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Économie de le dette

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Economie (essai)

Économie de le dette

D'un bout à l'autre de la planète, la montée du poids des dettes, qu'il s'agisse de celles des Etats, des ménages ou des entreprises, inquiète. En même temps, savoir que les ménages épargnent et que leur patrimoine augmente rassure. Pourtant, si personne ne s'endette, personne non plus ne pourra mettre d'argent de côté : dans une économie marchande, les fourmis ont besoin des cigales ! Source de risques, régulièrement à l'origine de crises, la dette est indispensable à l'expansion de l'activité d'une économie dont les agents ne dépensent pas tout leur revenu. Ce trait paradoxal de la dette amène à répondre autrement aux interrogations récurrentes sur les limites de la dette publique. Tant que les ménages souhaitent épargner plus que les agents privés n'empruntent, nos Etats peuvent et doivent continuer de s'endetter. S'ils utilisent à bon escient les sommes qu'ils mobilisent, ils ne feront pas faillite...

10/2021

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Economie politique

Malades de la dette. Critique systémique de l'économie politique

Dans le monde d'après la pandémie, les gouvernements nous opposeront la lancinante question du remboursement de la dette financière. Ils n'ignorent pourtant pas que, depuis l'Antiquité, on annule les dettes socialement et politiquement insupportables. Mais ils sont stupéfiés par la croyance que le capital financier serait à l'origine de l'investissement. Or c'est au contraire l'investissement qui nourrit le capital, à partir de la création monétaire mobilisant le travail. La croyance en des ressources naturelles gratuites et illimitées, conçue au XVIIIe siècle, a conduit à considérer la productivité comme illimitée. Cette croyance n'est plus de mise, mais quotidiennement le management continue d'exiger des producteurs qu'ils accroissent leur productivité. Le résultat est une chute de la productivité moyenne, associée à des désordres psychiques, sociaux et économiques croissants.

07/2021

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Economie

La Dette publique. Précis d'économie citoyenne

Un traité d'économie citoyenne qui tombe à pic. Après le choc de la crise économique enclenchée en 2020, l'explosion de la dette publique sera au coeur des débats de politique économique. Les auteurs déconstruisent les idées reçues les plus tenaces sur ce sujet : la dette publique est un fardeau pour les générations futures ; la France vit au-dessus de ses moyens, etc. Ce faisant, ils produisent un petit manuel sur le budget de l'Etat, les modalités de son financement, les limites et les erreurs d'interprétation du ratio dette/PIB, la distinction entre bonne et mauvaise dette, la façon dont la dette publique enrichit les riches ou peut être utilisée comme un instrument de domination. Ils explicitent aussi les moyens qui permettraient aux Etats d'affronter la récession en évitant le retour contreproductif des cures d'austérité : restructuration et monétisation de la dette, sortie de la dépendance aux marchés financiers et nouveau rôle de la Banque centrale, réforme fiscale redistributive et écologique, politique budgétaire au coeur de la transition écologique. Ces propositions, soumises au débat citoyen, entendent faire de la dette publique un instrument au service du bien commun.

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Economie

La dette souveraine. Economie politique et l'Etat

Depuis la crise de 2008, la question de la dette publique s'est imposée sur le devant de la scène politique. Loin d'être réductible à une question de bonne gestion financière, la dette, dans sa forme contemporaine, reconfigure profondément les rapports entre l'Etat et ses citoyens et va jusqu'à mettre en question la souveraineté de l'Etat-nation. A partir de l'analyse de la crise de la démocratie engendrée par l'explosion de la dette publique proposée par le sociologue allemand Wolfgang Streeck dans Du temps acheté, qui publie dans ce volume un essai inédit en langue française, C. Crouch, J. Habermas, R. Boyer, B. Karsenti, M. Cuillerai, J.-M. Rey et Y. Duroux ordonnent leurs réflexions autour de trois questions : est-il possible de réguler un capitalisme financier qui s'est largement émancipé du cadre étatique au sein duquel s'était construit le compromis d'après-guerre entre capital et travail ? L'intégration européenne est-elle un obstacle ou un atout pour remettre une économie globalisée sous contrôle démocratique ? Comment le néolibéralisme, en faisant pénétrer les logiques marchandes jusque dans la subjectivation des citoyens, altère-t-il le principe de cohésion des sociétés démocratiques contemporaines et, partant, le type de réflexivité et d'action politique qui peuvent avoir prise sur leur devenir ? L'enjeu de ce dossier est de remettre au premier plan du questionnement des sciences sociales le lien que l'économie entretient avec la politique, les dangers qu'un capitalisme livré à lui-même représente pour les démocraties modernes, mais aussi la capacité des Etats à le mettre à contribution pour la construction d'une société politique juste.

03/2018

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Connaissance de soi

L'ésonomie, une économie spirituelle

Le monde moderne souffre d'un excès de matérialisme. L'idéologie marchande, que l'on qualifie de néolibéralisme, tend à enfermer les hommes dans un paradigme où seul l'argent est une fin et où la cupidité régit le tissu socio-économique. L'humanité est en proie à une perte de spiritualité laïque, en marge des religions, qui l'amène tout droit vers sa propre perte. Si l'économie, oïkos-nómos, désigne la gestion de la terre et que l'écologie, oïkos-logos, signifie la science de cette même planète que nous devrions appliquer à cette même gestion, alors force est de constater que nous manquons de sagesse pour manier chacune de ces sciences. L'ésonomie, ésô-nómos, désigne la gestion de son être intérieur afin de parvenir à la connaissance du Soi fondamentale à l'avènement d'un nouveau paradigme à finalité plus humaine, universelle et spirituelle. D'abord la connaissance de soi, puis la connaissance du monde, enfin la gestion du monde dont nous rêvons.

12/2021

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Economie (essai)

Le mensonge de la dette

Ecrit avant l'épisode du Covid19, ce livre dénonce les mensonges économiques d'un monde politique entièrement tourné vers la conquête du pouvoir, qui est sa seule vérité. Parmi ces mensonges, le plus grave : le mythe du surendettement de la France. La dette publique n'existe pas en tant que telle, elle est d'une autre nature et nos finances publiques sont en fait florissantes. Le pouvoir le dissimule pour mieux imposer la baisse des dépenses et justifier une politique d'austérité et de régression sociale. Ce phénomène est l'expression moderne d'une violente lutte des classes. Cette bonne santé de nos finances publiques est un patrimoine qui appartient aux Français. Il est le fruit de leur histoire et de leur travail. Alors qu'ils traversent des difficultés, ce patrimoine, qui offre des réserves de financements immenses, leur a été confisqué par des mensonges. La crise du Covid19 a débusqué cette supercherie. Acculé, le pouvoir avoue que nous disposons de ressources gigantesques. La solidité de nos finances publiques que démontre ce livre est ainsi vérifiée par l'actualité que nous traversons.

04/2021

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Finance internationale

Revue d'économie financière N° 146, 2e trimestre 2022 : La soutenabilité de la dette publique

Au lendemain des crises financières, pandémiques et géopolitiques, la dette souveraine a fortement augmenté dans tous les pays. Cette dette est-elle soutenable est dès lors la question principale de la macroéconomie contemporaine. Ce numéro réunit les meilleurs spécialistes de la question en France et dans le Monde, et croise les points de vue souvent très antagonistes sur ce sujet.

11/2022

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Economie (essai)

La dette publique. Précis d'économie citoyenne, 2e édition revue et augmentée

Un traité d'économie citoyenne qui tombe à pic. Après le choc de la crise économique enclenchée en 2020, l'explosion de la dette publique sera au coeur des débats de politique économique. Les auteurs déconstruisent les idées reçues les plus tenaces sur ce sujet : la dette publique est un fardeau pour les générations futures ; la France vit au-dessus de ses moyens, etc. Ce faisant, ils produisent un petit manuel sur le budget de l'Etat, les modalités de son financement, les limites et les erreurs d'interprétation du ratio dette/PIB, la distinction entre bonne et mauvaise dette, la façon dont la dette publique enrichit les riches ou peut être utilisée comme un instrument de domination. Ils explicitent aussi les moyens qui permettraient aux Etats d'affronter la récession en évitant le retour contreproductif des cures d'austérité : restructuration et monétisation de la dette, sortie de la dépendance aux marchés financiers et nouveau rôle de la Banque centrale, réforme fiscale redistributive et écologique, politique budgétaire au coeur de la transition écologique. Ces propositions, soumises au débat citoyen, entendent faire de la dette publique un instrument au service du bien commun.

02/2024

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Policiers

Dette de sang

Victor Carl aurait certainement préféré ne jamais entendre l'histoire de son dernier client en date. Seulement, quand on est l'avocat criminel des pires crapules de Philadelphie, ce n'est pas uniquement pour discuter météo ou porter la cravate : il faut s'attendre à tout. Etre prêt à se taire comme à courir le cent mètres. Faire en sorte de ne pas être le suivant à se faire trancher la gorge pour le contenu d'une valise et remonter des pistes sanglantes vieilles de vingt ans... Bref, lorsqu'il se retrouve avec, entre les mains, les photos " artistiques " d'une dame mariée à un juge de premier plan, Victor Carl devrait savoir que le torchon brûle. Qu'importe ! Victor n'apprécie pas que l'on trucide ses clients. Qu'on le menace ou qu'on le craigne, qu'on le tabasse ou qu'on le charme, il ne lâchera pas le morceau...

11/2007

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Romans policiers

Dette de sang

Inspectrice maorie de la police d'Auckland, Hana Westerman jongle entre son ado rebelle, les pressions de sa hiérarchie et les préjugés de ses collègues. Sur une scène de crime, elle découvre un homme pendu : près de lui, une inscription en forme de spirale. Elle retrouve ce symbole à côté d'un autre cadavre. Son enquête permet de relier ces deux assassinats avec celui commis cent soixante ans auparavant : six soldats britanniques ont injustement exécuté un chef maori pendant la colonisation brutale et sanglante de la Nouvelle-Zélande. Hana comprend que les meurtres sont un utu, le rituel maori qui cherche à réparer un crime du passé. Lancée à la recherche du premier tueur en série de Nouvelle- Zélande, Hana Westerman va devoir choisir son camp, entre la fidélité à ses origines et sa loyauté à la police. Traduit de l'anglais (Nouvelle-Zélande) par Antoine Chainas

04/2023

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Economie

LA VALEUR DE L'INFORMATION : ENTRE DETTE ET DON. Critique de l'économie de l'information

La révolution informationnelle propose une autre " donne " économique. Est-ce à dire que celle considérée par l'économie est fausse ? L'expression fausse donne peut en effet se comprendre de deux manières. Dans un cas, la fausse donne laisse penser qu'une erreur, non intentionnelle, a été commise et qu'il faut redistribuer les cartes pour la changer. Dans l'autre, la fausse donne serait le moment d'une tromperie intentionnelle, autrement dit le moment où l'on laisserait croire que les choses seraient comme cela et qu'il ne servirait à rien de changer l'ordre du monde. Que la " donne " soit vraie ou fausse, bonne ou mauvaise, ne résoudra d'ailleurs jamais la question de sa nature réelle ! Existe-t-il une seule manière de distribuer les cartes de la réalité socio-économique, et la lecture que l'économie propose de cette distribution est-elle unique ou plurielle ? L'auteur propose, à travers une lecture anthropologique de la dette et du don, une réflexion critique sur la valeur de l'information et la manière dont l'économie se révèle impuissante à rendre compte de la complexité des processus informationnels.

01/1999

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Droit

La cession de dette

La prochaine crise financière sera-t-elle l'oeuvre de la cession de dette ? Le mécanisme a longtemps demeuré dans le coeur des civilistes des XIXe et XXe siècles avant d'être mis sur l'atelier législatif à l'occasion de la réforme de 2016. Néanmoins, l'élaboration de son régime au cours de celle-ci n'a pas profité de l'engouement des anciens, ce qui, pour de nombreux juristes, amène à se poser tardivement la question de son opportunité. A première vue, la cession de dette n'est que la petite soeur de la cession de créance. L'utilité de cette dernière n'est plus à démontrer tant elle est employée par les banques, rompues à l'exercice de la "cession Dailly". La cession de créance participe donc à l'enrichissement de ses utilisateurs. Toutefois, il a fallu reconnaître les risques qu'elle emporte, notamment lorsqu'elle sert de support au mécanisme de titrisation, funestement connu pour son rôle dans la crise financière de 2008. Ainsi, les enjeux soulevés par la cession de créance doivent-ils être réétudiés dans le contexte de la cession de dette. Son régime, issu de la réforme de 2016, a déjà fait l'objet de modifications, alors que tant d'autres seraient nécessaires à la préservation de la sécurité juridique.

03/2019

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Droit des obligations

La reconnaissance de dette

La reconnaissance de dette La reconnaissance de dette se présente, de prime abord, comme un acte du quotidien des plus banals : un père prête à son fils une somme d'argent pour l'aider dans un projet et celui-ci souscrit une reconnaissance de dette ; une succession s'ouvre et l'on découvre une reconnaissance de dette dressée par le défunt ; un dirigeant de société signe une reconnaissance de dette pour l'activité de la société. Cette simplicité induit une certaine évidence dans l'appréhension juridique de cet acte. Pourtant, dès lors que l'on s'intéresse davantage à la reconnaissance de dette, ce vernis de simplicité s'effrite rapidement pour laisser place à de nombreuses incertitudes : quelle capacité requérir pour la souscription d'un tel acte ? Peut-on en contrôler les vices du consentement ? La réduction de l'obligation est-elle la bonne sanction, lorsque la dette est moins importante qu'indiquée ? Et quelle doit être la sanction lorsqu'elle est plus importante ? Contenue dans un testament, la reconnaissance de dette a-t-elle la valeur d'un legs ? La récente réforme du droit des contrats a ajouté son lot de questionnements en supprimant la notion de cause, grâce à laquelle la jurisprudence contrôlait l'existence de la dette reconnue. Quel fondement utiliser en présence d'une reconnaissance de dette souscrite après le 1er octobre 2016 ? Pour répondre à l'ensemble de ces interrogations, et d'autres encore, la thèse se propose d'identifier la nature juridique de la reconnaissance de dette. Là encore, la diversité des qualifications qui lui sont prêtées témoignent de la confusion qui entoure cet acte : acte unilatéral, contrat unilatéral à titre onéreux, acte déclaratif, acte récognitif, etc. Si la nature d'aveu a finalement été retenue, le chemin vers cette qualification fut l'occasion, non seulement de définir plus distinctement les contours de notions voisines et incertaines, telles que l'acte déclaratif ou l'acte récognitif, mais encore de clarifier, grâce à l'apport de l'histoire et du droit comparé, les rapports entretenus par la reconnaissance de dette et la cause devenue contrepartie. Au-delà de ces éclairages particuliers, l'identification de la nature hybride de la reconnaissance de dette, qui emprunte autant à l'acte juridique substantiel qu'aux modes de preuve, amène à adopter un autre regard sur ces notions traditionnellement opposées, en enrichissant la classification des actes juridiques de nouvelles ramifications. Le régime juridique de la reconnaissance de dette se bâtit alors sur le socle de la qualification d'aveu ainsi retenue pour en épouser les singularités. Cette construction commande de coordonner ses dimensions probatoires et substantielles et de conjuguer leurs régimes. Quoiqu'applicable " en tant que de raison " aux actes unilatéraux, tels que l'aveu et la reconnaissance de dette, suivant la lettre de l'article 1100-1 du code civil, le droit des contrats, construit sur le modèle de la réciprocité, se trouve ainsi mis à l'épreuve. La nature probatoire de la reconnaissance de dette rebat nécessairement les cartes des conditions de formation de l'acte juridique, qui se concentrent sur l'existence de la dette. Elle implique également de repenser la sanction dont ces règles sont assorties, la nullité ne présentant que peu d'intérêt en matière de preuve. Les effets produits par la reconnaissance de dette doivent également être analysés à travers le prisme de sa particularité, justifiant encore d'apporter des adaptations aux principes existants. L'originalité de la reconnaissance de dette - entre preuve et acte juridique - permet ainsi une lecture renouvelée des règles du droit civil. Si ces règles sont inévitablement vouées à évoluer avec la société qu'elles régissent, il est possible d'espérer que les principes tirés de cette analyse de la reconnaissance de dette permettront de résoudre les nouvelles difficultés qui se poseront à l'avenir.

04/2024

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Economie française

La dette sacralisée. Hiérarchies et moralités des dettes des particuliers en Suisse

A partir d'un double regard s'appuyant sur l'observation des pratiques et des discours d'un côté, et sur l'analyse statistique de l'autre, l'ouvrage interroge les ressorts de l'enfermement dans l'endettement pour les catégories non-stabilisées et précarisées de la population Suisse dans le contexte du capitalisme financiarisé contemporain. Il s'inscrit dans les analyses qui montrent que le paiement de la dette s'est imposé dans l'histoire économique récente comme une obligation morale au-dessus de toute justice sociale, transformation ayant ouvert la voie à la domination des créanciers dans les choix politiques et au creusement des inégalités, dans un contexte qui conduit à accroitre la polarisation économique entre les différentes catégories de la population.

03/2023

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Littérature étrangère

La dette

Fernando est un homme comblé: producteur de cinéma, marié à une femme de la haute, il s'apprête à réaliser son grand rêve, tourner le scénario qu'il a écrit il y a des années. C'est le moment que choisit le comptable de son entreprise, un petit homme falot, pour lui avouer brutalement qu'il l'escroque depuis des années. A deux doigts de la faillite totale, Fernando s'enfonce dans une spirale de sentiments contradictoires et souffre de brusques poussées d'infantilisme. Oscillant entre le délire christique du pardon et un désir de vengeance impitoyable, lâche au dernier degré, le fringant entrepreneur se voit contraint de quitter le monde idéal et feutré où il avait cru vivre jusqu'alors. Il découvre un sentiment nouveau: la culpabilité. Ce roman, inspiré d'un fait divers qui a fait la une des quotidiens chiliens, est une plongée dans la société des années 90, de la Concertation: argent facile et capitalisme sauvage, pots-de-vin en tous genres et subventions incontrôlées. L'auteur secoue sans pitié ses personnages comme autant de marionnettes ridicules : le drame tourne à la comédie et la faillite est une chance inespérée de devenir soi-même.

10/2012

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Littérature française

La dette

Les résidents de la Maison de retraite étaient des êtres fragiles, en voyage au bord - au bout - de leur aventure humaine. Ils possédaient cependant une étrangeté que n'avait pas la parente de Liliane Bognier-Drucker, trop proche d'elle... Leurs retrouvailles, le côtoiement et les souvenirs ont donné naissance à la volonté de sortir de l'ombre, de sauver de l'oubli ces personnes à nouveau révélées, elles à qui nous devons souvent les formes originelles qui nous habitent.

11/2022

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Littérature française

La dette

Le narrateur s'interroge sur son père qui a porté l'étoile jaune pendant l'Occupation et a participé à la guerre d'Algérie dans l'armée française : a-t-il torturé ? Ce récit est une recherche frénétique de la vérité :vérité sur le père et vérité sur soi. Dans la quête du plaisir auprès de jeunes Arabes, peut-être s'agit-il avant tout d'effacer une dette comme on se libère de la violence d'un mauvais rêve.

02/2006

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BD tout public

La dette

L'humoriste Benjamín Castano est dans le creux de la vague : à peine largué, fraîchement chômeur, il est également en passe d'être expulsé par son propriétaire. Comme si cela ne suffisait pas, des fantômes de son passé ressurgissent et le voici poursuivi nuit et jour par un drôle de personnage accoutré d'une queue-de-pie et d'un haut-de-forme. C'est en réalité l'employé d'un créancier auprès duquel Castano a contracté une lourde dette, venant lui rappeler en lui criant dans les oreilles son statut et s'assurant qu'il est bien à la recherche d'un emploi. La dégringolade s'accentue encore tandis que sa mère meurt et qu'il est contraint de retourner dans son village natal. Un retour aux sources et des retrouvailles qui seront peut-être salvateurs, à moins que le sort ne continue de s'acharner contre lui. Les péripéties de Benjamín Castano effleurent sans cesse la fine frontière entre la tragédie et la comédie.

11/2018

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Philosophie

L'éthique de la dette

Parler d'une éthique de la dette, identifier la vie éthique à un rapport créancier-débiteur ne va pas de soi. C'est en effet remettre en question la part du devoir et du don dans les relations morales. Or, la vie éthique est traditionnellement comprise en termes suffisance de ses ressources intérieures et la présence de la gratuité dans les rapports humains. Toute une éthique s'est ainsi constituée dans un effacement de la dette afin d'éviter à tout prix les problèmes d'héritage et de filiation qui compromettent la souveraineté et la divinité de l'homme. Cependant, l'opposition entre la dette et le devoir, entre la dette et le don, est réductrice d'un point de vue éthique car elle maintient un clivage schématique entre utilitarisme et idéalisme, une conception marchande et une conception désintéressée des rapports humains. La notion de dette inscrit certes la vie éthique dans l'ordre de l'économie de l'échange dans la mesure où elle implique une certaine comptabilité et l'exigence d'un retour. Cependant, la dette n'est pas nécessairement un simple mode différé de l'échange. De façon plus essentielle, la dette est indissociable de la question de l'origine. Poser la question " Qu'avons-nous reçu ? ", voire même pour reprendre l'interrogation de saint Augustin " Qu'avons-nous que nous n'ayons point reçu ? ", c'est reconnaître que l'homme n'est pas l'auteur de son existence et ne peut se rendre seul créateur de lui-même. La dette révèle ainsi, à l'origine, un rapport asymétrique, une structure de dépendance qui permet l'émergence de la subjectivité. L'éthique de la dette est une éthique de la finitude. Elle réfute la prétention de la subjectivité à être parfaite suffisance à soi et prend en compte la précarité de la condition humaine.

04/1997

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Economie

John Law. Le magicien de la dette

Septembre 1715. Louis XIV meurt. Ses guerres interminables ont laissé les caisses vides et un endettement public record. L'économie est en récession. Les impôts sont lourds et écrasent les producteurs. Le régent Philippe d'Orléans succède au grand roi. Il mène une politique de rigueur, impopulaire et inefficace. Philippe se laisse alors convaincre par un financier écossais du nom de Law, personnage romanesque fuyant la justice anglaise. Ce Law a sillonné l'Europe et assimilé toutes les techniques bancaires et financières modernes. Il propose de remplacer intégralement la monnaie d'or et d'argent par du papier ! Séduit, le Régent laisse carte blanche à l'Ecossais : création d'une banque - une première en France -, gonflement de la masse monétaire, rachat de la Compagnie du Mississippi. L'économie se redresse, la confiance revient, les taux d'intérêt sont au plus bas. Fin 1719, les titres de la dette publique sont échangés contre des actions de la compagnie qui devient à cette occasion collectrice des impôts. Le " Système " est né. Début 1720, Law est contrôleur général des finances. Plus puissant que le grand Colbert, il manipule la monnaie, contrôle la banque, la fiscalité et le commerce extérieur. Pour soutenir les actions de la Compagnie du Mississippi, il invente un mécanisme de type subprimes. C'est le règne de l'argent fou. Le système va s'effondrer en quelques mois. L'avertissement que nous lance la faillite spectaculaire de John Law, c'est qu'une monnaie qui n'est plus étalonnée sur le métal précieux voit son sort fondamentalement lié à celui de l'endettement public. C'est pour ne pas l'avoir compris que la zone euro est aujourd'hui en danger. Economiste et haut fonctionnaire, Bertrand Martinot a été conseiller à la présidence de la République en 2007-2008. Il est l'auteur de plusieurs essais économiques, dont Chômage : inverser la courbe (Les Belles Lettres, 2013), récompensé en 2014 par le prix Turgot du meilleur livre d'économie financière et par le prix Edouard Bonnefous de l'Académie des sciences morales et politiques.

09/2015

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Afrique sub-saharienne

La succession de la dette des États. Comment des États indépendants peuvent-ils reprendre les dettes de la puissance coloniale?

En 1960, la dislocation des empires coloniaux conduit à la naissance de nouveaux acteurs étatiques indépendants aux côtés des ex-puissances coloniales qui continuent pourtant d'exister. En conséquence, les banques centrales européennes, des organismes financiers comme la Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement (BIRD) et le Fonds Monétaire international (FMI) ont-ils vraiment accepté que ces nouveaux Etats prennent en charge le remboursement des prêts consentis auparavant à des puissances européennes bien plus développées ? Cet ouvrage analyse les mécanismes de succession d'une dette d'Etat dans le cadre d'une séparation territoriale, et de l'indépendance.

10/2022

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Economie

Economie de la mondialisation

Ce manuel propose, sous formes de fiches, une synthèse de l'économie de la mondialisation : domaines concernés, acteurs, conséquences économiques et sociales, controverses, théories. Cet ouvrage propose une synthèse des différentes thématiques relatives à l'économie de la mondialisation : domaines concernés, acteurs, conséquences économiques et sociales, controverses, théories. La présentation, sous forme de fiches constituées de cours et d'exercices corrigés, permet une bonne compréhension des notions fondamentales.

06/2019

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Economie

Economie de la santé

Le système français de santé est contesté. Inquiets devant l'annonce des dépenses qu'il entraîne, les citoyens sont désemparés face à la complexité des problèmes et la multiplicité des solutions proposées.

01/1993

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Ethnologie

Economie de la sorcellerie

En octobre 1994, à Man, une ville de l'ouest de la Côte d'Ivoire, j'ai eu une conversation révélatrice avec un jeune homme du nom de Jean-Claude. - La sorcellerie, me disait-il, est le plus grand obstacle au développement de l'Afrique. Je demandai : - Que veux-tu dire ? La sorcellerie ou la croyance en la sorcellerie ? - La sorcellerie... la sorcellerie est une réalité. Dès que quelqu'un s'élève, a du succès, est supérieur à la moyenne, il risque toujours d'être ensorcelé. La jalousie est présente partout. Elle conduit à la peur, au découragement, à la paralysie de chaque initiative. Les sorciers "mangent" de préférence ceux qui ont du succès, les diplômés, les étudiants, les jeunes talents prometteurs... ayant une nette prédilection pour un membre de leur propre famille. Ils se le partagent et, la fois suivante, c'est à un autre d'offrir quelqu'un de son entourage. Et ainsi de suite. Si, une fois, tu partages le repas, tu as une dette. Si tu ne sacrifies pas l'un des tiens, c'est sur toi que cela retombe.

11/2017

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Economie

Economie de la santé

Cet ouvrage présente, dans un langage simple et accessible, les débats économiques sur les questions de santé pour les ouvrir aux débats citoyens. Pour ce faire, il propose un ensemble pluraliste de réflexions relatives à la santé en considérant que l'organisation actuelle du système de santé ne peut se comprendre sans avoir recours à ses trajectoires historiques. Ce manuel s'organise autour d'une logique thématique qui permet de présenter les grands objets de santé : l'hôpital, la médecine de ville, l'industrie pharmaceutique, les assurances privées mais aussi l'émergence des systèmes de santé, la quantification de l'activité de soin, les inégalités, la marchandisation du soin et les rapports entre santé et capitalisme.

03/2018

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Que-sais-je ?

Economie de la Chine

La Chine n'est plus seulement l'empire du milliard, une vieille nation anesthésiée par un siècle de déclin, quarante ans d'anarchie puis trente ans de communisme révolutionnaire, un parent pauvre, porteur d'une vague menace démographique. Après un quart de siècle de croissance à marche forcée, la Chine est devenue un acteur important du commerce international, le premier pays d'accueil des investissements étrangers, le pôle le plus dynamique de l'économie mondiale. On ne lui promet plus un hypothétique réveil mais, avec un peu de présomption, dans un avenir prévisible, le rang de première puissance économique. Entre croissance économique et augmentation des inégalités sociales, réformes libérales et maintien du Parti communiste, cet ouvrage dresse le tableau de l'économie de la Chine.

11/2022

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Economie politique

Economie de la guerre

Y a-t-il une rationalité économique à ce que des entités politiques puissent choisir la voie de conflits destructeurs plutôt que celle de l'échange mutuellement profitable et de la coopération ? L'économie de la défense s'est constituée pour répondre à cette question fondamentale, restée longtemps dans l'ombre des travaux des "pères fondateurs" de l'économie. A ce titre, elle met en évidence la "part rationnelle" des conflits, même si ceux-ci peuvent engendrer des coûts humains, économiques et écologiques considérables. Elle montre aussi que les compromis se concluent très généralement "à l'ombre des armes" . Les affrontements modernes ont plusieurs visages : celui des crises "au bord du gouffre" , telle la crise des missiles de Cuba, celui des guerres de haute intensité, celui des "petites guerres" et des guérillas, auxquels il faut ajouter toute la gamme des stratégies hybrides, combinant actions militaires et non militaires. Aujourd'hui, c'est l'ensemble des interdépendances commerciales, financières, technologiques, humaines qui peuvent être manipulées à des fins géopolitiques. Face à ce spectre large de menaces, l'économie de la défense et de la guerre propose toute une gamme de raisonnements, d'outils d'évaluation et d'analyse pour aider les pouvoirs publics à bien dimensionner l'effort de défense, pour inciter les forces armées et les industriels de l'armement à la performance, pour élargir la base d'innovation et se préparer si nécessaire à une économie de guerre.

02/2023

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Economie internationale

Economie de la francophonie

La francophonie peut-elle être considérée comme un espace économique à part entière ? L'auteur se propose d'explorer, dans cet ouvrage, les réformes et mutations opérées au sein de la francophonie depuis plusieurs années a n de répondre à cette interrogation et de déterminer le rôle des pays francophones dans le développement économique mondial.

09/2021

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Economie

Economie de la mondialisation

Depuis les années 1980, une nouvelle phase de mondialisation modifie en profondeur les structures et les équilibres de l'économie mondiale. Pour rendre la complexité du phénomène plus intelligible, cet ouvrage explore la mondialisation contemporaine dans une approche à la fois analytique et historique. La première permet de distinguer les différentes dimensions du processus de mondialisation (commerce, production, finance et gouvernance) alors que la seconde s'attache à souligner ses particularités et ressemblances avec la phase de mondialisation qui s'est jouée à la fin du XIXe siècle.

09/2015

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Sociologie politique

Le déni de la dette. Une histoire française

"A travers le prisme de la dette, c'est toute une conception de la vie en société qui se déroule. La dette est plus que jamais un sujet politique". Depuis plusieurs décennies, le volume de la dette publique française enfle de manière irréversible. Les récentes crises - financières, sanitaires, sociales - n'ont fait qu'alourdir son fardeau. Le temps d'un lancement d'alerte, d'une élection, d'un vote du budget, la dette s'invite dans le débat public puis retombe rapidement dans l'oubli. Comment expliquer ce déni collectif qui s'est installé progressivement ? En traquant sur un siècle l'opinion publique à travers la presse, les sondages, les discours économistes ou politiques, Laure Quennouëlle-Corre remonte la mémoire des Français au fil des grandes étapes qui ont construit une représentation de la dette entre assentiment et déni, ignorance et négligence. La dette publique apparaît dès lors comme le fruit d'un arrangement collectif aux racines historiques profondes qu'il faut mettre aujourd'hui en débat.

04/2024