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Terrorisme survolté

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Droit

Etat d'urgence

Le 13 novembre 2015 la France est frappée par les attaques terroristes les plus meurtrières de son histoire. L'état d'urgence est déclaré dans la nuit. Son régime est fixé par une loi de 1955, votée pendant la guerre d'Algérie. L'état d'urgence sera prorogé à six reprises par le Parlement. Il a cessé le Ier novembre 2017. Il a été critiqué, au nom des libertés et pour son inefficacité. Mais qu'est-ce que l'état d'urgence ? Qu'a-t-il apporté à la lutte contre le terrorisme islamiste ? A la protection de la population contre sa menace ? Ceux qui étaient visés par des mesures de l'état d'urgence ont-ils pu se défendre devant les tribunaux ? Comment leur droit au recours a-t-il été assuré ? L'autorité judiciaire a-t-elle été tenue à l'écart ? Faut-il abroger la loi de 1955 pour empêcher tout rétablissement de l'état d'urgence ? En sept chapitres, l'auteur resitue l'état d'urgence dans le cadre plus général de l'ordre public, de l'Etat de droit, des institutions et des régimes de crises majeures, comme l'article 16 de la Constitution et l'état de siège. Il présente les règles et la pratique des contrôles du Conseil constitutionnel, du Conseil d'Etat, des tribunaux administratifs, du juge judiciaire, du Parlement, du Défenseur des droits et des institutions et juridictions européennes, ainsi que les évolutions récentes de la législation antiterroriste. L'utilité opérationnelle de ces régimes de pouvoirs exceptionnels est évaluée, tout comme leur articulation avec les autres moyens de l'Etat, judiciaires compris. L'auteur conclut par des propositions, pour que ces régimes puissent mieux répondre aux exigences de l'Etat de droit, et de la protection contre les menaces les plus graves qui pèsent sur la sécurité de la population et sur les intérêts fondamentaux de la Nation.

06/2018

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Histoire des idées politiques

Mensonges d'état. Une autre histoire de la Ve République

Le premier inventaire de 65 années de mensonges des dirigeants français "J'assume de mentir pour protéger le président ! " A ce cri du coeur de Sibeth Ndiaye, alors porte-parole du gouvernement, répond une conviction croissante dans la société : "Nos dirigeants nous mentent". L'idée méritait un examen approfondi. Travestissement de la réalité, dissimulation, fabrique de l'ignorance, roman national qui réécrit le passé... ces mensonges ont un point commun : la volonté de tromper les citoyens, qui les distingue des simples erreurs. La raison d'Etat justifie-t-elle certains épisodes de la guerre d'Algérie, les retombées dissimulées des essais nucléaires, l'occultation de périls sanitaires, les bavures policières "couvertes" , l'enrichissement du personnel politique ? La liste est longue et pourtant n'avait jamais été dressée. Voici, par une vingtaine d'universitaires et journalistes, le premier inventaire du "mensonge d'Etat" sous la Ve République, organisé autour de grandes thématiques : la vie privée des présidents, l'armée, le nucléaire, le terrorisme et l'islamisme, les lâchetés administratives, la santé publique, les affaires policières et judiciaires, la finance... Un ouvrage salutaire, pour faire le tri des véritables mensonges d'Etat, comprendre leurs mécanismes et se faire une opinion sur les dégâts qu'ils occasionnent. Le mensonge d'Etat ne créé pas seulement la défiance : il empêche un pays d'être véritablement libre, en ne lui permettant pas de se gouverner en toute connaissance de cause. Historien et éditeur, spécialiste du renseignement, Yvonnick Denoël a dirigé (avec Jean Garrigues) Histoire secrète de la corruption sous la Ve République. Son dernier ouvrage paru : Les espions du Vatican, de la Seconde Guerre mondiale à nos jours. Renaud Meltz est historien, Professeur des Université, membre Senior de l'Institut Universitaire de France. Détaché comme directeur de recherche au CNRS, il travaille sur les essais nucléaires français dans le Pacifique. En 2022 il a codirigé Des bombes en Polynésie. Les essais nucléaires français dans le Pacifique (Vendémiaire).

05/2023

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Géopolitique

Poutine, l'opération Z

Signe de reconnaissance sur les blindés russes en Ukraine, la lettre Z a été utilisée pour désigner l'opération russe en Ukraine. Après le succès de Poutine, le maître du jeu ? qui explique les raisons de la guerre en Ukraine dont les origines remontent à plus de trente ans, Jacques Baud revient sur les causes profondes de la guerre en Ukraine et les raisons qui ont poussé Vladimir Poutine à déclencher l'opération " Z ", le 24 février 2022. Il explique comment le conflit aurait pu être évité et les pistes qui ont été délaissées. Il analyse le déroulement des actions militaires et la manière dont elles ont été interprétées en Europe, et en France en particulier. Il explique le bouleversement de l'ordre mondial sur les plans politiques et économiques, ainsi que les conséquences à long terme sur notre vie quotidienne provoqué par les sanctions occidentales. Il analyse le travail des services de renseignement et les enseignements à tirer de cet épisode tragique. En s'appuyant sur les informations des services de renseignement et des rapports officiels, Jacques Baud décrit le rôle de l'Union Européenne et de l'OTAN dans cette guerre, et comment les intérêts de tous ont été sacrifiés pour l'intérêt de quelques-uns, en abandonnant l'Ukraine. Jacques Baud est un ex-membre du renseignement stratégique suisse, spécialiste des pays de l'Est et chef de la doctrine des opérations de la paix des Nations Unies. Il a été engagé dans des négociations avec les plus hauts responsables militaires et du renseignement russes juste après la chute de l'URSS. Au sein de l'OTAN, Il a participé à des programmes en Ukraine et notamment après la révolution de Maïdan en 2014 et 2017. Il est l'auteur de plusieurs livres sur le renseignement, la guerre et le terrorisme, et en particulier Poutine, le maître du jeu ? , Gouverner par les fake news, L'affaire Navalny, aux éditions Max Milo.

08/2022

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Faits de société

Magistrales insomnies

" L'Etat providence étant mort, le budget d'entretien de la machine le démontre, Je me dis enfin qu'on a tout à craindre, et l'institution cn premier lieu, de l'apparition du concept de justice providentielle, d'une justice à qui l'on demande tout et son contraire, et de surcroît tout de suite. Pour mettre mes actes en conformité avec mes idées du moment, je déchire le projet d'assignation que j'ai rédigé ce matin. Non, c'est décidé, Je n'assignerai pas, comme je l'avais envisagé, le ministre de la Justice sur la base de l'article 1.382 du Code civil afin d'obtenir une conséquente indemnisation, jurisprudence à l'appui, pour la perte non pas d'une chance mais de mes illusions. Vingt-sept ans de carrière dans la magistrature, dix ans à Paris dont neuf au terrorisme. Qu'est-ce que je fous là-dedans ? A quoi ça sert ? Ces quelques lignes de Magistrales Insomnies donnent le ton. Le juge Thiel, qu'on avait eu l'occasion de rencontrer dans son précédent ouvrage On ne réveille pas un juge qui dort, poursuit sa dissection de la machine judiciaire à travers l'évocation des grands dossiers qui ont fait l'actualité des derniers mois et dont il a eu pour partie la charge : les tirs croisés entre factions nationalistes corses, les règlements de compte insulaires, les assassinats de François Santoni et de Jean-Michel Rossi, l'assassinat du préfet Erignac, la traque d'Yvan Colonna. l'affaire du bagagiste de Roissy, le cas Battisti, l'affaire des paillotes, etc. Cette présentation de la justice vue du front met en perspective une institution dont les " vérités énoncées " sont révélatrices de l'état de notre société, mais ici l'analyse passe par le prisme du récit, une instruction à charge et à décharge par un esprit libre, n'appartenant à aucune chapelle, et où la réflexion se trouve stimulée par l'humour, l'ironie et la provocation.

01/2005

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Littérature arabe

Des choses qui arrivent

En neuf nouvelles, l'écrivain algérien Salah Badis dessine le portrait d'une ville - Alger et ses environs - et d'une galerie de personnages confrontés à la difficulté de vivre et d'aimer au quotidien dans une société sclérosée. " Personne ne veille sur la nuit à Alger. Ici, la nuit est assez grande pour veiller sur elle-même, la nuit est adulte. " Un couple qui rêve d'ouvrir une laverie automatique à Alger ; un musicien amateur et mythomane dont la petite amie et son père meurent soudainement en Turquie ; un étudiant qui se demande quel serait " le bonheur potentiel de ses journées " ; un éditeur pris entre le manuscrit d'un écrivain tunisien des années 1930 et les affres du terrorisme contemporain ; Madame qui tient un salon de coiffure ; Monsieur Krimou et sa Peugeot 505 ; un jeune homme dans sa ville sinistrée par un tremblement de terre ; une femme qui rêve obstinément d'un appartement ; un preneur de son ballotté entre ses multiples désirs. Ils et elles s'appellent Kahina, Amin, Maria, Imen, Madjid, Madame Djouzi, Selma... Ils sont plus ou moins jeunes, commerçants, étudiants, éditeurs, ils cherchent à faire la fête, à s'aimer, ils se remémorent leurs vies et scrutent les stigmates du temps qui passe. Ce sont autant de personnages en butte aux contraintes sociales et politiques de l'Algérie des années 1980 jusqu'à la fin des années 2010, pays marqué par la fin de règne, laborieuse et pathétique, du président Bouteflika et les prémices du Hirak (mouvement de révolte citoyen de février 2019), en passant par la sanglante décennie 1990. Dans le décor décati et sublime de la ville d'Alger et de ses banlieues anonymes pleines de vie, Salah Badis exprime les sourdes contradictions de son pays par petites touches sensibles où se conjuguent conflit de génération, mal-être, incompréhensions, amours noires et quête de tendresse. Par sa prose poétique, son sens du détail, il donne vie à des existences qui tentent de n'être pas que chimériques.

10/2023

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Géopolitique

L'Islam d'Afrique. Au-delà du djihad

CNLAfrique – "Démarrée en 2013 avant de s'ensabler au Sahara, l'intervention de l'armée française au Sahel, d'abord au Mali, puis dans les pays voisins, a jeté une lumière crue sur la résilience de groupes djihadistes qui sont également actifs au Nigeria, au Mozambique, à la frontière de l'Ouganda et dans la Corne de l'Afrique.

La lutte contre le terrorisme a alors amené la communauté internationale à s'interroger sur la dérive d'un continent menacé par l'Etat islamique et gangrené par les idées subversives d'un salafisme d'origine saoudienne. La perception de la radicalisation et de la politisation d'un islam influencé par l'évolution de la situation au Moyen-Orient méconnaît cependant les spécificités de la religion musulmane au sud du Sahara. Historiquement, l'Afrique a connu de nombreux djihads qui n'étaient pas moins violents qu'aujourd'hui, du califat de Sokoto au Nigeria jusqu'à l'Empire toucouleur du Mali en passant par la Mahdiyya au Soudan ou l'insurrection du "mollah fou" en Somalie.

Quant aux confréries soufies, il leur est aussi arrivé de revendiquer l'application d'une charia dont le rigorisme n'avait rien à envier au puritanisme du wahhabisme de l'Arabie saoudite... Spécialiste des conflits armés de la région, Marc-Antoine Pérouse de Montclos démonte une à une, à l'aune de l'histoire et des études de terrain les plus récentes, ces idées fausses qui nous empêchent de comprendre les risques géopolitiques auxquels se trouve aujourd'hui confrontée une bonne partie de l'Afrique".

Docteur en sciences politiques, Marc-Antoine Pérouse de Montclos est directeur de recherche à l'Institut de recherche pour le développement (IRD). Il a été rédacteur en chef de la revue Afrique contemporaine et est l'auteur de nombreux livres, dont La Tragédie malienne (Vendémiaire, 2013), L'Afrique, nouvelle frontière du djihad ? (La Découverte, 2018) et Une guerre perdue. La France au Sahel (J. -C. Lattès, 2020).

08/2021

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Droits de l'homme

Droits de l'Homme et libertés fondamentales. 8e édition

Les droits de l'homme et les libertés fondamentales constituent l'un des fondements essentiels de toute société démocratique. Ils représentent le patrimoine juridique commun de l'humanité compte tenu de leur universalisme. Le droit des libertés fondamentales est l'un des enseignements obligatoires des facultés de droit, et souvent des instituts d'études politiques. Ce livre se décompose en deux parties. La première est consacrée à la théorie générale des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Elle permet d'aborder leurs fondations et leurs reconnaissances nationales, européennes et internationales. Elle examine leurs modalités d'organisation et leurs systèmes de protection aussi bien au niveau des Etats - surtout la France - que des organisations internationales. La seconde partie présente le régime juridique des libertés physiques et des libertés intellectuelles. Cela permet d'examiner les principales libertés ou les droits les plus importants comme la sûreté personnelle, la liberté d'aller et de venir, le droit au respect de la vie privée, le droit à l'égalité, le droit à la vie et la dignité de la personne humaine, la liberté d'opinion et de conscience, la liberté de l'enseignement, la liberté de la presse, la liberté d'association, la liberté de réunion. Ce livre analyse aussi les défis posés à ces libertés par les sciences de la vie, la conversion numérique de nos sociétés et la quête permanente de sécurité accentuée par le terrorisme. Il n'oublie pas de traiter l'état d'urgence sanitaire face à la crise de la Covid-19. On a pu mesurer à cette occasion, davantage, l'importance de nos libertés fondamentales. Cet ouvrage a l'ambition de faire découvrir à un large public ces droits et ces libertés et de contribuer ainsi à l'éducation du citoyen. En effet, la présentation des droits de l'homme et des libertés fondamentales ne relève pas d'un simple exercice de technique juridique, mais contient une forme de foi dans leur valeur essentielle, sans oublier la rigueur scientifique indispensable.

08/2021

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Sociologie politique

Sélections d'écrits sociopolitiques et littéraires

Dans les ouvrages qui ont été sélectionnés pour ce volume, l'auteure a abordé des questions essentielles pour comprendre le fonctionnement de la société contemporaine. La condition féminine dans ses différents aspects est une forme de passe-partout qui permet de pénétrer dans les entrailles d'une société fondamentalement injuste. La pollution environnementale est actuellement à l'origine d'un taux de mortalité qui, à l'échelle mondiale, est comparable à celui de la COVID-19 et elle est sur le point de se convertir en un phénomène irréversible. Les shows internationaux périodiques des gouvernements ne servent qu'à masquer leur décision de continuer à servir les intérêts du grand capital, tout en préservant les énormes profits que ce dernier tire des politiques économiques et sociales néfastes pour l'avenir de l'humanité et de son habitat planétaire. Donc, la promotion et le perfectionnement de la pédagogie de l'environnement sujet traité par l'auteure dans ce volume afin de contribuer à la création d'une conscience écologique de masse, constitue une urgence absolue. L'examen des sociétés transnationales révèle les multiples facettes de l'action d'un pouvoir mondial sans limites, en même temps brutal et sophistiqué. Enfin, la disparition forcée de personnes exige une attention particulière, car elle se caractérise par le fait que sa pratique dans de nombreux pays constitue une forme de terrorisme d'Etat dissimulée sous la conduite d'opérations clandestines et elle se distingue également par sa profonde inhumanité et par les difficultés à prouver le crime et la responsabilité pénale des autorités de l'Etat. La sélection comprend des productions littéraires de Mirta Teitelbaum, publiées sous le nom de Sofia Brey. Fidèle à sa vocation première et à l'idée que la littérature est une forme du processus de connaissance de la réalité, tant pour l'auteure que pour le lecteur. Cela donne une cohérence aux travaux de l'auteure, fruit de son activité professionnelle, et aux récits qui figurent dans de ce livre.

06/2022

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Droit pénal

Le guide pénal ; Le guide des infractions. Edition 2022

S'approprier la richesse et les évolutions de la matière pénale, enquêter, poursuivre, défendre et juger au pénal, exercer un recours : Le Guide pénal réunit les outils de maîtrise de la procédure pénale et du droit pénal général et spécial, sans négliger le droit administratif répressif. Il traite l'enquête judiciaire, les procédures alternatives et les poursuites, les mesures de sûretés avant jugement, les droits de la victime, le procès pénal, la sanction et les recours, ainsi que près de 7 000 crimes, délits et contraventions. Des éléments de police technique et de médecine légale complètent l'approche juridique. Cette 23e édition intègre les dispositions du code de la justice pénale des mineurs applicable depuis le 30 septembre 2021. L'ouvrage, dont le volet droit pénal spécial est aussi largement renforcé, tient notamment compte des lois du 24 décembre 2020 relative à la justice environnementale et à la justice spécialisée, du 8 avril 2021 améliorant l'efficacité de la justice de proximité et de la réponse pénale, du même jour sur le respect de la dignité en détention, du 21 avril 2021 visant à protéger les mineurs des crimes et délits sexuels et de l'inceste, du 25 mai 2021 pour une sécurité globale, du 30 juillet 2021 relative à la prévention d'actes de terrorisme et au renseignement, du 2 août 2021 relative à la bioéthique, du 22 août 2021 portant lutte contre le dérèglement climatique et du 24 août 2021 confortant le respect des principes de la République. Les décisions du Conseil constitutionnel et de la Chambre criminelle de la Cour de cassation, de la Cour européenne des droits de l'homme et de la Cour de justice de l'Union européenne enrichissent l'ouvrage, ordonné par thèmes et par fiches, servi par un maillage dense de renvois et de tableaux de synthèse, un index thématique et des codes Natinf des infractions. L'auteur, Jean-Christophe Crocq, est magistrat

12/2021

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Histoire internationale

La colonisation française de l'Algérie. Inventaire de cendres et de braises

La problématique de la colonisation de l'Algérie par la France n'a pas encore cessé de soulever de vives passions dans les sociétés des deux pays. Ce livre est une contribution personnelle aux débats en cours, et s'inscrit dans les références du cinquantième anniversaire de l'indépendance nationale : 1962/2012. Cet écrit se veut être un témoignage franc, loyal et authentique sur certaines péripéties historiques et certains aspects de cette longue et lourde colonisation. L'épisode du massacre et de la déportation de la population du village d'El Amri, près de Biskra, (2400 paysans massacrés, et le reste de la population déporté) et soumis à la corvée des travaux forcés : tracé des routes Biskra/Batna et Biskra/Aumale, aura duré 20 ans. Avec en prime des amendes calculées en milliards de francs/or, payés en 50 ans, des dépossessions de tous biens, animaux, palmeraies, terres de parcours, pâturages, etc. Ce fut un véritable crime de guerre, vite oublié. Puis surgit une autre génération parmi les 12% de la population indigène scolarisée en 1954. La jeunesse algérienne s'engagea alors, en masse, dans le combat libérateur, avec abnégation, oubliant ses souffrances et ses dommages collatéraux. C'est dans le chaos qu'émergea l'indépendance. Ainsi sont nés les hésitations, les improvisations, les précipitations, les changements brusques de politique dans l'enseignement, la santé publique, l'industrialisation, le développement de l'agriculture, la socialisation de l'économie, les atermoiements en matière d'aménagement du territoire, et le tout couronné par les années noires imposées au peuple pendant dix ans par le terrorisme islamique inspiré par les wahabites et les salafistes. Avec une rare énergie l'Algérie a tenté de tenir le cap d'un développement pour se mettre au diapason des pays émergents. Ce n'est pas encore gagné. C'est cette fresque qui part du dernier quart du 19e siècle et s'achève avec la dernière décennie du 20e siècle, que l'auteur a tenté de mettre en évidence.

11/2013

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Histoire internationale

Algérie. L'inexorable déchirure

Succédant au traumatisme de la défaite et de l'évacuation du Vietnam, la guerre d'Algérie a ébranlé, pendant près de huit ans, les fondements mêmes de la République. A travers cet ouvrage, Alain Vincent nous présente les multiples facettes de ce conflit qui a déchiré la société française. L'engagement de près de deux millions de militaires (contingent, armée de métier, supplétifs) pour tenter de juguler une guerre civile atroce qui opposait les Européens aux musulmans, mais aussi les musulmans entre eux, a meurtri toute une génération. Si certains soldats accomplirent leur temps dans des zones tranquilles, d'autres furent emportés dans les spirales de la violence et de la barbarie. « Quand, au détour d'un virage, nous sommes tombés sur une embuscade, raconte Michel Rapin, l'un des témoins de ce livre, nous avons riposté et poursuivi nos assaillants dans un village, puis arrosé les maisons au fusil-mitrailleur et au canon de 37 mm. Nous n'avons pas découvert de rebelles, mais par contre deux gosses blessés de 14 et 8 ans, dont l'un, le plus jeune, était criblé d'éclats et dont le bras droit ne tenait plus que par le nerf. C'est moi-même qui l'ai porté dans mes bras sur 1 500 mètres, jusque sur la piste où nous attendait le convoi. Je me rappellerai toujours les saccades et les soubresauts de son corps d'où toute vie était en train de s'échapper, son sang tout chaud coulant sur mon treillis. » Cinquante ans plus tard, l'Algérie n'en finit pas de panser ses plaies, sans cesse ravivées par le terrorisme. Quand ce riche et beau pays accédera-t-il à la sérénité ? Quand les relations franco-algériennes s'apaiseront-elles enfin ? Alain Vincent, ancien combattant du Vietnam, a été reçu officiellement au musée que les autorités vietnamiennes ont consacré à la bataille de Tu Vu (Tonkin). L'auteur a été invité à y déposer son livre (Indochine, la guerre oubliée), paru aux Editions Alan Sutton.

07/2010

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Histoire internationale

Le Hezbollah. Un mouvement islamo-nationaliste, Edition revue et augmentée

Le Hezbollah libanais, au travers de ses vingt années d'existence, est une illustration vivante de l'émergence et de l'évolution d'un mouvement islamo-nationaliste. Créé après l'invasion du Liban par l'armée israélienne en 1982, ce parti devient en quelques années le principal acteur de la résistance nationale contre Israël. Les développements intervenus sur les scènes locales et régionales (fin de la guerre civile libanaise et du conflit Iran-Irak), vont inciter le Hezbollah à adapter sa stratégie et son action à la nouvelle donne. Son intégration au système politique national, son ouverture en direction des autres composantes du pays concourent à la construction d'un véritable consensus libanais autour de son combat contre l'occupation. Son efficacité militaire, son réalisme politique en font un allié de choix pour Damas, Téhéran et même, dans une certaine mesure, pour Le Caire et Riyad face à ce qu'elles appellent les " visées hégémoniques " d'Israël. Il devient également un interlocuteur reconnu par les diplomaties européennes, russe ou chinoise. En revanche, pour Washington, engagé dans sa campagne mondiale antiterroriste, le Hezbollah constitue " l'équipe A du terrorisme, alors qu'Al-Qaïda n'est actuellement que l'équipe B ". Après la seconde guerre d'Irak, de nombreux responsables, experts et analystes américains invitent l'administration Bush à l'éradiquer. Ce refus des Etats-Unis de reconnaître le Hezbollah comme l'une des composantes politiques essentielles du Liban révèle la nature et l'ampleur des bouleversements que Washington entend provoquer dans le cadre de son projet de " remodelage du Moyen-Orient ". Ce livre est à l'intersection de l'enquête journalistique et de l'analyse politique. Il traduit une volonté d'apporter un éclairage nouveau sur l'un des principaux acteurs de la scène proche-orientale, et celle de contribuer à créer les conditions d'un dialogue rendant possible une alternative commune aux confrontations régionales et à leurs conséquences désastreuses.

11/2006

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Histoire internationale

Chronique de la guerre interne au Pérou 1980-2000. Etude d'anthropologie de la violence

Ce livre complète deux autres publications de Mariella Villasante sur les violences de masses qui ont été perpétrées au Pérou entre 1980 et 2000 : Le Grand récit de la guerre interne au Pérou (2015, Paris, L'Harmattan), et Violence politique au Pérou 1980-2000. Sentier Lumineux contre l'Etat et la société (2016, Paris, L'Harmattan). Dans cette Chronique de la guerre interne au Pérou, les principaux faits de violence et leur contexte politique sont présentés suivant les lieux, les dates, les acteurs, les responsables des violences, les enquêtes judiciaires et de médecine légale, et les procès en justice. Cet inventaire des violences, inédit jusqu'à présent, se veut un outil au service des victimes engagées dans des procès, des institutions qui les soutiennent, mais aussi des chercheurs qui s'intéressent à la violence politique interne et au terrorisme. Il permet également de favoriser des comparaisons avec d'autres terrains, par exemple en Colombie, au Guatemala, au Salvador, en Algérie, en Afghanistan, en Mauritanie ou en Syrie. De cette étude, il ressort que la grande majorité des victimes ont trouvé la mort dans un contexte de violences de masse, et que le Parti Communiste du Pérou-Sentier Lumineux est responsable de 62% d'entre elles, suivi par les forces de l'ordre (27%), et par les miliciens et d'autres acteurs de la guerre (11%). Une répartition inédite en Amérique latine. L'analyse de la guerre péruvienne montre à l'évidence que la violence politique se développe dans un contexte caractérisé par la faiblesse de l'Etat, de l'idée de nation et de l'identité nationale. Durant plus de vingt ans, les Péruviens ont connu des massacres de masse, des camps de concentration senderistes, des violences sexuelles, des enfants-soldats et la répression des militaires, dans le cadre d'une corruption généralisée au sein de l'Etat et du délitement des institutions. La grave crise que traverse actuellement le Pérou peut être vue comme la conséquence de ces faits, largement passés sous silence.

06/2018

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Romans historiques

Le sabre d'Allah

Mais comment l'Islam s'est-il répandu à travers les siècles, partant d'un coin perdu de la Péninsule arabique pour parvenir jusqu'aux portes de Vienne ? Pour le comprendre, peut-être est-il juste nécessaire de commencer par le commencement, et de retourner au sable du désert. L'infini des espaces désertiques et l'aspiration collective à la transcendance occupent de fait une place prépondérante dans la Révélation du Prophète, selon qui il existe un Dieu unique dont le message doit impérativement être répandu sur toute la surface de la Terre. Dès l'origine est donc posée la question de la nature double de l'islam, à la fois religieux et conquérant. Or très vite, à l'instar de ce qui advint avec les Empires romain et byzantin, les intérêts politiques et les motivations guerrières vont prendre le pas sur la dimension religieuse. Cet expansionnisme fulgurant fera ainsi naître de très nombreux conflits au sein même de la nouvelle religion, dont l'antagonisme entre chiites et sunnites n'est que la forme la plus connue. Si l'Espagne musulmane des XIIe et XIIIe siècles où juifs, chrétiens et musulmans cohabitent harmonieusement pour donner naissance à l'une des civilisations les plus raffinées qui soit, l'histoire de l'islam est aussi jalonnée d'une aveugle intransigeance et d'innombrables crimes commis au nom de la foi. Des crimes dont, au prix d'une dérive aussi absurde que délirante, les musulmans sont aujourd'hui les premières victimes, notamment à travers le terrorisme. Avec son incomparable talent de conteur, mais aussi avec le souci constant de présenter de la façon la plus claire et la plus impartiale possible l'histoire de l'islam des origines à nos jours – véritable roman aux rebondissements innombrables ! –, Gilbert Sinoué nous livre quelques clés indispensables pour mieux connaître et comprendre la culture et la conscience collective que partage aujourd'hui une communauté forte d'un milliard et demi de personnes.

11/2016

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Actualité et médias

Mémoire de paix pour temps de guerre

Depuis quinze ans, le monde semble emporté dans une folle course à la guerre. Le Moyen-Orient est pris dans une spirale suicidaire sans fin, le terrorisme international nous défie, de grands empires entrent en confrontation. Le virus de la guerre est en nous, rendu plus agressif par les peurs, les humiliations et les colères. La crispation des nations occidentales sur leurs privilèges et sur une vision du monde dépassée ne peut qu'aggraver les maux. Toute ma vie durant, j'ai voulu mettre la paix au coeur de mon action. En 2003, auprès de Jacques Chirac, j'ai mené le combat de la paix à l'ONU contre l'intervention américaine en Irak, conscient des dangers de la vision néoconservatrice du monde. Nous devons apprendre à regarder le monde et à en comprendre les métamorphoses. A nous d'entendre ce qui anime aujourd'hui les peuples et les nations, en Russie, aux Etats-Unis, comme en Chine, en Turquie, en Côte d'Ivoire ou en Colombie. C'est au plus près de la réalité que nous pourrons mesurer la faillite des Etats-nations et le jeu des revendications identitaires dans une mondialisation qui semble condamnée à l'accélération perpétuelle. Le moment est venu de s'atteler au travail de la paix, d'ouvrir les yeux sur les blessures du monde et de se doter des outils pour construire un nouvel ordre, stable et juste. Des solutions existent, mais elles nécessitent de la patience, de l'imagination, de la volonté. Pour contrer les épopées mensongères de la guerre, nous avons besoin d'un récit de la paix, qui constitue le grand défi, le seul héroïsme possible de notre temps, adapté à un monde fragile aux identités blessées, en mal de réconciliation. J'ai la conviction que la France a un rôle à jouer dans ce nouveau monde, à condition de retrouver sa vocation d'initiative, de médiation et de dialogue, fidèle à son message et à son histoire.

11/2016

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Sciences politiques

Pourquoi ils font le djihad. Enquête sur la #GénérationMerah

Qui sont ces voyous devenus terroristes ? Pourquoi toute cette violence, cette haine de la France et de la police ? Qui sont ces ados qui adorent Ben Laden et nourrissent une admiration sans faille pour les gangsters, les terroristes, Mohamed Merah et Scarface ? Qui sont ceux qui s'identifient à la cause palestinienne et importent ce conflit en France ? Parmi eux, des jeunes hommes désemparés, à bout de souffle, que seul les religieux extrémistes reçoivent avec bienveillance. Des jeunes éduqués, diplômés aussi, préférant mourir loin de la France, en Irak ou en Syrie, nouvelles terres de djihad... L'auteur a plongé discrètement pendant plusieurs années au coeur des gangs, des cités, des prisons, des lieux de culte et des services de police pour mieux comprendre : émeutes, braquages, embuscades, voyoucratie, guerre des gangs, trafics... Il dresse ici un rapport sans concessions évoquant le face à face avec une jeunesse perdue dans des messages de violence, de complots et qui s'identifie elle-même comme "étrangère" à la France. Apolitique et non partisan, Jean-Paul Ney nous livre un état des lieux impitoyable : le constat de l'indifférence d'une justice, de l'échec des politiques et du système éducatif. Au bout, l'impensable : un boulevard pour l'extrême droite et une guerre qui ne dit pas son nom, mais qui est déjà sur toutes les lèvres. Jean-Paul Ney est grand reporter, écrivain et producteur, ex-journaliste d'investigation à Canal Plus et France Soir. A l'âge de 18 ans, il fut éducateur sportif en banlieue parisienne. Fin connaisseur des questions de sécurité et de société, ancien otage, il a couvert les conflits d'Afrique et du Moyen-Orient dont la 2e Intifada, la 2e guerre du Liban, la chute du colonel Kadhafi et les guerres secrètes du contre-terrorisme au Sahel. Aujourd'hui, il enseigne le grand reportage et l'investigation dans des écoles de journalisme et a fondé une startup pour venir en aide aux jeunes de tous horizons : KickStarTV, la télévision de demain.

09/2015

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Sociologie

L'indifférence à la haine. Racisme et antisémitisme

Dès le mois de mai 2014, l'actualité se fit de plus en plus pressante, pour ne pas dire plus oppressante encore, lorsqu'il fut question de terrorisme, d'antisémitisme, de racisme et d'extrémisme. Des mouvements djihadistes déferlaient, les barbares semaient la haine, la désolation et la mort. Des centaines de djihadistes français et européens se trouvent actuellement en Syrie. Qu'adviendra-t-il lorsqu'ils reviendront ? Nous savons ce qu'il en a coûté aux journalistes de Charlie hebdo, à des policiers et à des juifs assassinés par des islamistes. On sait également ce qu'il advint à Copenhague, à Tunis, à Garissa, au Kenya, lorsque la folie meurtrière s'est abattue sur des civils. Les condamnations ont-elles été suffisantes ? Dans une cinquantaine de pays, surtout au Proche et Moyen-Orient (Irak, Syrie, Pakistan, Yémen), mais aussi en Libye, qu'ils soient catholiques, protestants, coptes ou de toute autre confession, les chrétiens sont discriminés, pourchassés, emprisonnés, torturés, assassinés. Et les réfugiés ? Victimes de guerres civiles, de massacres, de viols, ils fuient. Et nous, ne devrions-nous pas avoir honte de nous taire ? D'ignorer le plus souvent ? D'être indifférents ? Comme le disait Martin Luther King : "Ce qui m'effraie, ce n'est pas l'oppression des méchants, c'est l'indifférence des bons". Et puis, il y a l'antisémitisme et le racisme, d'autres cancers qui sévissent ici ou là. Les juifs de France en savent quelque chose. L'antisémitisme est porté par différents hommes de main, quelques provocateurs, illuminés et haineux, en quête de respectabilité et de beaucoup de publicité. Enfin, l'Internet offre à cette propagande répugnante un moyen considérable de s'exprimer en toute impunité. Aujourd'hui, la diffusion de la haine à une échelle internationale s'effectue essentiellement par ce vecteur. Les textes publiés par Marc Knobel témoignent de cette horreur. Ils sont aussi un cri contre l'oubli, la haine et l'indifférence.

11/2015

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Psychologie de l'adolescent

Ados en quête de sens. D'hier à demain

Capables de penser, de douter, de symboliser, de conceptualiser, les adolescents, à partir de seize ans, commencent à se poser les bonnes et difficiles questions du sens à donner à sa vie. La vie vaut-elle la peine d'être vécue ? Quelle femme ou quel homme veut-on devenir à l'âge adulte ? Faut-il ressembler à ses parents et accomplir ce qu'ils souhaitent pour nous ? Faut-il venger les pères humiliés ou les mères abandonnées ? Y a-t-il encore un ascenseur social ? Faut-il fonder une famille et si oui, laquelle ? Est-ce que Dieu existe ? Que se passe-t-il après la mort ? Peut-on vraiment choisir le sexe auquel on veut appartenir ? Qu'est-ce qu'une vie réussie ? Comment savoir si on est quelqu'un de bien ? Pourquoi a-t-on si peur de l'avenir et de la fin du monde ? Comment peut-on haïr, détruire et parfois tuer l'autre ? Pourquoi le suicide est-il la première cause de mort chez les jeunes ? Toutes ces questions sont atemporelles. Elles se sont posées aux jeunes nés après le 11 septembre 2001, à ceux qui avaient vingt ans pendant la pandémie et à ceux qui ont donné leur vie pour défendre les valeurs européennes. On a appelé cette génération "la jeunesse sacrifiée" ou "fracassée" . Raphaël Glucksmann parle des "enfants du crépuscule" , parce que leur monde ressemble au chaos des fins ou à celui des origines. La toile de fond de cette époque est caractérisée par l'effondrement climatique, le terrorisme local et international, l'affaissement des démocraties, la montée des régimes autoritaires et le retour de la guerre en Europe. Afin d'ouvrir un autre sens à suivre, l'auteur se risque à transmettre un récit revisité des valeurs évangéliques à partir de l'expérience sentimentale, amicale et amoureuse vécue par les jeunes. La rencontre de l'autre, non-algorythmée, peut leur faire découvrir que l'amour est plus fort que la mort.

03/2023

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Histoire du droit

Code pénal. Edition 2022

Retrouvez dans ce Code Pénal, les principaux textes de votre actualité juridique et notamment : Maintien de l'Ordonnance de 1945 relative à l'enfance délinquante et intégration de l'ensemble du Code de la Justice Pénale des Mineurs ; Décret n° 2021-1403 du 29 octobre 2021 renforçant l'interdiction de l'acquisition et de la détention de certaines armes à feu ; Décret n° 2021-1352 du 15 octobre 2021 portant modification de l'article D. 211-17 du code de la sécurité intérieure ; Décret n° 2021-1222 du 23 septembre 2021 relatif aux demandes de titres de séjour des étrangers portant un projet de création d'activité ou un projet économique innovant ; Loi n° 2021-1109 du 24 août 2021 confortant le respect des principes de la République ; Loi n° 2021-1104 du 22 août 2021 portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets ; Décret n° 2021-1062 du 9 août 2021 relatif à la mise en place du contrôle technique des véhicules motorisés à deux ou trois roues et quadricycles à moteur ; Loi n° 2021-1040 du 5 août 2021 relative à la gestion de la crise sanitaire ; Loi n° 2021-1017 du 2 août 2021 relative à la bioéthique ; Loi n° 2021-998 du 30 juillet 2021 relative à la prévention d'actes de terrorisme et au renseignement ; Décret n° 2021-1006 du 29 juillet 2021 relatif aux poids et dimensions des véhicules terrestres à moteur et modifiant le code de la route ; Décret n° 2021.873 du 29 juin 2021 portant application de l'ordonnance n° 2021-443 du 14 avril 2021 relative au régime de responsabilité pénale applicable en cas de circulation d'un véhicule à délégation de conduite et à ses conditions d'utilisation ; Décret n° 2021-682 du 27 mai 2021 portant partie réglementaire du code de la justice pénale des mineurs (articles en R) ; Loi n° 2021-646 du 25 mai 2021 pour une sécurité globale préservant les libertés ; Etc.

01/2022

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Actualité et médias

Frères musulmans. Enquête sur la dernière idéologie totalitaire

Depuis des mois, on ne parle que d'eux. Tantôt craints, accusés d'être des islamistes déguisés en démocrates, tantôt loués pour leur modération et portés au pouvoir, les Frères Musulmans inquiètent autant qu'ils interrogent. Mais qui sont-ils vraiment ? Quels sont leurs liens avec Al-Qaïda, le terrorisme et les salafistes ? A quoi aspirent-ils ? La démocratie et la paix, ou la restauration d'un Califat perdu ? Michael Prazan les a rencontrés et questionnés pendant plus de deux ans au cours d'une enquête qui s'est achevée en pleine Révolution. Aujourd'hui, il nous révèle tout d'eux. Leur naissance lors de la création de la Confrérie en Egypte en 1928, leurs principes, radicalisés sous l'influence des écrits de Saïd Qutb, leur organisation, progressivement étendue au monde arabe et à l'Europe, leurs buts, leur financement et leurs méthodes d'action. Du berceau égyptien aux antennes européennes en passant par les camps afghans d'Al-Qaïda, il nous invite à les suivre, chez eux, pour les écouter parler. Entre les dirigeants haut placés de la Confrérie qui lui assurent ne vouloir que la démocratie, et les salafistes peu prudents rencontrés dans les rues de Gaza, de Tunis ou du Caire, les discours pacifistes se mêlent aux harangues antisémites et aux invitations au djihad pour dessiner le visage trouble de l'organisation. En retraçant leurs parcours, on revit, au rythme des révolutions, des coups d'Etats et des guerres, l'histoire moderne du Moyen-Orient et de l'Occident, de la fin du dernier califat au premier conflit israélo-palestinien, de la révolution islamique aux attentats du 11 septembre 2001. Au terme d'une enquête aussi vivante que richement documentée, on le suivra enfin dans la foule des manifestants égyptiens et tunisiens qui, un an après avoir permis aux Frères d'accéder au pouvoir, vient de les en destituer. Une course haletante à la recherche de la vérité.

01/2014

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Littérature française

Spirale du mal

Le président de la République propose à Gaxuxa Elissalde de lui succéder. Elue du Pays basque, patronne d'un groupe industriel du domaine spatial, elle est visée par une enquête sur des faits de corruption qui, ultérieurement, débouchera sur un classement sans suite. Dans le même temps, une ancienne figure du 20 heures suit sa course vers le pouvoir pour un grand magazine de la presse nationale. Au fil des mois, la situation de la présidentiable devient angoissante. Des crimes abjects jalonnent son parcours de candidate. Une jeune procureure de la République charge le commandant divisionnaire de la PJ, Guillaume Mistral, d'enquêter sur les auteurs présumés. A la lisière de l'affaire criminelle, la DGSI investigue dans les milieux islamistes radicaux. En marge de ces événements, la DGSE poursuit l'agent secret d'une grande puissance suspectée de vouloir s'attaquer au périmètre de la souveraineté économique de la France. En charge de l'affaire, les Parquets, officiers du Renseignement et de la Police nationale, acquièrent la certitude que la responsabilité de plusieurs organisations vouées au salafisme est engagée. Au plus haut sommet de la République, l'affaire prend des proportions considérables. Jusqu'au jour où, sur le sol français, l'impensable arrive : un attentat d'une ampleur jamais atteinte fait trembler le pouvoir et les fondements de la démocratie. Inspiré de faits de société d'une douloureuse réalité, cette fiction met en scène des situations où la brutalité frôle l'humanité, où la frénésie tutoie la poésie, où le crime longe le terrorisme ? ; le tout dans un contexte d'authenticité politique, judiciaire, policière et militaire. Le recrutement des terroristes est vu comme le résultat d'un prosélytisme fondamentaliste, puritain, prédicant et populiste. L'idéologie victimaire et identitaire des organisations instigatrices des embrigadements le dispute à la bien-pensance et à l'angélisme. Un thriller politique à couper le souffle, écrit avec un degré d'expertise et de vérité surprenant.

06/2022

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Psychologie, psychanalyse

La domination masculine n'existe pas

L'homme (avec un petit h et un pénis de taille variable) est une pourriture : c'est lui qui vole, viole, tape, tue, refuse de laver ses slips et préférerait crever plutôt que de vivre dans un monde où des bonniches ont le droit de devenir PDG. Voici la « version officielle » de notre histoire. L'histoire humaine est, dit-on, l'histoire d'une domination masculine, faite par et pour des hommes prêts à tout pour tenir les faibles femmes à leur botte. Sauf que cette histoire est fausse. Du moins en partie. Si les hommes ont le pouvoir, c'est parce que les femmes l'ont bien voulu, tout au long des 99,98 % de l'histoire de notre espèce. Et ces millions d'années qui nous ont vus devenir lentement ce que nous sommes, elles les ont passés à frétiller du derche au moindre indice de force, de puissance et de brutalité. Pourquoi ? Parce lorsque votre organisme renferme des ovaires et un utérus, que votre reproduction vous fait courir un danger vital aussi extrême qu'indispensable, et que vous vivez dans un environnement hostile, de tels attributs sont encore les meilleurs pour vous protéger, vous et le fruit de vos entrailles, et vous aider à transmettre vos gènes aux générations suivantes. En d'autres termes, il n'y a pas de domination masculine. Un tel système oppresseur, vertical et unilatéral n'existe pas. Ce qui existe, c'est une histoire évolutive qui aura poussé les deux sexes à des stratégies reproductives distinctes. En décortiquant les principaux territoires de la « domination masculine » – les inégalités scolaires et professionnelles, le harcèlement, les violences familiales et conjugales, le viol et les violences sexuelles, la culture de l'honneur, l'agressivité, la guerre et le terrorisme –, cet ouvrage non seulement les éclaire d'une lumière radicalement nouvelle dans notre paysage intellectuel, mais il permet surtout de mieux les comprendre et de les expliquer, quitte à risquer de saisir, au passage, que les femmes ne s'en sortent vraiment pas si mal…

10/2015

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Histoire internationale

Ecrits historiques de combat

Ce volume rassemble pour la première fois les trois principaux essais historiques de Jean Sévillia, actualisés et enrichis d'une préface inédite. L'auteur de l'Histoire passionnée de la France a été le premier à dénoncer le politiquement correct appliqué au traitement de notre histoire. Cette déformation idéologique du passé, inspirée par une vision réductrice de la France d'avant 1789, par un anticléricalisme systématique et par une certaine vulgate marxiste, a contribué, selon Jean Sévillia, à forger une interprétation monolithique, une doxa, à laquelle il rétorque par sa propre vision, inscrite dans la grande tradition conservatrice et appuyée sur une vaste culture historique et journalistique. Aussi ces essais enlevés et élevés ont-ils rencontré un très large public et contribué à ouvrir puis nourrir le débat sur les noeuds gordiens de notre histoire, du Moyen Age à nos jours, en passant par la Révolution française, par le choc de 1940 ou encore Mai 68. Historiquement correct (2003) propose une contre-histoire des croisades à la guerre d'Algérie, démontant un par un les clichés en vigueur. Traduit en plusieurs langues, l'ouvrage a notamment reçu le Grand Prix catholique de littérature. Moralement correct (2007) complète et approfondit le précédent par une analyse thématique et transversale de la société contemporaine à travers la pensée dominante. Le Terrorisme intellectuel, dont la première édition date de 2000, est volontairement placé en fin de volume, car il établit le lien entre histoire et actualité en attaquant les modes et passions successives, de 1945 à nos jours, de l'intelligentsia et du milieu médiatique qui sont dominés par la gauche – avec pour corollaire l'aveuglement devant le bilan du communisme, la préférence pour le multiculturalisme et la diabolisation de tout ce qui fait obstacle au prétendu sens de l'Histoire. La réunion de ces textes fait ressortir leur profonde cohérence, appuyée par une écriture fluide.

09/2016

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Actualité et médias

Un défi de civilisation

Sidération. les attentats terroristes et le spectre de la guerre civile nous ont pris à l'improviste. Comme en 1870 et en 1940, la France se découvre un ennemi qu'elle n'avait pas vu venir et qu'elle peine d'ailleurs à définir. D'abord comprendre : nommer les maux, mais avec de justes mots. La gravité des attentats tient aux faiblesses qu'ils révèlent et que nos élites ont laissé se creuser au fil des ans. Pour remonter aux causes, déplaçons notre regard du terrorisme djihadiste mondialisé vers une "globalisation" devenue folle. Cette globalisation a modifié la hiérarchie des puissances, créé les fractures sociales, géographiques, générationnelles, miné la démocratie, suscité frustrations et rejets, particulièrement dans le monde musulman. Elle a mis en crise le modèle républicain et périmé le projet européen initié par la France après 1945. Le fond de l'affaire ne serait-il pas que nous ne savons plus aujourd'hui qui nous sommes ni ce que nous voulons faire ? Face à une globalisation, mère d'un nouveau chaos mondial, la France a encore les moyens de faire face, en donnant vie, de concert avec l'Allemagne, au projet d'Europe européenne, de l'Atlantique à l'Oural, que le général de Gaulle avait conçu pour elle. Seul levier pour peser au XXIe siècle entre les Etats-Unis et la Chine, et renouer avec l'universel en ouvrant au monde, y compris musulman, un horizon de progrès. Dans les épreuves, des forces de résilience insoupçonnées sont en train de surgir, qui sont aussi des forces spirituelles : regain d'un patriotisme républicain, à la fois de principes et enraciné dans toute notre histoire, laïcité éclairée par la Raison, universalisme du réel. Le bateau France a encore les moyens de se redresser. Jean-Pierre Chevènement dessine la carte d'une confiance retrouvée. Le bateau France n'a besoin que d'un cap : un projet politique qui soit aussi un projet de civilisation.

10/2016

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Géopolitique

Le mirage sahélien

L'intervention militaire engagée par la France au Sahel tourne au fiasco. Lancée en janvier 2013, l'opération Serval ressemblait au départ à une success story. Les quelques centaines de djihadistes qui avaient pris le contrôle des principales villes du Nord-Mali furent mis en déroute. Des foules en liesse, brandissant ensemble les drapeaux français et malien, firent un triomphe à François Hollande lorsqu'il se rendit à Bamako. Tout cela n'était pourtant qu'un mirage. En quelques mois, l'opération Barkhane, qui prend le relais de Serval en juillet 2014, s'enlise. Les djihadistes regagnent du terrain au Mali et essaiment dans tout le Sahel : des groupes locaux, liés à Al-Qaïda ou à l'Etat islamique, se constituent et recrutent largement, profitant des injustices et de la misère pour se poser comme une alternative aux Etats déliquescents. Au fil des ans, la région s'enfonce dans un chaos sécuritaire et politique : les civils meurent par milliers et les coups d'Etat militaires se multiplient. Impuissante, la France est de plus en plus critiquée dans son " pré carré ". L'armée française, imprégnée d'idéologie coloniale et engluée dans les schémas obsolètes de la " guerre contre le terrorisme ", se montre incapable d'analyser correctement la situation. Prise en étau entre des décideurs français qui ne veulent pas perdre la face et des dirigeants africains qui fuient leurs responsabilités, elle multiplie les erreurs et les exactions. Des civils sont tués. Des informateurs sont abandonnés à la vengeance des djihadistes. Des manifestations " antifrançaises " sont violemment réprimées. Sous couvert de la lutte contre la " barbarie ", la France a renié les principes qu'elle prétend défendre sur la scène internationale. Le redéploiement du dispositif militaire français au Sahel, annoncé par Emmanuel Macron, n'y change rien : la France poursuit en Afrique de l'Ouest une guerre qui ne dit pas son nom, et sur laquelle les Français n'ont jamais eu leur mot à dire.

01/2023

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Sciences politiques

Black Nihilism

Terroriste identitaire noir pour l'oligarchie d'Occident, penseur panafricaniste révolutionnaire et médiatique aux yeux des Africains du Continent, Kemi Seba, l'homme qui, depuis plus d'une décennie, bouscule intellectuellement le courant militant panafricain francophone, au point qu'il en est devenu l'idéologue actuelle le plus audible, mais aussi le plus controversé, nous livre ici sa partition politique et philosophique probablement la plus aboutie, la plus provocatrice, mais surtout, celle qui, pour les générations futures, sera la plus porteuse d'espoirs et de solutions. Dans un récit au rythme effréné, mêlant le phrasé de la rue à un style littéraire des plus soutenus, Seba analyse son retour en Afrique, les difficultés d'adaptation d'une diaspora désabusée par l'Occident, puis l'intégration, sa montée en puissance médiatique, les rapprochements politiques avec les grandes nations résistant au mondialisme, et surtout, la reconnexion avec la pérenne tradition, qui n'est rien d'autre que la clef de protection face à la mondialiste invasion. Une pérenne tradition qui s'inscrit comme la contre-valeur absolue a la norme établie par l'oligarchie, qui a fait de la modernité la référence, et l'opposition à cette dernière la sève du néant, étiqueté par les dominants de " nihilisme ". Seba, dans un exercice de réflexion au laser, rappelle que ce qui constitue le néant des valeurs pour l'impérialisme représente l'harmonie et la sagesse pour d'autres. Ces autres, que le concert des nations a voulu noyer depuis si longtemps. Ces autres, qui, lorsqu'ils se remémoreront qui ils sont, bouleverseront l'ordre établi par le cancer des nations.

01/2019

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Sciences politiques

Le Prophète et Pharaon. Les mouvements islamistes dans l'Egypte contemporaine

Cet ouvrage a paru en 1984. Depuis lors, il s'est imposé comme une référence sur l'islamisme, puisque, à partir d'archives et de documents alors inédits, Gilles Kepel y dénouait les fils visibles et les ramifications occultes qui reliaient entre eux les organisations et les prêcheurs, des campagnes de Haute Egypte aux rivages d'Arabie, des mosquées du Caire aux boutiques de Barbès. Il montrait que l'exigence intégriste d'une application stricte des prescriptions du Coran à tous les actes de la vie quotidienne n'est qu'un des aspects du spectaculaire combat islamiste pour le retour à la société de justice et de transparence qu'auraient connue les premiers temps de l'Islam.
Comprendre l'islamisme nécessite que l'on parte de l'Egypte. C'est là, en effet, que fut créée l'Association des Frères Musulmans en 1928, matrice des actuels mouvements islamistes qui y ont atteint leur plus grande diversité. C'est en Egypte aussi que l'implacable logique de l'islamisme a conduit pour la première fois au régicide : c'est, au nom du Prophète, l'assassinat de Sadate, affublé du sobriquet de "Pharaon".
Pourquoi lire ce livre, retour aux sources de l'islamisme? Parce que, au-delà du cycle terroriste d'organisations du jihad, l'islamisme, ainsi que le montrait Gilles Kepel dès 1984, est une force politique avec laquelle il faut compter. Il ne révèle pas une identité niée par l'Occident, il exprime la résistance des petits à l'oppression des dictatures, les revendications de la société contre les impasses et impostures de l'Etat indépendant.

02/2012

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Religion

Entretien sur la foi

Le droit à l'annonce de la vérité telle que le Christ l'a proclamée, voici bien l'ultime droit de l'homme. A lui, ensuite, d'en faire usage. Depuis 2000 ans, l'Eglise en est le garant et son devoir strict est de défendre les plus pauvres contre les totalitarismes, les idéologies, les terrorismes, fussent-ils intellectuels. Jamais, sans doute, le danger n'avait été aussi grand de voir ternir le diamant de l'Evangile dans la foire aux médias. Entretien sur la foi en prend acte et inaugure une démarche inouïe jusqu'à présent dans l'Eglise. Le Président de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi répond sans détour et sans faiblesse aux questions, à toutes les questions d'un journaliste. Nous apprenons d'abord à connaître l'homme que le Pape Jean Paul II a appelé à ce service essentiel : Joseph, Cardinal Ratzinger apparaît enfin en pleine lumière et ce portrait surprendra. Ensuite, sont envisagés tous les débats qui agitent l'Eglise et le monde : le Concile, les évêques et les prêtres, la catéchèse, la morale, la place des femmes, la liturgie, l'œcuménisme, les théologies de la libération, l'exégèse biblique, le purgatoire, l'inculturation et bien d'autres thèmes. Vittorio Messori s'exprime dans les termes mêmes utilisés par le grand public et le Cardinal répond de façon à être compris de tous, sans rien édulcorer du message. Le terrain des polémiques, des arguments et des disputes médiocres où nos pesanteurs nous engluent trop souvent, s'évanouit devant cette vérité qui rend libre et à laquelle aspire déjà notre part d'éternité.

04/2005

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Esotérisme

La Bible : le code secret. Tome 2, Le compte à rebours a commencé

" Le 11 septembre 2001, j'ai été réveillé par une explosion qui a changé à jamais la face du monde : un avion venait de s'écraser sur le World Trade Center. Je suis monté sur le toit de mon immeuble juste à temps pour voir un deuxième avion percuter les tours. Ce n'était pas un accident. C'était une attaque terroriste. J'ai dévalé l'escalier et me suis précipité sur mon ordinateur pour scruter le code ancien, le code secret de la Bible. Je savais que j'y trouverais une confirmation, voire une révélation de ce que le sort nous réservait. Ce dont je venais d'être témoin y était décrit, en caractères hébreux. " Tours jumelles " était codé dans l'antique texte sacré. " Avion " apparaissait précisément au même endroit. Et, transversalement à ces deux mots : " Il a causé la chute, abattu. " L'attentat du 11 septembre 2001 avait été codé dans la Bible trente siècles plus tôt. " Démontrée par un grand mathématicien, portée à la connaissance du public par un livre au retentissement mondial, l'existence d'un code caché dans le texte même de la Bible a suscité un ardent débat. Or, les prédictions du code ne cessent de se vérifier - et leur message ne peut qu'inquiéter. Sommes-nous entrés dans " la fin des jours " ? Michael Drosnin poursuit sur deux fronts l'enquête entamée il y a cinq ans : élucider l'origine du code, et faire connaître ses prédictions aux dirigeants de la planète. Le compte à rebours a peut-être commencé, mais lorsqu'on connaît l'avenir, n'est-il pas possible de le changer ?...

11/2002

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Sciences politiques

Comment sortir de l'emprise "djihadiste" ?

Le mouvement «djihadiste» a changé de visage et attire de plus en plus de jeunes Français. Ce ne sont plus seulement des adolescents des milieux défavorisés et sans repères familiaux, mais aussi des fils et des filles d'enseignants athées ou d'artisans bouddhistes exilés du Cambodge, des enfants de la campagne, des banlieues, du XVIe arrondissement... Daesh et Al-Nosra, les deux principaux groupes terroristes, ont affiné leurs techniques d'embrigadement pour réussir à convaincre ces jeunes qu'ils vont accomplir leur mission en rejoignant leurs rangs. Une fois cette emprise idéologique établie, est-il possible d'en sortir ? Quand le jeune embrigadé a tiré un trait sur sa famille pour se tourner vers une communauté de substitution, quand il a remplacé la raison par le mimétisme et la répétition, quand c'est le groupe qui pense à sa place, quand il ne ressent plus rien pour personne, quand il veut tuer et mourir, comment le remobiliser en tant qu'individu ? Comment faire pour qu'il redevienne un être humain qui pense et qui aime ? Il est urgent de répondre à ces questions pour pouvoir enrayer le processus d'embrigadement. C'est le pari de cet ouvrage. Dounia Bouzar veut partager la méthode de «désembrigadement» conçue et expérimentée par le Centre de prévention des dérives sectaires liées à l'islam (CPDSI) en s'appuyant sur l'accompagnement de quatre cents familles dont les enfants ont été entraînés dans cette spirale morbide. Pour construire une chaîne humaine qui soit plus forte que la chaîne terroriste de la mort et convaincre chacun d'entre nous qu'il est possible d'en finir avec l'emprise «djihadiste»

05/2015