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Mémorial du génocide des Arméniens

Extraits

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Littérature arménienne

Le village secret

Niché dans les montagnes près du lac Sevan, un village arménien vit à l'insu du XXe siècle. Des massacres ottomans aux persécutions soviétiques, ce lieu clandestin offre un refuge à qui le souhaite, à condition de se plier aux lois de son énigmatique leader Harout. Lorsqu'une nouvelle vague de rescapés du génocide atteint le village, la méfiance s'installe : parmi eux se trouve une jeune femme enceinte de l'ennemi. Le destin de celle que les villageois appellent Nakhchoun, "beauté", semble plus qu'aucun autre ébranler l'intransigeant Harout. Mais un enfant issu de tant de violence a-t-il le droit d'exister ? Le secret du village serait-il en danger ? Dans ce récit comme un diamant brut, Susanna Harutyunyan conjugue les souffrances du peuple arménien avec la poésie de ses légendes. A travers des images lumineuses et des paysages sublimes, la grande dame de la littérature arménienne nous transporte dans un monde hors du temps.

02/2024

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Littérature française

Richard Ra-Contes

1919. On s'apprête à Cassillon à compter les braves tués au combat... et constater qu'il ne s'en trouve pas un seul nom à graver sur les flancs d'un obélisque, d'un mémorial, d'une stèle ou sur une simple plaque de marbre. En ce qui concerne les héros de la guerre, le bulletin nécrologique indique zéro ! Un cas inconcevable, certainement unique, terriblement incommodant, pour tout dire, intolérable. Les notables du village vont mettre au point une drôle de stratégie pour sauver leur honneur. "In Memoriam", histoire bientôt adaptée à la télévision, et neuf autres contes brillants et drôles à savourer

09/2014

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Histoire de France

Pas un mot, pas une ligne ? 1944-1994 : des camps de la mort au génocide rwandais

" Pas un mot, pas une ligne ", écrivait Sartre en 1946, en parlant de la façon dont les médias avaient ignoré la question spécifique de la déportation des Juifs au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Est-ce vrai ? On l'a beaucoup dit, mais sans y être allé voir de près. Interpellé par la remarque de Sartre, étonné que la presse de Camus, Beuve-Méry, Aragon Mauriac et autres grandes figures ait si gravement manqué à sa fonction, Didier Epelbaum a décidé de dépouiller tous les grands journaux de l'époque, d'éplucher les dépêches de l'AFP, revoir les images, d'explorer les Archives nationales, bref, de consulter tous les documents disponibles. Contre toute attente, il en ressort que, dans un premier temps, en septembre 1944, les journaux français ont bien couvert l'événement et ont rendu compte de sa spécificité juive. Puis, une immense chape a recouvert l'information. Il n'a plus été question que des déportés résistants conformes à la légende d'une France tout entière dressée contre l'envahisseur. Pourtant, les dépêches de l'AFP étaient là, sur la table des journalistes, à leur disposition. Mais seule une partie infime de l'information filtrera dans la grande presse, où il ne sera question que des " bons " déportés. L'auteur a cherché les raisons de cette occultation. Pour donner une perspective comparative à sa démonstration, il a également enquêté sur la façon dont les médias ont relaté le génocide du Rwanda, en 1994. On lira avec intérêt le récit de cette " couverture ".

10/2005

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Beaux arts

Retour vers l'abîme. L'art à l'épreuve du génocide

Retour sur l'abîme évoquera à travers un certain nombre d'oeuvres, une des tragédies fondamentales du XXème siècle européen : le génocide des communautés juives et tsiganes d'Europe il y a 70 ans lors de la seconde guerre mondiale. L'exposition montrera à la fois des oeuvres d'artistes juifs assassinés par la machine de destruction du nazisme, ou victimes potentiels en tant que "malades mentaux" et d'artistes contemporains du génocide. Elle présentera des oeuvres qui abordent la question de l'absence et de la disparition, interrogent la perception, la représentation et l'évocation du génocide, en évoque les victimes et les bourreaux, portent sur l'enfouissement de cette tragédie dans l'ordinaire du présent et du paysage actuel et s'intéressent à la persistance ou au recouvrement de ses traces et indices dans notre présent et notre mémoire collective. Le génocide nazi s'esquisse par des mis à l'index puis des autodafés d'oeuvres et de livres suivi de la stigmatisation et de l'exclusion de êtres en amont de leur "élimination". Il a connu un prélude avec le programme T4 d'extermination des handicapés mentaux, une acmé avec le programme 'extermination des Einsatzgruppen et leurs auxiliaires et des camps d'extermination et se clôt avec la libération des camps d'Auschwitz-Birkenau et Dachau.

10/2015

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Actualité politique internatio

Memorial face à l'oppression russe. Le combat pour la vérité

En décembre 2021, tandis que ses troupes se massaient aux frontières de l'Ukraine, le pouvoir russe interdisait l'association Memorial, principal mouvement issu de la société civile dans la Russie post-soviétique, qui, depuis la fin des années 1980, mène un travail systématique de mise au jour des crimes du communisme et de défense des droits de l'homme. Un an plus tard, l'ONG recevait le prix Nobel de la paix. Etienne Bouche a longuement rencontré ses militants, évoqué avec eux leur action, qu'ils poursuivent clandestinement aujourd'hui, et la persécution qu'ils subissent depuis des années, à l'image de l'historien Iouri Dmitriev, emprisonné pour un motif fallacieux depuis 2016. En retraçant leur trajectoire, il dresse à travers eux un portrait unique de la société russe contemporaine, de Moscou, où une jeune classe moyenne aspire à un mode de vie occidentale, aux lieux les plus reculés de cet immense territoire. Il montre aussi que Poutine n'a pas fait par hasard de Memorial son principal ennemi intérieur, tant le mensonge historique, de sa réhabilitation des " grandes réalisations " de Staline à la manipulation de la mémoire de la seconde guerre mondiale, est au fondement même de son pouvoir. La vérité, dans le monde qu'il a créé, est devenue inacceptable. Voici l'histoire de ceux qui, malgré la violence dont ils sont l'objet, sont décidés à la défendre jusqu'au bout.

09/2023

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Musique, danse

Essai sur la représentation du drame musical. Wieland Wagner in memoriam

Cette évidence de bon sens qui veut que la musique et la scène soient consubstantielles dans le Théâtre Lyrique, qu'elles opèrent nécessairement en symbiose, cette évidence dit aussi, en un double sens, que leur union n'est nullement évidente par elle-même, qu'elle est pour l'une et l'autre un problème. Les esquisses théoriques qui composent cet essai témoignent donc d'une double préoccupation Extraire la puissance latente d'un schème apparemment impossible à atteindre : le lien singulier entre événement et vérité, entre musique et scène représentationnelle, que Wieland Wagner sut nouer pour la première fois dans l'histoire du Théâtre Lyrique. Car tel fut l'enjeu, pour lui, de montrer que la jonction non cumulative entre l'image scénique et la musique ne désavoue pas la réalité d'une fiction narrative, mais implique une transformation spécifique de l'espace scénographique pour exposer la représentation à la "vision simultanée" d'une "mise en scène spirituelle exacte" (Mallarmé). - Lancer un défi à la mémoire, à ses pouvoirs de sélection, de dissociation et de distorsion, non pas pour parler au nom de Wieland Wagner, mais - suivant la démarche dont se réclame Gilles Deleuze dans La vie comme oeuvre d'art - pour "tracer une transversale, une diagonale qui irait forcément de lui à moi (je n'ai pas le choix), et qui dirait quelque chose de ses buts et de ses combats comme je les ai perçus".

09/1998

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XVIIe siècle

L'Arménien du Roi Soleil. Marcara, le destin d'un oriental au service de la Compagie française des Indes

Pour monter et organiser la 1ère Compagnie des Indes (orientales) Colbert fit appel à quelques spécialistes étrangers, qui avaient une grande expérience du commerce avec l'Inde et L'extrême Orient Deux de ces experts internationaux sont restés dans les annales. François Caron un ancien directeur de la Compagnie des Indes hollandaises (La VOC) et un de ses anciens collaborateurs, un marchand arménien d'Ispahan du nom de MARCARA AVANCHIZ que le grand ministre recruta comme directeur de la Compagnie des Indes. C'est l'histoire de la vie et de la carrière très mouvementée et mystérieuse de cet aventurier Avanchiz, dont subsistent plusieurs traces documentées en France et en Arménie que raconte Fanny Bousquet, jeune historienne et spécialiste de l'Arménie dans cet essai à la fois historiobiographique et roman de cape et d'épée.

09/2022

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Histoire internationale

Journal de déportation

Septembre 1915, Istanbul. Un soir, on frappe à la porte : " Yervant Odian est-il là ? ". Dès lors, l'implacable organisation génocidaire turque va l'entraîner sur les routes et dans les sinistres camps du désert syrien. Au sein des colonnes de déportés, il rejoint le destin de ses compatriotes arméniens, bien que se considérant presque comme un " privilégié ", en raison de son statut d'écrivain reconnu. Immergé dans un quotidien de tortures, glacé d'horreur devant les situations d'humiliation, les impitoyables persécutions que subissent les déportés et, pour finir, les exécutions et l'extermination, un rare instinct de survie préserve Yervant Odian. L'écrivain satirique et journaliste, survivant à ces " années maudites ", ce cauchemar, revient à Istanbul en 1918 au terme d'un long voyage en enfer et retrouve sa table de rédacteur. Aussitôt, il s'attache à consigner ses souvenirs témoignant ainsi au nom de tous ces anonymes disparus, et il sera l'un des rares écrivains arméniens à s'y consacrer au lendemain du génocide. De ce travail de mémoire résulte un récit à la fois distancié, précis et dépouillé, pour surtout " être fidèle à la réalité, n'altérer en rien les faits, n'en exagérer aucun ". Une forme de " poétique de la simplicité ".

02/2010

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Rwanda

Le genre humain N° 62 : Le Génocide des Tutsi au Rwanda (1959-2023). Devoir de recherche et droit à la vérité

Les responsabilités internationales, et françaises tout particulièrement, qui ont rendu possible ce génocide "prévisible" , selon les mots du rapport Muse de 2021, ont été objectivées. Les recherches récentes montrent que l'entreprise criminelle aurait pu être stoppée, même au début de la phase paroxystique engagée quelques heures après l'attentat contre l'avion présidentiel le 6 avril 1994. Cet engrenage vers l'extermination planifiée des Tutsi a été dans le même temps - on le sait avec le rapport Duclert -, combattu par des agents de l'Etat de la République française, par des chercheurs, journalistes, citoyens. Leurs engagements sont ici appréhendés à travers des portraits, des analyses en profondeur et des documents d'époque. Il importe de réfléchir au sens de l'événement incommensurable qu'est le génocide des Tutsi, de rechercher les traces insondables qu'il dépose dans les sociétés, de penser l'impératif de prévention pour éviter la répétition de l'histoire tragique, de s'interroger enfin sur les raisons de la faillite collective de n'avoir pu empêcher la catastrophe. Malgré les connaissances acquises sur le génocide des Arméniens et sur la Shoah, malgré les alertes nombreuses, la France et la communauté internationale ont laissé le processus génocidaire aller jusqu'à son terme au Rwanda. Des chercheurs français, rwandais, d'Europe et d'Afrique, se sont réunis pour composer ce volume du Genre humain. Ils se reconnaissent dans le devoir de recherche exigeant une quête déterminée, implacable, de la vérité historique. Des sources nouvelles, des sujets renouvelés, des faits démontrés livrent un important savoir, qui paraît un an avant la trentième commémoration du génocide, fragment d'une histoire commune désormais possible. Vincent Duclert

03/2023

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Littérature française

Anahide, une mémoire arménienne

Voici le récit d'une vieille dame arménienne qui raconte sa vie depuis le génocide, en 1915, auquel elle échappe alors qu'elle n'est qu'une adolescente. Son exil, avec son jeune frère et une tante, seuls rescapés de la famille, la conduira en France. De Marseille, où elle débarque, elle se retrouvera à Saint-Chamond, dans la Loire, puis à Vienne où elle finira ses jours. Elle accorde une place importante au " Kemp ", le ghetto des années 20 qui disparaîtra au début des années 60. Ses souvenirs du " Kemp " sont ambivalents puisqu'ils mêlent des difficultés matérielles et morales évidentes à une solidarité intra-communautaire très forte. Anahide dit aussi son attachement à la France, en revenant souvent à son goût pour le pain français qu'elle déguste savoureusement en le décrivant avec des mots choisis. C'est sa façon de dire son amour de la France qu'elle vénère malgré la vie souvent difficile qui aura été la sienne. Les dialogues qu'elle aura eus avec son petit-fils offrent donc une mémoire qui veut ici établir un lien entre ceux des Arméniens qui ont vécu le génocide et ceux des générations qui apparaissent aujourd'hui.

12/2010

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Histoire internationale

Un génocide au tribunal. Le Rwanda et la justice internationale

Au lendemain du génocide commis contre les Tutsi au Rwanda entre avril et juillet 1994, l'ONU crée un tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR). Quatre ans plus tard, le 2 septembre 1998, le premier procès devant le TPIR aboutit à la condamnation pour génocide de l'ancien bourgmestre de la commune de Taba, Jean-Paul Akayesu. Ce procès est resté dans les mémoires par les précédents juridiques qu'il a créés en matière de justice internationale. En effet, cinquante ans après l'adoption de la Convention sur le génocide de 1948, c'est la première fois qu'une cour condamne un accusé pour ce type de crime, et c'est la première fois également que le viol est reconnu comme acte constitutif de génocide. A partir d'une recherche conduite dans les archives des procès, a Arusha et au Rwanda, Ornella Rovetta retrace l'histoire de ce premier procès et les étapes de la mise en place d'une justice pénale internationale au milieu des années 1990. Entre micro-histoire et récit judiciaire, l'ouvrage explore la capacité d'un tribunal à dire et écrire l'histoire.

03/2019

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Histoire internationale

Complicités de génocide. Comment le monde a trahi le Rwanda

" Plus jamais ça ", répétait-on en France en juin 1994 en commémorant le cinquantenaire du massacre d'Oradour. Ce serment, qui avait inspiré aussi la création de l'Organisation des Nations unies en 1945, était trahi au Rwanda au même moment. La chronique de cette trahison, livrée par l'enquête de Linda Melvern, fournit les clefs de ce qui fut, au niveau international, une véritable complicité de génocide. Durant les trois mois de l'extermination méthodique des Tutsi et de leurs " complices ", la " communauté internationale ", notamment les partenaires occidentaux du Rwanda, ne voient qu'une " guerre civile " entre des " ethnies ". Ce livre contribue à une compréhension globale de ce génocide, en montrant comment la logique raciste du pouvoir politique et militaire local qui a conduit les tueries a été de fait accompagnée par l'aveuglement cynique des membres permanents du Conseil de Sécurité, à commencer par les autorités françaises de l'époque. La traduction en français de cette synthèse d'une journaliste anglaise permet d'aller au-delà des polémiques malsaines sur le thème d'un " double génocide " ou celui d'une " conspiration anglo-saxonne " entretenues en France ces dernières années en vue de nier et de justifier à la fois la terrible réalité que les propagandes officielles s'étaient employées à cacher en 1994. Cette lecture salutaire s'adresse à tous ceux qui veulent éviter le retour du pire.

04/2010

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Livres 3 ans et +

L'homme qui n'a pas su reconnaître sa chance. Conte arménien, Edition bilingue français-arménien, avec 1 CD audio

Comment un homme est passé par pure bêtise à côté de la chance de sa vie.

01/2021

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Histoire internationale

Du gamin d'Istanbul au fédaï d'Ourmia. Mémoires d'un révolutionnaire arménien

Ce témoignage rare, qui fait revivre une époque et un espace géographique méconnus, les confins orientaux de l'Empire ottoman au début du XXe siècle, se lit comme un roman. Il fait étrangement penser à un anti-western à l'orientale, dans la veine du Little Big Man d'Arthur Penn, immortalisé par Dustin Hoffman, avec tous les ingrédients de ce genre : chevauchées, loi des armes, guerres tribales, choc de civilisations, paysages enchanteurs, passions... Un spectre surgit dans cette mêlée, qui dicte, au prix de sacrifices humains inouïs, le destin des hommes et des peuples : l'émergence de l'ère industrielle et des Etats-nations. L'Histoire accouche d'un monstre, le premier génocide du xxe siècle dont les Arméniens sont victimes. Sur leurs cadavres, Mustafa Kemal érige la Turquie moderne qui oppose à l'Empire ottoman multi-ethnique le modèle d'un Etat-nation dont les minorités sont exclues, quand elles ne sont pas passées au fil de l'épée. Au terme de ses incroyables tribulations, Onnig Avédissian, combattant de la Fédération révolutionnaire arménienne, trouve refuge en France. Il parvient à écrire, quelques années avant de mourir, en 1933, l'itinéraire de sa vie, de sa jeunesse à Istanbul jusqu'à son exil en France, en passant par ses années de combat, principalement en Persarménie, aux côtés des réfugiés de Van et des Assyriens. Son précieux manuscrit, le seul objet qui lui a survécu avec un almanach, a été découvert par son petit-fils fin 2001.

05/2010

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Histoire de France

Vendée : du génocide au mémoricide. Mécanique d'un crime légal contre l'humanité

Vingt-cinq ans après la publication de son livre, Le Génocide franco-français : la Vendée-Vengé, Reynald Secher, grâce à la découverte aux Archives nationales de documents totalement inédits, démontre, preuves à l'appui, que le génocide de la Vendée a bien été conçu, voté et mis en oeuvre personnellement par les membres du Comité de salut public et par la Convention, et que l'armée et l'administration n'ont fait qu'exécuter les ordres. Afin d'échapper à leurs responsabilités et de masquer la logique idéologique et politique qui menait inéluctablement la République jacobine au génocide, ces criminels et leurs héritiers politiques ont nié. les faits, imposé à la nation leur auto-amnistie et une impunité générale. Ils ont ainsi perpétré un second crime, celui de mémoricide, qui, par un renversement pervers, a désigné les victimes vendéennes comme bourreaux et transformé les bourreaux jacobins en victimes. A ce premier scandale s'en est ajouté un second : ces bourreaux ont bénéficié de toutes les faveurs et des honneurs de l'Etat, tandis que les victimes et leurs descendants, traumatisés, ont été réduits au silence et en permanence persécutés, se retrouvant ainsi exclus d'une citoyenneté qui leur revenait de droit.

10/2011

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Romans historiques

Je voudrais que son nom apparaisse partout. Une enfant au coeur du génocide

Marion Deichmann est née quelques semaines avant l'avènement d'Hitler. Sa famille, allemande juive, n'aurait pas imaginé que l'Europe puisse capituler sous le nazisme. De pays en pays, de continent en continent, elle nous convie au voyage intérieur d'une enfant puis d'une adolescente qui veut vivre dans un autre monde que la guerre. C'est par chance et l'aide de Français ordinaires qu'elle a survécu.

11/2012

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Histoire

Le Mémorial de Sainte-Hélène. Coffret en 2 volumes : Tomes 1 et 2

Coffret de deux volumes vendus ensemble

02/2021

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Vie chrétienne

L'Évangile selon Marc arménien et grec. Comparaison textuelle

Ce livre contient une comparaison du texte des plus anciens manuscrits arméniens de l'Evangile de Marc, accompagnés du manuscrit 554 de la Bibliothèque Chester-Beatty ainsi que du texte de l'édition de Zohrab, avec la tradition textuelle grecque, dans ses plus anciens manuscrits. La tradition arménienne donne un texte original qui s'apparente souvent à la tradition byzantine ancienne, représentée par les manuscrits 579 et 700.

10/2022

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Littérature française

L'oiseau bleu d'Erzeroum Tome 2 : Le chant d'Haïganouch

Ils en rêvaient : reconstruire leur pays et leur histoire. Comme des milliers d'Arméniens, Agop, répondant à l'appel de Staline, du Parti communiste français et des principales organisations arméniennes de France, quitte sa famille et embarque en 1947 à bord du Rossia dans le port de Marseille. Mais, au bout du voyage, c'est l'enfer soviétique qu'il découvre. Sur les bords du lac Baïkal, Haïganouch, une poétesse aveugle séparée de sa soeur lors du génocide de 1915, aujourd'hui traquée par la police politique, affronte elle aussi les tourments de l'Histoire. Des camps de travail d'Erevan aux goulags de Iakoutsk, leurs routes se croisent plus d'une fois, au fil d'une odyssée où la peur rencontre l'espoir, le courage et l'entraide.

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Faits de société

Ils se battent comme des soldats ils meurent comme des enfants. Pour en finir avec le recours aux enfants soldats

Membre des Forces canadiennes pendant trente-sept ans, le lieutenant-général retraité Roméo Dallaire siège aujourd'hui au Sénat canadien. Dans son livre couronné par un Prix du Gouverneur général, j'ai serré la main du diable, il a dénoncé l'incapacité de la communauté internationale à mettre un terme au pire génocide du XXe siècle. On en a tiré un documentaire récompensé par un Emmy Award de même qu'un long métrage de fiction. L'ouvrage a également été cité comme preuve dans le cadre des procès pour crimes de guerre intentés contre les auteurs du génocide rwandais. L'honorable Roméo Dallaire a reçu de multiples honneurs et récompenses, en particulier le titre d'Officier de l'Ordre du Canada en 2002, celui de Grand Officier de l'Ordre national du Québec en 2005, le prix Aegis pour la prévention des génocides décerné par l'Aegis Trust (Royaume-Uni) et la médaille Pearson pour la paix, attribuée par l'Association canadienne pour les Nations unies, en 2005. Champion des droits de la personne, il s'occupe notamment de la prévention des génocides, de la non- prolifération des armes nucléaires et de l'Initiative Enfants soldats, qui s'efforce d'élaborer un cadre conceptuel pour l'élimination du recours aux enfants soldats.

11/2011

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Rwanda

Témoin à « nu ». Génocide contre les Tutsi Rwanda, 1994

Rescapé du Génocide contre les Tutsi du Rwanda en 1994, Charles Butera est marié et père de quatre enfants. Dans ce récit poignant, Témoin à "nu" : Génocide contre les Tutsi, Rwanda 1994, il nous parle de ce génocide qui lui a coûté famille et amis et sa dignité d'être humain. Sous une plume limpide, le lecteur trouvera la foi en la vie que seuls les survivants parviennent à nous transmettre : cette résilience qui réaffirme la force de l'espèce devant la cruauté humaine. Une parole saisissante, un récit bouleversant.

03/2023

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Questions du quotidien

Vaccins un génocide planétaire - Toutes les preuves sont là !

Ce titre peut vous surprendre mais les faits sont là? : une poignée de psychopathes-ploutocrates-technocrates veulent créer un gouvernement mondial et diminuer drastiquement la population mondiale avec des injections de substances toxiques faussement appelées "vaccins". Ceux qui survivront seront mis en esclavage, comme du bétail, manipulés grâce aux nanoparticules et à l'intelligence artificielle, via les ondes de la 5G. Il ne s'agit pas de ? "délire de complotistes", mais des réalités que chacun peut vérifier par lui-même ! L'empire vaccinal ne repose sur aucune base scientifique et ce livre va vous le démontrer.

04/2022

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Sociologie

Communautés en exil. Arméniens, Kurdes et Chrétiens d'Orient en territoires franciliens

Pris dans une actualité tragique, le Moyen-Orient est observé au prisme de ses minorités : persécutions des Chrétiens d'Orient, résistance armée des Kurdes, centenaire du génocide arménien. Pourtant, les trajectoires singulières de ces communautés, de même que leurs attaches avec la France et l'Europe, restent bien souvent ignorées. A l'occasion d'une journée d'échanges entre chercheurs et acteurs de la société civile organisée par l'iReMMO avec le soutien de la Région Ile-de-France, différents spécialistes sont venus apporter leurs éclairages et leurs témoignages sur ces histoires complexes. Croisant les parcours de chacune de ces communautés, les textes issus de cette rencontre illustrent la diversité des diasporas originaires de la région. Ce faisant, ils dessinent une universalité du déracinement et contribuent à une meilleure compréhension de la préservation d'une culture en exil.

05/2015

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Histoire internationale

Quand la France préférait les taliban. Massoud in memoriam

On connaît l'implication des services secrets américains, pakistanais et saoudiens dans la mise en place du régime taliban en Afghanistan. Mais on ignore largement le rôle tenu par la diplomatie française durant ces années où le fondamentalisme régnait à Kaboul. A l'époque, l'ami de la France, ce n'était pas Massoud le modéré, partisan d'une démocratie souveraine et soucieux de l'émancipation des femmes, Massoud, leader charismatique du Front uni, le seul à l'époque à s'opposer aux taliban, mais le Pakistan, qui les avait créés et soutenus. Le Pakistan, quatrième client en armement de la France - armement dont l'essentiel du financement repose sur l'opium afghan qui, sous le régime du mollah Omar et d'Oussama Ben Laden, avait vu sa production décupler - intéressait beaucoup plus certains États occidentaux qui avaient fait le choix d'une politique du chaos propice aux marchés illicites. Qui était le commandant Massoud ? Qui gênait-il ? Et pourquoi l'a-t-on assassiné ? Françoise Causse dresse le portrait de cet homme d'exception à travers sa propre expérience et de nombreux entretiens inédits ; elle s'interroge aussi sur les réseaux de recrutement des djihadistes en Europe, et sur les attentats qui ont ensanglanté New York, Casablanca ou Madrid, tous perpétrés ou téléguidés par des hommes qui avaient fréquenté les camps d'entraînement d'Al-Qaeda en Afghanistan. Ce livre sans concession, nourri de faits et de témoignages précis et porté par une analyse rigoureuse, nous aide à mieux comprendre un moment de l'histoire afghane et de la politique française, qui n'est pas sans de graves conséquences sur les événements actuels.

08/2004

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Sociologie

Après la dictature. La société civile comme vecteur mémoriel

Le présent ouvrage s'inscrit dans la continuité des réflexions entamées dans le cadre de l'axe 2 du laboratoire 3L.AM des universités d'Angers et du Maine sur la thématique des "formations, déformations, et transmissions des mémoires culturelles", envisagée d'un point de vue résolument pluriel. Les textes ici présentés sont regroupés en deux parties distinctes, Stratégies mémorielles et Fictions et transmission de la mémoire. Cet ensemble permet de démontrer que, lorsque la question de la mémoire se pose, les spécificités nationales s'estompent au profit de similitudes que l'on retrouve non seulement dans la plupart des pays qui ont eu à connaître des régimes dictatoriaux ou totalitaires mais aussi dans la plupart des genres ou des modes d'expression qui s'en emparent. Qu'il s'agisse de l'archive, de la presse ou des arts, la question de la mémoire se pose et s'exprime en termes semblables quel que soit le lieu géographique concerné ou l'époque, ce qui justifie l'approche multidisciplinaire qui est proposée ici : les études portent en effet sur l'Allemagne, l'Autriche, l'Espagne, l'Italie, le Portugal, mais aussi sur l'Afrique du Sud, l'Argentine, le Chili ou Cuba. Et il est intéressant de constater que dans tous ces pays, et sous des formes diverses, les populations n'ont pas laissé le traitement de la question de la mémoire à la seule classe politique, ni même aux seuls historiens. Journalistes, romanciers, poètes et dramaturges s'en sont également emparés à un tel degré qu'il est parfois difficile de trouver la ligne de démarcation entre ce qui relève de la fiction et ce qui appartient à l'Histoire. La question est en effet hautement délicate dans des pays devenus ou redevenus démocratiques, qui ne veulent pas que leur mémoire soit confisquée par les élites au pouvoir comme leur passé l'a souvent été.

04/2012

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Récits de voyage

L'Arménie au-delà des clichés

Un regard neuf sur la société arménienne, voici ce que propose Maxence Smaniotto au terme d'un séjour de deux ans à Erevan. Rien ne prédisposait ce jeune psychologue, à la double culture italienne et française, à s'intéresser à l'Arménie, sinon un souvenir d'enfance et une attirance singulière pour les horizons menant à l'Asie centrale. A travers un texte fleuve qui se lit comme un récit d'aventures regorgeant d'anecdotes savoureuses, il renoue avec la tradition des grands voyageurs. A la découverte d'un peuple mystérieux retranché dans ses montagnes, à la charnière de l'Occident et de l'Orient, il décode les représentations collectives, les moeurs et coutumes, que la plupart des Arméniens de diaspora méconnaissent eux-mêmes. Il est le témoin de grands événements : les manifestations de " Electric Yerevan ", la marche du centenaire du génocide des Arméniens, la guerre des Quatre jours au Haut-Karabagh, la crise des Sasna Tzerer, présageant la Révolution de velours. D'une curiosité insatiable, Maxence Smaniotto part aussi à la découverte des villes de province arméniennes, du Haut-Karabagh, jusqu'aux pays environnants, la Géorgie, l'Abkhazie, l'Iran de Tabriz à Yazd et tout l'Est de la Turquie, en voyageant le plus souvent en bus, en stop et en logeant chez l'habitant. Un ouvrage richement documenté et passionnant.

03/2019

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Histoire internationale

Docteur Naasson Munyandamutsa, l'UMUPFUMU. Un psychiatre à l'épreuve du génocide

Comment faire face aux effets sans mesure du génocide sur le plan de la santé mentale et communautaire ? Premier psychiatre rwandais à revenir au Rwanda au lendemain du génocide, Naasson Munyandamutsa s'est voué à tenter de "réparer l'irréparable". Il a oeuvré sans relâche à accompagner et mobiliser les personnes en souffrance, les réseaux d'aide, les professionnels, les associations et les lieux de formation dans leur tâche immense de retissage de la vie collective. Marie-Odile Godard donne la parole à ceux qui l'ont côtoyé. On se met à l'écoute des collègues psychiatres de Naasson, des patients, des bénéficiaires de soins devenus collaborateurs, voire amis, des professionnels qui se sont formés avec lui et aussi des membres de sa parenté. Puisant sans cesse dans sa culture d'origine, Naasson y apparaît à la fois comme modèle, magicien, sourcier, éveilleur... bref un remarquable "passeur de mondes"!

03/2019

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Droit

Lemkin. Face au génocide suivi d'un texte inédit de Raphaël Lemkin

Raphaël Lemkin (1900-1959) a consacré sa vie à introduire dans le droit international le concept de génocide, esquissé dès 1933 et formulé en 1943. Ses premiers travaux portent sur l'Arménie, mais le procureur polonais est rattrapé par l'histoire et doit s'exiler à New-York. C'est là, alors que sa famille disparaît dans les camps de la mort, qu'il forge un terme introduit dans le droit positif dès 1945 à Nuremberg, avant la signature par les Nations-Unies de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide (1948) dont il est le principal rédacteur. Sous quelle juridiction et sur quelles bases poursuivre les génocidaires ? L'élaboration du concept fait apparaître des tensions entre souveraineté des Etats et conventions internationales, mais aussi entre les différentes approches juridiques qui tentent de formuler l'innommable. Elle appelle une définition des victimes. Elle interroge aussi la notion juridique et philosophique de responsabilité, entre celle des personnes et celle des Etats. Lemkin cerne ainsi la nature d'un crime qui ne saurait se limiter au nombre des victimes mais attente à l'avenir d'un peuple et à la survie d'une culture. Le génie du juriste est précisément là : une ambition qui tente d'élargir le concept sans le dissoudre, et le souci constant de le rendre opérationnel sans jamais perdre de vue les conditions politiques et juridiques de sa mise en oeuvre.

03/2011

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Histoire internationale

La grande imposture. Génocide au Kosovo et parrainage de la "mafia albanaise"

La grande imposture démantèle quelques-unes des grandes opérations de propagande et manipulations politiques menées par Belgrade autour de la guerre au Kosovo. Initialement publié en albanais et en anglais, l'ouvrage de Bardhyl Mahmuti est proposé ici dans une version adaptée pour le lecteur francophone. Ce livre décrit l'engrenage du crime génocidaire au Kosovo, identifie qui était derrière le meurtre de civils serbes et qui a inventé l'accusation de trafics d'organes. Il invalide encore le concept de "mafia albanaise", dont les promoteurs et parrains sont passés en revue. L'auteur réfute les constructions policières de Belgrade, complaisamment reprises par de nombreux observateurs étrangers se prétendant neutres ou de bonne foi, à partir des rapports des associations de défense des droits de l'homme et des articles de journalistes indépendants serbes. Il rapporte aussi les aveux des protagonistes de certains crimes dont l'opinion publique francophone n'avait pas connaissance. Ayant travaillé sur les sources serbes, il a mis au jour des documents peu connus du grand public. Il traque ainsi méthodiquement les propos contradictoires de policiers, militaires, médecins, juges ou encore journalistes serbes, relève les inexactitudes factuelles, pulvérise les impostures et invalide des théorèmes. La plus abjecte rumeur, née dans les officines d'Etat serbes, reste bien entendu celle de trafics d'organes prélevés sur des prisonniers serbes. Reprise à l'échelle internationale par Carla Del Ponte, Dick Marty et autre Pierre Péan, elle visait à susciter l'effroi, détourner l'opinion européenne de ses sympathies vis-à-vis de la cause albanaise et passer sous silence le génocide contre les Albanais du Kosovo. L'ancien porte-parole de l'Armée de Libération du Kosovo a conservé toute la passion et la rigueur du militant. Il a lu minutieusement brochures, pamphlets, rapports des services de renseignements et autres publications liées à la guerre du Kosovo, avec la confiance patiente de celui qui sait avoir mené un juste combat et se fait gardien vigilant de mémoire.

09/2017

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Chine

Dans l'attente d'une arrestation. Mémoires du génocide culturel en Chine

En mars 2009, dans la région du Xinjiang, des policiers en civil frappent à la porte de Tahir Hamut Izgil et le somment de les accompagner pour un contrôle de routine. Après plusieurs heures d'interrogatoire, celui-ci repart libre - malgré son passage par le camp de rééducation de Kachgar quelques années plus tôt. Mai 2017. Nouvelle convocation au commissariat, alors que les arrestations de masse se multiplient : les autorités prélèvent son sang, enregistrent sa voix et son visage sous tous les angles. A présent, les caméras pourront le reconnaître partout, même de dos. Tahir et sa femme prennent la décision de fuir le pays. C'est le début d'un parcours semé d'obstacles jusqu'à leur arrivée aux Etats-Unis. Izgil dresse le tombeau de son peuple, placé sous la menace constante d'arrestations autoritaires et de disparitions subites. Un récit d'exil à double fond, taraudé par l'angoisse et plus que jamais nécessaire à l'heure où de nombreuses voix de la communauté internationale s'accordent à qualifier la répression ouïghoure de "génocide culturel" . Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Johan-Frédérik Hel-Guedj Tahir Hamut Izgil est l'un des plus éminents poètes ouïghours. Il a grandi à Kachgar, fréquenté l'université de Pékin et travaillé comme réalisateur dans sa région natale du Xinjiang. En 2017, Izgil fuit avec sa famille aux Etats-Unis et dénonce les persécutions dont son peuple fait l'objet dans un article paru dans le Wall Street Journal.

04/2024