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Correspondance. 1873-1939

Extraits

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Psychologie, psychanalyse

Correspondance. 1873-1939

Les trois cent trente-deux lettres de ce recueil ont été choisies par le fils de Sigmund Freud, Ernst, parmi les quatre mille lettres qui ont été conservées. Elles s'étendent sur plus d'un demi-siècle, de la Vienne impériale au Londres d'après l'Anschluss, et s'adressent à une centaine de correspondants : parents, amis, collègues, souvent récalcitrants, personnages illustres (Einstein ou Romain Rolland), parfois inattendus (comme Yvette Guilbert).On trouvera dans ce volume les lettres passionnées que Freud écrivit à Martha Bernays pendant les quatre années de leurs fiançailles. Elles révèlent un Freud ombrageux, jaloux, exigeant sur un ton passablement exalté une adhésion sans réserves, une alliance absolue. C'est cette même sombre passion qui lui fait défendre tout au long de sa vie la «cause» psychanalytique, contre ses adversaires et contre les amis encombrants. Sur un homme qui, malgré ce qu'il a pu livrer de lui par l'analyse de ses rêves, est resté secret, cette correspondance constitue le plus sûr des témoignages. Sur l'histoire des idées, et notamment sur la période capitale de la découverte de la psychanalyse, elle est un document incomparable. Cette nouvelle édition comprend dix-sept lettres, retrouvées, qui ne figuraient pas dans la première.

12/1979

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Critique littéraire

Correspondance. (1919-1938)

Cette correspondance inédite fait revivre vingt ans de l'histoire de Dada et du surréalisme au fil des échanges entre deux acteurs majeurs. Des noms d'écrivains - Tzara, Aragon, Crevel, Char, Péret et d'autres - traversent ces pages, ainsi que ceux de peintres, Max Ernst et surtout Dalí. On y voit l'histoire des revues s'enrichir de nouveaux épisodes. L'auteur de Capitale de la douleur et de L'amour la poésie a donné à la poésie surréaliste son plus pur éclat, sa participation aux côtés de Breton à la vie palpitante du mouvement se révèle primordiale. Les enthousiasmes alternent avec les aveux de détresse absolue dans le dialogue de deux êtres réunis par une amitié sans réserve. Relation dont l'un et l'autre mesureront rétrospectivement le caractère exceptionnel. "J'ai cru, comme en aucun autre, à ton amitié, à ta compréhension profonde de ce que nous voulions" , écrit Breton à Eluard en mars 1936. A partir de cette année, les engagements révolutionnaires dictés au départ par la même et intransigeante passion les conduisent peu à peu vers des choix opposés. Rejoignant une aspiration de jeunesse vers la fraternité humaine, Eluard va en chercher l'incarnation du côté du Parti communiste auquel il adhérera pendant la guerre alors que les yeux de Breton se seront définitivement dessillés lors du premier Procès de Moscou. Sous nos yeux, la correspondance se fait la chronique d'une rupture.

12/2019

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Critique littéraire

Correspondance. 1919-1935

Singulier destin que celui de ces lettres ! Traitant de sujets "sensibles" en des temps de "guerre froide", leur publication fut différée pendant quarante ans (de 1947 à 1987) car il s'agissait là d'une véritable bombe idéologique. Cette correspondance croisée, bien loin de n'être que l'évocation de la rencontre et de l'amitié entre ces deux hommes, est aussi et surtout un document psychologique et un acte politique. En 1987, quelque peu hâtivement, fut proposée une version aux transcriptions incomplètes ou réécrites ("francisation" des textes d'Istrati). En 1990, une nouvelle édition parut, mais ans l'indispensable fidélité aux autographes. Il convient d'en procurer enfin une version intègre, à défaut de pouvoir être intégrale, des lettres ayant été perdues, voire détruites. Ainsi, par souci d'authenticité et afin de rendre évident le travail opiniâtre d'Istrati pour maitriser une langue qui n'était pas celle "maternelle", c'est le texte brut des lettres qui est donné, toute francisation étant exclue. Cette correspondance nous renseigne sur une "politique de l'Amitié" telle que la concevait et la vivait chacun d'eux, sur leurs illusions et leurs contradictions quand ils entendaient ériger une mythique "indépendance de l'Esprit" face aux pouvoirs et aux totalitarismes du XXe siècle. Elle révèle aussi que, l'Histoire ayant fait irruption plus qu'en d'autres siècles dans la vie des peuples et des individus, amitiés et amours n'ont pu y échapper et, parfois, n'y ont pas résisté... C'est ce qu'il advint à ces deux hommes. A la fusion lyrique des débuts succède la prise de conscience de divergences irréversibles. Ces lettres sont inséparables des engagements comme des errements politiques de l'époque, où le refus de l'indifférence, le courage, l'exigence de vérité ont pu se transformer en crédulité, en sectarisme. La fin ne peut qu'être tragique. André Gide pensait que le monde serait sauvé par "les hérétiques" et non par les conformistes. Aux lecteurs d'en juger sur pièces.

05/2019

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Philosophie

Correspondance 1929-1949

Cet ouvrage propose la première édition intégrale des lettres retrouvées à ce jour entre les philosophes Jacques Maritain et Emmanuel Mounier. Cette correspondance enrichit largement, de 133 à plus de 200 lettres, la première édition partielle de 1973, qui n'était qu'une sélection de lettres illustrant la genèse de l'ouvrage collectif sur Péguy et celle de la revue Esprit. Elle est éclairée par la connaissance des Carnets personnels de Maritain, et du Journal complet de Mounier qui sont en cours de parution. Cette publication réévalue très largement l'image que l'on pouvait se faire de leur relation, révélant davantage encore la profondeur humaine et spirituelle de cette grande amitié. A l'instar d'Yves Simon ou de Henry Bars, Emmanuel Mounier se donne le beau titre de "filleul" de Jacques Maritain, de "fils aimant" : un fils libre et indépendant. Il prolonge à sa manière la philosophie politique, sociale et culturelle de Jacques Maritain, s'appuyant sur les jalons forts de sa pensée tels l'humanisme intégral, les moyens pauvres, "l'exister avec le peuple" ou l'amitié civique, l'ouverture aux autres religions et aux incroyants, la participation à une oeuvre commune mais aussi réalisant un travail personnel, parfois en décalage avec celle du philosophe de Meudon. N'est-il pas symbolique qu'emprisonné par le régime de Vichy, Emmanuel Mounier ait choisi de présenter à ses camarades de cellule, le 10 octobre 1942 "un soir Péguy, un soir Maritain" ? Sylvain Guéna : enseignant en histoire, docteur en lettres. Il a déjà publié la Correspondance Jacques Maritain/Max Jacob et une biographie de Henry Bars : Une aventure de l'esprit, un dialogue libre avec Jacques Maritain et collabore régulièrement aux Cahiers J. Maritain, à Nova et Vetera et à Nunc.

06/2016

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Littérature française

Correspondance inédite, 1870-1875

Correspondance inédite (1870-1875) d'Arthur Rimbaud / précédée d'une introduction de Roger Gilbert-Lecomte Date de l'édition originale : 1929 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2021

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Critique littéraire

Correspondances 1932-1959. Vouszenserancinq !

Boris Vian a beaucoup écrit. 10 000 pages ont été publiées, restait en suspens la correspondance. Dans les échanges avec sa première épouse Michelle se dessinent notamment l'univers de Saint-Germain-des-Prés, celui de Saint-Tropez avec ses clubs et ses personnalités hautes en couleur. Les copains - écrivains, jazzmen ou artistes - deviennent source d'inspiration, voire des personnages de son oeuvre. Boris Vian leur écrit, mais répond aussi continuellement aux missives d'admiratrices, de lecteurs anonymes passionnés de musique et aux journalistes qui n'aiment pas son style. Quant à la séquence familiale inédite qui ouvre cet ouvrage, elle résonne avec une puissance singulière. Les lettres à sa mère, surnommée Pouche, alors qu'il est en première année de l'Ecole centrale, sont particulièrement touchantes, comme ses charmants échanges plus tard avec ses deux enfants, Patrick et Carole. Ses lettres d'amour nous bouleversent, qu'elles soient coquines, drôles ou poétiques. Et puis un jour le premier amour disparaît pour refleurir ailleurs, avec Ursula, son Ourson. Si l'on connaissait son esprit facétieux et provocateur, cette correspondance révèle l'humeur parfois assombrie d'un homme qui se sait malade depuis l'adolescence et qui vit différemment. Ressort quelquefois le ton d'un écrivain blessé de ne pas avoir été compris ni sous son nom ni sous celui de Vernon Sullivan. Même si Simone de Beauvoir lui écrit avoir aimé "en gros et en détail" L'Ecume des jours ou que Raymond Queneau le soutient contre vents et marées.

08/2020

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Critique littéraire

Correspondance générale. Tome 7, 1937-1939

1937 : la guerre fait rage en Espagne, elle éclate en Chine. 1938 : elle manque embraser l'Europe ; en mars c'est l'Anschluss, en septembre Munich. 1939 : les Allemands occupent Prague, envahissent la Pologne ; la Seconde Guerre mondiale commence. Témoin angoissé de ces événements, Roger Martin du Gard se scandalise de voir les nations démocratiques se résigner peu à peu à la guerre pour régler les problème internationaux. A mesure que le danger grandit, son pacifisme devient plus inconditionnel. "Tout plutôt que la guerre", répète-t-il. En 1938, il est résolument munichois, et, au début de 1939, las de ce monde absurde "où des fous conduisent les aveugles", il tente de s'en évader en quittant l'Europe pour un long séjour aux Antilles. Il en revient en décembre, amer , affligé, mais convaincu enfin qu'il faut se battre et vaincre. Le malheur du temps ne détourne pas l'écrivain de sa tâche. Si le bénédiction des Lettres semble avoir pris quelque distance à l'égard de son oeuvre, il n'en rédige pas moins l'Epilogue destiné à couronner ses Thibault, auxquels le prix Nobel vient apporter, en 1937, une éclatante consécration. II ne renonce pas non plus à un art de vivre inspiré de Montaigne, son maître de toujours : il découvre Rome, ses beautés, ses plaisirs, participe, avec une ironie amusée, aux festivités de Stockholm, voyage deux mois durant en Europe, cultive l'amitié dans son Tertre retrouvé ou à Pontigny sous la charmille, se plaît enfin à admirer la splendeur de la nature tropicale et la grâce des êtres qui la peuplent. Au cours de ces années tourmentées, R.M.G. a su maintenir son équilibre et rester fidèle à lui-même.

10/1992

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Littérature étrangère

Oeuvres complètes. Coffret en 2 volumes : Oeuvres poétiques ; Oeuvres en prose

Ce coffret réunit en deux volumes les oeuvres complètes d'Ossip Mandelstam traduites du russe par Jean-Claude Schneider. I. Oeuvres poétiques, en édition bilingue, texte russe en bas de page. La Pierre (1913/1915/1923), Tristia (1922), Le Livre de 1928, Poèmes non rassemblés en recueil ou non publiés (1908-1934), Cahier de Voronej (1935-1937), Poèmes non inclus dans les Cahiers (1935-1937) et, en appendice : Poèmes de jeunesse (1909-1911) et poèmes pour enfants (1925-1926). II. Oeuvres en proses. Le Bruit du temps (1925), Féodossia (1925), Proses éparses, esquisses (1922-1927), Essais, articles (1913-1932), De la poésie (1928), Le Timbre égyptien (1928), La Quatrième Prose (1929-1930), Le Voyage en Arménie (1933), Entretien sur Dante (1933) et, en appendice : écrits de commande ou alimentaires.

03/2018

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Critique littéraire

Correspondance. Tome 2, 1929-1932

Le volume I de la Correspondance de René Daumal (1915-1928) couvre la première partie de sa vie. Humoristiques ou sérieuses, les lettres éclairent les deux événements qui ont marqué sa jeunesse : le Simplisme et le Grand Jeu, le seul mouvement qui osa tenir tête à André Breton.1929-1932, années déterminantes pour René Daumal et riches d'événements : triomphe et naufrage du Grand Jeu, querelles avec les surréalistes, nouvelles amitiés et la voie, cherchée longtemps, enfin trouvée. Une lecture superficielle des lettres de jeunesse a pu prêter à confusion, celles des années trente la rend désormais impossible. Le second volume s'achève avec son départ pour New York. Une partie de sa vie est terminée. Il a vingt-quatre ans. Enfin, le dernier volume couvre les années les plus riches de sa vie. Multiples sont les centres d'intérêt de cette correspondance : son dialogue avec l'Inde ; la poursuite de sa recherche intérieure ; enfin un témoignage impartial et percutant de l'époque, avec la description de la grande crise américaine, l'avènement du nazisme, celui du Front populaire ; puis la guerre. Daumal nous offre quelquechose de plus profond encore : comment faire face à la maladie, à la destruction de son propre moi. Tuberculeux depuis une dizaine d'années, en 1939, à l'âge de trente et un ans, il a été condamné par la médecine qui ne voit aucune issue. Document irremplaçable par leur force, l'esprit d'adaptation, «ouvre dans l'oeuvre», les lettres de René Daumal, constituent peut-être l'une des plus belles correspondances de ce siècle.

12/1993

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Critique littéraire

Correspondance générale. Tome 5, 1863-1871

Le tome V de la correspondance d'Ernest Renan qui commence en 1863 pour s'achever en 1871 comporte 662 lettres dont 169 sont inédites et 55 partiellement inédites. Cette période qui marque un sommet dans la vie et l'oeuvre de Renan se développe en trois phases qui vont faire de lui un auteur de premier plan. De 1863 à 1864 il lance une Vie de Jésus qui est une véritable bombe. Succès foudroyant, éditions et traductions multipliées, passions déchaînées. Renan, chassé du Collège de France, devenait d'un coup un auteur connu de toute l'Europe et même au-delà. Si la première phase est dominée par le scandale Jésus la seconde prend le sillage de saint Paul. La correspondance à laquelle il faudrait ajouter les carnets de voyage permet de suivre cette circumnavigation qui mènera de novembre 1864 à juin 1865 d'Egypte et la Syrie à l'Asie Mineure pour se couronner en Grèce et particulièrement au pied de l'Acropole. La troisième phase commence en 1869 par l'entrée en politique qui voit Renan candidater à la députation pour se conclure sur la débâcle de 70. Voici que cette Allemagne selon son coeur n'est plus que la Prusse triomphante et menaçante. S'y ajoute la guerre civile. Mais voici aussi que naît la République, qu'il retrouve sa chaire au Collège de France. C'est la seconde crise de sa vie, mais d'un autre traumatisme. La correspondance nous fait revivre le cauchemar après le rêve, les réactions, les remèdes, le pari sur l'avenir.

05/2018

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Psychologie, psychanalyse

Correspondance avec le pasteur Pfister 1909-1939

"Oskar Pfister (1873-1956), fils de pasteur, suisse, pasteur lui-même, découvre les travaux de Freud en 1908, soit peu de temps après les Trois essais sur la théorie sexuelle, et cette rencontre oriente tout le cours de son existence. Pendant près d'un demi-siècle, il va tenter de concilier en sa personne, et dans une production littéraire très variée, les exigences de la psychanalyse et celles de son ministère. Si Freud taquine parfois le Seelsorger, celui qui prend soin des âmes, il respecte toujours son interlocuteur, assez pour tenir compte de ses avis, assez surtout pour le malmener. Aussi le voit-on, tout au long de cette correspondance, soucieux en chaque occasion de marquer, sous l'accord apparent, les différences. Pas un mot de son côté pour entretenir le malentendu entre l'athée et le croyant, entre l'analyste et l'éducateur. Mais des réticences, des mises en garde, des points de doctrine vigoureusement réaffirmés quand leur oubli, de proche en proche, conduirait à émousser le tranchant de la découverte. Il arrive alors que ce soit le pasteur qui se fasse sermonner".

04/1991

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Correspondance

Correspondance. 1873-1903

"Vaincre la mort" , telle est, presque tout au long de sa vie, l'obsession de Nikolaï Fiodorov. Sa "grande idée" ? Ressusciter les générations disparues. C'est ce qu'il appelle "l'oeuvre commune" , à laquelle l'humanité doit s'atteler toutes affaires cessantes - seul moyen de retrouver le sens perdu de la vie, d'atteindre à la plénitude de l'existence. Pour y parvenir l'homme doit maîtriser la "force aveugle de la nature" , afin de sauver par la Raison non seulement la planète, mais aussi "l'univers infini" . Philosophe chrétien, prenant l'Evangile au pied de la lettre, Nikolaï Fiodorov passe le plus clair de son existence à développer et coucher sur le papier les éléments de sa Philosophie de l'oeuvre commune, publiée en russe après sa mort, grâce à l'immense dévouement de ses deux principaux disciples, Vladimir Kojevnikov et Nikolaï Peterson. Si la Philosophie de l'oeuvre commune fait le bilan des théories et recherches de Fiodorov, sa Correspondance permet d'en suivre la gestation. Les 281 lettres présentées ici couvrent une longue période : elles vont d'août 1873 à octobre 1903. Elles sont adressées à ses disciples, mais aussi à d'autres correspondants, tels que le philosophe Vladimir Soloviov, des éditeurs et jusqu'aux plus grands penseurs de son temps... Au fil des ans, le lecteur voit se construire, avec des hésitations, des tergiversations, des explications détaillées, ce que l'on trouvera ensuite, d'un bloc, dans la Philosophie. Utopique, la pensée de Fiodorov ? Sans doute. Il n'en demeure pas moins que les idées, les interrogations du philosophe sont toujours aussi stimulantes, particulièrement lorsqu'elles sont exposées avec la spontanéité de la Correspondance. Peut-on nier que les rapports avec la nature, les questions de météorologie, l'urbanisation excessive, la maladie, la mort, la faim, la conquête de l'univers soient d'actualité ? Fondateur du cosmisme russe, surnommé le "Socrate moscovite" par ses admirateurs, dont Dostoïevski, Maïakovski ou Tsiolkovski (le père et théoricien de la cosmonautique), Nikolaï Fiodorov (1829-1903) occupa, pendant ving-tcinq ans, la modeste fonction de bibliothécaire au Musée Roumiantsev, à Moscou.

10/2021

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Critique littéraire

Correspondance générale. Tome 6, 1933-1936

La correspondance de ces années 1933-1936, capitales pour Roger Martin du Gard, qui écrit alors L'Eté 1914, et cruciales pour le monde, qui entre peu à peu dans une nouvelle avant-guerre, tire son intérêt des confidences de l'écrivain sur lui-même et son oeuvre, et de son témoignage sur son temps. Fin décembre 1932, R. M. G. confiait à un ami qu'il ressentait "une grande incertitude" et que son instabilité était "accrue par les remous du monde européen" . "Piquer un plongeon en plein travail" pouvait pourtant lui assurer, espérait-il, une sorte de "salut" . Des facteurs d'instabilité, il n'en manque pas, en effet, au cours des années suivantes, tant dans la vie de l'écrivain que dans le monde qui l'entoure. Sa situation financière critique le contraint à mettre son château du Tertre "en veilleuse" et à s'éloigner de Paris pour aller vivre plus modestement, à Cassis d'abord, puis à Nice. Mais ce qui aurait pu être une expérience de l'exil est plutôt celle d'une vie nouvelle, plus libre, plus épanouie, et même d'une jeunesse retrouvée. Le travail n'en devient pas plus facile mais il est résolument, presque sereinement, assumé, si bien que ce séjour méditerranéen permet au romancier de réaliser le projet formé en 1932 : donner en quelques volumes leur achèvement aux Thibault. Pourtant "les remous du monde européen" ne cessent de venir troubler sa vie studieuse : l'aggravation générale de la crise économique, celle du climat social et politique en France, la dégradation de la situation internationale lui font craindre de ne pouvoir finir son ouvrage. Mais cela même est un aiguillon, et, par ailleurs, le spectacle de ce monde troublé lui permet d'enrichir et de préciser le tableau qu'il peint, jour après jour, dans son livre, des semaines fatales de l'été 1914.

11/1990

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Critique littéraire

Correspondance générale. Tome 5, 1930-1932

«La correspondance de Martin du Gard est comme celle de Flaubert, complémentaire de l'ouvre romanesque, et cela de deux façons. On peut d'abord chercher à voir dans ces lettres, comme dans un journal intime, les coulisses de l'ouvre, le laboratoire secret de la création, l'envers du décor de la fiction. On y trouvera, dans le domaine de la genèse des ouvres, des circonstances biographiques, des expériences et influences subies ou recherchées, des lectures, des idées et des théories littéraires ou philosophiques, une riche matière, irremplaçable pour tout lecteur curieux de la naissance des livres et de leurs origines obscures. Mais on peut aussi y chercher tout autre chose : l'expression directe d'une personnalité forte, libérée de tout souci du public et de toutes les contraintes qu'il impose à l'écrivain. C'est alors un livre tout différent qu'on lira, un livre valant par lui-même et ayant en lui-même sa justification et son intérêt, une ouvre autre, indépendante de l'oeuvre de fiction et peut-être supérieure à elle.»Maurice Rieuneau.

12/1988

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Psychologie, psychanalyse

Correspondance. Zurich-Tel Aviv (1933-1959)

La correspondance entre C. G. Jung et Erich Neumann est d'abord un dialogue confiant et amical entre le grand penseur, fondateur de la "psychologie analytique", et son disciple sans nul doute le plus brillant, né à Berlin, réfugié à Tel Aviv dès 1934, et promoteur de l'école jungienne en Israël. On y voit Jung et Neumann s'entretenir longuement, souvent avec passion, de l'inconscient collectif - et alors que l'antisémitisme sévit en Europe -, du judaïsme et de sa spiritualité, de la place des Juifs en Occident, du sionisme naissant... Aux interrogations maintes fois abruptes du jeune médecin en exil, le maître de Zurich, de trente ans son aîné, répond avec clarté, avouant même qu'il apprend beaucoup de cette confrontation. De Zurich à Tel Aviv, cet échange épistolaire - qui s'interrompra peu avant la mort précoce de Neumann, en 1960 - nous permet d'apprécier ainsi la rare densité d'une conversation entre deux esprits de haute volée, à une période tragique de notre Histoire.

09/2018

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Philosophie

Correspondance. Tome 3, Janvier 1875-décembre 1879

Ce troisième volume de la correspondance de Nietzsche couvre la période qui va de janvier 1875 à décembre 1879 : cinq années décisives, intenses et douloureuses, marquées par la maladie, la découverte de l'Italie, la rupture avec Wagner et la publication des aphorismes libérateurs et lucides d'Humain, trop humain. Pareille évolution aurait-elle été possible, cependant, sans la présence de plus en plus marquée dans la vie de Nietzsche d'une maladie aux causes obscures, mais sans cesse plus cruelle, qui oblige Nietzsche à renoncer progressivement à son enseignement de la littérature grecque à Bâle et à chercher sans relâche le climat le moins défavorable à sa santé, dans une quête qui le conduira notamment dans l'Oberland et en Engadine ? La découverte de l'Italie lors du séjour à Sorrente, grâce à la sollicitude maternelle de Malwida von Meysenbug, dans l'hiver 1876-1877, constitue une sorte de parenthèse lumineuse et amicale, riche en lectures et en réflexions communes qui trouveront un écho dans les notations d'Humain, trop humain. Mais cette période charnière est dominée par les effets terribles de la rupture avec Wagner : si Nietzsche analyse encore avec enthousiasme l'œuvre et les projets du musicien dans " Richard Wagner à Bayreuth " (1876), la dernière des Considérations inactuelles, la déception que suscite le festival cette même année constitue un des grands tournants de la vie et de la pensée de Nietzsche, désormais penseur libre, indépendant, souverain. Mais aussi solitaire. Quelques amis seulement l'entourent et le drame intellectuel de première grandeur qui se déroule au fil de cette correspondance est d'autant plus bouleversant que nous le voyons se jouer dans un tout petit cercle : le fidèle Overbeck ; Paul Rée, le libre penseur ; le musicien Köselitz, " Peter Gast " ; la douce et délicate Marie Baumgartner, sa première traductrice ; le distingué Carl von Gersdorff ; Malwida von Meysenbug, " l'idéaliste " ; Elisabeth Nietzsche, qui n'est encore à cette époque qu'une sœur aimante qui songe au mariage pour elle et pour son frère. Enrichie par des extraits des lettres de ses correspondants, la correspondance de Nietzsche, arrachée le plus souvent à des moments de terrible souffrance, brille pourtant de tout son talent de styliste ; plus que jamais, même quand elle fait entendre une longue plainte, sa voix est portée par une étrange énergie, l'expression d'une confiance : la conviction d'être un penseur d'exception. Celui du " gai savoir " à venir.

10/2008

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Critique littéraire

Correspondance. Tome XXIV, Avril 1874 - mai 1876

Cette édition monumentale de la Correspondance de George Sand apporte des documents sans nombre à l'histoire du XIXe siècle, l'histoire littéraire, l'histoire des idées et fournit des informations de première main sur les contemporains.

01/2019

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Critique littéraire

Correspondance. Tome XXIII, Avril 1872 - mars 1874

Cette édition monumentale de la Correspondance de George Sand apporte des documents sans nombre à l'histoire du XIXe siècle, l'histoire littéraire, l'histoire des idées et fournit des informations de première main sur les contemporains.

01/2019

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Critique littéraire

Correspondance. Tome XXII, Avril 1870 - mars 1872

Cette édition monumentale de la Correspondance de George Sand apporte des documents sans nombre à l'histoire du XIXe siècle, l'histoire littéraire, l'histoire des idées et fournit des informations de première main sur les contemporains.

01/2019

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Critique littéraire

Correspondance 1925-1939

Au-delà d'un romantisme de jeunesse et d'emballements religieux, il faut lire dans ces lettres de Maurice Sachs à Jacques et Raïssa Maritain le témoignage émouvant d'un être écrasé par son passé, déchiré par ses désirs, prêt à tout instant à des résolutions nouvelles et à des serments irrévocables, tout en sachant qu'il retombera, l'instant d'après, dans ce qu'il a refusé et qu'il n'échappera pas à la veulerie et à la bassesse. " Ce n'est pas le courage qui me manque, c'est le courage de ce courage. Or le courage, c'est encore le courage pur. Le premier pas ne coûte pas, mais ce sont les quotidiens derniers pas qui me coûtent [...] Mon esprit est faible, distrait, tiède parfois, mon corps est parfois secoué par le démon. C'est à la force des poignets du cœur que je veux marcher ", écrit-il à ses " Très chers et doux amis " (3 octobre 1925). Faut-il voir dans ces aveux lucides et pathétiques une volonté de mensonge, une dramatisation perverse destinée à impressionner les naïfs et zélés Maritain ? Sachs a le goût des mises en scène, il aime jouer, mais ce jeu lui permet aussi de délivrer une certaine vérité. De parler en vérité de son homosexualité. S'il sait que la rigueur théologique et la probité morale de Maritain réprouvent l'homosexualité, il sait aussi, comme le montre cette correspondance, que ses amis ne se voilent pas la face, ne s'indignent pas, ne s'attardent à aucun reproche. Ils accueillent seulement ceux qui sont exténués. Exténué, déchiré, Maurice Sachs l'est constamment jusqu'à la fin de sa vie. Les lettres témoignent, de manière troublante, de cette perpétuelle oscillation entre des temps d'ascèse, de volonté de maîtrise de soi et des périodes où, après avoir donné libre cours à ses pulsions, Sachs éprouve des sentiments de forte solitude et de dégoût de soi, tant semble fondamentale chez lui l'amertume de se sentir victime de la fatalité.

10/2003

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Théologie

Correspondance 1939-1974

Cardinal Henri de Lubac, Oeuvres complètes Onzième section : Posthumes, t. XLVIII : Cardinal Jean Daniélou-Cardinal Henri de Lubac, Correspondance 1939-1974 Sont ici données à lire quelque 220 lettres échangées entre le père Henri de Lubac et le père Jean Daniélou qui s'échelonnent du 16 septembre 1939 au 1er février 1974. Et une série d'Annexes attachées à cette période. Nous assistons, dans cet échange, à la naissance et à l'essor de la collection " Sources chrétiennes " (publiée par les Editions du Cerf), une aventure spirituelle, humaine et intellectuelle hors du commun, menée par les deux premiers codirecteurs aux tempéraments différents mais complémentaires qui agirent dans un seul but : offrir au public les grands textes des Pères de l'Eglise. Une riche annotation, due à Marie-Josèphe Rondeau et à Etienne Fouilloux, permet au lecteur de notre temps de resituer et de comprendre les enjeux capitaux d'une Eglise confrontée aux interrogations d'un XXe siècle tourmenté. Henri de Lubac (1896-1991). Jésuite. Prêtre. Membre de l'Institut. Cardinal. Jean Daniélou (1905-1974). Jésuite. Membre de l'Académie française. Cardinal. Ce volume contient Jean Daniélou-Henri de Lubac, Correspondance 1939-1974. Présentation par le P. Dominique Bertrand, sj. Témoignage de Marie-Josèphe Rondeau. Annotation de Marie-Josèphe Rondeau et Etienne Fouilloux. Index des auteurs anciens et index des auteurs modernes.

09/2021

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Critique littéraire

Correspondance 1939-1947

A la fin de l'été 1938, une partie de la gauche non communiste algéroise décide de créer un quotidien : Alger républicain, Pascal Pia en sera le rédacteur en chef. Le nom même d'Albert Camus lui est inconnu. Il l'embauche d'ailleurs comme simple rédacteur au sein de sa modeste équipe. Ensemble, ils font Alger républicain, et ainsi naît une amitié profonde qui ne fera que se renforcer au fil des mois. Une amitié faite d'attentions réciproques, de projets et de fermeté face à la censure qu'impose dès 1939 le gouvernement général d'Algérie. Une amitié qui traverse la guerre sans faiblir. Pascal Pia est celui qui contribue à faire publier, en pleine guerre, L'Etranger et Le mythe de Sisyphe, celui qui fait entrer Camus dans la Résistance et lui offre de co-diriger, dès a libération de Paris, l'un des quotidiens les plus marquants de la fin des années 40, Combat. Les deux hommes se sont respectés avec passion. L'un construisait son œuvre ; l'autre ne pensait qu'à se faire oublier et n'en demeurait pas moins, par son immense culture et son exigence, un personnage incontournable de la vie intellectuelle. Leur rupture en 1947 fut un événement et une douleur. Elle fut également définitive. Ce livre regroupe ce qui est demeuré de la correspondance inédite entre les deux hommes.

12/2000

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Freud

Correspondance. 1925-1939

En 1925, la princesse Marie Bonaparte se rend à Vienne pour consulter le Pr Sigmund Freud. Cette rencontre sera "le plus grand événement de ma vie" , note l'arrière-petite-nièce de Napoléon Ier, princesse de Grèce et de Danemark. Durant quatorze années, ils échangeront près de neuf cents lettres jusqu'à la mort du fondateur de la psychanalyse, en 1939. Conservé à la bibliothèque du Congrès à Washington, cet ensemble de lettres est le dernier grand corpus de correspondance freudienne encore inédit. Passionnante de bout en bout, foisonnant d'informations sur l'introduction de la psychanalyse en France, cette correspondance raconte un monde appelé à disparaître au coeur duquel deux protagonistes des plus étonnants évoluent. Car entre la princesse venue pour soigner sa dépression et l'un des savants les plus influents de son siècle, une amitié naît, qui dépasse bientôt le cadre de l'analyse. Leurs échanges donnent à voir un Freud tour à tour séduit, amusé, parfois lassé de cette patiente qui n'a de cesse de vouloir vivre pleinement sa vie amoureuse et questionne les conceptions freudiennes sur la femme à une époque où la quête du plaisir féminin reste profondément subversive. "La dernière des Bonaparte" , comme elle aimait à se qualifier, loin d'être la disciple dévote que l'on a parfois décrite, témoigne au fil des pages d'une liberté de pensée audacieuse. Quels que soient leurs désaccords, Freud verra en elle une élève loyale. De fait, elle ne le trahira jamais et mettra sa fortune au service de la Société psychanalytique de Paris (SPP), qu'elle contribua à créer et, avec l'aide de nombreux soutiens, se portera à son secours pour l'aider à quitter l'Autriche nazie en 1938.

10/2022

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Sciences politiques

Sliman Ben Sliman 1905-1986. Biographie, journal et articles

13 Février 1905 : Naissance à Zaghouan 1919-1925 : Elève au Collège Sadiki 1928 : Bachelier en Mathématiques 1929-1935 : Etudiant à la Faculté de Médecine de Paris 1925 - 1934 : Militant à l'Association des Etudiants Musulmans d'Afrique du Nord 1931 : Membre fondateur de la "Fédération des Peuples Colonisés" 1934 : Président du "Comité de Défense des Libertés en Tunisie" 1934 : Adhésion au Néo-Destour 1937 : Membre du Bureau Politique du Néo-Destour au congrès de la rue du Tribunal 1938-1943 : Suite aux événements du 9 avril : Condamnation à 5 ans de Prison au Fort Saint-Nicolas de Marseille 1950 : Exclusion du Néo-Destour 1960-1962 : Fonde et dirige le journal "La Tribune du Progrès" 1967 : Président-Fondateur du "Comité de soutien à la lutte du Peuple Vietnamien" 1973 : Décoration de l'Ordre du Mérite de Bourguiba 1980 : Médaillé du 7ème Congrès Afro-asiatique d'ophtalmologie 06 Février 1986 : Décès du Dr. Sliman BEN SLIMAN.

06/2023

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Littérature française (poches)

Journal (1873-1877)

Se dévoiler entièrement, sans contrainte, sans censure. A l'aube de ses vingt-cinq ans, Marie Bashkirtseff sait qu'elle va mourir, que son combat contre la maladie est perdu. Depuis ses douze ans, Marie couche sa vie dans son journal intime. Elle y dépose son âme, ses convictions et ses tourments. Née en Ukraine en 1858, Marie possède une soif de savoir insatiable. Polyglotte, artiste peintre, journaliste féministe, rien ne décourage cette jeune femme que tout passionne. "A vingt-deux ans, se dit-elle, je serai célèbre ou morte." A travers un poignant récit, qui consigne ici les pensées de Marie de 1873 à 1877, découvrez la vie d'une légende de son temps. "D'abord j'ai écrit très longtemps sans songer à être lue, et ensuite c'est justement parce que j'espère être lue que je suis absolument sincère. Si ce livre n'est pas l'exacte, l'absolue, la stricte vérité, il n'a pas raison d'être."

09/2019

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Economie

Les grandes crises. 1873-1929-1973-2008-? 11e édition

Plus de dix après, peut-on considérer que la crise des subprimes est terminée ? Beaucoup d'éléments semblent le montrer, à commencer par la bonne santé économique des Etats-Unis, mais les déséquilibres à l'origine de cette crise ont-ils pour autant tous disparu ? Pour mieux comprendre la situation économique présente et anticiper l'avenir, cet ouvrage de référence propose une mise en perspective avec les grandes crises qui ont marqué l'histoire du capitalisme (Grande Dépression, 1929, 1973). Cette nouvelle édition est assortie de nombreuses figures et focus thématiques, et s'appuie sur les données statistiques les plus récentes.

08/2019

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Poésie

L'Omelette rouge

Écrit en bordure de Méditerranée, L'Omelette rouge est un objet vocal à lire aussi avec les yeux. Dans une lumière inférieure s'agitent des voix. Les voix sont séquestrées dans des corps véritables dont la liste dressée par ordre d'apparition s'ouvre sur une comédienne travestie que ses ennemis surnommaient l'omelette rouge. Sarah Bernhardt (1844-1923), Gherasim Luca (1913-1994), Alexandre Blok (1880-1921), Charlotte-Élisabeth de Bavière (1652-1722), John Maynard Keynes (1883-1946), Richard Wagner (1813-1883), Louise Bourgeois (1911-2010), Christine Lavant (1915-1973), Jeanne d'Arc (1412-1431), Ingeborg Bachmann (1926-1973), Arnold Schoenberg (1874-1951), Jean-Marie Straub (8 janvier 1933-), Danièle Huillet (1936-2006), Karl Marx (1818-1883), Friedrich Engels (1820-1895), Lénine (1870-1924), Vélimir Khlebnikov (1885-1922), Alexeï Kroutchonykh (1886-1968), Daniil Harms (1904-1942), Eva Hesse (1936-1970) Cy Twombly (25 avril 1928-) Grace Hartigan (1922-2008), Frank O'Hara (1926-1966), Hannah Hoch (1889-1978), Hans Arp (1886-1966), Til Brugman (1888-1958), Hélène Bessette (1918-2000), Jackson Pollock (1912-1956), Razine (1630-1671), Emily Dickinson (1830-1886), Josée Lapeyrère (1944-2007), Erich von Stroheim (1885-1957), Alexandre Pouchkine (1799-1837), Saint Paul de Tarse (15-67). L'astre Poésie est vécu ici comme un soleil flingué sous lequel scintillent des natures mourantes et de petites personnes perdues. Si " la seule poésie est la poésie à faire " (Pasolini), L'Omelette rouge pose en séries de raccords et dans une préoccupation de distance la question vitale : " que faire? ".

05/2011

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Philosophie

Ecrits posthumes 1870-1873

Nouvelle édition des oeuvres philosophiques complètes de Nietzsche.

12/1975

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Littérature française

Oeuvres complètes. Volume 28, Romans Tome 10 (1942-1947)

Entre 1932 et 1937, Ramuz publie ses derniers grands romans. Explorant tantôt le contexte montagnard, tantôt le décor des rives du lac, la production de ces années illustre de manière particulièrement éloquente la richesse et la variété de la palette de l'écrivain. Adam et Eve, roman du désespoir ontologique publié en 1932, apparaît comme un point culminant de la recherche esthétique de Ramuz. Derborence, en 1934, est un roman à la fois poétique et populaire, qui conjugue imagination et invention, lyrisme et intrigue palpitante, tragédie de la condition humaine et dénouement heureux ; son succès est retentissant, auprès du public mais aussi de la critique. Dans Le Garçon savoyard, publié en 1936, la figure du lac accompagne et module l'intrigue, et c'est à cette présence que le texte doit sa spécificité. Quant à Si le soleil ne revenait pas (1937), dernier roman évoquant la montagne, Ramuz y questionne à sa manière le statut de la modernité en tant que dépassement des sociétés traditionnelles, par le biais d'un récit valaisan ancré dans l'époque contemporaine. Ce volume contient Adam et Eve, Derborence, Le Garçon savoyard et Si le soleil ne revenait pas ; l'édition d'Adam et Eve est accompagnée de deux documents. Le disque qui l'accompagne comprend les quatre versions d'Adam et Eve (préoriginale dans La NRF, 1932, 1933, 1941), les cinq versions de Derborence (1934, 1936 - chez Grasset et à la Guilde du livre -, 1941, 1944), les quatre versions du Garçon savoyard (préoriginale dans Vendredi, 1936, 1937, 1941) et les cinq versions de Si le soleil ne revenait pas (1937, 1938, 1939, 1940, 1941), qu'un logiciel permet de comparer.

08/2013

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Littérature française

Oeuvres complètes. Romans Tome 10 (1942-1947)

Entre 1932 et 1937, Ramuz publie ses derniers grands romans. Explorant tantôt le contexte montagnard, tantôt le décor des rives du lac, la production de ces années illustre de manière particulièrement éloquente la richesse et la variété de la palette de l'écrivain. Adam et Eve, roman du désespoir ontologique publié en 1932, apparaît comme un point culminant de la recherche esthétique de Ramuz. Derborence, en 1934, est un roman à la fois poétique et populaire, qui conjugue imagination et invention, lyrisme et intrigue palpitante, tragédie de la condition humaine et dénouement heureux ; son succès est retentissant, auprès du public mais aussi de la critique. Dans Le Garçon savoyard, publié en 1936, la figure du lac accompagne et module l'intrigue, et c'est à cette présence que le texte doit sa spécificité. Quant à Si le soleil ne revenait pas (1937), dernier roman évoquant la montagne, Ramuz y questionne à sa manière le statut de la modernité en tant que dépassement des sociétés traditionnelles, par le biais d'un récit valaisan ancré dans l'époque contemporaine. Ce volume contient Adam et Eve, Derborence, Le Garçon savoyard et Si le soleil ne revenait pas ; l'édition d'Adam et Eve est accompagnée de deux documents. Le disque qui l'accompagne comprend les quatre versions d'Adam et Eve (préoriginale dans La NRF, 1932, 1933, 1941), les cinq versions de Derborence (1934, 1936 - chez Grasset et à la Guilde du livre -, 1941, 1944), les quatre versions du Garçon savoyard (préoriginale dans Vendredi, 1936, 1937, 1941) et les cinq versions de Si le soleil ne revenait pas (1937, 1938, 1939, 1940, 1941), qu'un logiciel permet de comparer.

08/2013