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Sergent Getulio

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Littérature française

L’inconnue de la Cité-Baby

Le corps d'une jeune femme est découvert sur un terrain d'un quartier un peu particulier d'une ville de l'Ouest de la France. L'endroit est constitué de bicoques en bois et en tôle construites sur des terrains en bord de mer et dans l'illégalité, qui servent surtout l'été. Anita Goddard, jeune lieutenant de police originaire de Martinique et récemment mutée à Belleville-sur-Mer est chargée de l'enquête et de découvrir l'identité de la victime dont la mort remonte à plusieurs semaines. Grâce à la découverte de traces de crottes d'oies bernaches sur l'imperméable de la victime, oiseaux migrateurs qui viennent hiberner dans la baie, elle peut cerner de plus près la date de la mort de la jeune femme ... Après des recherches elle découvre que la jeune femme, originaire du Havre et venue à Belleville pour des entretiens d'embauche et qu'elle a rencontré un soir un personnage important de la ville, Pierre Lafarge le sénateur-président du district urbain. Alors que l'on s'apprête à l'interroger, son corps est découvert un matin au pied d'une falaise non loin de la ville. Son chauffeur est dans un premier temps soupçonné de l'avoir fait chanter afin de ne rien dévoiler sur ce qui c'était passé le soir où l'élu a amené chez lui la jeune femme. L'enquête se poursuit dans l'entourage de Pierre Lafarge. Une enquête bien difficile à mener dans un milieu si fermé. Le jeune lieutenant parviendra-t-elle à découvrir la vérité ?

10/2018

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Beaux arts

Le musée intérieur de Henry James

Cet essai (illustré d'une quarantaine de reproductions en couleurs dans deux cahiers) sur les rapports de James avec la peinture, à travers son oeuvre imaginaire et son oeuvre critique, est l'occasion d'analyser l'oeuvre du maître américain et aussi sa vie. En effet, intimement lié à des artistes, James était fasciné par la création artistique qu'il comparait constamment à la littérature. Il a analysé de très près la technique des peintres et leur univers, qu'il s'agisse de peintres académiques ou novateurs. Ses nombreux voyages en Italie l'avaient amené, par ailleurs, à s'attarder sur les grands maîtres vénitiens. Son frère, le philosophe William James, peignait, si bien que la peinture faisait partie intégrante de son univers psychique et quotidien. Le livre est divisé en deux parties : un essai en cinq chapitres et un choix de traductions de textes de James sur l'art, correspondant à ces cinq sujets : Venise, les peintres londoniens, les caricatures de Daumier, les lettres et les tableaux de Delacroix et l'oeuvre de John Singer Sargent (qui, par le cosmopolitisme et la haute société, était en quelque sorte son jumeau en peinture). C'est donc aussi un voyage dans l'intimité de James, dans sa conception de la création artistique, du visible et de l'invisible, du dicible et de l'indicible, du mystère. L'essentielle question jamesienne sur les indices d'une réalité cachée est au coeur de cet essai. Profondément européen, et particulièrement tourné vers la France, James était en constant dialogue, explicite ou secret, avec Baudelaire, Delacroix, Zola, sur la question de l'art, et se trouve être, en ce domaine, un précurseur de Proust.

11/2016

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Littérature française

Ferme la porte en sortant

Dire le vieillissement de la mère est difficile. L'urgence de l'écriture s'est imposée sur plusieurs saisons, pudique, entre tâtonnements, tendresse et silences. « A l'intérieur de ma tête ça tourne à vide. Une poulie ou je sais quoi, des mots et des choses que j'essaie d'effacer. Mais tu lis dans ma tête et je lis dans la tienne, ma fille, quand on se parle comme aujourd'hui. Avec notre langage à nous, le langage de nos doigts qui se rencontrent et qui s'étreignent sous la tablette où sont posés mon étui à lunettes, mon goûter chocolat pain d'épice et le programme télé que je feuillette même pas. On s'absente des autres si les autres sont là, on les entend plus on est comme seules toi et moi. Nos doigts se disent tellement de choses maintenant ! Et nos yeux aussi. Plus que dans toute notre vie ensemble et après. C'est vrai que je cause pas, que tu causes pas, c'est vrai que je fais que te regarder et que tu fais que me regarder. C'est vrai que nous plongeons dans les pensées de l'autre très loin si loin comme jamais nous n'avons plongé. C'est vrai que tu lis en moi et que je lis en toi. Tout est devenu simple on dirait. Si simple que les mots ne servent à rien et qu'on se rejoint comme quand je te portais dans mon ventre (…) Tes doigts me rassurent ils sont aimants. J'ai toute ta main dans la mienne sur mes genoux maintenant… »

01/2015

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Seinen/Homme

Du mouvement de la Terre Tome 1

Au-delà du savoir, la beauté de l'univers. Dans l'Europe de la fin du Moyen Age, la religion régit la société et le moindre faux pas mène à la torture et au bûcher. Les sciences, au service du dogme, servent à prouver la centralité de la Terre et des Hommes, créations ultimes de Dieu. Gare à qui remettrait cette idée en cause... Le jeune Rafal, fils adoptif du maître de son école, prépare des études de théologie, la matière de l'élite. Brillant et bourré d'ambition, il compte bien réussir dans la vie... Pourtant, les certitudes du petit prodige s'écroulent au contact d'un homme, Hubert, tout juste sorti de prison. Son crime a un nom : l'héliocentrisme. Sous ses airs de repenti, Hubert continue son étude des astres, et sa ferveur déteint sur l'étudiant... A ses côtés, le monde de Rafal bascule. Tout concorde, c'est bien la Terre qui tourne autour du Soleil, et non l'inverse ! Pour la première fois de sa vie, il entrevoit la vérité sur l'univers... et par là même, sa beauté ! Il n'y a plus de retour en arrière possible : l'astronomie sera sa voie, quitte à mettre sa vie dans la balance... L'émotion de la découverte n'a pas de prix. Des générations d'hommes et de femmes ont sacrifié leur vie pour donner un sens à l'univers, en dépit du dogme religieux ! Primé de nombreuses fois au Japon, Du Mouvement de la Terre nous entraîne dans le flot tumultueux de destinées liées par la quête de la vérité...

03/2023

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Actualité politique internatio

Poutine ou l'obsession de la puissance

L'Occident s'est longtemps trompé sur Poutine. Fermant les yeux sur les nombreux signaux d'alarme émis par son régime dès les premiers jours, il a vu en lui un chef "pragmatique" dont la préoccupation principale est de s'enrichir et d'enrichir ceux qui le servent. Mais pour Poutine, l'argent est avant tout l'instrument indispensable de la puissance, qui permet d'acheter des hommes et des armes. En politique intérieure et en politique étrangère, l'évolution de la Russie poutinienne suit une trajectoire parallèle. Dès que Poutine se sent en position de force, la corruption et la cooptation, sans être abandonnées, cèdent la place à l'intimidation et la terreur : les opposants sont empoisonnés, les Etats voisins sont agressés, les pays occidentaux menacés de frappes nucléaires s'ils ne se soumettent pas à la volonté de Moscou. Le poutinisme est un phénomène inédit dans l'histoire, un régime nihiliste obsédé de puissance, qui s'adonne à la nuisance sans le moindre motif rationnel, sans le prétexte d'une idéologie articulée, au détriment même des intérêts de la Russie. Ce livre est essentiel pour comprendre en profondeur les ressorts de l'action du Kremlin. Françoise Thom, agrégée de russe, est maître de conférences (HDR) émérite en histoire contemporaine de l'université Paris-Sorbonne. Spécialiste de l'URSS et de la Russie postcommuniste, elle a publié de nombreux ouvrages, dont Les Fins du communisme (1994), Beria : le Janus du Kremlin (2013), Géopolitique de la Russie (avec J. -S. Mongrenier, 2016) et récemment La Marche à rebours. Regards sur l'histoire soviétique et russe (2021).

10/2022

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Philosophie

Philosophie de la politique

Ce texte correspond au discours de réception du professeur Angel Sanchez de la Torre à la Royale Académie espagnole de législation et de jurisprudence, Section de Philosophie du droit. D'une longueur inhabituelle (plus de 250 p. en langue esp.), ces développements sont aussi d'une extrême densité d'érudition et d'une subtile acuité d'analyse. L'A. avoue avoir exposé là les résultats de plus de vingt années d'intenses recherches, ce que vérifie la variété de ses registres documentaires : dans l'ordre historique et linguistique comme dans l'ordre de la philosophie juridico-politique, il s'agit sans doute là de la synthèse la plus richement informée, qui permet de mieux saisir la portée d'approches déjà connues de Finley à Strauss, Vernant ou Cl. Mossé. Mais bien au-delà des curiosités d'une enquête située, la portée plus générale de ce livre n'échappera pas au lecteur. Sans reprendre les vieux débats, abordés sur le mode littéraire ou dialectique, de Kafka à Arendt, et que véhiculent encore tant de " criticiens " de la " démocratie ", l'A. philosophe et sociologue, porte ici un diagnostic renouvelé sur les structures permanentes du phénomène tyrannique. Il s'est employé à élaborer une sorte de portrait de la tyrannie d'où ressort un type psycho-comportemental assez caractérisé pour être tristement reconnaissable à travers certaines mœurs qui n'ont guère changé, quand les références juridiques et institutionnelles de complaisance et la rhétorique vide du politique servent de paravent au moins avouable des mobiles du pouvoir : à la destruction narcissique de l'altérité au nom du " lien social ".

12/1999

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Qualité

L'ISO 26000 à l'heure du digital. Vers un co-développement durable à la portée de tous

Quel est l'intérêt de structurer son activité, ses projets, son business model, son organisation, autour d'une démarche RSE ? Pourquoi les entreprises engagées dans cette voie traversent-elles mieux les périodes de crise et se développent-elles durablement ? Comment se repérer dans un monde complexe et incertain, dans lequel maîtriser sa (e-)réputation devient un enjeu majeur ? Comment co-construire des solutions humaines et digitales pour rebondir et avancer dans l'après Covid-19 ? Cet ouvrage apporte des réponses opérationnelles et accessibles à ces questionnements d'aujourd'hui via un éclairage autour de la méthodologie décrite par la norme ISO 26000. Il donne des clés et des outils pour s'approprier et "customiser" ce référentiel normatif à la portée de tous : Secteurs privé, public, associatif... Témoignages et exemples à la clé, l'auteure guide dirigeant, micro-entrepreneur, manager, collaborateur, agent de la Fonction publique... qui souhaite déployer une démarche DD-RSE identitaire, porteuse de valeurs et de sens. A partir de son expertise de la norme ISO 26000, des labels et autres outils qui s'en inspirent ou la servent, de retours d'expérience et de partages de bonnes pratiques, elle propose un regard, un instantané, sur les possibilités qui s'offrent à chacun d'activer des leviers de performance "responsable" . Des leviers d'impacts positifs pour une réussite globale, à la fois financière et extra-financière, de son activité, de son entreprise, de sa Collectivité, de son commerce, de son association... De quoi étonner, voire rassurer, bon nombre de celles et ceux qui font déjà de la RSE... sans le savoir ! Et conforter les acteurs économiques déjà ouvertement engagés dans une démarche DD-RSE authentique.

03/2021

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Economie politique

Un pognon de dingue mais pour qui ? L'argent magique de la pandémie

"L'argent magique" existe, et ce sont les entreprises qui en profitent. En deux ans de pandémie, elles ont obtenu des centaines de milliards d'euros d'aides nouvelles, qui se sont ajoutées aux milliards d'euros d'aides directes ou indirectes déjà en place. Qui sont, dès lors, les "assistés" ? Le vrai "pognon de dingue" est celui qui alimente les caisses des grands groupes, pas celui qui finance les services publics ou la protection des plus démunis. Avant la pandémie, les aides aux entreprises augmentaient déjà trois fois plus vite que les dépenses sociales. Distribuées sans véritables conditions, sans suivi et sans transparence, elles ne servent qu'à perpétuer les carences d'un modèle économique à bout de souffle, qui enrichit les milliardaires, détruit des emplois et dérègle le climat. L'ère du "quoi qu'il en coûte" inaugurée au printemps 2020 n'a que très peu profité à l'hôpital, à l'éducation et aux travailleurs essentiels. La pandémie aura surtout servi à consacrer la mise des finances publiques au service du secteur privé. Adieu l'Etat-providence pour tous, bienvenue dans le corporate welfare, l'Etat-providence pour les entreprises ! Maxime Combes, économiste, travaille sur la mondialisation et le réchauffement climatique et contribue au magazine en ligne Basta ! (bastamag. net). Il est l'auteur de Sortons de l'âge des fossiles ! Manifeste pour la transition ("Anthropocène" , Seuil, 2015). Olivier Petitjean, journaliste, est le cofondateur de l'Observatoire des multinationales et son coordinateur depuis 2013. Spécialiste de l'investigation sur les grandes entreprises et le lobbying, il est l'auteur du Devoir de vigilance (éd. C. L. Mayer, 2019).

05/2022

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BD tout public

El Djazaïr

Notre pavé, El Djazaïr, s'offre volontiers à la colère de qui le descelle, il est la fortune du sans-grade, la providence du prolétaire, la politesse du colonisé. A l'heure où l'on disserte, avec un aplomb sans pareil, à propos de la violence de l'insurrection algérienne emportant tout sur son passage tel un fleuve sorti de son lit, notre pavé El Djazaïr a le poids d'une évidence. Il nous rappelle que la première violence fut celle des rives qui l'enserraient. Alors que de cette violence-là, la violence coloniale, il serait de bon ton, à nouveau, de taire la cruauté ordinaire et l'insondable cupidité. Notre pavé El Djazaïr est une oeuvre minérale. Elle affleure des soubassements, du temps long. Trente-quatre ans après sa publication en espagnol, son trait ne s'est pas émoussé. Le dessin de Luis Garcia en conserve intact le tranchant. Il cisèle une fresque de ce que fut la longue nuit coloniale pour le peuple algérien. Ainsi El Djazaïr est aussi un moucharabieh de carbone où poser nos cils et voir pour apprendre ou se remémorer. Omar et Cava lui prêtent propos et plume, érudit et sans apprêts, économe et précise. Ils servent au mieux le dessein qui présida à leur oeuvre commune : faire entendre aux générations d'après l'indépendance ce que furent 124 ans de barbarie... Et 124 années de luttes pour se défaire du joug de la France. Jusqu'à ce 1er novembre 1954 qui vit s'initier l'assaut final... Qu'El Djazaïr vous soit utile à vivre et à bâtir de beaux lendemains.

12/2012

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Biographies

Proust du côté juif

Antoine Compagnon s’est livré - après son cours au Collège de France - à l’approfondissement d’un sujet qui peut paraître marginal et qui s’est révélé d’une richesse intellectuelle et humaine assez extraordinaire. Il s’agit d’un côté de ce que Proust avait de juif dans son milieu familial, et de la traduction du judaïsme dans la Recherche du temps perdu qui a pu faire dire tantôt que Proust était antisémite, tantôt qu’il était un auteur kabbaliste. A travers l’érudition incroyable et la recherche d’archives menée par Antoine Compagnon, c’est tout un milieu qui ressurgit : celui de jeunes sionistes des années 1920 qui lisent Proust, le discutent, le commentent, se l’approprient et s’en servent comme point de référence ou de polémique. C’est le cas de gens très connus comme André Spire et les auteurs de la Revue juive (qui paraissait chez Gallimard sous la direction d’Albert Cohen) ou de la Tribune juive où écrivent des gens bien connus de la maison comme Benjamin Crémieux. Proust a souvent été affublé de la fidélité à un style de rabbin, et ce milieu des premiers lecteurs juifs de Proust est illustré presqu’à chaque page de ses portraits d’hommes - pour nous devenus inconnus -, et de commentateurs comme Albert Thibaudet, Gide, Péguy, Maurois ou encore Barrès. C’est tout un côté de Proust qui prend une dimension à laquelle on ne s’attendait pas pour un livre à paraître au début de l’année commémorant le centenaire de la mort de l’auteur ; 2021 étant déjà le 150e anniversaire de sa naissance.

03/2022

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Littérature française

La comedie humaine un prince de la boheme. Un prince de la boheme

" ? Mon cher ami, dit madame de la Baudraye en tirant un manuscrit de dessous l'oreiller de sa causeuse, me pardonnerez-vous, dans la détresse où nous sommes, d'avoir fait une nouvelle de ce que vous nous avez dit, il y a quelques jours. ? Tout est de bonne prise dans le temps où nous sommes ; n'avez-vous pas vu des auteurs qui, faute d'inventions, servent leurs propres coeurs et souvent celui de leurs maîtresses au public ! On en viendra, ma chère, à chercher des aventures moins pour le plaisir d'en être les héros, que pour les raconter. ? Enfin la marquise de Rochefide et vous vous aurez payé notre loyer, et je ne crois pas, à la manière dont vont ici les choses, que je vous paye jamais le vôtre. ? Qui sait ! peut-être vous arrivera-t-il la même bonne fortune qu'à madame de Rochefide. Allez ! ... j'écoute. Madame de la Baudraye lut ce qui suit. La scène est rue de Chartres du Roule, dans un magnifique salon. L'un des auteurs les plus célèbres de ce temps est assis sur une causeuse auprès d'une très-illustre marquise avec laquelle il est intime comme doit l'être un homme distingué par une femme qui le garde près d'elle, moins comme un pis-aller que comme un complaisant petito. ? Hé ! bien, dit-elle, avez vous trouvé ces lettres dont vous me parliez hier, et sans lesquelles vous ne pouviez pas me raconter tout ce qui le concerne ? ? Je les ai ! ? Vous avez la parole, je vous écoute comme un enfant à qui sa mère raconterait le Grand Serpentin vert... ".

02/2023

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Cinéma

Dernières chroniques cinématographiques 1977-1979

Au Nouvel Observateur et au " Masque et la Plume", sur France-Inter, Jean-Louis Bory fut un ardent défenseur du nouveau cinéma. On retrouve dans chacune de ses phrases sa voix et son enthousiasme. Alors que tant de critiques hésitent à regrouper leurs articles qu'ils jugent trop liés à des événements déjà passés, ce livre démontre de façon évidente que la critique peut ne pas vieillir. Ces textes, publiés dans Le Nouvel Observateur de 1977 à 1979 et inédits en volume, rejoignent, à juste titre, l'œuvre littéraire de Jean-Louis Bory. Même style, même jaillissement, même regard sur la société. De même que les critiques de François Truffaut, Jean-Luc Godard, Claude Chabrol sont déjà des créations, les articles de Jean-Louis Bory existent en eux-mêmes. Ils s'imposent à nous comme des " short stories ". Les " histoires " de Bory défient ainsi le temps en nous parlant de films majeurs: Providence de Resnais, Casanova de Fellini, L'Homme qui aimait les femmes de Truffaut, Padre Padrone des frères Taviani, Une journée particulière d'Ettore Scola, Un ami américain de Wim Wenders, Le Diable probablement de Bresson, L'Œuf du serpent de Bergman, La Petite de Malle, Le Goût du saké d'Ozu, Intérieurs d'Allen, Nosferatu de Herzog... " Une critique enthousiaste de Bory sur un film déclenchait automatiquement la venue dans les salles du Quartier latin d'un public qu'on pouvait évaluer à près de 50 000 personnes dans les années 70. Ce qui déterminait Bory, devant les films comme devant les gens, c'était la passion. La passion totale, incontrôlée ". YVES BOISSET

10/2000

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Histoire antique

Au coeur de l'histoire antique

Douze portraits de grandes figures antiques, de Néfertiti à Néron. Périclès, Socrate, Spartacus, Cléopâtre... Voilà des noms qui nous semblent bien familiers ! Nous avons appris leurs destins hors normes et leurs faits d'armes à l'école, et ne les avons jamais oubliés depuis. Qui ignore que Cléopâtre, souveraine d'Egypte mais aussi amante de César puis de Marc Antoine, serait morte à cause de la morsure d'un serpent ? Ou encore que Périclès, l'un des plus grands adversaires de Sparte, était l'une des figures de proue de la démocratie athénienne ? Malgré tout, ces personnages mythiques restent nimbés de mystère et ont encore beaucoup de choses à nous révéler... Qui sait, par exemple, que le pharaon Ramsès II, dont le règne d'une étonnante longévité (plus de soixante-six ans) fut marqué par des réalisations incroyables (les temples d'Abou Simbel, notamment) et des victoires militaires importantes (contre les Hittites, surtout), fut l'un des rois les plus incestueux ? En effet, il épousa plusieurs de ses filles et peut-être même une de ses petites-filles ! A travers une galerie de portraits enlevés, Virginie Girod, conteuse hors pair, nous prend la main et nous invite à plonger au coeur de l'Antiquité et de ses secrets. De l'Egypte ancienne à Rome, en passant par la Grèce et Byzance, elle retrace les destins de douze personnages illustres. Ses récits, qui ont déjà conquis ses auditeurs dans " Au coeur de l'histoire " sur Europe 1, feront ici le bonheur de ses lecteurs fidèles et de tous les passionnés. Sommaire Egypte Néfertiti Ramsès II Cléopâtre Grèce Artémise Ire Périclès Socrate Rome Spartacus Auguste Ovide Néron Julia Domna Byzance Théodora

06/2024

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Romans policiers

Deuils blancs

Le témoin, un paysan surnommé La buse, prend sa tête entre les mains et se balance sur sa chaise. Il ne relève pas les yeux, comme s'il prenait conscience qu'il garderait le souvenir de ce drame à tout jamais. Le commissaire Lamarque fait signe au gendarme devant la porte de lui ramener un autre verre d'eau et le tend au témoin. Puis, le chef de la police accompagne La buse jusqu'à la salle d'attente où se trouve son épouse, Yvonne (prénom optionnel). Elle et lui se serrent dans les bras. De même corpulence, ils paraissent réunir en une seule étreinte toutes leurs années de vie commune. Le commissaire, ému, s'éloigne... ". Trente-sept personnes viennent d'être retrouvées mortes dans les bois, à quelques dizaines de kilomètres de la frontière franco-suisse. Tout ce que l'on sait pour le moment, c'est qu'un incident sur les voies du TGV de Genève pour Paris les a contraints à passer la nuit sur place. L'enquête est confiée à la police de Bourg-en-Bresse, déjà fort occupée par une autre affaire inquiétante : la disparition d'une adolescente la veille au soir. Mais le sort n'a pas fini de s'acharner sur la région : dans les heures qui suivent, le commissaire Noël Lamarque apprend l'assassinat de son adjoint. Bouleversé et en manque d'effectifs, il appelle un ancien collègue en renfort. Cet inspecteur parisien n'est pas un inconnu pour les gens du pays. Il y a en réalité passé toute son enfance. A son retour, il se voit confronté aux souvenirs douloureux de son passé.

11/2022

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Psychologie, psychanalyse

Tendresse et cruauté

Dans cet ouvrage, l'auteur expose une pensée clinique de la cruauté et de la tendresse. Ces deux formes de pulsions d'autoconservation, les pulsions de cruauté (liées à Thanatos) et les pulsions de tendresse (liées à Eros) sont pré-ambivalentes et leur but commun est la préservation de la vie somatique et psychique. Pulsion de cruauté et pulsion de tendresse étant imbriquées dans la vie psychique, l'auteur rend compte de cet enchevêtrement dans la composition même de l'ouvrage. De nombreux cas cliniques servent d'appui pour élaborer une métapsychologie propre à chacune de ces deux pulsions. La métapsychologie de la cruauté est construite à partir de la pulsion de cruauté de l'enfant, mais aussi de la cruauté maternelle dont une des figures est celle du surmoi cruel. L'auteur propose une analyse de la cruauté meurtrière comme destin de la cruauté primaire, une étude clinique de la relation vampirique et une réflexion sur le besoin de se scarifier. La métapsychologie de la tendresse conduit l'auteur à reconsidérer ce que Freud appelait " le courant tendre " de la pulsion et à discerner les diverses composantes de la pulsion de tendresse. Elle montre ensuite comment la tendresse et le sexuel émergent et s'agencent dans la vie psychique. Le dernier chapitre du livre aborde les enjeux techniques de cette conceptualisation pour le psychanalyste. Avec cet ouvrage, Dominique Cupa nous permet de mieux comprendre " les meurtris de la vie ", " ces patients violents avec les autres et avec eux-mêmes, patients difficiles qui nous conduisent par moments aux limites de la compréhension, du supportable et qui pourtant nous touchent tellement. "

01/2007

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Histoire de France

Le jour J et la bataille de Normandie

Encore un livre sur le Débarquement et la bataille de Normandie penseront certains. Il est vrai que la production en la matière est impressionnante, mêlant les récits de la libération des plus humbles communes aux synthèses les plus ambitieuses. Est-on sûr cependant de tout savoir sur cet événement capital de la seconde guerre mondiale ? S'appuyant sur les acquis récents de la recherche historique, Le Jour J et la Bataille de Normandie remet en cause bien des idées reçues et des légendes tenaces sur un sujet qu'on aurait tort de croire épuisé. Sait-on, par exemple, que le système de décryptage " Ultra " a permis aux Alliés de lire à livre ouvert dans les intentions des Allemands pendant toute la durée de la bataille et d'en tirer parti ? Sait-on que les Américains n'ont jamais eu, contrairement aux affirmations gaullistes, l'intention d'instaurer un gouvernement militaire en France, l'AMGOT ? Sait-on que le rôle des chasseurs-bombardiers alliés, présentés comme de redoutables " tueurs de chars ", est largement surfait ? Sait-on, pèle-mêle, que les pertes alliées le Jour J ont été sous-évaluées ; qu'il n'y a pas eu de Stalingrad en Normandie ; que deux parachutistes sont tombés sur l'église de Sainte-Mère-Eglise... et non un seul ; que le commando Kieffer n'a pas véritablement enlevé le casino de Ouistreham, comme on le voit dans une scène fameuse du Jour le plus long, film truffé d'inexactitudes gênantes pour la mémoire. Bien des innovations techniques, montées en épingle pour la plus grande gloire des Alliés, n'ont pas joué le rôle qu'on leur prête ordinairement. Les fameux " coupe-haies " du sergent Culin n'ont été que médiocrement utiles au succès de l'opération Cobra. Le pipe-line sous-marin PLUTO entre l'Angleterre et Cherbourg a été un fiasco total. Le port artificiel d'Arromanches, incontestable merveille technologique, n'a cependant tenu qu'une place assez modeste dans le ravitaillement des Alliés. Oui, il était nécessaire de proposer une nouvelle lecture, dépoussiérée, du Débarquement et de la bataille de Normandie.

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Romans historiques

La poudrière d'Orient Tome 1 : L'enfer des Dardanelles

Marseille, février 1915 : Sur la Canebière, Paul Raynal essaie de se frayer un chemin jusqu'à son campement. Le petit gars de Septfonds en Quercy ignore tout de son avenir. Il imagine au pis un embarquement pour le .Maghreb. Comment pourrait-il deviner -- avec son drôle de casque colonial fabriqué par son chapelier de père - qu'il est en route pour l'enfer des Dardanelles, embringué dans la sanglante expédition navale décidée par Churchill contre les Turcs ? Quand il monte à bord du Biên Hoa, il ignore également que son sort est désormais lié à celui de trois compagnons de souffrance : Edmond Vigouroux, natif de Limoux, intégré dans les zouaves ; André Broennec, de la presqu'île de Morgat, radio du cuirassé Bouvet ; le sergent-chef Émile Duguet, niçois et artilleur. Tous quatre ont des visages d'enfants : quatre gamins de la France rurale, quatre fils de la république, quatre garçons attachés au pays natal. Ils n'ont rien de guerrier mais ils vont à la guerre. Ils s'apprêtent à découvrir, d'un coup, la beauté des déserts et la fureur des combats, le rêve oriental et la soif sous des ciels de feu, l'amour, la malaria, le naufrage en mer, la peur. C'est un corps expéditionnaire à bout de forces qui rejoint la Royal Navy à Lemnos puis à Alexandrie. Au Caire, tenus à l'écart de la stratégie conçue par sir fan Hamilton, les officiers français tentent en vain d'obtenir des informations et se laissent envoûter par les délices de la vie nocturne. Le dancing du Sheperd's Hotel voit défiler le ban et l'arrière-ban : Rockfeller qui a l'œil sur la manne pétrolière, les marchands d'armes de tout poil, les négociants de coton venus vendre leur récolte aux Allemands pour fabriquer la poudre à canon, la sublime cantatrice Lucia Signorelli espionne à ses heures, Richard Barlett arrogant reporter pour le Sunday Times, ou Lawrence d'Arabie. Les dés ont roulé, pour Paul Raynal et ses copains, et la guerre d'Orient aura bien lieu : une barbarie moderne où ces enfants qu'on dit soldats n'ont plus qu'à tomber sous la bataille, sans savoir pourquoi ni sous quel drapeau.

02/2004

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Littérature française

Sombre éclat

Et si l'ignorance et la barbarie avaient reculé, ne fut-ce qu'un instant ? Et si, au coeur de l'horreur des combats, dans la poussière grise, deux guerriers avaient pu s'entendre ? Qu'aurait-il eu à se dire ces deux hommes ; un officier " indigène " et un officier de la Wehrmacht ? Un huis clos dense, humain et tragique. Charles Ntchorere n'est pas le fruit de mon imagination. C'est un héros bien réel. Né à Libreville, il a combattu en tant que tirailleur sénégalais lors de la Première guerre mondiale qu'il achève en sergent. Il parvient au grade de capitaine avant la seconde. Cet " indigène ", comme l'on disait alors dans l'armée, et ailleurs, a reçu de nombreuses décorations pour sa bravoure. Son histoire s'achève le 7 juin dans le village d'Airaines en 1940, près d'Amiens. Après quelques jours de combat, ses hommes, une unité " mixte ", et lui doivent se rendre, débordés par la blitzkrieg et l'avancée des troupes de 7e division blindée de Rommel. Les troupes du capitaine sont restées là, un sacrifice volontaire, pour couvrir la retraite du reste de leur régiment. La Wehrmacht, à son habitude, trie les prisonniers : les simples soldats d'un côté, les officiers de l'autre. Le capitaine Ntchorere, lui, considéré comme un animal par les nazis, sera froidement exécuté d'une balle derrière la tête. S'achève l'Histoire, commence la mienne. Et si ? Et si un officier allemand, prussien de grande famille, tout en rigueur militaire, avait saisi une chance de parler avec lui ? Et si les deux hommes avaient pu échanger sur les concepts d'humanité, d'honneur, de nation, de combat, d'amour, de vie ? Et si l'ignorance et la barbarie avaient reculé, ne fut-ce qu'un instant ? Et si, au coeur de l'horreur des combats, dans la poussière grise, deux guerriers avaient pu s'entendre ? Je ne refais pas l'histoire. Elle est tragique. Je l'interroge puis je l'imagine. Qu'aurait-il eu à se dire ces deux hommes ? Et si ? ...

01/2022

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Cinéma

Dialoguer avec Ray, Godard, Visconti & friends. Regards et écoutes

Né des bouleversantes expériences d'écoute et de regard que ne cesse d'occasionner le cinéma, de celles que l'on emporte avec soi, qui nous aident en secret à vivre et qui donnent l'envie d'écrire, cet ouvrage assemble diverses analyses de films et dessine un trajet soumis à l'hétéroclite, au non raccord, à la disparate. Il laisse au lecteur la liberté de trouver son propre chemin et abandonne aux îlots de texte le soin de faire sentir les affinités qui les lient souterrainement. Les oeuvres de trois cinéastes, Nicholas Ray, Jean-Luc Godard et Luchino Visconti, servent de repères ou de balises au fil de la traversée. Mais le voyage maritime que propose le livre s'aventure dans leurs films non pour s'immobiliser, s'y fixer, et risquer à terme de disparaître dans les eaux stagnantes, mais cherche au contraire à prendre appui sur leurs oeuvres pour mieux repousser l'horizon d'exploration, se mettre en mouvement et investir d'autres filmographies dans lesquelles se fait entendre l'écho fraternel d'enjeux et de questions en commun (les films de Lynch, les films de Welles, ceux de Coppola ou encore de Sergio Leone, Josef von Sternberg et Manoel de Oliveira). L'analyse de films oeuvre à mettre en lumière les convergences secrètes et amicales entre les films, le dialogue entre leurs formes : la façon par exemple dont une séquence de Lynch transforme et ravive une oeuvre de Ray. Et cela ne peut passer que par une analyse qui, tout en ne ? écartant jamais de l'approche esthétique qui doit être la sienne, accepte fréquemment de sortir du domaine strictement filmique et appelle à la rescousse une foule d'amis venus de tous les horizons, de la littérature (Shakespeare, Pessoa, Bataille...) à l'histoire de l'Art (Malraux) en passant par la philosophie (Nietzsche).

12/2019

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Sports

Archers d'autrefois, archers d'aujourd'hui

On a beaucoup écrit sur les archers, en étudiant la question soit dans son ensemble, soit dans des monographies particulières à telle époque ou à telle région déterminée. Les ouvrages généraux n'ont cependant pas tout dit . les monographies s'ignorent entre elles et se répètent trop souvent. Une synthèse s'imposait, en remontant aux sources les plus anciennes, en poursuivant cet essai jusqu'à nos jours, en marquant, documents à l'appui, le développement et les vicissitudes de l'institution. Nous l'avons tentée, nous efforçant de ne rien omettre qui méritât d'être énoncé, nous maintenant en même temps dans un cadre bien défini, excluant par conséquent les arbalétriers et les arquebusiers qui sont presque toujours confondus avec les archers dans les publications antérieures. Il ne s'agit donc ici que de l'arc et de ceux qui l'ont manié sous les ciels les plus divers, à commencer par les dieux auxquels l'imagination des poètes l'a prêté, jusqu'aux simples mortels, nos contemporains, qui s'en servent en vue d'un exercice salutaire, modestement et sans bruit. Une illustration variée, aussi abondante que possible, fournit un choix de sujets empruntés à toutes les périodes de l'histoire et à toutes les manifestations de l'art. Au surplus, à qui voudrait parfaire son éducation, nous apportons les éléments bibliographiques lui permettant de réduire ses recherches au minimum, et nous lui signalons un nombre suffisant de références dans chacun des domaines où a pénétré l'arc à travers les siècles. Aux tireurs émérites, aux " rois " des compagnies d'archers en tous pays, ce livre est dédié ! (extrait de l'Avant-propos de l'édition originale de 1925.

12/2019

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Littérature érotique et sentim

La stratégie du hérisson

" J'ai profondément aimé ce roman à l'héroïne attachante. Je crois réellement qu'il y a un peu de Sylvia en chacun de nous ! " Laura N Books Sylvia Penton vit une existence ordinaire, tournée vers son travail dans une université locale. Le week-end, elle aide dans un sanctuaire pour hérissons, un havre de paix qui lui permet d'échapper quelques heures à une soeur qu'elle aime plus que tout, mais dont les tentatives pour lui trouver un petit ami sont étouffantes. Sylvia cache en fait un secret : elle est amoureuse de son patron, le professeur Lomax, depuis des années et attend patiemment qu'il quitte sa femme. Mais lorsqu'une brillante étudiante attire l'attention du professeur, Sylvia voit ses rêves s'envoler et doit prendre des mesures drastiques. Elle a peut-être vécu toute sa vie comme une somnambule, mais les choses sont sur le point de changer, car il est grand temps de sortir de l'hibernation... Un roman qui séduira les lecteurs de Graeme Simsion, Ruth Hogan et Gail Honeyman " Une lecture captivante ! " The Thumbed Page " Un roman qui fait réfléchir sur la manière dont chacun d'entre nous vit et traite ceux qui nous entourent. " READING WITH KT Extrait : " Les hérissons sont recouverts de plus de cinq mille piquants qui leur servent de mécanisme de défense. S'il se sent menacé, le hérisson peut se rouler en boule pour protéger les parties vulnérables de son corps des prédateurs tels que les blaireaux ou les renards. Hélas, les hérissons se roulent aussi en boule en cas de forte circulation, ce qui explique qu'un grand nombre d'entre eux finisse tué sur les routes. " Copyright © Jane O'Connor, 2019 © Bragelonne 2019, pour la présente traduction

09/2019

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Sociologie

Immigration et intégrations sociales

Les vagues d'immigrations actuelles ne sont plus économiques, mais humanitaires. Les migrants fuient les mouvements dictatoriaux, politiques et d'affrontements militarisés ou de misère indomptable. Ce qu'il faut arrêter de croire, est que les immigrations telles qu'elles sont organisées, servent à des révolutions sociales qui vont renverser la progression de la pauvreté. La prochaine forme d'immigration sera climatique. Les vagues d'immigrations vers les pays développés, n'ont pas fini de prendre des formes diverses. Tant que les autochtones accueillent des populations qui ne se revendiquent pas unilatéralement et autoritairement d'idéologie conquérantes, les portes du confort et de l'opulence peuvent rester ouvertes. Si la complémentarité des cultures prime, sans renonciation culturelle demandée aux uns pour laisser la place unique à la culture des autres, la vie communautaire sera possible. Comme s'il n'y avait pas assez de place dans l'univers de la compréhension humaine pour accepter les positions, les croyances, et les us et coutumes des uns, côtoyant celles des autres. En ce qui concerne l'intégration, certains groupes migrants restent discrets et n'affirment pas leurs coutumes ethniques en opposition ou en remplacement des coutumes locales des populations accueillantes. Ils posent leurs coutumes à côté de celles de ceux auprès de qui ils s'installent. Ils complètent leurs rites par des comportements adaptatifs, et pratiquent discrètement les habitudes qui les caractérisent. Ils sont à l'écoute des différences, taisent leurs comparaisons, et musellent tout jugement de valeurs. De 1950 à 70 on était en France à moins de 50.000 agressions annuelles, de 1970 à 1994 on était à 100.000 et depuis 20 ans on assiste à des chiffres qui s'envolent sans précédent. L'auteur se demande, entre-autres s'il-existe une relation entre délinquance et immigration ?

08/2019

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12 ans et +

Toxic Girls

AVANT. Elles sont quatre, Bex, Jenni, Ellory, et Ret. Quatre filles populaires, survoltées, volontaires, à l'avenir étincelant ; le système solaire dans lequel Ellory a enfin trouvé sa place, juste derrière Ret, leur soleil. MAINTENANT. Ellory est seule. Le groupe d'amies autrefois soudé a explosé, déchiré par les secrets, les trahisons, la déception, et l'événement qui a bouleversé leurs vies. AVANT. Des jours d'été ensoleillés. Des fêtes. Une en particulier, où Ellory rencontre Matthias. Le début d'une histoire d'amour incroyable et lumineuse. MAINTENANT. Ellory, de retour au lycée après deux mois d'exclusion doit survivre à la terminale. Plus de petit ami, plus d'amies. Pas de retour en arrière possible. Tourmentée par certains, recherchée par d'autres, elle est troublée par de mystérieux mots, déposés dans son casier par quelqu'un qui ne la laissera pas oublier. Consumée par la culpabilité, Ellory comprend que, même dans le présent, le passé est partout. Après un drame, le chemin à suivre pour se reconstruire n'est pas sans embûches... et pour aller de l'avant, Ellory devra découvrir sa vérité, derrière les mensonges qu'elle se raconte. "Complexe, haletante, et magnifiquement écrite, une histoire captivante des frontières troubles entre amitié, amour, et découverte de soi. Un livre exigeant, qu'on ne peut plus lâcher, une fois ouvert". Karen M. McManus, "Qui ment ? " "Subtile et déchirant, avec une écriture qui jaillit des pages qui défilent, "Toxic Girls" s'empare à la perfection des répliques cataclysmiques du premier amour, des premières trahisons, et du premier deuil". Kara Thomas, "Little Monsters" "Kit Frick allie avec brio la verve d'une conteuse expérimentée au coeur d'une poétesse confirmée, pour créer une percutante histoire d'amour, de mensonges, et d'amitié complexe". Jeff Zentner, "Le Roi Serpent"

08/2019

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Littérature française (poches)

Sur l'épaule de la nuit

"Sous mes cheveux blancs de neige et dans mon corps sec et noué comme l'écorce nue, je suis un paysage d'hiver que le plein soleil a fui, une terre de silence, immobile et stérile. Je suis vieille, plus vieille qu'il n'est d'ordinaire donné de l'être. Je suis née au coucher d'un siècle, ai vécu le long du suivant, et me retirerai au lever d'un troisième. Mais quand ? C'est long trois siècles…Je m'abîme, m'émiette, sans jamais encore toucher le fin fond de mes jours. Je dois mourir, il le faut. Que l'on m'aide ! Sur la table de nuit, mon rang de perles enroulé sur lui-même : un serpent luisant, mystérieux. Lui seul connaît mon secret… C'était l'été d'une année de guerre, il y a plus longtemps que quiconque ne peut se souvenir : un amour de vingt-quatre heures qui devait changer ma vie… Nous n'étions pas dans le monde mais en périphérie du monde, au dessus, en arrière, en dessous, tout contre mais clairement dissociés de lui. C'est cela que permet l'amour. Une apesanteur. Je vais vous conter ces vingt-quatre heures, ensuite je m'effacerai du monde. Finalement, j'aurai été éphémère comme l'est la trace de l'eau glacée sur la pierre brûlante". Ce pourrait être une fable, pourtant c'est la vraie vie, le temps qui s'enfuit et nos amours perdues qu'évoque l'auteur dans ce roman à tiroirs secrets. Une vieille dame qui porte en écharpe le don du bonheur dévoile ici d'étonnantes recettes de vie et nous ouvre des chemins d'espérance.

06/2013

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Beaux arts

Sorolla - spanish master of light

Les oeuvres de bravoure impressionnistes du premier peintre espagnol d'il y a un siècle, présentées et explorées en détail par une équipe internationale de spécialistes de renom Joaquín Sorolla y Bastida (1863-1923) était le peintre espagnol le plus en vue de son époque, célèbre dans le monde entier alors que Picasso luttait encore pour se faire un nom. Ce livre somptueusement illustré retrace la carrière de Sorolla chez lui et à l'étranger, en se concentrant sur plus de 60 toiles. Celles-ci incluent des portraits, des paysages, des baigneurs et des paysages marins pour lesquels il est le plus célèbre, ainsi que des scènes de genre de la vie espagnole. Ses premières oeuvres monumentales ont établi la réputation de l'artiste en tant que réaliste social sans faille. En envoyant des images stratégiques lors d'expositions majeures à travers l'Europe, Sorolla a représenté des paysans, des pêcheurs et des fabricants de voiles en train de fouiller de maigres existences ; les jeunes femmes contraintes à la prostitution et des orphelins handicapés nus. La technique impressionniste avait rarement été utilisée à des fins aussi provocantes. Alors que Sorolla a trouvé une riche clientèle au tournant du XXe siècle, il s'est concentré sur les scènes ensoleillées de loisirs et de sociabilité élégante : de belles femmes flânent dans des stations balnéaires à la mode et des enfants gambadent au bord de la mer. Des éminents spécialistes proposent un bilan contemporain de son parcours et explorent les relations de Sorolla avec les peintres de bravura les plus célèbres du moment, notamment John Singer Sargent et l'artiste suédois Anders Zorn. La chronologie illustrée de Blanca Pons Sorolla, arrière-petite-fille de l'artiste, fournit des informations supplémentaires.

03/2019

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BD tout public

Philoctète et les femmes

D'après Sophocle, c'est en partance pour Troie qu'Ulysse et ses hommes abandonnent Philoctète à ses douleurs sur l'île de Lemnos. L'Argonaute, depuis qu'il avait été mordu par un serpent au sanctuaire de Chrysa, ne cessait de souffrir, et ses cris insupportaient les Grecs. Philoctète, en Robinson antique, y passe donc dix années à survivre en maudissant Ulysse et sa lâcheté. Quand les Grecs comprennent qu'ils ne pourront faire tomber Troie sans les flèches d'Hercule, ils reviennent l'embarquer pour gagner la guerre. Voilà la version la plus connue, telle que racontée depuis toujours d'après Sophocle. Toutefois Grégoire Carlé rapporte un détail d'importance omis dans la tragédie antique : l'île de Lemnos n'était pas déserte, mais peuplée de farouches amazones, obsédées sexuelles, qui menaient la vie dure au pauvre Philoctète ! Quand lui se contenterait bien de rester dans sa grotte et panser cette plaie qui l'épuise, les Lemniennes l'harnachent régulièrement à une table pour le violer sous prétexte de rituels religieux. Epié, chassé, capturé, le pauvre doit sans répit satisfaire l'hystérie sexuelle des amazones déchaînées, jusqu'à ce que le bateau d'Ulysse ne revienne accoster au rivage... Dans ce péplum moderne, porté par une vraie érudition, Grégoire Carlé retrace rien moins que l'affrontement, dans la mythologie grecque, des visions du monde masculine et féminine, qui débouchera sur la victoire du monde patriarcal et sur la rupture avec l'appartenance cosmique au grand TOUT un et indivisible. Philoctète et les Femmes nous donne à voir ce monde qui fut et qui pourrait être à nouveau. Ce n'est donc pas qu'un livre de bande dessinée : c'est une expérience initiatique placée sous le signe de Dionysos. Soyez prêts !

09/2014

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Sciences historiques

La raison des gestes dans l'Occident médiéval

Charlemagne se tord la barbe et pleure ; devant Guillaume le Conquérant, Harold prête serment les mains posées sur des reliques ; les bras tendus, le prêtre élève l'hostie que les fidèles, à genoux et les mains jointes, fixent du regard ; tous font des signes de croix. Qu'ils nous surprennent ou nous paraissent aujourd'hui encore familiers, tous ces gestes sont liés à une culture et à son histoire. Car il n'existe pas de gestes " naturels ", mais des usages sociaux du corps, propres à chaque civilisation et qui changent au cours du temps. Ce livre explore l'histoire des gestes en Occident, depuis l'Antiquité tardive jusqu'au Moyen Age central. D'entrée de jeu, il souligne un problème crucial : l'historien, à l'inverse de l'ethnologue ou du sociologue, n'atteint pas directement les gestes du passé, mais toujours dans des écrits ou des images, des représentations des gestes qui en sont aussi des interprétations données par la culture du temps. Ce qui déplace et enrichit le questionnaire de l'historien : qu'est-ce que " faire un geste " dans la société chrétienne du Moyen Age ? Comment juge-t-on à cette époque le corps, son mouvement et ses attitudes ? Existe-t-il alors une ou des théories du geste ? Ainsi le spectacle des gestes est-il un défi permanent lancé à la raison, qui cherche, non sans difficultés ni malentendus et à chaque époque d'une manière nouvelle, à imposer aux gestes un ordre et du sens. C'est dans cette dialectique des gestes et de la pensée, à laquelle les clercs du Moyen Age ont donné en leur temps une expression systématique, que s'est construite au cours des siècles une culture singulière du corps et de ses usages.

07/2003

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Sciences politiques

Louise Michel, la passion

Louise Michel, née en 1830, était la fille naturelle d'une servante et d'un châtelain. Très vite elle est révoltée par l'exploitation des ouvriers et par la situation faite aux femmes. " Esclave est le prolétaire, esclave entre tous est la femme du prolétaire$ ", écrira-t-elle plus tard. Bientôt, elle va essayer de contribuer à l'émancipation des femmes. D'abord en devenant institutrice " libre " (c'est-à-dire ayant refusé de prêter serment à Napoléon III). Elle s'occupe ainsi de 200 fillettes aux Batignoles. C'est à cette époque qu'elle se lie avec les milieux révolutionnaires. Puis vient la guerre de 1870, le siège de Paris par les troupes prussiennes et la capitulation. Elle participe au soulèvement du peuple de Paris qui proclame la Commune et se lance dans l'action. Volontaire comme infirmière, elle revêt l'uniforme de la garde nationale et se bat pour défendre Paris insurgé. Lors de la semaine sanglante pendant laquelle les versaillais ont massacré des milliers de communards, elle est arrêtée. Devant les juges du Tribunal militaire, au lieu de chercher à minimiser son rôle, elle revendique fièrement sa participation à la Commune. C'est à l'issue de ce procès que son ami Victor Hugo va lui dédier son poème " Viro major ". Condamnée à la déportation vers la Nouvelle-Calédonie, malgré des conditions de détention pénibles, elle s'intéresse à la faune et à la flore, ainsi qu'à la condition des Kanaks et organise une école pour leurs enfants. En 1880, suite à l'amnistie des communards, elle rentre à Paris où elle reçoit un accueil triomphal. Militante infatigable, elle multiplie les conférences, les meetings, les appels à la révolution. A sa mort, en 1905, 120 000 personnes vont suivre son cercueil de la gare de Lyon au cimetière de Levallois-Perret.

02/2016

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Histoire de France

Il est minuit, Madame la Marechale. Souvenirs de l'épopée en Auvergne (Opme 1940 - Riom 1943) du Général Jean de Lattre de Tassigny, Maréchal de France

"Il est minuit, Madame la Maréchale" : Le titre sonne déjà comme une énigme. Serions-nous en présence d'un roman policier ? Mais qui est donc cette dame ? Allons-nous plutôt vers un récit ancré dans l'Histoire ? Le nom d'Opme, petit village gaulois en lisière du plateau de Gergovie, évoque par analogie, le Maréchal Jean de Lattre de Tassigny. Il ne s'agit pas, cependant, d'une biographie supplémentaire du chef de la Première Armée. Philippe Durin s'est, en quelque sorte, lancé dans une chanson de geste contemporaine d'un chevalier des temps modernes. Il veut être le témoin de l'épopée auvergnate du Maréchal en laissant ainsi une trace écrite ; mémoire d'un épisode dans la vie du militaire. Il s'attaque à un sujet sensible, polémique et très peu connu. L'auteur a enquêté et réalisé un long travail d'investigation pour reconstituer le puzzle du "Serment du château d'Opme". Il tente de lever le voile sur ce pan d'histoire en racontant une série d'anecdotes aux éclairages profondément humains, s'encadrant dans le quotidien, teintée d'humour malicieux. Nous feuilletons plutôt un album de souvenirs reconstitués à l'aide, notamment, de témoins aborigènes. Quelque chose, en fait, d'assez indéfinissable, entre le devoir de mémoire sans grandiloquence et sans la lourdeur d'une charge mémorielle excessive. Tel est le rôle de la "Petite Histoire" racontée avec des fragments de vie comme par exemple la fête de Noël 1940. Moisson de témoignages recueillis, indifféremment auprès de gens simples ou de personnalités notoires, pour découvrir pas à pas le profil complexe du Maréchal de Lattre de Tassigny. Pari tenu, et je crois réussi, par ce livre de Philippe Durin.

07/2015

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Enseignement primaire

LIRE AU CP. Volume 2, Méthode de lecture, Apprentissage de la langue

Un grand classique, qui place toujours l'élève en recherche de sens. Manuel 2. Ce livre de lecture de 80 pages en couleurs, est composé de 2 types de textes : Textes suivis : Ce sont des personnages qui animent ces textes, dont les thèmes abordent différents aspects de la vie des enfants d'aujourd'hui (l'école, le jeu, les découvertes,...), tout en conservant une grande part de rêve et d'imagination. Ces textes s'enrichissent progressivement en vocabulaire et en formes syntaxiques et permettent une lecture silencieuse ou orale, cursive ou expressive. Les règles de la typographie sont respectées ; Textes "hors progression" : Ces textes (poèmes, contes, recettes, mode d'emploi,...) ont pour but de placer les enfants dans des situations de lecture variées et de permettre un réinvestissement des acquisitions. Ces textes sont une invitation à utiliser les supports "réels" de l'école, de l'environnement, de l'actualité... , et ont aussi pour objectif de faire prendre conscience du pouvoir que donne le fait de savoir lire. Les illustrations : par leur richesse et leur dynamisme, elles constituent une incitation au questionnement, à l'expression, à la confrontation avec des textes. Les phrases : par un réemploi systématique des mots connus, elles concourent avec les textes suivis à fixer les acquisitions antérieures et rendent ainsi la reconnaissance des éléments connus de plus en plus aisée. Les listes de mots : elles servent de support et d'entraînement aux activités d'analyse et de synthèse et sont l'occasion de multiplier les rencontres avec les mots, de faciliter leur reconnaissance hors contexte. Les étiquettes : Ce livre 2 contient un jeu de 73 étiquettes-mots utilisables par les enfants pour des activités diverses (identification de mots, comparaisons, production de phrases...). Les mêmes étiquettes existent en grand format pour le travail collectif.

05/1998