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Entre l'Etat et l'usine. L'école des Mines de Saint-Etienne au XIXe siècle

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Sciences historiques

Entre l'Etat et l'usine. L'école des Mines de Saint-Etienne au XIXe siècle

" Que voulez-vous... Nous sommes trop noirs et trop loin de Paris... ". Le propos, désabusé, reflète le peu de cas que faisait l'intelligentsia française de la fin du XIXe siècle des Ecoles professionnelles et provinciales de surcroît. Un désintérêt relayé par l'Histoire... Et pourtant... S'intéresser à l'Ecole des Mines de Saint-Etienne, au XIXe siècle, c'est découvrir qu'elle forma Fourneyron, Boussingault, Pourcel et Fayol, qu'elle procura à l'industrie du pays l'essentiel de ses cadres supérieurs, directeurs, ingénieurs. Cette étude historique s'attache à définir les trois temps de l'ingénieur dans la France du XIXe siècle, celui de l'ingénieur pédagogue, celui de l'ingénieur expérimentateur, celui de l'ingénieur administrateur. A contrario des idées reçues, elle montre que le pays n'a pas manqué d'ingénieurs ; que le désir de " Science industrielle " est né avec l'industrialisation; enfin, qu'une Ecole d'Etat a été parfaitement capable de former des ingénieurs performants, rompus à la pratique industrielle, à l'innovation, aux sciences expérimentales. Technologie et technocratie ne se confondent pas. Les débuts de l'industrialisation ont fait émerger à partir du modèle allemand, un profil d'ingénieur industriel, arc-bouté sur la mixité privé/public, avec le soutien de l'Etat libéral, au nom de l'utilité publique. Il a fallu la grande crise technique du milieu de siècle pour que cette figure prenne corps et trouve une légitimité autre que celle que lui donnait l'entreprise. Dans les années 1880, la crise économique a frappé l'industrie. Le diplôme est né, comme une parade tandis qu'une lutte sévère se livrait entre grandes Ecoles. Alors, la figure de l'ingénieur s'est intellectualisée... L'ouvrage ouvre de nombreuses perspectives pour une réflexion actuelle sur la figure de l'ingénieur. Une figure placée entre l'Etat, la science et l'industrie.

07/2004

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Sciences politiques

Réforme de l'Etat et réformismes au Maghreb (XIXe-XXe siècles)

Deux approches caractérisent cet ouvrage qui revisite les notions plurielles de " réforme " et de " réformisme " dans l'espace méditerranéen des XIXe et XXe siècles : d'une part, le croisement des historiographies, entre ottomanisme et formation des Etats-nations dans le monde arabe ; d'autre part, une réflexion sur les mécanismes d'emboîtement des aires culturelles et des représentations qui les animent au Maghreb, par comparaison avec la Turquie et le Moyen-Orient. Cette recherche à plusieurs voix s'articule autour d'interrogations communes relatives aux temporalités des mutations institutionnelles et de l'élaboration de cadres nouveaux, aux instruments et aux médiateurs des réformes selon les pays concernés, ainsi qu'aux enjeux de l'" intériorisation " de nouvelles normes et valeurs culturelles. La première partie de l'ouvrage présente les mutations institutionnelles relatives à la construction de l'Etat. Elle s'attache à analyser la matérialité de la réforme lorsqu'elle se cristallise ou échoue, en termes d'institutionnalisation et d'élaboration d'un cadre juridique nouveau, quand bien même ce projet n'aurait pas abouti. La deuxième partie ouvre la discussion sur les modalités de construction des savoirs, de leur diffusion et de leur politisation qui provoque des débats entre réformistes, en particulier à propos de la place de la langue, de son statut et de ses usages. La troisième partie analyse la question des transferts de modèles à partir des réformes du XIXe siècle et de la première moitié du XXe siècle, comme une revendication politique et culturelle interne, supposant déjà un repositionnement culturel des sociétés concernées.

01/2010

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Pédagogie

L'identité de l'éducation physique scolaire au XXe siècle : entre l'école et le sport

Les débats que suscite la question de "l'identité" sont permanents dans le processus de constitution de l'éducation physique en discipline scolaire au cours du XXe siècle en France. La majorité des contributions de cet ouvrage aborde les questions que les programmes des premières épreuves écrites des différents concours de recrutement en éducation physique évoquent directement ou indirectement. Il s'inscrit ainsi dans la perspective inaugurée par l'ouvrage édité par l'AFRAPS en 1989 (Education physique et sport en France : 1920-1980). Au-delà, grâce en particulier à la participation d'auteurs extérieurs au champ de l'E.P.S., l'apport de connaissances qu'il procure dans le domaine de l'histoire de l'éducation physique scolaire dépasse la simple visée utilitaire. Elaboré dans un souci de restituer les débats internes de la discipline dans leur contexte scolaire et sociétal, il investit un champ beaucoup plus ouvert que celui proposé par les programmes. En ce sens, il s'adresse à tous ceux, enseignants, étudiants, formateurs, chercheurs, institutionnels de l'Education physique et sportive, que l'évolution de la discipline intéresse, mais aussi à ceux qui voudraient en savoir plus sur l'histoire de l'éducation physique scolaire et la nature de ces débats.

10/1993

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Sciences historiques

Santé et travail à la mine XIXe-XXIe siècle

L'inscription du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais au patrimoine mondial de l'humanité en 2011 a fait de la mine un lieu de mémoire universel et des gueules noires les héros et martyrs d'un monde disparu. Pourtant, l'activité minière, quasiment révolue dans la Vieille Europe et les pays de la première industrialisation, est aujourd'hui en pleine expansion dans la plupart des pays émergents, au point de constituer l'une des activités économiques essentielles de la Chine, du Brésil, de l'Afrique australe et de l'Inde. Erigeant en mythe un monde ouvrier fier de ses valeurs de courage, de solidarité et de puissance virile, Zola a définitivement lié dans notre imaginaire la mine au danger et à la catastrophe. Mais le vieux Maheux de Germinal concède aussi : "Du charbon, j'en ai plein les poumons, de quoi me chauffer tout l'hiver". Loin du spectacle de la mort collective, en effet, le travail à la mine est générateur de maladie et d'agonie silencieuse : silicose, ankylostomiase, sidérose et cancers dessinent les contours d'une catastrophe de masse, bien plus meurtrière, vécue à l'échelle individuelle par ceux qui perdent leur vie à la gagner depuis deux siècles. C'est l'histoire, longtemps occultée, que ce livre raconte. Réunissant les contributions de chercheurs internationaux, dont certains pour la première fois en français, il offre une réflexion à la croisée de l'histoire du travail, de la santé, des mobilisations sociales et des politiques publiques. Voyage dans les maux de la mine de charbon, de cuivre ou d'uranium, de la France au Chili, du Japon à l'Afrique du Sud, de l'Allemagne à la Chine, de l'Ecosse à l'Espagne, de la Belgique aux Etats-Unis, ce livre apporte un regard historique neuf sur une question d'une sinistre actualité dans notre monde globalisé.

05/2014

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Beaux arts

Ecrivains et artistes : entre échanges et rivalités (XIXe, XXe et XXIe siècles)

Les échanges entre les formes d'art ne sont jamais totalement exempts de rapports de concurrence et de rivalités, même s'ils en appellent souvent à l'utopie de la complémentarité ou aspirent à un idéal esthétique de totalité. Les contributions rassemblées dans ce volume explorent les modalités et les enjeux des relations qui se nouent entre écrivains et artistes dans le monde germanique de la fin du XVIIIe siècle à l'époque contemporaine, dans une période marquée par une autoréflexivité croissante de l'art et un décloisonnement des moyens d'expression qui se réalisent dans le cadre d'un long processus d'autonomisation de l'art et des artistes. Du romantisme au Gesamtkunstwerk wagnérien, des mouvements d'avant-garde du début du XXe siècle à la poésie contemporaine, les interactions hybrides et complexes entre la littérature et les arts visuels, les arts de la scène ou la musique se déclinent à des rythmes et à des degrés différents, mais elles témoignent chacune à leur façon de la remise en cause progressive de la domination du paradigme littéraire sur les autres arts. Même si chaque artiste a ses motivations spécifiques, les relations intermédiales dans les arts mettent immanquablement aussi en jeu le degré de légitimité de chaque pratique artistique dans la hiérarchie culturelle et sociale, et posent la question de sa place dans l'ordre symbolique des expressions esthétiques.

03/2019

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Histoire régionale

Saint-Etienne, l'unique...

L'ouvrage est un hommage plein d'amour et d'enthousiasme pour cette ville à l'histoire méconnue, voire si méprisée et parfois volontairement omise. "L'histoire est une suite de mensonges sur lesquels on est d'accord" , disait Napoléon, du moins lui accorde-t-on la paternité? de cette phrase , mais quel qu'en soit le véritable auteur, elle n'est malheureusement que trop exacte. Tous les historiens autodidactes l'ont constaté, d'autres aussi, mais ils ne pouvaient le dire. Reconnaissons que ces mensonges conviennent au plus grand nombre et sont désormais reçus comme des vérités. Ils sont enseignés à l'école et à l'université? , il faut les répéter pout être reconnu, et c'est là un des grands mérites de M. Sordet d'avoir su se dégager de cet "officiellement correct" .

12/2021

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Musique, danse

L'harmonie des peuples. Les écoles musicales nationales aux XIXe et XXe siècles

Le " mouvement des nationalités " ou " éveil des nations " germe dès la période romantique pour atteindre son apogée au tournant du XXe siècle. En cette période de bouleversements politiques, géographiques et sociaux qui attisent répulsion et fascination pour les grandes puissances impériales, les pays d'Europe tentent d'affirmer leur indépendance, de mettre en valeur leur spécificité identitaire. La culture est le terrain privilégié de ces revendications nationales, parfois nationalistes, la musique au premier chef. C'est à cette époque qu'ont lieu les premières collectes des folkloristes. Les musiciens " savants " recueillent les chants traditionnels et en nourrissent leurs œuvres. Le" terroir " semble exprimer le caractère, la langue, l'âme d'une civilisation. Le folklore hante désormais toute l'Europe musicale. L'ethnomusicologie fait ses premiers pas. Les pays évoqués ici (France, Espagne, Russie, Pologne, Tchécoslovaquie, Hongrie ou pays du nord de l'Europe) abordent chacun d'une façon différente le rapport de la musique savante avec la tradition populaire, et l'investissement sur la nation ne s'exprime pas de manière identique selon qu'il s'agit d'un Etat plus ou moins homogène ou d'un pays luttant pour son autonomie.

11/2006

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Histoire des mentalités

L'excrémentiel au XIXe siècle

La place dévolue par une société à l'excrément met au jour des tensions socialement, moralement et culturellement significatives : le convenant et l'inconvenant, le licite et l'interdit, le dicible et le tu, le beau et le laid. Le déchet doit sa richesse herméneutique à son statut de trace. Mais penser l'excrémentiel nécessite un effort particulier : braver la répugnance que suscite l'immonde et fouiller ce que la civilisation a tendance à enfouir, à proscrire. Dans son rapport à l'excrémentiel, que dit le XIXe siècle de lui-mime ? D'une part les préoccupations hygiénistes, à l'heure où les épidémies de choléra font des ravages, prennent une importance croissante, tandis que le vocabulaire de la médecine, de la physiologie, des sciences du corps s'impose un peu partout, y compris en littérature. D'autre part l'agriculture, en s'industrialisant, développe la science des engrais ; l'excrément, perdant peu à peu toute vertu récupératrice, finir par devenir le rebut par excellence. Enfin, peu à peu relégué à la marge par une idéologie bourgeoise hantée pat la propreté, l'excrémentiel relève désormais de l'innommable, au moment même où la montée du réalisme accrédite la nécessité de tout voir et tout dire. Le présent ouvrage se propose d'analyser le traitement de l'excrémentiel au XIXe siècle selon trois angles de vue usages et pratiques de l'excrémentiel dans la vie de la cité (évacuer), l'excrémentiel dans la caricature politique (salir), enfin les rhétoriques et esthétiques de l'excrément (digérer).

12/2021

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Beaux arts

L'Art au XIXe siècle

- Ce "guide des arts" offre un panorama détaillé de l'histoire de l'art. Conformément à l'esprit de la collection, cette synthèse habile fait une place privilégiée à l'illustration. Les annexes, outre l'index des artistes, sont enrichies pour cette série d'une chronologie. Entre tradition et modernité, le XIXe siècle est celui d'un monde en pleine mutation, marqué par la révolution industrielle et les innovations qui l'accompagnent. On citera l'invention des transports ferroviaires, qui modifie radicalement les conditions du voyage, et donc celles des peintres voyageurs, ou, dans le domaine des arts, la naissance de la photographie, qui change absolument le regard des peintres. Des néoclassiques, qui prônent la beauté idéale dont l'art grec et romain est le modèle parfait, aux romantiques, qui revendiquent le caractère unique de chaque oeuvre et la nécessité pour l'artiste d'exprimer des sentiments individuels, la période est traversée de grands courants analysés dans la première partie (les mots clés). Y figurent tous ceux qui préfigurent les grands bouleversements du XXe siècle. Les impressionnistes, fascinés par la lumière, ouvrent la voie aux avant-gardes : pointillisme, symbolisme, mouvement Arts and Crafts, nabis, scapigliatura, divisionnisme, jusqu'à la Sécession. Entre-temps, les nazaréens auront tenté de réformer radicalement l'art dans une orientation spirituelle et patriotique, suivis par les puristes, qui s'inspireront d'Ingres pour se tourner vers les artistes "primitifs" afin de redécouvrir la véritable essence de l'art et son authentique mission éthique et religieuse. Quant aux réalistes, ils entendent montrer la réalité dans laquelle ils vivent, mais aussi exprimer clairement leur position sur les événements et les personnages qu'ils représentent. Cet éclatement des tendances et des intentions est bien le signe de sociétés en pleine transformation. Une telle multiplicité de courants est indissociablement liée à une géographie et à des lieux précis, présentés en deuxième partie dans l'ouvrage. C'est à un voyage dans le temps et dans l'espace que convie ce nouveau "guide des arts" . La première partie, "Les mots clefs" , plante le décor conceptuel du siècle traité ; la seconde partie, "Les lieux" , définit l'espace géographique et renseigne sur les sphères d'influence ; la dernière partie, "Les artistes" , examine dans le détail quelques soixante artistes et illustre la diversité des styles de l'époque. La "fiche signalétique" enrichit chaque article d'informations complémentaires. Un panorama détaillé du XIXe siècle conformément à l'esprit de la collection, qui fait une place privilégiée à l'illustration. Les annexes, outre l'index des artistes, sont enrichies pour cette série d'une chronologie.

09/2005

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Histoire internationale

Histoire de l'Europe. Du XIXe siècle au début du XXIe siècle

Patrie de l'Etat-nation, l'Europe est l'ensemble géopolitique le plus fragmenté du monde : quels sont alors les fondements de l'identité et de la culture européennes ? Plus qu'une simple énumération de faits, cet ouvrage offre une véritable analyse de l'histoire de l'Europe et de la construction européenne. Il permet de comprendre comment, au-delà des divisions et des divergences d'intérêt, a émergé une Europe à 28 fondée sur des valeurs et des institutions communes. Des résumés introductifs en début de chapitre, des cartes et des données actualisées, des explications claires et un index complet en font un outil facile d'utilisation. En fin d'ouvrage, 47 fiches détaillent les caractéristiques physiques, politiques, démographiques et économiques des Etats membres du Conseil de l'Europe.

09/2014

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Histoire littéraire

Histoire des orientalistes de l'Europe, XIIe-XIXe siècle

Histoire des orientalistes de l'Europe, du XIIe au XIXe siècle / par Gustave Dugat,... Date de l'édition originale : 1868-1870 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2023

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Sciences historiques

Entre technique et gestion. Une histoire des "ingénieurs civils des mines" (XIXe-XXe siècles), Textes en français et anglais

Les "ingénieurs civils des mines", longtemps restés dans l'ombre de ceux du Corps des mines, ont pourtant exercé une influence décisive dans le processus d'industrialisation en France et ailleurs. Issus tout d'abord des Ecoles des mines de Paris et de Saint-Etienne, auxquelles se sont ensuite ajoutées celles d'Alès, de Douai, de Nancy, et enfin de Nantes et d'Albi, les ingénieurs civils des mines ont été, au cours des XIX, et XXe siècles, des acteurs majeurs, omniprésents, de l'industrialisation. A quoi est due une telle réussite ? Le "complexe technique" des mines est intrinsèquement lié à d'autres industries, telles que la métallurgie et la chimie, et implique la maîtrise de compétences diversifiées, étoffées, afin de mener une exploitation rationnelle des ressources nationales. Cependant, les seules compétences techniques sont insuffisantes ; elles doivent être associées à une maîtrise complète de la gestion et de l'administration d'une entreprise industrielle, un savoir-faire dont disposent les ingénieurs civils des mines.

11/2016

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Histoire et Philosophiesophie

Notre école. Histoire de l'Ecole des Mines, 3e édition

Comment l'Ecole des mines de Paris a-t-elle traversé les tempêtes révolutionnaires et napoléoniennes ? Qu'enseignait-on aux premiers élèves ? Quand les étudiants ont-ils renoncé au vouvoiement ? Que s'est-il passé au 60 boulevard Saint Michel entre 1914 et 1918 ? Gabriel Chesneau, directeur de l'Ecole de 1918 à 1929, dit tout et lègue un ouvrage d'érudition amoureuse, quelques mois seulement avant l'édification de la "Maison des Mines et des Ponts". Histoire du bâtiment, évolutions pédagogiques, relations avec l'industrie et l'Etat... C'est un regard particulier, objectivement subjectif, fourmillant de détails et non sans tendresse pour l'esprit de fami qui règne dans cette maison, que jette l'auteur sur "la Mine". Un livre pour toucher du doigt ce qui fait l'âme de cette Grande Ecole d'Ingénieur et que définissait ainsi un "jeune diplômé" de 1932 : "Le mineur de Paris sait que pour réussir, il lui faudra deux choses : la compétence et le sourire".

07/2019

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Anglais apprentissage

Entre porte ouverte et "porte fermée". La politique chinoise des Etats-Unis du XIXe au XXIe siècle

En ce début de 21e siècle, les relations sino-américaines sont devenues un pivot majeur des relations internationales. Jouissant du statut d'unique superpuissance mondiale à la fin de la guerre froide, les Etats-Unis ont observé, non sans une certaine appréhension, la remarquable montée en puissance de la Chine, désormais perçue par de nombreux observateurs comme la seule nation capable de détrôner l'Amérique. Le passé lourd et complexe qui pèse sur les relations entre Pékin et Washington permet d'éclairer cette nouvelle donne, notamment son caractère inédit et potentiellement dangereux si les deux pays entrent en compétition directe pour la place de première puissance mondiale. Cet ouvrage propose d'analyser la politique chinoise des Etats-Unis depuis le I9e siècle et de mettre en lumière l'alternance de cycles d'ouverture et de fermeture dans les relations avec la Chine. L'objectif de cette synthèse est d'offrir une perspective historique permettant de mieux comprendre les enjeux contemporains, mais aussi pourquoi le face-à-face est si inconfortable entre les deux géants.

06/2013

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Sciences historiques

Etre aveugle en Lorraine aux XIXe et XXe siècles

Comment, au cours de ces deux derniers siècles, les aveugles ont-ils essayé de prendre leur place dans notre société ? En s'appuyant sur l'exemple de la Lorraine, sur les archives de l'institution de Santifontaine à Nancy et sur celles de plusieurs associations, en recueillant de nombreux témoignages, l'auteur nous invite à découvrir les initiatives prises en faveur de l'intégration sociale des aveugles. La scolarisation en est un aspect essentiel. Quelques parcours exceptionnels ne doivent pas faire oublier la situation du plus grand nombre et la diversité des cheminements. Le rapport de l'aveugle au monde qui l'entoure évolue avec les générations. Leur vie quotidienne d'aujourd'hui est sensiblement différente de ce du début du XIXe siècle. Avec les nouvelles technologies de l'information et du multimédia, de nouveaux défis sont lancés.

07/2012

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Témoins

Des témoins de l’espérance en Dieu aux XIXe et XXe siècles

Tous ces jeunes, ces femmes et ces hommes cités dans ce livre ont prié Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit. Ils ont ainsi créé un lien avec Celui qui règne sur l'Univers. Ils ont conservé une Espérance en Lui. Quoiqu'il arrive, ils savent que Dieu les aime, qu'ils doivent rester en contact avec Lui tout au long de leur vie, et Le remercier de l'attachement et de la présence qu'Il a pour tout Homme, qu'il soit croyant ou incroyant. Hugues Philippon est né en 1940. Saint-cyrien, il devient officier et commande des soldats du contingent dans différents régiments. Il quitte l'armée en 1995 en ayant le grade de colonel. Son premier livre, Ces jeunes en marche pour la vie, paraît en 2012. En 2017, il publie son deuxième ouvrage, Des paroles pour votre vie.

03/2021

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Sciences historiques

L'ennui, Histoire d'un état d'âme. XIXe-XXe siècles

" Car l'ennui, et c'est peut-être bien la principale leçon " : forts de cette conviction plaisamment affirmée dans l'introduction du volume collectif qu'ils ont dirigé, les quatre coordinateurs ont entrepris de restituer cette impalpable émotion à son historicité. Du spleen romantique au début du XIXe qualifié de siècle de l'ennui jusqu'à la " Sarcellite " et la déprime des grands ensembles à la fin du XXe siècle, le livre ne fait pas que jalonner les scènes de l'ennui - la guerre, les gares, l'usine, l'entreprise. Il explore aussi la tension entre le dit et le ressenti, étant entendu que cet état d'âme dont il est question parvient à l'historien en même temps que sa théorisation par la médecine, la philosophie morale ou la théorie politique. C'est donc un grand chantier d'histoire des émotions qui est ici ouvert.

12/2012

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Histoire internationale

Beyrouth au XIXe siècle. Entre confessionnalisme et laïcité

Huit études sont ici rassemblées. Elles sont autant de facettes inédites de l'histoire du Liban. Elles mettent en avant, et pour la première fois, des personnes dont la pensée comme l'action méritent d'être relatées. Le Liban, et surtout sa capitale Beyrouth, est le personnage central de cet ouvrage : déjà Etat mais pas encore pays, attentif aux particularismes confessionnels de ses populations, mais aspirant à la mise en place d'un sécularisme tolérant et créatif. De l'archevêque maronite 'Abdallah al-Bustânî qui réclame pour le Liban la protection de la France à l'émir druze Mohammad Arslân, qui énonce les principes politiques indispensables à une bonne gouvernante en passant par les oeuvres sociales des missionnaires occidentaux, des hommes et des femmes agissent. Les francs-maçons, influencés par la philosophie des Lumières, s'essaient aussi à une entreprise nouvelle au Proche-Orient : le dialogue entre les religions mais aussi la rencontre de la foi et de l'esprit laïque. Beyrouth apparaît alors, en cette seconde moitié du XIXe siècle et jusqu'à la veille de la Grande Guerre, comme le ferment d'une espérance. Perdure-t-elle aujourd'hui ?

03/2018

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Histoire de France

Histoire de l'enseignement en France. XIXe-XXIe siècle

Au début du XIXe siècle, une minorité d'enfants, surtout masculine, fréquente une école élémentaire, tandis que l'enseignement secondaire accueille environ 2 % d'une génération. Deux siècles plus tard, l'instruction est obligatoire, pour les deux sexes, de 3 à 16 ans, et la plupart des bacheliers (80 % de leur génération) suivent des études supérieures. Cette aventure collective est l'oeuvre d'acteurs multiples, publics et privés, nationaux et locaux. Analyser ses objectifs, ses modalités et ses résultats offre un observatoire privilégié sur les politiques éducatives, ainsi que sur la société, ses valeurs, ses dynamiques et ses blocages. Cet ouvrage s'appuie sur des travaux récents en histoire de l'éducation. Il propose une approche chronologique et thématique des filières et degrés d'enseignement, qui souligne les ruptures et les continuités. Il évoque la vie quotidienne des établissements, les aléas de l'innovation pédagogique, la question du genre, l'épreuve des guerres mondiales et les spécificités de la situation coloniale. Il expose les débats, souvent vifs, autour de l'Ecole de masse, dont les insuffisances ne sauraient masquer les réalisations.

08/2020

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Religion

Les religions à l'école. Europe et Amérique du Nord XIXe-XXIe siècles

Les Français ont tendance à penser que les problèmes liés à la place de la religion à l'école relèvent de cette exception que serait la laïcité dite " à la française ". Mais, comme le montrent les études ici rassemblées, le cas français est moins original qu'on ne le suppose dans l'Hexagone. L'exemple des Etats-Unis, du Canada et de plusieurs Etats européens prouve que ces pays ont connu, et connaissent encore, de vifs débats relatifs à la place de la religion, ou des religions, au sein de l'institution scolaire. Toutes les contributions font ainsi état de difficultés apparues dans des contextes et pour des motifs différents. Dans certains cas, ce qui est en jeu, c'est la nature des rapports entre l'Etat et une Eglise dominante, et le rôle que celle-ci joue dans l'éducation de la jeunesse. Si parfois l'accord règne entre ces deux grands partenaires, souvent des tensions idéologiques naissent et s'amplifient sous les effets de la modernité politique, culturelle et scientifique. Dans d'autres cas, les situations de pluralisme religieux voient naître des rivalités et des doléances relatives à des atteintes à la liberté de conscience, parfois accentuées par des questions de domination politique ou de concurrence linguistique, auxquelles des aménagements entre cultes peuvent mettre fin.

02/2011

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Histoire internationale

Histoire de l'Europe au XIXe siècle

Benedetto Croce (1866-1952), philosophe - le plus grand de l'Italie moderne -, historien, homme d'Etat (avant la prise de pouvoir du fascisme), décrit dans cette Histoire de l'Europe au XIX ? siècle l'épopée et le drame du libéralisme, cet idéal de liberté qui a dominé tout le siècle.

10/1994

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Sciences politiques

Les débuts de l'Etat moderne. Une histoire des idées politiques au XIXe siècle

Cet ouvrage, à l'origine un cours destiné aux étudiants en Droit, expose avec clarté les différents facteurs qui ont influencé le concept d'Etat moderne, favorisé sa formation au cours du XIXe siècle, et des premières années du XXe. Prenant comme base l'année 1800, l'auteur étudie les changements concrets et idéologiques survenus depuis. Examinant successivement des notions comme la liberté, tant en Amérique qu'en France, ce qui lui permet des comparaisons particulièrement éclairantes entre les deux révolutions, la nation et ses rapports avec l'armée, la propriété et l'égalité, le libéralisme et la montée de l'économisme, l'idée d'association et le marxisme, Bertrand de Jouvenel pose, dans Une Histoire des Idées politiques aux XIXe siècle, les bases d'une réflexion essentielle à la compréhension de notre époque. Il se rapproche de ce qu'il considère lui-même comme un but idéal : "la constitution d'un Dictionnaire Universel des Maîtres mots de la politique". Evoquant, avec son érudition coutumière, Fichte, Tocqueville, Saint-Simon au Marx, il ne tombe jamais dans la sécheresse didactique, et comme il le dit : "l'esprit humain ne tend pas au vrai, il s'y heurte".

09/1976

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Histoire de France

L'économie française au XIXe siècle

On a longtemps analysé l'économie française du XIXe siècle à la mesure de l'évolution britannique. L'ambition de cette étude consiste, en faisant le point de nos connaissances les plus récentes, comme de nos ignorances, à tenter d'en faire ressortir l'originalité tout en l'intégrant dans la dynamique de la croissance de l'Occident.

09/1993

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Histoire internationale

L'Empire ottoman au XIXe siècle

Le long XIXe siècle ottoman fut sans doute le siècle le plus long et le plus tumultueux de cet Empire. Débutant en 1774 avec l'ouverture de la question d'Orient, il se termina en 1923, lors de la proclamation de la république de Turquie. Le xixe siècle ottoman fut aussi un siècle neuf, porteur de la problématique inédite des réformes, marquant le passage d'un ordre ancien à un ordre nouveau, par strates successives, et il bouleversa toutes les institutions, changeant durablement les relations entre Etat et société. De plus, les réformes se déclinèrent selon des temporalités et des modalités différenciées au centre de l'Empire ottoman, à Istanbul, et dans les provinces de son immense territoire, comme au Caire et à Tunis. L'évolution de l'Empire ottoman est envisagée dans sa confrontation aux nationalismes, aux tensions ethniques ou communautaires ainsi qu'au sein des relations internationales, entrant en résonance avec les enjeux contemporains.

02/2020

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Histoire de l'art - Guides

L'art des pays baltes. XIXe-XXe siècles

Des populations arrivées bien avant notre ère au bord de la Baltique ont formé la Lituanie, la Lettonie et l'Estonie. Ces trois états indépendants se sont volontiers regroupés sur l'appellation de Pays Baltes parce qu'ils sont géographiquement contigus et politiquement rapprochés par une communauté d'intérêts face aux aléas de l'histoire. On les connaît depuis qu'ils sont libérés de leurs ultimes colonisateurs. Au cours du XIX ? siècle, les artistes et écrivains baltes ont revendiqués et finalement imposé leurs propres patrimoines culturels distincts de ceux de leurs envahisseurs. Dès l'époque symboliste, des précurseurs comme Ciurlionis, Mägi ou Purvitis ont manifesté une exceptionnelle originalité. L'entre-deux-guerres où ces pays frères avaient retrouvé leur entière autonomie a été une riche époque d'ouverture et d'échanges où on découvrira la dextérité picturale d'Aleksandra Belcova, les géométries subtiles d'Akberg et les expériences photographiques de Domicele Tarabildiene. Aiguillonnées par de récentes expositions anthologiques, notre curiosité et notre information trouveront ici un historique complet et abondamment illustré de l'art moderne des Pays Baltes.

11/2021

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Grandes réalisations

L’Abbaye aux Hommes. Saint-Etienne de Caen

Un petit ouvrage illustré avec documents et photos pour découvrir l'histoire de l'abbaye aux Hommes de Caen, de Guillaume le Conquérant à nos jours.

03/2023

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Ouvrages généraux et thématiqu

L'Esclavage et son ombre. L'île Bourbon aux XIXe et XXe siècle

" On s'étonnera peut-être que le titre de la thèse, qui s'applique à deux siècles d'histoire, ait privilégié le terme "Bourbon" plutôt que celui de "Réunion" . L'île ne s'appelle Bourbon que sous l'Ancien Régime et pendant une partie du XIXe siècle mais l'usage peut en être préféré à celui de Réunion encore au siècle suivant. (...) Si l'usage peut justifier cette appellation, la principale raison du choix de cette dernière est autre : la société bourbonnaise, pendant les quelques décennies du XIXe siècle où elle portait officiellement ce titre, était une société d'esclavage hantée par la liberté, espoir pour les uns, menace pour les autres. Après 1848, la société réunionnaise, société de liberté, nous semble marquée par de tels archaïsmes que le nom de Bourbon, plus que tout autre, marque peut-être la fixation sur un passé de servitude vécu par ses membres. Ombre d'un esclavage, dont les uns gardent la nostalgie et dont les autres, portent le poids, réel ou fantasmatique, poids de chaînes, de misère, de mépris, de léthargie ou de fureur. [... ] Ces sociétés, qui avaient connu ou connaissaient l'esclavage et paraissaient avoir abandonné le problème, n'exigeaient-elles pas de leurs membres qu'ils oublient des pans entiers, voire la totalité de l'esclavage, sauf à n'en mémoriser que les affabulations dont elles étaient porteuses ? Loi du silence. (...) Silence des uns et des autres : ne pouvait-on penser qu'il y avait un lien entre ces deux formes de silences, et que finalement ils se rejoignaient ? Triviale était sans doute l'explication initiale du silence servile : ce n'était pas pour les entendre qu'on avait acheté des esclaves mais pour en tirer un profit ou un plaisir. L'absolue domination que semblait légitimer un voisinage dangereux entraînait-elle à des excès que l'on voulait taire ? (...) Les maîtres avaient défendu l'esclavage quand il était menacé ; leurs descendants, s'en accommodant bien ou mal, recevraient le souvenir du combat - voire le combat lui-même - en héritage. Dans les limites de cette pugnacité, le silence pouvait être rompu, la mémoire recevoir droit d'exercice. Restait à savoir si, par la parole ou l'écriture, les souvenirs étouffés avaient été - étaient - susceptibles de surgissements ; si cette société qui paraissait avoir beaucoup oublié, qui s'affirmait trahie par sa mémoire, aurait à en supporter de plus cruelles trahisons, une fois décryptés certains signes. " Hubert Gerbeau

09/2023

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Histoire de France

Le Capitalisme et l'État en France. Modernisation et dirigisme au XXe siècle

Quel ressort peut-on trouver à l'expansion économique spectaculaire de la France après la guerre, en contraste étonnant avec beaucoup de léthargies avant 1939 ? Premièrement, répond Richard Kuisel - un de ces spécialistes américains du XX ? siècle français dans l'oeuvre desquels nous aimons à nous reconnaître -, la mutation progressive des buts que la société s'assigne à elle-même ou que des dirigeants lui assignent. Deuxièmement, les modalités de cette emprise croissante de l'Etat sur l'économie qui dominie notre siècle, et dont ce livre retrace les péripéties, les motifs, l'idéologie et les moyens. De l'ordre libéral de 1900 à l'ordre néo-libéral des années cinquante, Richard Kuisel suit les grandes étapes de cette évolution, en partant de l'époque des Albert Thomas et des Loucheur pour arriver à celle des Jean Monnet et des Bloch-Lainé ; de la première guerre où l'on se met à penser la production en termes de flux plutôt que de stocks, aux lendemains de la seconde, où sur l'économie commence le règne des dirigistes et des planificateurs. "Au départ, une question forte et simple, dit Jean-Noël Jeanneney dans la présentation de cet ouvrage sans équivalent ; à l'arrivée, des réponses claires et subtiles : c'est assez pour faire un livre important".

05/1984

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Sciences politiques

Gouverner au XXIe siècle. La voie du milieu entre l'Est et l'Ouest

La démocratie libérale occidentale, qui traverse une crise majeure, est aujourd'hui menacée d'obsolescence. Il est temps d'interroger en profondeur notre système de gouvernement et, pour ce faire, de porter plus loin notre regard. À l'Ouest, les "démocraties industrielles" ont laissé place aux "démocraties de consommateurs" ; le mode de gouvernement à court terme y a noyé les ménages et les États sous la dette et paralysé le système de partis. En Chine, au contraire, l'approche de long terme adoptée par les leaders de la nation a fait connaître au pays un essor fulgurant aux retombées durables. Mais la croissance a accru les attentes : la classe moyenne émergente souhaite participer davantage au processus décisionnel, et exige du gouvernement qu'il rende des comptes et lutte activement contre la corruption endémique. En ce début de XXIe siècle, les deux modèles, plus complémentaires qu'on ne le pense, doivent évoluer dans un monde multipolaire où aucun pouvoir ne domine et dans lequel les sociétés sont de plus en plus diversifiées. Cette situation requiert un nouveau système de "gouvernance intelligente" capable d'organiser la délégation du pouvoir et d'impliquer réellement les citoyens dans le processus décisionnel. À partir d'expériences concrètes menées notamment en Californie, Nicolas Berggruen et Nathan Gardels donnent ici les outils pratiques et théoriques nécessaires à la mise en oeuvre de cette "voie du milieu" entre l'Est et l'Ouest qui permettra de relever les défis politiques et sociaux du futur.

05/2013

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Théologie

Saint-Sulpice et les séminaires sulpiciens au XIXe siècle

Un livre sur l'histoire religieuse de la Compagnie de Saint Sulpice au XIXe siècle

05/2022