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Clinique de l'enfant comme structure signifiante. Espace intersignifiant, savoir inconscient, accord signifiant singulier

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Essais

Clinique de l'enfant comme structure signifiante. Espace intersignifiant, savoir inconscient, accord signifiant singulier

Cette étude clinique psychanalytique et psychopathologique examine la condition des enfants des quartiers de la banlieue sud de Tel Aviv, dans la grande précarité, la violence et le danger. Ces enfants oscillent entre manque de presque tout et insignifiance, entre incertain et chaos, entre périodes de conflit et guerre ; leur existence au monde est problématique, puisque sur ce terrain être et avoir au monde sont hautement critiques. Dès lors, la réalité de l'enfant et celle du monde comme espaces signifiants, comme structures signifiantes sont interrogés puisque seuls recours, mais véritables ressources et perspectives pour continuer à perdurer et à grandir. Par-delà son ancrage, cet ouvrage permet aussi de renseigner et d'appuyer sérieusement des études et des dispositifs cliniques pour d'autres terrains aux problématiques similaires tels ceux de la Métropole de Johannesburg en Afrique du Sud, des favelas de Rio de Janeiro au Brésil, ou des quartiers du Bronx à New York aux Etats-Unis.

10/2022

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Philosophie

Jona et le signifiant errant

Dans la continuité des Cinq Rouleaux, Henri Meschonnic traduit Jona dans le rythme de l'original, avec la prosodie et la concordance de son discours, ses effets spécifiques. Cette traduction, dont la typographie transpose les accents de l'hébreu, travaille à décaper le texte de son hellénisation et de sa christianisation habituelles. Elle est suivie de deux essais : "Traduire la Bible, de Jonas à Jona" analyse les stratégies et les enjeux de la traduction biblique, ceux du discours contre le dualisme du signe ; "Le signifiant errant" part des paraboles de Jona pour y fonder aujourd'hui non plus une recherche illusoire de l'identité, mais une critique du signifiant juif.

11/1981

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Essais

Ecouter, lire des fragments cliniques avec Freud et Lacan

L'auteur produit et interroge des fragments cliniques, issus des moments de ce colloque singulier que constitue l'expérience de la cure analytique, de ce travail que le psychanalyste met en oeuvre avec un analysant. Des fragments cliniques isolés, extraits d'un texte littéraire, peuvent, d'une autre façon, comme un cas - par exemple l'amour de Swann pour Odette décrit par Marcel Proust - venir éclairer ce que la psychanalyse veut traiter. La littérature contribue, confirme ou infirme la théorie de la psychanalyse. Ainsi lui fournit-elle un appui. Freud a théorisé sa découverte que l'inconscient est fait de paroles, de signifiants, d'écriture. La façon dont ces paroles sont articulées, nouées, constitue le réel du symptôme d'un sujet, cette souffrance qui l'accompagne et se met en travers de son chemin, dans sa pensée, ou dans son corps. Ce sont ces mêmes paroles qui permettent d'éclairer, d'atténuer, ou de dissoudre ce même symptôme. Le sujet de l'inconscient est fabriqué avec du signifiant, avec de l'écriture. Ce sont par ces mots que le symptôme est traité.

11/2023

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Psychologie, psychanalyse

Éléments de l'interprétation

La psychanalyse, dans son nom même, est portée par une exigence rationnelle. Elle se doit donc, comme chaque science, de mettre en évidence des éléments dans le champ qui lui est propre. Ces éléments, l'auteur, à la suite de Lacan, les identifie dans les "signifiants". Mais il précise, proche alors de Bion, que les signifiants à l'oeuvre en psychanalyse sont loin d'être toujours linguistiques. On doit reconnaître, en s'aidant de la distinction aujourd'hui opérée entre langage digital et représentation analogique, ce qu'il nomme les signifiants de démarcation, éléments de toute représentation non verbale. La première partie de ce livre, qui prolonge les deux précédents ouvrages de l'auteur parus dans la même collection (Essais sur le symbolique, 1969; La relation d'inconnu, 1978), explore les relations que dégage l'interprétation entre le langage, la représentation et le référent. Avec la deuxième partie sont abordés certains systèmes de signifiants organisateurs pour les pensées de l'individu comme pour les idéaux et les règles de la société : entre autres, les systèmes d'écriture qui commandent les interdits, ou encore le "complexe de croyance". Sont ensuite décelés les éléments qui soutiennent et forment les Interprétations délirantes, sur l'exemple de la paranoïa et des hallucinations acoustico-verbales. Enfin une dernière section est centrée sur la peinture (l'icône byzantine, Claude Lorrain) et sur la musique où domine le signifiant de démarcation. Le lecteur sera sensible ici au travail d'invention conceptuelle dont témoigne Guy Rosolato, à l'acuité et à la mobilité d'une pensée qui fait confiance à la psychanalyse pour être toujours d'éveil, évitant aussi bien l'écueil de la "docte ignorance" que celui de la clôture d'un savoir incapable de donner accès à l'inconnu. L'ouverture au signifiant est aussi ouverture du signifiant.

02/1985

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Universitaire

Approches submorphémiques de l'espagnol. Pour une poétique du signifiant

Le projet qui a donné naissance au présent volume est le fruit d'une réflexion collective sur les fondements sémiotiques et cognitifs de la submorphémie. Il se donne pour objet d'étude les plus petites unités du signification du langage et a pour ambition d'interroger et de dépasser le modèle euclidien qui domine notre représentation du signifiant, de repenser son statut dans le cadre d'une théorie sémiologique générale et de mettre au jour la compositionnalité du signe là ou ses manifestations sont probablement les plus spectaculaires et les plus massivement observables, à savoir dans le discours littéraire. Issu d'un projet collaboratif réunissant chercheurs et enseignants-chercheurs venus de neuf laboratoires différents, l'ouvrage est le premier de son genre à explorer en profondeur la question de la submorphémie au prisme du poétique. Il est organisé en six parties qui sont autant d'angles d'approche à la fois ouverts et intégrateurs : "Le débat" , "Synesthésies" , "La pensée-son" , "Jouer" , "Rhotacismes" et "Languaging" .

03/2022

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Littérature française

L'île lisible. Du signifiant dans la nature Tome 2

Du signifiant dans la nature à deux pas de chez soi.

11/2018

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Linguistique

Coalescence en espagnol. Vers une linguistique du signifiant enactivisante

Lorsque deux éléments qui interagissent dans la construction de la phrase finissent par ne faire qu'un seul mot se produit ce que cet ouvrage appelle une coalescence : tan bien > también, cual quier > cualquier en espagnol ; dès jà > déjà, pour tant > pourtant en français. Cherchant à comprendre les mécanismes qui président à cette création de signifiants qui ne sont pas que la somme de leurs parties, ce livre se fixe trois objectifs : 1. Cerner le phénomène et en tracer les enjeux en le distinguant d'autres modes de construction de mots (composition, agglutination, conglomération, amalgame) ; 2. Proposer de la coalescence une analyse par le signifiant, c'est-à-dire par la relecture d'un fragment phrastique selon l'expérience que s'en donnent les sujets - à la fois analogique et submorphémique ; 3. Contribuer à la construction d'une "linguistique du signifiant énactivisante", centrée sur l'expérience du signifiant en tant que matérialité processuelle, où les unités de langue sont moins pensées comme des donnés que comme des émergences. L'ouvrage fait une large place à l'épistémologie de cette proposition théorique.

04/2021

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Littérature française

Mes langues ocelles. Du signifiant dans la nature Tome 1

Dominique Meens s'est toujours passionné pour les oiseaux (voir, entre autres, les trois tomes chez Allia, de sa très réputée Ornithologie du promeneur). Mes langues ocelles se situe dans le sillage de cette passion. Comme l'auteur a bien dû, et pas mal, se déplacer pour les entendre, ces oiseaux, c'est un ouvrage qui se déplace beaucoup entre l'essai, le dialogue, le poème, et qui de même déplace beaucoup. On dit si bien : la question est déplacée. Et c'est encore une fois un régal d'insolence, d'érudition et de culture, de virtuosité littéraire. Un mot de son dessin. Ce livre arrange son fil comme on faisait autrefois les pelotes de laine. Il danse en huit autour d'un vide, celui, on ne s'en étonnera pas, de ces langues supposées. Le lecteur pourra l'augmenter de l'audition des enregistrements effectués par l'auteur et mis à sa disposition sur Internet. Emporter sa lecture dans les bois pourrait être une solution plus adéquate encore.

11/2016

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Sciences politiques

Marxisme et intersectionnalité. De l'autonomie relative de la superstructure des signifiants vides

Les questions de race, de genre, d'identité sont au coeur de tous les débats, qu'ils soient politiques ou universitaires. Le monde semble se diviser en deux catégories : d'un côté, ceux qui sont a priori du côté des oppressés, de la race et du genre notamment, de l'autre, ceux qui se positionnent en réaction face à ces nouvelles luttes. L'auteur prend ici le parti de révéler le non-dit de cette fausse opposition. Il montre d'abord qu'une certaine gauche ralliée à la théorie de l'intersectionnalité n'est pas aussi progressiste qu'elle le laisse entendre. Ensuite, il met en lumière l'opposition absurde qui lui fait face, la majeure partie du temps. Cela, afin de montrer que ces deux camps participent en fait d'un même élan et d'une même manière de penser les problèmes actuels. En effet, ils ont en commun le fait d'évincer grandement ou totalement le rapport aux conditions matérielles réelles dans l'analyse qu'ils peuvent faire du monde social. Pire encore, ils font de la seule sphère du discours le lieu unique de la connaissance. Les déterminations objectives, de classe notamment, sont alors mises de côté. Pour conduire à bien cette enquête qui invite à penser différemment l'actualité, Loïc Chaigneau s'efforce d'abord de reconstituer l'épistémologie du postmodernisme comme terrain idéologique commun à nos opposants de façades. Un moyen de cerner les enjeux derrière ces querelles identitaires à la marge des vaines polémiques. C'est ensuite seulement qu'il peut démystifier à la fois cette gauche dont on découvre le conservatisme naïf et une certaine droite réactionnaire qui ne semble pas avoir grand-chose à lui envier. L'analyse marxiste de l'auteur nous conduit alors à repenser la question du progrès, de l'éthique, de la république et du communisme par-delà les anathèmes d'un monde trop manichéen.

02/2022

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Psychologie de l'enfant

Savoirs et savoir-faire psychologiques chez l'enfant

Cet ouvrage collectif traite du développement des connaissances que l'enfant acquiert progressivement à l'égard d'autrui, de lui-même, des règles et codes de la vie sociale, des manières d'interagir et de communiquer, des faits psychologiques. Sur chacun de ces points, il présente les éléments d'une synthèse et d'une systématisation des données actuellement recueillies. Ainsi la connaissance d'autrui est traitée depuis les premières discriminations attestées par le sourire, la peur de l'étranger, jusqu'à la différenciation des points de vue, la connaissance des états psychologiques, en particulier des intentions et des mobiles. La réunion de ces divers chapitres en un ouvrage et le titre de celui-ci répondent à une idée directrice, développée dans le chapitre introductif : l'originalité des savoirs et savoir-faire psychologiques par rapport aux conceptions courantes de l'intelligence et du développement cognitif. On affirme leur importance pour une meilleure information sur l'enfant, sans omettre les ouvertures vers des orientations pédagogiques accordant une place à leur enseignement à l'enfant lui-même.

04/2022

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Psychologie, psychanalyse

La culture des surdoués?

Le nombre de demandes de consultations pour le motif " est-il surdoué ? " ne fait qu'augmenter. Les praticiens confrontés aux pièges de cette question ont parfois du mal à garder leur regard clinique devant cette interrogation qui vient implicitement valider l'existence de cette prétendue nouvelle nosographie. Mais que cache donc l'inflation actuelle du signifiant surdoué ? D'où vient donc cet attachement récurrent et obstiné à la valeur de l'intelligence ? Est-ce une fois de plus un moyen d'éluder la question du désir et des théories sexuelles infantiles ? Que vient masquer la reprise dans la dynamique familiale de ce signifiant érigé dans le social ? Ne peut-on craindre que ces enfants, à faire ces économies, n'en paient ultérieurement et diversement le prix, selon ce qu'il leur est demandé de soutenir ou de mimer comme objet au regard de l'idéal ? Cet ouvrage se propose de soutenir une démarche clinique et thérapeutique face à ce signifiant " surdoué " qui a l'art d'arrêter la pensée et de provoquer en chacun le sentiment d'être éjecté de sa place symbolique (parents, enseignants, professionnels et bien sûr l'enfant en premier lieu). Se peut-il que ce ne soit pas le signifiant " surdoué " lui-même qui provoque ces embarras, mais la manière dont actuellement il est articulé et manipulé par le social ? Ce livre montre les tentatives de praticiens pour redonner une dynamique à ce signifiant dictatorial. Il poursuit la réflexion entamée avec le numéro 18 du Journal français de psychiatrie.

10/2006

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Développement durable-Ecologie

Tous écoresponsables ? Inconscient et responsabilité inconsciente

Tandis que certains réclament plus de pouvoir d´achat, d´autres exigent que les gouvernements prennent le réchauffement climatique au sérieux. Le consommateur, pour sa part, est de plus en plus mal à l´aise avec sa conscience. Ce contexte explosif pose la question des responsabilités de la crise écologique avec une nouvelle acuité. Celle-ci constitue l´heure de vérité d´un capitalisme qui a survécu jusqu´ici à tous les combats et à toutes les critiques, sachant les intégrer à son développement ininterrompu. La crise écologique oblige à questionner la solidarité inconsciente de l´individu avec le modèle de civilisation qui l´a vu naître et qu´il soutient en retour. Il convient de réexaminer la notion de responsabilité pour la sortir de sa confusion avec la culpabilité du consommateur tout autant que pour la tirer hors de l´incessant renvoi de responsabilités qui caractérise la question écologique depuis au moins un demi-siècle.

12/2019

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Psychologie, psychanalyse

Le monstre dans la vie psychique de l'enfant

Pourquoi les enfants parlent-ils de monstres ? A partir de situations cliniques, l'auteur interroge les fonctions que le monstre assume dans leur vie psychique. A la différence du loup, de la sorcière, voire de la bête, celui-là ne possède aucune forme préétablie, et pourtant il fait partie des images fréquemment utilisées par les enfants pour évoquer l'inquiétant. Le surgissement du monstre dans la clinique de l'enfant correspond-il à une plainte de ce dernier, à un moment où il vient dire qu'il ne comprend plus, qu'il est inquiet parce qu'il ne maîtrise plus ce qu'il voit ? Ou bien la présence du monstre témoigne-t-elle d'une mise en forme esthétique de la vie fantasmatique ? Lorsque les mots manquent à dire la réalité, le signifiant " monstre " n'est-il pas utilisé pour témoigner de l'étrangeté d'un vécu, pour figurer une radicale différence entre soi et l'autre ? L'expérience clinique de l'auteur suggère que c'est d'abord en tant qu'image vue mais non reconnue que les monstres assument une fonction de dévoilement d'un insu propre à la vie inconsciente.

02/2009

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Revues de psychanalyse

Savoirs et clinique N° 30 : Envies d'enfants. La complexite psychanalytique chez l'enfant

L'envie apparaît tôt dans la psychanalyse lorsque Freud met l'envie du pénis (penisneid) de la petite fille, préliminaire à sa future envie d'enfant, au centre du complexe de castration féminin. Il sera contesté d'abord par ses élèves femmes, comme Karen Horney qui considère que l'envie concerne les deux sexes, puis critiqué par les féministes. Pour Melanie Klein, l'envie est articulée à la pulsion de mort et ronge d'emblée le rapport du bébé à sa mère : il veut détruire les " mauvais objets " qu'elle possède et lui voler les " bons ". Lacan, qui l'a lue, met l'envie au coeur du complexe fraternel qu'il articule au Stade du miroir dès les années 30. S'appuyant sur un passage de Saint Augustin qui se remémore son invidia de son petit frère au sein de sa nourrice (" il ne parlait pas encore et déjà il contemplait, pâle, d'un regard amer son frère de lait "), Lacan évoque la rivalité et l'agressivité liées à l'identification imaginaire qui constitue le moi, et forge le terme de " jalouissance " pour exprimer la haine qui vise la jouissance de l'autre, dont le sujet s'estime privé. Il en différencie la jalousie, plus sociale, où le sujet redoute d'être dépossédé de son objet par un tiers. Si l'envie et la jalousie sont au coeur de la clinique quotidienne de l'enfant et de l'adulte, elles peuvent aussi conduire au crime. Différentes analyses de cas et d'oeuvres littéraires ou cinématographiques déclineront les variations de l'envie des enfants et leur articulation avec l'envie de leurs parents. A côté du dossier " Envies d'enfants " qui donne son titre à ce numéro, figurent des compte-rendu de livres ou de films actuels, un entretien avec un artiste, une présentation clinique et des articles sur d'autres thèmes.

11/2023

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Psychologie, psychanalyse

C'est à quel sujet ?

Alors qu'il entend dire l'essentiel de l'homme en tant qu'animal rationnel, le mot sujet sert aussi bien à désigner un cadavre en anatomie. De la liberté à la servitude, son spectre sémantique est si large qu'il frise l'homonymie. Le droit, la politique, la médecine, les lettres, les arts ne sauraient s'en passer. Sa carrière philosophique ? Prestigieuse ! Jacques Lacan en a fait d'emblée un leitmotiv de son enseignement. En lançant par la suite sa formule nouvelle d'un sujet représenté par un signifiant pour un autre signifiant, il ne lui a plus accordé identité ni réflexivité. Cette subversion, dont les étapes constitutives sont ici examinées, l'a placé dans de curieuses compagnies, tantôt avouées (Maine de Biran), tantôt inaperçues (averroïsme latin), parfois de circonstance (Foucault). En recoupant ces références disparates, le présent essai redonne à la trouvaille de Lacan son espace épistémique singulier. Et sa puissance d'appel.

06/2009

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Essais

Le Brouillon des sens. Procédés et figures à l’épreuve de la psychanalyse

Dans la veine de la Psychopathologie de la vie quotidienne ou du Mot d'esprit et ses rapports avec l'inconscient, l'ouvrage incite à une écoute "clinique" , mettant à l'épreuve de la psychanalyse les procédés stylistiques. Il invite à une écoute ludique comprise comme une distraction, celle qui empêche toute tendance à la "psychopathologisation" qui enferme. Ainsi, les rebuts, les accidents et autres trouvailles sont le lieu d'où l'on parlera ; trouvailles dont les pouvoirs de surprise ne sont pas sans effets sur l'être parlant. Un espace de jeu et de leurre se profile ; un jeu où le quiproquo, les équivoques, les signifiants duplices, ou encore la métaphore, la litote, la parataxe et l'anaphore esquissent l'espace poétique d'une cure.

09/2021

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Lacan

La structure topologique de l'inconscient. Une suite à L'étourdit

Dans son écrit de 1972, "L'étourdit" , Lacan ouvre une immense problématique, celle de "la stricte équivalence entre structure et topologie" . Puis il se risque à une présentation de la topologie qu'il qualifie d'imaginaire, voire d'abus imaginaire. Nous sommes donc aujourd'hui - dans un temps qui est celui de l'après "étourdit" - confrontés à l'abus de figures topologiques réduites à des dessins. Ceux-ci ratent tant la conceptualité et la dynamique topologique que leurs enjeux psychanalytiques. C'est pourquoi je reprends cette problématique de l'équivalence entre structure et topologie, ainsi que l'étude "L'étourdit" , pour en extraire quelques éléments de ce que j'appelle "topologie subjective" . Topologie subjective que j'attache à la singularité de chaque psychanalyste et que je différencie des éléments de topologie générale. En effet, la topologie du psychanalyste ne relève que d'espaces singuliers, ce que j'appelle topos.

10/2021

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Psychiatrie

Névrose et castration phobique

Ce livre produit d'une expérience clinique de la névrose phobique offre une grille de lecture élargie de cette maladie de l'imaginaire. L'auteur est animé par le désir de circonscrire les symptômes phobiques sévères dans la sphère d'un inconscient absurde. C'était l'inconscient de Freud évoquant le non-sens du rêve, les actes manqués, du mot d'esprit. C'est l'inconscient réel de Lacan qui réfère à l'insensé hors lien social d'un symptôme rebelle à la chaire signifiante. Cet ouvrage s'adresse aux professionnels de la santé mentale et somatique des secteurs médicaux, médico-social, social et aux patients souffrant de symptômes phobiques sévères qui posent la question d'une entité clinique propre à la phobie.

12/2021

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Psychologie, psychanalyse

Autres écrits

PAS-A-LIRE. Définition lacanienne de l'écrit. Quelque chose comme "Chien méchant", ou "Défense d'entrer ". Voire : " Lasciate ogni speranza ". Disons que c'est un défi, fait pour tenter le désir. Lacan résumait d'une phrase la leçon des Ecrits : " l'inconscient relève du logique pur, autrement dit du signifiant". Les Autres écrits enseignent de la jouissance qu'elle aussi relève du signifiant, mais à son joint avec le vivant ; qu'elle se produit de "manipulations" non pas génétiques mais langagières, affectant le vivant qui parle, celui que la langue traumatise. Il s'ensuit : que la jouissance, cynique comme telle, ne condescend au désir que par la voie de l'amour ; qu'elle fait obstacle à toute programmation du rapport sexuel ; que, féminine, elle répugne à l'universel et s'accorde à l'infini ; que, phallique, elle est "hors-corps" ; et autres théorèmes jusqu'alors inouïs dans la psychanalyse. On n'en trouvera pas le répondant dans le génome, dont le décryptage pourtant fait promesse, de noces nouvelles du signifiant et du vivant. On pressent l'avènement du self-made-man. Nous l'appellerons : LOM du XXIe siècle. Ce recueil pourrait être son viatique. A le déchiffrer, on saura mieux y faire avec les symptômes inconnus de demain.

04/2001

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Essais

La finalité interne de l'inconscient : la structure (R,S,I). La structure (R,S,I)

Accepter d'être mis en position de minoritaire, pour le psychanalyste, rend inutile la recherche d'une garantie de la psychanalyse pour le social et d'institutions supposées donner cette garantie. Il s'avère donc vain de lutter contre la bureaucratisation de telles institutions. C'est pourquoi l'expérience dite de la passe n'est plus nécessaire. Ne subsiste alors que la préoccupation de transmettre la psychanalyse, par l'expérience, mais aussi par l'enseignement. Un enseignement qui s'effectue par voie de transversalité entre savoir insu, savoir su et topologie subjective écrite formellement, qui fasse vérité dans la contingence de chaque expérience, sans visée aucune de synthèse.

10/2022

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Psychologie, psychanalyse

Casuistique des psychoses. Du Nom-du-père au père pluralisé

Souvent les praticiens, même s'ils sont psychiatres ou psychologues, rencontrent la psychose - non sans angoisse pour certains -, sans avoir les moyens de l'identifier comme telle. Faut-il s'en accommoder ? Non ! Pour contrer cette attitude, un combat décidé s'impose. Deux thèses servent de balises. Thèse 1 : le père en majesté. C'est dans son Séminaire III, en 1955-1956, que Jacques Lacan élabore la psychose lacanienne. La multiplicité des psychoses, décrites par la psychiatrie, se trouve unifiée par un critère structural. Toute psychose dénude une opération psychique : la Verwerfung (= forclusion) qui porte sur le signifiant de la Loi - le Nom-du-Père. La structure psychotique est autonome et il n'est pas possible de la convertir en névrose. Thèse 2 : le père pluralisé. Cette forclusion est-elle le dernier mot de Lacan ? Nullement ! Dans les années 1970, Lacan va se passer du père en le pluralisant. Un enjeu se dénude : "Le choix est un choix forcé : ou bien notre clinique sera ironique, c'est-à-dire fondée sur l'inexistence de l'Autre comme défense contre le réel - ou bien notre clinique ne sera qu'une resucée de la clinique psychiatrique" (Jacques-Alain Miller). A partir de cas singuliers, pris un par un, ce livre tire des conséquences de ces deux thèses.

08/2019

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Généralités médicales

Droit de savoir, savoir dire. L'enfant malade

Pour un enfant, avoir accès aux informations sur les événements qui jalonnent son histoire est un droit qu'on lui reconnaît de plus en plus, mais qu'en est-il lorsqu'il s'agit d'une information médicale complexe, qui bouleverse sa vie quotidienne et met en jeu son devenir ? Nombreux sont les messagers du savoir qui vont se succéder auprès de lui. Dans son entourage proche, parents, frères et sœurs, médecin de famille sont directement impliqués. A l'hôpital, médecins spécialistes, personnels soignants, enseignants se relaient. Mais c'est aussi l'ensemble de notre société qui transmet des messages à l'enfant sur sa santé : l'école, la télévision, Internet. Enfin, selon les juristes, les nouveaux droits du malade et des usagers s'adressent également à l'enfant. Tous ces messagers se retrouvent pour faire de l'enfant un véritable partenaire de son information, acteur de son traitement, et le plus souvent de sa convalescence et de sa guérison. Cependant respecter le droit de savoir de l'enfant malade, c'est aussi réfléchir au savoir dire des adultes. Comment mettre à sa portée l'information médicale en fonction de son âge, de son histoire familiale, des spécificités de sa maladie ?

10/2003

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Psychologie, psychanalyse

Figures du destin. Aristote, Freud et Lacan ou la rencontre du réel

Si la découverte freudienne de l'inconscient nous a appris à voir dans les symptômes une figure, au sens de la figure du destin, cet ouvrage soutient l'hypothèse d'un " destin des temps modernes ". La problématique lacanienne du hasard et du réel renouvelle le sens et l'usage de la catégorie du destin, à partir de l'interprétation d'Automaton et Tuché dans la physique d'Aristote. A une causalité signifiante du sujet qui est de l'ordre de l'Automaton, Lacan articule la Tuché au sens de la bonne ou mauvaise rencontre, rencontre avec le réel. D'Aristote à Freud, puis de Freud à Lacan, la rencontre est un élément à la fois déterminant et aléatoire de la causalité du sujet ; l'expérience analytique révèle un autre sens au destin du sujet. Si ce sujet est bien celui de l'inconscient, il n'en est pas moins désirant. Ainsi, ce qui se produit " comme au hasard " vient à la rencontre du fantasme. Le fantasme masque un réel premier, déterminant ; ce réel, Lacan le fait hasard. Une rencontre va se faire avec l'amour ou avec le transfert qui est non pas une pure répétition du passé dans le présent mais un amour traversé par une perte. En ce sens, le destin du sujet peut se rejouer dans la cure. L'amour de transfert actualise l'inconscient non réalisé, entre être et non-être. Lacan suspend la certitude d'un étant au profit d'une éthique, de ce qui devrait être et non de ce qui est. Ce sont les figures du destin - Gradiva, Œdipe, Hamlet, celles du deuil et de la mélancolie, celle du cas clinique d'Helene Deutsch " La névrose hystérique de destinée " - qui incarnent ces destins singuliers, entre la causalité signifiante du sujet et la rencontre du réel.

12/2004

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Sociologie urbaine

L'ouïe des villes. Récit d'un écouteur public

Chercheur, musicien et compositeur, Nicolas Frize e?coute les bruits du monde. Depuis plus de quarante ans, il ausculte les lieux de vie et les espaces publics, explore les potentialite?s sonores des objets et met en sce?ne des concerts dans des lieux improbables. Il y orchestre les de?placements du public pour multiplier les expe?riences d’e?coute. Dans cet ouvrage, il nous invite à prendre conscience du bain sonore de signifiants, de sensations et de perceptions dans lequel nous vivons et de la portée potentielle de cette prise de conscience. Cet ouvrage retrace ainsi un projet artistique, philosophique et politique. Le récit est une structure sonore bourdonnante qui ne s’arrête ni sur la chronologie d’un parcours personnel, ni sur le détail des opérations. Il s’organise en quatre thèmes : ce qu’écouter veut dire ; le son et l’espace ; la démarche artistique dans l’espace public ; le son comme approche militante du vivre ensemble. C’est le re?cit singulier d’un homme fou d’e?coute, d’un artiste, d’un citoyen qui nous me?ne au plus pre?s de ce que le monde sonore peut nous apprendre.

12/2023

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Théâtre

L'espèce dans l'espace

Aurélien Bory aime la géométrie mais pas les lignes droites. Du Bauhaus à l'acrobatie marocaine, du Tangram à la métaphysique des chapiteaux, du flamenco à Georges Perec, l'éclectisme de son inspiration fait de chacun de ses spectacles un monde en soi. Confrontant ses acteurs danseurs et acrobates à de troublantes scénographies, curieux des accidents du hasard qu'elles suscitent au plateau, l'artiste invente une physique du théâtre qui met l'espèce dans l'espace. Marcher dans les hauteurs, danser dans une forêt de fils, lutter avec un robot de l'industrie automobile, chuter d'un mur vertigineux : ses créations plongent le spectateur dans un univers de sensations et d'images, une boîte noire où des êtres humains font l'expérience de notre condition bancale et sublime. Catherine Blondeau

09/2017

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Psychologie, psychanalyse

Heurs et malheurs de la sensation et du féminin

Le désir ne serait qu'une grammaire de l'inconscient, un jeu de signifiants qui peuvent s'étayer avantageusement sur des algorithmes. Mais les sensations, le sensible, l'affect, le pathique, la flamboyance de l'érotisme —phénomènes cliniques — ne se laissent pas maîtriser aussi facilement. L'affirmation du plaisir sexuel féminin fait vaciller Freud et le masculin traditionnel et c'est le "maternel" qui devient la mesure de notre sociabilité.

04/2019

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Psychologie, psychanalyse

Lire Lacan au XXIe siècle

L'ouvrage collectif "Lire Lacan au XXIe siècle" fait état d'un moment de l'équipe de recherche EA 4007 "La section clinique" de l'Université Paris 8, Vincennes-Saint Denis. La thématique générale s'oriente autour de son programme de recherche. Comment lire Lacan aujourd'hui ? Comment se référer à son oeuvre au XXIe siècle, pour interpréter la clinique contemporaine et l'émergence de nouveaux symptômes ? Quels liens peuvent-ils se tisser entre politique et psychanalyse à partir du corpus freudien revisité par Lacan pour penser le malaise de la civilisation ? Ce questionnement ouvre au déploiement de ce programme dont la diversité fait montre de la cohérence théorique de l'orientation lacanienne de la psychanalyse. Comme l'affirme J.-A. Miller "S'il y a une orientation lacanienne, c'est qu'il n'y a aucun dogme lacanien, pas même l'inconscient structuré comme un langage, aucune thèse ne varietur qui donnerait lieu à un abécédaire, bréviaire, compendium, dogmatique. Il y a seulement une Conversation continuée avec les textes fondateurs de l'événement Freud, un Midrash perpétuel qui confronte incessamment l'expérience à la trame signifiante qui la structure". Les travaux de recherche de l'équipe EA 4007 "La section clinique" soutiennent cet échange avec les fondements de la psychanalyse. Notamment la formulation du sexuel au principe de la théorie freudienne et la fonction littérale support de cette formulation. Ils ambitionnent des apports théoriques témoignant d'une pensée en mouvement.

06/2019

ActuaLitté

Poches Littérature internation

Un homme au singulier

Un homme au singulier, c'est une journée de la vie de George Falconer, professeur, gay. Ayant perdu son compagnon dans un accident de voiture, George vieillit seul dans un quartier bourgeois en Californie. Ses voisins apprécient sa courtoisie parfaite tout en réprouvant son homosexualité. Nous assistons à son premier cours du matin à l'université, à une visite à l'hôpital, à un dîner avec une amie alcoolique, à sa rencontre avec des amis dans un bar. Nous assistons à sa solitude dans une société policée où il n'est que toléré. Il ne se révolte pas. Il mène sa vie d'homme seul. Ce livre, un des chefs-d'ouvre de Christopher Isherwood, est la tragédie d'un homme blessé par ce qu'on lui impose, et résigné face à l'intolérance. Il doit souffrir et mourir. Pourquoi crier lorsque personne ne peut entendre ? On retrouve l'incroyable finesse et le merveilleux art de la suggestion de Christopher Isherwood. Un homme au singulier a été adapté au cinéma par Tom Ford (A Single Man, 2009), avec, dans les rôles principaux, Colin Firth et Julianne Moore.

04/2014

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Essais

Le sexe évadé

La différence des sexes a institué le patriarcat comme la forme d'une domination théologico-politique, phallocentrique, principe de gouvernement et de contrôle des corps et des sexes. Invariant anthropologique, pour certains, histoire évolutive des normes, pour d'autres, la psychanalyse s'est écartée des évolutions et des normes, des fonctions et fictions sexuelles qui s'y rapportent, pour un ordre du discours et des signifiants qui inscrivent le "parlêtre" dans ses modes singuliers de jouissance. En ce sens, le sexe est un évadé de la langue, un évadé du réel, des conformismes et des assignations. Il appelle à penser une altérité irréductible, incommensurable. La vérité du sexe ne se réduit pas au "vrai sexe" , pas plus qu'elle ne se loge sous le scalpel du chirurgien, dans une pratique médicale dite de réassignation sexuelle, ou dans les arrêts d'une juridiction. La confusion en la matière est celle de l'organe et du signifiant, du sexe et de l'identité, de la norme et du désir. L'identité, comme la langue, n'est assignée à aucune place, pas plus que l'histoire n'est figée au cadran d'un passé indépassable. C'est à leurs débordements que nous sommes conviés, à leurs excès, à leurs évasions.

03/2023

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Gestion

L'entreprise rationnelle. Organisation comme production de l'inconscient

La question posée dans cet ouvrage est la suivante : dans notre façon de les appréhender quotidiennement, n'aurions-nous pas oublié quelque chose de l'entreprise, et de l'organisation en général qui. " au passage ", se serait comme évaporé ? Pour répondre à cette question, l'auteur propose une expérience. Il nous invite à traverser à gué le mainstream des sciences de gestion, autrement dit celui du management, pour voir ce qui se passe, de l'autre côté, là où on ne va guère que très rarement, et pour cause : du côté de l'inconscient. Cette recherche tente d'ouvrir un champ, un espace où l'organisation peut s'observer, non plus comme influencée par l'inconscient, mais comme production de celui-ci. Au travers de la nouvelle image, de la nouvelle métaphore de l'organisation qu'elle fait apparaître. l'étude présentée dans ce livre montre l'existence d'un univers de signification insoupçonné, sur lequel viennent s'appuyer dynamiques et structures en toute subjectivité.

01/2012