fait pleurer le siècle par mes yeux. Il m'a jetée dans Guernica. Il m'a amenée à tirer la langue devant toutes les horreurs de la guerre. Il m'a donné la beauté immortelle des icônes de nos musées. Il m'a apporté et le plaisir et la catastrophe. On prétend m'avoir entendue affirmer qu'il n'y avait plus que Dieu après Picasso. Je ne me souviens pas de l'avoir dit, mais je n'ai jamais cessé de le penser. Nicole Avril.

01/2002

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Histoire de l'art

L'humanisme altéré. La ressemblance inquiète, I

En définissant l'histoire de l'art comme "discipline humaniste", Erwin Panofsky entendait un tel humanisme dans la perspective de cette longue tradition, éthique autant qu'érudite, qui court depuis l'Antiquité et aura trouvé sa moderne reformulation chez Kant. L'humanisme s'entendait aussi dans son acception historique de moment crucial pour la culture occidentale, à savoir la Renaissance italienne et nordique. C'est un fait frappant que l'histoire de l'art s'est souvent refondée dans sa propre méthode à partir d'une vision renouvelée qu'elle pouvait offrir de cette période fascinante et initiatique à bien des égards. Mais il faut compléter cette histoire de l'art par une anthropologie des images, des regards, des relations de ressemblance. Et renouer par là avec le point de vue d'Aby Warburg, pour qui l'humanisme fut un âge non seulement de conquêtes majeures, mais aussi d'inquiétudes, de tensions, de crises, de conflits. Cet ouvrage réunit une série d'études où l'humanisme renaissant se révèle altéré dans certains objets figuratifs. On y découvre comment la ressemblance inquiète autant qu'elle s'inquiète, délivrant ses symptômes par-delà tous les signes iconographiques qu'on peut y reconnaître. Qu'il s'agisse de la Peste noire, de l'expression pathétique, du portrait ou des multiples usages figuratifs de la cire, dans tous les cas l'humanisme aura montré son malaise impensé, sa fêlure constitutive : une fatale altération qui est vocation à l'altérité.

04/2023

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03/2023

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