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Myriam Revault d'Allonnes, Michaël Foessel

Extraits

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Documentaires jeunesse

Chouette philo ! Abécédaire d'Artiste à Zombie

Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Quel est le sens de l'existence ? Comment réfléchir, philosophiquement, à ce qui se passe aujourd'hui ? Tenter de répondre aux questions métaphysiques, existentielles qu'on se pose depuis toujours (mais pas forcément de la même manière), mobiliser cet étonnement devant le monde qui fait la complicité entre la philosophie et la jeunesse : tels sont les enjeux, le pari de cet abécédaire. 26 lettres, 26 notions, 26 auteurs, 26 illustrateurs autant de mots, de styles et de références. Il n'y a pas de pensée unique dans ce livre. La seule règle a été de choisir des mots assez variés — d'Artiste à Zombie — pour représenter l'ensemble des territoires de la philosophie : ces choses invisibles, tels Dieu ou l'âme, qu'on appelle la métaphysique, mais aussi la politique, la morale, l'art ou les sciences. Faire des pensées de ces mots de tous les jours, parler des choses là où on ne s'y attend pas, mieux comprendre le monde qui nous entoure afin d'y prendre part, c'est à cela que sert la philosophie.

08/2012

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Policiers

Myriam

Le capitaine de police André Ormus assiste en spectateur révolté à la cavale meurtrière du terroriste fou Mohamed Merah à Toulouse. L'occasion d'un travail documentaire sur cette affaire hors-norme et barbare. Et un hommage à toutes les victimes.

06/2019

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Sociologie

La nuit. : le grand entretien qui éclaire vos jours N° 6 : La vérité à l'épreuve du faire croire

Une question contemporaine / Un grand entretien La vérité à l'épreuve du faire croire Entretien avec Myriam Revault d'Allonnes, philosophe "Nous aboutissons, avec le triomphe de la "post-vérité" - dont il faut rappeler qu'elle a sa source dans les sociétés démocratiques - à des situations où l'on peut se débarrasser des réalités factuelles et où il n'est plus nécessaire que les faits informent les opinions". Une exploration de la nuit Ce que la nuit a fait à la photographie, épisode 6, La nuit intérieure, une chronique de Julien Faure-Conorton.

04/2022

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Notions

Ainsi meurt la démocratie

Démocratie. Le mot court sur toutes les bouches, se jette au visage de l'adversaire à l'occasion des débats les plus insignifiants. L'exigence démocratique s'est enlisée et perdue dans les jeux politiciens, l'indifférence des paresses citoyennes, l'hostilité de ceux qui souhaitent sa disparition. Si le mot est vidé de son sens, la chose peut-elle encore survivre ? Les deux philosophes Chantal Delsol et Myriam Revault d'Allonnes, tout en affirmant leurs profondes divergences sur ce thème d'actualité qui divise notre société, parviennent à dialoguer avec clarté et respect, selon les principes de notre collection "Disputatio" .

03/2022

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Poésie

Pensées pour Myriam

Ce recueil de poèmes a pour ambition de mettre en valeur sous les auspices d'une balade poétique, les figures de la paix et du développement en Afrique et au sein d'un monde où la quête de l'unité entre les peuples et dans l'individu se construit au sein d'une adversité intérieure et extérieure. La plume du poète étant une arme de combat contre la violence, l'auteur invite les consciences contemporaines, à rechercher les causes profondes des divisions et de la violence, et en une vision aux rivages de la mystique, en appelle à la quiétude de l'âme, comme solution durable et communicable. Cette balade prend par moments des accents de paroles d'amours adressées soit à une muse approchant la Vierge-Marie soit une femme aimée, symbolisant la sentinelle qui porte le monde sur ses frêles épaules maternelles.

12/2017

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XXe siècle

Myriam pour toujours

1942 – Elle venait d'un pays qui n'était pas le mien Elle était juive et je ne l'étais pas Ils étaient deux enfants, elle était juive, il ne l'était pas... 13 juillet 1942, dernier jour de classe à Paris et dernier jour de liberté pour Anne Frank à Amsterdam. Nous sommes à trois jours de la rafle du Vél d'Hiv. Trois ans ont passé, la guerre s'est achevée. Dans la fumée des trains qui reviennent de l'enfer, il l'espère de quai de gare en quai de gare. " Ne m'oublie pas ", la promesse d'un enfant et la quête de l'adulte qu'il est devenu dans une vie à reconstruire. Auschwitz, le drame d'Oradour-sur-Glane, celui des Malgré-Nous, la traque d'Eichmann, la guerre froide, celle des Six Jours, la chute du mur de Berlin, l'attentat de la rue des Rosiers... Il traverse le XXe siècle, fidèle à sa promesse.

01/2022

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Littérature française

Myriam pour toujours

Ils étaient deux enfants. Elle était juive, lui ne l'était pas... Personne n'aurait dû entraver leur histoire, mais en réalité, la vie met parfois à l'épreuve même les liens les plus forts. C'est trois ans après la rafle du Vel d'Hiv que l'on retrouve le narrateur, un jeune adulte plein d'espoir recherchant désespérément la jeune fille qui hante ses souvenirs. A travers les vestiges du passé, suivez le récit d'une enfance marquée par les ignominies de la Guerre, et celle d'un adulte en quête de réponses afin de se reconstruire. Edité une première fois et couronné du Prix littéraire de la Société des Ecrivains d'Alsace, Lorraine et Territoire de Belfort, il connaît aujourd'hui une réédition et se voit enrichi de documents rares, issus des recherches de l'auteur.

04/2024

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BD tout public

Chroniques wallonnes

Au fil des jours et des pages Fifi pose l'acuité de son regard sur des instants faussement anodins, sur les soucis qui l'accablent et la complexité sournoise du quotidien. Le carnet nous dévoile des instantanés d'une ville du royaume des Belges, brossés abruptement et sans complaisance. On y côtoie la faune locale. On y respire l'odeur humide et chargée de la Belgique et de la Wallonie. Il fait gris et toujours pluvieux... Quelque fois, le trait du crayon est posé et l'histoire est rendue avec une certaine distance. A d'autres moments l'anecdote est saisie sur le vif, ébauchée dans le cahot d'un omnibus surchauffé qui relie Liège à Jemelle, dans un bus faisant la jonction Florenville-Marbehan, sur le coin de table du buffet de la gare d'Arlon, ou de la salle à manger de sa mère.

08/2008

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Policiers

Cafés allongés

Depuis quelques jours, un mystérieux criminel s'en prend aux cadres et dirigeants d'entreprises du onzième arrondissement de Paris. L'un après l'autre, ceux-ci découvrent une inscription menaçante au fond de leur tasse : "Surprise ! Café-cyanure pour les ordures ! " . Cette a ? aire pourrait ressembler à une mauvaise blague, si les breuvages en question n'étaient e ? ectivement allongés d'une bonne dose de poison. Qui en veut à ces professionnels au point de vouloir les tuer ? Et pourquoi Philippe-Jean Pathelin, le directeur d'une agence de conseil en communication interne, semble-t-il rôder dans les parages chaque fois qu'un crime est commis ? Journaliste imprévisible et peu conventionnel, Adrien Montsouris devra faire appel à toutes les ressources de sa folie douce, pour démêler le vrai du faux et faire la lumière sur cette sombre a ? aire. Heureusement, il pourra aussi compter sur la sagacité d'un trublion invisible, aussi étrange qu'e ? cace... Avec Cafés allongés, l'auteur et ses inspirateurs cosignent un polar étrange meublé de pratiques professionnelles et de fantasmes de manipulation autour de la communication. Quant à la morale de l'histoire, en ? n de compte, n'apprendrait-elle pas que le plaisir de travailler doit lui aussi trouver sa place dans les stratégies d'entreprises du XXIe siècle ?

01/2012

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Littérature française

Les Allongés

Le boulevard est vide et sent le tilleul. Marcel Levert le traverse, échappe aux réverbères. Il vient de s'évader. Des cavales, il en a déjà treize derrière lui, dont une qui le rendit célèbre. Libre, il n'a que quelques heures pour retrouver Madeleine. Sous l'Occupation, elle arpentait le trottoir devant le Boulevard des Allongés, un café-boulangerie qui servait de centre à un réseau de résistance. Le bruit de ses pas lui revient... De Paris à Boulogne, de Belleville aux berges de l'île Saint-Germain, à la recherche de sa Madeleine, Marcel court contre une montre au boîtier fendu.

08/2000

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Policiers

Les allongés

Personne ne quitte Mangel - En tout cas pas en vie. Royston Blake est videur en chef au Hoppers Wine Bar & Bistro. Il a une Capri 2.8i et sait, quand il marche dans les rues de Mangel, que les gens le respectent. Mais on raconte désormais que Blake est un dégonflé, un pauvre type. Sal elle-même l'a entendu dire. De plus, les frères Munton sont à ses trousses et la perspective de se retrouver à l'arrière de leur Bétaillère est pratiquement insupportable. Résolu à prouver qu'il n'a pas perdu son courage, Blake met en œuvre un plan destiné à restaurer sa réputation de dur à cuire, assurer à jamais son pouvoir de séduction sur les femmes et préparer son avenir aux côtés du nouveau propriétaire - un homme de l'extérieur - du Hoppers. Meurtres, mutilations et une tronçonneuse nommée Susan se mêlent dans ce premier roman stupéfiant et macabre qui marque l'apparition, au sein de la littérature noire britannique, d'une voix drôle et brutale.

03/2007

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Littérature française

Les allongés

La narratrice, atteinte du mal de Pott, envoyée à Berck, a vécu en profondeur sa terrible maladie et l'a supportée avec une extraordinaire lucidité et une intense vitalité. Elle relate les étapes de sa souffrance et nous dévoile les drames des allongés, ses compagnons dont les existences mutilées restent malgré tout vivantes et enrichies par l'épreuve.

05/2023

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Science-fiction

L'évangile selon Myriam

A seulement seize ans, Myriam est chargée d'écrire le livre de la Vérité qui manque à sa communauté de survivants de l'apocalypse. Elle n'a plus accès qu'à quelques ouvrages en lambeaux et à des récits oraux conservés tant bien que mal. Qu'à cela ne tienne, elle remplit sa mission. Puisant à toutes les sources, de la chute de Lucifer aux chaussons de Cendrillon, en passant par Le Lac des cygnes et les pérégrinations d'Oedipe, elle trace des démarcations nouvelles entre le mensonge et la vérité. L'Evangile selon Myriam propose une relecture drôle et incisive de nos évidences présentes et nous invite à en interroger la construction.

10/2021

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Actualité et médias

Le journal de Myriam

"Je m'appelle Myriam, j'ai treize ans. J'ai grandi à Jabal Saydé, le quartier d'Alep où je suis née. Un quartier qui n'existe plus". De novembre 2011 à décembre 2016, Myriam tient son journal intime, comme toutes les petites filles du monde. Sauf que c'est au coeur de la guerre qu'elle grandit. Elle voit ses parents qui s'inquiètent, les rues qui se vident et les commerces qui ferment. Puis, au fil des mois, les tirs, les bombes, les "hommes en noir" qui forcent sa famille à fuir. Un récit universel et bouleversant, témoignage unique d'une enfance brisée.

05/2017

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Philosophie

Le temps de la consolation

Pourquoi est-il devenu si difficile de consoler ? Longtemps considérée comme une prérogative de la philosophie, la consolation semble désormais réservée à la psychologie ou à la religion. Car contrairement aux Anciens, nous ne croyons plus que la raison possède k pouvoir de réconforter. L'abstraction des savoirs modernes a plutôt quelque chose de désespérant, comme si la vérité elle-même était devenue affligeante. Pour les tristesses ordinaires, on s'adresse donc à un thérapeute ; pour les deuils d'exception, on convoque un dieu. Le besoin de consolation est pourtant à la source de pratiques innombrables : chants, rituels, commémorations... Acte social, la consolation est une manière d'être ensemble malgré la séparation. On console une douleur que l'on ne partage pas, mais sur laquelle on cherche à agir. Il s'agit de convaincre l'autre qu'il est possible de vivre au-delà du point où cela semble impossible. En cela, la consolation intéresse la philosophie au plus haut point. Elle entretient un rapport avec les pertes qui constituent notre temps : la disparition des anciens modèles communautaires suscite des désirs réactionnaires de restauration ou des abandons mélancoliques au ressentiment. Refusant cette alternative, ce livre plaide en faveur d'une politique de la consolation qui permette d'affronter collectivement ce qui nous manque et que l'on a tant de mal à nommer. En pensant la consolation, on fait droit au pouvoir subversif du chagrin que ni les injonctions au deuil ni les impératifs de résilience ne parviennent à étouffer.

10/2015

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Philosophie

La religion

Dieu est mort ! plus d'un siècle après la célèbre affirmation de Nietzsche, alors même qu'on annonce le grand retour du religieux - et de sa face obscure, le fanatisme -, force est d'admettre que la religion, ne nous a jamais quittés. L'homo religiosus trouve en elle la signification de l'existence ; elle répond à notre soif d'absolu comme aux exigences de la vie en société. Quelle est au juste la nature du lien religieux ? Est-ce Dieu qui a créé l'homme, ou l'homme qui a créé Dieu ? La raison peut-elle établir la vérité de la foi, ou la religion est-elle d'abord une provocation pour cette autre quête de sens qu'est la philosophie ? Qu'on l'envisage à l'aune des pratiques cultuelles, des rapports qu'elle entretient avec le pouvoir séculier ou de son lien à la vérité, la religion apparaît d'abord comme une transgression du cours ordinaire des choses : elle suppose que le sens d'un acte, d'une pensée ou d'une vie se situe ailleurs. Que l'on soit ou non croyant, on peut lui reconnaître un singulier mérite : celui de rendre équivoque l'expérience, et d'empêcher toute clôture du sens.

01/2013

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Notions

Quartier rouge. Le plaisir et la gauche

Peut-on jouir, dans un monde injuste, sans être complice de l'injustice ? La question se pose aujourd'hui alors que nos plaisirs, qu'ils soient érotiques, alimentaires ou festifs, semblent formatés par le capitalisme contemporain et butent sur des impératifs politiques nouveaux : le refus de la violence patriarcale, la préservation du vivant, les exigences sanitaires. Plutôt que de céder à l'ascèse, ce livre nous invite à redécouvrir la dimension politiquement subversive du plaisir. La gauche n'a aucune raison d'abandonner l'allégresse à la pensée réactionnaire et sa défense de l' "art de vivre à la française" opposé au "moralisme progressiste" . A condition d'être partagé, le plaisir est une émotion qui inscrit dans les corps une issue positive à la catastrophe. Dans cet essai, Michaël Foessel propose de renouer avec les traditions qui articulent plaisirs et émancipation. Il montre que les expériences politiquement prometteuses sont celles d'où la terreur et la honte sont absentes.

02/2022

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Philosophie

La privation de l'intime. Mises en scène politiques des sentiments

Depuis quelques années, les politiques nous entretiennent d'eux-mêmes, en partie pour ne plus avoir a parler de nous. De quoi ces mises en scène de l'intime, sont-elles le symptôme? La "pipolition" n'affecte pas seulement la politique, mais l'intime lui-même qui se trouve dévalué d'être ainsi donnée à voir. L'intime désigne l'ensemble des liens qui n'existent que pour autant qu'ils sont soustraits au regard social et à son jugement. Ces liens sont le support d'expériences qui, contrairement à ce que l'on dit le plus souvent, ne sont pas sans rapport avec la démocratie. La privation de l'intime est d'abord sa " privatisation ", c'est à dire sa confusion avec les propriétés du Moi. L'intime n'est pas le privé parce qu'il renvoie à des liens affectifs, amoureux, désirants où le sujet prend le risque de se perdre. On découvrira que la ^préservation de l'intime est aussi une manière de nie pas rabattre la démocratie sur un société de propriétaires. Michaël Foessel interroge les ambivalences de la modernité libérale qui invente l'intime et l'identifie presque aussitôt avec le privé. De là des questions inattendues: la démocratie doit-elle être sensible pour demeurer démocratique? L'intime peut-il figurer au range d'idéal commun? Dans quelle mesure l'amour est-il un sentiment politique?

10/2008

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Philosophie

Après la fin du monde. Critique de la raison apocalyptique

Notre temps est, dit-on, celui des catastrophes. Sur les nouveaux fronts de l’écologie, du changement climatique ou de la menace nucléaire, les idéologies du progrès ont cédé la place à l’angoisse. Mais la résurgence des thèmes apocalyptiques est bien plus que le symptôme d’une période de crise : dès les XVIe et XVIIe siècles, avec la disparition du cosmos comme ordre hiérarchisé au sein duquel l’homme occupait une position privilégiée, est née une nouvelle inquiétude : celle de devoir vivre « après la fin du monde ». Ce livre voudrait montrer que le plus urgent n’est pas d’éviter la catastrophe à venir, mais de repenser et de réinvestir le monde de manière nouvelle. Michaël Foessel interprète les peurs apocalyptiques actuelles à partir des expériences contemporaines où les sujets se sentent dépossédés du monde : triomphe de la technique sur l’action, du capital sur le travail, du besoin sur le désir. Pour cela, il propose une généalogie de l’idée de « fin du monde » qui distingue deux voies de la modernité : celle qui privilégie la vie et sa conservation, aujourd’hui à l’oeuvre dans la plupart des conceptions écologiques et précautionneuses du réel ; celle qui fait du monde le thème principal de la philosophie en même temps qu’un enjeu politique de premier ordre. Nous sommes désormais face à une alternative : perpétuer la vie ou édifier un monde. Les théories de la catastrophe ne se soucient plus de savoir quel monde mérite d’être défendu. En ce sens, le fait que la fin du monde a déjà eu lieu est une bonne nouvelle : cela nous invite à inventer des espaces pour l’action et à fonder un nouveau cosmopolitisme.

10/2012

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Sciences politiques

Récidive. 1938, Edition revue et augmentée

"Populisme", "néolibéralisme", "nationalisme" : les mots se bousculent et pourtant l'insatisfaction demeure. Pour décrire ce qui nous arrive, nous ne manquons pas de savoirs. La crise de la démocratie fait l'objet de diagnostics récurrents. Mais c'est la stupeur qui domine, comme si la nouveauté du présent contribuait encore à accroître l'inquiétude. Et si cette nouveauté tant de fois mise en avant était un obstacle à la compréhension ? Ce livre décrit la rencontre entre un philosophe inquiet du présent politique et l'année 1938. Tombé presque par hasard sur la presse française de 1938, l'auteur est allé de surprise en surprise. Au-delà de ce qui est bien connu (les accords de Munich et la supposée "faiblesse des démocraties"), il a découvert des faits, mais aussi une langue, une logique et des obsessions étrangement parallèles à ce que nous vivons. L'abandon de la politique de Front populaire, une demande insatiable d'autorité, les appels de plus en plus incantatoires à la démocratie contre la montée des nationalismes, une immense fatigue à l'égard du droit et de la justice : l'auteur a vu dans ce passé une image de notre présent. Ce livre ne raconte pas l'histoire de l'avant-guerre, il n'entonne pas non plus le couplet attendu du "retour des années 30". Il fait le récit d'un trouble : pourquoi 1938 nous éclaire-t-elle tant sur 2018 ? Non sur les événements, bien sûr, mais sur une manière de les interpréter systématiquement dans le sens du pire. "Récidive", c'est le nom d'une errance dans un passé que l'auteur croyait clos. C'est aussi le risque d'une nouvelle défaite.

03/2019

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Kant

Kant et l'équivoque du monde

" L'énigme, c'est précisément qu'il semble évident que le monde existe pour nous " : c'est à cette énigme que se confronte Kant dès ses premiers écrits. Tout au long de son oeuvre, le philosophe ne cesse de spécifier le rapport au monde, que ce soit du point de vue de la sensibilité, de la connaissance ou de la morale. Il ouvre ainsi un nouvel horizon pour l'homme, comme " habitant du monde ". Dans cet ouvrage, Michaël Foessel revisite la " maison Kant " dans ses coins et recoins, et met à l'épreuve la rationalité de l'édifice, dans une confrontation féconde entre Kant, Husserl et Heidegger. Une lecture forte et vivifiante.

05/2022

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Autres

Le Crépuscule de la critique

Si le XVIIIe siècle a été pour Kant "le siècle de la critique à laquelle il faut que tout se soumette" , le temps où nous vivons signe le triomphe de la confusion à laquelle rien n'échappe. Mais la critique ne se limite pas à un exercice intellectuel et mental, la marque de ce qu'on appelle l' "esprit critique" . Elle est une attitude et même un geste, une manière de dire, de penser et d'agir et surtout une exigence politique. C'est l'une des conditions du vivre-en-commun et sa force aujourd'hui nous manque.

10/2022

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Sociologie politique

Sommes-nous toujours en démocratie? Un modèle à réinventer

"La vraie démocratie, elle est ici ! " . Scandés par des centaines de milliers de Français pendant le mouvement social contre la réforme des retraites début 2023, ces mots montrent les crispations auxquelles notre système politique est confronté. Comme l'avait déjà illustré le mouvement des gilets jaunes, beaucoup de citoyens ne considèrent plus comme pleinement légitimes les élus. Pour eux, les dés seraient pipés : les politiques sous l'influence des lobbys, les gouvernants sous celle du patronat, ou de Bruxelles. Et la pratique du pouvoir pencherait davantage vers un autoritarisme dédaigneux qu'un gouvernement respectueux de son mandat et du peuple souverain. Ces critiques sont-elles justifiées ? Nos institutions sont-elles adaptées aux besoins de l'époque, et à cette envie de participation aux décisions qui émerge dans la société ? Ont-elles été conçues pour répondre aux crises sociales, écologiques et humaines qui sont devant nous ? Et au fond, sommes toujours en démocratie ? 12 auteurs ont accepté d'y réfléchir.

02/2024

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Sociologie

Les mots qui fâchent - Contre le maccarthysme intellectuel. Contre le maccarthysme intellectuel

Nicolas BancelRachid BenzineMagali Bessone Pascal BlanchardGilles BoËtschAhmed BoubekerPhilippe Corcuff Claire CosquerJuliette Galonnier Sophie Guérard de LATOURFrançois Héran Philippe Huneman Monique Jeudy-BalliniMeMphis KrickebergNicolas LebourgEléonore LépinardFrançoise LorceriePhilippe MarlièreNonna MayerSarah MazouzLaure MuratAlain PolicarMyriam Revault d'Allonnes Jacob Rogozinski Haoues SeniguerPatrick SimonMartine StortiJulien TalpinMichel WieviorkaValentine Zuber

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Philosophie

L'homme compassionnel

Nos sociétés sont saisies par la compassion. Un " zèle compatissant " à l'égard des démunis, des déshérités, des exclus ne cesse de se manifester dans le champ politique. A tel point que les dirigeants n'hésitent plus à faire de leur aptitude à compatir un argument décisif en faveur de leur droit à gouverner. Phénomène circonstanciel ou nouvelle figure du sentiment démocratique ? Myriam Revault d'Allonnes interroge sans détour les rapports entre la dimension affective du vivre-ensemeble, al nature du lien social et l'exercice du pouvoir. Remontant aux sources de la modernité, elle montre que le rôle des passions et des émotions n'a cessé de nourrir la réflexion sur l'existence démocratique, de Rousseau à Arendt, en passant par Tocqueville. Où l'on verra que, si le déferlement compassionnel ne fait pas une politique, les liens entre sentiment d'humanité, reconnaissance d'autrui et capacité d'agir nécessitent pourtant d'être pensés à nouveaux frais.

01/2008

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Littérature française

Le journal de Myriam Bloch

Quand ils viendront nous chercher, se dit-elle ainsi depuis qu'elle est toute petite, quand ils monteront dans la cage d'escalier en laissant légèrement traîner sur la rampe leurs mains gantées de blanc et que la maison résonnera une fois de plus du bruit de bottes immémorial, alors nous nous calfeutrerons, nous baisserons les stores, nous fermerons portes et fenêtres. Nous ferons comme si nous étions morts. C'est ce qu'ont appris à faire les petits des gazelles, couchés à même la terre, leurs pattes écartelées, en attendant que passent les prédateurs, tandis que leurs mères, non loin de là, s'amusent et dansent pour faire diversion. Puis nous rouvrirons les volets. Dans l'Algérie des années quarante, une jeune juive à l'enfance protégée lit Le journal de Myriam Bloch et découvre les horreurs de la guerre. Il est des livres, bouleversantes rencontres, qui peuvent changer le cours d'une vie.

09/2004

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Religion

TROIS FEMMES D'ESPERANCE. Myriam, Anne, Houlda

La terre d'Israël est intimement liée à l'aventure des prophètes. Elie, Amos, Osée, Jérémie, Ezéchiel ; la liste est interminable. Et les prophétesses ? Qui se souvient que deux portes du Temple de Jérusalem portaient le nom de l'une d'entre elles, Houlda ? Personne, sans doute ! Ce qui n'est pas étonnant quand on sait que l'histoire a été écrite par des hommes... Quelques femmes sont quand même passées à la postérité. Sara et Agar, Rébecca, Rachel, pour ne citer qu'elles. Mais d'autres mériteraient d'émerger du silence : Miryam, Anne ; et Houlda précisément. Pour les identifier, on est pourtant obligé, c'est tout dire, de les situer par rapport à un homme : la première est la sœur de Moïse, la seconde la mère de Samuel, la troisième une collaboratrice du roi Josias, réformateur d'Israël. Ce petit livre en brosse le portrait. Avec beaucoup de sensibilité et de tendresse. Mais sans jamais contenir sa révolte quand le rôle des femmes se trouve injustement effacé. Certes, l'usage abondant qui est fait de la lecture juive de la Bible pourra surprendre le lecteur chrétien. Mais outre qu'il découvrira les richesses d'une tradition propre à élargir son regard, la profonde spiritualité qui s'en dégage ne le laissera pas insensible, ni indifférent.

07/1999

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Sciences historiques

Louis Renault

Enfant prodige de la mécanique et cancre invétéré, pionnier de l'automobile qui aimait surtout les bateaux, patron autoritaire et timide maladif, grand bourgeois passionné de travail manuel, génial homme d'affaires qui se prenait pour un brillant technicien, Louis Renault (1877-1944) fut à la fois " P'tit Louis ", " Monsieur Renault " et " le saigneur de Billancourt ". Adulé, encensé, puis haï et jeté en prison, sa vie ressembla à une tragédie grecque. Mais l'empreinte de son empire industriel bâti à la force du poignet marque aujourd'hui encore le paysage industriel français.

02/2009

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Sports

Louis Renault

Le 23 septembre 1944, Louis Renault est incarcéré à Fresnes sous l'inculpation de trahison. Un mois plus tard, il décède dans des conditions mystérieuses et ses biens sont confisqués par décision du général de Gaulle. Pour la première fois dans un Etat de droit, un homme est condamné à titre posthume, sans débat, sans preuves, sans jugement. Mais qui est Louis Renault ? Le grand patron égoïste, " saigneur " et " forban " de Billancourt ? Le constructeur de génie, soucieux du bien-être de ses ouvriers et de l'intérêt national ? Découvrir Louis Renault ce n'est plus seulement décortiquer une légende et se pencher sur les heures noires de l'Occupation. C'est aussi retracer une aventure exceptionnelle, se projeter en 1900 et participer aux premières courses automobiles. C'est créer une grande entreprise, s'implanter à Londres, New York, Moscou et Tokyo, se mesurer à André Citroën, rencontrer Henry Ford et Frederik Taylor. C'est traverser le cataclysme de la Grande Guerre, voir partir les taxis de la Marne, créer le char de la victoire. C'est se lier d'amitié avec Albert Thomas et Aristide Briand, affronter les grèves, imaginer la sécurité sociale et devenir l'un des pères des allocations familiales. C'est encore moderniser l'automobile, l'agriculture, les chemins de fer et l'aviation, soutenir l'Aéropostale, travailler avec Breguet et Forman, donner des ailes à Mermoz et Saint-Exupéry; préparer le 4 CV. C'est enfin diriger une usine de 35 000 personnes, surmonter la crise économique mondiale, s'adapter au Front populaire et servir la défense nationale. Grâce à des archives inédites, cette biographie ébranle pour la première fois la vérité officielle sur la période de l'Occupation et brosse le portrait d'un personnage haut en couleurs, obstiné et autoritaire, mais aussi secret et sensible. Une figure emblématique qui demeure, aujourd'hui encore, l'une des plus controversée de l'histoire contemporaine.

09/2000

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Littérature française

Le commerce des Allongés

Liwa Ekimakingaï a passé son enfance et continue d'habiter chez sa grand-mère, Mâ Lembé, car sa mère, Albertine, est morte en lui donnant la vie. Il est employé comme cuisinier à l'hôtel Victory Palace de Pointe-Noire. Et il attend de rencontrer l'amour. Un soir de 15 août où l'on fête l'indépendance du pays, il réunit ses plus beaux atours à peine achetés l'après-midi, et assez extravagants, pour aller en boîte. Au bord de la piste de danse, la belle Adeline semble inatteignable. Pourtant, elle accepte ses avances, sans toutefois se compromettre. Elle signera sa fin... Le roman est une remontée dans la vie et les dernières heures du jeune homme, qui assiste à sa propre veillée funèbre de quatre jours et à son enterrement. Aussitôt enseveli, il ressort de sa tombe. Pour se venger ? En toile de fond, la ville de Pointe-Noire et ses cimetières - en particulier le Cimetière des Riches, où tout le monde rêverait d'avoir une sépulture mais où les places sont très chères, et celui dit Frère-Lachaise, pour le tout-venant dont Liwa fait partie.