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C'est ainsi que je me souviens

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Histoire internationale

C'est ainsi que je me souviens

Hongrie, printemps-été 1944. En moins de deux mois, près de 440 000 Juifs entassés dans 147 trains furent déportés de Hongrie pour être acheminés pour la grande majorité jusqu'aux portes des Krematorien d'Auschwitz-Birkenau. La famille Brodi, originaire de Huedin, en Transylvanie, y arrive dans la nuit du 1er au 2 juin. Elisabeth a 20 ans, elle ne reverra plus alors les siens. Le récit endeuillé d'Elisabeth nous plonge dans la vie familiale modeste, marquée par l'attachement aux traditions de ses parents au sein de la communauté juive d'une petite ville de province du nord de la Roumanie. Cette région aux croisements des frontières remodelées au lendemain de la Grande Guerre est annexée par la Hongrie en 1940 et son entrée en guerre aggrave les persécutions envers les Juifs. La famille Brodi en subit les effets jusqu'à l'invasion du pays par les nazis (19 mars 1944) qui la précipite dans le ghetto de Cluj, dernière étape avant la déportation. Le souvenir des siens, sa force de caractère, son endurance forgée dans le danger permanent d'une année terrible et d'heureuses rencontres, permettent à Elisabeth de traverser les épreuves. Pour sa nouvelle vie, elle choisit la France et de rejoindre en Gironde celui qu'elle aime. Ils se sont rencontrés à Görlitz (Basse-Silésie), dans un abri sous les bombardements alliés, elle, esclave, lui prisonniers de guerre, exploités de l'industrie de guerre nazie. C'est à La Teste-de-Buch qu'ils se marièrent, et qu'Elisabeth construisit une belle et grande famille (8 enfants, 17 petits-enfants,...) en forme de victoire sur l'anéantissement promis par Hitler. Elle n'a eu de cesse de transmettre la mémoire des siens et de prodiguer les leçons de son courage et de sa résilience aux jeunes générations pendant un quart de siècle.

12/2019

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Littérature française

Est-ce que tu me souviens ?

Est-ce que tu me souviens ? est un livre tout à fait autonome, et ce n'est pas un «hyperlivre». Néanmoins c'est une partie de l'immense hyperlivre Vaisseaux brûlés (http : //perso.wanadoo.fr/renaud.camus), lui-même extension en arborescence de P A (petite annonce), P O L 1997. Outre P A soi-même, qui offre à Vaisseaux brûlés la structure centrale de ses 999 paragraphes, sont déjà parus sur papier, tirés du même ensemble en extension permanente, Ne lisez pas ce livre ! (P O L 2000), arborescence du paragraphe 1 de P A (1 Ne lisez pas ce livre ! Ne lisez pas ce livre !), et Killalusimeno (P O L 2001), arborescence du paragraphe 2 (2 Oh ! Laissez-le dormir, je vous en prie ! Laissez-le reposer parmi les arcanes silencieux et profonds, profonds comme quarante univers, quarante mille, quarante millions, de tout l'écrit qui n'est pas lu (536) ! Ne l'en arrachez pas pour rien !).

04/2002

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CD K7 Littérature

Et c est ainsi que nous vivrons

Après le succès des Hommes ont peur de la lumière, Douglas Kennedy poursuit son étude d'une Amérique plus divisée que jamais. Un roman glaçant de réalisme, le tableau effrayant de ce qui pourrait bien devenir les Etats-Désunis d'Amérique... Après Les hommes ont peur de la lumière, Douglas Kennedy poursuit sa fresque d'une Amérique plus divisée que jamais. Un roman choc, glaçant de réalisme, le constat effrayant de ce que pourraient devenir bientôt les Etats-Unis... 2045. Les Etats-Unis n'existent plus, une nouvelle guerre de Sécession en a redessiné les frontières. Sur les côtes Est et Ouest, une république où la liberté de moeurs est totale mais où la surveillance est constante. Dans les Etats du Centre, une confédération où divorce, avortement et changement de sexe sont interdits et où les valeurs chrétiennes font loi. Les deux blocs se font face, chacun redoutant une infiltration de l'autre camp. C'est justement la mission qui attend Samantha Stengel. Agent des services secrets de la République, cette professionnelle reconnue, réputée pour son sang-froid, s'apprête à affronter l'épreuve de sa vie : passer de l'autre côté de la frontière, dans un des Etats confédérés les plus rigoristes, sur les traces d'une cible aussi dangereuse qu'imprévisible. Dans ces Etats désormais Désunis, Samantha devra puiser au plus profond de ses forces pour échapper aux mouchards de son propre camp et se confronter aux attaques de l'ennemi. Est-ce ainsi que nous vivrons ?

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Littérature anglo-saxonne

Et c'est ainsi que nous vivrons

Après le succès des Hommes ont peur de la lumière, Douglas Kennedy poursuit son étude d'une Amérique plus divisée que jamais. Août 2045. A la suite d'une nouvelle Sécession, l'Amérique s'est scindée en deux. D'un côté, la République affiche son progressisme et sa liberté de moeurs, au prix d'une surveillance totale de sa population. De l'autre, la Confédération s'est constituée en théocratie puritaine, où le blasphème et l'avortement peuvent conduire au bûcher. C'est là, justement, que doit s'infiltrer l'agent Samantha Stengel - pour un assassinat ciblé. Une mission fratricide à plus d'un titre, dans les fractures secrètes des Etats Désunis...

06/2024

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Cinéma

JE ME SOUVIENS, OUI, JE ME SOUVIENS...

Par petites touches impressionnistes, Marcello Mastroianni recompose le paysage de sa mémoire. En de brefs chapitres qui constituent autant de pièces du puzzle de son existence, au gré de capricieuses associations d'idées, d'émotions, d'images, de rêves, de pensées, il tisse fil à fil la tapisserie d'un autoportrait. On retrouve dans ce récit le rythme de sa phrase et le timbre de sa voix, son ironie et sa tendresse, son humour et sa nostalgie, sa fantaisie désinvolte et la flamme intacte de sa passion de jouer, comme cette inimitable distance qui l'a toujours prémuni contre la tentation de se prendre au sérieux. " Marcello est un ami irréprochable, le genre d'ami que l'on trouve dans les romans anglais où des hommes unis comme des frères sacrifient leur vie l'un pour l'autre. " Federico Fellini

04/1998

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Romans de terroir

C'est ainsi que les hommes vivent

1999. Lazare Grosdemange, écrivain, revient dans son village natal vosgien. Il cherche à retrouver des fragments de sa mémoire, perdue à la suite d'un étrange accident. Dans ce même village, au XVIIe siècle, Dolat apprend le secret de ses origines : il est le fils d'une paysanne brûlée vive pour sorcellerie. Amoureux fou, pour son -plus grand malheur, de la noble dame Apolline, le jeune homme doit fuir avec elle et sombre bientôt dans l'enfer de la guerre de Trente Ans. Comment, défiant quatre siècles d'histoire, les chemins de Lazare Grosdemange, l'écrivain, et de Dolat, le "fils du diable", se retrouveront-ils ?

11/2016

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Thrillers

C'est ainsi que tout s'achève

Une écrivaine piégée entre réalité et fiction. Toute ressemblance avec des personnes réelles, vivantes ou mortes, n'est peut-être pas pure coïncidence... Elena, auteure de romans à succès dont le mariage bat de l'aile, se réfugie dans une petite maison de banlieue, quelque part en Scandinavie, pour écrire et réfléchir à l'avenir de son couple. Profondément déprimée, en manque d'inspiration, la romancière prend l'habitude d'observer ses nouveaux voisins depuis la fenêtre de sa cuisine. Les Storm ont tout d'une famille heureuse. Pourtant, plus Elena les épie, plus elle a l'impression qu'il se trame quelque chose de terrible chez eux. Imaginant le pire, elle décide de recueillir les confidences de leur fils, un adolescent nommé Leo, afin de sauver le couple d'un destin tragique. Mais alors que la tension monte, la frontière entre réel et fiction se fait trouble... Paranoïa, obsession et faux-semblants sont les maîtres-mots de ce thriller psychologique troublant, servi par une habile mise en abîme.

11/2021

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Littérature française

C'est ainsi que disparaît un royaume

C'est ainsi que disparaît un royaume, véritable roman philosophique, achève en quelque sorte, magistralement et considérablement développée, l'oeuvre entreprise dès Un amour de fin du monde (Actes-Sud) où une société déjà se défaisait, emportée dans le courant d'un monde en perdition. Là, comme ici, les livres, la musique, la beauté des êtres, l'élégance des femmes, le rituel de gens cultivés tentaient de sauver l'essentiel au prix d'une fuite. Yves-William Delzenne s'affirme comme romancier de premier rang, styliste et poète, en rupture déclarée avec son époque, il nous offre aujourd'hui à bien des égards un texte testamentaire.

07/2024

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Poches Littérature internation

C'est ainsi que cela s'est passé

Portrait d'une femme banale devenue héroïne tragique. Un matin gris à Turin dans les années cinquante. Une femme en imperméable marche sans but dans la ville. Elle vient de tirer une balle entre les deux yeux de son mari. Un geste sec et efficace accompli sans aucune préméditation. Perdue au milieu des avenues muettes et hivernales, elle se souvient : la rencontre et l'espoir, l'attente et l'incertitude, puis la vie à deux jusqu'à cette matinée fatale. Observatrice impitoyable des sentiments, l'Italienne Natalia Ginzburg dresse le portrait d'une femme usée par un mariage sans amour, par la désillusion et le chagrin, qui trouve le salut dans un acte dramatique et fatal.

11/2017

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Petits classiques parascolaire

Je me souviens

S'interrogeant tour à tour sur l'importance des figures parentales, des amours de jeunesse, du souvenir du pays natal ou encore des moments de guerre, les différentes oeuvres regroupées ici mettent en avant le rôle prépondérant du souvenir dans l'acte créatif. Des souvenirs d'enfance à ceux d'une rupture amoureuse, du devoir de mémoire au memento mori, cette anthologie propose de décourvrir les souvenirs d'écrivains célèbres qui se livrent avec tendresse, cruauté parfois, ou beaucoup d'humour, sur les grands moments ayant marqué leur existence.

06/2015

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Psychologie, psychanalyse

Je me souviens ...

Dans les lignes émouvantes de cette "confession" très personnelle, Boris Cyrulnik évoque son enfance, son arrestation, son évasion et surtout l'insoumission aux hommes et aux idées.

03/2009

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Littérature française

Je me souviens

Deux soeurs que tout oppose, deux chemins aux antipodes, un seul destin mémorable. Dans la bonne société azuréenne du siècle dernier, une femme est vouée à être une loyale épouse et une mère sacrificielle. Les jumelles Madeleine et Marthe Beaumont sont élevées en ce sens. Le caractère de Marthe lui permet de se conformer à ce que l'on attend d'elle, celui de Madeleine le lui interdit. Madeleine est un esprit libre. Très tôt, elle fait fi des conventions et n'accepte d'obéir qu'à son coeur. Il la conduit à une vie à contre-courant de celle des femmes de son époque. Madeleine sillonne la planète en quête de ses trésors, multiplie les aventures physiques et sentimentales et devient une artiste photographe à la renommée internationale. Elle s'épanouit pleinement quand Marthe s'étiole dans un sclérosant ordinaire. Comment ces parcours de vie divergents peuvent ils se rejoindre pour ne faire qu'un, après huit décennies d'éloignement ?

03/2022

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Poésie

Je me souviens...

"Je me rappelle les soirs rouges, où nous nous dévorions, insatiablement affamées, où nos baisers devenaient des meurtres. Je me rappelle les soirs violets, où notre désir ne désirait que l'anéantissement, et où nous avions la faim et la soif de la mort". Personnage clé de la Belle Epoque, Natalie Barney rencontre en 1900 un des grands amours de sa vie : Pauline Tarn, alias Renée Vivien, grande poétesse. C'est après une rupture abrupte, et avec l'objectif de la reconquérir, que Barney écrit Je me souviens... , en 1904. Trésor publié anonymement en 1910, cette lettre enfiévrée nous parvient aujourd'hui avec d'autant plus de force qu'elle aurait pu être oubliée. Exceptionnellement moderne, ce poème en prose oeuvre à la visibilité lesbienne dans une époque bercée par les convenances. Avec cette célébration urgente de l'amour entre deux femmes, Barney habite tous les recoins de la passion, de la cristallisation à la défaite. Ode à la nature et au corps de la femme aimée, évocation sensible du désir et de l'étreinte ; Barney trouve la juste poésie pour rêver, souffrir, attendre et espérer.

02/2023

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Policiers

Je me souviens...

Mon cher garçon, D'autres événements ont dû se passer le 13 février 1903. Grèves ? Arrestations d'anarchistes ? Visite de souverains à Paris ? Tirage de tombola ? Il suffirait de feuilleter une collection de journaux de l'époque. Toujours est-il que l'événement le plus important pour moi comme pour toi a eu pour théâtre la rue Léopold, qui relie le pont des Arches à la place Saint-Lambert, à Liège. Exactement, cela s'est passé au deuxième étage de chez Cession, le chapelier.

02/2009

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BTS

Je me souviens

Une anthologie de textes littéraires et argumentatifs, d'articles de presse, de chansons, de tableaux, de photographies d'archives et de films, autour du thème du souvenir.

08/2015

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Policiers

Je me souviens

A Montréal, juste avant Noël, un homme et une femme meurent le cou transpercé par ce qui semble être un instrument de torture sorti tout droit du Moyen Age. Auparavant, ils ont entendu la voix de Lee Harvey Oswald, l'assassin présumé du président Kennedy. Un sans-abri se jette du haut d'un édifice de la place d'Armes. Ayant séjourné à plusieurs reprises en psychiatrie, il prétendait avoir participé, avec le FLQ, à l'assassinat de Pierre Laporte. Sur le toit, avant de sauter, il laisse deux portefeuilles, ceux des victimes. La série de meurtres se poursuit, les cadavres s'empilent... De retour à la section des crimes majeurs, le sergent-détective Victor Lessard mène l'enquête avec, pour le meilleur et pour le pire, la truculente Jacinthe Taillon.

09/2015

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Livres 3 ans et +

Je me souviens

Je me souviens d'un pays qui a laissé entrer ma grand-mère et mon grand-père. Je me souviens que mon père est né dans ce pays et qu'on lui a donné la nationalité, juste parce qu'il était né. Je me souviens de ce policier qui, un soir, a prévenu ma grand-mère de la grande rafle du lendemain. Je me souviens de cette famille de paysans, dans la Sarthe, qui a caché mon père et son frère. Et les a sauvés. Je me souviens être né dans ce pays, m'y être marié, avoir des enfants. Je me souviens y être heureux. A travers l'histoire de sa famille, arrivée en France il y a un siècle, Gilles Rapaport nous parle de ces femmes, hommes, anonymes, voisins, qui leur ont tendu la main et qui, sans le savoir, lui ont aussi permis d'être là. Un album à mettre entre toutes les mains.

08/2020

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Littérature française

Et souviens-toi que je t'attends

Est-il plus difficile d'aimer à quarante ans qu'à vingt ans? Est- ce si différent? Un homme et une femme se rencontrent à l'âge dit du milieu de la vie. Il aime et se dérobe; elle l'attend et le lui dit. Rendre à l'intimité sa noblesse, son secret, sa fragilité : comment faire lorsque la vie quotidienne, l'opinion de l'Autre sont à ce point dominantes ? Tel est le chemin que Marine Meyer nous invite à emprunter dans son premier livre, d'une écriture sensible mais sans la moindre sensiblerie, qui nous parle du sujet le plus banal et le plus extraordinaire du monde: l'amour.

02/2012

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12 ans et +

Je sais que tu te souviens

Voilà la nouvelle qui accueille Ruthie le jour de son retour dans son village natal d'Alaska. Trois ans qu'elle n'a pas revu Zahra, sa meilleure amie de toujours. Celle avec qui elle partageait tout. Elle se fait alors une promesse : mettre tout en oeuvre pour la retrouver. Un tour d'horizon dans la nouvelle vie de Zahra dévoile rapidement quelques pistes. Sa nouvelle amie Tabitha n'a pas l'air si dévastée par la nouvelle... Et Ben, son petit copain ? Il paraît très énervé d'avoir appris qu'il avait un rival. Quant à son grand-père, pasteur du village, il semble carrément désapprouver les moeurs de sa petite-fille. En rassemblant les pièces du puzzle, Ruthie plonge de plus en plus profond dans l'intimité de son amie. Elle va vite découvrir que certaines révélations sont plus dangereuses qu'on pourrait le croire...

11/2019

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Littérature étrangère

C'est ainsi

Mécanicien de son état, Patrick Oxtoby, jeune homme taciturne et solitaire, profite d’une douloureuse rupture amoureuse pour fuir enfin un étouffant environnement familial, sa précieuse boîte à outils sous le bras. Invité par un lointain cousin garagiste à venir le seconder dans une petite ville côtière d’Irlande, il a pris une chambre avec vue sur la mer dans une pension tenue par Bridget, une jeune veuve qui entretient, avec les deux autres hommes qu’elle loge, des relations placées sous le signe d’une bonne humeur et d’un marivaudage gentiment frivoles qui suscitent chez le nouveau pensionnaire autant de jalousie que de silencieux mépris. Au garage, Patrick se montre sérieux et appliqué, donnant toute satisfaction à son cousin, un homme bienveillant quoique prompt à le mettre souvent au “chômage technique”, sans plus d’explications. Dès lors, perplexe et frustré, le jeune homme se retrouve à errer, solitaire dans un trou perdu et sinistre totalement dépourvu de distractions, à l’exception du café minable où il noue peu à peu une vague relation d’amitié avec Georgia, la jeune serveuse. C’est ce moment (de doute, d’inquiétude et, bientôt, de silencieuse déréliction) que choisit sa mère pour venir lui rendre, impromptue, une “petite visite”. Tétanisé par l’irruption dans sa nouvelle existence, tout décevante soit-elle, d’une figure maternelle dont il a honte, mais incapable d’exprimer les sentiments qui l’agitent, Oxtoby s’efforce de supporter cette intrusion du mieux qu’il peut cependant que la mère, indiscrète, encombrante, caquète et monologue, retraçant les grandes lignes d’un roman familial sur lequel on comprend aisément que le jeune homme ait désiré tirer un trait aussi définitif que possible. Sa mère enfin partie, Patrick espère retrouver ses marques mais une petite soirée festive organisée un soir par Bridget à la pension sous la pression des deux autres locataires déclenche la catastrophe : heurté dans ses sentiments inconscients pour la jeune femme, écœuré par l’horreur de la vulgarité masculine et l’accablante veulerie féminine dont il croit découvrir un édifiant aperçu ce soir-là, le mutique exilé opère un tragique passage à l’acte. Dans la cellule où il attend son procès, il a pour compagnon un certain Gardam, criminel endurci qui, se sachant “condamné à tuer”, se laisse obséder par l’idée du suicide. Gardam, le dur, considère “Ox” comme un assassin-amateur et se moque des craintes que celui-ci exprime quant au verdict qui va être prononcé à son encontre, incitant le jeune homme à mettre sa foi dans une relative et probable clémence des jurés. Mais, au moment du procès, le jeune homme se voit lâché par ses parents (notamment par son père) qui portent contre lui le plus accablant des témoignages et l’abandonnent à sa descente aux enfers dans l’univers carcéral. Récit bouleversant de l’échec infligé à un individu dans sa tentative désespérée pour changer de vie, C’est ainsi est un roman aussi puissant que perturbant où M. J. Hyland, dans le style épuré et percutant qui caractérise son écriture, met brillamment à contribution l’expérience de juriste et d’avocate qui a été la sienne. Fidèle à l’exploration des territoires de la solitude et de l’inadaptation déjà à l’œuvre dans ses deux premiers romans (Le Voyage de Lou et Dans tes yeux, finaliste du Man Booker Prize 2006) également publiés chez Actes Sud, M.J. Hyland brosse, à travers son protagoniste, le portrait d’une société impitoyable à l’égard des individus dont une longue indigence affective a rendu le langage inaudible, et qu’elle a durablement privés de toute possibilité de rencontrer enfin l’Autre, d’assouvir quelque aspiration que ce soit à faire communauté faute de savoir créer un lien avec leurs semblables.

02/2012

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Littérature française

C'est ainsi que la vie s'est arrêtée

"Au début, j'étais étonné. Mais maintenant, je suis habitué. Et en réfléchissant bien, je me dis que c'est dans l'ordre des choses. Parce que les gens sont bizarres, et souvent incompréhensibles." La pension "Chez Tessa" a un air du bout du monde. Espace de l'exil et de l'attente où les frontières se dissolvent dans la chaleur et le silence, où les êtres se découvrent à eux-mêmes dans l'étrangeté de l'autre. Espace de la solitude dans lequel émerge la volonté (curieuse) d'être ensemble, malgré tout, comme un défi lancé au monde. Une fascinante mise en lumière de nos parts d'ombre…

11/2015

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Littérature française

Est-ce ainsi que les femmes meurent ?

Catherine Kitty Genovese n’aurait pas dû sortir seule ce soir de mars 1964 du bar où elle travaillait, une nuit de grand froid, dans le quartier de Queens à New York. Sa mort a été signalée par un entrefilet dans le journal du lendemain : « Une habitante du quartier meurt poignardée devant chez elle. » On arrête peu de temps après Winston Moseley, monstre froid et père de famille. Rien de plus. Une fin anonyme pour cette jeune femme drôle et jolie d’à peine trente ans. Mais savait-on que le martyre de Kitty Genovese a duré plus d’une demi-heure, et surtout, que trente-huit témoins hommes et femmes, bien au chaud derrière leurs fenêtres, ont vu ou entendu la mise à mort ? Aucun n’est intervenu. Qui est le plus coupable ? Le criminel ou l’indifférent ? A la fois récit saisissant de réalisme et réflexion sur la lâcheté humaine, traversée d’un New York insalubre et résurrection d’une victime, le roman de Didier Decoin se lit dans un frisson.

02/2009

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Littérature française

Est-ce ainsi que les hommes jugent ?

Gustavo est à l'aube d'une journée déterminante pour sa carrière. Rien ne va se passer comme prévu. Au petit matin, la police fait irruption à son domicile et le place en garde à vue pour homicide volontaire. Questionné, bousculé, Gustavo s'effondre, tandis que son épouse, Sophie, s'acharne à tenter de réunir des preuves matérielles de son innocence. Mais est-il encore possible de rétablir la justice dans une société gouvernée par l'émotion, où les réseaux sociaux et le tribunal de l'opinion font désormais la loi ?

05/2018

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Littérature française

Est-ce ainsi que Dieu nous aime ?

" Quand la nature a des soubresauts si mortifères, quand l'homme se sert de ses croyances pour assouvir les bas instincts de ses désirs, quand un Trump a l'imposture rivée au corps jusqu'à la lie haineuse de ses discours, quand un Poutine s'allie au despote d'une Syrie en larmes pour allumer un bûcher de femmes et d'enfants, quand des voix mutilent les arts au point d'élever en pleine saison du renouveau des pyramides d'os et de chair, quand... quand... Philomène énumère dans sa tête la liste de ses angoisses. Elle regarde le monde fermer toutes ses portes à des possibles bonheurs. Elle possède encore deux mains, deux jambes, bref un corps entier qui fonctionne et pourtant on dirait une poupée de chiffon, sans muscles ni réflexes. Une viande morte pendue au bout d'un crochet comme dans un abattoir. " Philomène, quatre-vingt-huit ans, vient de perdre son mari Paulin. " Enfin seule ", lui traverse-t-il l'esprit. Dans les jours qui suivent, une vague d'attentats survient aux quatre coins de la France : cent soixante-deux morts, une soixantaine de blessés. Bientôt, un suspect est activement recherché : un enfant du pays, de ce petit village de Maine-et-Loire. La vieille dame n'en revient pas... Pourquoi donc Jordan avait-il pris part à ce massacre là-bas sur Nantes ? Lui qui, comme son père, avait tant peur de ces mains levées, comment avait-il pu armer les siennes pour jouer à l'apprenti djihadiste ? Autour d'une galerie de portraits tout en nuances, Marie Paule Rousseau Barbaza observe notre monde d'aujourd'hui, malade, fragile, perdu, et dresse un état des lieux d'une mélancolie renversante. Un concentré d'humanité, loin de tout manichéisme, qui résonne longtemps après la dernière page.

07/2018

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Littérature française

Est-ce ainsi que les hommes vivent ?

"Le monde vit un grand spectacle permanent, mélange de cirque et de concert de klaxons. Dès l'adolescence, je me suis installé dans le confort ricanant de l'écriture pour l'observer. De décennie en décennie, je suis arrivé tant bien que mal à l'année 2010, date à laquelle commence ce nouvel ouvrage écrit entre 2010 et 2020, à raison de deux feuillets hebdomadaires pour Le Point. Les événements comptent peu, sauf les morts. Les partis sont pris. Guerres et soirées, élections et vacances, amours et désenchantements, villes et mers (et même un peu de Seine-et-Marne) : toute ma vie y est accrochée, comme Don Quichotte sur les ailes d'un moulin de la Manche. J'écris mes articles comme des romans et mes romans comme des articles : Dieu reconnaîtra les saints. J'ai d'abord écrit dans les journaux pour sortir de chez moi afin d'aller au journal, jusqu'à ce que le fax, puis le mail m'intiment de rester à la maison derrière un bureau que je n'ai pas. Des années que j'écris sur un canapé : le lieu de la mort de Pouchkine". P. B.

01/2023

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Musique, danse

Je me souviens de nous

Quand Elisabeth Etienne, dite Babeth, rencontre Johnny Hallyday lors d'une soirée, elle n'a pas vingt ans. Ils n'échangent que quelques phrases, et seule persiste l'impression d'un regard bleu perçant dans la nuit. Au fil de leurs rencontres, un lien se tisse entre eux, jusqu'à ce que Johnny invite le mannequin à Londres. Une intuition puissante fleurit alors : leur avenir à deux sera radieux. Le jeune couple savoure chaque instant. Ils partent aux quatre coins du monde pour célébrer leur passion naissante, déposent au coin du lit des petits mots doux pour ne pas s'oublier, se soutiennent quand les tourments deviennent trop lourds à porter. En 1981, ils scellent leur idylle à Los Angeles, dans la plus stricte intimité. Johnny et Babeth, même après leur rupture, entretiennent longtemps une relation unique, mêlée de tendresse et d'une éblouissante complicité. Celle que Johnny considérait comme l'une des femmes les plus dignes de sa vie raconte pour la première fois leur extraordinaire histoire d'amour. A propos de l'autrice : Elisabeth Etienne, dite Babeth, est un mannequin et une actrice française née en 1957. Elle rencontre Johnny Hallyday en 1980 lors d'une fête donnée à l'Elysée-Matignon. Un an après, le jeune couple se marie à Los Angeles et se sépare quelques temps plus tard.

12/2020

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Littérature française

Je me souviens de Falloujah

Au début des années 1970, le jeune Rami décide de fuir la dictature de Saddam Hussein. Réfugié politique en France, c'est un homme taiseux et secret sur son passé. A la fin de sa vie, alors qu'il est hospitalisé, Rami est soudain atteint d'amnésie. Ses souvenirs semblent s'être arrêtés quelque part entre l'Irak et la France. "Je me souviens de Falloujah" , dit-il pourtant à son fils, Euphrate, qui y voit l'occasion de découvrir enfin l'histoire de son père... Ensuite c'est le néant. Rami a oublié la seconde partie de sa vie : celle de l'exil. Euphrate va alors raconter à son tour ce qu'il en sait, avec l'espoir de percer certains secrets. Une quête qui le plongera dans les tumultes de sa propre odyssée familiale, de Paris à Falloujah. Un premier roman chavirant de la mémoire retrouvée, un livre inoubliable sur l'identité et la transmission dans lequel père et fils renouent le fil rompu d'un dialogue aussi boule versant que nécessaire.

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Littérature française

Je me souviens de tout

Grâce à ses capacités intellectuelles hors normes, Richard est devenu en quelques années le psychologue le plus réputé du monde. Milliardaire et parfait séducteur, il voyage sans cesse à travers le monde pour animer des conférences sur la psychologie. Toujours accompagné des plus belles femmes du moment, il vole de capitale en capitale à bord de jets privés. Il s'y déplace en voitures de sport prestigieuses et y rencontre les plus hauts dignitaires mondiaux. Pourtant, Richard n'est pas heureux. Loin de ce monde d'apparence te de richesse, c'est une autre passion bien plus profonde qui l'anime. Il cache un redoutable secret. Avec l'aide d'une mystérieuse confrérie clandestine et au péril de sa vie, il décide de tout quitter et de partir assouvir sa quête de bonheur perdu.

11/2013

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Littérature française

Je me souviens de toi

Depuis la mort de l'homme qu'elle aimait, la vie d'Adele a volé en éclats. Veuve et avec des problèmes d'argent, elle a des idées noires plein la tête. Seule son adorable petite fille donne un sens à ses journées et lui permet de se raccrocher à la vie. Alors quand elle reçoit une mystérieuse lettre lui conseillant d'enquêter sur le passé de Viktor Lassberg, un ancien officier de la marine allemande, elle se jette à corps perdu dans le travail. Pour cette historienne passionnée, cette enquête est une occasion de rompre la monotonie de ses journées. Quel lourd passé et quels secrets dissimule ce vieil homme ? Elle pressent que cet ancien haut gradé de l'armée nazie peut lui en apprendre beaucoup sur la période trouble de la guerre. Et, peut-être, aussi sur sa propre histoire, elle qui n'a jamais connu ses parents...

02/2018

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Harcèlement

Je me souviens de tout

Ce livre est un témoignage du harcèlement scolaire que j'ai vécu, pendant deux années. C'est aussi ma pierre à l'édifice du combat contre ce fléau, qui touche de plus en plus de jeunes. "Je me souviens de tout" est un fragment de vie, raconté à travers mes yeux d'enfants mais commenté et illustré avec mon regard d'adulte.

04/2022