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Droit

Le constitutionnalisme environnemental. Quel impact sur les ordres juridiques ? Edition bilingue français-anglais

Environmental constitutionalism is founded on ideological doctrines, such as liberalism and environmentalism. It aims to enhance comparative law methods leading to the establishment of general principles that protect the environment within the constitution. This is the first book that presents the topic to European readers working in the field of environmental protection — including members of civil society organizations, policymakers, national and international officers, law students, and legal and non-legal scholars. The book begins with detailed studies of France, Germany, Switzerland, India and Brazil. Thereafter, it highlights the impact of the French Environmental Charter on administrative law, corporate law, and compensation methods for environmental harm. Finally, the book takes an unprecedented look at EU law, whose legal standards are discussed in light of environmental constitutionalism. The various contributions are written either in French or in English, as befits the comparative nature of the subject matter. / Le constitutionnalisme environnemental constitue un champ de l'analyse juridique qui souligne les fondements idéologiques (comme le libéralisme ou l'écologisme) de toute constitution. A cette fin, il valorise les méthodes du droit comparé pour construire des principes généraux du droit protecteurs de l'environnement. Ce livre est le premier sur cette thématique qui s'adresse spécialement à des lecteurs européens actifs dans la protection de l'environnement, y compris les membres de la société civile, les décideurs nationaux et internationaux ainsi que les étudiants et les enseignants-chercheurs, juristes et non juristes. Le livre commence à explorer la thématique à travers l'étude des systèmes de la France, de l'Allemagne, de la Suisse, de l'Inde et du Brésil. Il approfondit ensuite les répercussions de la Charte française de l'environnement sur le droit administratif, le droit des sociétés et les méthodes économiques appliquées au préjudice écologique. Enfin, les normes de l'UE sont revues à travers le prisme inédit du constitutionnalisme environnemental. Les différentes contributions sont écrites soit en français, soit en anglais, conformément à la dimension comparative du sujet.

10/2019

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Policiers

Meurtres exquis au Parti socialiste

Paris, samedi 22 mars 2012, 17 h. Le siège du Parti socialiste, 10, rue de Solferino, dans le VIIe, grouille de monde. François Ballande, le candidat du parti à l'élection présidentielle, doit y faire une déclaration d'importance. Du genre "Urbi et Orbi". 150 personnes, n'ayant pu pénétrer dans l'immeuble, piaffent dans la cour où un écran géant a été installé. Olivier Aïoli, secrétaire fédéral du PS de Charente-Maritime, sort soudainement un mégaphone d'un sac et commence à haranguer la foule. Il dénonce le parachutage à La Rochelle de Ségolène Impérial pour les prochaines législatives. Il n'a pas le temps d'en dire davantage qu'un homme, à deux mètres de lui, lui met une balle dans la tête. À l'intérieur, François Ballande, qui s'avançait vers la tribune, est plaqué au sol par un de ses gardes du corps qui a tout de suite compris que... Sa tête (celle du garde du corps) explose littéralement. François l'a échappé belle ! Le commissaire Clovis Conil est là dans les cinq minutes avec ses hommes. Il boucle le quartier et commence à auditionner sur place. Pas question de mettre un certain nombre d'huiles en garde à vue. À cinq heures du matin, au premier étage, un homme se défenestre, ou est défenestré. Il s'agit du concierge. Il s'appelle Jean Jaurès. Dans les minutes qui suivent, les radios et les télés beuglent des tonitruants "Qui a tué Jean Jaurès ?". Clovis sent que la situation lui échappe et appelle à l'aide. Il est donc temps pour ses vieux potes, Ed Merlieux et Ted Chaucre, des services secrets de la FA (Fédération anarchiste), de lâcher La gourmandise (un blanc liquoreux, sans soufre et non filtré du camarade Rémy Kuntz, Mas Brunet, 81140, Cahuzac-sur-Vère) et de mener l'enquête. Et ce qu'ils vont découvrir est encore pire que ce qu'on pouvait imaginer !

04/2012

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Littérature française

Un fleuve de silence pour les larmes du coeur

Le roman "Un fleuve de silence pour les larmes du coeur" de Seydi Sow est un chef d'oeuvre d'analyse et de critique de la société sénégalaise. Le technicien de la santé qu'il est a percé la plaie dols a jailli le flot fétide et purulent des tares qui sont les nôtres. Il a dévoilé avec la maîtrise de la langue et l'oeil critique d'un observateur avisé, les conséquences d'un laisser-aller de la liberté sexuelle ou du libertinage des jeunes filles modernes qui boivent la lie jusqu'à la dernière goutte, car elles ignorent que "l'amour est un mot qui écrase s'il domine l'être, la raison. Un mot qui refuse l'analyse objective, qui rompt les amarres et qui consume jusqu'au complet anéantissement". Les sujets tabous de la sexualité de la jeune fille, des grossesses précoces ou non désirées, de l'excision, des MST, des relations heurtées entre membres d'une même cellule familiale, le fossé de génération entre parents et enfants, l'importance grandissante du rôle joué par l'argent au sein de notre société, l'hypocrisie entre femmes prétendument amies (Nafissatou / Aïda) ont été abordés avec une sérénité, une objecivité de sang-froid qui forcent l'admiration. Ce roman, à n'en pas douter, fera l'objet de débats contradictoires entre adeptes du retour à la tradition et pourfendeurs ou défendeurs de la modernité. Pour la première fois au Sénégal, le problème de la sexualité de la jeune fille a été abordé sans pudibonderie coupable ni paternalisme de mauvais aloi. Avec des mots justes et bien pensés, Seydi Sow a su dévoiler la légèreté et la cruauté d'une jeune fille volage "Khadidjatou" en nous plongeant dans une tourmente de sentiments : Rivalités entre soeurs, regrets amers d'une fille-mère, intolérance des parents, méfaits de la modernité et bienfaits d'une tradition bien pensée.

04/2020

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Histoire internationale

Histoire de l'Empire ottoman

Des sultans sanguinaires, ou vivant dans la débauche, qui n'imposèrent leur domination que par la force de leurs armées et grâce à un islam intolérant ? Les Ottomans ont longtemps été accusés de tous les excès, de toutes les tares. Or leur empire a occupé pendant des siècles la première place parmi les puissances du Vieux Monde, et son histoire est d'abord celle de la construction d'un Etat, avec des lois et une administration remarquable. C'est aussi celle d'une culture originale qui dans la littérature et dans l'art a laissé des témoignages encore visibles. Né en Asie Mineure, au début du XIVe siècle, sur les ruines de l'Empire byzantin et du sultanat seldjoukide, l'Empire ottoman s'étend deux siècles et demi plus tard des portes de Vienne au Yémen, de l'Algérie à l'Irak. Dans cet immense domaine, l'autorité du sultan ne souffre pas de contestation. Mais, à côté de la charia, la loi musulmane, se met en place un système politique qui s'efforce de garder ou d'adapter les traditions des peuples soumis. Dans les provinces chrétiennes, les Grecs, les Bulgares, les Serbes peuvent pratiquer leur religion et leur langue. Dans les provinces arabes, les populations conquises conservent souvent leurs cadres. Il ne faut pas oublier cette tolérance des Ottomans : c'est chez eux que se réfugièrent les juifs d'Espagne et d'Europe centrale. Après le long règne de Soliman le Magnifique, symbole de la grandeur des Ottomans, l'Etat commence à se lézarder et l'agitation gagne les provinces. Ces premiers troubles sont le prélude au lent déclin du XIXe siècle. Plusieurs dirigeants tentent alors de promouvoir des réformes, les Tanzimat, mais le jeu des grandes puissances limite leur portée. L'Empire ottoman devient l'" homme malade de l'Europe ", que les Occidentaux vont s'empresser de faire mourir.

12/1989

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Littérature étrangère

Amélia

" A la fin de l'année 1751, quand Amélia parut, Henry Fielding n'avait pas encore quarante-cinq ans. Pourtant, il était déjà sérieusement malade. Il allait mourir trois ans plus tard. Entre ses trois grands romans, Les Aventures de Joseph Andrews, Tom Jones et Amélia, à la fin de sa vie, Fielding exprimait sa prédilection pour ce dernier. "De toute ma progéniture, disait-il, Amélia est mon petit enfant préféré..." Et, peu de temps après la première édition anglaise, on pouvait lire dans la correspondance littéraire de Grimm et Diderot ce jugement qui n'est pas un mince éloge : "M. Fielding est un auteur très original, grand peintre, toujours vrai et quelquefois aussi sublime que Molière." Amélia est un roman d'un réalisme révolutionnaire pour l'époque, un véritable roman politique qui met à nu les tares d'une société, nous conduit dans ses bas-fonds, parmi ses escrocs, ses consciences à vendre et à acheter, ses prostituées et ses honnêtes intermédiaires en tout genre, avec une hardiesse qui annonce Dickens comme Balzac, ou Les Misérables. Amélia, c'est la gageure du roman d'amour après le mariage des protagonistes, la tentative d'embrasser les événements échelonnés sur une dizaine d'années, de faire vivre tout le centre de Londres avec les mascarades, les oratorios de M. Haendel, les plaisirs du Vauxhall ou du Ranelagh. C'est la vue nouvelle sur le monde qui est celle, par exemple, du Neveu de Rameau, avec le maniement de l'appareil judiciaire de l'époque, celui de l'administration, la vie dans les prisons, dans les geôles des baillis comme à l'armée, toute l'échelle des pourboires indispensables, la corruption générale, bref, le rôle souverain de l'argent dans l'Angleterre d'après la révolution de 1688. Amélia a des côtés âpres, douloureux. La satire s'y fait cruelle et impitoyable. Mais en même temps, c'est une belle histoire d'amour, grave, tendre, bref : sentimentale. " PIERRE DAIX et ANNE VILLELAUR

01/2000

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Monographies

Georges troubat

Le jeu, toujours recommencé, est donc infini. Assemblages, recouvrements, juxtapositions. Bleus, rouges, jaunes. Lignes, surfaces, figures. Une exposition de Georges Troubat est toujours une expérience singulière : comme un musicien avec un ensemble limité de notes, l'artiste multiplie les variations, les improvisions, offrant l'étonnante impression d'un ruissellement permanent. Cet homme a toujours été très actif dans sa vie ; rien n'est définitif, le courant nous emporte et il nous faut nager avec lui. L'acte créatif n'existe que répété puisqu'il est lié à la marche, aux mouvements du temps, aux passages des saisons, aux rythmes du monde. La peinture de Georges Troubat est vivante, au sens plein : elle régie son pas sur les impulsions du vivant. Son animation procède de la vie elle-même, à laquelle elle retourne comme un acquiescement permanent. Cet homme que l'on croit pressé est un nageur ébloui, et sa peinture témoigne pour un monde qui ne serait qu'éblouissement. The game that is started over and over, is then infinite. Assemblages, collections, juxtapositions. Blus, reds, yellows. Lines, textures, shapes. An exhibition of Georges Troubat is always a peculiar experience : just like a musician with a few limited notes, the artist multiplies the variations, improvisations, offering the astonishing feeling of an on-going flow. This man was always very active in his life, but nothing lasts forever, the flow takes us with it and we have to swim with it. The creative act only exists by repetition as it's tied to the pace, to the mouvements of time, to the passing seasons, to the world's rhythms. George Troubat's painting is alive, taking on the whole meaning of the word : it regulates its pace on the impulsion of the living. Its animation begins from life itself, to whom it goes back to, like a perpetual approbation. This man, who we think in a hurry, is a dazzling swimmer and his painting attests for a world which would only be dazzling.

03/2022

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Fer forgé

Ancient Bronzes

This beautiful publication presents a collection of exquisite ancient bronzes from the Wadsworth Atheneum that were collected by John Pierpont Morgan. It accompanies aspecial exhibition of the bronzes at Bowdoin College. This fully illustrated catalogue presents highlights of the ancient bronzes that were collected by J. Pierpont Morgan and are currently in the collection of the Wadsworth Atheneum. Purchased between 1904 and 1916, the bronzes were given to the museum by Morgan's son in 1917. Morgan was a passionate collector and spent years of his life acquiring exquisite works of art. He had a discerning eye and discriminating taste, and his driving motivation was to find works of quality and beauty. His Greek and Roman bronzes include a range of figure and vessel types : males and females, gods and mortals, humans and animals and hybrid mythological creatures, free-standing statuettes, and furniture embellishments. This is the first exhibition and publication to consider the bronzes as a group. Morgan chose each work of art for its exquisite craftsmanship, its quality of composition and execution, and its preservation. These objects represent the very best of ancient Mediterranean bronze sculpture, with carefully rendered clothing, hair, and fur, and adorned with inlays of silver and other luxury materials. Showcasing different types of objects and figures that were made in bronze in the ancient world, this exhibition and book demonstrate the high level of quality that these works of art could achieve. The bronzes are important not only for their provenance and place in America's 'Gilded Age', but also as highly significant individual works of art that represent the best of ancient bronzeworking. New high-resolution photography of each work of art will allow readers to appreciate their intricate details of craftsmanship, including copper and silver inlay. This focused publication will also present current research on these exceptional objects to help readers better understand how they were made and what they represented in an ancient context.

03/2023

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Ouvrages généraux

Le vin des nazis. Comment les caves françaises ont été pillées sous l'Occupation

Mai 1940. La France succombe, son vin aussi. Aussitôt nommés par l'administration d'occupation, les " Weinführer " , délégués officiels dans les vignobles de Bordeaux, de Bourgogne, de Champagne et de Cognac s'emparent, avec la complicité de nombreux professionnels français, du " plus précieux des trésors de France " , selon les mots d'Hermann Göring, qui a très tôt associé sa voracité pour les oeuvres d'art à une soif inextinguible des plus grands nectars français. Bâti sur des sources exceptionnelles, fonds économiques et judiciaires, archives et documents privés, ce passionnant et exhaustif Vin des nazis révèle comment, au coeur des plus grands vignobles, sur les tables des grands restaurants et des palaces parisiens, la défaite française a vite été noyée dans le vin, grisant les collaborateurs sans scrupules, les brasseurs d'affaires véreux, jusqu'aux pires criminels reconvertis dans la Gestapo française, dont l'équipe Bonny-Lafont. En spoliant les vignobles français pour alimenter la mondanité nazie mais aussi pour soutenir l'effort de guerre du IIIe Reich, les occupants ont détourné des volumes colossaux, de grands crus au vin ordinaire, provoquant une pénurie inédite, un rationnement brutal et une hausse vertigineuse des prix touchant l'ensemble de la population, à une époque où le vin était un élément capital de la vie quotidienne. De personnalités éminentes, dirigeants de prestigieuses maisons, s'insinuent dans ce cambriolage à l'échelle d'une nation : Henri Leroy, propriétaire de la Romanée-Conti en Bourgogne et producteur d'alcools de vin pour les carburants du Reich, Melchior de Polignac, propriétaire de la maison Pommery et cofondateur du groupe " Collaboration " , ou Louis Eschenauer, " l'empereur des Chartrons " , intime des chefs militaires allemands à Bordeaux. Le vin s'est imposé comme un puissant vecteur de la collaboration, valorisé par Pétain et l'Etat français. Loin d'être réservé aux élites du pouvoir hitlérien, il s'est diffusé dans la société allemande tout entière. Une fresque captivante et dérangeante du vin au temps des heures sombres.

03/2023

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Archéologie

Pont-de-l'Arche et le fort d'Alizay-Igoville (Eure). Les fortifications de la Seine normande de l'âge viking à la guerre de Cent Ans

En 2010-2011, l'Inrap a mené des fouilles préventives sur une trentaine d'hectares en berge de Seine, à Alizay et Igoville, face à Pont-de-l'Arche (Eure). La longue séquence d'occupation inaugurée à la ­Préhistoire se conclut à l'époque carolingienne (862) par la construction d'un pont fortifié interdisant aux Vikings la remontée vers Paris. En 2010, la fouille de l'une des fortifications gardant les têtes de ce pont, sur un peu plus de 4 hectares, a permis de prolonger les recherches antérieures de l'archéologue britannique Brian Dearden. Le rempart formant l'angle nord-est de ce "castrum" quadrangulaire comprend, dans son dernier état, trois fossés talutés, larges de 15 à 20 mètres pour 4 à 5 mètres de profondeur. Le plus ancien talus, daté du IXe siècle, intègre un poutrage de chêne qui l'apparente au "murus gallicus" et trouve divers parallèles dans la poliorcétique du haut Moyen Age. Le comblement des fossés a livré un abondant mobilier, essentiellement métallique, dont la chronologie renvoie aux occupations successives de la forteresse dans la seconde moitié du IXe siècle, aux XIIe-XIIIe puis aux XIVe-XVe siècles. Au second Moyen Age se rapporte notamment une exceptionnelle série de méreaux, en lien avec le chantier du pont fortifié. A l'intérieur de l'enceinte ont été mis au jour de grands fours culinaires, des fosses et quelques bâtiments sur poteaux du IXe siècle. S'y ajoutent deux petits groupes funéraires formés d'une majorité de locaux, femmes et enfants, avec quelques jeunes hommes d'origine extérieure, vraisemblablement des colons militaires (""haistaldi") évoqués par les textes. Tous présentent une usure squelettique compatible avec l'hypothèse d'une population modeste affectée au chantier. Ces données de fouille se prolongent par l'étude des fortifications médiévales et modernes de Pont-de-l'Arche, et notamment celles du temps de Philippe Auguste. L'ensemble restitue ainsi l'histoire de la mise en défense de la Seine depuis les grands raids vikings jusqu'aux Temps modernes.

01/2023

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Histoire et Philosophiesophie

WHY SEX MATTERS. A Darwinian Look at Human Behavior

Why are men, like other primate usually the aggressors and risk takers? Why do women typically have fewer sexual partners? Why is killing infants routine in some cultures, but forbidden in others? Why is incest everywhere taboo? Bobbi Low ranges from ancient Rome to modern America, from the Amazon to the Arctic, and from single-celled organisms to international politics to show that these and many other questions about human behavior largely come down to evolution and sex. More precisely, as she shows in this uniquely comprehensive and accessible survey of behavioral and evolutionary ecology, they come down to the basic principle that all organisms evolved to maximize their reproductive success and seek resources to do so. Low begins by reviewing the fundamental arguments and assumptions of behavioral ecology: selfish genes, conflicts of interest, and the tendency for sexes to reproduce through different behaviors. She explains why in primate species-from chimpanzees and apes to humans-males seek to spread their genes by devoting extraordinary efforts to finding mates, while females find it profitable to expend more effort on parenting. Low illustrates these sexual differences among humans by showing that in places as diverse as the parishes of nineteenth-century Sweden, the villages of seventeenth-century China, and the forests of twentieth-century Brasil, men have tended to seek power and resources, from cattle to money, to attract mates, while women have sought a secure environment for raising children. She makes it clear, however, they have not done so simply through individual efforts or in a vacuum, but that men and women act in complex ways that involve cooperation and coalition building and that are shaped by culture, technology, tradition, and the availability of resources. Low also considers how file evolutionary drive to acquire resources leads to environmental degradation and warfare and asks whether our behavior could be channeled in more constructive ways. Why Sex Matters is a compelling work of biology, sociology, and anthropology and a penetrating study of the deep motivations that underlie individual and social behavior.

01/2000

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Politiques publiques

L'artiste, l'administrateur et le juge. L'invention du service public culturel ; Le rôle de Conseil d'Etat

Les 26 et 27 novembre 2021, le Comité d'histoire du ministère de la Culture et celui du Conseil d'Etat et de la juridiction administrative ont organisé, en partenariat avec la Comédie-Française et l'Institut des sciences sociales du politique, un colloque consacré à "l'invention du service public culturel" et au "rôle du Conseil d'Etat" , tant comme juge que comme conseiller du gouvernement, dans les politiques publiques de la culture. Ce colloque avait pour objectif d'étudier la genèse de la notion de service public culturel, ses mises en forme juridiques et son dynamisme, mais aussi d'interroger la plasticité, au cours de l'histoire, d'une telle notion. Il s'agissait enfin d'examiner les missions du service public culturel, sa gestion et sa traduction juridique, au prisme des enjeux contemporains, des droits culturels à l'adéquation aux projets artistiques du 21e siècle. COMMENT ? Le livre L'Artiste, l'administrateur et le juge reprend l'ensemble des communications du colloque de novembre 2021 ainsi que la transcription des deux tables rondes organisées au Conseil d'Etat puis à la Comédie-Française. Il donne également à voir, sous forme d'un cahier spécial, l'exposition intitulée Le théâtre, service public. La technique juridique, la politique culturelle et le juge administratif au 20e siècle présentée lors de ces deux journées et propose aussi un important corpus de ressources documentaires sur le sujet. Au nombre des contributeurs on compte : - des juristes ou conseillers d'Etat : Martine de Boisdeffre, Maryvonne de Saint Pulgent, Camille Broyelle, Marie Cornu, Stéphane Duroy, Edmond Honorat, Sylvie Hubac, Bruno Lasserre, Céline Romainville, Fanny Tarlet, Noé Wagener ; - des responsables de politiques culturelles au niveau national ou territorial : Noël Corbin, Christopher Miles, Sylvie Robert : - des directeurs ou directrices d'établissements culturels : Catherine Blondeau, Olivier Mantei, Cécile Renault, Robin Renucci, Michel Roseau, Eric Ruf, Jean-Philippe Thiellay, Catherine Tsekenis ; - des experts des politiques culturelles : Pascale Goetschel, Jean-Pierre Saez, Emmanuel Wallon.

09/2023

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Dictionnaires et ouvrages géné

Envoûtante Afrique. 1978-2001

"En une fraction de seconde tout s'agite de manière fulgurante, la tornade annonce la foudre vrillant les branches, couchant les fougères, engloutissant les feuillages dans un immense remue-ménage, tandis qu'arrive sur nous, à la vitesse d'un tsunami, un mur de lianes agglomérées de feuilles de maboké et de branches d'arbres. Pierre réagit instantanément et tire, je tire aussi immédiatement, Pierre tire à nouveau, Sylvestre a disparu. Trois tirs... mais dans quoi, dans qui et où ? Oui c'est lui... mais pourquoi une telle colère ? Nous apercevons tout de même, dans les espaces de la verdure qui l'habille, un éléphant se tasser sur son derrière, pivoter sur lui-même et disparaître dans la foulée. Un instant je vise son dos avant qu'il ne soit happé par la végétation. Je ne tire cependant pas, les conditions sont trop mauvaises et je ne sais s'il est blessé ou non. Pierre non plus, par prudence, ne tire pas la seule balle qui lui reste. Nous écoutons sa fuite et tentons d'évaluer son rythme, enfin le bruit impressionnant d'un grand craquement nous arrive aux oreilles. Un soulagement nous envahit, nous l'identifions : la chute ! Mais déception, nous l'entendons reprendre son chemin. Puis c'est le grand silence. Nous nous regardons Pierre et moi sans mot dire, consternés, pâles, stupéfaits, secoués mais malgré tout conscients d'avoir échappé au pire." Poursuivant la tradition familiale, le docteur Patrick Guinebertière est chasseur, veneur et pêcheur passionné. Envoûté par l'Afrique qu'il découvre en 1978, il y retourne année après année à la recherche de moments authentiques et de beaux trophées (éléphants, lions, buffles, antilopes, crocodiles...) Du Mali à l'Afrique du Sud et du Soudan au Zimbabwe, seul ou accompagné, auprès de guides devenus des amis et de pisteurs souvent talentueux, parfois roublards, c'est plus de vingt années de passion africaine que fait partager l'auteur. Souvenirs inédits illustrés de 86 photos en couleurs.

11/2021

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Poésie

Nioques 28-29 Grèce. Grèce Nioques 28 29

GRECE - Une lignée poétique hétérodoxe, méconnue ou inconnue en France Les auteurs : Linda Akende, Katerina Gogou, Constantinos Hadzinikolaou, Dimitra Ioannou, Nikos Karouzos, Jazra Khaleed, Eliza Panagiotatou, Iordanis Papadopoulos, Georges Prevedourakis, Eleni Vakalo. Textes traduits pour la première fois en français par : Michaël Batalla, Ioannis Chondros, Barbara Dimopoulou, Eleni Gioti, Pascal Neveu, Demetra L. Nicolopoulou, Stéphane Nowak Papantoniou, Mélitè Prokovas. La poésie grecque moderne est souvent portée par un lyrisme sentencieux ou à voix basse, au point qu'elle semble avoir du mal à se mettre en phase avec le contemporain. Plusieurs écritures s'efforcent pourtant à quitter cet héritage, ses formes et ses tonalités, à se réinventer, à sortir d'un dedans souvent trop identitaire, à transcrire un quotidien " pas spécialement poétique ", à trahir leur passé. Ce dossier souhaite mettre en avant de telles écritures pour s'affronter au comment (s')écrire pour (s'en) sortir (du canon poétique, de la littérature dite " nationale ", de sa zone de confort... et de ses gonds). Le dossier s'ouvre par La Forêt de Vakalo, texte qui se propose comme une déviation " avant le lyrisme ". Puis on descend au sous-sol avec vue de Karouzos, laboratoire d'une métaphysique strictement matérialiste, pour arpenter ensuite les trottoirs sales de Gogou, lieux d'un discours direct et prosaïque. Dans ces mêmes rues se déroulent les épopées féministes de Ioannou et les murs de cette même zone d'Athènes pourraient être tagués des aphorismes de Prevedourakis, aveux de crise interne et externe. Hadzinikolaou porte son regard sur un autre ciel, invoquant les spectres étrangement familiers de la Shoah, rares au sein de la littérature grecque. Les FORETS post-lyriques de Papadopoulos s'offrent, quant à elles, comme un espace de réflexion par temps pandémique. Khaleed, lui, dans un cut-up balestrinien, dresse un portrait peu touristique de la Grèce actuelle qui sera complété par le récit haché de Akende, transcrit par Panagiotatou. Une contre-généalogie fragmentée, des bribes d'une possible poétique du sortir.

06/2023

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Histoire internationale

La Brigade Piron en Normandie

6 juin 1944 ! Ce jour-là, la Normandie est le théâtre de la plus formidable opération aéroportée, navale et aérienne de tous les temps, avec pour objectif la Libération de la France, de l'Europe, occupées depuis quatre ans par l'Allemagne nazie. Sur le rivage, cinq têtes de pont sont reliées les jours suivants. De mi-juin au 20 août, la bataille de Normandie permet la libération de la plus grande partie de la province. Cependant, une large zone, la Côte Fleurie, entre l'Orne et l'estuaire de la Seine, est toujours occupée. Le 17 août, les Alliés lancent l'opération Paddle dont l'objectif est la libération de cette zone. Cette opération est assignée à la brigade belge libre ou encore "brigade Piron" , du nom de son chef, le lieutenant-colonel Jean Piron. La brigade est placée sous le commandement du major-général Richard N. Gales, le commandant la 6e division aéroportée britannique. Forte de ses 2 300 hommes et de ses 500 véhicules, la brigade Piron est constituée de trois compagnies indépendantes, alliant mobilité et puissance de feu. Entre le 17 et le 31 août, la brigade va opérer le long de la route côtière, de Ranville à Honfleur, avec ses unités motorisées, et sur la route Troarn-Pont-l'Evêque avec l'escadron blindé ; puis l'ensemble de la brigade passe la Seine, entre La Meilleraye et Rouen. Destinée à délivrer Le Havre, elle est finalement appelée pour remonter en Belgique... et libérer Bruxelles. C'est cette odyssée, marquée de durs combats face à un ennemi qui a conservé toute sa pugnacité, que proposent de retracer les auteurs. L'ouvrage présente un rappel de l'histoire de la brigade, depuis sa création en Angleterre en juillet 1940, et le récit de la campagne de Normandie. Des annexes sont réservées à un moment de mémoire, à la commémoration de la libération de Bruxelles et à un parcours du souvenir, d'Arromanches aux rives de la Seine. L'ouvrage est illustré de nombreuses photographies et documents.

07/2014

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Beaux arts

Louis Janmot. Peintre de l'âme

Décrire l'univers céleste tel qu'il serait visible depuis les espaces intersidéraux, telle est l'ambition de Génération divine (1844), peinture qui sera placée en tête du Poème de l'Ame (1835-1855). Sans même connaître le peintre lyonnais Louis Janmot, Eugène Delacroix en détecte le talent singulier et l'impose à l'Exposition universelle de 1855. Dans sa patrie lyonnaise, Janmot avait peint à fresque des sujets eucharistiques, à l'église Saint-Polycarpe et à l'Antiquaille (1846) (disparus). Il subsiste de cette époque un beau portrait du Père Lacordaire (1846), posant sur un sommet de la Chartreuse. Le seul décor religieux de Janmot en place se trouve à l'église Saint-François-de-Sales (Lyon, 1859) et à l'Hôtel de ville de Lyon, une allégorie de Lyon pour le Plafond du Salon de l'Empereur (1861). Lors d'une difficile installation à Paris, l'artiste obtient deux décors pour Saint-Etienne-du-Mont (1866). Il se fixe alors dans un petit domaine, qui, situé à Bagneux, domine si bien Paris que l'armée prussienne, assiégeant Paris, s'installe chez Janmot ! Le peintre, récemment veuf, et ses six enfants rejoignent alors en hâte la belle-famille de l'artiste, en Algérie, où l'artiste dessine de très beaux Paysages (1870-1871). Vers 1875, Janmot expose de nouveau à Paris le Poème de l'Ame qui semble avoir inspiré ses noirs à Odilon Redon. Après 1880, un industriel érudit de Saint-Etienne, Félix Thiollier, entreprend une édition photographique du Poème de l'Ame qui s'ouvre par une photographie de Janmot, calé comme pour l'éternité dans un vaste fauteuil, Cependant, il faut attendre les petits enfants du peintre pour que l'un d'eux, Aloys de Christen, dès l'après-guerre, parvienne à sauver le Poème de l'Ame de l'indifférence des sept enfants du peintre, en l'offrant au musée de Lyon (1950).

01/2020

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Contes et nouvelles

Etranges ordinaires

Au fil des 45 micro-nouvelles de ses "Etranges ordinaires", Vincent Everaert nous mène à la rencontre d'autant de personnages fantastiques, et cependant si différents. Dans ces textes courts, souvent amusants, parfois tragiques, se mêlent plusieurs formes d'écriture, pour le plaisir des mots, et le sens du sens. Faire partie du tout, n'être qu'un individu parmi huit milliards, tel est notre lot commun. Et pourtant chaque être est unique, possède ses propres particularités physiques et intellectuelles, qualités rares ou tares qui le distinguent de tout autre et dont il ne peut que s'accommoder. Au fil des quarante-cinq micro-nouvelles de ses Etranges ordinaires qui constituent ce petit livre, Vincent Everaert nous mène à la rencontre d'autant de personnages fantastiques, comme vous, comme moi et cependant si différents. Dans ces textes courts souvent amusants, parfois tragiques, se mêlent plusieurs formes d'écriture, pour le plaisir des mots. Vivrez-vous la vie dupliquée de Charles Drapier ou tomberez-vous follement amoureux de la maîtresse du temps ? Rirez-vous d'une vie de gros temps ou partagerez-vous les sentiments de la double vue de Mathilda ? Les faiblesses des hommes d'aujourd'hui, îlots de confort égoiste ou préférant la mort à la douleur seront-elles le miroir d'une vie si proche de la nôtre ? Quarante-cinq humains ordinaires ou étranges, imaginaires ou fantasmés attendent de nous montrer leur univers. Il est temps d'ouvrir une page du recueil des Etranges ordinaires avec un extrait d'Icares : "Ce rêve, qui ne l'a pas fait ? Vous êtes dans un jardin, peut-être le vôtre, une prairie ou un parc public. Les conditions météo sont idéales pour une première fois. Marchez-vous ? Courez-vous pour prendre votre envol ? Ou vous contentez-vous d'une légère poussée de vos bras sur un coussin de molécules éthérées, soudainement sensibles à votre appel ? ... Ce songe si paisible et sans fin, vous le connaissez ; vous le chérissez. Moi, je le vis et je l'abhorre. . ". .

05/2023

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Littérature étrangère

Le miroir de Lorrain

"Il faut qu'on soit frères de sang et tout et tout, expliqua Robin. On ne peut pas former de bande sans être frères de sang, mais pour l'instant, si tu préfères, on se contentera d'un serment ou de s'échanger une bricole, parce que je n'ai pas d'épingle sur moi, et qu'il faut faire ça dans les règles de l'art". Robin, sept ans, vit dans une ferme du pays de Galles, non loin de la levée d'Offa. Ses parents, un couple de hippies anglais, sont venus s'essayer à la vie à la campagne. Son imaginaire, nourri par un instituteur féru d'histoire médiévale, est rempli de rois, de dragons, de lieux merveilleux venus tout droit des légendes galloises. Andrew, lui, vit de l'autre côté de la colline. C'est un enfant mutique, sauvage, maltraité par ses parents, agriculteurs pauvres et surtout sans idéaux. Le seul réconfort d'Andrew est de se blottir des heures entières dans des cachettes sales, à caresser le poil humide de ses chiens. Un jour, alors qu'il explore la maison à demi délabrée de ses parents, Andrew découvre un vieux miroir convexe - un miroir de Lorrain - qui déforme les paysages, en donne une image diminuée, circonscrite et fragile, comme l'est sa conscience du monde. Ce trésor, qu'il partage avec Robin, comme pour le supplier de lui venir en aide, scelle leur amitié. Dans une nature balayée sans cesse par la neige, les pluies et les orages, Tom Bullough nous raconte cette amitié brutale, féroce. Il dévoile les pudeurs et les hontes enfantines, mais aussi la lutte quotidienne de deux familles face à l'échec d'une vie rurale fantasmée. Ce roman, tout à la fois chargé de poésie et de réalisme, montre l'impossibilité humaine de voir le monde tel qu'il est et le besoin de se raconter des histoires.

03/2014

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Droit

La fiscalité des fonds d'investissement en Belgique

La matière des fonds d'investissement a récemment connu de nombreuses évolutions réglementaires et fiscales qui l'ont profondément modifiée et complexifiée, dont : - l'entrée en vigueur de la directive AIFM/GFIA 2011/61/UE du 8 juin 2011 et sa transposition en droit belge par la loi du 19 avril 2014 ; - l'introduction, dans le paysage des fonds d'investissement, des sociétés immobilières réglementées (SIR) en 2014, succédant aux SICAFI, et des fonds d'investissement immobiliers spécialisés (FIIS) en 2016 ; - la réforme fiscale adoptée fin décembre 2017, qui a modifié significativement le régime de la SICAV-RDT, des PRICAF privées, le régime de l'article 19bis du CIR applicable aux personnes physiques belges, etc. ; - l'introduction de la taxe Caïman et les modifications qu'elle a déjà subies, de la taxe sur les comptes-titres et les divers changements apportés au régime de la taxe sur les opérations de bourse. D'autres bouleversements récents en cette matière sont le fruit d'arrêts de la Cour de justice de l'Union européenne. Le présent ouvrage a pour objet de décrypter et d'expliquer toutes les évolutions fiscales de manière claire et pragmatique. La première partie traite d'abord de la fiscalité directe et indirecte de la société d'investissement et de ses actionnaires. La taxe sur les opérations de bourse, la taxe Caïman, les mesures anti-abus ainsi que la taxe sur les comptes-titres y sont aussi analysées. Les régimes fiscaux spécifiques des SICAV à rendement garanti, des SIR/SICAFI, des FIIS, des PRICAF et des SIC y sont enfin exposés en détail. Dans la seconde partie de l'ouvrage, sont d'abord analysées la question de la transparence fiscale des FCP belges et étrangers ainsi que la fiscalité belge des revenus perçus par les FCP. Ensuite, les différentes taxes (indirectes) affectant les FCP et leurs titulaires de parts sont étudiées. Enfin, l'ouvrage détaille la fiscalité des revenus générés par le FCP dans le chef de ses titulaires de parts.

06/2019

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Littérature française

Rencontre avec la nuit

"Je t'avais promis d'écrire un livre sur toi. Nous étions à la cafétéria de l'hôpital, à l'une de ces tables rondes non loin de la machine à café, près des plantes vertes. A cette époque, tu passais déjà tes journées dans le fauteuil roulant que tu haïssais, qui symbolisait ta condition de femme totalement dépendante. [...] A mes paroles, tu avais souri un peu, d'un sourire que je n'arrivais plus à traduire, qui ne signifiait plus rien d'intelligible pour moi, sinon la vanité de ma promesse. Qu'est-ce que cela pouvait bien te faire, que j'écrive un livre sur toi ? De toute façon, tu ne serais plus là pour le lire ! Non. Ce qui occupait ton esprit, c'était ta prochaine rencontre avec la mort. Maintenant, la lutte était derrière toi, la date du rendez-vous fixée, les modalités connues. Comme tu perdais un peu la mémoire, il fallait souvent te les rappeler: dans trois semaines, le samedi 12 mai à 10 heures." Trois ans après le départ de sa mère, Jacqueline Voillat prend la plume avec courage pour accomplir la promesse faite à sa mère, et nous donner à lire ce témoignage tout à la fois lucide et émouvant. Elle rend ainsi hommage à sa mère qui, avec opiniâtreté, a obtenu que l'on reconnaisse son souhait et son droit de quitter ce monde volontairement et dignement avec l'aide de l'association Exit. Ce livre ne cache en rien les difficultés et les questionnements, sur le plan affectif, éthique et politique, qu'un tel geste représente pour les proches, les soignantes et les soignants, mais aussi pour les autorités et la collectivité dans son ensemble, c'est-à-dire chacune et chacun d'entre nous. Il a le mérite de dire les choses avec franchise, de raconter cette expérience bouleversante sans faux-fuyant et d'affronter les peurs que suscitent la séparation et la mort. II nous livre ainsi un message d'espoir et d'amour.

04/2012

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Littérature française

Rien ne va plus...

Ce ne sont que quelques tableaux d'une fin de siècle, accrochés au mur de l'étrangeté humaine, et qui figurent quelques-unes des bizarreries, des obsessions, des folies de notre temps. " Rien ne va plus... " parle de ce sinistre matin où Edouard Duplan, cadre très supérieur, commence, à peine levé, à rater tout ce qu'il entreprend, accumule les mauvais sorts et connaît la honte d'arriver au bureau en retard. Jules Boulon, qui erre " de mémoire en mémoire ", ne vit plus que grâce à la foule de ses post-it partout étalés, qui lui disent ce qu'il a fait, ce qu'il doit faire, ce qu'il veut ce qu'il pense et qui il a aimé. C'est sans doute une " nuit maudite ", celle où le professeur Chevillard, venu dormir dans un palace de Genève, entame un infernal combat contre toutes les sources de lumière, poursuivant son impossible rêve, celui d'une nuit noire, parfaite, qui ressemble à la mort. " L'ascenseur " n'est fait que de quatre personnes qui montent ensemble quatre étages - mais que d'obstacles à affronter ! Où poser son regard ? Quel geste faire, ne pas faire ? Cette dame des temps jadis qui vous reconnaît dans un train et, tout émue, vous parle de ce merveilleux dimanche vécu ensemble, à Londres, il y a quarante ans, faut-il la reconnaître ou faire semblant ?... Et si vraiment " rien ne va plus ", ne resterait-il pas à tenter d'imiter un jour Alice et Charlotte, ces deux amies devenues vieilles, qui mourront enfin comblées, tant amoureuses, l'une de son chien adoré, l'autre de son jardin chéri, follement heureuses, " le temps d'un rêve " ? Peut-être eût-il été plus sage d'assembler ces nouvelles sous le titre à peu près synonyme de " Tout va très bien " ? Car tout ne va-t-il pas très bien, même si, pourtant, " il faut que l'on vous dise "... ?

04/2000

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Histoire de France

LE CATHOLICISME EN FRANCE (LIMITES ACTUELLES) 1500-1650. Tome 1, Le XVIème siècle

L'approche du mouvement religieux au XVIe siècle réalisée par L. Febvre a conduit les historiens à prendre leurs distances à l'égard d'une étude réduite à l'opposition entre réforme et contre-réforme. En fait, le catholicisme moderne apparaît de plus en plus comme l'aboutissement d'une succession de réformes plus ou moins réussies dont l'étape la plus importante fut sans doute celle du concile de Trente (1545-1563). A côté d'une partie doctrinale où se trouvait fixée la Foi catholique, le concile se préoccupait aussi de l'amélioration spirituelle et intellectuelle du clergé et de l'instruction des fidèles. Mais dans quelle mesure cette œuvre de renouvellement de l'Eglise fut-elle appliquée en France ? On sait combien la doctrine gallicane, solidement implantée dans le Royaume, s'opposa aux idées et aux décrets qui venaient de Rome, surtout lorsque leur plus zélé propagateur était un ordre directement soumis au pape, la Compagnie de Jésus. On peut aussi s'interroger sur les conséquences de telles mesures sur les comportements individuels et familiaux des simples fidèles. Cette réforme de l'Eglise n'était-elle pas une affaire de clercs, voire même d'une élite spirituelle avec des hommes comme François de Sales, Pierre de Bérulle, Vincent de Paul, des femmes comme Jeanne de Chantal, Louise de Marillac ou Angélique Arnauld ? Pourtant, on ne cessa de construire des églises. Au cours de la première moitié du XVIIe siècle, on érigea de multiples congrégations et confréries où les laics, hommes et femmes, entraient en foule. Les problèmes de doctrine étaient l'objet de discussions passionnées entre les fidèles, comme le révèlent les Provinciales de Pascal. Il faut donc s'en convaincre : de même qu'une société protestante était en convaincre : de même qu'une société protestante était en train de naître avec ses traits spécifiques (thèse de M. Weber), une société catholique, en France comme dans le reste de l'Europe, était en voie de constitution.

09/1997

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Religion

ACTES DE LA CONFERENCE DE CARTHAGE EN 411. Tome 1, Introduction générale

En mai 411, près de six cents évêques, pour moitié catholiques, pour moitié donatistes, s'affrontèrent à la Conférence de Carthage sous la présidence d'un représentant impérial. Les actes de 411 sont une mosaïque de pièces d'origines diverses qui furent jointes aux procès-verbaux sténographiés. La crise donatiste est un moment bien connu de l'histoire de l'Eglise ancienne en Occident et la conférence tenue à Carthage en 411 qui mit, au moins officiellement, un terme à l'affaire, est aussi un événement connu dont on possède les Actes transmis par deux manuscrits qui n'ont jamais été traduits. Les rendre dans un texte aussi fidèle que possible et en donner une version française, telle est la tâche que s'est assignée Serge Lancel. Les deux volumes suivants (SC 195 et SC 224) contiennent les Actes eux-mêmes et le tome IV (SC 373) les notes complémentaires, les tables et les cartes. L'introduction générale traite avec une attention précise de tout ce qu'il faut savoir pour aborder le texte des documents de la Conférence. Trois chapitres sont d'ordre historique. Le premier rappelle tous les antécédents de la querelle qui culmina dans la Conférence de 411 et le déroulement de celle-ci qui fait invinciblement penser aux débats les moins exaltants de certaines assemblées parlementaires ; du deuxième chapitre, on retiendra la difficulté de dégager des documents une majorité certaine en faveur d'une des deux parties et de se faire une idée précise sur l'importance relative des deux Eglises rivales ; le troisième chapitre est fait d'une série de portraits des protagonistes de l'action ; tous sont bien vivants mais celui de Saint Augustin a un relief particulier. Suivent deux chapitres philologiques : le quatrième étudie avec attention la langue des documents et la situe dans l'évolution du latin. Le cinquième traite de l'histoire du texte ; il la reconstitue depuis les sténogrammes jusqu'à nos manuscrits (le " Parisinus 1546 " du IXe siècle, le " Gratianopolitanus 152 " du XIIIe) et jusqu'aux éditions.

10/1972

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Animaux, nature

Planète singes. Nos cousins les primates

Planète singes explore le monde des primates - prosimiens, singes et grands singes - sous tous ses aspects, et expose les dernières théories scientifiques concernant leur comportement. Il traite non pas des singes, mais du peuple singe, tant du point de vue de la morphologie et de l'habitat que de tous les aspects culturels. Le monde des primates dépeint ce que sont les primates et raconte leur histoire et leur évolution depuis les origines, à l'époque des dinosaures. Sont posés également les problèmes de survie des espèces et des différentes menaces qui pèsent sur elles. Les prosimiens : Certains ressemblent plutôt à des souris, tel le microcèbe mignon de Madagascar, d'autres, comme le aye-aye avec sa fourrure noire ébouriffée, semblent issus d'un autre monde. La plupart d'entre eux sont des créatures de la nuit et vivent dans le noir. Ils n'en ont pas moins une vie sociale active où les odeurs et les sons jouent un rôle important. L'île de Madagascar est le domaine des lémuriens : les femelles dominent souvent les mâles, et ce sont elles qui dictent la loi. Les singes : La vie des singes est profondément marquée par la sociabilité. Tous ont des signes bien particuliers les colobes guereza mangent de la terre et de l'argile ; les babouins mangent toutes sortes de plantes ou d'animaux ; les entelles pratiquent le toilettage et atteignent ainsi la relaxation suprême ; les singes-écureuils prennent beaucoup de poids et se préparent à l'épuisante période de concurrence pour l'accouplement. Les grands singes : Gibbons, orangs-outans, gorilles, chimpanzés, bonobos et hommes appartiennent au même groupe de primates : les grands singes. Dotés d'un cerveau plus développé que les singes, ils sont remarquables par leur intelligence, leur faculté de communication et leur longévité. En quelques millions d'années à peine, les humains sont devenus l'espèce dominante. Qu'est-ce qui nous sépare - et nous rapproche - des autres singes ? En sommes-nous si différents que nous aimons à le penser ?

10/2001

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Critique littéraire

Les pages immortelles de Suétone. Les Douze Césars

Rien de plus ennuyeux que Suétone et ses litanies interminables et désordonnées des tares, de la démence, des meurtres et des méfaits, de la mort enfin, toujours violente, des douze Césars dont il aligne les biographies. Si, peut-être : D.A.F. de Sade, le plus soporifique des romanciers. C'est en substance ce que déclare Roger Vailland au commencement de ce livre. Sa lecture structurale — qui s'efforce de trouver les constantes dans les variations, d'en comprendre les logiques, bref, de dégager les lignes de fond — consiste à réorganiser les douze récits selon l'analyse qu'il en fait. En dehors de cette reconstruction, opération majeure, il intervient peu, laissant toute sa place à l'oeuvre de Suétone, dont il nous donne, tout simplement, les clefs et le mode d'emploi. Ce procédé a un double avantage : il relègue au second plan l'océan fastidieux des anecdotes, des exemples et des faits dont la lecture nous étouffait ; il dégage et met au premier plan une analyse du césarisme, c'est-à-dire de la domination des princes portés au pouvoir par la démocratie, mais revêtus d'un pouvoir absolu. Voilà donc un livre utile, comprenons-nous aussitôt ! Passent dans ces pages publiées en 1962, trois ans avant la mort de Vailland, les fantômes discrets mais bien là de Joseph Staline et de Charles de Gaulle... Nous n'insisterons pas sur Staline : la cause est (fort mal, hélas) entendue. Mais de Gaulle, version moderne, soft, à la française, du césarisme, associé en passant aux tyrans sanguinaires de l'Empire romain ! De Gaulle, élu au suffrage universel par le peuple français, sous condition d'une Constitution qui donne presque tous les pouvoirs au Président de la République et plombe notre pays depuis 1958 ! De Gaulle, ne l'oublions pas, chassé dix ans plus tard par le même peuple français ! Voilà qui donne à penser. Vailland conclut : " Prudent Suétone. Il nous a quand même dit tout ce que nous devions savoir de nos futurs cauchemars ".

01/2019

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Philosophie

L'Afrique et son concept - Penser le développement de l’Afrique avec Hegel

L'unité géographique continentale est toujours donnée à tout continent ; ce qui n'est jamais donné, mais à construire, c'est son l'unité économique. L'Afrique n'est pas pauvre, elle l'a appris aussitôt qu'elle a défini l'argent comme un abrégé de toute richesse. A la place de se regarder de son dedans par rapport à elle-même et de transformer ses industries domestiques familles de leurs dedans, elle a posé l'argent de l'extérieur comme cause de son développement intérieur. Mal développée, elle est sans cesse rapportée à des comparaisons : démographie, PNB, PIB, espérance de vie, minerais, biodiversité, climat... toujours par rapport à l'échelle mondiale, parfois pour l'inquiéter (cas de la démographie mondiale) ou pour la tranquilliser (cas de ses ressources naturelles et de sa biodiversité). La circulation de l'argent en Afrique devrait passer par quelques redéfinitions : définir l'Afrique comme une unité sé-rieusement économique ; tracer des voies routiers, ferrées et na-vales transafricaines avec une métropole africaine dans l'axe, définir les zones de production qui évitent de tout essayer partout au risque de la désintégration de son unité économique ; rendre plus fluide les échanges selon les spécialités de chaque zone. "L'Afrique et son concept" est une Afrique continentale et habitée par les hommes, témoins de l'humanité adulte. Mais c'est aussi une Afrique qui se renie ou se supprime dans l'argent de l'étranger et dans le refus de recentrer son développement sur elle-même comme une unité sérieusement économique ; c'est alors une Afrique inquiète de ses propres contradictions. Sa négativité étant aussi "son retour dans son fondement" , le concept de l'Afrique est sa certitude à transformer son unité continentale en conditions extérieures d'hébergement de son hospitalité. En ce sens, le développement est une lutte de soi, sur soi et contre soi-même. Tandis que la réflexion et le travail sont des médiations de l'homme en devenir d'un véritable agent économique.

10/2017

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Histoire de France

U-Boote ! Brest. 1943-1944, des convois de l'Atlantique à la Libération

Durant les premiers mois de l'année 1943, la ville de Brest échappe à la destruction et reste une ville active avec ses habitants, alors que Lorient et Saint-Nazaire sont rasées par des bombardements massifs répétés. Sa base sous-marine et son port accueillent alors jusqu'à 26 U-Boote simultanément, qui ont participé aux plus grosses attaques de meutes contre les convois alliés traversant l'Atlantique Nord. Le mois de mai marque le tournant de cette bataille, avec 41 sous-marins allemands coulés. Ce secteur est momentanément abandonné, le temps que les U-Boote reçoivent de nouveaux armements. Tandis que des U-Boote isolés sont envoyés vers les côtes africaines, nord-américaines, dans la mer des Caraïbes et devant les côtes du Brésil, d'autres sont préparés à Brest pour rejoindre la Méditerranée. Les sous-marins de type VIID perçoivent des mines qui seront mouillées devant des ports lointains... Durant l'été 1943, un sous-marin japonais dont les cales sont remplies de matières stratégiques fait escale au port. A l'automne, Brest est le port d'attache de cinq U-Boote transformés en piège à avions, en étant équipés de plateformes supplémentaires pour recevoir des canons de DCA. Ils vont accompagner les sous-marins de combat qui reprennent leurs attaques en meutes avec des détecteurs de radar plus efficaces et surtout des torpilles acoustiques destinées à éliminer les destroyers escortant les convois... Cet ouvrage, illustré par 500 photos exceptionnelles d'époque, très précisément légendées, vous fera suivre la vie à terre des sous-mariniers de retour de mission. Il vous détaillera mois par mois, les innovations techniques à bord des U-Boote et les manoeuvres stratégiques auxquelles ils participent, ainsi que les actions des Alliés et de la Résistance française pour les contrer. Un livre indispensable pour tous les passionnés de la Bataille de l'Atlantique, des sous-marins ou de l'histoire du port de Brest.

04/2018

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Littérature française

Petit Louis - Un adolescent pris dans la tourmente révolutionnaire

Ce livre relate le parcours "initiatique" dans la bretagne du 18ème siècle, refusant l'évolution, mais aspirant à plus de justice, d'un de ces cadets de familles nombreuses : un adolescent qui était condamné dès sa naissance à n'être "qu'un homme de rien" n'ayant comme seul avenir... possible marin ou homme de peine (journalier ou ouvrier) au sein d'un monde de non-droit, voire au mieux devenir domestique chez un noble ou un bourgeois. Un adolescent ayant assisté à l'éveil des esprits pour l'avènement d'une "Révolution Bourgeoise" voulue par les provinciaux ayant porté au pouvoir le parti "des Girondins" et qui confrontés au coup de force des Sans-culottes de Paris (la Commune), portant au pouvoir Maximilien Robespierre et ses amis jacobins voulant le "beurre et l'argent du beurre" deviendront les fédéralistes rejoignant la contre-Révolution et souvent l'Armée catholique et royale pour une énième guerre franco-française. L'auteur nous rappelle les conséquences pour notre pays de l'opposition au zodiaque (aspect conflictuel) entre la planète Uranus (la politique, l'évolution) en Verseau et Pluton (la planète de la fin de la mort) en France (sous le signe du lion) où chacun sait que l'affrontement idéologique, le double langage a conduit à un triple génocide, celui de la noblesse et du clergé, les deux classes dominantes vivant pour cause de fiscalité et hérédité en parasites, celui des Vendéens c'est-à-dire toute la population de trois départements (rebelles car attachés à leur foi et traditions) et enfin de près de Cinq millions d'hommes obligés comme conscrits et volontaires de l'an II d'aller à l'abattoir sur les champs de bataille partout en Europe entre 1791 et 1815, soit 70 % des mâles français âgés de 16 à 55 ans afin d'exporter au début "l'idéal républicain" partout en Europe.

08/2018

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Littérature française

On l'appellera Téhie Tome 2 : Vers la lumière

Dans la nuit du 25 septembre 1992, un vieux liberty-ship datant de la seconde Guerre Mondiale quitte discrètement un port d'Afrique de l'Ouest. Il emporte dans ses soutes une cargaison de mangues à destination de New York. Mais ce que l'équipage ignore alors, c'est qu'il n'y a pas que des containers de fruits dans les cales ... cinq passagers clandestins essayent tant bien que mal de survivre, cachés au fond d'un ballast désaffecté ! Seul rescapé de l'escale new-yorkaise, un homme s'apprête à affronter l'enfer sans savoir si le voyage qui s'annonce le ramènera sain et sauf dans son village. Et cet homme n'est autre que Seydou, le grand-père d'Amina. Il ne le sait pas encore, mais pour tous, il est déjà mort ! Il s'est noyé au large de la Capitale, une semaine très exactement avant son départ pour le voyage le plus extraordinaire et le plus dangereux jamais imaginé par Aboubacar, le marabout : le voyage au bout du monde ! Un destin qui en rappelle étrangement un autre ... mais était-ce réellement une coïncidence ? Le destin, encore lui, qui à la veille du nouveau millénaire qui s'annonce, vient de réunir Jean l'astronaute maudit et Amina la jeune surdouée. Mais cette terre d'Afrique n'est pas un territoire comme les autres. Ici, l'esprit et les croyances ne connaissent pas de limite. Tel ce puissant marabout qui éprouve un besoin irrépressible de se soumettre à une analyse, ou ce prêtre missionnaire qui au nom d'un oecuménisme universel prêche indifféremment à l'église et à la mosquée, ou encore ce pilote russe déserteur qui cache au coeur de la forêt tropicale le prototype de l'avion le plus secret de la guerre froide. Alors qu'ils se croyaient perdus, la magie de l'Afrique les mènera vers la lumière ...

11/2016

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Aventure

Liloo fille des cavernes Tome 5 : La reine des marécages

Silex a disparu ! Après avoir réconcilié les clans des Duracuirs et des Pacomaudes, Liloo et ses amis sont enfin en route pour rejoindre le territoire des Caverneux. C'est alors que Silex disparait sans laisser de traces en traversant un mystérieux marécage. En dépit de l'épais brouillard, des plaintes lugubres et des bruits d'os qui s'entrechoquent, Liloo est bien décidé à ne pas laisser tomber son ami. Notre héroïne finit par être capturée par un groupe de jeunes filles vivant seules dans le marécage, tandis que Brom et Grom parviennent à leur échapper. Ces adolescentes ont été abandonnées, enfants, dans les marais par des pères déçus de ne pas avoir de successeurs mâles pour étoffer le nombre des chasseurs de leur clan. Organisées en clan, les Guerlzpowas vénèrent une reine toute puissante, qui demeure invisible malgré les demandes de Liloo pour la rencontrer. Silex, captif de ces redoutables amazones, doit lui être donné en épousailles. Afin de sauver son ami de ce mariage, Liloo accepte de rejoindre les rangs du clan. Mais sa découverte d'un autel édifié à partir d'un tas d'ossements lui fait craindre le pire. Ses soupçons se confirment lorsqu'elle apprend qu'il s'agit des restes des anciens époux de la reine. Resté en contact avec Brom et Grom, qu'elle a chargés d'aller chercher du secours, Liloo est accusée de trahison et emprisonnée. Comment aider Silex alors que cette fameuse "reine" est en réalité un gigantesque crocodile femelle de 12 mètres de long qui compte bien "consommer" ce mariage en dévorant le pauvre garçon ? Heureusement, grâce à Brom et Grom, la cavalerie arrive enfin. Et surprise, il s'agit des femmes du clan des caverneux, venues à la rescousse en remplacement des hommes, partis en chasse pour plusieurs jours. Silex sauvé, les Guerlzpowas rejoignent les rangs des chasseurs du clan des Caverneux où il était grand temps qu'une véritable équité règne entre les sexes, Liloo ayant ouvert la voie.

03/2023

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Humour

Au suivant

Il faut le savoir : Noyau est un salaud. Ne l'invitez pas : une fois chez vous, il s'assoira dans un coin, ne pipera pas un mot, mais observera vos moindres gestes d'un oeil aussi placide que perçant. Puis une fois rentré chez lui, il sortira ses plus belles gouaches, s'armera d'un pinceau bien trop usé, et fera de vous ou vos proches un portrait aussi beau (dans la forme) qu'acide (dans le fond). On vous prévient : Noyau est un sale type. On le voit bien dans ce livre, Au suivant, composé d'une suite de portraits qui se déploient systématiquement sur deux pages, comme celui de Melvin, qui décide de se passer de tout, mais pas de l'aide financière de ses parents ; Nino, hipster barbu, qui prend tellement de soin à préparer son expresso que l'heure de l'apéro arrive avant le première tasse ; ou Odile, qui ne partage pas ses théories complotistes avec son fils, car comment savoir si celui-ci n'est pas un extra-terrestre ? ... Méfiez-vous : Noyau est un sale type. Pourtant, par le passé, certains éditeurs lui ont accordé leur confiance, à l'instar de Frédéric Pajak, qui, au sein des Cahiers Dessinés, a publié ses précédents livres, comme Dessins au doigt, L'Art de Vivre ou Les Doigts sales ; ou encore Actes Sud, chez qui il a commis l'Ouf, en compagnie d'Anna Sommer. Des livres tous magnifiques, et c'est peut-être là que réside le mystère Noyau : comment un être aussi malfaisant et dangereux peut être également un dessinateur aussi génial ? Bon, en tout cas on vous aura averti, Noyau est méchant, comme son livre. Méchant et même féroce envers ce triste monde et ceux qui le peuplent, on pourrait même dire carrément cinglant et politiquement peu correct, mais il faut bien l'admettre : à l'arrivée c'est bon, et ça fait du bien.

03/2021