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Bartleby

Extraits

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Poches Littérature internation

Bartleby

Un jeune commis aux écritures se présente un jour à l'étude d'un notaire new-yorkais. S'il commence son nouvel emploi avec une assiduité frôlant le zèle, Bartleby délaisse peu à peu ses tâches, avant de finir par refuser catégoriquement de travailler. Le narrateur, secondé par ses fidèles employés le Dindon, Pinces Coupantes et Biscuit au Gingembre, déploie des trésors d'imagination pour tenter de ramener Bartleby à la raison. Mais à chaque demande, chaque ordre, inlassablement, le jeune homme répond avec une douceur implacable : "J'aimerais mieux pas". Dans ce court roman, Herman Melville dresse avec brio le portrait d'un personnage d'une fascinante ambiguïté. Par son mutisme et sa résistance farouche à toute forme d'autorité, Bartleby s'est imposé comme l'une des figures les plus complexes et les plus troublantes de la littérature. Présentation et dossier de Jean-Pierre Naugrette. Traduit de l'anglais par Pierre Goubert.

06/2019

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Anglais apprentissage

Bartleby le scribe : Bartleby the Scrivener

"Bartleby the Scrivener est l'histoire d'un homme qui "préfère" ne plus jouer au jeu des hommes, ou, comme on dirait aujourd'hui, qui préfère ne plus jouer le jeu des hommes. Il exprime cette préférence par un conditionnel poli, I would prefer not to, mais elle est à ce point radicale qu'il se refuse à toute explication". Daniel Pennac.

05/2003

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Littérature Espagnole

Bartleby et compagnie

Marcelo est un employé de bureau ordinaire depuis qu'il a renoncé à l'écriture, vingt-cinq ans plus tôt, après la publication de son premier roman. Un jour pourtant, il entreprend de composer le roman des écrivains qui ont renoncé à la littérature, et part en quête de tous ces Bartleby, en référence au personnage d'Herman Melville. Il tient alors le journal de cet écrit, fournissant ainsi les notes de bas de page d'un texte invisible au lecteur. Avec ces remarques, parfois hilarantes, souvent empreintes de mélancolie, Enrique Vila-Matas nous parle de l'égarement, des livres absents, de ceux qui ont renoncé à la littérature, par folie ou par vanité, et de ce qu'ils ont laissé en suspension dans les marges.

02/2022

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Poches Littérature internation

Bartleby le scribe

Dans Folioplus classiques, le texte intégral, enrichi d'une lecture d'image, écho pictural de l'oeuvre, est suivi de sa mise en perspective organisée en six points : - Histoire littéraire : Le romantisme américain : l'affirmation d'une littérature singulière - Genre et registre : Réalisme et subversion : l'ironie dans Bartleby - L'écrivain à sa table de travail : La construction du sens : le personnage et l'interprétation - Groupement de textes : Le romantisme américain et l'individu - Chronologie : Herman Melville et son temps - Fiche : Des pistes pour rendre compte de sa lecture Recommandé pour les classes de lycée. Avec un dossier et des notes réalisés par Olivier Rocheteau, agrégé de lettres modernes, et une "lecture d'image" par Alain Jaubert, écrivain et réalisateur. Recommandé pour les classes de lycée.

11/2010

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Théâtre - Pièces

Bartleby mon frere

Nous sommes dans une pièce de théâtre. On y tourne un film sur le Bartleby de Melville. Tous ceux que réunit le tournage ont une raison puissante et personnelle de participer à cette création. Ainsi Daniel Pennac nous invite-t-il, en rapprochant la figure de son propre frère de celle du fameux scribe, à visiter les coulisses du théâtre, du cinéma et l'atelier d'un grand écrivain.

08/2021

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Divers

Bartleby le scribe

Un notaire engage dans son étude un dénommé Bartleby pour un travail de clerc, chargé de copier des actes. Au fil du temps Bartleby, qui s'est d'abord montré travailleur, consciencieux, lisse, ne parlant à personne, révèle une autre part de sa personnalité : il refuse certains travaux que lui demande son patron. Il ne les refuse pas ouvertement, il dit simplement qu'il "préférerait pas" les faire, et ne les fait pas. Et cette phrase revient alors systématiquement dans sa bouche : "I would prefer not to", traduite en français par "je préférerais pas". Peu à peu, Bartleby cesse complètement de travailler, mais aussi de sortir de l'étude, où il dort. Il ne mange rien d'autre que des biscuits au gingembre, et refuse même son renvoi par son employeur. Le dessinateur Stefano Ricci s'empare de cette oeuvre majeure d'Herman Melville de 1853 et la transpose dans notre monde du XXI ? siècle. Je préférerais pas... : avec cette petite phrase apparemment inoffensive de Bartleby, c'est toute la logique productiviste du XIX ? siècle qui vacille. Une phrase qui résonne encore aujourd'hui. Après Céline par Tardi, Albert Camus par José Munoz, Romain Gary par Sfar, la collection Futuropolis/Gallimard confirme sa place d'exceptionnelle collection des grands écrits littéraires illustrés.

10/2021

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Littérature française (poches)

La fin de Bartleby

L'écrivain B. va mourir. Le narrateur, ami de l'écrivain B. , se rend à son chevet où l'attend, entre autres, l'étrangeté du personnage inventé en 1853 par l'américain Herman Melville et que tout le monde connaît, Bartleby, scribe de son état. On sait que l'énigmatique formule du copiste, "I would prefer not to" , continue de hanter les esprits longtemps après son invention, sa répétition à l'envi. Au-delà de sa fonction performative et quelle qu'en soit la traduction, elle est devenue pour certains, plus qu'un miroir, comme une raison d'être. Le tour a été réussi à la perfection, qui s'accompagne d'un curieux scotome, ou de l'oubli récurrent d'un détail pourtant hautement significatif : la fin de la nouvelle et le sort funeste de Bartleby qui semblait pourtant, si l'on veut bien l'examiner, inéluctablement arrimé à sa formule. Ce récit-essai qui tisse la lecture de Melville et la fin d'un fictif "écrivain de la disparition" , a pour objet, entre autres, la lecture, ce qu'il en reste, une réflexion sur l'écriture et ce qu'elle implique de renoncement au monde, la publication, l'édition, l'amitié littéraire, les bibliothèques, les écrivains, les rapports qu'ils entretiennent parfois entre eux, les rêves. Ce qui alors prend fin ici - pour renaître aussi de ses cendres ? - c'est une certaine époque de la littérature, idéale, avec ses "lecteurs pénétrants" , ses affinités électives, ses bibliothèques hantées, sa mystérieuse collection de paperolles, mais aussi son autotélisme, ses manies byzantines, ses gloires plus ou moins frelatées, ses calculs, ses impasses. On verra bien où ça nous mène. "J'y racontais comment j'avais appris à lire dans une version pour enfant de Moby Dick aux illustrations colorées d'éloquence. La grande baleine blanche, dans sa douceur monstrueuse, son horrible beauté avait bientôt représenté à mes yeux le processus secret de l'écriture sans que je sache vraiment en expliquer les raisons, en identifier les ressorts. Prisonnier du doute, il fallait pourtant que je parte à sa recherche sur le libre élément et que j'y exerce une patience insensée au milieu de ses sillons invisibles. Puis, au sortir d'une nuit étoilée d'écume, pailletée de doublons équatoriaux, je repérais enfin le souffle fabuleux du cachalot qui aspergeait le ciel de hiéroglyphes. Je devais alors poursuivre le grand corps laiteux à la surface d'un océan de formules dans lesquelles abondait du vertige noyé de vérités encore trop profondément immergées pour être lues. Le plus grand animal m'imposait d'attendre peut-être en pure perte qu'il rapportât aux yeux du monde dans le surgissement grandiose de son corps au-dessus d'une houle hyperbolique des messages compliqués, les énigmes inouïes des profondeurs. Mais je finirais, espérais-je, par faire gicler de sa tête en de longues phrases séminales un spermaceti inépuisable de sens. Je percerais ainsi dans ces vagues d'huile éjaculées les mystères de la création. Et pour ces apothéoses exégétiques, cet engendrement littéraire, je serais couronné de gloire et de goémon". Th. B. Thierry Bouchard : il a fondé et dirigé trente années durant la revue Théodore Balmoral et dirige aujourd'hui une collection éponyme aux éditions Fario. Il a publié : Tous ceux qui passent, Deyrolle, 1996, Où les emportes-tu ? , Deyrolle, 1997, Blue Bird's Corner, Fario, 2014.

02/2020

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Littérature française (poches)

L'imitation de Bartleby

Le 29 juillet 2010, à Zurich, Michèle Causse, théoricienne féministe et traductrice, a choisi de dénaître en mourant par suicide assisté le jour de son anniversaire. Se pourrait-il qu'existe un lien entre sa mort et celle du personnage du livre Bartleby le scribe qu'elle avait traduit en français ? Telle est la question qui travaille le narrateur, un étudiant en théologie qui commence à bien connaître les Evangiles, où il a lu cette phrase : Cherchez et vous trouverez.

10/2019

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Poches Littérature internation

Bartleby, Les Iles enchantées, Le Campanile

Un homme est engagé comme copiste dans un cabinet de Wall Street. Et voilà qu'à peine arrivé. cet employé modeste se met, sans raison, à opposer à chacune des requêtes de son patron la même formule stupéfiante : I would prefer not to, "J'aimerais mieux pas". Cet homme, c'est Bartleby ; son destin, celui d'un original qui, par la force de quelques mots, sème autour de lui un vent de folie, sape toute autorité, et se coupe irrémédiablement du reste du monde. Fable grinçante où le cocasse le dispute au tragique. Bartleby est l'une des oeuvres les plus corrosives de Melville. Les deux autres récits rassemblés dans ce volume lui font écho : les mystérieux marins solitaires des îles enchantées et Bannadonna, l'artisan génial reclus dans la tour du Campanile, sont les frères de Bartleby. A travers ces trois histoires, Melville, explorateur de l'âme humaine, construit un univers dans lequel chaque personnage, défiant la normalité, emporte le lecteur dans le vertige salutaire du doute.

04/2012

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Littérature française

Quelque chose en lui de Bartleby

Le jour où Arnold Spitzweg crée son blog, une petite révolution est en marche : l'employé de bureau discret jusqu'à l'effacement cède donc à la modernité mais sans renier ses principes. Sur la toile, à contre-courant du discours ambiant prônant l'activité outrancière, il fait l'éloge de la lenteur et décrit l'inclination naturelle à la paresse. Contre toute attente, les écrits intimes d'Arnold Spitzweg résonnent avec force chez des milliers d'internautes : on le félicite, on le sollicite, on parle de lui à la radio... L'homme anonyme fait l'événement. Comment vivra-t-il cette subite notoriété?

08/2009

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Romans graphiques

Bartleby, le scribe. Une histoire de Wall Street

New York City, quartier de Wall Street. Un jeune homme est engagé dans une étude de notaire. Il s'appelle Bartleby. Son rôle consiste à copier des actes juridiques. Les premiers temps, Bartleby se montre irréprochable. Consciencieux, efficace, infatigable, il abat un travail colossal, le jour comme la nuit, sans jamais se plaindre. Son énergie est contagieuse. Elle pousse ses collègues, pourtant volontiers frondeurs, à donner le meilleur d'eux-mêmes. Un jour, la belle machine se dérègle. Lorsque le patron de l'étude lui confie un travail, Bartleby refuse de s'exécuter. Poliment, mais fermement. I would prefer not, lui répond-il. Soit, en français : je préfèrerais ne pas. Désormais, Bartleby cessera d'obéir aux ordres, en se murant dans ces quelques mots qu'il prononce comme un mantra. Je préfèrerais ne pas. Non seulement il cesse de travailler, mais il refuse de quitter les lieux... José Luis Munuera s'empare de la nouvelle d'Herman Melville dans une adaptation magistrale et porte un regard original sur ce texte, réflexion stimulante sur l'obéissance et la résistance passive.

02/2021

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Littérature anglo-saxonne

Bartleby, le scribe. Une histoire de Wall Street

"J'aimerais mieux ne pas" répond invariablement le scribe Bartleby quand on lui confie un travail. Cette phrase, devenue culte, est un cri de résistance puissant. L'obstination de Bartleby à refuser toutes les tâches qu'on lui demande nous fascine et nous émeut, jusqu'à nous guider vers une forme d'audace et de liberté jamais explorée. "Rien n'exaspère autant une personne sérieuse que la résistance passive". Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Bernard Hoepffner. Postface d' Olivier Nora

06/2023

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Poches Littérature internation

Bartleby, le scribe. Une histoire de Wall street

Le monde que Melville décrit dans la célébrissime nouvelle Bartleby en 1853, c'est déjà le monde de la start up nation, des travailleurs atomisés, surveillés, uberisés ; des managers amis ; le monde des bullshit jobs, de l'open space et de la transparence ; un monde impersonnel et vide, dématérialisé et pétrifié, dans lequel toute issue ne débouche que sur des impasses et où toute forme de résistance est criminalisée. Le monde du copyright, de la mégalopole et du flux. Bref, un monde marchand, brutal et clos, né dans la première moitié du XIXe siècle à Wall Street, et qui est devenu aujourd'hui le nôtre. Il n'est donc pas étonnant que I would prefer not to ait pu servir de slogan aux manifestants du mouvement Occupy Wall Street.

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Pléiades

Bartleby Le Scribe ; Billy Budd marin et autres romans

Entre 1853 et 1856, Melville publie près d'une quinzaine de contes et de courts récits dans des magazines. Certains d'entre eux connaîtront un destin exceptionnel, comme "Les Encantadas", suite de croquis consacrés aux îles Galápagos, "Benito Cereno", inoubliable relation de la révolte d'un navire négrier, et ce qui est sans doute la "tragédie urbaine" la plus célèbre de l'histoire de la littérature : "Bartleby le scribe", dont on n'aura jamais fini d'interroger le mystère, qui est un mystère sans secret. Melville n'en a pourtant pas terminé avec les formes longues. Il travaille à un feuilleton, Israël Potter, tout à la fois biographie (largement fictionnelle) d'un héros obscur de la guerre d'indépendance, réflexion ironique sur l'Histoire et sur l'écriture de l'Histoire, et méditation sur la banqueroute des ambitions humaines : peut-être le plus intimement autobiographique de ses écrits. Israël Potter paraît en volume en 1855, deux avant un roman méconnu, singulier, à découvrir, L'Escroc à la confiance. Trois chapitres y forment une sorte d'"art poétique", et tout y est problématique, du narrateur aux personnages en passant par la construction du sens, qui échoit au lecteur lui-même. L'Escroc est un roman pour notre temps ; il n'y a pas lieu de s'étonner qu'il ait laissé les critiques de 1857 aussi perplexes que l'employeur de Bartleby face à son clerc. Melville n'y gagne pas un penny. Il va désormais se consacrer à la poésie, pendant trente ans - et aux douanes de New York, qui l'emploieront vingt années durant. Il doit lutter pour que ses oeuvres poétiques soient publiées. Lorsqu'elles le sont, elles ne récoltent qu'indifférence ou mépris. En 1885 sans doute, peu avant de prendre sa retraite des douanes, il compose une ballade intitulée "Billy aux fers", brève évocation d'un marin à la veille de son exécution pour mutinerie. C'est de ce poème que sortira son ultime fiction... Trente-trois années passeront avant que le livre - Billy Budd, marin - ne soit publié. Dans ce récit intérieur plus encore que dans les autres romans, le "mystère de l'iniquité" est à l'oeuvre, et la pureté n'existe que sous le regard de son éternel adversaire, le "diabolisme incarné". Billy Budd sera pendu. Le livre s'achève sur "Billy aux fers" et sur un compte rendu officiel qui dit que l'innocent est coupable. Tel est le monde : apparence et mensonge.

02/2010

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Romans, témoignages & Co

Seules les traces demeurent. Suivi de Poème à Bartleby

De la note la plus grave à la mélodie des clochettes de l'île de Teshima, Béatrice Courraud crée des passerelles où des mondes se croisent et parfois s'interpénètrent. Des univers inspirés et hantés par le génocide du peuple juif, par la solitude, mais aussi par ce désir fou d'un ailleurs possible, en soi, vers l'autre, à inventer, à se réinventer. La lame du souvenir déferle, sépare, tranche, elle est aussi ce qui surgit, ravive, et fait renaître. "Et toi Dont je ne sais rien d'autre Que toi ? "

02/2024

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Disques et K7 Littérature

Daniel Pennac lit Bartleby le scribe d'Herman Melville. 1 CD audio

Traduction de Pierre Leyris

05/2009

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Indépendants

Tartlepy

Une clef, une poule géante, un inventeur solitaire... Vanoli nous livre ici un savoureux récit expressionniste, aussi absurde qu'inquiétant. Un hommage à "Bartleby" d'Herman Melville.

02/2022

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Littérature anglo-saxonne

L'intégrale des nouvelles

Bartleby, le texte le plus connu d'Herman Melville après Moby Dick, est l'arbre qui cache une importante forêt de nouvelles. Oubliées pour la plupart, inédites pour certaines, elles méritent à coup sûr d'être (re)découvertes.

10/2021

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Littérature française (poches)

Nouvelles bartlebyennes

Nouvelles bartlebyennes revisiterait la célèbre réflexion du personnage d'Herrnan Melville, Bartleby, le scribe qui préférerait ne pas ("I would prefer not to"). Que signifierait aujourd'hui une telle formule qui évoquerait en filigrane cette figure de l'épuisé (chère à Gilles Deleuze), représentative de tous les exclus ?

10/2013

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Humour

La collection

"Dans cette Collection coruscante et paradoxale, Yves Dauteuille explore notre relation cognitive au réel. A l'évidence, on dénonce ici, en sous-texte, l'insignifiance d'un matérialisme paradigmatique de notre époque post-moderne. L'auteur convoque une poétique du dépouillement, de l'effacement, qui, de Bartleby à Perec, est le signe des plus grands."

05/2012

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Théâtre

Sosies suivi de Je préfèrerais mieux pas

Sosies : Bernie et Momo sont des sosies plutôt bas de gamme de Johnny Hallyday et Serge Gainsbourg. Le problème est qu'ils habitent la même cité et que Momo ne supporte pas le succès de Little Johnny Rock. Je préférerais mieux pas : A l'instar de Bartleby, héros du roman éponyme de Melville, les personnages des six saynètes refusent d'obéir aux ordres qu'on leur donne en "préférant mieux pas". Grâce à un humour corrosif, Rémi De Vos pointe de nombreuses attitudes de l'anti-pouvoir.

06/2020

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Littérature française

La posture du pêcheur. La paresse

Les sept péchés capitaux, ce n'est pas seulement de la théologie, c'est aussi de la littérature. Il fallait Cécile Curiol, l'autrice de L'Ardeur des pierres, pour nous raconter l'indolence et la langueur de l'âme. "Elle pensa soudain à Melville, et à ce que l'écrivain américain avait voulu signifier par sa célèbre formule : "I would prefer not to'. Contrairement à ce que beaucoup avaient cru, son héros Bartleby n'était peut-être pas la figure d'une "résistance passive', d'un "en puissance' dépourvu d'agir, mais bien celle d'un malencontreux paresseux ! '

02/2021

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Critique

Le monde des bureaux. <i>Rencontre littéraire avec les employés aux écritures, ces héros minuscules, invisibles et transparents</i>

La rencontre littéraire proposée ici, avec les employés ou préposés aux écritures, traverse des récits qui se sont développés à partir du xixe siècle sur le monde des bureaux. Aujourd'hui, le personnage de l'employé est devenu une figure ou un archétype qui d'un auteur à l'autre garde cette même indifférence au monde. A moins que ce ne soit pas si simple car parfois l'employé malingre et insignifiant sort des ténèbres et quitte sa condition d'invisible, comme dans Tous les noms de José Saramago, Bartleby d'Herman Melville et Le Manteau de Nicolas Gogol.

06/2023

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Philosophie

Deleuze

Le nom de Deleuze est associé à d'étranges concepts (machines désirantes, ritournelle, machine de guerre ou lignes de fuite). Or ces notions impressionnantes s'expliquent simplement, à partir du moment où l'on dispose de l'intuition qui ordonne son oeuvre. Cet ouvrage nous fait accéder à la compréhension du fil qui noue la pensée de Deleuze, notamment à partir de personnages littéraires tels que Bartleby, Lancelot ou la Princesse de Clèves. Deleuze apparaît alors comme non dogmatique, lui-même ouvert à la variation et à l'invention d'une multiplicité de sens possibles de la vie.

06/2012

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Littérature française

Capitaine Vertu

"Après plus de dix années de service acharné, Laure Vertu, capitaine de police exemplaire et enquêtrice hors pair, démissionne brutalement et sans raison apparente de son poste au sein de la brigade anti-fraude. Cette démission constitue le premier geste d'une série de refus, que la capitaine Vertu, sorte de Bartleby au féminin, choisit d'opposer au monde tel qu'il est, à ses violences, ses dénis, ses faux espoirs, ses injonctions. Dans ce roman, Lucie Taïeb met en scène avec beaucoup de justesse et de délicatesse un personnage qui, au carrefour de ses identités multiples - femme, policière et fille d'immigré -, cherche, quoi qu'il en coûte, à échapper à l'aliénation".

08/2022

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Critique littéraire

L'assiette anglaise, lectures anglophones. A bâtons rompus dans des lectures-souvenirs de la langue anglaise

Partant du livre de John Lancaster The debt to Pleasure (1996), un roman "gastronomique" initiant la cuisine comme métaphore conductrice, cet essai vagabond pose en chemin les problèmes exégétiques récurrents tels que la vérité, le jeu auteur/lecteur, l'usage de la langue et des langues, les rapports de la rationalité et de l'étrangeté, la place de la métafiction, de la satire et de l'utopie ou de la contre-utopie. On y mêlera le dialogue implicite des oeuvres et des créateurs d'une époque et d'une autre, d'un continent à l'autre. On s'arrêtera longuement sur des oeuvres centrales comme The opium eater de De Quincey ou The remains of the day d'Ishiguro et même la nouvelle de Daphné Du Maurier "The way of the cross" et, plus rapidement, sur The defense Luzhin de Nabokov, "The dead" des Dubliners de Joyce, The Handmaid's tale de Margaret Artwood ou celui de McCormac The road, certains textes de Paul Aster et aussi de Millhauser et son lanceur de couteaux The knife-thrower... ou celui d'Ian McEwan, On chesil beach. Mais beaucoup d'autres entrent dans ce menu composite, Bram Stoker, Malcolm Lowry, Virginia Woolf, Dylan Thomas ou Paul Bowes. Des "menus plus frivoles" permettront de revenir aux fabuleuses satires d'Evelyn Waugh avant David Lodges, en remontant aux maîtres d'antan Fielding et Trollope. Comme chez John Lancaster la profusion de mets conduit à une certaine satiété, à une anorexie qui renvoie à des textes atones sous l'égide du "Bartleby" de Melville ou de la "terreur" de Nabokov un peu en écho de la nausée de Sartre... La thématique du comestible se fondera sur The old boys de Trevor et les repas chagrins de sa maison de retraite pour déboucher sur les schémas répétitifs du Waterland de Graham Swift. Mais c'est avant tout les morceaux indigestes qui clôturent le parcours, le "Bartleby" de Melville et celui, extraordinaire, d'Ambrose Bierce "The death of Halpin Frazer" .

06/2020

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Littérature française

En face

Un homme, un jour, sort de chez lui, traverse la rue, et entre dans l'immeuble d'en face. Il n'en sortira plus - ou presque. C'est le début d'un étrange voyage immobile, qui l'entraînera dans des rêveries de grand large et des épopées insensées. A quoi ressemble le monde quand on a décidé de lui tourner le dos? Et que viennent faire là-dedans Paimpol, l'Islande, les goélettes et la philatélie ? Ça, il n'en sait rien encore, nous non plus, on va bien voir. Evoquant Bartleby et Blondin, Echenoz et Jarmusch par son humour autant que son univers mystérieux, En face nous embarque dans un drôle de périple, bercé de ritournelles et ponctué d'images fabuleusement déjantées. On s'y plonge comme dans une énigme; on en sort comme d'un songe.

08/2014

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Poches Littérature internation

Fragments trouvés sur un bureau

Premier texte connu de Herman Melville, l'auteur de Moby Dick et de Bartleby, écrit et publié à vingt ans, le diptyque des "Fragments trouvés sur un bureau" aborde une thématique plutôt rare dans son oeuvre : une célébration de la beauté séraphique des femmes, de l'amour et de l'érotisme. Mélangeant l'allégorie et le grotesque, il compose deux courts contes inédits qui ne sont pas sans rappeler l'atmosphère gothique et mystérieuse des Histoires extraordinaires d'Edgar Allan Poe. dans lesquelles Melville aurait introduit une touche inattendue de burlesque. La description et la quête de ses héroïnes vont de pair, chez le narrateur, avec une formidable énergie sexuelle, ce qui fait de ces "Fragments" une ode à l'éternel féminin où l'humour sert en quelque sorte de contrepoison à la mélancolie dont se paraient les jeunes filles de son temps pour attirer dans leurs rets leurs prétendants, en réfrénant leur fougue et leurs ardeurs...

11/2014

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Résistance

Histoire du sabotage T01. Des traine-savates aux briseurs de machines

Une histoire du sabotage en deux volumes, c'est l'occasion de parcourir les nombreux mouvements qui s'opposent à toutes les formes d'exploitation et d'oppression. Des attaques contre la fortification, durant le Moyen Age, aux incendies contre les antennes 5G aujourd'hui, en passant par les traine-savates dans les usines et le sabotage de la colonisation, ces deux tomes permettent de comprendre ce qu'est le sabotage et pourquoi il est toujours d'actualité. Dans le premier tome, il est question de remonter aux origines anarchistes de la pratique. C'est au moment où les militants renoncent à l'assassinat politique que la décision est prise de porter atteinte à la production. Outre le bris de machine, le sabotage se manifeste aussi dans la paresse du travailleur, dans celui qui chôme volontairement, croise les bras et ainsi, ralentit la production, tel Bartleby, le personnage de la nouvelle d'Hermann Melville qui répond systématiquement à son patron : "I would prefer not to" ...

11/2022

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Littérature française

Les icebergs de la mélancolie

Au coeur du cimetière de Montmartre, sur une tombe discrète à moitié recouverte par la mousse et les chiures des corbeaux, figure cette énigmatique épitaphe : J'aurais préféré ne pas. On imagine alors, poursuivant lentement son chemin dans les allées arborées d'un dimanche après-midi de fin du monde, que cet illustre inconnu, ce membre de la confrérie des Bartleby, aurait pu écrire quelques notes où l'on aurait croisé une poupée russe, un érable du Japon, une trottinette électrique, et aussi peut-être une tête dans le fossé, des cyclistes du dimanche, des moutons sous la lune, ou encore Roger Federer, Ulysse et feu la reine d'Angleterre... Et pourquoi pas quelques fantômes et une licorne, Dieu, un héron et un sphinx amnésique, sans oublier les légendaires icebergs de la mélancolie ? En sortant du cimetière, on frissonne soudain, on se ravise : cet inconnu, eût-il écrit ces notes, ne les aurait jamais réunies dans ce mince recueil que vous tenez dans la main ; et pourtant...

02/2023