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Antonio Muñoz Molina

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Gestion

La course à l'innovation, la saga d'Antonio Molina

À l'heure où la métropole lilloise et la nouvelle région des Hauts-de-France veulent s'affirmer comme territoires créatifs et innovants, au rendez-vous du développement durable et de la Troisième Révolution Industrielle, il est un patron – jusqu'ici discret – qui dit " Chiche ! " : Antonio Molina. Avec son programme Verem, il veut faire de la métropole lilloise la capitale mondiale des matériaux complexes. Président du groupe de peinture Mäder et du pôle de compétitivité Matikem, le pôle des matériaux, de la chimie verte et de l'innovation, Antonio Molina a un parcours professionnel atypique. Après une carrière de consultant en Afrique et en France, cet ingénieur de nationalité espagnole a choisi le Nord – Pas-de-Calais pour commencer une carrière d'industriel dans le monde de la peinture. En 1993, à cinquante-deux ans, il a racheté la PME Corsain, basée à Maroeuil dans le Pas-de-Calais. Vingt ans plus tard, il est à la tête du groupe Mäder, fabricant de peintures industrielles et de résines composites, présent à l'international. En acceptant la présidence du pôle Matikem, Antonio Molina veut y appliquer les recettes qui lui ont réussi dans le groupe Mäder : recherche, innovation, partenariat université/entreprise. Dans une région marquée par les mutations du xxe siècle, des hommes comme Antonio Molina sont précieux. Son programme Verem articule les enjeux de l'innovation, de la compétitivité et de l'équité territoriale. Tout ce qu'il aime !

03/2017

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Poches Littérature internation

Comme l'ombre qui s'en va

4 avril 1968. James Earl Ray tire sur Martin Luther King. Puis s'enfuit à Lisbonne, dans l'attente d'un visa pour l'Angola. L'attente s'éternise, il erre dans des rues inconnues. Trente ans après, Antonio Munoz Molina arpente la ville, théâtre de son premier roman, sur les traces de l'assassin. Reconstituant le passé, l'écrivain mêle ses propres souvenirs à ceux de l'homme le plus recherché du monde. Né en 1956, Antonio Munoz Molina a reçu de nombreux prix littéraires dont le Prix national de littérature en Espagne, le prix Femina étranger pour Pleine Lune et le prix Principe de Asturias pour l'ensemble de son oeuvre. Il est membre de la Real Academia de Letras. " Un roman d'une exceptionnelle ampleur. " L'Obs " Vertigineux et singulier. " Le Figaro littéraire Traduit de l'espagnol par Philippe Bataillon

09/2017

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Poches Littérature internation

Séfarade

" On entre dans chacune de ces histoires comme on pousse la porte d'un royaume inconnu. " L'Humanité Kafka rejoint sa maîtresse, un inconnu fuit l'Allemagne nazie, Primo Lévi est envoyé à Auschwitz : tous sont pris dans la tourmente de la guerre, ils sont citoyens de la patrie Séfarade. Dans les trains qui les mènent loin des combats, leur fureur s'apaise. Antonio Munoz Molina fait céder le loquet du wagon qui renferme la vérité secrète de ces exilés : chacun peut devenir le juif d'un autre...
Antonio Munoz Molina est né en 1956 en Espagne. Membre de la Real Academia Espanola, il a reçu le prix Femina étranger en 1998 pour Pleine Lune et le prix Médicis étranger en 2020 pour Un promeneur solitaire dans la foule. La plupart de ses livres sont disponibles chez Points. Traduit de l'espagnol (Espagne) par Philippe Bataillon

01/2021

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Littérature étrangère

En l'absence de Blanca

Mario, fonctionnaire dans une petite ville de province, partage sa vie entre son travail et sa passion pour sa femme, Blanca. C'est un jeune homme simple, attaché aux valeurs traditionnelles du travail et du foyer, et si Blanca le fascine à ce point c'est qu'elle représente le côté exquis de la vie, l'insouciance bourgeoise, la fantaisie. Mais, peu à peu, Mario sent une menace inquiétante peser sur son couple. Blanca, qu'il a sauvée de la déchéance où s'enfoncent parfois les jeunes filles en quête de sensations fortes, s'évade, échafaude des projets qu'il ne comprend pas, lui échappe, et entre ces deux êtres que tout oppose l'incompréhension et la souffrance s'installent. L'amour peut-il survivre à sa propre disparition ? La réponse désespérée d'Antonio Munoz Molina dans ce court roman circulaire est une véritable leçon de stratégie littéraire et de maîtrise absolue du style, un bref et magnifique hommage à Flaubert.

01/2004

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Littérature étrangère

Un promeneur solitaire dans la foule

Muni d'un carnet, d'une paire de ciseaux et de son smart- phone, Antonio Munoz Molina marche dans Paris, New York, Madrid, Lisbonne. Au fil de ses pérégrinations, des silhouettes surgissent tandis que d'autres s'esquivent et, soudain, au détour d'une ruelle, apparaissent Baudelaire, Edgar Allan Poe ou Fernando Pessoa. Les pages s'écoulent au rythme de la vie, tel un immense collage de tout ce que le promeneur voit et entend : affiches, prospectus, bruits omniprésents des conversations, vacarme de la rue. Animé par la tentation de tout écrire - ce qu'il a vécu, écouté, rêvé, souffert, aimé ou lu -, Antonio Munoz Molina laisse courir la mine de son crayon et, sublimant les rebuts de notre civilisation avide et destructrice, compose r, le grand poème de ce siècle u. D'une voix profondément ancrée dans le moment présent, cet éloge érudit de la flânerie nous invite à regarder et à écouter d'une autre façon, et à célébrer la variété du monde.

08/2020

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Littérature étrangère

L'hiver à Lisbonne

Dans une chambre d'hôtel de Madrid, Santiago Biralbo, pianiste de jazz, raconte par bribes à un ami l'histoire de son amour pour Lucrecia, commencée cinq ans plus tôt à Saint-Sébastien, au Lady Bird. Quinze jours de passion fulgurante, le brusque départ de Lucrecia pour Berlin, quelques lettres, et le silence. Un vide que ne parvient même pas combler la musique, car au Lady Bird Santiago Biralbo avait eu la révélation qu'il ne pourrait désormais jouer du piano que pour être écouté et désiré par elle, l'aimée disparue dans les brumes du nord. Puis la réapparition soudaine de Lucrecia, mêlée au vol d'un tableau, un accident - peut-être un meurtre -, une passion qui s'achève à Lisbonne dans une reconnaissance mutuelle, et un homme qui surmonte la solitude finale dans la certitude obscure qu'il n'y a ni souffrance ni bonheur mais un destin inscrit dans la douceur sauvage et âpre de la musique, et qu'il importe peu, dès lors, d'être mort ou vivant. L'Hiver à Lisbonne, hommage d'Antonio Muñoz Molina aux films noirs américains et au jazz, publié aujourd'hui dans une nouvelle traduction, est aussi une des plus belles histoires d'amour de la littérature contemporaine.

09/2001

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Littérature étrangère

Le vent de la lune

Le 20 juillet 1969, l'homme marche pour la première fois sur la Lune. Dans la petite ville andalouse de Magina, un adolescent vit cet événement avec une passion d'autant plus grande que, pour lui, la vie s'écoule avec la régularité des choses qui ont toujours été, dans le temps apparemment suspendu d'une longue dictature. La récolte des olives, les querelles de famille, un secret qui pèse sur la ville depuis la guerre civile, le collège religieux, tout cet univers pauvre et archaïque apparaît comme étranger à ce jeune garçon qui assiste à la naissance d'une nouvelle époque. Antonio Muñoz Molina transmet ici, avec le lyrisme et la poésie qui tendent toute son œuvre, la fragilité des instants qui peuvent changer une vie : l'arrivée du premier poste de télévision, les séances de cinéma en plein air, la première présence humaine sur la Lune.

03/2008

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Littérature étrangère

Séfarade

Séfarade, c'est la patrie de tous les accusés, exilés, bannis, chassés de leur quotidien, de leur maison, de leur terre et qui, où qu'ils se trouvent, sont à jamais des étrangers. Séfarade, c'est la patrie de la mémoire, celle des disparus, morts ou vivants, personnages réels ou imaginaires réunis par la fraternité et la solidarité d'un écrivain. Séfarade, ce sont dix-sept chapitres racontant chacun une histoire différente, toutes traversées par des motifs, phrases, personnages qui assemblent un discours dont le thème central est la persécution. A travers la voix émouvante et forte d'Antonio Munoz Molina résonnent celles de Primo Levi, Franz Kafka et Milena Jesenska, Willi Münzenberg, Evguénia Guinzbourg, Margarete BuberNeumann, mais aussi l'attente d'une femme qui ne revit jamais son père, les nostalgies de Mateo le cordonnier, la folie amoureuse d'une nonne ou encore le souvenir d'une rescapée des geôles argentines. Autant d'êtres détruits au plus intime d'eux-mêmes par l'Histoire. Ce livre magnifique brise les limites de la fiction en même temps qu'il les transcende. Et comme toujours sous la plume de ce grand écrivain espagnol, matière humaine et matière narrative se fondent en des pages d'une beauté inouïe.

02/2003

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Littérature étrangère

Pleine lune

Dans une petite ville du sud de l'Andalousie battue par la pluie et le vent, une fillette est retrouvée morte sur le talus d'un parc. Couverte de terre, elle ne porte que ses socquettes, et sa culotte a été enfoncée dans sa bouche pour l'asphyxier. L'hiver et la peur tombent sur la ville tandis que se font entendre, comme une trame en continuelle expansion, les voix des personnages liés entre eux par des bribes de passé et l'horreur d'une cruauté gratuite. L'inspecteur, un homme muté du pays Basque, miné de l'intérieur par la violence terroriste, obsédé par la recherche de l'assassin comme si d'elle dépendait son propre salut. Susana Grey, l'institutrice, dont la sensibilité, l'ouverture sur le monde et les autres vont bouleverser la vie de l'inspecteur. Le père Orduna, ancien prêtre ouvrier, persuadé que les yeux sont le reflet de l'âme et que ceux de l'assassin sont vides. Paula, la seconde victime, elle aussi retrouvée sur le talus, mais vivante à force de courage et de ténacité, protégée par la tendresse de son père. Le médecin légiste, dissimulant sa solitude et son désenchantement sous sa conscience professionnelle et sa tendresse pour l'enfance. L'assassin enfin, personnage névrosé et énigmatique, ordinaire et ignoble, qui ne sait vivre que dans la haine et la soumission du plus faible. Témoin symbolique de cet entrelacs d'horreur et d'humanité, la clarté lunaire tantôt illumine l'amour rédempteur de l'institutrice et de l'inspecteur, tantôt pousse l'assassin au plus noir de lui-même. On ne sort pas indemne de ce livre dense, qui s'appuie sur une prose précise et une construction sans faille, animé d'un souffle poétique admirable et qui s'enfonce, entre passé et présent, dans l'obscure et lumineuse matière humaine. Pleine Lune révèle la profonde cohérence du monde narratif d'Antonio Munoz Molina, l'un des plus grands écrivains de notre temps. Traduit de l'Espagnol par Philippe Bataillon.

07/1998

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Littérature étrangère

Dans la grande nuit des temps

Avec ces mille pages d'amour et de guerre, Antonio Muñoz Molina reprend les thèmes qui traversent toute son œuvre - la mémoire historique, la conscience morale, l'infinie complexité des sentiments- et signe non seulement son plus beau roman mais aussi un véritable chef-d'oeuvre.Dans ce livre total, politique et sentiments sont les deux faces d'une tragédie qui plonge le personnage principal Ignacio Abel dans une spirale qui lui fera perdre son amour, son pays et son engagement. A la fin de 1936, cet architecte espagnol de renom, progressiste et républicain, monte les marches de la gare de Pennsylvanie, à New York, après un périple mouvementé depuis Madrid où la guerre civile a éclaté. Il cherche Judith Biely, sa maîtresse américaine perdue, poursuivi par les lettres accusatrices de sa femme, Adela, et taraudé par le sort incertain de ses deux jeunes enfants, Miguel et Lita. Antonio Muñoz Molina le regarde chercher le train qui doit le conduire dans une petite ville au bord de l'Hudson, Reinheberg, et reconstruit dans un époustouflant va et vient dans le temps la vie d'Ignacio Abel, fils de maçon, devenu architecte à force de sacrifices, marié à une fille de la bourgeoisie madrilène arriérée et catholique, déchiré par sa passion amoureuse et par la violence des événements politiques. Cette grande fresque sur les heures qui ont précédé la prise de Madrid par les franquistes - où se croisent nombre de personnages historiques et littéraires- est aussi un roman intimiste et charnel qui fouille avec une lucidité admirable et bouleversante au plus profond de la matière humaine.

01/2012

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Littérature étrangère

Cordoue des Omeyyades

Ce livre est né du regard émerveillé que pose Antonio Munoz Molina sur la ville qui fut trois siècles durant le joyau de la culture arabe, la rivale de Bagdad, le pont entre l'Orient et l'Occident. Sa beauté, le luxe de ses demeures, son architecture et l'extrème sophistication de sa vie quotidienne fascinaient les voyageurs. Depuis sa fondation en 711 par des cavaliers berbères et arabes qui chassèrent les Wisigoths d'Espagne, jusqu'à sa destruction au 11° siècle dans une atroce guerre civile, l'histoire de Cordoue est tissée de légendes, d'érudition, de découvertes scientifiques et d'un art de vivre où savants, poètes, musiciens, médecins et magiciens oeuvrèrent à la magnificence d'Al Andalus. D'Abd-al Rahman 1er à Al Mansur, Antonio Munoz Molina nous raconte la merveilleuse histoire de Cordoue et sa fin tragique dont la cause ne fut pas, contrairement à ce que l'on a longtemps cru, l'oeuvre des chrétiens, mais celle de ses propres habitants.

01/2012

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Littérature étrangère

Rien d'extraordinaire

Un homme entraîné, à la suite d'un mystérieux coup de fil, dans une liaison improbable ; un fleuve étrange qui marque la frontière de l'oubli ; un employé envoûté par les rêves d'amour que suscite en lui une jeune fille ; l'étrange relation entre un professeur et un vendeur d'encyclopédies ; un voyage au pays irréel de la mémoire. A tout moment les rêves et les fantasmes se glissent dans les interstices de la vie quotidienne et, pour peu que nous soyons consentants, nous projettent dans l'autre monde, subvertissant la réalité, nous révélant le mystère des êtres et des choses. Grand admirateur de Poe et de Cortàzar, Antonio Muñoz Molina nous entraîne ici dans d'extraordinaires histoires de tous les jours, tantôt intimistes ou mystérieuses, tantôt érotiques ou policières, dont la tension extrême tient en haleine le lecteur précipité malgré lui dans une fin toujours surprenante. On retrouvera dans ces douze nouvelles toute la merveilleuse richesse narrative de ce grand écrivain et, surtout, sa manière si naturelle de plonger, en de longues phrases coulées, jusqu'au plus profond de la matière humaine.

04/2000

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Littérature étrangère

Fenêtres de Manhattan

Antonio Muñoz Molina est ici écrivain et personnage des rues de Manhattan, parcourues sac au dos et crayon à la main pendant des mois, de musées en cafés, de marchés en théâtres, de quartiers en galeries d'art et en librairies. Ses fenêtres sont le cadre d'un tableau de Hopper, une aquarelle d'Alex Katz, elles s'ouvrent sur un film de Hitchcock ou d'Orson Welles, se font l'écho d'un morceau de Coltrane ou de Duke Ellington, renvoient le bruit du vent dans Central Park. À travers elles, on entend la cébille qu'agitait Julius Rosenberg quêtant pour les orphelins de la guerre d'Espagne, on voit défiler les marcheurs de Giacometti dressant leurs silhouettes dans les amas de ferraille fumante des Tours jumelles. Elles reflètent tous les mondes possibles, tous les passés et tous les présents, toute la densité humaine d'une ville sans égale. Alors, en écoutant la voix magnifique d'Antonio Muñoz Molina, le miracle de la littérature a lieu et l'imaginaire vital et culturel du lecteur se met lui aussi en marche pour aller à la rencontre d'un portrait unique de New York, qui est aussi un portrait moral de notre temps.

10/2005

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Littérature étrangère

Carlota Fainberg

Deux hommes, qui n'ont en commun que leur nationalité espagnole, se rencontrent par hasard dans une salle de transit de l'aéroport de Pittsburgh sur lequel s'abat une tempête de neige. Ils ne se connaissent pas et ne se reverront jamais. L'un, Claudio, un professeur de littérature qui se rend à Buenos Aires pour y donner une conférence sur un sonnet de Borges, écoute alors l'histoire secrète et étrange que l'autre, Marcelo, un homme d'affaires madrilène, a vécue quelques années auparavant dans un hôtel de la capitale argentine. Puis les voyageurs se séparent et Claudio découvrira, dans ce même hôtel où a séjourné Marcelo, que l'ordre quotidien peut à tout moment être bouleversé par l'irruption du fantastique et qu'entre le réel et l'irréel la frontière est si ténue qu'elle est le plus souvent imperceptible. Antonio Muñoz Molina, en revendiquant ici les récits d'Henry James, Thomas Mann et Juan Carlos Onetti, prouve une fois encore que le roman court, lorsqu'il atteint la perfection, brille d'incomparables feux.

02/2001

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Littérature étrangère

"Une ardeur guerrière". Mémoires militaires

" Je m'appelle J-54. " A l'automne 1979, alors que l'Espagne commence tout juste à réapprendre à vivre en démocratie, un jeune homme qui rêve de devenir écrivain part au service militaire. Envoyé à Saint-Sébastien, il entreprend en train un voyage lugubre qui n'est que le prélude à un long cauchemar. " Les bleus, vous allez mourir ! " C'est par ces mots que dans les casernes on accueillait alors les jeunes conscrits qui, au fil des mois, allaient apprendre à oublier jusqu'à leur nom et leur condition d'être humain. Humiliations, brimades, culte de la virilité, mépris des faibles et des femmes, l'armée savait qu'en terrorisant ses recrues elle inoculait dans les veines de toute une jeunesse l'implacable ordre fasciste. Peu d'œuvres ont atteint une telle force de conviction dans la description de la brutalité, de l'absurde, de la monotonie déprimante des casernes, peu d'ouvrages ont dénoncé avec autant de fulgurance l'apprentissage obligatoire de la violence et de la cruauté ordinaires. Et il fallait toute la puissance d'évocation d'Antonio Munoz Molina pour faire de ce réquisitoire contre l'intolérance un récit autobiographique bouleversant, une œuvre littéraire majeure.

04/1999

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Littérature étrangère

Beltenebros

Membre d'un réseau antifranquiste, exilé en Angleterre, Darman a pour mission de se rendre clandestinement à Madrid pour éliminer un traître. Ce n'est pas la première fois qu'il doit accomplir ce genre de travail. Vingt ans auparavant, il avait été chargé d'exécuter un de ses amis qui collaborait avec la police de Franco. Un cabaret interlope, une salle de cinéma désaffectée, un vieil entrepôt servent de décor fantomatique à une traque crépusculaire dans un Madrid où brusquement le cours du temps s'inverse et contraint Dorman à effectuer une relecture périlleuse de son propre passé. Les traîtres sont-ils ceux que l'on désigne comme tels ou, plus machiavéliques, continuent-ils à ourdir dans les souterrains de la ville et les coulisses de l'histoire les maléfices de la trahison et du crime ? Sur fond de clandestinité et de mensonge, Antonio Muñoz Molina a écrit un thriller au lyrisme flamboyant, un diamant noir incrusté dans la chair vive de la mémoire.

01/2004

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Poches Littérature internation

En l'absence de Blanca

Mario, fonctionnaire dans une petite ville, partage sa vie entre son travail et sa passion pour sa femme, Blanca. C'est un jeune homme simple, attaché aux valeurs traditionnelles, et si Blanca le fascine à ce point c'est qu'elle représente le côté exquis de la vie, l'insouciance bourgeoise, la fantaisie. Mais peu à peu Mario sent une menace inquiétante peser sur son couple. Blanca s'évade, échafaude des projets qu'il ne comprend pas, et entre ces deux êtres l'incompréhension et la souffrance s'installent. L'amour peut-il survivre à sa propre disparition ? La réponse désespérée d'Antonio Muñoz Molina (l'auteur de Pleine Lune, prix Femina étranger) dans ce court roman circulaire est une véritable leçon de stratégie littéraire et de maîtrise absolue du style, bref et magnifique hommage à Flaubert.

02/2006

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Actualité et médias

Tout ce que l'on croyait solide

Ecrites dans l'urgence, ces quelques 250 pages se veulent un réquisitoire contre la grave crise économique, politique et morale qui traverse l'Europe et ravage l'Espagne, en même temps qu'un plaidoyer pour préserver les fondements de notre démocratie. La première partie du livre s'en prend à l'idéologie ultra libérale des dirigeants européens et met en avant l'inimaginable corruption des élites espagnoles et des autonomies qui se chiffre en milliards d'euros : délits d'initiés ; hommes politiques liés aux grandes banques et aux grandes entreprises mondialisées, abandon des modèles sociaux, transformation des services publics en fabuleuses entreprises rentables ; clientélisme; effondrement culturel etc. La seconde, plus littéraire, s'appuie sur des exemples, des anecdotes et des réflexions personnelles. Elle reprend une thèse chère à l'auteur, selon laquelle, comme trop souvent dans l'histoire, le monde peut basculer sans que personne n'ait rien vu ou rien voulu voir, interroge la responsabilité individuelle et collective, appelle à sauver les valeurs, aujourd'hui menacées, des sociétés démocratiques et propose la refondation d'une morale de la citoyenneté.

09/2013

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Poches Littérature internation

Le royaume des voix

Dans un appartement de New York, pendant la guerre du Golfe, Manuel et Nadia s'émerveillent d'être devenus amants. Dix-huit ans auparavant, ils s'étaient croisés sans se voir, chacun dans sa propre histoire, à Magina, une petite ville d'Espagne, berceau de leurs familles. Et voici que par le dialogue amoureux, ils exhument un passé qui, depuis plus d'un siècle, complotait leur rencontre. Une foule de voix et de visages oubliés accompagne en effet la fête sensuelle de Nadia, qui a vécu l'exil aux Etats-Unis avec son père, et de Manuel, qui a choisi de s'arracher à l'Espagne, de perdre la mémoire. Avec Le Royaume des voix, qui lui a valu le prix Planeta en 1992, Antonio Muñoz Molina poursuit magistralement un cycle romanesque de la mémoire inauguré par son premier livre, Beatus ille.

10/2000

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Littérature étrangère

Beatus ille

En 1969, Minaya, un étudiant de 25 ans, découvre le manuscrit posthume d'un certain Jacinto Solana, abattu en 1947 par la police franquiste. Désireux d'enquêter sur la vie et la disparition du poète, il se rend à Magina, une bourgade où Solana a écrit son œuvre et où vit encore Manuel, l'oncle de Minaya. En interrogeant les rares survivants de la guerre civile et avec l'aide d'Inès dont il devient vite l'amant, il fait surgir le passé de Magina et des énigmes que l'on croyait à jamais enfouies dans les silences de la mémoire. Quelle amitié liait l'oncle Manuel et Jacinto Solana ? Qui, le 22 mai 1937, a tué Mariana Rios au lendemain de ses noces ? Qu'a vu et entendu Medina, le médecin de l'oncle Manuel ? Et pourquoi Jacinto Solana était-il revenu à Magina, chez Manuel, peu avant sa mort ? Avec ce premier roman éblouissant tant par son écriture que par sa construction, Antonio Muñoz Molina s'est imposé d'emblée comme un immense écrivain.

04/2000

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Littérature Espagnole

Tes pas dans l'escalier

Un roman aussi lumineux qu'inquiétant, par le prix Médicis étranger 2020. A Lisbonne, un homme attend la femme qu'il aime. Il a quitté New York avant elle, pour arranger l'appartement qu'ils ont acheté. Il profite de la douceur du climat et de la tranquillité du quartier. Penser au moindre détail, imaginer les rituels qui rythmeront leur nouvelle vie : tout est une source infinie de plaisir. Pourtant, un sentiment diffus l'accompagne, une forme de confusion qu'il ne parvient pas à éclaircir. Est-ce la similarité entre les deux villes, les deux appartements ? La présence d'une menace sourde impossible à identifier ? Admirable styliste, Antonio Munoz Molina est aussi un maître de la narration. Dans ce roman à la simplicité trompeuse, il nous entraîne à travers les méandres de la mémoire, de la raison et de la peur. Progressivement et très subtilement, il met à nu la fragilité de tout ce que nous nous sommes si soigneusement raconté sur nos vies. Traduit de l'espagnol par Isabelle Gugnon "Un roman intense à lire d'une seule traite". El País "Un thriller psychologique impressionnant". La Vanguardia

10/2023

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Beaux arts

Juan Muñoz

Munoz s'approche d'un univers d'objets qui se révèlent chargés de sens. Dans son travail en effet, il n'opère aucune distinction entre l'espace réel et celui de la représentation. Son mode de réalisme très particulier met en évidence le fait que réalité et représentation usent d'un même mélange de matérialité et de sens.

01/1987

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Littérature étrangère

Malina

Partie intégrante de la trilogie Genres de mort, ce roman d'Ingeborg Bachmann, le seul qu'elle ait achevé, a servi de modèle à de nombreux écrivains contemporains. Enigmatique trio amoureux entre un amant trop lointain, un compagnon cynique et une narratrice fragile et passionnée, Malina illustre autant la quête d'une identité éclatée que la recherche d'un possible récit dans une Vienne exsangue, désertée par l'Histoire. C'est aussi un champ de mémoire évoquant la rencontre de l'auteur avec Paul Celan, l'immense poète qu'elle a "aimé plus que sa vie ", dans un discours sur la folie et les brûlures qu'elle entraîne: crémation des livres dans un tragique passé encore récent, prémonition aussi de la fin de l'auteur, morte dans l'incendie provoqué par une cigarette mal éteinte. Malina, adapté au cinéma par Werner Schroeter sur un scénario d'Elfriede Jelinek (prix Nobel de littérature 2004), est ici proposé dans une nouvelle traduction de l'allemand par Claire de Oliveira et Philippe Jaccottet.

11/2008

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Littérature étrangère

Ania Malina

En 1944, à l'hôpital de Laon, Jamie, un soldat anglais, rencontre Ania, une petite Polonaise de quinze ans, dont la jambe a été brisée par un éclat d'obus. Ania est seule au monde. Ainsi commence l'histoire d'une fascination. Le couple formé par l'ancien soldat et la jeune fille entreprend une errance à travers l'Europe. C'est une vie précaire, difficile parce que l'argent manque, parce que Jamie a peur qu'on lui prenne l'adolescente : un médecin suisse, le docteur Kessler, devient une sorte de rival. Mais surtout Ania est un personnage ambigu, dont l'érotisme se nimbe de poésie, dont le mystère débouche sur la folie. Les images violentes et baroques de ce roman créent un univers riche et poétique. Sur les thèmes du sang, de la mort, des limites de la possession, du mutisme de l'enfance, se révèle un talent neuf et tout à fait original.

12/1990

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Littérature française

Siguiendo el hilo - El cuento español actual

Desde 1980 el cuento espanol experimenta un auge creciente del que este volumen ofrece una amplia perspectiva. Siguiendo el hilo reúne ensayos sobre los escritores y los libros más significativos de este periodo histórico, que permiten atestiguar la excelente salud del género. A dos capítulos panorámicos -sobre las tendencias literarias predominantes a finales del siglo XX y las autoras de relatos de las últimas décadas-, se unen otros específicos sobre escritores de referencia : Ignacio Aldecoa, Nuria Amat, Manuel Longares, Julio Llamazares, Carmen Martín Gaite, José María Merino, Imma Monsó, Antonio Munoz Molina, Ana María Navales, Julia Otxoa, Soledad Puértolas, Care Santos, Esther Tusquets y Juan Eduardo Zúniga. Completa el libro un coloquio con autores cuya obra se desarrolla principalmente en el siglo XXI : Pilar Adón, Cristina Cerrada, Óscar Esquivias, Juan Jacinto Munoz Rengel, Elvira Navarro y Eloy Tizón. En él se aborda la situación actual de la narrativa breve y su futuro inmediato.

04/2015

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Littérature française

Antonio

Antonio descend de l’auto et pose ses fesses contre la portière. Il prend appui sur sa jambe gauche pour soulager sa cuisse droite en partie nécrosée à la suite d’un accident de plongée durant la récolte de corail quand il avait tout juste dix-sept ans. Il sort de sa poche un paquet de cigarettes blondes de contrebande acheté dans les rues de Naples. D’un clic métallique, il ouvre son Zippo tandis qu’il tient entre ses dents le filtre de sa cigarette. D’un geste sûr, il en actionne la molette et une large flamme colorée et malodorante jaillit dans un court crépitement. Il soulève alors ses yeux d’un noir d’ébène et lui lance : Andiamo bella ragazza...

09/2019

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Romans graphiques

Antonio

Né à Naples en 1894, Antonio Caffiero a très tôt manifesté un goût marqué pour les histoires qu'elles soient réelles ou imaginaires. L'aventure principale, qui prend à certains moments une allure de thriller, est celle du moulage en vermeil du coeur du sultan ottoman Abdelmecit, qu'Antonio et son père ont réalisé, à la demande de son fils, le sultan Mehmet V Resad. Ses aventures, Antonio les vit ou les imagine sur fond de plusieurs conflits - guerre italo - grecque, 1ère guerre mondiale, guerre gréco - turque, démembrement de l'empire ottoman, guerre d'Abyssinie, deuxième guerre mondiale - qu'il traverse avec un détachement qui s'accentue au fil des années. Il s'attache en revanche profondément à toutes les villes méditerranéennes où il s'installe : Petit délinquant à Naples, orfèvre du sultan à Istanbul, latin lover de la chanteuse Roza Eskanazi au Pirée, principal fournisseur d'argenterie des grands hôtels à Beyrouth, il promène sa silhouette nonchalante et son regard à la fois curieux et désabusé dans les rues de ces villes-monde où il se sent chez lui. Allergique à la pensée unique, il sera mal vu des communautés italiennes de Beyrouth et d'Istanbul parce qu'il n'adhère pas au fascisme, mais s'engagera quand même comme cuisinier dans la guerre d'Abyssinie, pour fuir une maîtresse qui le harcèle. Maria, son épouse dont il est fou amoureux, parce qu'il a rêvé d'elle, avant même de la rencontrer, est la seule constante de sa vie. Rythmé par une voix off qui n'est autre que celle de son arrière-petite-fille, l'autrice Michèle Standjofski, le récit prend toute sa dimension grâce au graphisme réalisé aux crayons de couleur.

09/2021

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Littérature française (poches)

Antonio

Comment un Comte italien désargenté a-t-il pu se hisser en quelques années, et à l'insu de sa famille, au poste de directeur parisien de l'une des plus importantes banques d'affaires internationales ?

09/2018

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Bijouterie, horlogerie

Antonio Seijo

Issue d'une dynastie de Joailliers installés en Andalousie depuis le XIXe siècle, Antonio Seijo, est lui-même créateur de bijoux. Son activité se déploie entre Genève, Paris, Londres et Marbella. Créateur de bijoux, certes, mais aussi fabuliste, car outre la connaissance héréditaire du métier de joaillier, Antonio Seijo s'adonne à l'écriture avec une même créativité. Pétri de culture, de lectures, d'images, de mythes et autres contes et légendes, il les restitue, les met en scène dans ses créations avec une foisonnante liberté d'esprit. Ce livre composé de ses écrits et de ses créations dont elles sont indissociables, donne au lecteur la sensation de naviguer entre songe et réalité, dans l'univers d'un créateur authentique et dont le mode d'expression n'est autre que le bijou issu de la fable, du souvenir intime ou de l'amour, de l'intérêt, qu'il voue à ses proches, à ses collectionneurs. Les différents thèmes développés dans cet ouvrage représentent l'illustration de son infinie originalité : Fenêtre ouverte sur le paradis ; La Déesse Hathor, Fleur de lotus, Egypte don du Nil, Le Collier du Pharaon et Maât, Les Eaux primordiales, Stella nova, L'Amitié un rêve bleu et blanc, Le Dieu Baâl, Cristellina, Le nouveau monde...

09/2021

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Musique, danse

Antonio Salieri

Trop souvent résumé à l’image de grand rival de Mozart depuis la pièce et le film Amadeus, Antonio Salieri (1750-1825) n’est reste pas moins une figure importante de la musique classique. Né à Legnago dans la province de Véronne, il étudie à Vienne quand son maître l’emmène à Vienne en 1766 et le présente à Metastase et Gluck. Obtenant d’importants postes officiels dans la capitale autrichienne, il se rend aussi à Milan, Venise, Rome et Paris pour les représentations de ses pièces lyriques. Personnalité incontournable de la vie musicale viennoise de son époque, compositeur de très nombreux opéras, dont certains à succès, Salieri est l'ami de Gluck et de Haydn et entretient des relations avec de nombreux autres compositeurs et musiciens importants. Certains de ses élèves deviennent plus tard célèbres : Beethoven, Schubert, Giacomo Meyerbeer mais aussi le tout jeune Liszt ; d'autres marquent plus ou moins leur époque comme Hummel, Antoine Reicha, Ignaz Moscheles, Carl Czerny, Franz Xaver Süßmayr et Franz Xaver Wolfgang Mozart (le second fils de Mozart). Ce nouveau volume de la collection horizons vous propose de (re)découvrir la vie et l’oeuvre d’un illustre représentant de la période classique.

01/2014