Recherche

Robert Schuman, serviteur du bien commun

Extraits

ActuaLitté

Vie chrétienne

Robert Schuman, serviteur du bien commun

Ce premier portrait spirituel de l'homme politique chrétien s'appuie sur les pièces du procès de béatification de Robert Schuman, documents habituellement confidentiels, auxquels l'auteur a eu exceptionnellement accès

02/2022

ActuaLitté

Musique, danse

Robert Schumann

Voici le livre de référence sur Schumann qui manquait au public français. Compositeur de première importance, l'un des emblèmes du romantisme, Schumann n'avait pas fait jusqu'aujourd'hui, en France, comme ses pairs et amis Chopin ou Liszt, l'objet d'une monographie aussi détaillée qu'approfondie. L'ouvrage tente dans les deux premières parties de cerner au plus près la complexité du personnage, retraçant les étapes de sa vie sous l'aspect privé et artistique, les deux inextricablement mêlés. Les jeunes années tentées par la littérature, baignent dans l'éblouissante floraison poétique du romantisme allemand. Le couple qu'il forme avec Clara Wieck, brillante pianiste devenue sa femme après une lutte interminable contre un père tyrannique, constitue un axe fondamental de son existence dont l'auteur n'hésite pas à éclairer les zones d'ombre. Le travail incessant de Schumann est décrit ici dans tous ses aspects : l'activité de compositeur bien sûr, mais aussi d'écrivain et de critique musical, qui joua dans l'Europe de son temps un rôle capital à la tête de sa revue Neue Zeitschrift für Musik où il rendait compte, de façon engagée, de la plupart des productions de son temps. La " folie " de Schumann ayant suscité de nombreux commentaires scientifiques ou " romantiques ", Brigitte François-Sappey étaie par une sérieuse information médicale son récit d'une vie écourtée par la maladie. A sa mort à quarante-six ans, Schumann laissait plus de cent cinquante oeuvres que l'auteur étudie en détail dans la troisième partie de l'ouvrage. Accordant la plus grande importance aux chefs-d'oeuvre souvent commentés (les oeuvres pour piano - la Fantaisie, les Etudes symphoniques, les Scènes d'enfants... - et les cycles de lieder tels que L'Amour et la Vie d'une Femme), elle s'attache également à ce qui a été considéré longtemps comme de moins bonne venue, les oeuvres plus tardives, scéniques, symphoniques et chorales (Genoveva, Scènes de Faust). Présentant un Premier et un Second Schumann comme il y a un Premier et un Second Faust, elle montre l'évolution d'un musicien qui, de pianiste hoffmannien, est devenu symphoniste goethéen, et elle rend un hommage admiratif à la grandeur et à la complexité d'un musicien capital.

03/2000

ActuaLitté

Psychologie, psychanalyse

Robert Schumann : L'homme

Pourquoi Schumann est-il passé d'un langage à l'autre, de l'écriture de textes à celle de musique:- ? Qu'est-ce que son choix de textes de lieder et sa correspondance nous disent de l'homme et de ses préoccupations ? Vers quelles pathologies a-t-il glissé et quelles en sont les raisons ? A quoi tient 1c fait que l'origine organique de la paralysie de ses doigts reste douteuse ? Pourquoi s'est-il senti déserté par Dieu à cette occasion ? En quoi sa mère était-elle infanticide? Pourquoi tenait-il un mouchoir blanc contre ses lèvres ? Quelle était la vraie nature de ses relations aux femmes ? Pourquoi a-t-il tant souffert de son amour pour Clara ? Quel rôle la contraction d'un pacte a-t-elle joué dans sa vie d'artiste? Pourquoi se disait-il criminel ? Pourquoi a-t-il halluciné des voix, et de qui étaient-elles ? Pourquoi s'est-il précipité dans les eaux glacées du Rhin un soir de Carnaval, après y avoir jeté son alliance pour, une fois sorti, se désoler de ce que " Père est parti " ? Quels étaient les sens de ce passage à l'acte, et son rapport au suicide. A ces questions, et à de nombreuses autres, ce texte apporte des réponses fondées sur l'utilisation des outils psychanalytiques expliqués de façon à devenir accessibles à tous. Cet ouvrage invite à appréhender l'art à hauteur d'homme, et il est un important exemple de la façon dont les psychanalystes travaillent.

02/2004

ActuaLitté

Religion

Robert schuman temoignage de raymond barre

Une biographie de Robert Schuman ne peut ignorer l'importance de sa foi pour éclairer l'homme, no son comportement en tant que catholique. L'engagement dans la vie publique fut pour lui un choix d'apostolat. Homme des frontières, né allemand en 1886, bénéficiant d'une double culture, militant catholique solidement formé sur le plan doctrinal, il est à trente-trois ans l'un des plus jeunes parlementaires français. Se jugeant au service des autres, il accomplit dans l'obscurité un travail législatif considérable et il est constamment réélu. Ministre des Finances puis Président du Conseil dans l'immédiat après-guerre, il reste Ministre des Affaires Etrangères de 1948 à 1952 et conçoit sa tâche comme une mission, celle d'assurer solidement la paix. Il sait proposer le 9 mai 1950 la création d'une communauté européenne du charbon et de l'acier, geste éminemment politique qui visait à fonder la nouvelle Europe sur la réconciliation franco-allemande. Son geste était prophétique et courageux, à une époque où le système politique ne poussait guère au courage. Cet homme d'Etat, discret et austère, défenseur d'un certain type de civilisation chrétienne occidentale, fut bien, comme le disait Konrad Adenauer, un homme à l'échelle de l'Histoire. Raymond Barre, ancien vice-président e la Commission des Communautés Européennes et ancien Premier Ministre, a pu mesurer le caractère prophétique de la vision européenne de Robert Schuman. Il apporte son témoignage sur cet homme pour qui se trouvaient conjuguées éthique et politique.

04/1997

ActuaLitté

Religion

Prier 15 jours avec Robert Schuman

Homme discret, modeste et profondément croyant, Robert Schuman (1886-1963), Père de l'Europe, a été appelé à guider le continent européen sur un chemin de renaissance après le cataclysme de deux guerres mondiales. Ses écrits sont à l'image de l'auteur, un homme pragmatique ayant le sens de la décision. En même temps, nous respirons entre les lignes sa confiance en Dieu, sa foi et le don de soi pour Dieu et pour son prochain. Ce qu'il a apporté à l'Europe - la réconciliation, la paix, l'unité - il l'a d'abord contemplé dans une secrète communion avec le Christ, Prince de la Paix. En parcourant ses conférences et sa correspondance, tout en les remettant dans leur contexte, on peut déchiffrer l'inspiration évangélique de l'oeuvre de Schuman. On voit alors devant quelles tâches herculéennes l'Esprit peut placer un homme et comment il l'aide à bâtir un monde plus juste et fraternel. Robert Schuman est le type même du chrétien en politique. Son procès de béatification est en cours.

03/2010

ActuaLitté

Historique

Robert Schuman. Missionnaire et visionnaire pour l'Europe

"On ne peut comprendre mes engagements politiques et mon désir d'Europe si on ne connait pas mes origines. Je suis né dans un pays de frontières. Elles ont toujours été des barrières entre les hommes" a écrit Robert Schuman à l'automne de sa vie. - Né le 29 juin 1886 au Luxembourg, d'un père mosellan, d'une mère luxembourgeoise d'origine alsacienne, des oncles et tantes installés en Belgique, Robert Schuman était destiné à devenir un Européen, voire même un des pères de l'Europe. Mais que le chemin fut long et tortueux... - Après de brillantes études de droit à Bonn, Munich, Berlin et Strasbourg où il se fera des amis pour la vie qui le dissuadent de rentrer dans les ordres après la mort tragique de sa mère dont la disparition restera une blessure ouverte durant toute sa vie, Robert Schuman, jeune avocat, s'installe en juin 1912 à Metz. (L'Alsace et la Moselle sont alors annexées à l'Allemagne depuis 1871). - Profondément chrétien, Schuman s'engage aussitôt dans le militantisme social de l'Eglise qui lui servira de tremplin pour entrer en politique en 1919 et qu'il ne quittera qu'en 1962... - Sous-secrétaire d'Etat aux réfugiés de mars à juillet 1940, il revient à Metz où il est arrêté par les Allemands, emprisonné, puis assigné à résidence dans le Palatinat d'où il s'échappe avant de rentrer dans la clandestinité jusqu'à la fin de la guerre. - Tour à tour ministre des Finances en 1946, Président du Conseil (Premier ministre) en 1947, Ministre des Affaires étrangères de 1948 à 1952 et encore ministre de la Justice en 1955, Robert Schuman entre dans l'histoire en créant avec Jean Monnet, la Communauté Européenne du charbon et de l'acier (CECA) en 1951 qui est à l'origine de l'actuelle Union Européenne. - C'est le parcours de cet homme droit et méconnu que nous vous invitons à découvrir à travers les quelques de cet ouvrage.

05/2023

ActuaLitté

Sociologie

Cause commune. L'information entre bien commun et propriété

L'information et ses technologies refaçonnent notre univers technique, social et éthique, mais ces bouleversements se font dans deux directions opposées selon que l'on choisit d'en encourager l'appropriation privée ou d'en faire des biens communs. D'un côté, l'extension des domaines couverts par les brevets (molécules pharmaceutiques, variétés végétales, séquences génétiques, logiciels) restreint, pour le profit de quelques multinationales, l'accès à des ressources essentielles telles que les médicaments, les semences et l'information. La concentration des médias - notamment audiovisuels - menace la démocratie là où elle existe. De l'autre côté, la production et le partage de l'information et des créations sont plus libres qu'avant, et la multiplication des échanges esquisse une société mondiale, diverse et solidaire. Les médias coopératifs, les logiciels libres, les publications scientifiques ouvertes et les autres biens communs réinventent la démocratie. Comment les acteurs de ces nouveaux domaines peuvent-ils faire cause commune par-delà ce qui sépare les logiciels des ressources biologiques, ou l'art des sciences ? Comment l'information peut-elle servir les biens publics sociaux de la santé, de l'éducation ou de la solidarité au lieu de contribuer à les détruire ? Quelles alliances peut-on envisager entre les sociétés et les Etats, gardiens irremplaçables des biens communs épuisables que sont l'eau ou l'air ? Dans cet ouvrage, Philippe Aigrain analyse les causes et les origines d'une situation paradoxale et les tensions qu'elle suscite. Il propose une politique qui remette les êtres humains aux commandes de ces transformations.

02/2005

ActuaLitté

Histoire internationale

Robert Schuman. Du Lorrain des frontières au père de l'Europe

Le 9 mai 1950 naissait la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), ancêtre de l'actuelle Communauté européenne. A l'origine de ce projet historique qui bouleversa le vieux continent, un homme discret et méconnu : Robert Schuman. Né en 1886 à Luxembourg, Robert Schuman est alsacien-lorrain, donc sujet de l'Empire allemand. Il ne deviendra français qu'en 1918, à l'âge de 32 ans. Élu député de la Moselle, sous-secrétaire d'État aux Réfugiés dans le gouvernement de Paul Reynaud, il est arrêté par les nazis et emprisonné pendant sept mois avant d'être envoyé en résidence surveillée dans le Palatinat. Il poursuivra une brillante carrière politique après la guerre. Ministre des Affaires étrangères de 1948 à 1953, il est, entre autres, l'initiateur d'une nouvelle politique française à l'égard de l'Allemagne, qui vise à mettre fin aux affrontements meurtriers du passé. Homme de la frontière, marqué par deux conflits mondiaux qui concernèrent en premier chef ses deux patries successives, Robert Schuman, ce " saint en veston " comme certains le baptiseront, était sans doute prédestiné à devenir le visionnaire de la réconciliation franco-allemande et de la pacification de l'Europe.

09/2008

ActuaLitté

Economie

Economie du bien commun

Avec ce premier livre en français destiné à un large public, le prix Nobel d'économie 2014 nous invite à partager sa passion pour cette discipline. Il défend une certaine vision de l'économie, science qui croise la théorie et les faits au service du bien commun, et de l'économiste, chercheur et homme de terrain. C'est dire que le lecteur pénètre dans l'atelier d'un économiste et voyage à travers les sujets affectant notre quotidien : économie numérique, innovation, chômage, changement climatique, Europe, Etat, finance, marché... En dressant un panorama des grandes problématiques de l'économie d'aujourd'hui, Jean Tirole nous fait entrer au coeur des théories dont il est le père.

05/2018

ActuaLitté

Histoire des idées politiques

Commun-Commune. Penser la Commune de Paris (1871)

Cet ouvrage renvoie tout d'abord les "légendes" de la Commune à leurs insuffisances et à leur rapport biaisé aux faits. Puis il examine, sans préférence affirmée, la pensée des actrices et des acteurs, en s'efforçant d'en restituer aussi fidèlement que possible la pluralité. Trois principales conceptions de la Commune se combinèrent souvent au sein du mouvement pour définir celle-ci : soit comme un simple conseil républicain garant des franchises municipales de Paris, soit comme un gouvernement révolutionnaire central de la France, soit comme le complément politique des organisations de travailleurs dans la restructuration socialiste de la société. Pour ne pas réduire la Commune à un appendice meurtrier du passage de l'Empire à la République d'ordre, il faut réhabiliter la révolution théorique inachevée et la quête d'une alternative à la République bourgeoise qui mirent une population en mouvement autour de ces trois axes politiques. Dans cet esprit, la modeste mais ferme ambition de cet ouvrage est de contribuer à l'exploration de la philosophie politique et des pratiques politiques qui circulèrent dans le Paris libre du printemps 1871 et qui, aujourd'hui encore, portent des enseignements pour les révolutions contemporaines du Commun.

02/2021

ActuaLitté

Santé publique

Santé publique, bien commun

La santé publique, un bien commun ? S'il s'agit, en revendiquant l'accès à des soins de qualité, de défendre un service public au service du public, hors marché, la lente dégradation de l'hôpital, que les acteurs du soin constatent et dénoncent depuis tant d'années, conduit nécessairement à se poser cette question cruciale. Les tribunes ici réunies ont été publiées à partir de 2020, au début de la pandémie de Covid-19, et jusque fin 2022, alors que sévissait une triple épidémie. Elles témoignent de ce que fut l'espoir des soignants de pouvoir poursuivre leur mission de soin pour toutes et tous, quelles que soient leurs conditions. Mais, en dépit des promesses présidentielles, la situation ne s'est pas améliorée. L'hôpital public, au coeur de la cité, serait-il devenu une entreprise, déconstruisant la maison commune ? Comment, dès lors, poursuivre le travail si les valeurs professionnelles fondant les métiers du soin ne peuvent être respectées ? En 2020, un collectif de soignants, le Collectif inter-hôpitaux, avait publié chez Hémisphères éditions " Déclarons notre amour à l'hôpital public. 2020, défense et illustration d'un service public ". Mais rien n'est plus à démontrer ; reste à agir et, encore et toujours, à témoigner et informer : tel est le propos de ce nouvel ouvrage.

04/2023

ActuaLitté

Ethique

Enracinement et Bien commun

Les Annales de l'AES réunissent chaque année les travaux menés par l'Académie sur un thème majeur de l'actualité sociale et politique. En 20192020 et 20202021, elle s'est penchée sur le Bien commun. Sur une vision juste de l'enracinement, dans un premier temps. Ensuite, la crise du Covid l'a conduite à examiner quelques grands défis actuels de civilisation, donnant à la réflexion une profondeur de champ inattendue. Première Partie : Enracinement et Bien commun Besoins de l'âme et besoins du corps : pour un nouvel enracinement, ou relire Simone Weil aujourd'hui, Emmanuel Gabellieri La famille, une institution à protéger, Gregor Puppinck Culture, transmission et ouverture, Eric Mestrallet Notre rapport à la terre, pierre de touche de l'équilibre social et humain, TRP Abbé François You Les corps intermédiaires, leur médiation dans l'histoire et aujourd'hui, Réflexion à deux voix : Joseph Thouvenel et Roland Hureaux Echange de vues animé par Pierre-Henri de Menthon Deuxième Partie : Le Bien commun aujourd'hui Le bien commun dans Laudato Si' et Fratelli Tutti, Pierre de Lauzun Ecologisme, écologie et nouveau paradigme, Chantal Delsol Un moment catholique en vue du bien commun, Jean-Luc Marion, de l'Académie française Comment orienter la finance vers le bien commun ? Don Pascal-André Dumont

01/2022

ActuaLitté

Economie (essai)

Pour une économie du bien commun

Economy for the common good (ECG) est un modèle économique alternatif qui s'appuie sur un système démocratique dont les citoyens sont les acteurs centraux. Dépassant la dichotomie capitalisme/communisme, il repose sur 4 piliers : la justice sociale, la participation démocratique, la dignité humaine et la durabilité. Soutenu par de nombreux économistes et entreprises à travers l'Europe, ce modèle a également inspiré l'Union européenne puisque le Comité économique et social européen a déjà adopté plusieurs de ses propositions. Christian Felber, l'un des initiateurs de ce modèle, explique dans cet ouvrage comment une nouvelle voie est possible en conservant une large place à l'économie de marché mais en réorientant celle-ci vers les biens communs, les biens publics, mais aussi l'économie du don et les ménages. Un texte fondateur.

09/2022

ActuaLitté

Pédagogie

L'éducation un bien commun

Préface de Ludivine Bantigny Le changement climatique accélère la prise de conscience des biens communs à protéger. Il met en cause l'ordre établi que le système éducatif entretient. Concevoir l'éducation comme bien commun, c'est généraliser cette prise de conscience, c'est donner à nos enfants les outils pour faire face à un avenir difficile, c'est amplifier le mouvement émancipateur qui s'oppose à l'ordre patriarcal, c'est entreprendre d'en faire " l'affaire de tous ", et non plus l'instrument des pouvoirs politiques.

11/2021

ActuaLitté

Droit de l'environnement

L'eau, un bien commun ?

Epuisement des ressources naturelles en eau et menaces contre la biodiversité, existence de monopoles et risque de captation par certains de l'eau, bien essentiel, au détriment d'un accès généralisé à une ressource de qualité... Les réflexions sur les biens communs permettent-elles de trouver des remèdes à ces maux contemporains ? Pour répondre à cette interrogation fondamentale, l'ouvrage recoupe les analyses, retours d'expériences et réflexions expérimentales de juristes mais aussi d'économistes, d'anthropologues et d'historiens. Les actes du colloque organisé par la COMUE Paris Lumières et l'Université Federico II de Naples constituent un véritable laboratoire d'analyse du régime juridique de l'eau à partir des réflexions sur les biens communs. Celles-ci supposent de s'extraire des catégories juridiques connues (propriété privée ou publique, chose commune, patrimoine commun de l'humanité, etc.) pour renouveler le régime juridique morcelé de l'eau à l'aune d'un nouveau paradigme. Afin de mettre en évidence interaction entre biens communs et eau, les différentes contributions analysent l'eau au prisme des principales caractéristiques du bien commun : l'accès, le partage, la gouvernance et la protection.

11/2023

ActuaLitté

Histoire de la philosophie des

Pour un numérique au service du bien commun

Numérique partout, éthique nulle part. Depuis les premiers pas d'Internet dans les années 1980, les télécommunications et les techniques numériques ont transformé nos conditions d'existence ; pourtant, difficile d'y voir clair dans leurs implications sur notre société et sur la personne humaine. La captation et l'exploitation des données issues du traçage de la navigation sur Internet et des objets connectés font apparaître des enjeux économiques, sociétaux, écologiques et individuels d'une ampleur inédite. Dans ce livre éclairant, les auteurs se proposent de répondre aux questions éthiques et anthropologiques que nous nous posons devant les outils neufs de la modernité. Comment mettre ces outils au service du bien commun ? Comment peuvent-ils aider à bâtir une société plus juste et un monde durablement habitable ? Comment bâtir une éthique individuelle et collective au milieu de ces bouleversements ? Voilà les questions auxquelles ce livre apporte des réponses bienvenues.

02/2022

ActuaLitté

Sociologie du travail

L'entreprise et le bien commun

La quête du bien commun est possible même dans les organisations contemporaines pourtant soumises à la culture de compétition et de rivalité. Certaines organisations en sont des espaces plus favorables. Mais cela passe par la constitution préalable d'une communauté à laquelle nous cherchons à contribuer. Cette communauté qu'il nous faut créer ou rejoindre remplit des conditions spécifiques qui sont précisément étudiées. Pour autant, la participation à une communauté de travail soucieuse du bien commun ne garantit pas que nos pratiques de travail seront-elles-mêmes soucieuses du bien commun. Il y a alors une démarche délibérative et réflexive qui reste à entreprendre afin de faire des choix concrets donnant la possibilité d'emprunter un chemin vers le bien commun, de réaliser son travail avec soin, et de donner du sens à son travail. Cette démarche présentée montre qu'il nous faut non seulement prendre " le risque de la relation " à la communauté et aux autres, mais aussi prendre le risque de la relation à soi. Finalement la question sera de comprendre dans quelle mesure l'approche du bien commun nous permet de vivre les crises économique, écologique, sociale et sanitaire en faisant des choix concrets et fructueux.

06/2022

ActuaLitté

Sociologie politique

Le bien commun. Enjeu politique du développement durable

Face aux maux qui nous affectent, il importe d'intégrer les composantes de notre milieu de vie : l'eau, l'ait le climat, le vent, y compris l'alternance du jour et de la nuit sont les agents primaires du Bien Commun. Soit une sensibilité qui refonde l'identification de la rivière, du rivage, de l'espace maritime, de la montagne, de l'habiter, de la faune et de la flore, de la terre, comme agents d'un "être collectif" aujourd'hui menacé. Constitué par le vivant et le non-vivant, cet être collectif se tient au coeur du territoire et c'est lui qui est en quête du Bien Commun. Ainsi, et par exemple, la Vésubie, emportée par un orage "méditerranéen" (2020), était jadis reconnue comme la maîtresse de la vallée et gérée par une "Universitas" qu'il faudrait réinventer. Car, les sites et leur patrimoine, vivant et non vivant, faune et flore, sont porteurs d'une coopération vitale, "horizontale" qui seule permet de gérer un développement durable. Mais, toujours insuffisant et face à des intérêts contraires, le Bien Commun mobilise des rivalités opposées. Au-delà de l'aspect consensuel, sa promotion implique d'en reconnaître le caractère conflictuel. C'est tout l'art du politique que de l'admettre en recherchant sa maîtrise.

07/2021

ActuaLitté

Sciences politiques

Pour l'Europe. 6e édition

L'Europe d'aujourd'hui est directement issue de la "Déclaration Schuman" du 9 mai 1950. Elle suit la même méthode et garde les mêmes finalités. Il faut relire le seul ouvrage que ce "Père de l'Europe" a consacré à cette aventure, rêve au départ inaccessible devenu une réalité tangible, pour comprendre sa démarche et les enjeux politiques de cette construction pacifique et volontaire de l'unité du continent, à ce titre inédite dans l'histoire. Dans le contexte très particulier de l'époque, qu'il rappelle, il n'élude aucune des questions qu'on peut légitimement nourrir à l'égard du projet européen : la nation, le fédéralisme, la culture, les racines de l'Europe. Et sous sa plume, plutôt que de s'affronter, s'additionnent les Etats et les peuples d'Europe ; une Europe politique et volontaire, riche de sa diversité, mais forte de son unité. Cette vision demeure une nécessité pour l'Europe d'aujourd'hui et une exigence pour imaginer son futur.

05/2019

ActuaLitté

Histoires à écouter

Clara Schumann

Pour la première fois, la série des compositeurs rend hommage à une femme compositrice. Une biographie poétique sensible, romantique et musicale écrite par Marie Leclerq, violoncelliste à l'Orchestre de Paris. On y découvre une enfant d'abord l'enfant prodige, la concertiste qui sillonne l'Europe avec son père, l'amoureuse puis la femme de Robert, la mère attentionnée, la professeure... Clara Schumann a mis son talent de concertiste au service des oeuvres de son mari. Son oeuvre à elle fut longtemps oubliée, redécouverte depuis quelques années seulement. Ce livre est en partenariat avec France Musique.

10/2023

ActuaLitté

Littérature française

Pensées et réflexions sur le Bien Commun

Notre Société semble avoir perdu sa boussole. Les vrais citoyens disparaissent. Les hommes sont devenus des individus isolés et la fraternité est une vertu oubliée. Le bien commun semble la seule voie possible. Mais qu'est-ce que le Bien Commun ? Approfon

01/2014

ActuaLitté

Critique littéraire

Corps et biens de Robert Desnos

Un essai : Étude approfondie d'un grand texte classique ou contemporain par un spécialiste de l'oeuvre : approche critique originale des multiples facettes du texte dans une présentation claire et rigoureuse. Un dossier : Bibliographie, chronologie, variantes, témoignages, extraits de presse. Éclaircissements historiques et contextuels, commentaires critiques récents. Un ouvrage efficace, élégant. Une nouvelle manière de lire Corps et biens de Robert Desnos.

11/2010

ActuaLitté

Economie

L'éthique du bien commun en Afrique. Regards croisés

Le manioc (ou le riz) se trouve sur la table familiale et vous regardez comment les convives se servent. L'idée de la maman, bien sûr, est que chacun reçoive sa part de ce plat qu'elle a préparé pour qu'il devienne un " bien " pour tous. Les traditions africaines savent en effet de quoi il s'agit dans le bien commun : la terre des ancêtres, l'hospitalité envers l'étranger, la solidarité du village... Mais, entrée en ville, la notion n'est-elle pas aussi entrée en crise ? Dans la figure moderne de l'Etat postcolonial, cette vue large du bien partagé par tous constitue-t-elle encore l'horizon de nos gouvernants ? " Quand ton oncle est dans le figuier, tu ne manqueras pas de figues ", dit le proverbe. Toi, le neveu, d'accord, mais les autres ? Si chaque groupe utilise l'Etat, ou l'entreprise, à son profit, qu'est devenu ce bien qui devait rester " commun " ? Comment faire pour sortir de cette crise ? Voir quelles ressources intellectuelles permettent de ressaisir ce concept à nouveaux frais. En face des éléphants occidentaux du capitalisme, du libéralisme procédural ou du communisme, y aurait-il intérêt, aujourd'hui, à relire Julius Nyerere ou Emmanuel Kant, voire Saint Luc ou Jean-Paul II ? Ces références philosophiques et théologiques permettront-elles de mieux saisir l'éthique qui doit régir, sur la terre africaine, la gestion des richesses, la responsabilité des entreprises et la gouvernance de l'Etat ?

01/2011

ActuaLitté

Gestion de patrimoine

Epargner en vue du bien commun. L'investissement éthique

Epargner, investir, c'est ce que tout le monde fait ou presque, parfois sans le savoir. Mais peu d'entre nous ont intégré le fait que, ce faisant, ils influençaient le devenir de l'économie, et par là de la société. Peu à leur seul niveau, beaucoup avec les autres : les petits ruisseaux font les grandes rivières. Car le fait de mettre de l'argent ici plutôt que là a deux effets : cela envoie des moyens à certains plutôt qu'à d'autres, et cela envoie un message. Or l'épargne, c'est la matière première de l'investissement, et l'investissement, au niveau collectif, c'est ce qui façonne l'avenir. Epargner éthiquement, investir éthiquement, c'est donc tout simplement s'efforcer à son niveau d'influer sur la vie économique pour l'orienter dans le sens du bien commun. Voyons comment on peut s'y mettre. Epargner et investir , pourquoi faire ? Que faire de son argent ? On peut le consommer, le donner, ou l'épargner. Les trois sont indispensables, et en même temps les trois méritent réflexion. Que consommer et combien ? Que donner et à qui ? Et bien sûr, ce qui est notre propos ici, comment épargner ? La place de l'épargne tombe sous le sens à partir du moment où on a le souci de l'avenir : l'épargne, ce sont des ressources qui seront à notre disposition à l'avenir, quand le besoin pourra s'en faire sentir. Mais qui dit épargne dit investissement. Car il n'est pas question de garder de l'argent accumulé en billets, pas même sous forme de compte bancaire. Déjà, si on épargne en vue de l'avenir, c'est dans l'espoir que cette épargne fructifie, ou au moins pour en préserver la valeur. Et encore plus simplement, pour qu'elle soit sûre, toujours là et disponible ; si possible rapidement (ce qu'en finance on appelle la liquidité). Cela ne se fait pas tout seul, cela demande de l'effort et de l'attention. Même si comme on faisait autrefois et comme certains le font encore si vous stockez de l'or : qui le gardera ? qui le portera ? qui l'achètera en cas de besoin ? La question ne se poserait pas dans un monde irréel où les besoins seraient en permanence assurés par le système social. Mais en supposant même qu'il soit réalisable, ce qui est douteux, ce monde serait cauchemardesque : un monde sans liberté ni responsabilité, sans choix ni créativité, sans entreprise ni autonomie. Par contraste, il y a épargne parce que nous sommes dans un économie décentralisée, où chacune gère avec liberté les moyens qui sont à sa disposition ; cela vaut pour la consommation mais aussi pour l'épargne. Or en consommant plutôt un produit ou un service qu'un autre, non seulement nous faisons un choix pour nous-mêmes, mais nous envoyons un message au système commercial et par là à l'appareil de production. Il en est de même pour l'épargne. Comme notre épargne est ce qui, à travers le système financier, financera en partie appréciable l'investissement, c'est-à-dire ce qui permet de fabriquer l'appareil de production de demain, la destination de notre épargne contribue à orienter l'économie de demain - à son niveau, à sa façon, et avec d'autres facteurs. Il y aura donc en permanence une double dimension à notre épargne : vu de notre côté, ce sera un souci de fructification et de disponibilité en temps utile, notamment avec la recherche d'une certaine sécurité ; vu du côté de la société, ce sera une mise à disposition de moyens financiers qui nourriront l'investissement. Pierre de Lauzun a été directeur général délégué de la Fédération bancaire française et délégué général de l'Association française des marchés financiers (AMAFI). En parallèle, il a une activité d'essayiste, primé au niveau international (en 2015, prix de la Fondation vaticane Centesimus annus pour Finance, un regard chrétien). Il est l'auteur de nombreux autres ouvrages dont récemment Pour un grand retournement politique (Editions du Bien Commun, 2019), L'argent, maître ou serviteur ? (Mame, 2019), Dieu, le mal et l'histoire (Téqui, 2022).

04/2024

ActuaLitté

Romans historiques

Le serviteur du Tsar

Le récit de sa jeunesse pendant la Révolution russe de 1917 et une mission : voilà ce que Misha laisse à sa petite-fille Kate avant de mettre fin à ses jours. Jeune garçon, il a servi la famille du tsar en exil et assisté à leur tragique exécution par l'armée Rouge. Honorant la promesse faite par son grand-père à la troisième fille des Romanov, Kate plonge au cœur de l'un des mystères les plus passionnants de l'Histoire... et découvre qui elle est vraiment. Un excellent roman historique doublé d'une histoire déchirante magnifiquement racontée.

10/2004

ActuaLitté

Notions

Dialectique du bien commun. La pensée politique de Gaston Fessard

Gaston Fessard (1897-1978) fait partie des penseurs politiques qui se sont livrés à une actualisation de l'antique notion de bien commun. Cette actualisation, qui s'opère au croisement de la philosophie hégélienne et de la théologie chrétienne, confère à la notion de bien commun une fonction à la fois de compréhension historique et de discernement politique. Fessard montre par exemple en quoi la dialectique des catégories du bien commun explique la destinée des sociétés depuis la Révolution française jusqu'au conflit des idéologies qui traversent le XXe siècle. Il expose également la manière dont la dialectique de ses contenus fournit des critères pour juger du gouvernement de Vichy et fonder une résistance en conscience au pouvoir du maréchal Pétain. Cet ouvrage présente la pensée du bien commun de Fessard à travers ses sources (Thomas d'Aquin, Hegel et Marx) et concepts, son application durant la Seconde Guerre mondiale, les controverses dans lesquelles elle fut impliquée (avec Kojève et Mounier) ou par rapport auxquelles elle mérite d'être située (querelle du personnalisme). Il propose aussi une actualisation critique de cette pensée politique, quant au rôle international de l'Eglise ou encore aux exigences de la démocratie. Car Fessard n'invite pas seulement à jeter un regard rétrospectif sur de "sombres temps", mais également à examiner notre propre actualité historique.

04/2022

ActuaLitté

Littérature française

Diên Biên Phù

"Depuis vingt ans mon esprit erre en ce lieu, qui me hante. J'y reviens enfin, pour retrouver des souvenirs perdus. En exil de moi-même. Je suis de retour ici pour une femme flamme, rencontrée pendant la guerre. Nous nous étions aimés, sans bruit ni fureur, avant de nous séparer, contraints. Dans la stridence du silence. J'étais jeune et mal marié, rêveur, avide de voyages et d'aventures, de douces drogues dures et d'écriture. Passions voraces et dévastatrices pour les âmes comme la mienne, en recherche d'absolu, inatteignable. En quête de moi-même, j'avais trouvé Maï Lan. Frêle et mystérieuse jeune femme, qui allait s'éprendre d'un soldat en guerre contre son pays. Et contre lui-même. Il y a des êtres qu'on rencontre trop tard pour ne pas les aimer. Maï Lan." Vingt ans après la défaite des troupes françaises à Diên Biên Phù, en mai 1954, Alexandre, un ancien soldat, revient au Viêtnam sur les traces de Maï Lan, la femme qu'il a follement aimée. L'horreur et l'absurdité de cette guerre sont vite apparues au jeune homme qui, pour échapper à un mariage de convenance, avait cédé à la propagande colonialiste. Au coeur de l'enfer, il va pourtant faire la connaissance des deux êtres qui modèleront celui qu'il est devenu, un journaliste engagé dans les luttes anticoloniales : Maï Lan, et " son sourire aux éclats d'arc-en-ciel ", et Alassane Diop, son camarade de régiment sénégalais, qui lui a sauvé la vie lors de l'attaque d'un pont et dont il épaulera la lutte pour l'indépendance de son pays. Avec ce roman vibrant, intense, rythmé par les poèmes qu'Alexandre a pendant vingt ans écrits à l'absente, Marc Alexandre Oho Bambe nous embarque dans une histoire d'amour éperdu, qui est aussi celle de la rencontre d'un homme avec la vérité de ses sentiments et de ses combats.

03/2018

ActuaLitté

Actualité politique France

Bien commun et intérêt général. Une actualité brûlante

La démocratie française est fragilisée : montée de l'abstention à un taux record, mouvements sociaux et crise des gilets jaunes,... Expliquer les raisons de cette défiance générale de nos concitoyens n'est pas simple tant elles sont nombreuses et complexes, sociales, économiques, environnementales, sociétales... Le fossé ne cesse de se creuser entre les citoyens et les "décideurs", notamment les hommes et les femmes politiques, mais aussi tous ceux et celles qui assument des responsabilités, élus locaux, managers, chefs d'entreprise, dirigeants d'associations... chacun estime, à tort ou à raison, qu'ils ne sont pas ou plus légitimes pour définir l'intérêt général, c'est-à-dire le leur, celui de leur milieu social, de leur métier, de leur catégorie socioprofessionnelle, de leur famille... chacun parle le plus souvent "au nom de l'intérêt général" croyant plus ou moins sincèrement que celui-ci rejoint celui de tous les Français et de la France. "Intérêt général" et "Bien Commun" sont ainsi confondus, sans que personne n'en discerne non seulement la différence, mais aussi la complémentarité. Comme le soulignent les trois auteurs des préfaces, Paul de Viguerie, au vu de son expérience professionnelle, familiale, associative, notamment en qualité de membre du conseil économique, social et environnemental pendant quinze ans, s'essaie à les définir et à en signifier la véritable portée "politique".

02/2021

ActuaLitté

Philosophie

Autorité et Bien commun. Edition revue et augmentée

Autorité et Bien commun est un des plus grands essais sur la destinée historique des sociétés humaines. Le Père Gaston Fessard (1897-1978) l'a rédigé durant les années noires de l'occupation allemande (1941-1942), publié après la libération (1944) et réédité en 1969. A partir des idéologies qui ont cherché à organiser le monde (Libéralisme, Communisme, Nazisme) avant de le conduire à une guerre totale, ce livre propose une réflexion sur les fondements de l'autorité et de l'obéissance, essentielles à toute communauté, et sur la nature des sociétés. Cette nouvelle édition critique - avec introduction, notes, index et documents annexes inédits - permettra au lecteur contemporain de comprendre pourquoi la crise des autorités institutionnelles et les fractures nouvelles d'une société pluraliste se déterminent mutuellement ; il découvrira aussi quelles sont les attitudes pour y remédier. Il pourra également réfléchir à la destinée du projet européen qui, si ses responsables persistent à minimiser ou pire à ignorer la réalité nationale, est voué à l'impuissance, voire à une nouvelle division entre les peuples européens, comme les régimes totalitaires l'ont engendrée dans une mesure monstrueuse. Enfin, le lecteur soucieux des questions internationales pourra avoir recours à l'analyse du Bien commun universel et à son principe de solution, sommet du livre, pour envisager un monde de plus en plus multipolaire qui, pas moins qu'en 1942 ou en 1969, recherche les modalités économiques, politiques et idéologiques de son unité. Peut-être reconnaîtra-t-il la pertinence rationnelle de la conception chrétienne de l'humanité et la nécessité du rôle historique de l'Eglise pour aider le monde entier à s'unifier pacifiquement.

01/2015

ActuaLitté

Economie

L'homme, le libéralisme et le bien commun

Il n'y a pas d'humanité sans échange entre les hommes, Axel Kahn, en est, comme d'autres, persuadé. C'est pourquoi le partage, le troc et le commerce ont joué depuis les origines un rôle si essentiel dans l'édification des sociétés humaines. Il s'est toujours agi, jusqu'au XVIIe siècle, de garantir la meilleure satisfaction conjointe des besoins individuels et du bien commun. Le pessimisme de la conception libérale quant à la nature humaine devait cependant perturber cette belle certitude : comment une société d'êtres fondamentalement égoïstes peutelle défendre l'intérêt général ? Dès cet instant, deux courants du libéralisme économique se sont opposés, celui pour lequel les vices privés conduisent à eux seuls aux vertus publiques et celui qui juge indispensable l'intervention d'un régulateur garant du bien commun.Axel Kahn explique comment le succès, dans les années 1980, de la première ligne, a plongé le monde dans la crise ; il fait le pronostic que, sans réhabilitation du concept d'intérêt général, cette crise sera fatale au libéralisme.

10/2013