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Deux Coréennes. Souvenirs du pays d'où l'on ne peut s'échapper

Extraits

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Histoire internationale

Deux Coréennes. Souvenirs du pays d'où l'on ne peut s'échapper

La Corée du Nord est une prison à ciel ouvert dont nul ne peut s'échapper. Seule une poignée d'hommes et de femmes y est parvenue, Jihyun Park compte parmi ces rares survivants... Sous la plume de sa compatriote sud-coréenne Seh-Lynn, Jihyun Park livre un témoignage poignant. De l'enfance insouciante jusqu'à la prison, en passant par la terrible famine du début des années 1990, son histoire est une leçon de vie et de volonté, sobre et sans pathos. Cette voix sensible est née d'un échange et d'un dialogue entre deux femmes que tout oppose mais que l'espoir de voir un jour les deux Corées vivre ensemble en paix a réunies.

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Corées

Deux coréennes

Deux Coréennes est l'histoire d'une Nord-Coréenne racontée par une Sud-Coréenne. Le récit de l'enfance, de l'éducation, de l'emprisonnement puis de la fuite de l'une (Jihyun) se mêle au sentiment de culpabilité de l'autre (Seh-Lynn). Après une enfance plutôt heureuse, la vie de Jihyun s'écroule. Une partie de sa famille est emportée par la famine avant que son jeune frère ne meure sous les balles parce qu'il a tenté de fuir en Chine. Elle-même a été vendue à un Chinois. De cette union naît un garçon. Trahie puis rapatriée en Corée du Nord où elle est enfermée six mois dans un camp, elle arrive à s'échapper à nouveau et retrouve son fils. A travers la Chine et la Mongolie, elle arrive à gagner la Corée du Sud.

01/2023

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Littérature française

Le pays d'où l'on ne vient pas

De son père, Fèmi ne sait rien, ou presque. Face au silence de sa mère, la jeune Béninoise se lance à la recherche de ses origines. Après une étape en banlieue parisienne, elle gagne la Martinique, patrie de son père. Menant une enquête pour la réalisation d'un documentaire, Fèmi découvre une société en proie au malaise, traumatisée par la colonisation et l'esclavage qui rendent difficile la construction d'un récit sur ses origines. Sur place, elle apprend l'arrivée d'une délégation, composée d'administratifs et de scientifiques. Leur objectif ? Effacer la mémoire collective et individuelle des habitants pour briser leurs revendications liées aux réparations de l'esclavage et à la néo-colonisation qui s'accélère. Se met alors en place une farouche rébellion féminine... Du Bénin à Paris et de Paris aux Antilles, ce roman met en scène, entre amitiés, secrets de famille et souffrances, l'action de femmes décidées à forger un projet de vivre-ensemble compatible avec les tourments de la mémoire et les défis du présent.

01/2021

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Religion

On peut naître deux fois

Il suffit d'un parent défaillant dans ses devoirs et obligations pour que l'enfant en pâtisse durablement et développe des mécanismes de défense anarchiques pour tenter d'assurer sa survie psychique. Voici le récit authentique d'un jeune qui s'échappe très tôt du foyer familial, où règne un climat insupportable et inquiétant, pour s'immerger dans les glissantes inconnues de la rue, de la bande et de l'ultra-violence. Mordant avec un égal rejet toutes les mains secourables qui s'offrent à lui, il connaît les fugues, les expulsions successives de différents établissements scolaires, la prison à plusieurs reprises, un camp de redressement militaire, pour en revenir toujours à la " sauvageonnerie " brutale. Coeur glacé et distant, misère de l'âme et rage de l'animal blessé, conscience étouffée et noirceur du regard... il n'y a plus guère à espérer de lui : c'est l'enfoncement graduel, d'année en année, dans une déshumanisation aveugle, éloignée de tout discernement objectif. Puis l'événement inimaginable et le plus déroutant assurément : cette Rencontre... qui survient, à l'improviste, au coeur même de cet itinéraire gangrené, avec celui que l'on nomme le Christ. Commence alors un long et progressif processus d'analyse et de reconstruction de soi.

03/2010

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Autres collections

On ne peut pas !

Une série de six petits livres à regarder, à écouter et à sentir avec le tout-petit... Des livres qui racontent les bébés. Des livres qui rencontrent les bébés. Des livres qui parlent de la vie de tous les jours : les mots qui racontent les émotions partagées, les rires et les larmes...

02/2022

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Littérature française

Cavale ça veut dire s'échapper

Un instant, j'ai voulu vous suivre, vous voir, respirer ce que j'aurais dû respirer. Mais je suis resté sur la pente. Et j'ai pleuré, pas fort non, mais ruisselant à l'intérieur. J'entendais des gouttes tomber de très haut, une à une, au fond de mes entrailles déchiquetées. Mon ventre pleurait et mon coeur hurlait, comme quand un coeur hurle à la fin du tout. Est ce qu'on meurt d'amour ?

03/2019

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Economie politique

L'Economie politique N° 94, mai 2022 : Peut-on échapper au capitalisme de surveillance ?

L'Economie politique n°94 Chaque trimestre, L'Economie politique nourrit la réflexion et le débat politique sur l'économie et la société en ouvrant ses colonnes à des universitaires, acteurs sociaux et responsables politiques qui échangent leurs points de vue sur des thèmes d'actualité. Ce numéro portera sur le capitalisme de surveillance ("peut-on échapper à la surveillance des plateformes ? "). L'Economie politique est un outil au service du débat économique et social. Son contenu est distancié de l'actualité immédiate et tourné vers les enjeux politiques de l'économie. Son ambition : ré-animer la discussion publique sur les politiques économiques et rendre le débat économique au citoyen. L'Economie politique donne la parole aux acteurs sociaux, universitaires, chercheurs et responsables politiques en France, en Europe et dans le monde. Elle s'interroge sur les fondements de l'économie comme réalité sociale, mais aussi comme discours sur la société.

06/2022

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Littérature française

On n'y échappe pas

Décembre 1950. Frank Bolton, un jeune colonel de l'US Army, rentre de la guerre de Corée avec une main en moins. A peine sa famille et sa ville natale retrouvées, il s'aperçoit que, l'une après l'autre, toutes les filles qu'il a aimées tombent sous les coups d'un assassin. Avec Narcissus, son ami détective, il se lance sur sa piste dans une noirceur croissante. Boris Vian imagina le déroulé de ce roman aux accents sullivanesques, en écrivit quatre chapitres et s'arrêta là. Pour les cent ans qu'il aurait eus, ses héritiers ont confié à l'OuLiPo la mission d'écrire la suite manquante. L'Ouvroir a répondu oui. Un cadeau pareil, on n'y échappe pas. J'ai un sujet de roman policier que j'écris pour Duhamel (série noire). C'est un sujet tellement bon que j'en suis moi-même étonné et légèrement admiratif. Si je le loupe, je me suicide au rateloucoume et à la banane frite. Boris Vian.

01/2020

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Tout-carton

Peur ou pas peur ?

C'est l'heure de se coucher, mais au moment de se brosser les dents, Lola a une grosse peur : il y a une araignée dans le lavabo ! Heureusement Malo est là pour sortir l'araignée par la fenêtre. Mais quand il faut éteindre la lumière pour dormir, il fait tout noir, et là, qui a peur ?

05/2023

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Littérature française

Je ne veux pas, je ne peux pas, je ne sais pas...

Ce livre est le fruit de la création de l?artiste de la photographie parisienne Vladimir Dachevski et de l?auteure et journaliste russe Larissa Shteynman- Alberti. Il s?agit d?un recueil d?essais traitant de Paris, entourés de photographies, qui retranscrivent leurs ressentis de la capitale européenne. A l?unisson, ils ont réussi à transmettre toute la palette des sentiments absolument incontournables qu?évoquent cette ville. Cette ville écrase les coeurs en poussière. Elle casse, elle broie, elle décompose en molécules et rassemble de nouveau. Paris apprend à aimer librement et joliment, à laisser partir et à arrêter d?être jaloux. Cette ville a toujours été connue pour la liberté des moeurs. Paris c?est tout ce qui est bon. C?est l?odeur des pavés nettoyés. C?est un rêve. C?est un fantôme. Probablement, Paris est un mirage et une fumée. Essayons de vivre chaque jour de la vie clairement, purement et brillamment. L?odeur des croissants le matin, à 7 heures, quand ils brulent les doigts... L?odeur du café avec du lait... tu trempes le petit pain dans la tasse, et cela croustille tellement fort, c?est possible uniquement à Paris. Paris c?est l?amour. Ce sont des larmes versées sur les pavés, ce sont des espoirs et des rêves qui se réalisent uniquement ici. Ici arrivent des miracles. Paris ne mentira pas.

03/2022

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Littérature française

Peut-être... Peut-être pas... On verra...

Ely est une jeune fille tout ce qu'il y a de plus ordinaire. Alors que les cours touchent à leur fin, David le jeune homme dont elle a toujours été amoureuse lui avoue ses sentiments. Ely reste muette devant cette déclaration. Alors qu'elle pensait avoir enfin tiré un trait sur les sentiments qu'elle avait pour lui, tout va se bousculer dans sa tête. Un accident va changer la donne. Que va-t-il se passer pendant ses vacances d'été ? Elle qui comptait passer un été tranquille va vite se rendre compte qu'on ne peut pas échapper à ses sentiments.

07/2013

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Poches Littérature internation

Eloge du peu ou comment l'argent peut faire le bonheur

A quel moment les objets auxquels nous tenons deviennent-ils des obstacles à notre bonheur ? Qui suis-je avec ces choses qui font partie de ma vie ? Qui suis-je sans ces possessions ? L'argent peut-il quand même faire le bonheur ? Le moine zen Koike Ryunosûke nous invite à adopter les bonnes stratégies face au désir pour retrouver le pouvoir de choisir et le courage d'être soi. Car il s'est vu confronté aux mêmes difficultés, aux mêmes incertitudes, et il partage ici, avec amitié, les leçons tirées de ses expériences. On découvrira ainsi que le choix de la frugalité peut se révéler le plus raffiné des plaisirs. Que le lecteur se rassure : vivre sobrement, ce n'est pas renoncer à tout. C'est, au contraire, ne renoncer à rien de ce qui nous est essentiel pour faire de la place à qui l'on est vraiment.

09/2020

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Photographie

Coréennes

En mai 1958, Chris Marker participe à un voyage organisé par le parti communiste français en République populaire de Corée, cinq ans après la fin de la guerre. Il rassemble en peu de temps un matériau documentaire impressionnant (photographies et notes), dont il tire un essai photographique en sept chapitres, Coréennes, publié aux éditions du Seuil (où il dirige la collection "Petite planète"). Marker écrit en quatrième de couverture : "Coréennes doit s'entendre ici au sens de Gnossiennes ou Provinciales, c'est-à-dire "pièces d'inspiration coréenne". On y retrouvera, outre les dames de Corée (qui à elles seules vaudraient plus d'un long métrage), des tortues qui rient, des géants qui pleurent, [...] et sur ce décor un pays anéanti hier par la guerre, qui repousse "à la vitesse d'une plante au cinéma" entre Marx et les fées ". La citation ne dénie ni l'attraction de l'auteur pour les visages féminins, pour les regards qu'elles lui rendent (cet arrêt du temps par la rencontre dans le regard est l'un des traits auxquels on reconnaît Marker), ni le réflexe, en quelque sorte naturel, du franchissement des limites entre littérature (contes et légendes inclus), musique, cinéma, photographie, BD, histoire, etc. ; elle est fidèle aux "commentaires" de Marker, dont on ne doit pas oublier à quel point ils rompent, par leur parti pris littéraire et par l'assomption du je" de l'écrivain, avec le didactisme, et la conception illustrative de l'image des "docucus" de l'époque. Il en va ainsi des "notes" de Coréennes, qui témoignent d'une hallucinante présence d'esprit (mais aussi de corps : être là) aux moindres détails qui font le prix du matériau documentaire quand il est, comme ici, repris dans le mouvement général d'une pensée profondément politique ; pensée politique qui ne dit pas son nom lorsqu'elle restitue à un peuple massacré par les guerres et les idéologies un peu de son histoire et une image de grâce et de force fidèle à sa culture. (La "beauté" des images de Coréennes est - il ne faudrait pas le dire - à elle seule une raison de l'avoir sous les yeux).

08/2018

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Sociologie

Discrimination positive. Pourquoi la France ne peut y échapper

Près de cinq millions de français sont issus de l'immigration maghrébine. Derrière les quelques centaines d'individus mis en avant dans les médias comme des " exemples de réussite " se profile en vérité une immense majorité de citoyens relégués dans des banlieues cloisonnées à l'urbanisme inhumain, socialement et culturellement en marge de la République. Renvoyés génération après génération à leur origine, ceux-là désespèrent de jamais devenir " des Français comme les autres ". Comment la France, si prompte à donner des leçons de démocratie et d'universalisme au monde entier, a-t-elle pu en arriver là, et laisser sur le bas-côté ses compatriotes issus de l'immigration ? Yazid et Yacine Sabeg lancent un défi à ceux qui s'abritent derrière la République, la Constitution, la loi, pour requérir l'immobilisme. Leur livre est un voyage engagé au cœur des sources et des enjeux culturels, historiques et économiques qui ont instauré, dès la fin du XIXe siècle, les conditions d'émergence et d'installation d'une discrimination négative grande ampleur. Le remède qu'ils préconisent est un remède de cheval. S'inspirant d'exemples étrangers et de certains héritages communs, notamment avec les Etats-Unis, ils s'efforcent d'aller aussi loin que possible dans la remis en cause des idées reçues et des vérités toutes faites. Ce livre est le plaidoyer " politiquement incorrect ", lucide et documenté de deux amoureux fervents de la France, convaincus que des solutions existent et que, lorsqu'il s'agit de l'égalité, tout ne peut pas avoir été tenté. Le débat sur la discrimination positive, si souvent escamoté, est ici n comme il le mérite.

10/2004

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Littérature française

S'échapper

A travers ce voyage initiatique, l'auteure explore les possibilités de se reconstruire après la perte d'un être cher. Le narrateur est un antihéros qui fait preuve de beaucoup d'autodérision ; un personnage masculin à qui les hommes peuvent facilement s'identifier et qui fera sourire les femmes ! Continuer à vivre comme si rien n'avait changé. Comme si elle était toujours là. Lyon, juin 2015. Maxime, professeur désenchanté, aux prises avec sa hiérarchie, traverse un épisode dépressif à la suite de la mort de sa compagne, Lina, qu'il a tenté d'accompagner dans la maladie. Il erre dans la ville comme un fantôme, hanté par les souvenirs du drame. La culpabilité de n'avoir pu la sauver, le constat lucide de ses défaillances le rongent depuis qu'il a découvert le journal de bord tenu par Lina. Journal dans lequel elle évoque les souvenirs de leur amour, et combien la littérature l'aide à supporter le quotidien de la vie à l'hôpital. Après avoir renoncé à la thérapie proposée par son médecin, Maxime dérape et se met à boire. Au matin d'une nuit folle, il décide de quitter la France en s'inscrivant dans un voyage organisé vers l'Ouest américain. L'organisation du circuit l'oblige à bouger, marcher, échanger avec les autres, et s'ancrer dans le réel. Il observe ses compagnons de voyage, ce qu'ils donnent à voir, les secrets qu'ils cachent, toute une cartographie de l'âme humaine et de ses désarrois. Au rythme des états américains qu'il traverse, quelque chose se met à bouger en lui, les émotions lui reviennent, il s'ouvre aux autres, et à la beauté envoûtante du désert californien. La rencontre avec Juliette, dont le couple vacille, sera une étape salvatrice. Son écoute bienveillante, son regard de femme à la fois forte et vulnérable vont l'aider à affronter son propre passé. Et s'accepter avec ses failles et ses limites. Une seconde vie se dessine au-delà du chagrin, à côté de la douleur. Une renaissance possible. Ce roman permet de s'interroger sur des thèmes universels, notamment celui du droit au bonheur. Un bonheur qui s'apprivoise lorsque l'on parvient à accepter la part tragique de l'existence. C'est dans l'épreuve que notre force intérieure peut émerger et que nous pouvons apprendre à jouir pleinement des moments de douceur et à reconquérir la joie que l'on croyait perdue à jamais.

03/2023

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Littérature française

On ne peut pas toujours voyager mais on ne peut pas toujours rester au même endroit

"Voyager, c'est : confronter "son" monde au monde ; se découvrir tel qu'on est lorsqu'on n'est pas chez soi ; faire usage de ses cinq sens, mêler saveurs et savoirs ; être heureux d'arriver quelque part puis soulagé d'en partir - pourtant le lieu n'a pas changé ; tendre l'oreille à l'esprit des lieux : s'il vous dit de déguerpir, surtout ne pas le contredire ; accepter qu'on ne pourra jamais tout voir, tout connaître : on sera toujours incomplet d'un bonheur volé à une étape encore inconnue ; aller voir et laisser dire."

03/2018

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Poésie

Mara ou Tu peux en vouloir au soleil

Paru en 1941, et sommet de l'oeuvre du poète américain Robinson Jeffers, figure solitaire et sauvage des lettres américaines, Mara ou Tu peux en vouloir au soleil s'ouvre sur un ample roman en vers en 12 chapitres de Bruce Ferguson, éleveur et vendeur de bétail sur la côte californienne, qui incarne à lui seul la tension tragique de la poésie de Jeffers. Dans un monde de "nouvelles sales et sanglantes" , à mi-chemin entre le rural et la modernité, entre l'archaïsme et la radio, entre le cheval et la voiture, cette fresque familiale éclate à la fois sous la violence intime, couvée de jalousie, de mensonge et de silence, et le fracas de la montée au pouvoir d'Hitler et de l'invasion de la Pologne par l'armée allemande. Les grands incendies qui ravagent le paysage et les crashes de dirigeables semblent être la manifestation extérieure des pulsions destructrices qui animent ces personnages qui s'aiment et se déchirent dans l'espace exigu de leurs maisons en bois. Frères, parents, époux, amants, ces êtres qui ne savent pas comment ne pas se détruire, hantés par l'enfer, mais cet enfer simple de ceux avec qui l'on partage sa vie, sont des silhouettes nocturnes et dérisoires au bord du rugissement des vagues de l'océan, des remous de l'histoire. Pris dans cette atmosphère d'orages et de tempêtes, ils ne savent pas comment être libres, mènes une vie d'aveugle et de tempête, enfermés dans le piège des autres, où le seul antidote au poison du mensonge semble être le mensonge lui-même. "Personne ne connaît la différence entre le bien et le mal" dit Jeffers dans ce livre qui questionne la folie, la morale et la chute de l'occident, peuplé de spectres, d'apparitions et d'oracles. Mara est cet esprit qui guide et tourmente Bruce Ferguson qui comme la plupart des personnages du livres cherche la voix des morts, pour ne pas sombrer avec la civilisation qui s'effondre dans la guerre. L'humanité est maudite, piégée dans le cycle du "galop des mondes" , qui voit se substituer des vagues de destruction à des vagues de progrès, il en est ainsi depuis Alexandrie, depuis Rome, depuis Byzance. Race humaine qui a capturé tous ses rêves, "sauf la paix" et dont Jeffers, au fil de ces longs poèmes narratifs "douloureux à l'excès" , questionne la notion du sacrifice comme acte rédempteur ou de simple disparition ? Il aura trouvé sa réponse pour lui-même, dans un dernier éloge attristé de la solitude, débarrassé des hommes, à l'écart de toute guerre, entre montagne et océan.

06/2022

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Policiers

On ne peut pas tout avoir

En cette fin du printemps 1990, Ivor Tesham, étoile montante du gouvernement conservateur de Margaret Thatcher et ardent coureur de jupons, décide d'offrir sa maîtresse un cadeau d'anniversaire mémorable. Il manigance ce que l'on appelle une sex aventure. Il la fait enlever e pleine rue. Elle est consentante, sans rien soupçonner. Ligotée et bâillonnée, il la fait livrer à son domicile. Mais tout ne se passe pas comme prévu... La mort très médiatisé de la belle et séduisante Hebe déclenche une enquête qu'Ivor, jeune ministre ambitieux, souhaite éviter à tout prix. Le scandale est étouffé mais la mort d'un deuxième femme oblige Ivor à affronter se pires craintes : riche, beau et puissant, il n'arrive pas à fuir les souvenirs qui hantent sa mémoire. On ne peut pas tout avoir...

02/2010

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Poésie

On ne peut pas se fier...

Mohammad Bamm et sa poésie sont bien connus du public persanophone, notamment des adeptes du "ghazal postmoderne". Il peut sembler étrange que son premier livre soit publié en version bilingue, avec une traduction française, à des milliers de kilomètres de son pays natal. La traduction de la poésie dans une autre langue, bien qu'elle puisse relier les deux cultures et attirer des publics du monde entier (surtout en français, qui possède une littérature riche et puissante), est souvent un exercice excessivement difficile. Si le poète, le traducteur et le texte ne sont pas en mesure d'établir les communications requises, en raison de la perte des capacités et des techniques linguistiques, de l'incapacité à transférer les références textuelles à des événements culturels et historiques, de la perte de la musique verbale, de la difficulté de compréhension par le lectorat en raison des différences culturelles, etc. , le résultat ne sera pas aussi significatif et l'oeuvre traduite ne pourra pas être pleinement accueillie par le public. Rappelons que le "Ghazal postmoderne" possède des formats rythmés et, qu'en persan il est difficile de respecter les rythmes et les rimes dans la traduction. D'autre part, les oeuvres appartenant à ce courant de poésie sont truffées de jeux verbaux ainsi que de références indigènes et culturelles, généralement perdues lors de la traduction ou nécessitant de nombreuses notes de bas de page afin de transmettre tout leur potentiel. Mehdi Mousavi

06/2022

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Faits de société

On ne peut pas tout dire

Depuis des années, des idéologues réactionnaires se plaignent qu'" on ne peut plus rien dire en France ". La gauche imposerait une " censure ", qui empêcherait de tenir publiquement certains propos : ce qu'ils appellent la " cancel culture " - ou la " culture woke ". En réalité, ces propagandistes solidement établis peuvent tout dire, même les pires horreurs. Dans les faits, ce sont eux qui verrouillent le débat public et qui, forts de cette mainmise, lancent des assauts verbaux contre des cibles choisies. Face à cette imposture, il convient de rappeler que, pour faire société, on ne peut pas tout dire. Que l'attention portée à autrui est une condition du vivre-ensemble. Et que la stigmatisation de catégories entières ne saurait constituer ni l'étalon de la liberté d'expression, ni la norme du débat public.

02/2022

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Littérature étrangère

L'année où le lion s'est échappé

Un matin de mai 1957, dans un Buenos Aires dont les nuits sont bercées par les mitraillages de justiciers qui éliminent les petits délinquants, les journaux font leur une sur l'évasion de Casimir, le lion du cirque. Leon Ferrara, modeste pickpocket et grand danseur de tango, se trouve ce même jour entraîné dans une aventure qui dépasse largement ses ambitions et sa vie médiocre. Trois étrangers, dont une femme mélancolique aux yeux pâles, déclenchent une série d'événements incontrôlables et tous les plans se trouvent brouillés : tentative d'assassinat d'un commissaire, infidélité d'une femme, exécutions sommaires, errances du lion affamé qui ne comprend rien, ne rêve que de revenir dans sa cage et dont la présence est utilisée pour faire régner la terreur sur la ville... Voici un roman noir et ironique au charme pénétrant qui nous parle du fascisme ordinaire et des subtils mécanismes de l'amour.

04/2004

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Economie (essai)

La philanthropie peut-elle changer le capitalisme ? Ou l’inverse ? Ou les deux ?

La philanthropie peut-elle changer le capitalisme ? Ou l'inverse ? ou les deux ? " Le titre du livre est prudemment interrogatif. En effet, rapprocher les deux mots capitalisme et philanthropie fait penser à une provocation intellectuelle. [...] La question est donc de comprendre la philanthropie dans une logique de pouvoir capable de se perpétuer en dépit des déséquilibres socio-économiques provoqués par les excès de l'accumulation, bref une logique de régulation sociale. Marc Lévy s'engage dans cette voie et cela fait tout l'intérêt du livre.[...] La conclusion générale du livre demeure sur une interrogation. La philanthropie remède à l'ultralibéralisme ou son couronnement ? " Michel Aglietta.

12/2018

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Littérature française

Ce qu’on ne peut pas dire

Caroline Lefèbvre, enseignante expérimentée, fait sa rentrée en classe de CE1. Cette année, elle accueille à mi-temps dans sa classe un petit garçon autiste qui sera suivi par Martine, son AVS, qui démarre dans le métier. Caroline doit faire face à une classe très difficile et hétérogène, dans laquelle les élèves fragiles ou un peu différents, comme la petite Nadia, enfant précoce et sensible, auront beaucoup de mal à vivre. Un des enfants les plus perturbateurs est le petit Tanguy, un enfant mystérieux, que Caroline n'arrive pas à cerner. A travers les voix de Caroline, Martine et Nadia, nous suivrons l'année scolaire qui se déroule dans un climat de plus en plus lourd et tendu.

08/2018

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Histoire de France

"Comme on peut". En lisant, en photographiant "Ceux de 14" de Maurice Genevoix

Cet ouvrage, aux dimensions artistique, littéraire et historique, est une invitation à (re)prendre contact avec l'oeuvre incontournable de Maurice Genevoix sur la Grande Guerre : le livre Ceux de 14. Les photographes Fabrice Dekoninck et Sylvain Demange ont arpenté les Eparges, avec Ceux de 14 en tête. Dans cette partition visuelle silencieuse, plusieurs régimes d'images se côtoient. Elles montrent ce paysage paradoxal, apaisé mais encore bouleversé par les traces visibles des combats, dans lequel résonne encore le sourd murmure de tant de vies enfouies. Elles invitent à scruter ce que la nature a reconquis ou a altéré et font entrevoir l'extrême violence de la guerre. Au cours de leur enquête, ils ont rencontré des habitants gardiens de la mémoire dans leurs intérieurs chargés de souvenirs, des jeunes pour qui ces paysages sont aussi un fabuleux terrain d'aventures, des passionnés d'histoire militaire, des élus locaux, des descendants des combattants et des proches de l'écrivain. Ces personnes sont présentes dans le livre par leur portrait, leurs lieux et leurs objets ou en situation : chez eux, marches en forêt, instants plus solennels de la commémoration. Fabrice Dekoninck signe un texte sensible sur sa découverte de l'oeuvre de Genevoix en lien avec sa propre histoire familiale. Julien Larère-Genevoix rend un hommage avec tendresse à son illustre grand-père. Enfin, l'historienne Annette Becker analyse la pratique de la photographie par les combattants, à travers Ceux de 14. Livre relié, de type " carnet ". Couverture en simili cuir, marquage à chaud argenté, coins arrondis, demi-jaquette. Impression quadrichromie. Papiers de création avec deux dépliants. 50 photographies environ.

10/2017

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Philosophie

Habiter la Terre. L'écologie peut-elle échapper au règne de la technique ?

A l'heure du dérèglement climatique et de l'épuisement programmé des ressources naturelles, des mesures sont prises pour sauver la planète. Elles s'inscrivent dans la perspective d'un "développement durable". Mais, si urgentes et légitimes soient-elles, sont-elles a la hauteur de la catastrophe ? Autrement dit : l'écologie, interrogée ici, échappe-t-elle au règne de la technique, dont elle tente bien de minimiser les dégâts mais se garde d'interroger les présupposés, qu'à son insu elle partage ? Les forêts se réduisent-elles à des espaces verts, la nature à un simple environnement ? Cet ouvrage se propose de rouvrir ces questions en faisant droit au questionnement philosophique quant à la relation entre l'homme et la nature – à la lumière notamment des analyses de Marx et de Heidegger.

10/2019

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Littérature française

Ceux qui en avaient deux, ceux qui n'en avaient pas

En limitant ses ambitions à la quête du Graal et à la recherche de l’Arche perdue, Indiana Jones laissait vierge un immense champ d’investigation que le professeur Mac Houille n’allait pas tarder à explorer. Dès sa première expédition - nom de code «à la recherche de la Couille perdue»- il découvre et traduit le texte fondateur de la mise à l’index de la fornication dans l’Occident chrétien. «Ceux qui en avaient deux», frappés de plein fouet dans leurs parties intimes par cet interdit, vont organiser une résistance clandestine que l’histoire officielle a toujours occultée ; mais dont Mac Houille rend compte dans une série de publications dont le présent ouvrage tente de faire la synthèse.

10/2013

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Littérature française (poches)

Le pays d'où l'on ne revient jamais

Avec son histoire, Julien Thèves nous amène là où vivent nos souvenirs : dans les entrailles de l'enfance. C'est le pays d'où l'on ne part jamais, même si l'on s'évertue à essayer de le faire, même si l'on a l'illusion de l'avoir fait. "Le pays d'où l'on ne revient jamais, c'est l'enfance bien sûr, c'est la mère. C'est l'océan où tout finit, c'est ici et demain, c'est hier, c'est ce passé, il ne passe pas, aucun passé ne passe, on ne revient d'aucun pays, on y retourne, souvent, c'est le pays lointain, natal, le pays natal, c'est le pays où l'on a grandi. Même si l'on n'est pas d'ici, même si, pour ceux qui sont d'ici, on ne sera jamais d'ici".

02/2020

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Littérature française

De peur que la vie ne lui échappe

20, 30, 40 km/h, Héloïse fonce à vélo. Rien ne l'arrête ! 3, 4, 5 heures du matin, Héloïse danse à perdre haleine. De peur que la vie ne lui échappe. Héloïse croise Aiglon. La musique les unit dans un corps à corps torride, hors du temps. Entre rêve et réalité, une partition à deux voix où se mêlent plaisir et mélancolie.

08/2017

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Littérature française

Pas à pas, de souvenir en souvenir. Récit

Il est difficile, à un moment donné, pour un écrivain de ne pas évoquer dans un récit aussi exact que possible la figure de sa mère. Avant tout, elle représente pour le narrateur qu'il est, la joie, la beauté et la tendresse. Il l'a connue jeune encore. N'oublions pas qu'un enfant hésite souvent à s'en apercevoir. C'est seulement lorsqu'il lui arrivera de l'évoquer plus tard, quand elle n'est plus, qu'il en sera conscient. Parler de sa mère, c'est encore une façon curieuse de parler de soi. Voilà c'est fait.

07/2022

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Poches Littérature internation

Le pays où l'on ne meurt jamais

Elona-Ornela-Eva, triple et pourtant unique héroïne de cette fable de la dictature, est née dans le pays qu'Enver Hoxha assujettit sous sa bonne étoile. Sur le jeu de l'oie où la voici lancée, il y a quelques cases à éviter soigneusement, notamment la prison (son père est détenu pour d'indéfinissables raisons politiques), la noyade ou la pendaison, et surtout la putinerie qui, on le lui a bien expliqué, est la nature même des filles. Somme toute, il s'agit de passer au mieux de la petite enfance à l'adolescence, de dessiner son bonheur dans l'amour de sa mère et dans le rêve de l'exil, de voir grandir son corps à la dérobée de l'avide machisme ambiant et malgré l'uniforme que la pairie vous taille déjà pour vous emprisonner les seins sous les couleurs nationales. Puis il s'agit, à la première occasion, de fuir. Alors, loin du paradis, la mémoire peut ressaisir, libre, lucide et désenchantée, les étapes de cette éducation albanaise dont le récit étonne par sa finesse et son ironie.

09/2005