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Alexis Ferro

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Musique, danse

André Claveau. Ne m'oubliez pas (1911-2003), avec 1 CD audio

André Claveau, Ne m'oubliez-pas (1911-2003) ! L'un des plus grands vendeurs de disques et animateur radio, en France, entre 1940 et 1960 ! Surnommé "le Prince de la chanson de charme" André Claveau est devenu un crooner baryton au succès international. Interprète aux quelques 1500 chansons et 400 enregistrées sur disque, il interpréta notamment les succès : "Domino" ou "Bon anniversaire". Il collabora avec les plus grands auteurs et compositeurs (Charlie Chaplin, Maurice Chevalier, Charles Trenet, Edith Piaf), bâtisseurs de l'actuelle chanson française et tous lui reconnaissent cette classe absolue ! Il côtoyait les plus grands artistes du cinéma et de la chanson de l'époque : Louis Aragon, Jean Cocteau, Jean Marais, Luis Mariano, Bourvil, Mistinguett, Fernandel, Damia, Mick Micheyl... "Vous avez la chance d'avoir votre Bing Crosby français, c'est un artiste rare." Charlie Chaplin. "Vous avez accepté André d'interpréter ma première composition de ma carrière enregistrée sur disque. Je n'oublie pas que je vous dois mon début de notoriété." Jean Ferrat. "C'est une grande joie pour un auteur d'être parfaitement interprété et sans trahison avec l'intelligence du cœur." Léo Ferré. Premier ouvrage consacré à la vie de l'artiste André Claveau. C'est en véritable journaliste d'investigation que l'auteur a pu, à travers un long travail de recherches retracer la vie romanesque de cette star des années 1940 et 1950 aux multiples talents et presque totalement disparu de la mémoire collective. Archives photographiques, manuscrits originaux, interviews et anecdotes sur les confrères qu'il fréquentait sont inédits. 150 participants, artistes et anonymes ayant croisé sa route, ou sensibles à l'histoire, témoignent non seulement de l'homme mais également de cette période avant et après-guerre : Marjane, Brigitte Bardot, Annie Cordy, Claude Lemesle, Line Renaud, Catherine Ringer, Yvan Cujious, Claire Denamur et tant d'autres...Eleveur de bovins après sa carrière artistique, il termina sa vie, dans une retraite quasi monacale, reclus dans son château et propriétés aux côtés de ses gouvernantes. Il légua la totalité de ses biens à la Société protectrice des animaux. Cet ouvrage patrimonial s'inscrit comme l'un des maillons manquant dans la collection des classiques de la chanson française.

04/2014

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Littérature française

Comme un, Commune. Ou les tribulations de Théo et Madeleine Fischer, du Paris libre de 1871 à Rio

Déporté en Nouvelle-Calédonie pour son activisme sous la Commune de Paris, l'Alsacien Théo Fischer écrit, afin de ne pas sombrer dans la folie, à sa femme, Madeleine, et à son fils, Alexandre, dont il est sans nouvelles depuis le 21 mai 1871. Typographe devenu franc-tireur sous le siège de Paris puis secrétaire de rédaction au "Journal officiel de la Commune", Théo nous narre sa rencontre avec sa farouche amazone, son amitié pour François, déserteur exilé au Brésil, la découverte de son frère d'Algérie grâce au musicien Francisco Salvador Daniel, ses altercations musclées avec les policiers Gautier et Mattei, ses combats de rue contre "Oreille-Cassée" et ses sbires - Théo a appris la savate avec le communeux Joseph Charlemont notamment... -, ses missions contre les ulhans aux côtés des Garibaldiens du XIIIe... Madeleine et Théo nous entraînent dans le Paris de la Commune, quand le peuple, adulte et "las des tyrans" , monte à l'assaut du ciel, réinvente la démocratie, sépare l'Eglise de l'Etat, rend l'instruction publique gratuite, laïque et obligatoire, instaure l'égalité salariale entre les hommes et les femmes. Autant de mesures politiques censurées par la IIIe République, héritière des bourreaux versaillais. Avec le clan Fischer, nous croisons la route de Paul Verlaine, Arthur Rimbaud, Gustave Courbet, Eugène Pottier, Jean-Baptiste Clément, Elisée Reclus, Emile Zola, Victor Hugo, Georges Clemenceau, Nadar, mais aussi l'anarchiste Mikhaïl Bakounine, que Théo et ses camarades protégeront du terroriste Netchaïev. Madeleine et Théo nous font redécouvrir Charles Delescluze, Arthur Arnould, Eugène Varlin, Théophile Ferré, Nathalie LeMel, Louise Michel, figures intègres et attachantes d'un Paris révolutionnaire qui illuminera le monde de sa clarté humaniste au point d'être la référence des révolutions du XXe siècle, qui souvent la trahiront en pensant la venger. Mais le martyre de la Commune, dont s'est nourrie la légende rouge chère aux marxistes orthodoxes, vaut en définitive moins que son dynamisme innovateur, joyeux et fraternel qu'illustrent avec esprit Madeleine, Théo, Jeanne, Joseph, Lukas, Henry Bauër, un des fils d'Alexandre Dumas. Dumas ! Et si "Comme un, Commune" était avant tout un roman de cape et d'épée ?

11/2014

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Poésie

Mes amours noires

Mes amours noires a été édité pour la première fois en 1986. J'allais sur mes 25 ans et jamais je n'aurais imaginé écrire cette préface. Souvenez-vous ! "Quand viendra l'an 2000... " alors, pensez ! L'an 2020 n'était pas au programme. Et pourtant, nous y sommes, j'y suis, proche de la soixantaine, aussi vieux que les vieux que nous querellions alors. Le seul qui trouvait grâce à mes yeux, à l'époque, se nommait Léo Ferré. Il avait 70 ans à peine et je le voyais comme un esprit tutélaire, un grand-père puisqu'il avait l'âge d'être le mien. Mes amours noires lui doit beaucoup. Pour la forme et pour le fond. D'abord parce que ce sont des poèmes "à dire" , ayant fait mienne cette colère exutoire qui transforme la lettre en cri, le verbe en chant, le vers en musique. Ensuite parce que l'art poétique défini par la Préface, introduction du livre "Poètes vos papiers ! " et de l'album "il n'y a plus rien" , me collait et me colle toujours à la peau. La poésie est une clameur. Elle doit être entendue comme la musique. Toute poésie destinée à n'être que lue et enfermée dans sa typographie, n'est pas finie. Elle ne prend son sexe qu'avec la corde vocale, tout comme le violon prend le sien avec l'archet qui le touche. Que dire de plus ? Je ne pensais pas, au début des années '80, que le monde pourrait évoluer vers ces utopies qui me portaient, où l'homme serait le frère de l'homme. Les années passées m'ont, malheureusement, donné raison et l'homme est, de plus en plus, un loup pour l'homme. Mais cela nous oblige-t-il à baisser les bras ? Si Mes amours noires a évolué depuis, au gré des relectures, un mot remplaçant l'autre, un texte écarté reprenant sa place, le rythme reste le même ; il est celui de la lutte, celui du partage, celui des bras ouverts et celui de nos solitudes. Les illustrations sont extraites des Voyages de Cyrano de Valérie Lamarre.

09/2020

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Critique littéraire

Histoire de l'édition française. Tome 3, Le temps des éditeurs, Du romantisme à la Belle Epoque (1830-1900)

Le second tiers du XIXè siècle voit s'affirmer une nouvelle économie du livre. La presse mécanique à vapeur, la machine à papier continu, la reliure industrielle permettent une première industrialisation de sa fabrication. Les tirages toutefois restent modestes et l'édition demeure dominée par les genres et les titres de la tradition. La véritable rupture vient après la mi-siècle : les techniques de composition et d'illustration sont à leur tour industrialisées grâce aux linotypes, puis aux monotypes et à la photogravure. Mais, dès la décennie 1850, la production change d'échelle : elle franchit le seuil des 12 000 titres annuels. Car de nouvelles catégories de lecteurs apparaissent. De Guizot à Ferry, l'école (mais pas seulement elle) a alphabétisé les Français : l'enfant, la femme, le peuple, deviennent les figures emblématiques de ces consommateurs d'imprimés. Dans les années 1830, l'édition française invente des objets nouveaux, réduit les formats (ainsi avec les classiques Charpentier en format in-18), emprunte au journal la formule des fascicules largement illustrés, bon marché et lancés à grand renfort de publicité. 1848 marque l'échec du projet romantique et ouvre la voie à d'autres publics, ceux du manuel scolaire, du livre pour la jeunesse, de la littérature de gare, des ouvrages encyclopédiques. Enfin, la crise de surproduction de la fin du siècle opère un tri drastique parmi les éditeurs établis tout en favorisant de nouveaux venus. Concentrant entre ses mains la totalité du processus de production du livre, l'éditeur donne désormais la plus grande part de son temps, non plus au commerce de librairie ou à l'activité d'imprimerie, mais à la lecture des manuscrits, aux rencontres avec les auteurs, à la constitution de son fonds propre. La profession y gagne une légitimité intellectuelle inédite tandis que les plus habiles de ses membres deviennent des propriétaires cossus ou des capitalistes hardis. L'évolution est grosse de risques (d'où les faillites nombreuses qui scandent le siècle) et d'âpres conflits surgissent avec les auteurs qui, de plus en plus, veulent ou doivent vivre de leur plume.

11/1990

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Sciences historiques

Jarny. Mineurs et cheminots dans l'entre-deux-guerres

Ce livre retrace 20 années de la vie d'une ville ouvrière de Lorraine du Nord. 20 années au cours desquelles les guerres, les crises et les brassages d'hommes ont rompu le cadre traditionnel d'un village d'à peine quelques centaines d'habitants. La perte de l'Alsace-Moselle après 1871, l'exploitation du fer du Pays Haut et la redéfinition du réseau ferré, avaient fait de ce bourg une ville carrefour et industrielle en l'espace d'une dizaine d'années avant 1914-1918. Déjà l'horizon traditionnel avait été rompu par l'arrivée de centaines d'ouvriers français et italiens, attirés par les mines, les chantiers de la gare ou le petit commerce. Ils n'avaient guère eu le temps de s'installer puisque la guerre de 1914-1918 avait jeté dans cette fourmilière, un formidable coup de pied, brisant son élan et la vidant presque totalement pendant plus de quatre ans d'occupation allemande. Mais la guerre n'a pas seulement rompu l'élan initial. En rendant à la France les territoires mosellans désormais concurrents, le bassin de Briey perd pour un temps son dynamisme initial malgré la reconstruction. La production repart et les hommes reviennent aussi massivement. Cette fois, avec le sang français et italien, du sang polonais vient irriguer le coeur de la cité. Pourtant la santé des mines jarnysiennes est fragile, l'une prospère par à coups, l'autre stagne, empêtrée dans les litiges des dommages et séquestres. La ville, qui vit au rythme des trains de minerais, des salaires ouvriers et des bénéfices du petit commerce, commence à douter. On attend alors beaucoup d'une municipalité républicaine et laïque pour panser les maux de chacun. La crise de 1931, ajoute ses effets. Economique puis sociale, elle jette le trouble durablement. Certes elle contribue à stabiliser toutes les populations, mais exacerbe aussi les tensions politiques et xénophobes. Malgré l'idée commune, le mouvement ouvrier peine à s'organiser et ne perce véritablement qu'après 1936, profitant pour quelque temps seulement de "l'embellie" du Front Populaire, avant que la guerre ne bouleverse la cité à nouveau.

06/2018

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Histoire de la philosophie

L'imposture du théologico-politique

Le "théologico-politique" , c'est l'idée selon laquelle au "fond" des choses politiques, il y a toujours quelque chose de religieux : quelque chose ayant à voir avec notre rapport au sacré. Même à l'heure où la politique moderne s'est "sécularisée" (séparée des pouvoirs religieux) et où les références religieuses, parfois présentes en elle, ont infiniment moins de poids que par le passé, la pensée théologico-politique est formelle : le fond de l'affaire serait encore et toujours "religieux" . Depuis une trentaine d'années, le théologico-politique est en plein triomphe dans la philosophie contemporaine. Très au-delà de la mode "Carl Schmitt" , c'est une vague qui passe par Giorgio Agamben, Charles Taylor, le dernier Jürgen Habermas, le dernier Richard Rorty... et qui fait revivre, aussi, certaines oeuvres du passé : celles de Jacob Taubes et d'Eric Voegelin, ou certains écrits de Karl Jaspers. Toute une myriade d'auteurs contemporains la nourrit (Gianni Vattimo, Marcel Gauchet, Luc Ferry...), non sans échos à un air du temps général (dont témoigne, par exemple, le succès des thèses de René Girard). Alors que l'histoire politique moderne avait fini par accomplir le désir de Spinoza d'une rupture avec le théologique - désir formulé dans son Traité théologico-politique de 1670 -, voilà que le théologique est à nouveau présenté comme le secret caché du politique. Et c'est d'autant plus troublant que les années 1960 et 1970 avaient énergiquement combattu la tentation d'affirmer, dans les choses politiques, une détermination "en dernier ressort" , de quelque nature que ce soit. Le théologico-politique, aussi "renouvelé" soit-il aujourd'hui, est une imposture. Une démesure de la pensée, qui force les réalités politiques pour imposer sa "thèse" . Et ce triomphe parle non des choses politiques, mais de la philosophie. De ses désirs à elle, rarement tout à fait éteints, d'atteindre une toute-puissance théorique, c'est-à-dire un savoir total sur l'histoire : sur sa direction, sur sa véritable "ressource" , sur son prétendu "fond" . Voilà ce que montre ce livre. Mais il propose aussi une enquête : pourquoi cette quête de toute-puissance théorique a-t-elle resurgi, à ce moment-là de notre histoire philosophique et de notre histoire tout court ?

10/2022

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Education nationale

L'école hors de la République

Islamistes, évangéliques, cathos ou juifs intégristes, écolos new age... : la nouvelle enquête d'Anna Erelle au coeur des réseaux de l'enseignement parallèle. Voilà presque un an qu'Anna Erelle et Jacques Duplessy enquêtent sur un phénomène méconnu de l'opinion et de plus en plus embarrassant pour les pouvoirs publics : la multiplication d'écoles qui passent sous les radars de l'Education nationale. Si, depuis Jules Ferry, l'instruction est obligatoire en France, envoyer son enfant à l'école ne l'est pas, du moment qu'un enseignement lui est dispensé. Or cette tolérance jusqu'ici marginale devient, à mesure que la tentation du communautarisme grignote notre pays, un vrai problème de société : " écoles en ligne " et structures clandestines explosent depuis ces dernières années, faisant grandir hors du système républicain toute une génération d'enfants. Après l'onde de choc provoquée par l'assassinat de Samuel Paty, après l'annonce par le président Macron d'un plan de lutte contre les séparatismes, dont le démantèlement des structures d'éducation qui font la promotion de l'islamisme radical est l'un des volets, c'est un sujet aujourd'hui explosif. Ce livre, fruit d'une enquête de terrain menée à la manière de Dans la peau d'une djihadiste (Anna Erelle s'est de nouveau inventé une identité sur les réseaux sociaux pour pénétrer ce milieu très fermé et très méfiant), a pour objectif de nous ouvrir les yeux sur toutes les formes de ces écoles hors de la République et les dangers qu'elles représentent. Et ça fait froid dans le dos. Car si l'islamisme constitue la menace la plus évidente, les autres radicalismes, des protestants évangéliques aux catholiques ou juifs intégristes, sans compter des non-religieux comme les écolos new age, ne sont pas en reste. Entre ceux qui, théologiquement et financièrement appuyés par l'Arabie Saoudite, le Qatar ou la Turquie, veulent imposer la charia, ceux qui relaient des thèses complotistes ou encore des récits fondamentalistes de la création de l'univers et ceux qui flirtent avec des pédagogies aux relents d'extrême droite, tous ont un ennemi commun : le modèle laïc inspiré des Lumières qui fonde notre République.

04/2021

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Economie

SAY N° 3 : De la pandémie de la peur à l'espoir d'un renouveau

"La confiance, comme l'observent Aurélie Jean et Bertrand Badré, est bien "le chaînon manquant de la relance" . Faut-il pour autant opposer compétence et démocratie, confiance dans les institutions et "technocratie" ? Pourquoi l'opinion américaine sur les vaccins s'est-elle inversée en deux mois ? Pourquoi les Rwandais témoignent-ils à leurs institutions de santé et aux Nations unies, à en croire leur ancienne ministre Agnes Binagwaho, une confiance que les Français refusent aux leurs ? La réponse ne peut se réduire à des incantations rituelles contre fonctionnaires et politiques. D'Olivia Grégoire à Pascal Canfin, une nouvelle génération de responsables politiques vient présenter, dans ce numéro 3, des projets de "nouvelle prospérité" et "d'économie responsable" . Tous deux s'inscrivent dans la mobilisation européenne pour la relance verte et le multilatéralisme. La nouvelle présidence américaine ne devrait pas tarder à s'y rallier. Ces succès diplomatiques, réels et concrets, auront du mal à se faire entendre dans l'opinion. Ce mouvement avance, sinon masqué, du moins travesti par un charabia administratif dont l'Union européenne a le secret. Il faudra convaincre de la solidité de cette politique celles et ceux, Gilets Jaunes de l'avenir, qui se sentent confinés dans des modèles du passé. Le carbone et le nationalisme, fétiches de Donald Trump, ne disparaîtront pas avec lui. Mais qu'en sera-t-il de l'autonomie stratégique que, face à lui, les Européens ont commencé à construire ? " (JEAN ROGNETTA, directeur de la rédaction) Avec, entre autres, les contributions de : Mohamed ElBaradei (prix Nobel de la Paix) Angus Deaton (prix Nobel d'économie) et Anne Case (professeur d'économie, Princeton) Fiona Scott Morton (professeur d'économie, Yale) Joseph E. Stiglitz (prix Nobel d'économie) Mike Spence (prix Nobel d'économie) Robert Schiller (prix Nobel d'économie) Jacques Attali Jean Pisani-Ferry Roger-Pol Droit Thierry Ménissier Laurence Joseph Josep Borrell (ministre des Affaires étrangères de l'Union européenne) Olivia Grégoire (secrétaire d'Etat, France) Pascal Canfin (député européen) Yuriko Koike (gouverneur de Tokyo) Jake Sullivan (ancien conseiller à la sécurité de Joe Biden) Jared Diamond (professeur de géographie, UCLA)

01/2021

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France

Le guide du tourisme et des loisirs ferroviaires en France

Déjà la troisième édition pour le Guide du Tourisme et des Loisirs Ferroviaires ! Et toujours la même ambition. Vous donner l'envie de redécouvrir la France, en la parcourant sur les rails ! Cette nouvelle mouture de ce livre unique en son genre est divis e en deux parties. Dans la première, l'auteur vous invite à visiter les treize régions françaises de l'Hexagone, en vous indiquant comment en rejoindre les principales villes en prenant le train, puis comment circuler entre elles en profitant des meilleures offres tarifaires existantes sur les différents réseaux TER. Plus de 700 escales vous seront suggérées dans des lieux touristiques accessibles en train. Sont répertoriés les sites dignes d'intérêt : les lignes ferroviaires aux parcours les plus spectaculaires, mais aussi les chemins de fer touristiques, les musées, les vélorails, les réseaux de trains miniatures ouverts au public ... Pas mal des adresses mentionnées sont des perles qui restent trop souvent méconnues ! Toutes les informations contenues dans ces pages ont fait l'objet d'une mise à jour depuis la précédente parution de ce guide, et de nouveaux buts d'excursions ont fait leur apparition. Pour prolonger le plaisir, dans cette nouvelle édition, la liste des lieux de restauration et les hébergements ayant pignon sur rails a été considérablement allongée. Dans la seconde partie, le focus est mis sur les associations faisant circuler des trains historiques sur le réseau ferré national, et le matériel roulant qu'elles exploitent ou comptent pouvoir remettre prochainement en état pour réaliser de nouvelles incursions sur les rails. Qu'il s'agisse d'autorails, de machines diesels ou électriques ou même de très imposantes Locomotives à vapeur, un point est fait sur l'état actuel du parc de matériel roulant historique existant dans notre pays, et sur les voyages proposés par les nombreuses associations oeuvrant à la préservation de ce patrimoine roulant. En ces temps où l'on redécouvre les vertus du transport sur rail, La Vie du Rail vous emmène une nouvelle fois au travers de cet ouvrage, pour de nouvelles découvertes et aventures ferroviaires !

06/2023

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Histoire régionale

Histoire des Guerres de l'Ouest - Vendée, Chouannerie (1792-1815). Tome 2

Concernant cet épisode sanglant que constituent les Guerres de l'Ouest nous nous trouvons en présence d'une guerre civile comme en a déjà connu à de nombreuses reprises la France. Mais nous trouvons-nous en présence d'un génocide ?? Un génocide perpétré notamment par ce que l'on a surnommé les colonnes infernales et qui fit environ 200 ? 000 victimes entre ? 1793 et ? 1796. Le débat toujours ouvert n'est pas près d'être clos. L'argument en faveur du génocide se base sur la sauvagerie dont on fait preuve les forces militaires de la République vis-à-vis de populations civiles ne représentant pas de potentielles menaces (femmes, enfants, vieillards). Ces actes n'avaient pas de justifications militaires, politiques ou idéologiques, par contre les motivations relevaient tout simplement d'un pur sadisme auquel venait se mêlait le goût du lucre. L'image donnée par la Révolution française, à cette occasion, n'a rien de bien honorable et relève plutôt du fond d'une sauvagerie poussé à l'extrême et toujours présent dans l'Homme. Fort heureusement, certains chefs militaires républicains vinrent, par leur humanité, contrebalancer ces méfaits. Les tenants de la thèse du génocide considèrent que cette période marque le premier grand génocide de l'Europe (Luc Ferry). Stéphane Courtois, l'historien du Communisme, dans une biographie consacrée à Lénine, mentionne le fait que le leader communiste se référait à la guerre de Vendée comme d'un modèle à suivre. Certains historiens dont Jean-Clément Martin, contestent l'emploi du terme génocide "? car il n'y a pas eu de population ciblée ? ", il préfère l'emploi de termes tels que crimes de guerre ou crime contre l'humanité. Sur le plan des idées, le débat présente de l'intérêt car il met en relief le clivage politique qui s'opère toujours en France sur des événements qui se déroulèrent il y a plus de deux cents ans. Génocide ou crime contre l'humanité, ceci serait certainement bien égal pour les victimes, si celles-ci pouvaient s'exprimer. Le livre de Théodore Muret nous plonge au coeur de cette période tragique.

05/2023

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Littérature française

Le forgeron de la courdieu. Tome 1

Le jour était loin encore ; on venait de sonner "Matines" , et les moines s'étaient rendus à la chapelle. La nuit était froide, claire, brillante, et la forge flamboyait. Tandis que les moines priaient, Dagobert commençait sa besogne quotidienne. Depuis quelque temps, il y avait de l'ouvrage à la forge du couvent. On était à l'approche de la Saint-Hubert. Le prieur-abbé avait coutume de convier à cette fête tous les gentilshommes chasseurs des environs, et il y aurait dans trois jours des chevaux à ferrer. Ce qui faisait que Dagobert s'était levé une heure plus tôt qu'à l'ordinaire, c'est qu'il tenait à terminer une grille en fer forgé que dom Jérôme, le prieur-abbé, voulait faire poser à l'intérieur des bâtiments conventuels, pour séparer une cour d'une autre. Or, il faut vous dire que cela se passait en l'an de grâce mille sept cent quatre-vingts ; que Dagobert était le forgeron du couvent, et que le couvent de la Cour-Dieu, bâti en pleine forêt d'Orléans, renfermait une communauté de moines de l'ordre de Cîteaux. Cependant Dagobert n'était ni moine, ni oblat, ni frère convers. Dagobert était laïque. C'était un garçon de vingt-deux ans, taillé en hercule, d'un visage mâle et hardi, qui n'était pas sans beauté. De même que le royaume de France enclava pendant des siècles un royaume d'une lieue carrée dont le maître et seigneur se nommait le roi d'Yvetot, la puissante communauté qui courbait sous son obédience une demi-douzaine de villages avait, une enclave laïque au milieu de son domaine religieux. Cette enclave, c'était la forge de Dagobert. Le père de Dagobert s'appelait comme son fils, et tous leurs aïeux avaient porté le même nom.

02/2023

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Littérature française

Le forgeron de la courdieu. Tome 2

Le jour était loin encore ; on venait de sonner "Matines" , et les moines s'étaient rendus à la chapelle. La nuit était froide, claire, brillante, et la forge flamboyait. Tandis que les moines priaient, Dagobert commençait sa besogne quotidienne. Depuis quelque temps, il y avait de l'ouvrage à la forge du couvent. On était à l'approche de la Saint-Hubert. Le prieur-abbé avait coutume de convier à cette fête tous les gentilshommes chasseurs des environs, et il y aurait dans trois jours des chevaux à ferrer. Ce qui faisait que Dagobert s'était levé une heure plus tôt qu'à l'ordinaire, c'est qu'il tenait à terminer une grille en fer forgé que dom Jérôme, le prieur-abbé, voulait faire poser à l'intérieur des bâtiments conventuels, pour séparer une cour d'une autre. Or, il faut vous dire que cela se passait en l'an de grâce mille sept cent quatre-vingts ; que Dagobert était le forgeron du couvent, et que le couvent de la Cour-Dieu, bâti en pleine forêt d'Orléans, renfermait une communauté de moines de l'ordre de Cîteaux. Cependant Dagobert n'était ni moine, ni oblat, ni frère convers. Dagobert était laïque. C'était un garçon de vingt-deux ans, taillé en hercule, d'un visage mâle et hardi, qui n'était pas sans beauté. De même que le royaume de France enclava pendant des siècles un royaume d'une lieue carrée dont le maître et seigneur se nommait le roi d'Yvetot, la puissante communauté qui courbait sous son obédience une demi-douzaine de villages avait, une enclave laïque au milieu de son domaine religieux. Cette enclave, c'était la forge de Dagobert. Le père de Dagobert s'appelait comme son fils, et tous leurs aïeux avaient porté le même nom.

02/2023

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Histoire de l'art

Sous le regard de Méduse. De la Grèce Antique aux arts numériques

Figure incontournable de la mythologie grecque, Méduse a exercé son pouvoir de fascination sur de nombreuses générations d'artistes qui ont contribué à la création d'un répertoire d'images d'une richesse inouïe. Le catalogue est consacrée à l'évolution de ces représentations, des premières sources iconographiques de l'Antiquité jusqu'aux productions artistiques les plus récentes. Dans les premières versions écrites du mythe, Méduse est une divinité primordiale terrifiante, petite-fille de la Terre (Gaïa) et de l'Océan (Pontos), mentionnée sous le nom de Gorgone. Une première variation, introduite dès le 5e siècle avant notre ère, voit en Méduse non plus une divinité régnant sur l'univers, mais une mortelle, victime d'une monstrueuse métamorphose que lui inflige la déesse Athéna. Reconnaissable à sa chevelure grouillante de serpents et ses yeux écarquillés, Méduse est une figure particulièrement ambiguë et paradoxale : à la fois instrument de mort, par son regard pétrifiant tous ceux qui le croisent, et symbole de vie, puisque de sa tête sacrifiée naissent le cheval Pégase et le géant Chrysaor. Au cours des siècles, les lectures du mythe évoluent, faisant subir à Méduse de multiples métamorphoses qui font d'elle le reflet des peurs et des fantasmes de la société occidentale. Malléable et toujours en phase avec l'époque de sa création, la figure de Méduse se renouvelle constamment. Pour les Grecs, elle est d'abord l'incarnation de la terreur, une vision insoutenable de la mort. La période médiévale, marquée par la morale chrétienne associant sexualité et péché, assimile Méduse à une beauté séductrice. A la Renaissance, son visage horrifique devient une métaphore de l'Art et de sa puissance visuelle. Figure toujours changeante, Méduse développe un caractère mélancolique au 19e siècle. Pour les préraphaélites anglais puis pour les symbolistes, elle perd parfois de son aspect monstrueux et devient une jeune femme à la beauté rêveuse. L'univers dans lequel elle bascule témoigne de l'accablement qui gagne les artistes face à la modernité industrielle. Cette course effrénée vers le progrès entraîne la rupture progressive de l'Occident avec la culture gréco-romaine qui l'a nourri durant des siècles, et Méduse devient alors le témoin affligé d'un monde désenchanté. Les angoisses et les atrocités du 20e siècle redonnent à Méduse sa puissance mortelle, et c'est finalement à Hollywood et dans le jeu vidéo que celle-ci va trouver un nouveau terrain fertile où se renouveler, grâce aux spécialistes des effets spéciaux. Aujourd'hui, Méduse fascine toujours les artistes qui s'appuient, notamment, sur les outils numériques pour renouveler leur approche plastique. Mais quelles sont les mutations actuelles de Méduse ? Figure populaire et politique, elle pourrait bien incarner un principe d'insoumission à l'ordre aussi bien qu'un féminisme militant...

05/2023

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Fantasy

Codex Le Sorceleur. L'univers d'Andrzej Sapkowski

Tout l'univers du Sorceleur décrypté au coeur d'un ouvrage richement illustré. Au fil des romans et des recueils de nouvelles, Geralt de Riv a arpenté de long en large les Royaumes du Nord, des plaines de Sodden aux rives du fleuve Delta en Rédanie, en passant par les montagnes escarpées qui mènent à Kaer Morhen. Au gré de ses voyages et aventures, il a croisé nombre de personnages haut en couleurs (assassins, sorcières, elfes, nains, rois et seigneurs), tout comme des créatures fantastiques, prédatrices, inoffensives ou iconoclastes. La magie, la sorcellerie, les croyances et la diplomatie sont autant de thématiques qui font du Sorceleur une cosmogonie riche et complexe, inventée par Andrzej Sapkovski, et pour lequel CodexLe Sorceleur constitue une introduction essentielle. Un guide exceptionnel qui permettra aux lecteurs des romans, comme aux joueurs ou aux spectateurs de la série Netflix, de se familiariser avec l'univers du Sorceleur. Totalement inédit, l'ouvrage se présente sous la forme d'entrées par le biais des personnages, De Angoulème à Zoltan Chivay, en passant évidemment par Ciri, Geralt, Jaskier et Yennefer, toutes les forces en présence voient leur trajectoire retracée et sont illustrées d'après la description puisée dans les romans. Chaque entrée est d'ailleurs mise en perspective par un court extrait des écrits d'Andrzej Sapkowski. Bien évidemment, vu la vocation de Geralt de Riv, un chapitre entier est dédié à la dépiction de plus d'une vingtaine de créatures parmi les plus emblématiques, dont certaines sont bien connues de la mythologie du Sorceleur : basilic, kikimorrhe, kochtchei, strige, wyvern, zeugle, et bien d'autres encore. Des sections sur la Conjonction des Sphères et la diplomatie générale, l'un des enjeux des romans d'Andrzej Sapkowksi, permettent à tout lecteur d'avoir les armes pour décoder le monde du Sorceleur. 152 pages couleur - plus de 70 illustrations - format 254 x 178 mm

11/2021

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Philosophie

Qu'est-il arrivé à la beauté ?

La beauté, comme question et comme valeur, a été au centre de la culture occidentale depuis les Grecs jusqu'à l'aube du XXe siècle, en passant par le christianisme et l'âge classique. Elle occupe également une place centrale dans les civilisations orientales et arabo-musulmanes. Il semble que, depuis un siècle, cette centralité ait été perdue, les arts, qui l'exaltaient, ont joué à cet égard un rôle pionnier en cultivant des valeurs comme celles d'originalité, d'expressivité, d'étrangeté ou d'authenticité, qui peuvent jouer directement contre la beauté. Cet essai, né du constat de la presque totale absence d'une valeur qui fut, pendant plus de deux millénaires, la forme par excellence de l'idéal, commence par l'analyse de l'idée de beauté : comment elle a été conçue, à quelles controverses elle a donné lieu, quels sont ses différents domaines d'application ? Cette première partie, plus philosophique que les deux suivantes, s'achève sur la révolution de la modernité esthétique, qui a contribué à la dévalorisation de la beauté au profit d'autres valeurs. La deuxième partie de l'essai analyse la façon dont le monde, à travers les quatre domaines de réalisation de la beauté (l'art, la nature, la ville et le corps humain), est entré, depuis un siècle, dans un processus d'enlaidissent accéléré. Désormais, en effet, la beauté est à ce point refoulée et détruite qu'il n'est pas excessif de parler d'une véritable détestation à son égard. Même dans les secteurs où la beauté semble aujourd'hui particulièrement valorisée (le corps féminin, avec la mode, le cinéma, les spectacles d'une manière générale), le refoulement est sensible : on demande désormais à une actrice moins d'être belle que d'être excitante. La troisième et dernière partie traite des raisons profondes de cette rage particulière et jamais nommée qui s'en prend à ce qui, pendant longtemps, était par excellence source d'admiration. La sécularisation, c'est-à-dire la profanation du monde (la perte du sacré), l'universalisation de cet affect qu'est l'envie, et où Alexis de Tocqueville voyait le sentiment démocratique par excellence, et enfin la volonté de puissance d'autant plus destructrice qu'elle dispose désormais de moyens technoscientifiques pour s'exercer de manière illimitée sont, selon nous, les facteurs décisifs du refoulement et de la destruction de la beauté. Cet essai, qui contient une dimension historique et sociologique autant que philosophique, a été rédigé avec l'intention d'être lu et compris par le plus grand nombre. La question traitée intéresse en effet tous les gens de bonne volonté, et pas seulement une élite cultivée. Comment, en effet, concevoir sans la beauté un monde véritablement humain, accueillant au plaisir, à la joie et au bonheur ?

03/2019

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Ethnologie

Maladie et santé selon les sociétés et les cultures

À l'origine de cet ouvrage dirigé par Maurice Godelier, anthropologue de réputation internationale, il y a deux hypothèses : la première postule que les réactions des populations à diverses épidémies ou pandémies, tel le sida, dépendent assez étroitement des représentations culturelles que ces populations se font de l'origine et des causes des maladies qui les affectent ; la seconde que les gouvernements de ces sociétés doivent prendre en compte ces représentations dans les politiques de santé qu'ils mettent en place pour lutter contre ces maladies. Pour éclairer la complexité de cette recherche, quatre textes ouvrent ce livre : de Jean-Pierre Dozon, Le sida en Afrique subsaharienne : problème culturel ou problème de politique publique ? ; de Francis Zimmermann, Du phlegmon à l'azadirachtine. Représentations indiennes des maladies et bioprospection ; d'Elisabeth Hsu, Expériences de la personne, de la santé et de la maladie en Chine ; de Sylvie Fainzang, La culture, entre représentations de la personne et politiques de santé. Mises en perspective avec quelques données occidentales. Sous la rubrique " Contrepoints ", Claudine Attias-Donfut, Marie-Odile Bertella Geffroy, Xavier Carpentier-Tanguy, Jean-Marc Ferry, Joseph Maïla, Serge Marti débattent des analyses proposées. Préalablement à ces réflexions, Maurice Godelier propose une définition en quatre points de ce qu'il entend par " représentations culturelles " ; ce qui le conduit à faire la part de l'imaginaire et du symbolique. Il insiste également sur un autre préalable théorique : ne pas coller sur toutes les formes d'individualité sociale et historique les attributs de la personne humaine tels que l'Occident les pense. Apparaissent alors en filigrane dans cet ouvrage les premiers traits d'esquisse d'un Manifeste de l'anthropologie. Prendre en compte et analyser chacun des facteurs qui entrent dans un processus en développement est une exigence scientifique qui impose la mobilisation et la coopération d'un grand nombre de disciplines des sciences sociales et des sciences médicales. Toutes doivent se décentrer et se distancier par rapport aux stéréotypes et préjugés que nos sociétés nourrissent contre les autres sociétés, leurs cultures et leurs pratiques. L'anthropologie pratiquée par un Occidental avec cette rigueur, cette érudition et cette vigilance critique n'est pas une description au service de la domination occidentale sur le reste du monde. Cette anthropologie-là produit un savoir partagé qui bénéficie aussi bien aux partenaires indiens ou africains qu'à leurs collègues européens. Ni arrogance, ni auto-flagellation.

08/2011

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Empire colonial

Trois journées de guerre en Annam

Pierre Loti (1850-1923) embarque au mois de mai 1883 sur l'Atalante pour participer à la campagne du Tonkin ordonnée par Jules Ferry. Dans trois articles publiés par Le Figaro, il retrace le récit, heure par heure, de la prise de Hué. Y décrivant les exactions commises par les marins français contre les Annamites, ses articles font scandale en France et en Europe. Il est alors mis en disponibilité par le gouvernement, qui lui reproche de ne pas avoir tenu son devoir de réserve et d'avoir dépeint avec férocité et cruauté les agissements des soldats français. En 1897, Loti publiera ces trois articles en les développant et en censurant les scènes les plus choquantes sous le titre Trois journées de guerre en Annam, dans le recueil intitulé Figures et choses qui passaient. Cette nouvelle édition rétablit le texte d'origine. 77 août 1883. L'escadre se réunit dans la baie de Tourane. L'attaque des forts et de la ville de Hué sera pour demain. Aucune communication avec la terre. La journée se passe en préparatifs. Le thermomètre marque 33,5 degrés au vent et à l'ombre. De hautes montagnes entourent la baie, rappelant les Alpes, moins leurs neiges. Sur une langue de sable, on aperçoit la ville de Tourane, un assemblage assez misérable de huttes basses, en bois et en roseaux. On s'occupe à bord d'équiper les hommes des compagnies de débarquement, de leur délivrer à chacun sac, bidon, bretelle de fusil, etc, même de leur faire essayer leurs souliers. Les matelots sont gais comme de grands enfants à cette idée de débarquer demain, et ces préparatifs sont absolument joyeux. Pourtant, les insolations et les fièvres ont déjà fait parmi eux plusieurs malades ; de braves garçons, qui tout dernièrement étaient alertes et forts, se promènent tête basse, la figure tirée et jaunie. Dans l'après-midi, on voit arriver de terre un canot portant des mandarins vêtus de noir, l'un d'eux abrité sous un immense parasol blanc. Ils vont conférer à bord de l'amiral, et s'en retournent comme ils étaient venus. A cinq heures, réunion et conseil des capitaines, à bord du Bayard. Orage et pluie torrentielle. Les matelots passent la soirée à chanter, plus gaiement que de coutume. On entend même les vieux sons aigres d'un biniou, que des Bretons ont apporté.

04/2014

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Policiers

L'aiguille dans la botte de foin

« Perro » (le Chien) Lascano est un commissaire intègre, une position plutôt difficile à tenir dans un pays comme l’Argentine des années 70, dirigé par une dictature militaire. C’est aussi un homme perturbé et taciturne depuis la mort de sa femme Marisa. Un matin, Lascano est envoyé sur une scène de meurtre où deux corps sans vie ont été signalés. Une fois sur les lieux, il trouve en fait trois cadavres mais pour lui, le troisième n’a aucun lien avec les deux autres car il ne porte pas la trace des méthodes d’«exécution » propres aux militaires.Amancio Pérez Lastra est né avec une cuiller en argent dans la bouche, mais maintenant il est aux abois. Submergé par les dettes, il cherche le meilleur moyen de s’en sortir. Quelqu’un va lui donner un coup de pouce : c’est Giribaldi, major dans l’armée. Ce dernier dirige l’un des escadrons de la mort qui abandonnent les corps non identifiables de tous les « subversifs » tombés dans leurs filets. Giribaldi est un individu dangereux et aigri. Incarnation de la violence aveugle des militaires, il va tenter par tous les moyens d’empêcher Lascano de faire la lumière sur l’affaire du troisième corps…Ernesto Mallo nous plonge dans une période sombre de l’Argentine de la fin des années 70, où les disparus hantaient les esprits et où la justice se résumait à cette phrase : « Protéger le bien, c’est protéger les biens ». Il nous livre une vision sans concession de la violence politique, de la police, de l’armée et des jeunes qui se sont réfugiés dans la clandestinité. De nombreux détails concernant la topographie, l’ambiance et la cuisine propres au Buenos Aires de ces années donnent de l’authenticité à ce roman qui se lit aussi comme un passionnant document. Quant à l’écriture vive et rythmée, elle confère un ton tranchant au récit, ponctué au détour des pages par de discrètes oasis de poésie.L’Aiguille dans la botte de foin est le premier volume d’une série. Son auteur est dramaturge, traducteur et homme de radio. Il a été récompensé par le prix Memorial Silverio de la célèbre Semana Negra de Gijon, le festival du roman noir organisé par Paco Ignacio Taibo II.

09/2009

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Religion

Le grand dérangement. La part de fable dans l'Histoire

Le but de l'école laïque n'est pas d'apprendre à lire, ,à écrire et à compter, c'est de former des libres penseurs. L'école laïque est un moule où l'on confie un fils de chrétien et d'où il ressort un renégat. Ces paroles de l'inspecteur d'Académie Dequaire-Brohel, au convent maçonnique de 1896, rejoint l'idée maîtresse de Jules Ferry, au convent de 1891, nous voulons organiser l'humanité sans rois et sans Dieu, confirmée par Jules Viviani, lors de son discours du 8 novembre 1906, en instituant l'enseignement obligatoire, nous nous sommes attachés à une œuvres d'irréligion. Voilà qui est clair, mais quoi d'étonnant dès lors, que l'Histoire de France académique ne soit systématiquement déformée, dans le sens de la haine des rois et de la négation de Dieu ? Que ce soit Jules César, à propos de sa Guerre des Gaules, ou Charlemagne "qui a inventé l'école" pour les chevaliers, obligés d'apprendre "comment s'est fait la France", de tout temps, sur le canevas de faits bien réels, princes et chroniqueurs ont brodé une histoire fabuleuse. C'est en travaillant sur la question de l'Eglise, où les évêques n'ont jamais hésité non plus à broder des légendes, que Daniel Leveillard a relevé des falsifications quant à l'Histoire réelle. Dans cet ouvrage, l'auteur traite de Christophe Colomb, le dernier des Croisés; du Saint Suaire, du Précieux Sang; de Louis XVI, martyr pour la cause de la foi, mais également de "l'apocalypse écologique", de géopolitique confessionnelle, de la Prophétie du Saint Pape et du Grand Monarque, et même, à commencer, par la tradition du Poisson d'avril où la farce prévaut. Ainsi voit-on comment, en permanence, se mêlent le réel et la fiction, d'où le sous-titre : "La part de fable dans l'Histoire". Un livre de nature à déranger, sûrement, surtout peut-être le dernier chapitre où l'auteur adresse une lettre au pape Benoît XVI... Et si l'Eglise chrétienne, assurément moribonde comme on le crie assez au regard de ses églises vides, n'était au contraire en train de renaître, belle comme au premier jour ? A la phrase emblématique de la Troisième République, Du passé, faisons table rase !, c'est l'historien qui répond : Qui ne connaît son passé, ne peut être maître de son avenir !

11/2011

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Littérature étrangère

Pristina

Albert Drilling est un officier spécial du gouvernement du royaume des Pays-Bas. Fonctionnaire zélé, il se voit confier une mission particulière : s'assurer que les demandeurs d'asile retournent dans leur pays d'origine lorsque toutes les procédures légales d'accueil ont été épuisées. Ceci avec le minimum de désagréments pour son ministre de tutelle. C'est la raison pour laquelle il est envoyé sur une île située au large de la côte nord de la Hollande, pour rechercher une migrante demeurée illégalement sur le territoire après que le centre de détention local ait été fermé. La seule information qu'il ait en sa possession pour la retrouver est son nom : Irin Past. Réfugiée sur cette île, la jeune femme s'est parfaitement intégrée. Les habitants eux-mêmes se sont pris d'affection pour elle. Le capitaine du ferry, le maire ainsi que le plus grand entrepreneur de l'île se considèrent comme ses amis. Mais l'exemplarité de ce parcours ne détourne pas Albert de sa mission première. Une forme de fierté professionnelle le pousse néanmoins à vouloir rechercher l'environnement le plus sûr, le plus accueillant pour les demandeurs d'asile renvoyés dans leur pays d'origine. Dans le cas d'Irin, il s'agit de savoir d'où elle vient réellement. Car si son père lui a toujours assuré qu'elle avait des origines égyptiennes, il semble que cette croyance soit le pur produit de son imagination... Albert se rend pourtant au Caire, à la recherche de la maison où elle serait née. A son arrivée, il se trouve plongé dans les évènements du Printemps arabe. Il observe tout cela avec autant de distance que possible mais ne ressort pas indemne de cette expérience chaotique. Poursuivant son enquête, il finit par découvrir que les véritables racines familiales d'Irin sont à chercher du côté de la capitale du Kosovo, Pristina - son pénom en étant l'anagramme. Pour Albert, c'est un motif suffisant pour exiger qu'Irin soit renvoyée dans cette ville. Découragés, Irin et ses amis renoncent à toute tentative de résistance. A moins que, contre toute attente, les lois et les régulations gouvernementales puissent malgré tout offrir une issue. Dans ce roman, impeccablement structuré, Toine Heijmans propose une réflexion passionnante sur le mystère des origines, la solitude de celui qui cherche un asile. Par contraste, il décrit la rigidité d'un système juridique extrêmement clinique qui se fait passer pour humain.

01/2016

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Histoire de France

Les grands discours parlementaires de la IIIe République. De Victor Hugo à Clemenceau 1870-1914

Depuis 1789, l'Assemblée nationale n'est pas seulement l'épicentre de la démocratie : c'est un lieu où l'éloquence est reine. De tous temps, sous tous les régimes, la délibération parlementaire a produit des moments d'une intensité exceptionnelle, des moments rares, des joyaux de rhétorique, de polémique et d'élévation. Certaines formules, certains débats sont passés à la postérité, mais le grand public ne connaît qu'une toute petite partie des trésors recueillis pendant plus de deux siècles de vie politique. Il est bon de les redécouvrir, afin de montrer combien le débat parlementaire a pu être moteur dans l'évolution de la société française contemporaine. C'est l'objectif que se fixe la Collection d'histoire parlementaire, qui couvrira toutes les délibérations de l'Assemblée nationale, de la Révolution française jusqu'à nos jours. Ce premier volume de la collection est consacré à la période "héroïque" de la Troisième République, les années 1870-1914, considérées à juste titre comme l'âge d'or de la délibération parlementaire. C'est l'occasion de retrouver les grandes figures, tels Victor Hugo, Léon Gambetta, Jules Ferry, Georges Clemenceau, Joseph Caillaux, Jean Jaurès ou Aristide Briand. Mais c'est aussi une chance de redécouvrir les grands orateurs catholiques, tels Albert de Mun ou Jules Lemire, les nationalistes comme Maurice Barrès, ou d'autres grands orateurs républicains, plus méconnus, tels Paul Bert ou Alexandre Ribot. Monologues, duels oratoires, déclarations ministérielles, rapports ou interpellations toutes les formes d'intervention figurent dans ce recueil. Littéraire, emphatique, dramatique, ironique, lyrique, polémique ou technique : toutes les formes d'éloquence sont au rendez-vous. Chacun des discours sélectionnés représente un jalon, un point de repère pour comprendre l'évolution de la Troisième République. Dans cette époque où tout est politique, où la vie parlementaire se veut le reflet immédiat des grands débats de la société française, chaque discours offre un éclairage privilégié sur la question centrale du moment. C'est pourquoi ils sont présentés dans leur contexte, et minutieusement annotés. A travers la délibération parlementaire, c'est la genèse de la France républicaine qui se précise, de l'installation du régime jusqu'à la Grande Guerre. Destiné aux spécialistes comme aux amateurs, aux enseignants comme aux étudiants, aux professionnels de la politique comme aux érudits passionnés, ce recueil se voudrait avant tout un plaisir de lecture, mais aussi un instrument pour l'histoire, et une incitation à en savoir plus.

09/2004

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Beaux arts

Venus d'ailleurs. Peintres et sculpteurs à Paris depuis 1945

“Le seul trait qui soit commun à ces artistes, c’est d’avoir un jour désiré Paris, d’y avoir fait œuvre, et de lui être resté, d’une manière ou d’une autre, profondément attaché. Ce sont des êtres de conviction et d’expérience auxquels Martine Franck rend visite. Leur apparence pourrait sembler ordinaire s’ils n’étaient pas totalement habités par le projet qui inspire leur vie. La photographe sait capter, pour chacun, ce qui fait signe : le regard, le langage des mains qui trahissent l’inquiétude ou le jeu qui est au cœur de toute œuvre (…).Certains de ces portraits affirment le vertige d’un éphémère éternel et toujours inattendu, comme ceux de Rebecca Horn ou de Yaacov Agam ; une violente détermination face à un réel qui s’impose pour Avigdor Arikha ou Raymond Mason ; la méditation de Lee Ufan sur l’acte de peindre, ou celle de Zoran Music face à la mémoire d’une humanité perdue. Martine Franck capte aussi bien Antonio Seguí, confondu dans l’alignement anthropomorphe de ses urnes funéraires précolombiennes, que la farce proliférante des créatures fictives qui semblent cerner Erró. Elle saisit l’acuité du regard de Vladimir Velickovic ou le défi de Dado face à la mort. Dans l’une de ces images, Fermín Aguayo, jeune encore, est atteint par la maladie et l’on comprend que sa fin est proche. En acceptant de se livrer au portraitiste, le modèle propose ou accepte la pose qui pourra le caractériser. Au-delà de cette première approche, Martine Franck sait surprendre chez Léonor Fini, Valerio Adami, Gao Xingjian, Christian Jaccard, Judit Reigl ou Barthélémy Toguo des attitudes simples, éternelles, qui composent autant de figures emblématiques de l’inquiétude du créateur. On y découvre rarement la nostalgie du pays perdu et l’évocation directe des aléas de l’existence comme chez Oscar Rabine. C’est sans doute l’intelligence d’un parcours accompli qui domine cette galerie de visages habités, mais aussi la modestie devant les surprises du destin, la lumière d’un entendement d’enfance ou d’une nostalgie surmontée, une ultime vivacité, le pétillement d’un regard qui affirme un possible avenir.”Germain Viatte

09/2011

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Sociologie

Penser l'histoire des médias

Penser l'histoire des médias ... le chemin historiographique et académique qu'elle a parcouru, mais aussi son actualité et ses perspectives, telles sont les ambitions relevées par la cinquantaine de contributions de ce livre. Quatre dimensions ont été placées au coeur de cette réflexion collective : les enjeux d'ordre méthodologique et la diversité des démarches mobilisées par les chercheurs qui ont les médias pour objet d'étude ; les singularités des rapports entretenus par l'historien avec ses sources ; le spectre des objets d'étude ; enfin les finalités et l'utilité sociale du savoir produit par l'historien des médias. Ces dimensions se dévoilent au fil des chapitres de synthèse, des études de cas et de récits d'égo-histoire qui se répondent et prolongent le premier Congrès international de la Société pour l'histoire des médias (SPHM), tenu à l'Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines en mai 2016. Au terme de cet ouvrage, le lecteur aura sans doute le sentiment que nous vivons un temps de redéfinition des frontières de l'histoire des médias, fécondée par d'autres approches et disciplines. Il en saisira d'autant mieux les défis en ayant son histoire à l'esprit, en un vaste panorama par médias, mais aussi par notions, thématiques et tendances de la recherche. Les auteurs : Jade Almeida ; Marine Beccarelli ; Delphine Benoit ; Laurent Bihl ; Claire Blandin ; Alexandre Borrell ; Jérôme Bourdon ; Josette Brun ; Virginie Cerdeira ; Delphine Chedaleux ; Jean-Jacques Cheval ; Emmanuelle Chevry Pébayle ; Frédéric Clavert ; Evelyn Cohen ; Ross F. Collins ; Diana Cooper-Richet ; Mario Cuxac ; Etienne Damome ; Simon Dawes ; Simona De Iulio ; Christian Delporte ; Mehdi Derfoufi ; Emmanuelle Fantin ; Adreas Fickers ; Claire-Lise Gaillard ; Isabelle Garcin-Marrou ; Alexie Geers ; Eric George ; Anne-Marie Granet-Abisset ; Pascal Griset ; Guylaine Gueraud-Pinet ; Pierre-Emmanuel Guigo ; Zdravka Konstantinova ; Pascal Laborderie ; Benoit Lafon ; Thibault Le Hégarat ; Fabiola Leone ; Sylvain Lesage ; Cécile Méadel ; Mike Meißner ; Michael Palmer ; Félix Patiès ; Léa Pawelski ; Géraldine Poels ; François Robinet ; Raphaëlle Ruppen Coutaz ; Aranzazu Sarria Buil ; Valérie Schafer ; Claire Sécail ; Michel Sénécal, Philomen Schönhagen ; Céline Ségur ; Mélodie Simard-Houde ; Evan Spritzer ; Beatriz Tadeo Fuica ; Sonia Temimi ; Philippe Tétart ; Marie-Eve Thérenty ; Dominique Trudel ; François Vallotton ; Nelly Valsangiacomo ; Isabelle Veyrat-Masson ; Graziela Mello Vianna ; Anne-Katrin Weber.

06/2019

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Communication - Médias

Le manuel de journalisme

Un guide pratique pour connaître les mondes de l'information, les métiers du journalisme et se préparer aux épreuves des écoles de journalisme. Cet ouvrage se divise en 8 chapitres : - l'histoire et l'actualité de la recherche en journalisme ; - les étapes de la formation et de l'insertion professionnelle ; - l'économie des médias ; - l'éthique des journalistes et le décryptage de l'actualité ; - les écritures de l'information ; - le journalisme international ; - la présentation des écoles de journalisme ; - la constitution du dossier de candidature et la préparation aux concours. Il s'adresse aux étudiants en journalisme ou en information-communication et aux professionnels des médias.

07/2022

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Finances publiques

Financer la Justice en France : Contributions à l'étude de la construction d'un budget

L'influence des mythes sur le droit est un phénomène bien connu des juristes et le droit public financier n'échappe pas à la règle. Dans le sillage de la modernité juridique celui-ci s'est construit autour d'un mythe devenu célèbre : le mythe des "quatre temps alternés" . Cette fiction, qui a profondément marqué la pratique française de la gestion publique, est-elle encore d'actualité, près de deux siècles après son avènement ? L'alternance institutionnelle rythme-t-elle encore la procédure budgétaire, alors même que la fonction du Parlement se fait plus trouble aujourd'hui ? De nouveaux acteurs ne bousculent-ils pas l'ordre établi en s'immisçant dans la procédure, en profitant, peut-être, de la nouvelle place qui est désormais laissée à l'expertise dans la conduite de l'action publique ? N'existe-t-il pas de nouvelles étapes de la vie d'un budget alors que l'on s'attache à distinguer, désormais, le contrôle et l'évaluation ? Autant de questions que les membres du Département Sorbonne Fiscalité et Finances Publiques de l'Université Paris I (IRJS EA 4150) ont souhaité envisager, avec leurs étudiants, dans le cadre du séminaire d'actualité des Masters 2 de la mention Droit des finances publiques de l'Ecole de Droit de la Sorbonne. Grâce au concours décisif de Madame la Ministre Nicole Belloubet, ancienne Garde des Sceaux, c'est à travers l'analyse de la construction d'un budget particulier que le présent ouvrage entend répondre : le budget de la Justice. On sait que celui-ci a pu être au coeur de l'actualité politique et financière de ces dernières années. Chantiers de la Justice, vote et discussion de la Loi de programmation et de réforme pour la Justice, vote et discussion des lois de finances successives, contrôles du Conseil constitutionnel ou de la Cour des comptes, Printemps de l'évaluation successifs, vote et discussion des lois de règlement successives... constituent autant de "moments" politiques, autant de préalables nécessaires, autant de procédures juridiques susceptibles de jalonner, d'influencer et d'encadrer, en somme, de "normer" la procédure de construction budgétaire. Le financement de la Justice en France illustre ainsi, à merveille, les virtualités de la procédure budgétaire et rappelle, s'il en était encore besoin, l'intrication profonde du financier, du juridique et du politique. L'ouvrage apporte ainsi des éléments relatifs à la théorie générale du budget tout en améliorant la connaissance de l'un des budgets - régaliens - parmi les plus scrutés de l'Etat. Avec les communications des invités : Nicole Belloubet, Patrick Hetzel, Philippe Clergeot, Gérald Sutter. de l'équipe de recherche du Département Sorbonne Fiscalité et Finances Publiques : Matthieu Conan, Alexis Fourmont, Emilien Quinart, Jean-Baptiste Jacob, Magdalena Marin. des étudiants des Masters 2 - Mention droit des finances publiques : Sarah Elgozi, Elie Noza, Laure Puydebois ; Léopold Comtet ; Ulysse Gouëdar, Pauline Oger ; Joseph Dalibon, Younès D

03/2022

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Poésie

Passions pathétiques. Poèmes et chansons

Poète, vos papiers ! Léo Ferré Ce recueil de poésies est un hymne au recueillement devant la beauté. La beauté de chaque instant, de chaque détail qui peut échapper au commun des mortels. La beauté captée par le regard du poète, digérée, transformée et sublimée. Chaque poème est la poésie même. Cette manière de s'émouvoir des choses et de les laisser agir sur nos sens. Bien sûr l'amour a ici belle part dans ces phénomènes. Car l'amour est partout. On ressent les pudeurs inviter l'espoir à se taper l'incruste pour une vie plus tendre et plus joyeuse. "L'art est un business, Ton grand art est ta vie". Voilà ce qu'on lit. Un grand art de vivre. L'audace de la sensibilité. Avec une sorte de naïveté gracieuse et de gaieté enfantine. De la fouge et du bagout. L'homme fasciné par la bête. Nous cheminons sur les pas du poète tel le petit chaperon rouge prêt à se jeter dans la gueule du loup. Et chaque poème nous renvoie à nous-même. Nos peurs, nos doutes, nos solitudes. Nous plongeons dans le vaste village des mondes et de leurs habitants et, ce faisant, nous revoyons notre propre parcours à travers les paysages intérieurs que nous traversons, où qui nous traversent par ces lectures. Si nous voyageons en terre gasconne c'est toujours à travers le regard presque voyeur de l'homme à l'affût. Et l'homme qui cherche est l'homme qui voit. Alors presbytes, aveugles, taupes, myopes... Sortez vos lunettes et regardez la vie à pleines binocles. C'est pour mieux la voir... Ouvrons nos oreilles pour écouter notre propre musique intérieure. C'est pour mieux l'entendre ! Laissons vibrer le monde qui nous entoure ! La poésie a souvent été mise en sons, en musique, en chanson. En air, l'air de rien. Ca vibre toujours bien un vers. Certains des poèmes de ce recueil ont d'ailleurs été mis en musique par Pierre Chadelle. Comédien, musicien et chanteur doué d'une grande sensibilité. Il dilate les poèmes et nous voilà pris dans la romance, de cet art de vivre de son art... Artistes de nos propres vies. Voilà ce dont il s'agit. Alors maintenant nous sommes prévenus, nous sommes invités à nous extraire du monde blême, pour y faire entrer la lumière des rayons merveilleux de la poésie, qui ici à ouvert grand sa gueule à la vie... C'est pour mieux la manger ! Laetitia Brecy Compagnie théâtrale "A pied d'oeuvre" Marides 32700 Marsolan www. cieapieddoeuvre. fr

05/2015

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Gestion des conflits

Pourquoi suis-je resté.e ? Le lien traumatique au pervers narcissique : comprendre pour se reconstruire

Pourquoi suis-je resté ? C'est à cette question que se posent les victimes de pervers narcissique que répond ce livre. Alors que la perversion narcissique fait couler beaucoup d'encre, voici un document précieux pour aider les proies à comprendre leur histoire, se reconstruire après une relation toxique, et les soutenir dans leur combat. Par une référence sur le sujet. " Pourquoi suis-je resté (e) ? " C'est la question que se posent invariablement les personnes qui sont sorties d'une relation sous emprise avec un pervers narcissique, lorsqu'elles commencent à prendre du recul sur leur histoire, avec l'impression de s'éveiller d'un mauvais rêve. Dans ce nouvel opus, Anne Clotilde Ziégler propose un éclairage inédit sur la perversion narcissique en se plaçant du côté des (ex) victimes pour leur apporter des réponses claires à ce mystère douloureux - " pourquoi suis-je resté (dans cette relation toxique) " - qui les aideront à faire la paix avec leur histoire et à se reconstruire. Elle analyse finement les stratégies mises en place par le prédateur, qui expliquent que l'on reste ferré dans la relation toxique, mais aussi les fragilités de la proie dans lesquelles s'engouffre le pervers narcissique, en donnant toujours des pistes pour sortir du piège. Revenir sur ses pas est la clé d'un travail sur soi pour avancer et éviter que cela ne se répète. Cet ouvrage aide également l'entourage des victimes (famille, amis, enfants mêmes, ou encore le personnel judiciaire) à comprendre, car non, les proies ne sont pas faibles, ni névrosées (du moins pas plus que tout-un-chacun) : elles sont piégées. L'histoire d'une sortie d'emprise est longue, et c'est un combat qui mérite d'être reconnu. Avec des illustrations de la talentueuse Gomargu, pour appuyer l'analyse et faciliter l'identification. Les mécanismes de l'emprise, leur description et les clés pratiques pour en sortir (les alternances séduction/destruction du prédateur, le poids de l'habitude, l'amnésie, le rôle de l'entourage parfois contre-productif, le ferrage matériel, l'effondrement de l'image de soi de la proie...) Les vulnérabilités spécifiques des proies (à l'abandon, au rejet, à l'abus, à la dépendance, à l'échec...) : origine de la blessure et sa manifestation dans la vie d'adulte, son exploitation par le prédateur (pendant la phase de séduction puis de destruction), les pistes pour en sortir... et limiter les risques d'y tomber à nouveau.

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Archéologie

La villa gallo-romaine de Grigy à Metz

Ce nouveau supplément à Gallia, consacré à la villa romaine de Grigy à Metz (Moselle), synthétise les résultats d'une fouille préventive conduite en 2011 sur une superficie de 5 ha, en périphérie de la ville. Les recherches ont permis la reconnaissance intégrale de la partie résidentielle et des infrastructures de production d'un vaste domaine agricole de la cité des Médiomatriques, qui se développe et est occupé entre la fin du Ier s. av. J. -C. et le début du Ve s. apr. J. -C. La fouille a donné lieu à de nombreuses études et analyses, avec l'intervention d'une vingtaine de chercheurs qui ont notamment contribué à caractériser cer-taines activités : outre de multiples indices en lien avec l'agriculture et l'élevage, des aménagements en bois remarquablement bien conservés ont ainsi pu être mis en relation avec une très probable production artisanale de vannerie et de textile. Cette étude de cas offre une image précise de l'évolution d'un grand établis- sement rural romain, dont toute l'emprise a pu être dégagée, ce qui est excep-tionnel en France. Fondés sur une approche exhaustive et pluridisciplinaire, les résultats constituent un exemple particulièrement illustratif des apports majeurs de l'archéologie préventive, et font de cette villa un jalon important dans l'histoire des recherches sur les campagnes romaines en Gaule Belgique. Sous la direction de Gaël Brkojewitsch, archéologue territorial au Pôle archéologie préventive de Metz Métropole, chercheur associé sous convention au Centre Camille- Jullian (UMR 7299, Aix-Marseille Université, CNRS, et ministère de la Culture). Spécialiste de la période romaine en Méditerranée occidentale, il étudie actuellement plusieurs villae romaines sur le territoire d'Aléria (Haute-Corse) et à Piantarella (Corse-du-Sud), et coordonne un projet collectif de recherche sur l'occupation romaine des Bouches de Bonifacio. En Moselle, il a dirigé une cinquantaine d'opérations préventives tant en contexte rural qu'en milieu urbain. Avec Guillaume Asselin, Renata Dupond, Elise Maire, Sandrine Marquié, Simon Sedlbauer, du Pôle archéologie préventive de Metz Métropole, et Ludovic Trommenschlager, de l'Ecole pratique des hautes études et de l'université de Lille. Et la collaboration de Valentina Bellavia, Michaël Brunet, Geneviève Daoulas, Christian Dreier, Emilie Gauthier, Nicolas Garnier, Gaëtan Jouanin, Marc Leroy, Kristell Lemoine, Alexia Morel, Stephan Naji, Antonin Nüsslein, Willy Tegel, Stéphanie Wicha. Sous la direction de Gaël Brkojewitsch

05/2021

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Grèce

Grèce. 5e édition. Avec 1 Plan détachable

Lonely Planet : un guide de référence, à la fois pratique et culturel, pour découvrir la Grèce Un aperçu tout en couleurs et en photos des sites incontournables et des meilleures expériences d'un voyage en Grèce : l'Acropole d'Athènes, les Météores, le site antique de Delphes, les fêtes pascales, la vieille ville de Rhodes, la péninsule du Pélion, Mycènes, Lesbos, les villages des Zagoria... Un chapitre consacré aux nouvelles offres pour les voyageurs : ouvertures et rénovations de musées, adresses véganes, sites archéologiques, oenotourisme... Toutes les informations pratiques pour préparer son voyage et éviter les casse-tête : les moyens de transport, la sécurité, les conseils pour bien dépenser son argent. Des suggestions d'itinéraires pour découvrir la Grèce selon le temps dont on dispose. Une carte qui dévoile des destinations hors des sentiers battus, sur le continent et dans les îles. Une sélection thématique pour organiser un voyage en phase avec ses envies : le top Des plages et des îles, des villages, de la gastronomie, des sites archéologiques... Un chapitre très complet pour organiser un voyage avec des enfants. Un chapitre consacré aux activités en plein air, avec des focus sur la randonnée et les sports nautiques. Des chapitres spécifiques pour aller à la découverte des îles grecques ou partir en croisière. Le chapitre sur Athènes remodelé et étoffé, qui comprend désormais un traitement tout en couleurs, illustré de photos et de plans, pour l'Acropole, l'Agora antique et le musée national d'Archéologie. Un guide spécialement conçu pour permettre une visite approfondie de la Grèce, avec un maximum d'informations pour préparer et bien profiter de son voyage. Des cartes claires et une couverture approfondie des moyens de transport pour être autonome dans ses déplacements. Un plan détachable d'Athènes.

03/2022

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Immobilier, droit de la constr

Code de la copropriété. Edition 2024

Première partie - Loi n° 65-557 du 10 juillet 1965 fixant le statut de la copropriété Deuxième partie - Décret n° 67-223 du 17 mars 1967 portant règlement d'administration publique pour l'application de la loi n° 65-557 du 10 juillet 1965 fixant le statut de la copropriété des immeubles bâtis Annexes

11/2023