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1953, un 14 juillet sanglant

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Guerre d'Algérie

1953, un 14 juillet sanglant

1953 : lors du traditionnel défilé syndical du 14 juillet et alors que résonnent les premiers slogans réclamant l'indépendance de l'Algérie, sur la place de la Nation, à Paris, la police tire à bout portant sur le cortège des ouvriers algériens et tue cinq d'entre eux, ainsi qu'un militant cégétiste assurant le service d'ordre. C'est la première fois depuis la Libération qu'une manifestation dégénère de la sorte, dans un bain de sang. S'appuyant sur des témoignages directs et les articles de la presse de l'époque (nationale, syndicale et algérienne), l'étude détaillée de ce défilé sanglant révèle les mécanismes du racisme systémique de la police française envers les Algériens ; pourtant ceux-ci sont, alors, citoyens français depuis 1946...

06/2021

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Romans de terroir

Un 14 juillet 1944

A Saint-Romain, riche village du bocage normand, chacun s'est adapté à l'Occupation. A l'ordre du jour de ce 14 juillet 1944 : concours de boules lyonnaises. Mais, dans l'indifférence générale, deux jeunes résistants attaquent un train. Au fur et à mesure que la journée s'avance et que ces hommes vont au bout de leur destin, d'autres poursuivent sans remords leur vie quotidienne.

05/2014

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Littérature française (poches)

14 Juillet

Tout commence par une folie. Le 28 avril 1789, quelques jours avant l'ouverture des états généraux, les ouvriers de la manufacture royale, menacés d'une baisse de salaire, mettent à sac la folie Titon. Moins de trois mois passent. Au matin du 14 juillet, le peuple de Paris se soulève, la Bastille doit rendre gorge. Une myriade d'émeutiers, hommes et femmes, donnent chair à la révolte à coup de petits héroïsmes, morceaux de bravoure prosaïques : charrier des planches de bois, rouler les canons sur le pavé, soigner les blessés, encourager les uns, vilipender les autres, cogner, vociférer, mettre le feu aux poudres... Parce que c'est depuis la foule sans nom que l'on comprend le soulèvement d'un peuple, Eric Vuillard déploie une narration collective composée de figures singulières, entraînées dans ce formidable élan qu'est la prise de la Bastille. Ses miniatures éclatantes forment une fresque magistrale qui redonne vie à cette grande journée pétrifiée par le temps. Un livre flamboyant, où notre fête nationale retrouve sa beauté tumultueuse.

08/2018

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Guerre d'Algérie

"Le Bougiote". Journal d'Algérie (août 1958 - juillet 1959)

Ce Journal est un fort témoignage qui a le double intérêt de nous plonger dans le quotidien, parfois absurde ou inhumain, d'un militaire en opération et dans la dangereuse aliénation mentale qu'induit cette situation chez un individu ayant gardé des convictions humanistes. Critique de cinéma réputé, alors au début de sa carrière, Marcel Martin est rappelé en tant qu'officier de réserve pour servir une année en Algérie. Son " Journal " était resté inédit jusqu'à sa disparition à 90 ans. Critique de cinéma réputé, alors au début de sa carrière, Marcel Martin est rappelé en tant qu'officier de réserve pour servir une année en Algérie. La période est précisément celle où l'armée appelle, avec une grande partie de la population européenne du pays, à l'arrivée au pouvoir d'un homme fort que Jean-Paul Sartre a appelé " le pré-tendant ". Celui-ci poursuivra cette guerre qui ne dit pas son nom encore quatre ans. Intellectuel de gauche, anticolonialiste, Marcel Martin va se trou-ver plongé dans les pires contradictions, partagé entre sa solidarité avec un peuple maltraité et la nécessité de sauver sa peau et la vie de ses hommes lors d'opérations et d'accrochages avec la guérilla. En tenant son journal quotidiennement, il parvient à résister à cet engrenage qui, à ses yeux, conduit inéluctablement à une fascisa-tion des esprits. " C'est comme si un autre s'était installé en moi et parlait par ma bouche et même, parfois, pensait à ma place. Je m'en-tends dire, je me surprends à penser des choses que je ne pensais pas il y a six mois... "Il y note précisément les opérations militaires auxquelles il participe tout en nous faisant comprendre la vanité de cette action dite de " pacification " qui aboutit à dresser plus encore la population contre les autorités françaises. Son " Journal " était resté inédit jusqu'à sa disparition à 90 ans.

08/2023

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Critique littéraire

Ecrits politiques. 1953-1993

"Les écrits politiques de Blanchot ne font pas système, mais défendent des valeurs, ils sont essentiellement une écriture de la réaction, de l'affrontement sans jamais exposer la moindre compromission avec le pouvoir. L'écriture politique de Blanchot est toujours à penser, en ce qu'elle expose chaque fois une inquiétude éthique". Eric Hoppenot.

06/2008

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Littérature française

Journal amoureux. 1951-1953

J'ai toujours su que ce Journal amoureux existait... Maman m'en avait parlé. C'est Paul qui est à l'origine de ce projet car il voulait aider maman à prendre confiance en son talent, auquel elle ne croyait guère à l'époque. C'était d'autant plus généreux de sa part qu'il n'a jamais tenu un journal de sa vie et que c'était même contraire à sa nature. Maman lui rendait souvent hommage pour cette initiative - et elle n'avait l'hommage facile pour personne ! Blandine de Caunes Jeunes trentenaires, Benoîte Groult et Paul Guimard racontent à tour de rôle leur quotidien, laissant déjà entrevoir le talent des deux écrivains reconnus qu'ils deviendront. Leur journal constitue par ailleurs un formidable document sur les années 1950 et sur le féminisme naissant d'une femme engagée qui participera à tous les combats de son époque. On ne s'ennuie pas une seconde à la lecture de ce témoignage intime. L'Express. Un dialogue affûté, bagarreur et délicieux, qui bâtit la légende d'un couple. Elle.

05/2022

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Histoire des idées politiques

La malédiction de la droite

Les 20 jours qui ont défait la droite. Considéré à juste titre comme l'un des meilleurs journalistes et analystes politiques français, Guillaume Tabard raconte comment la droite, pourtant majoritaire, s'est échinée à perdre le pouvoir depuis 1958. Elle fait preuve en cette matière d'une grande créativité ; les conflits haineux de personnes (Pompidou/Giscard, Giscard/Chirac, Balladur/Chirac, Juppé/Séguin) s'ajoutant aux divergences idéologiques (libéraux-centristes-gaullistes-ultras), les attaques frontales aux rumeurs et coups bas de toutes sortes qui ponctuent son histoire depuis l'affaire Markovic jusqu'à Clearstream. En vingt chapitres percutants, écrits avec brio, l'auteur raconte un fiasco, toujours recommencé, des divisions fondatrices de la guerre d'Algérie au fiasco de la candidature Fillon en passant par les campagnes présidentielles et certaines déroutes telles l'aventure ubuesque des rénovateurs ; les défaites européennes, la perte de la mairie de Paris ou la dissolution manquée de 1997. Introduction : la droite, ses doutes et ses démons 1- 3 novembre 1959 - De Gaulle ne supporte plus Pinay 2- 14 avril 1962 - Debré paie l'addition de la guerre d'Algérie 3- 10 janvier 1967 - Giscard ose dire " oui, mais " à de Gaulle 4- 6 juillet 1968 - Pompidou licencié, mais Pompidou libéré 5- 23 mai 1972 - Le dernier défi de Chaban à Pompidou 6- 25 août 1976 - Chirac part en guerre contre Giscard 7- 10 mai 1981 - la division offre l'Elysée à Mitterrand 8- 29 janvier 1987 - Chirac referme la parenthèse libérale 9- 13 avril 1989 - Des rénovateurs qui se révèlent bien amateurs 10- 5 mai 1992 - Séguin lance la bataille de Maastricht 11- 25 septembre 1993 - La brouille des " amis de trente ans " 12- 21 avril 1997 - " l'expérience hasardeuse " de la dissolution 13- 1er juin 1997 - triangulaires mortelles avec le Front national 14- 18 mars 2001 - Les clés perdues de l'Hôtel de ville 15- 17 novembre - 2002 - l'UMP inachevée 16- 14 avril 2005 - le crépuscule chiraquien 17- 21 mars 2010 - la désillusion Sarkozy 08 - Sarkozy c'est pas du sérieux 18- 24 janvier 2017 - Fillon ou la défaite impossible 19- Le macronisme peut-il absorber la droite ?

02/2022

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Photographie

Vers l'orient. 5 volumes, Japon 1958 ; Chine 1957 ; Indé Népal 1956 ; Iran Afghanistan Pakistan 1955-1956 ; Turquie 1955, Edition bilingue français-anglais

Turquie, Iran, Afghanistan, Pakistan, Inde, Chine puis Japon : six pays traversés et photographiés par Marc Riboud entre 1955 et 1958. Les Éditions Xavier Barral publient à l’automne 2012 Vers l’Orient, un coffret de cinq ouvrages, véritable carnet de notes visuelles réunissant les plus belles photographies prises lors de ce long et lent voyage entrepris pour rejoindre initialement Calcutta. Comme beaucoup d’autres avant lui, Marc Riboud a eu besoin de partir, de quitter la France, sa famille et la reconstruction de l’après-guerre. Âgé de 30 ans, ingénieur de formation, il achète la vieille Land Rover de George Rodger et se met en route au printemps 1955. Sans avoir lu ni les grands récits de Nerval ni ceux de Segalen, il a été bercé en revanche dès très jeune par les récits de voyage de son père, de retour d’un tour du monde entrepris dans les années 1910. Désireux de découvrir ces civilisations millénaires, il s’arrête d’abord à Istanbul, avant de poursuivre son chemin par les admirables paysages de Cappadoce et d’Anatolie. Il traverse la Perse pour rejoindre l’Afghanistan et ses zones tribales, comme l’avait fait peu de temps avant lui Nicolas Bouvier. En 1956, il arrive en Inde, sa destination initiale, qu’il sillonne pendant près d’une année : Calcutta, Bombay, Delhi, Darjeeling, le Rajasthan, Bénarès jusqu’au Népal. C’est de là qu’il entre en Chine communiste, où il est l’un des rares Occidentaux à obtenir un visa. Il termine son « Grand Tour » au Japon en 1958, alors en pleine reconstruction après la guerre et en pleine mutation sociétale. De retour en France, Marc Riboud ramène des milliers de photographies, traces de ces cultures ancestrales, que l’on retrouve partout, dans les monuments, les gestes, la beauté des femmes, l’hospitalité des gens, le temps qui n’est pas compté. Ceux qui connaissent l’Orient d’aujourd’hui découvriront peut-être dans ces photos réalisées il y a près de soixante ans ce qui reste quand tout semble changer, et, derrière l’occidentalisation grandissante, le fil caché de l’intemporalité.

11/2012

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Poésie

L'Omelette rouge

Écrit en bordure de Méditerranée, L'Omelette rouge est un objet vocal à lire aussi avec les yeux. Dans une lumière inférieure s'agitent des voix. Les voix sont séquestrées dans des corps véritables dont la liste dressée par ordre d'apparition s'ouvre sur une comédienne travestie que ses ennemis surnommaient l'omelette rouge. Sarah Bernhardt (1844-1923), Gherasim Luca (1913-1994), Alexandre Blok (1880-1921), Charlotte-Élisabeth de Bavière (1652-1722), John Maynard Keynes (1883-1946), Richard Wagner (1813-1883), Louise Bourgeois (1911-2010), Christine Lavant (1915-1973), Jeanne d'Arc (1412-1431), Ingeborg Bachmann (1926-1973), Arnold Schoenberg (1874-1951), Jean-Marie Straub (8 janvier 1933-), Danièle Huillet (1936-2006), Karl Marx (1818-1883), Friedrich Engels (1820-1895), Lénine (1870-1924), Vélimir Khlebnikov (1885-1922), Alexeï Kroutchonykh (1886-1968), Daniil Harms (1904-1942), Eva Hesse (1936-1970) Cy Twombly (25 avril 1928-) Grace Hartigan (1922-2008), Frank O'Hara (1926-1966), Hannah Hoch (1889-1978), Hans Arp (1886-1966), Til Brugman (1888-1958), Hélène Bessette (1918-2000), Jackson Pollock (1912-1956), Razine (1630-1671), Emily Dickinson (1830-1886), Josée Lapeyrère (1944-2007), Erich von Stroheim (1885-1957), Alexandre Pouchkine (1799-1837), Saint Paul de Tarse (15-67). L'astre Poésie est vécu ici comme un soleil flingué sous lequel scintillent des natures mourantes et de petites personnes perdues. Si " la seule poésie est la poésie à faire " (Pasolini), L'Omelette rouge pose en séries de raccords et dans une préoccupation de distance la question vitale : " que faire? ".

05/2011

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Histoire de France

"Les grandes vacances" d' un gosse de 20 ans en Algerie. 1957 - 1958 - 1959

Ce livre n 'est pas un récit historique des, faits de guerre ou des exploits de bravoure. Il a pour mission, tout simplement, de décrire la vie que des gosses de vingt ans ont eu à subir pendant de longs mois. Deux ans et demi passés dans une guerre qui aurait sans doute pu être réglée plus rapidement par des négociations plutôt que des effusions de sang. Le jeune Armand est revenu sain et sauf de cette guerre qui lui laissera à jamais des souvenirs indélébiles. Il dit par fois même " avoir honte d'avoir eu la chance d'en revenir ", vis-à-vis de ses camarades tués. Armand Guillot a souhaité, à travers cet ouvrage, retracer le plus sincèrement possible les 850 jours passés au sein du Premier Régiment de Chasseurs Parachutistes en Algérie. Une période de sa vie qu'il a vécue à travers les épreuves difficiles de la guerre. Une période qu'il a malgré tout su affronter grâce à l'amitié sans faille de ses camarades de combat, à la confiance et à la solidarité qui unissaient tous ces soldats. Le livre est préfacé par le colonel Coustaux, ancien commandant du premier Régiment des Chasseurs Parachutistes, dans lequel le jeune Armand Guillot accomplissait son service militaire. Il en décrit l'ambiance qui s 'en dégage : " j 'atteste de la valeur historique et humaine de ce récit, tout à fait remarquable par la sincérité du texte et par le nombre, la qualité et la diversité des photographies ".

11/2010

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Critique littéraire

Correspondance générale. Tome 10, 1951-1958

C'est la dernière période de la vie de Roger Martin du Gard. Son pessimisme grandit. Le bouleversement du monde et les convulsions internationales l'inquiètent. Les relations avec sa fille se détériorent. L'âge et ses misères l'accablent; il se plaint volontiers, avec humour souvent, de la "décrépitude de la carcasse"... Sa solitude de "vieil ours insociable et indépendant" s'accroît. Malgré divers témoignages de sympathie, il sait que son œuvre s'éloigne. Il se sent de plus en plus dépassé par son temps; mais, dans une époque de "guerres de religion", il s'obstine à plaider pour "la souveraineté de l'individu". Il profite de son roman toujours en chantier, sa " tapisserie de Pénélope", pour exprimer sa pensée. Il continue de converser avec les amis qui sont toujours là : Jean Denoël, Jean Schlumberger, Marcel Jouhandeau, André Malraux... Il s'appuie sur une solide amitié, celle de la "chère voisine", Marie Rougier. Il s'est fait de nouveaux amis parmi de jeunes écrivains qu'il conseille et encourage. Son temps est maintenant compté. Gide est mort en février 1951; d'autres disparaissent. Il est dans la "salle d'attente" et se "< résigne à l'inévitable". Le temps de l'inventaire est venu. Il prépare l'édition de ses Œuvres complètes, heureux d'y voir associé Camus. Il met en ordre ses manuscrits, classe ses anciennes correspondances, trie les documents amassés. Il fait ses valises, les fameuses "cantines" qu'il destine à la Bibliothèque Nationale. L'on suit avec émotion le détachement pathétique du vieil homme face à la mort, qui, jusqu'à la fin, reste fidèle à son principe : " consentir à soi-même ".

11/2006

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Foucault

Phénoménologie et Psychologie. 1953-1954

En octobre 1954, Michel Foucault, alors assistant en psychologie à Lille, écrit à son ami Jean-Paul Aron au sujet d'un texte qu'il est en train de rédiger : " La thèse est passée en deux mois du néant à la 150e page. Je suis moi-même fort surpris de ce livre-champignon : non seulement de sa croissance, qui exige bien des retouches, mais aussi de sa tournure ; il a pris tout de suite l'allure d'une interrogation sur la notion de monde dans la phénoménologie, qui m'a mené à toute une interprétation de Husserl, qu'on dira certainement heideggérienne, mais qui ne l'est pas, je crois. Je me demande en tout cas comment j'ai pu jouer au psychologue pendant plusieurs années. " Le manuscrit édité dans ce volume correspond sans doute à ce projet de thèse que Foucault n'a plus évoqué par la suite. De ce silence, comme de quelques remarques ultérieures, on a pu déduire que Foucault avait une vision surtout négative de la phénoménologie. Phénoménologie et Psychologie montre pourtant qu'il avait le plus grand respect pour la pensée de Husserl, dont on constatera que le jeune philosophe avait une maîtrise remarquable. Pour lui, la phénoménologie husserlienne permet à la philosophie de se dégager des impasses de la psychologie. Ressaisie dans sa radicalité transcendantale, la phénoménologie ne se concentre plus en effet sur le sujet ou la conscience, mais elle dévoile sa portée proprement ontologique en s'orientant résolument vers le monde. A travers son interprétation de Husserl, Foucault définit donc pour la première fois son propre projet philosophique, liant expérience, sujet, vérité et langage.

11/2021

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BD tout public

Uderzo. L'intégrale 1951-1953

Dans tous les domaines, il existe une fracture entre un avant et un après, une frontière. Bref, une référence qui marque un changement catégorique. Dans l'univers de la bande dessinée, ce sommet, cette référence, c'est le tandem Goscinny-Uderzo. A eux deux, sur plus d'un quart de siècle de grande amitié et de complicité délirante, ils ont fait descendre la BD dans la rue pour la hisser au niveau d'un art. Les années 1951 à 1953 sont primordiales dans la vie d'Albert Uderzo. Il rencontre deux des scénaristes les plus talentueux du siècle et fait la connaissance d'une charmante jeune femme aux yeux verts, Ada, qui deviendra la femme de sa vie.   En 1951, Albert croise tout d'abord Jean-Michel CHARLIER avec lequel il collabore. On découvre dans ce volume les deux épisodes des aventures de Belloy : Chevalier sans Armure et La Princesse captive, publiés dans la presse enfantine.   Grâce à Charlier, René GOSCINNY est engagé dans la structure où travaille Uderzo. Les deux hommes se lient d'une solide amitié doublée d'une complicité professionnelle exceptionnelle et immédiate…"Nous avons très vite compris que nous nous complétions à merveille" se souvient Albert Uderzo. Dès 1951, ils imaginent ensemble les aventures d'Oumpah-Pah, un Indien confronté à l'Amérique moderne. Les premières planches sont même traduites en anglais pour les vendre aux Américains. On les découvre ici, dans leur intégralité, avec les dessins préparatoires. C'est drôle, efficace, et pourtant personne ne veut de ce projet qui restera des années dans les cartons.  En 1952, le tandem invente une histoire de pirates et de corsaires, Jehan Pistolet, qui est cette fois publié dans un supplément de presse du jeudi. Les 2 premiers épisodes complets sont rassemblés ici et restaurés dans leur fraîcheur originale.   Tout n'a pas toujours été pétillant au pays des bulles...Pour vivre, il faut aussi illustrer des chroniques pour les journaux à grand tirage. De 1951 à 1953, Uderzo illustrera la rubrique de savoir-vivre "Qui a raison ?" du magazine féminin Bonnes Soirées, d'abord sur des textes de Goscinny puis de Mony Lange. La finesse de son trait réaliste s'affirme, ainsi que son sens de la composition. Avec Mony Lange, qu'il ne rencontrera jamais, il illustre aussi la rubrique "Sa majesté mon mari", une petit merveille qui reflète les péripéties conjugales d'une famille rangée dans les années 50. Le trait est vif, le coup de pinceau sûr et spontané.   En 1953, un nouveau héros apparaît dans les colonnes de la presse enfantine : Marco Polo. Une série dessinée par Uderzo avec le scénariste Octave JOLY, qui commence tout juste sa carrière et n'a pas encore écrit les histoires de l'Oncle Paul. Au fil de ces 424 pages fabuleuses de planches soigneusement restaurées, de dessins inédits, de documents d'archives, de commentaires du maître, le talent d'Uderzo explose, le trait s'affirme et s'affine, les blagues fusent. Bien plus qu'une compilation de séries BD présentées ici dans leur intégralité, cette Intégrale est une merveilleuse malle aux trésors à découvrir !

10/2014

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BD tout public

Uderzo. L'intégrale 1953-1955

En 1953, pour le tout jeune couple que forment Albert et Ada Uderzo, c'est le temps des vaches maigres... mais heureuses ! Albert travaille de cinq heures du matin à minuit : la passion dévorante pour le dessin l'habite depuis toujours. Entre 1953 et 1955, avec, entre autres, Jean-Michel Charlier et René Goscinny, Uderzo produit des planches humoristiques (ou non) par dizaines, et des illustrations époustouflantes de réalisme par centaines. Il dessine la troisième aventure du chevalier Belloy, Le Baron maudit, sur un scénario de Jean-Michel Charlier. Les 4 illustrations quotidiennes publiées dans La Libre Belgique entre 1953 et 1955 restent une parenthèse agréablement surprenante de réalisme dans l'oeuvre d'Uderzo. L'agrandissement de certaines de ces compositions mettent au jour des pépites et révèlent l'oeil cinématographique du dessinateur (plans en plongée, travellings...). Sans compter la diversité des sujets (histoire et actualité), la maîtrise des aplats noirs sur fond blanc... Valérie André, une héroïne de la guerre d'Indochine paraît en 1954 dans Bonnes Soirées, vraisemblablement sur un scénario de Jean-Michel Charlier. Les dessins sont au lavis pour imiter le roman-photo. Avec le troisième épisode des aventures de Jehan Pistolet, le duo Goscinny et Uderzo trouve son rythme de croisière et fonctionne à merveille. Le dessinateur est en phase avec le scénario bourré d'humour : les prémices d'Astérix sont là... En 1954, sur commande de La Libre Belgique, le tandem Goscinny-Uderzo crée Luc Junior, apportant à la BD humoristique un brin de fraîcheur. Une histoire de l'Oncle Paul, Le Fils du tonnelier, sera la seule collaboration d'Uderzo au journal Spirou. Enfin, un autre personnage est créé en 1954 : Bill Blanchart. Le scénario de Goscinny nous entraîne dans une chasse au requin et Uderzo démontre une nouvelle fois son aisance dans le style réaliste. Au fil de ces 424 pages fabuleuses de planches soigneusement restaurées, de dessins inédits, de documents d'archives, de commentaires du maître, le talent d'Uderzo explose, le trait s'affirme et s'affine, les blagues fusent. Bien plus qu'une compilation de séries BD présentées ici dans leur intégralité, cette intégrale est une merveilleuse malle aux trésors à ouvrir d'urgence !

10/2017

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Biographies

La Forteresse. Autobiographie. 1953-1973

" Je vais où me portent mes phrases. " Richard Millet achève la longue quête vers l´origine dans laquelle il s´est lancé le jour où il commença d´écrire la première ligne de son oeuvre si décisive aujourd´hui. Cette autobiographie de ses vingt premières années, que ne couvrent ni son Journal ni son oeuvre romanesque, n´est pas un livre de confessions, quoiqu´il arrache " les vieux masques ", y compris celui de l´homme " qui pose, inévitablement, en écrivant " et se situe dans l´exacte ligne de saint Augustin - mais c´est une quête pour découvrir " l´origine de ma sensualité ". Cette sensualité excessive, vécue presque comme une damnation, l´écrivain la rattache à un manque initial d´amour et à une sorte d´envoûtement paternels, qui auraient produit ce qu´il appelle sa " maladie ". La forteresse intérieure construite et consolidée pas à pas l´en protège mais elle en est aussi le produit - tout comme ce grand livre enfin écrit, " la baleine blanche de mon entreprise littéraire ".

08/2022

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Philosophie

Correspondance 1933-1963

Si Hannah Arendt (1906-1975) est connue et reconnue aujourd'hui comme l'une des grandes figures de la philosophie et de la pensée politique contemporaine, on la perçoit sans doute moins comme une épistolière. Après avoir pu découvrir sa correspondance avec Karl Jaspers, le public français a désormais accès à ses lettres échangées avec Kurt Blumenfeld (1884-1963), grande figure du sionisme et à qui Hannah Arendt dédia son essai Sur l'antisémitisme. Dans ces lettres s'exprime d'abord une amitié toute gratuite, ce bonheur du partage des idées et du quotidien. Même si l'exil, le déracinement, touche les deux correspondants, l'une résidant aux Etats-Unis, l'autre parti en Israël, le respect et la distance n'entament pas une forte affection réciproque. Et d'un point de vue plus intellectuel, cette correspondance est l'occasion de prolonger la réflexion sur l'antisémitisme et le sionisme, ouverte par le premier tome des Origines du totalitarisme. Une belle leçon de dialogue et de reconnaissance.

08/2012

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Critique littéraire

Correspondance. 1952-1983

"Même si "vingt ans et la mer" les séparent, Raul Gustavo Aguirre, né en 1927, et René Char, né en 1907, ont entretenu une correspondance durant plus de trente ans. La publication de ces lettres inédites révèle les liens qui ont étroitement uni ces deux poètes. Raul Gustavo Aguirre, poète argentin, crée au printemps 1950 la revue Poesia Buenos Aires. La revue aura trente numéros et publiera trente-trois livres en dix ans. Elle est l'expression d'un mouvement avant-gardiste, proclamant sa liberté de parole et le refus de toute école. C'est en 1952 qu'Aguirre écrit, en français, sa première lettre à Char pour lui exprimer toute son admiration : "Depuis longtemps je me suis penché sur vos poèmes et j'y reviens continuellement. J'ai fini par ne croire qu'en vous". Un an plus tard, Aguirre traduit et publie une anthologie des poèmes parus de Char dans un numéro spécial de la revue. A cette main tendue, Char offre sa reconnaissance, son admiration et son amitié. Au fil des années d'échange, le dialogue s'intensifie. La correspondance s'enrichit d'envois réciproques, de poèmes et de traductions, de l'évocation aussi des épreuves traversées : pour l'un, la maladie, pour l'autre, l'oppression sous les différentes dictatures en Argentine. Face à cela : l'éternelle fulgurance de la poésie. Char, ému et fraternel, offre d'emblée son hospitalité à Aguirre et le convie chez lui. Cette rencontre, si attendue de part et d'autre, aura lieu en mai 1974 aux Busclats, dans la maison de Char à L'Isle-sur-la-Sorgue. Elle témoigne de la fraternité née entre les deux hommes, interrompue par la mort d'Aguirre en janvier 1983".

03/2014

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Essais biographiques

Ecrits. 1935-1959

Comme il l'avait confié à Jaime Sabartés en 1939, Pablo Picasso avait rêvé d'un livre qui "serait le reflet le plus exact de sa personnalité et son portrait le plus fidèle. On y verrait exprimé le désordre qui lui est propre. Chaque page serait un vrai "pot-pourri" sans la moindre trace d'arrangement ou de composition. [... ] Simplicité et complexité s'allieraient comme dans ses tableaux, ses dessins ou ses textes, comme dans une pièce de son appartement ou de son atelier, comme en lui-même" . Dans le prolongement de ce désir, la présente édition donne à lire l'ensemble des écrits de Picasso publiés en 1989, auxquels s'adjoignent un grand nombre d'inédits découverts dans l'ancienne collection de Dora Maar, dans des collections privées et celles des musées Picasso (Paris, Barcelone). Composés au crayon noir, en couleurs, à l'encre de Chine, au stylo-bille ou encore au crayon-feutre, ces textes ornent papier à dessin, à lettres, dos d'enveloppe, cartons d'invitation, morceaux de papier journal... Certains sont même gravés, enluminés, lithographiés ou peints, ainsi élevés au rang d'oeuvre d'art. La fascination que continue d'exercer Picasso sur le public rend plus que jamais nécessaire la lecture de ces écrits, souvent méconnus et pourtant indispensables à l'appréhension et à la compréhension de son oeuvre. Cette édition bénéficie des derniers apports de la recherche en cours dans un volume en couleurs, richement illustré d'oeuvres et de manuscrits, et, à la manière d'un parcours muséal, elle permet de s'immerger au coeur du processus créatif de l'un des plus grands artistes du XX ? siècle.

11/2021

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Critique

Journal 1958-1959

En 1958, la maison d'édition Putnam s'apprête à publier aux Etats-Unis le chef d'oeuvre de Vladimir Nabokov, Lolita. Quelques mois avant la parution, l'auteur et son épouse, Véra Nabokov, pressentent que cette publication sera un tournant capital dans la carrière de Vladimir et décident de rendre compte des événements qui surviendront. Bien que quelques entrées soient écrites de la main de Vladimir, c'est principalement Véra qui tiendra ce journal jusqu'en août 1960. Elle y décrit le succès immédiat du roman, les sollicitations croissantes des journalistes, des éditeurs étrangers, des studios hollywoodiens, les demandes extravagantes des lecteurs et les diverses requêtes arrivant de toutes parts. Ce journal offre ainsi une perspective inédite sur l'effervescence créée dans la vie du couple par ce que Nabokov appelle "l'ouragan Lolita" . Il témoigne également du rôle déterminant que Véra a tenu dans la carrière littéraire de Nabokov, qui, sans doute à cause de la rareté de ses témoignages qu'elle a volontairement détruits, s'est trop souvent apparenté à celui d'une épouse silencieuse et effacée. Les pages du Journal, complètement inédites, démontrent qu'il n'en est rien et rendent compte pour la première fois de son engagement de chaque instant auprès de l'écrivain, de sa puissante clairvoyance, ainsi que de son humour vif, et parfois incisif.

10/2023

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Critique littéraire

Potlatch (1954-1957)

Les opinions les plus répandues sont exprimées par le troisième cas : vocable vide de sens (Franc-Tireur, Camus, etc.) et le premier cas : espion soviétique (Aspects de la France, Breton, G. Mollet, etc.). Cependant quelques personnes parmi nos correspondants soutiennent hardiment la deuxième éventualité : cadeau somptuaire. Il est donc inutile de s'attarder sur ce problème, aussi embrouillé que tous les problèmes que cette société feint de se poser. Et sur une solution aussi aveuglante que toutes les autres.

10/1996

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Littérature française

Romans. 1952-1955

En publiant Casse-pipe dans la Pléiade en 1988, Henri Godard parlait de ce roman comme d'un texte "mutilé" et il déplorait "la perte du reste". Sans doute espérait-il que ce "reste" sortirait un jour des oubliettes. Rien ne permettait alors de prévoir que ce seraient des milliers de feuillets, concernant des projets romanesques inconnus (Guerre et Londres), ou attestés mais perdus (La Légende du roi René et La Volonté du roi Krogold), ou encore déjà publiés en partie (Casse-pipe), voire en totalité (Mort à crédit et Guignol's band), qui referaient surface, comme ce fut le cas dans l'été de 2021. Les manuscrits n'avaient donc pas été mis au feu : ils hibernaient. Leur importance est considérable. Tous concernent la première moitié de l'oeuvre romanesque de Céline. Pour l'essentiel, ce sont des récits autonomes, et non pas des "avant-textes" de romans publiés par leur auteur (mais quelques-uns relèvent de cette catégorie et ils sont passionnants). S'ils peuvent avoir l'apparence de brouillons, ils ne sont les brouillons que d'eux-mêmes. Ils ont (au moins) deux intérêts : ils favorisent une meilleure compréhension de la manière dont l'oeuvre romanesque de Céline s'est constituée, et ils valent pour eux-mêmes, comme des récits inattendus et captivants. Que nous apprennent-ils ? Par exemple que ce qu'on appelle le "cycle de Ferdinand" n'a pas toujours été composé de Mort à crédit, de Casse-pipe et de Guignol's band (1936-1944). Que Guerre, Londres et le manuscrit retrouvé de Mort à crédit jouent un rôle dans l'affaire. Que la légende du roi Krogold (ou René) n'a cessé de passionner Céline. Ou encore que des liens étroits unissent Guerre et Casse-pipe. Les thèmes et la tonalité des récits retrouvés sont immédiatement reconnaissables : si les textes sont encore, stylistiquement, en chantier, leur univers, lui, est entièrement célinien. La découverte, dans Guerre, de personnages et de situations que l'on connaissait par Casse-pipe est l'une des émotions fortes que peut éprouver un amateur de Céline. On en dirait autant de la rencontre avec le Dr Yugenbitz de Londres, prototype du Clodovitz de Guignol's band. Ou de la présence, dans un récit aussi étrange que Krogold, d'une idée centrale dès Voyage, celle de la vie vécue comme une agonie. Pour recueillir ces nouveautés, deux volumes de la Pléiade ont été remis en chantier. Dans le premier (1932-1934), les textes réapparus en 2021 figurent sous un intitulé, Textes retrouvés, qui traduit leur statut et rappelle qu'il s'agit de manuscrits, non de romans mis au point par Céline. De même, dans le deuxième (1936-1947), les séquences nouvelles de Casse-pipe sont réunies sous la rubrique Scènes retrouvées. Quant aux éditions des romans publiés du vivant de Céline, elles ont été revues et enrichies d'appendices nouveaux. Du manuscrit et du dactylogramme de Voyage, qui n'étaient pas accessibles dans les années 1980, il a été tiré des transcriptions révélatrices. Le passionnant manuscrit de travail de Mort à crédit,

05/2023

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Poésie

Poésies 1943-1959

Prix Nobel de littérature en 1966, Nelly Sachs est née en 1891 dans une famille juive d'Allemagne, pays qu'elle quittera en 1940, fuyant les persécutions nazies pour s'installer définitivement en Suède. L'ensemble de sa quête littéraire est profondément marqué par la Shoah, par la mort, la perte et l'exil. Son écriture, d'un lyrisme vif et dense est très proche de celle de Paul Celan dont elle fut l'amie et avec qui elle a entretenu une célèbre et importante correspondance. Le présent volume regroupe les quatre recueils majeurs de la poétesse : Dans les demeures de la mort (1947), Eclipse d'étoile (1949), Et personne n'en sait davantage (1957), Exode et métamorphose (1959). Cet ensemble veut rendre justice à une oeuvre capitale du XX ? siècle où l'auteure parvient, au-delà des déchirements de l'Histoire et du drame personnel, à refonder un espoir en l'humanité malgré tout.

03/2023

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Psychiatrie

"Mon cher confrère...". Lettres d'un psychiatre (1953-1963)

"?Mon cher confrère?", "?mon cher ami?" : ces formules de courtoisie commencent les lettres ici rassemblées, dans lesquelles le Docteur H.?P., installé dans le nord-ouest de la France au milieu du XXe?siècle, remercie des médecins de lui avoir adressé un patient ou une patiente en consultation. En quelques phrases d'une froideur clinique manifestant son assurance et laissant percer son amusement ou son ennui, il dresse en toute complicité professionnelle le portrait de chacun et chacune (autant de "?cas intéressants?"), avant d'esquisser différentes pistes thérapeutiques. Se révèle alors un feuilleté de techniques qui plonge ses racines au XIXe?siècle et ouvre sur le règne contemporain des molécules chimiques. Se mêlent lobotomie ("?l'opération n'a aucune gravité en elle-même?"), électrochocs, psychanalyse (à condition d'en avoir les moyens intellectuels et financiers, "?il ne peut en être question chez ce sujet mental fruste?"), cocktails médicamenteux, préconisations de bon sens et aveux d'impuissance devant telle ou telle névrose "?absolument incurable?". Un témoignage de la souffrance psychique ordinaire où percent d'infimes éclats de vies inconscientes, autant qu'un accès à la fabrique quotidienne du soin psychiatrique, dans un moment de transformation profonde de la prise en charge de la maladie mentale. Un document exceptionnel.

03/2023

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Histoire de France

Pacification en Algérie. 1956-1958

"Je quittai Hong Kong en février 1956 (...) J'étais fatigué du monde des renseignements, j'avais raté la guerre en Indochine, je pensais en savoir assez sur les insurrections et je voulais tester certaines de mes théories." Dans Pacification en Algérie, ouvrage inédit en France, le lieutenant-colonel David Galula, théoricien majeur élevé au rang de "Clausewitz de la contre-insurrection" par les stratèges américains, raconte sa conquête, par petites touches, des populations de Kabylie, préalable indispensable à la destruction des organisations politico-administratives du FLN. La vie de David Galula, décédé en 1967 à l'âge de 48 ans, fut selon son biographe canadien Alain Cohen "brève mais extraordinaire". Né en 1919 à Sfax (Tunisie), dans une importante famille de la communauté juive, diplômé de Saint-Cyr en 1940, il est rayé des cadres l'année suivante en application des lois de Vichy portant sur le statut des Juifs. Réintégré en 1943, il participe aux combats qui l'emmènent jusqu'au coeur de l'Allemagne. Suivront onze années passées à observer les insurrections communistes en Chine, en Malaisie, aux Philippines, mais aussi dans les Balkans. De cette expérience unique naissent les principes qui vont le guider en Algérie pour pacifier avec succès sa zone de Kabylie, foyer historique de la rébellion depuis la conquête de 1830. Un récit subtil et un témoignage indispensable sur ce conflit.

04/2016

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Musique, danse

Les Donneurs de sérénades

"Tout en chantant sur le mode mineur L'amour vainqueur et la vie opportune, Ils n'ont pas l'air de croire à leur bonheur Et leur chanson se mêle au clair de lune" 1. Mandoline op. 581'53 2. En Sourdine op. 583'15 3. Puisque l'Aube grandit op. 611'50 4. La Lune blanche luit dans les bois op. 612'17 5. J'allais par des Chemins perfides op. 611'46 Charles Bordes 6. Colloque sentimental3'43 Alphons Diepenbrock 7. Puisque l'Aube grandit6'04 Josef Szulc 8. Mandoline1'19 9. La Lune blanche3'31 Charles Radoux 10. Apaisement2'15 Joseph Canteloube 11. Colloque sentimental3'50 Raoul Laparra 12. La Bonne Chanson2'32 Charles Bordes 13. La Bonne Chanson1'42 Claude Debussy (1862-1918) 14. Mandoline op. L. 291'42 Fêtes Galantes op. L. 104 15. Colloque sentimental3'34 Josef Szulc 16. En Sourdine3'34 Raoul Laparra 17. En Sourdine2'15 Claude Debussy (1862-1918) Fêtes Galantes op. L. 80 18. En sourdine3'15 Poldowski 19. Mandoline1'40 Poldowski 20. L'Heure exquise2'12 Philippe Gaubert Six mélodies 21. La Lune blanche1'44 Louis Aubert 22. Nocturne2'30 Reynaldo Hahn (1874-1947) Sept Chansons grises 23. L'Heure exquise2'01 24. Fêtes Galantes2'04

12/2015

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Critique littéraire

Bibliothèque. Tome 2, codices 84-185, Edition bilingue français-grec ancien

84 Denys d'Halicarnasse, 85 Héraclianus, 86 Jean Chrysostome, 87 Achille Tatius, 88 Synode de Nicée, 89 Préface à Eusèbe, 90 Libanius, 91-93 Arrien, 94 Jamblique, 95 Jean de Scythopolis, 96 Georges d'Alexandrie, 97 Phlégon, 98 Zosime, 99 Hérodien, 100 Hadrien, 101 Victorinus, 102 Gélase, 103-105 Philon, 106 Théognoste, 107 Basile, 108 Théodore, 109-111 Clément d'Alexandrie, 112-113, Clément de Rome, 114 Leucius Charinus, 115 Contre les Juifs. Métrodore, 116 Sur la fête de Pâques, 117 Pour Origène, 118 Pamphile et Eusèbe, 119 Piérius, 120 Irénée de Lyon, 121 Hippolyte, 122-124 Epiphane, 125 Justin, 126 Clément, 127 Eusèbe, 128 Lucien, 129 Lucius de Patras, 130 Damascius, 131 Amyntianus, 132-135 Palladius, 136 Cyrille, 137-138 Eunomius139-140 Athanase, 141-143 Basile, 144-145 Helladius, 146-148 Lexiques, 149 Pollion, 150 Julien, 151 Timée, 152 Elius Denys, 153 Pausanias, 154 Boethos, 155-156 Lexiques, 157 Moeris, 158 Phrynichos, 159 Isocrate, 160 Choricius, 161 Sopatros, 162 Eusèbe, 163 Vindanius, 164 Galien, 165 Himérius, 166 Antoine Diogène, 167 Stobée, 168 Basile, 169 Cyrille, 170 Préchristianisme, 171 Eustrate, 172-174 Jean Chrysostome, 175 Pamphila, 176 Théopompe, 177 Théodore d'Antioche, 178 Dioscoride, 179 Agapius, 180 Jean Lydus, 181 Damascius, 182 Eulogius, 183-184 Eudocie, 185 Denys d'Egée

01/1960

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Histoire internationale

La guerre de Corée 1950-1953

Surnommé "guerre oubliée", le conflit qui éclate en Corée aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale reste largement méconnu, alors qu'il compte parmi les plus meurtriers du XXe siècle. Pour la première fois, Ivan Cadeau raconte l'invasion de la Corée du Sud par sa voisine du Nord, ainsi que l'intervention de l'ONU sous l'égide de MacArthur, qui transforme cette guerre en conflit international. La première confrontation des deux blocs, Est et Ouest, commence alors. Rigueur de l'analyse et témoignages directs éclairent cet affrontement qui, soixante ans plus tard, dure encore dans les faits.

01/2016

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Histoire militaire

La guerre de Corée. 1950-1953

Le livre est basé sur la participation du bataillon français de l'ONU, bataillon d'infanterie formé de militaires volontaires de l'armée française et de l'Union française issus de toutes les armes et des réserves qui intervint pendant la guerre de Corée (1950-1953). De très loin la principale composante des forces françaises dans la guerre de Corée, il fut envoyé par le gouvernement pour représenter la France dans les forces terrestres multinationales (constituées de contingents d'une vingtaine de pays, dont une grande partie en provenance des Etats-Unis) mandatées par le Conseil de sécurité des Nations unies dans sa résolution 83 du 27 juin 1950. Dans des conditions extrêmement rudes, le bataillon français mènera d'âpres combats sur les crêtes gelées de Corée. Dans une première partie, l'ouvrage nous plonge dans le contexte international de ce conflit puis une seconde partie retrace la dureté des combats et met en lumière à travers ses photographies le parcours méconnu des hommes du BF ONU et leurs faits d'armes entre autres la prise de Crève-coeur, les batailles à White Horse et à T-Bone. Enfin, la dernière partie invite les lecteurs à découvrir la Corée des années 1950, ses visages et ses paysages.

06/2023

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Critique littéraire

Une vie en lettres. Correspondance (1903-1950)

Je suis plutôt content d'avoir été touché par une balle parce que je pense que ça va nous arriver à tous dans un avenir proche, et je suis heureux de savoir que ça ne fait pas vraiment très mal. Ce que j'ai vu en Espagne ne m'a pas rendu cynique mais me fait penser que notre avenir est assez sombre. Il est évident que les gens peuvent se laisser duper par la propagande antifasciste exactement comme ils se sont laissés duper par ce qu'on disait de la courageuse petite Belgique, et quand viendra la guerre ils iront droit dans la gueule du loup. Cependant, je ne suis pas en accord avec l'attitude pacifiste. Je pense toujours qu'il faut se battre pour le socialisme et contre le fascisme, je veux dire se battre les armes à la main, mais il vaut mieux essayer de savoir qui est quoi. Cette correspondance dessine la vie d'Orwell de l'internat de son enfance à l'hôpital où il est mort, en passant par l'Espagne, le Maroc ou Londres. S'y mêlent amitiés fidèles, amours pudiques, relations de travail franches, réflexions politiques lucides et grand sens de l'autodérision.

09/2014

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Littérature française

Romans, cinéma, théâtre, un parcours 1943-1993

"Ca rend sauvage, l'écriture. On rejoint une sauvagerie d'avant la vie. Et on la reconnaît toujours, c'est celle des forêts, celle ancienne comme le temps. Celle de la peur de tout, distincte et inséparable de la vie même. On est acharné. On ne peut pas écrire sans la force du corps. Il faut être plus fort que soi pour aborder l'écriture, il faut être plus fort que ce qu'on écrit". Duras, 1993.

02/2002