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Anthropologie des petites choses. Tome 2, Dérives autobiographiques, cinématographiques, ethnologiques

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Ethnologie

Anthropologie des petites choses. Tome 2, Dérives autobiographiques, cinématographiques, ethnologiques

Venant après un premier volume d'Anthropologie des petites choses (Le Bord de l'Eau, 2015), ce livre propose une cinquantaine d'essais sur les questions les plus diverses (rangées dans un abécédaire) qui analysent les relations entre objets exotiques de l'anthropologie et des faits sociaux proches et familiers. Sur ces petites choses dont la politique, la morale, et même l'idéologie ne s'occupent guère, on peut avancer des réflexions libres, suscités ici par des expériences de terrain dans le monde arabe, mais aussi par des déplacements dans un Occident plus divers qu'on ne croit. Car ces considérations intempestives, qui se veulent souvent provocantes, sont le résultat d'une vie d'enquêtes et de réflexions anthropologiques, qui empruntent, comme il est naturel, des détours biographiques et convoquent les références culturelles les plus diverses, cinématographiques notamment. Mais cette démarche débouche quand même sur des considérations plus générales, qui s'inscrivent en faux contre l'idée d'une hiérarchie des civilisations, et même contre celle, largement partagée, que l'on vit dans le meilleur des mondes possibles. Pessimisme scientifique ? Humanisme critique plutôt, que l'anthropologie, selon l'auteur, se doit d'assumer contre les illusions dangereuses de notre temps.

05/2019

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Contes et nouvelles

Petites choses

Petites choses est une fenêtre ouverte sur une pluralité de petits mondes étranges et fantastiques. Chacun d'eux contient la formule d'une rupture avec le réel. Ainsi, le lecteur partira à la rencontre d'un pharaon traversant l'au-delà, du cosmonaute qui décroche dans l'infinité de l'espace, du dernier moine sur Mars ou d'un inspecteur des impôts qui enquête sur les indices d'une guerre qui n'a pas eu lieu. Les petits mondes sont là, ils sont mûrs, ils existent. Au lecteur de se pencher pour les cueillir.

06/2023

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Littérature française

Petites choses

Mexique, années 1950. Au coeur des montagnes brumeuses de la région de Oaxaca, la chamane María Sabina se livre à d'étranges incantations, mêlées de transes et de chants. Elle a recours dans ses rituels aux psilocybes, de puissants champignons hallucinogènes, qu'elle appelle ses "petites choses". Mus par une insatiable curiosité, Gordon et Valentina Wasson, d'étonnants scientifiques autodidactes, partent depuis New York en quête du dernier psychotrope encore inconnu de l'Occident. Le récit de leur découverte et de leurs expériences sous l'effet de cette substance va bientôt faire vibrer la planète, de la CIA au Muséum d'Histoire naturelle de Paris, de la contre-culture psychédélique aux laboratoires Sandoz. Et faire basculer à tout jamais l'univers de María Sabina.

08/2023

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BD tout public

Dérives Tome 2

Laissez-vous séduire par la virtuosité graphique d'Andreas. Reconnaissable entre tous, le style de l'artiste se plie volontiers aux nouvelles Dérives concoctées par six nouveaux auteurs mais aussi par lui-même. à 26 ans de distance, Andreas renoue avec ses envies de "dérives" , des histoires courtes, étranges, toujours à la limite du réel ou du vraisemblable, des partitions écrites pour lui par des auteurs qui le connaissent bien. Autant d'occasions d'expérimenter de nouvelles techniques et de jouer avec d'autres émotions tout en se laissant guider par l'injonction d'imaginaires différents du sien.

08/2017

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Pléiades

Oeuvres autobiographiques. Tome 2

"Il y a beaucoup à cueillir dans cette oeuvre trop longtemps négligée. Les pages de synthèse dans lesquelles George Sand brosse à grands traits le visage et les transformations de son siècle sont pleines d' aperçus profonds et dignes d'un historien. L'évocation des guerres de la Révolution et de l'Empire, la peinture de la vie des camps, où s'intercalent en contraste les croquis amusants des intrigues de la Cour et des salons, nous conduisent de Cologne à Marengo, du camp de Boulogne à Austerlitz, dans une odeur de poudre et un cliquetis de sabres qui restituent à merveille l'atmosphère de ces temps héroïques, où toute l'Europe vibrait du galop de nos armées. On voit à nu l'évolution d'une jeune âme, au moment où l'adolescence se pose tant de questions, oscillant entre la foi et le doute, cherchant désespérément et n'obtenant pas de réponse ; et peut-être ne trouvera-t-on nulle part de plus pénétrante description clinique du mal du siècle. Tout cela se mêle de tableaux délicieux, d'anecdotes charmantes, de portraits vivants et pittoresques, malicieux parfois, le tout dans un certain désordre dont on peut discuter s'il est l'effet ou la cause de l'art. Les pages sur Nohant, sur les romans entre quatre chaises, et les promenades à Chaillot, les chapitres sur la vie au couvent des Anglaises, le récit de la voiture perdue dans la brande, au chant des grenouilles : autant de morceaux qui ne s'oublient pas quand on les a lus une fois". Georges Lubin.

01/1983

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Critique Poésie

La gloire des petites choses

Comment les marchands, les industriels et les technocrates du temps présent en sont-ils venus à s'imaginer que nous pouvions nous passer de poésie ? Sans poètes, pas de mythes et sans mythes pas de société humaine digne de ce nom. Il ne s'agit pas tant, en l'occurrence, de poésie littéraire que d'une attitude vis-à-vis de l'existence. A cette aune, il est probable, nous assure Grozdanovitch, que nombre de grands poètes n'ont jamais écrit une ligne. Pour tenter de renouer avec cette attitude, celle que nous éprouvions dans l'enfance à contempler les moindres choses du quotidien, il importe de nous déconnecter quelque peu des modes virtuels de la fausse communication. A sa manière habituelle, vagabonde et érudite, l'auteur nous fait pénétrer dans l'univers enchanté de son anthologie poétique personnelle, fustigeant au passage avec humour les impostures de la poésie fabriquée qui occupe trop souvent le devant de la scène. Dans le courant de pensée du Small is Beautiful, ce manifeste, en faveur d'une poésie qui donne un sens à l'existence et qui soude les âmes, se veut grain de sable tentant d'enrayer la marche vers l'abîme où nous entraîne un monde gravement menacé par la maladie de l'expansionnisme et l'oubli de la beauté.

10/2022

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Vie chrétienne

La joie des petites choses

Trop souvent, le quotidien nous pèse, comme s'il signifiait nécessairement routine, répétition ou obligation. Si, nous sommes dans cet état d'esprit, peut-être nous faut-il apprendre ou réapprendre à être attentifs à la joie des petites choses que nous propose la vie ordinaire. Anselm Grün offre ici des pistes pour mieux y trouver notre propre paix intérieure. Si nous nous laissons habiter par certaines vertus oubliées, comme la simplicité, l'abnégation et le sens de la gratitude, alors nous goûterons cette joie des humbles, laquelle conduit à une reconnaissance vis-à-vis de Dieu qui nous a donné ce cadeau de la paix intérieure.

03/2021

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Littérature étrangère

Petites choses formidables

Petites Choses formidables est sans doute l'un des recueils d'essais les plus célèbres de Gilbert Keith Chesterton (1874-1936). L'auteur se promène avec légèreté parmi les villes de France et d'Allemagne ou les collines d'Angleterre, et s'ingénue à tirer de petites anecdotes du quotidien des leçons pleines d'humour, de profondeur ou d'horreur. Le contenu de ses poches, les délices d'une grasse-matinée ou une terrifiante conversation avec un nihiliste sont autant d'occasions de dévoiler la beauté insoupçonnée du Paradis caché où vivent les hommes. "Le monde ne manquera jamais de merveilles ni d'aventures, c'est seulement d'émerveillement qu'il pourrait manquer". Au fil de trente-neuf historiettes, Chesterton révèle l'extraordinaire dissimulé sous les aspects de l'ordinaire, et la grande morale que peuvent représenter des tickets de tram, un canif, des touristes à la plage ou une gare ferroviaire. D'un rien, il lui est possible de discourir, avec la fraîcheur dont il a le secret, sur la famille, la guerre, la démocratie et le christianisme. Ces essais, inédits en français pendant plus d'un siècle, sont un concentré de la pensée loufoque et lucide du Prince du Paradoxe, et peuvent être considérés comme son testament philosophique. Traduction de Hubert Darbon.

08/2018

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Romance sexy

Les petites choses

Victoire a tout pour être heureuse, un boulot qu'elle aime, deux meilleures amies géniales et une grande adolescente dont elle est très proche. Pourtant, quand celle-ci quitte le nid, le monde de Victoire s'effondre. Alors que ses amies sont célibataires ou mamans d'enfants en bas âge, la jeune femme doit se réinventer, elle qui a connu la maternité très jeune. Des ennuis de santé menacent de lui faire perdre pied jusqu'à l'arrivée de Marco et de ses amis du marché Les petites choses. Ils pourraient bien être le coup de pouce dont elle a besoin pour se reconstruire et continuer à aller de l'avant. Un hymne à l'amitié, à l'amour et à la maternité qui prouve qu'il n'est jamais trop tard pour changer de vie : pour le meilleur et pour le rire.

02/2024

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Littérature anglo-saxonne

Myrtilles. L'importance des petites choses

Dans cet essai, Thoreau insiste sur la beauté de ce qu'il appelle les " petites choses ". Mais à ses yeux, tout est une " petite chose " et dont digne d'attention. Il y célèbre une fois de plus, dans une langue panthéiste et voluptueuse, la gloire de la nature, qui fait tourner le monde, selon lui. En s'arrêtant sur les myrtilles, simples baies sauvages, Thoreau se livre également, implicitement, à une charge contre le capitalisme américain, et engage déjà une réflexion pionnière sur l'exploitation de la terre par l'homme. Il propose un manifeste écologique heureux, accessible pour peu que nous consentions à la lenteur et à la simplicité.

03/2022

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Ethnologie et anthropologie

Rencontres guyanaises. Des « faits de petites choses »

Ce récit est un recueil d'expériences vécues au long des multiples séjours dans les communes isolées de Guyane, entre les années 2014 et 2022. Il est un témoignage de la vie des uns et des autres, populations locales et soignants, dans les communes de l'intérieur qui bordent les deux fleuves de la Guyane, le Maroni et l'Oyapock. Il s'agit d'un regard sur la vie quotidienne dans ces différentes communautés, amérindiennes et bushinenguées, ainsi que sur le travail des soignants exerçant en dispensaires et les difficultés auxquelles ils sont confrontés dans le contexte d'isolement au sein de populations locales porteuses d'une richesse culturelle passionnante. Le récit mène à une réflexion anthropologique qui pose la question de notre impact sur ces sociétés de la forêt et du fleuve, tout autant que sur notre légitimité. Il mène à une réflexion sur notre culture, sur notre propre modèle de société, ainsi que sur notre pensée médicale. Il renvoie à une réflexion sur nous-mêmes ainsi qu'à la vision que nous avons du monde face à celles des Amérindiens et des Noirs Marrons de ce plateau amazonien de Guyane.

01/2024

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Littérature française (poches)

La force des choses. Tome 2

Oui, le moment est arrivé de dire: Jamais plus! Ce n'est pas moi qui me détache de mes anciens bonheurs, ce sont eux qui se détachent de moi: les chemins de montagne se refusent à mes pieds. Jamais plus je ne m'écroulerai, grisée de fatigue, dans l'odeur du foin; jamais plus je ne glisserai solitaire sur la neige des matins. Jamais plus un homme. Maintenant, autant que mon corps, mon imagination en a pris son parti. Malgré tout, c'est étrange de n'être plus un corps; il y a des moments où cette bizarrerie, par son caractère définitif, me glace le sang. Ce qui me navre, bien plus que ces privations, c'est de ne plus rencontrer en moi de désirs neufs: ils se flétrissent avant de naître dans ce temps raréfié qui est désormais le mien.

10/1972

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Littérature étrangère

Ce genre de petites choses

Ce genre de petites choses. En cette fin d'année 1985 à New Ross, Bill Furlong, le marchand de bois et charbon, a fort à faire. Aujourd'hui à la tête de sa petite entreprise et père de famille, il a tracé seul sa route : élevé dans la maison où sa mère, enceinte à quinze ans, était domestique, il a eu plus de chance que d'autres enfants nés sans père. Trois jours avant Noël, il va livrer le couvent voisin. Le bruit court que les soeurs du Bon Pasteur y exploitent à des travaux de blanchisserie des filles non mariées et qu'elles gagnent beaucoup d'argent en plaçant à l'étranger leurs enfants illégitimes. Même s'il n'est pas homme à accorder de l'importance à la rumeur, Furlong se souvient d'une rencontre fortuite lors d'un précédent passage : en poussant une porte, il avait découvert des pensionnaires vêtues d'horribles uniformes, qui ciraient pieds nus le plancher. Troublé, il avait raconté la scène à son épouse, Eileen, qui sèchement lui avait répondu que de telles choses ne les concernaient pas. Un avis qu'il a bien du mal à suivre parce froid matin de décembre, lorsqu'il reconnaît, dans la forme recroquevillée et grelottante au fond de la réserve à charbon, une très jeune femme qui y a probablement passé la nuit. Tandis que, dans son foyer et partout en ville, on s'active autour de la crèche et de la chorale, cet homme tranquille et généreux n'écoute que son coeur. Claire Keegan, avec une intensité et une finesse qui donnent tout son prix à la limpide beauté de ce récit, dessine le portrait d'un héros ordinaire, un de ces êtres par nature conduits à prodiguer les bienfaits qu'ils ont reçus.

11/2020

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Livres 3 ans et +

Maskime et les petites choses

"Maskime n'était pas plus petit que d'autres mais, pour lui, tout était trop grand : son école était trop grande, les grandes personnes étaient trop grandes. Même sa chambre était trop grande." Alors que faire d'un ami beaucoup trop grand pour entrer dans un univers de petites choses ?

03/2019

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BD tout public

Il se passe des choses Tome 2

Dans le précédent tome, nous avions lu comment le père de Samson le magnifique l'avait initié au rituel qui faisait la fortune de sa famille depuis deux cent ans : une formule magique ardue, un louis d'or qui se multiplie... Et nous avions assisté au désastre : écrasé par la pression, il n'avait rien pu faire d'autre que de transformer la fameuse pièce d'or en une balle de caoutchouc. Ce deuxième tome reprend l'histoire plusieurs années plus tard. Samson a appris à maîtriser son caoutchouteux pouvoir, il est devenu magicien. Cette fois, c'est aux affres du mensonge et du couple qu'il va être confronté ; et c'est en suivant les pas d'un vagabond alcoolique et d'un chanteur taciturne que nous découvrirons cette relecture du mythe de Samson et Dalila. Même s'il peut éventuellement se lire de façon indépendante, ce livre est le deuxième mouvement du triptyque Il se passe des choses (Sélection de Noël Télérama 2013). On y retrouve avec bonheur le travail de Guillaume Chauchat, dessinateur virtuose dont l'économie de moyens souligne avec force la justesse et la sensibilité de ses lignes épurées, dans la lignée d'un Steinberg ou d'un Sempé. Personnages attachants, drôlerie des situations et poésie fugace construisent son univers fin et cocasse.

04/2014

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Cinéma

Chroniques cinématographiques

Bernard de Fallois a tenu chaque semaine de 1959 à 1962, sous le pseudonyme de René Cortade la chronique cinématographique de l'hebdomadaire Arts, dirigépar Jacques Laurent, puis celle du Nouveau Candide. D'autres collaborations avaient auparavant précédé cette activité. Environ 150 films sont ici présentés, analysés et jugés dans leurs principales composantes ? : scénarios, distribution, dialogues, musique - exercice hebdomadaire périlleux puisqu'il s'agissait d'aller vite à l'essentiel, de séduire le grand public et de contenter les doctes ; exercice redoutable, Bernard de Fallois ayant été précédé dans ce magistère par François Truffaut. Il a suffi de rassembler ces chroniques aujourd'hui pour composer tout naturellement un panorama du 7eArt en son Age d'or, c'est-à-dire en un temps où il était dominé par les maîtres qui demeurent nos classiques ? : d'Hitchcock à Fellini, de Bunuel à Bergman, de René Clair à Jacques Tati - pour s'en tenir à quelques noms. On voit poindre également les étoiles montantes ? ; on suit les courants et les modes. Très vite les chroniques de Bernard de Fallois s'imposèrent par leur vivacité et leur élégance, par leur densité aussi, lorsque la matière s'y prêtait. Une égale allégresse dans le dithyrambe et dans l'éreintement conserve à ces textes les couleurs de la vie. On y retrouve les paysages, les saisons et les rêves d'un temps où l'industrie de l'image n'avait pas encore dévoré le cinéma d'auteur.

11/2019

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Beauté du monde

Voyages autour des lieux cinématographiques

Allez au-delà du grand écran et explorez les lieux réels qui ont inspiré certains des meilleurs films de tous les temps. Voyagez dans les vastes déserts de Lawrence d'Arabie en Jordanie, évadez-vous dans les collines tumultueuses de San Francisco telles qu'elles apparaissent dans Vertigo d'Hitchcock ou perdez-vous dans les ruelles pavées de Bons baisers de Bruges. L'auteur révèle 25 destinations dans le monde entier, couvrant plusieurs décennies, réalisateurs et genres cinématographiques.

10/2023

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Pléiades

Oeuvres autobiographiques complètes. 2 volumes

En 1929, lors de sa parution, Une nuit dans la forêt était sous-titré "premier fragment d'une autobiographie". Trois ans plus tard, Blaise Cendrars évoquait pour la première fois ses souvenirs d'enfance dans Vol à voile et prévoyait une suite (perdue ou non écrite) qui devait s'intituler "Un début dans la vie". Mais de quelle vie s'agit-il ? et comment la raconter ? Certains élèvent des cathédrales. Cendrars construit des labyrinthes. D'autres mémorialistes (mais en est-il un ?) sont les esclaves du temps et des faits. Lui ne se soucie ni de chronologie ni d'exactitude. La vérité qui compte est celle du sens. "Je crois à ce que j'écris, je ne crois pas à ce qui m'entoure et dans quoi je trempe ma plume pour écrire". On imagine l'enthousiasme du jeune Freddy découvrant, grâce à Hans Vaihinger, que la vérité pouvait n'être que "la forme la plus opportune de l'erreur". Se créer une légende, voilà la grande affaire. Il en éprouvera toujours le besoin, ce qui est d'ailleurs, selon lui, l'"un des traits les plus caractéristiques du génie". "Je me suis fabriqué une vie d'où est sorti mon nom", dira-t-il, sur le tard, mais ce fantasme d'auto-engendrement est ancien. Quand on lui demanda, en 1929, si "Blaise Cendrars" était son vrai nom, il répondit : "C'est mon nom le plus vrai". Le pseudonyme devient vrai en échappant à l'emprise de la filiation. De même, en s'émancipant de la tyrannie des faits, la "vie pseudonyme" du poète acquiert une authenticité supérieure et devient "légende", c'est-à-dire (comme l'indiquent l'étymologie et Jean Genet) lisible. Il va de soi que les livres qui résultent de cette recréation du réel ne peuvent être qualifiés d'"autobiographiques" que par convention. Chez Cendrars, l'écriture de soi relève moins du pacte autobiographique que de ce que Claude Louis-Combet appelle l'(auto)mythobiographie : prendre en compte le vécu, soit, mais à partir de ses éléments oniriques et mythologiques. Cendrars fait de son existence la proie des mythes et des "hôtes de la nuit", rêves et fantasmes. Autobiographiques par convention, donc, et complètes. Jusqu'à un certain point (car l'autobiographique est partout présent chez Cendrars, jusque dans ses romans), les oeuvres ici rassemblées s'organisent autour des quatre grands livres publiés entre 1945 et 1949 : L'Homme foudroyé, La Main coupée, Bourlinguer et Le Lotissement du ciel. Cette "tétralogie" informelle est précédée de Sous le signe de François Villon, important recueil demeuré jusqu'à ce jour inédit en tant que tel. Elle est suivie du dernier texte personnel de Cendrars, J'ai vu mourir Fernand Léger, témoignage sur les derniers jours du peintre qui avait illustré la plaquette J'ai tué en 1918. On rassemble en outre, au tome II, les "Écrits de jeunesse" (1911-1912) au fil desquels Frédéric Sauser renaît en Blaise Cendrars.

05/2013

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Pléiades

Oeuvres autobiographiques complètes. Volume 2

En 1929, lors de sa parution, Une nuit dans la forêt était sous-titré "premier fragment d'une autobiographie". Trois ans plus tard, Blaise Cendrars évoquait pour la première fois ses souvenirs d'enfance dans Vol à voile et prévoyait une suite (perdue ou non écrite) qui devait s'intituler "Un début dans la vie". Mais de quelle vie s'agit-il ? et comment la raconter ? Certains élèvent des cathédrales. Cendrars construit des labyrinthes. D'autres mémorialistes (mais en est-il un ?) sont les esclaves du temps et des faits. Lui ne se soucie ni de chronologie ni d'exactitude. La vérité qui compte est celle du sens. "Je crois à ce que j'écris, je ne crois pas à ce qui m'entoure et dans quoi je trempe ma plume pour écrire". On imagine l'enthousiasme du jeune Freddy découvrant, grâce à Hans Vaihinger, que la vérité pouvait n'être que "la forme la plus opportune de l'erreur". Se créer une légende, voilà la grande affaire. Il en éprouvera toujours le besoin, ce qui est d'ailleurs, selon lui, l'"un des traits les plus caractéristiques du génie". "Je me suis fabriqué une vie d'où est sorti mon nom", dira-t-il, sur le tard, mais ce fantasme d'auto-engendrement est ancien. Quand on lui demanda, en 1929, si "Blaise Cendrars" était son vrai nom, il répondit : "C'est mon nom le plus vrai". Le pseudonyme devient vrai en échappant à l'emprise de la filiation. De même, en s'émancipant de la tyrannie des faits, la "vie pseudonyme" du poète acquiert une authenticité supérieure et devient "légende", c'est-à-dire (comme l'indiquent l'étymologie et Jean Genet) lisible. Il va de soi que les livres qui résultent de cette recréation du réel ne peuvent être qualifiés d'"autobiographiques" que par convention. Chez Cendrars, l'écriture de soi relève moins du pacte autobiographique que de ce que Claude Louis-Combet appelle l'(auto)mythobiographie : prendre en compte le vécu, soit, mais à partir de ses éléments oniriques et mythologiques. Cendrars fait de son existence la proie des mythes et des "hôtes de la nuit", rêves et fantasmes. Autobiographiques par convention, donc, et complètes. Jusqu'à un certain point (car l'autobiographique est partout présent chez Cendrars, jusque dans ses romans), les oeuvres ici rassemblées s'organisent autour des quatre grands livres publiés entre 1945 et 1949 : L'Homme foudroyé, La Main coupée, Bourlinguer et Le Lotissement du ciel. Cette "tétralogie" informelle est précédée de Sous le signe de François Villon, important recueil demeuré jusqu'à ce jour inédit en tant que tel. Elle est suivie du dernier texte personnel de Cendrars, J'ai vu mourir Fernand Léger, témoignage sur les derniers jours du peintre qui avait illustré la plaquette J'ai tué en 1918. On rassemble en outre, au tome II, les "Écrits de jeunesse" (1911-1912) au fil desquels Frédéric Sauser renaît en Blaise Cendrars.

05/2013

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Pléiades

Oeuvres autobiographiques complètes. Tome 1

En 1929, lors de sa parution, Une nuit dans la forêt était sous-titré "premier fragment d'une autobiographie". Trois ans plus tard, Blaise Cendrars évoquait pour la première fois ses souvenirs d'enfance dans Vol à voile et prévoyait une suite (perdue ou non écrite) qui devait s'intituler "Un début dans la vie". Mais de quelle vie s'agit-il ? et comment la raconter ? Certains élèvent des cathédrales. Cendrars construit des labyrinthes. D'autres mémorialistes (mais en est-il un ?) sont les esclaves du temps et des faits. Lui ne se soucie ni de chronologie ni d'exactitude. La vérité qui compte est celle du sens. "Je crois à ce que j'écris, je ne crois pas à ce qui m'entoure et dans quoi je trempe ma plume pour écrire". On imagine l'enthousiasme du jeune Freddy découvrant, grâce à Hans Vaihinger, que la vérité pouvait n'être que "la forme la plus opportune de l'erreur". Se créer une légende, voilà la grande affaire. Il en éprouvera toujours le besoin, ce qui est d'ailleurs, selon lui, l'"un des traits les plus caractéristiques du génie". "Je me suis fabriqué une vie d'où est sorti mon nom", dira-t-il, sur le tard, mais ce fantasme d'auto-engendrement est ancien. Quand on lui demanda, en 1929, si "Blaise Cendrars" était son vrai nom, il répondit : "C'est mon nom le plus vrai". Le pseudonyme devient vrai en échappant à l'emprise de la filiation. De même, en s'émancipant de la tyrannie des faits, la "vie pseudonyme" du poète acquiert une authenticité supérieure et devient "légende", c'est-à-dire (comme l'indiquent l'étymologie et Jean Genet) lisible. Il va de soi que les livres qui résultent de cette recréation du réel ne peuvent être qualifiés d'"autobiographiques" que par convention. Chez Cendrars, l'écriture de soi relève moins du pacte autobiographique que de ce que Claude Louis-Combet appelle l'(auto)mythobiographie : prendre en compte le vécu, soit, mais à partir de ses éléments oniriques et mythologiques. Cendrars fait de son existence la proie des mythes et des "hôtes de la nuit", rêves et fantasmes. Autobiographiques par convention, donc, et complètes. Jusqu'à un certain point (car l'autobiographique est partout présent chez Cendrars, jusque dans ses romans), les oeuvres ici rassemblées s'organisent autour des quatre grands livres publiés entre 1945 et 1949 : L'Homme foudroyé, La Main coupée, Bourlinguer et Le Lotissement du ciel. Cette "tétralogie" informelle est précédée de Sous le signe de François Villon, important recueil demeuré jusqu'à ce jour inédit en tant que tel. Elle est suivie du dernier texte personnel de Cendrars, J'ai vu mourir Fernand Léger, témoignage sur les derniers jours du peintre qui avait illustré la plaquette J'ai tué en 1918. On rassemble en outre, au tome II, les "Écrits de jeunesse" (1911-1912) au fil desquels Frédéric Sauser renaît en Blaise Cendrars.

05/2013

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Littérature française

Exercices autobiographiques

Marie Alstadt, Ce?cile Guilbert, He?le?ne Renon et Claire Tencin tendent leur fil d'Ariane pour de?nouer le labyrinthe de Jean-Philippe Domecq. Mai?eutique peut-e?tre, exercice passionnant, souvent. Politique, art, vitesse, paysage mais aussi re?miniscences, parcours d'un homme prenant a? son compte le "je suis moi-me?me la matie?re de mon livre" et pour notre plus grand plaisir.

05/2017

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Philosophie

Ecrits autobiographiques

Les textes autobiographiques que Nietzsche écrivit entre douze et vingt-quatre ans (1856-1869) rassemblés ici constituent un témoignage unique sur la forge d’une pensée, d’un style, d’une sensibilité. D’un caractère. Après des premières pages toutes prisonnières des poncifs de l’époque se dessine une progressive et implacable émancipation appuyée sur un minutieux travail de réécriture infini des événements marquants de la vie en lesquels la mort du père et le deuil qui la continua ainsi que les années d’apprentissage dans le rude collège de Pforta occupent une place singulière. S’y dessine également la naissance d’impérieuses passions, musique, lecture, écriture, amitiés, dont on sait l’importance décisive qu’elles prendront dans la vie philosophique de Nietzsche. Bien avant Ecce Homo, Nietzsche se réapproprie sa vie, lui donne sens et façonne la statue qui vient. Ces Ecrits autobiographiques sont le véritable laboratoire de l’écriture philosophique de celui qui proclamera une quinzaine d’années plus tard la mort de Dieu, que l’homme est le seul créateur de sens et de valeurs et que « toute grande philosophie […] est la confession de son auteur », confession qui n’est point une confidence ou un aveu mais l’inévitable et nécessaire point de rencontre entre la Vie et la Pensée.

04/2011

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Littérature française (poches)

Ecrits autobiographiques

Voltaire autobiographe ? On est tenté de rire, Les Confessions en main, ou saint Augustin en mémoire. Et pourtant, le satiriste le plus cinglant de notre histoire s'y est pris à trois fois pour se raconter... En 1754, échappé de Berlin, interdit à Paris, réfugié à Colmar, il compose ou réécrit de fausses-vraies lettres de Prusse à sa nièce et amante, Mme Denis, qui furent reversées jusqu'à nos jours dans la Correspondance comme autant de témoignages spontanés et éblouissants sur ses démêlés avec Frédéric II. Celui-ci tient encore la première place dans les Mémoires pour servir à la vie de Monsieur de Voltaire, rédigés entre 1758 et 1760, à côté de Candide ; quant au Commentaire historique sur les œuvres de l'auteur de La Henriade (1776), il part de l'enfance et embrasse les légendaires années de Ferney. L'autobiographie apparaît ici dans toute sa diversité recueil épistolaire, récits à la première et à la troisième personne ; ton dolent, puis comique, puis rasséréné, pour se raconter sans enflure ni aveux. Au milieu de nos débordements, cette rare leçon de sobriété autobiographique vaut bien un hommage, sans doute.

03/2006

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Pléiades

Oeuvres autobiographiques

"On ne parle jamais que de soi", avoue Mauriac et il est vrai que si jamais romancier a proféré des doubles si clairs de son moi c'est bien lui, au point que Sartre a pu lui reprocher - peut-être à tort en définitive - d'adopter le point de vue de Dieu pour enfanter des personnages sur quoi l'auteur savait tout au principe. S'il connaissait tout de leur "pauvre chair" et de leur esprit, n'est-ce pas, précisément, parce qu'ils naissaient plus rigoureusement de lui que chez d'autres romanciers ? Ce coeur de Mauriac, à la fois janséniste et voluptueux, il le rend - même si on devine que n'est souvent livrée que l'embellie après la tempête - dans ces oeuvres autobiographiques que ce volume rassemble, parcourant l'ensemble de la vie, de l'origine bordelaise - à quoi sans aucune doute toute l'oeuvre est suspendue et vers laquelle Mauriac reviendra comme on tente de revenir à l'enfance - jusqu'aux derniers textes, si graves qu'ils donnent parfois l'impression d'être une parole d'au-delà de la mort. On y rencontre Barrès - celui qui l'a reconnu et dont il faut de quelque façon se délivrer pour être soi - et on y erre du côté de Proust que probablement ou eût aimé être, avec - au passage - ces coups de dents dont Mauriac a le secret. On verra cependant, par les variantes, que Mauriac corrige sa nature en fourrant de velours sa griffe. Le coup - tout chrétien qu'il se veut - n'épargne pas : Montherlant ? Faux don Juan. Gide ? Petit protestant qui a de mauvaises habitudes. Cocteau ? Un arlequin. Et, pour conclure : "Les âmes n'ont pas d'odeur, leur cadavre ne sent pas". Mais le mémorialiste ne se leurre pas : "S'il existe un seul homme qui tienne son journal pour son agrément particulier [... ], il lui reste toujours quelqu'un à duper ; et c'est lui-même". On pourrait résumer ces pages d'une autre façon : d'un côté il y a la chair mortelle ; de l'autre, il y a Dieu. "Quel homme, quelle femme, s'ils ont aimé, ce qui s'appelle aimer, fût-ce contre toutes les règles et toutes les lois, quel homme, quelle femme peuvent le regretter et n'y pas penser comme au seul moment de leur vie où ils auront vécu ? " Mais "celui qui a mis l'infini dans l'amour, seul un être infini peut le combler". Toute la grandeur de ce Mauriac-là, qui cherche le secret de son être, est dans l'aveu de cet écartèlement : "Ma force fut toujours de reconnaître ma faiblesse".

09/1990

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Témoins

Manuscrits autobiographiques

Manuscrits autobiographiques Thérèse de Lisieux ou Thérèse de l'Enfant Jésus ou(1873-1897) est l'une des saintes les plus populaires dans l'Eglise catholique et au-delà. Entrée au Carmel de Lisieux à quinze ans, morte à vingt-quatre ans, elle a laissé trois écrits autobiographiques. Ils furent, publiés de manière posthume, quelque peu tronqués et refondus en un tout, sous le titre Histoire d'une âme. Ce livre connut d'emblée un succès immense, car il peignait de l'intérieur cette "enfance spirituelle" que le Christ évoque dans l'Evangile et qu'il est impossible d'inventer sans la vivre. Les Manuscrits autobiographiques, parus en 1957, restituent le texte original des trois écrits laissés par Thérèse. Elle y apparaît avec sa spontanéité, sa sensibilité, un ton inimitable et même une sorte de fantaisie. Mais on y trouve aussi l'épreuve des ténèbres qu'elle dut traverser dans les derniers mois de sa vie - et qui disent la véritable dimension de son "combat" spirituel.

03/2023

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Littérature érotique et sentim

Je t'ai rêvée - Tome 2. Dérives

Entre drames et bouleversements sentimentaux, Yohann et Greg pourront-ils compter sur leur inébranlable amitié pour reprendre goût à la vie ? A la suite du drame qui a bousculé leur vie, Yohann et Greg doivent se reconstruire. Au chevet de Lena qui est toujours dans le coma, ils attendent son réveil... Alors que Yohann, malgré son grand sentiment de culpabilité vis-à-vis de Lena, s'engage davantage dans les bras de Rachel, Greg perd pied et s'éloigne de plus en plus d'Emily. Entre jalousie, infidélité, désir d'enfant et amitié fusionnelle, leur cheminement sentimental n'est pas de tout repos... Dans ce second tome d'une saga pleine de passion et d'émotions, il est temps pour Yohann et Greg d'avancer en affrontant leurs responsabilités... EXTRAIT Et si ça recommençait ! C'est pour ça que j'ai peur tout le temps. J'ai peur sans Greg, je le veux avec moi en permanence, ou presque... surtout la nuit... Quant à Rachel, c'est encore pire ! Je ne supporte pas qu'elle m'abandonne ! Elle aussi je la veux constamment près de moi, je... je ne sais pas comment la garder davantage. C'est pour ça que je veux l'épouser, je veux lui faire un enfant, je veux lui faire l'amour tout le temps. Je suis fatigué, tellement fatigué, dis-je en me prenant la tête entre les mains. J'ai tout le temps peur. Ca me donne des palpitations cardiaques, je tremble, j'ai des flash-back qui me hantent, je frissonne, je me mets en colère. J'ai des sautes d'humeur aussi, je peux être vraiment désagréable, avec Rachel surtout... Et quand elle n'est pas là, c'est les crampes dans le ventre, la gorge qui se serre... Je ne dors pas, je suis assailli de cauchemars épouvantables... Je n'en peux plus... Je suis épuisé moralement et physiquement... A PROPOS DE L'AUTEUR Eva B. a toujours aimé lire et mûrissait depuis longtemps l'idée de passer du côté de l'écriture. Alors, quand la maternité dans laquelle elle travaillait a fermé ses portes, elle s'est dit que rien n'arrive par hasard, et elle a décidé de relever le défi d'écrire ! Ainsi naquit le premier tome de Je t'ai rêvée.

08/2019

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Réalistes, contemporains

Les grandes et les petites choses

" Je cours puisqu'il le faut... Pour faire battre mon coeur... Sentir mon pouls sur mes tempes... Mon souffle... Mes pieds qui apprivoisent le sol... . J'irai jusqu'au bout... . Dans mon histoire ! " 11 secondes, c'est le temps qu'il aura fallu à Nina, 18 ans, pour parcourir un 100 mètres et devenir championne de France. Noire, juive, musulmane et blanche, elle peine à trouver ses marques dans une société qui voudrait l'enfermer dans des cases figées. Alors elle court, elle court pour fuir l'injustice, l'Histoire, les grandes et les petites choses de sa vie. Elle choisit la vitesse pour toucher du doigt ce rêve d'équité. Car, si Nina doute beaucoup face au regard des autres, le chronomètre, lui, est infaillible... Personnalité médiatique engagée, Rachel Khan revient sur son incroyable destin : d'étudiante en droit à championne de France en athlétisme... Une BD trépidente pour plonger dans le destin de Rachel Khan dès 15 ans.

01/2023

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Littérature française

Quelques petites choses sans importance. Chroniques

Outre quelques règlements de compte sanglants (envers une mère, envers une société discrète), mes chroniques évoquent les hiers de l'ordinaire d'une vie : un piccione savouré à une terrasse de Castellina in Chianti, l'apprentissage du latin dans un collège jésuite, les frémissants feuillages vert-de-gris des oliviers, la langue française étudiée, enseignée, écrite, les caresses dispensées aux chats, le sourire de Brassens, la lumineuse Bartoli interprétant Vivaldi, un dessinateur surréaliste, de rares et fécondes amitiés, mille pages de mille livres, un amour, parrain Calixte, papa.

10/2012

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Littérature anglo-saxonne

Dérives

Une écrivaine doit remettre à son éditeur un livre dont elle n'a pas écrit une ligne. Dans la torpeur de l'été new yorkais, elle reste enfermée chez elle, angoissée par la page blanche. Pour s'inspirer, elle se plaît à évoquer les travaux de Rilke, Kafka ou encore d'Agnès Varda, mais alors qu'elle se nourrit des oeuvres d'autrui pour créer la sienne, elle découvre qu'elle attend un enfant. L'un est-il compatible avec l'autre ? Journal d'isolement et fourmillant carnet de création, Dérives, par sa voix intime mais familière, nous livre une réflexion inspirante sur l'art et sur les décisions qui orientent le chemin de notre existence.

02/2022

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Poésie

Dérives

L'un des plus gros comptes de poésie d'Instagram (100 000 abonnés) fête ses 10 années d'existence en octobre : un premier recueil très attendu ! La plume percutante de Hyce Beerg, entre aphorismes, dialogues absurdes et poèmes bouleversants, nous invite à suivre le poète en eaux troubles et enivrantes. Une dérive littéraire magistrale, sans jamais risquer le naufrage, à découvrir dans ce tout premier recueil de Hyce Beerg qui paraît à l'occasion de l'anniversaire des 10 ans du compte Instagram éponyme.

10/2021