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Titania

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Romans historiques

Tripoli, cimetière des Anglais. HMS Victoria 1893, la manoeuvre fatale de l'amiral Tryon

Le chavirement du cuirassé britannique HMS Victoria dans les eaux territoriales de Tripoli, emportant avec lui 358 âmes, a de quoi captiver les historiens. Selon les ordres de la reine Victoria, la flotte commandée par l'amiral George Tryon devait effectuer des manoeuvres militaires dans le port de l'Eskélé, en raison de ses eaux peu profondes (cause apparente). En fait, impressionner les Ottomans, protéger la route maritime de l'Inde contre les menaces de la France et de l'Italie, en auraient été les raisons réelles. Sur le point de faire les manoeuvres, et contre toute attente, le cuirassé Victoria entra en collision avec le Camperdown, autre navire de la flotte britannique, et ce fut le naufrage. Il s'agit d'un épisode important dans l'histoire britannique qu'on essaie d'oublier. La catastrophe due au mauvais calcul d'un grand amiral de la Royal Navy est restée une grande blessure dans l'histoire de la Grande-Bretagne qui n'est jamais allée à la recherche de son épave. Il aura fallu les efforts d'un jeune plongeur libanais pour sortir de la boîte de Pandore la grande énigme qui enveloppait l'épave depuis 111 ans. Basé sur une importante documentation, ce récit riche en événements historiques met à nu la société de l'Angleterre victorienne de la fin du XIXe siècle, en plein essor industriel, dominée autant par ses traditions que par ses penchants cachés symbolisés par Oscar Wilde. Une histoire de navire enfin, qui peut rivaliser avec celle du Titanic.

10/2015

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Ecrits sur l'art

Dans le palais des rêves. La vie et l'époque du légendaire Chelsea Hotel de New York

Sherill Tippins nous raconte l'histoire et la biographie du Chelsea Hotel de New York, à travers le récit captivant des vies que le Chelsea a croisées : de ses premiers jours en tant que communauté coopérative, après sa fondation en 1884 par l'architecte français Philip Hubert, en passant par ses périodes pop, rock et punk. Le Chelsea n'a cessé d'évoluer à travers les événements et les personnes qu'il a rencontrés. Les deux récessions de 1893 et 1903 ont obligé les propriétaires à transformer l'immeuble d'appartements en hôtel. Des invités inattendus sont arrivés : des survivants du naufrage du Titanic en 1912, des marins et des soldats de la Première Guerre mondiale, des artistes du nouveau Fillmore East au début des années 1970. Même des policiers de la ville y sont passés, au moins deux fois : après la mort de Dylan Thomas en 1953 et le meurtre de Nancy Spungen, la petite amie de Sid Vicious, en 1978. Il est difficile de citer les noms de nombreux écrivains, poètes, peintres et artistes américains importants qui n'ont pas vécu ou séjourné au Chelsea à un moment donné. De Dylan Thomas à Bob Dylan, de Virgil Thomson à Leonard Cohen, de John Sloan à Christo, le Chelsea ne s'est pas contenté de les héberger, il les a également nourris et inspirés. Mais le Chelsea reste un mystère : pourquoi et comment cet hôtel est-il devenu la plus grande et la plus ancienne communauté connue d'artistes ? Dans le palais des rêves en est l'histoire intime et fascinante.

05/2022

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Revues

Administration et Education N° 169, 2021/1 : Ecole et crise sanitaire : déstabilisation et opportunités

"Il ne faudrait pas que l'institution scolaire connaisse sa débâcle en se montrant incapable de prendre acte de la force des inventions et des réagencements, des bricolages, des contournements qui ont permis la continuité des services." page 22. "Les expériences du printemps 2020 ont mis en évidence des éléments qui pourraient alimenter d'autres formes de gouvernance, plus collégiales et plus horizontales." page 42. "Notre système scolaire ne peut pas faire comme si rien ne s'était produit. Son état-major ne peut ignorer les enseignements de la crise au risque de gouverner un Titanic." page 42. "La communication, impensé des acteurs de l'éducation, s'est imposée comme une compétence à maîtriser dans chacun des métiers du système, en fonction du public auquel on s'adresse." page 100. "Le distanciel a été particulièrement utile ; il est certainement un objet d'avenir, mais la dimension humaine restera essentielle pour la transmission des connaissances, des compétences et d'une culture, tout particulièrement pour les plus défavorisés." page 47. "Une autre leçon de la période actuelle est qu'une nouvelle forme scolaire n'a pu s'esquisser que parce que des équipes d'enseignants ont pris localement leurs responsabilités." page 179. "Sont apparus des liens nouveaux avec les parents d'élèves qui n'étaient plus sur le paillasson de l'école, mais au contraire accueillait l'école chez eux" page 174. "De façon apparemment paradoxale, plus l'école en appelle à l'autonomie des élèves, plus ceux-ci doivent âtre accompagnés pour la construire." page 159.

04/2021

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Droit

Le droit international de la sûreté maritime de 2002 en Afrique subsaharienne

Les conséquences des évènements dramatiques du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis ont assurément marqué un grand tournant dans la réglementation et les pratiques maritimes internationales comme les ont précédés, il y a bien longtemps, les catastrophes du Titanic en 1914 et du Torrey Canyon en 1967. Les évènements de 2001 instituent un véritable droit international de la sûreté maritime consacré par le Chapitre XI-2 de la Convention SOLAS de 1974 telle qu'amendée en 2002 et le Code international pour la sûreté des navires et des installations portuaires (Code ISPS). La particularité de ce droit international de la sûreté maritime est que son entrée en vigueur va entraîner un profond bouleversement des règles de gestion des ports maritimes jusque-là bien établies, en ce sens que les ports sont l'un des deux éléments substantiels de ce droit et c'est une grande première en droit maritime, l'autre élément, pour information, étant bien sûr le navire. Aussi l'intérêt de l'ouvrage est-il d'exprimer autant que faire se peut le choix cornélien par ailleurs indispensable qu'ont eu à faire les Etats de l'Afrique subsaharienne entre l'effectivité obligatoire du droit international de la sûreté maritime de 2002 à court terme mais aussi à tout prix, et la préservation de l'avenir de ce droit dans leurs Etats respectifs et régions, et dont est désormais tributaire leur devenir économique. Mais en fin de compte, qui dit effectivité durable du droit international de la sûreté maritime en Afrique subsaharienne, ne dit-il pas responsabilité collective durable ?

09/2015

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Economie

J. P. Morgan. Un capitaliste américain

Portrait d'un banquier hors pair, francophile et francophone, dont l'histoire se confond avec celle de la montée en puissance économique et politique de l'Amérique à la fin du XIX siècle. On l'a appelé le Saint Patron du capitalisme, le Napoléon de Wall Street, le "Vieux", etc., mais ce sont ses initiales, J. P. qui sont restées dans la mémoire américaine avec le nom de la banque JPMorgan. John Pierpont Morgan est considéré comme la figure tutélaire du capitalisme américain et jouit, encore aujourd'hui, d'un immense prestige dans les milieux financiers. Au milieu du XIXe siècle, l'Amérique est un pays où tout est à prendre et tout est à construire. J. P. met donc sur pied de gigantesques entreprises, les trusts, où sont mises en oeuvre les dernières inventions technologiques, que ce soit dans les chemins de fer, l'acier, l'électricité, le téléphone ou les transports maritimes. Il est le commanditaire du Titanic, dont le naufrage sera le seul échec de sa carrière. Le gouvernement fédéral fait appel à lui pour empêcher in extremis l'Amérique de faire faillite. Grand ami de la France et grand collectionneur, J. P. Morgan passe quasiment cinq mois par an en Europe, surtout à Paris où il achète des milliers d'objets d'art, ou encore à Aix-les-Bains où il prend les eaux. Personnage hors du commun, toujours en voyage, aimant les femmes et la bonne chère, passionné d'art et d'histoire avant que de finance, il a marqué son siècle en contribuant à la montée en puissance économique et politique d'une Amérique qui allait bientôt dominer le monde.

09/2016

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Décoration

Transatlantiques. L'épopée graphique des paquebots de légende

En ouvrant les archives de la mythique Compagnie générale transatlantique, qu'elle conserve, l'Association French Lines (Le Havre), permet au Musée de l'imprimerie d'évoquer, au fil de cet ouvrage, la place primordiale de l'imprimerie dans l'un des épisodes les plus glorieux de l'industrie et du commerce français, pendant plus d'un siècle. ira Les grands paquebots évoquent le voyage dans un style aujourd'hui révolu : un art de vivre que les grands affichistes ont su capter travers l'iconographie inoubliable des géants des mers, tout en puissance, élégance, prouesses techniques et luxe. Mais pour un Musée de l'imprimerie — et au risque d'évoquer le funeste souvenir du Titanic —les splendides affiches de la fin du XIXe siècle et du début du XXe ne sont que la partie émergée de l'iceberg ! Car ces paquebots de légende ont généré des imprimés de toutes sortes, du modeste bordereau ou police d'assurance aux chefs-d'oeuvre du graphisme du XXe siècle. Quant au fonctionnement d'une grande compagnie maritime, il dépend de la bonne circulation des informations, qui relève nécessairement d'un arsenal d'imprimés dont la liste est presque sans fin : cartes géographiques, plans de construction, documents financiers, horaires, publicités modestes et luxueuses, billets d'embarquement, devis d'armement, bordereaux et factures... Destinés pour la plupart a un usage éphémère, ces documents sont les témoins éloquents (et souvent spectaculaires) de la naissance et de l'essor de la société de l'information, et du rôle moteur qu'elle a joué dans le développement non seulement des transports maritimes, mais aussi de la communication graphique depuis le milieu du XIX siècle.

01/2013

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XIXe siècle

L'extravagant Monsieur Blerman - Mémoires picaresques d'un dandy de grand chemin

Dans la lignée de Bel-Ami et d'Arsène Lupin, Nicolas Blerman traverse la Belle Epoque avec un appétit de vivre et un culot hors du commun. Ses mémoires - ; retrouvés dans une malle - ; nous embarquent dans de folles aventures, depuis son ascension dans la Ville Lumière jusqu'à la découverte de l'exotisme oriental, en passant par la dolce vita italienne ou New York ! En 1888, Nicolas quitte sa province. Avec la complicité de bourgeoises acquises à son charme, le jeune dandy ambitieux devient l'intime de Toulouse-Lautrec, Alphonse Allais, Marcel Proust, Oscar Wilde, Emile Zola, Alberto Santos-Dumont... et de celui qui deviendra son frère de coeur, l'aviateur Léon Delagrange. Notre héros semble avoir participé à tous les grands événements du XXe siècle naissant : les Expositions universelles, la construction de la tour Eiffel, du Moulin Rouge, les films des frères Lumière, l'affaire Dreyfus, la construction du Métropolitain, les Jeux Olympiques, l'agitation des " Apaches ", le premier Tour de France, la course automobile Paris-Pékin, une exécution capitale à la Roquette ou une chasse à l'homme dans les égouts de Paris... La disparition brutale de Delagrange le précipite cependant dans le monde impitoyable de " la cloche " ; en y sombrant corps et biens, il va découvrir des relations plus précieuses que celles des salons du faubourg Saint-Honoré. Certains prétendent qu'il aurait eu partie liée avec de redoutables gentilshommes-cambrioleurs et l'enlèvement de la Joconde au Louvre. D'autres encore l'auraient aperçu sur le Titanic... Avec virtuosité et truculence, la vie romanesque de Blerman nous transforme en spectateur privilégié des grandes heures de la Belle Epoque. Très documenté et annoté, cet ouvrage est aussi une occasion exceptionnelle de redécouvrir l'effervescence de cette période.

10/2022

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Musique, danse

Quand les Bretons chantaient l'histoire. Un autre Barzaz-Breizh

Cet ouvrage se propose de vous faire découvrir un aspect peu connu du patrimoine culturel de la Bretagne, celui des chansons en breton sur feuilles volantes. Apparues vers le 17e siècle, les dernières chansons datent de l'après-guerre. Composées par des paysans, des commerçants ou des érudits locaux, elles étaient imprimées puis interprétées et vendues par des colporteurs lors des marchés, foires et pardons. Cette littérature populaire a été méprisée par les collecteurs du 19e siècle qui s'attachaient à des thèmes plus anciens et des sources exclusivement orales. Le sous-titre "L'autre Barzaz Breizh" veut montrer que l'usage de ces chansons s'est poursuivi très longtemps après les travaux de La Villemarqué publiés en 1839. Les chansons choisies pour illustrer ce thème relatent des faits historiques connus du grand public. On y trouvera des chansons sur les événements de 1848, la Commune de Paris, la conquête de Madagascar, la guerre d'Espagne, les deux guerres mondiales mais aussi sur les catastrophes du Titanic et de la Montagne Pelée, les crimes de l'empoisonneuse Hélène Jegado et la mort de Léon Gambetta. La politique n'est pas oubliée avec la Marseillaise, Vive Henri IV, L'Internationale et la campagne de F. Mitterrand en 1981. Des chansons sur les nouveautés, comme les pommes de terre, les allumettes chimiques, le chemin de fer puis bien plus tard le Spoutnik sont également proposées. L'ouvrage nous explique comment l'actualité était transmise à une population majoritairement non francophone, qui n'avait pas accès aux journaux en français et qui ne se déplaçait peu hors des communes environnantes. Une première partie explique ce qu'étaient les chansons en breton sur feuilles volantes et leur place dans le quotidien de l'époque. La seconde partie présente une vingtaine de chansons en breton avec leur traduction, un rappel de l'événement dans son contexte historique, des informations sur l'auteur, des remarques concernant le contenu ou l'interprétation de la chanson et l'existence d'autres compositions en breton sur le même thème.

10/2013

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Sciences historiques

Les hommes en mer. De Trafalgar au Vendée Globe

La mer, les marins, la marine marchande, la marine de guerre, la pêche : autant de termes qui évoquent un monde à part, l'aventure, les horizons lointains, l'homme qui se construit à l'épreuve du danger... pourvu qu'il soit question des flibustiers des temps héroïques de la voile. Car ce qui s'est passé sur les mers du globe depuis 1805 n'incite pas nécessairement au romantisme, qu'il s'agisse de la suprématie anglo-saxonne, des voiliers livrés à la rationalisation avant de céder la place aux navires mécanisés, de l'intégration des chemins de l'océan à une économie mondialisée, de la chasse industrielle aux cétacés ou du choc entre cuirassés puis entre porte-avions. Pour comprendre ce que fut le travail des gens de mer et ainsi mettre en perspective les réalités actuelles, il faut s'embarquer à bord des navires, étudier la logique technique de leur mise en œuvre, s'intéresser au fonctionnement de leur espace socioprofessionnel. Il faut aussi pénétrer dans les bureaux des armateurs et des ministres de la marine. Le présent ouvrage invite à un tel voyage virtuel. La mer étant le monde de l'imprévu, il reprend le dossier d'événements maritimes célèbres (naufrages de la Méduse et du Titanic ; batailles de Traflagar, de Midway, etc.) mais il propose aussi un éclairage concret sur des aspects plus méconnus telles l'intensification du travail à bord des voiliers rapides ou les relations sociales à bord d'un grand cuirassé. Les gens de mer, passeurs et nourriciers indispensables, ont su s'adapter à la révolution technique permanente, mais celle-ci va peut-être les faire disparaître des océans. On nous prédit la fin de la pêche en mer au profit de l'aquaculture. On nous prédit la mise en service de cargos et de porte-avions automatisés, sans personne à bord. Les verrons-nous bientôt croiser la route des derniers hommes à affronter la haute mer, les skippers des catamarans de compétition ?

11/2005

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Histoire du cinéma

Objectif mer : l'océan filmé. La mer au cinéma, de Méliès à Wes Anderson

De "La Vague" d'Etienne-Jules Marey à "Titanic" de James Cameron, du cinéma muet des années 1920 aux "Pirates des Caraïbes", en passant par "L'Or des mers" de Jean Epstein et "Les Dents de la mer" de Steven Spielberg, la mer est l'un des sujets de prédilection du 7e art. Cela s'explique aisément : les premiers "cinématographistes" ayant pour mission de capter des sujets les plus "mouvementés" possibles pour satisfaire un public de plus en plus exigeant, les metteurs en scène réadaptèrent l'ancienne iconographie de la lanterne magique, qui raffolait déjà des thèmes marins - naufrages, tempêtes, voyages... -, et les nouvelles images animées et photographiques, apparues à la fin du XIXe siècle, permirent aux spectateurs-immobiles de voyager à travers le monde, sur les eaux les plus lointaines - un privilège extraordinaire pour des millions de personnes n'ayant jamais quitté la terre ferme. Source d'inspiration, la mer est aussi objet d'analyse pour les cinéastes de tous temps : ils se l'approprient pour s'en servir de décor, voire même en faire un personnage à part entière. La mer fascine ainsi par son immensité, sa dangerosité, sa faune et sa flore, les mystères de ses profondeurs. Elle est tout à la fois un sujet d'émerveillement et de peur, et le cinéma a permis à chacun d'explorer ses craintes et fantasmes enfouis d'une façon très spectaculaire. Aujourd'hui encore, la mer est au cinéma un sujet de sidération, d'effroi, de lutte pour la vie, de passion violente, d'amour, de politique, de fortes inquiétudes écologiques. Elle symbolise la liberté et le huis-clos, de même que la fragilité, tout en apparaissant impitoyable dans sa masse et sa sauvagerie. Par son mouvement continu, la mer est ontologiquement cinématographique. Elle s'est pleinement révélée à tous, dans sa splendeur, sa diversité et sa - presque - totalité, grâce au cinéma. Cet ouvrage de référence réunit plus de 275 illustrations - extraits de films mais aussi affiches, photographies ou éléments de dioramas, costumes et scripts, objets techniques, etc. - accompagnées de contributions des meilleurs spécialistes, pour une exploration complète de ce thème abyssal.

12/2023

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Mer

100 ans de paquebots. Histoires, récits et témoignages

Ancrage Historique Un paquebot est un navire spécialisé dans le transport de passagers. Ce nom vient de l'anglais "?packet-boat ", désignant les navires transportant du courrier. Les premiers grands paquebots sont apparus au début du 19e, lorsque les migrations internationales étaient fortes. De nombreuses innovations techniques telles, que la machine à vapeur et les coques en acier, ont permis aux paquebots de gagner en taille et en vitesse et ont donné lieu à de véritables compétitions entre puissances, notamment entre le Royaume-Uni et l'Allemagne. Après deux âges d'or, au tournant des deux siècles, puis dans l'entre-deux-guerres, le règne du paquebot s'est estompé pour laisser place à l'avion. On distingue deux types de paquebots. Les paquebots de lignes (dont les plus célèbres sont les transatlantiques) sont affectés à des lignes régulières pour le transport de passagers et de courrier. Ce type de paquebot a majoritairement disparu dans les années 1960/1970. Les paquebots de croisière assurent pour leur part des voyages touristiques en diverses parties du globe et représentent, au début du 21e siècle, l'écrasante majorité des paquebots. Les paquebots ont laissé une forte empreinte dans la mémoire collective. Certains comme le Queen Mary ou le France sont ainsi devenus de véritables symboles nationaux, tandis que d'autres comme le Titanic ont frappé les esprits par leurs malheurs. Ils ont également inspiré le cinéma et la littérature, contribuant à créer un véritable " mythe du paquebot ". Ce livre vous ouvre les portes du mythe. Le livre La traversée des océans au temps de la voile était une aventure incertaine et parfois dangereuse. A travers des témoignages de voyageurs, Philippe Rouyer fait revivre les plus belles heures du tourisme maritime : de l'invention des machines à vapeur à leur modernisation, c'est l'ère industrielle qui se déploie devant nous. L'accent est également mis sur la clientèle des paquebots : de la classe privilégiée aux voyageurs d'affaires ou encore aux voyageurs de troisième classe, nombreux témoignages et articles d'époque font état de ce qu'étaient le luxe des croisières et leurs dangers. Une analyse des différents incidents de navigation, ainsi que des célèbres naufrages, vient étayer le propos et illustrer les besoins d'améliorations ou de recours à la technologie effectués tout au long du XXe siècle pour rendre les croisières les plus calmes possibles.

03/2018

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Généralités

Mon petit dictionnaire de la royauté

Tout ce que vous avez toujours rêvé de savoir sur la, les royautés, d'aujourd'hui comme hier, en France, Angleterre comme ailleurs... et bien plus encore. "Je vous sens hésitant. Mon petit dictionnaire de la royauté. Un peu... académique, non ? Eh bien non, justement. Vous me connaissez. Tout, sauf l'ennui. Cet abécédaire n'a qu'un seul but : vous amuser, tout en vous donnant des clés ! Un trousseau entier de clés ... qui (je l'espère) va vous ouvrir des portes. Vous me trouvez trop confiant ? Prenons un exemple. Pourquoi, à la lettre " S ", le mot Salade ? Vous séchez ? Une piste : ça concerne les dîners d'Etat, grandioses, donnés par Charles III. A la lettre " T ", pourquoi donc Titanic ? Parce que dans les eaux sombres et froides de l'Atlantique nord, l'épave la plus célèbre de tous les océans renferme aussi une histoire d'amour royale. Tout, sauf l'ennui. C'est une promesse ! Dans mon petit dictionnaire, s'il y a Horse Guards, il y a surtout Crazy Horse. Et Moulin Rouge ! Il y a Cecil Beaton. Et Andy Warhol. Elizabeth II (of course ! ). Et Helen Mirren. Il y a Cartier, Garrard et tous les joailliers de la couronne, mais il y a aussi Swatch. Il y a la BBC. Et il y a Netflix. Il y a la Cour de Buckingham. Et les Jardins du Vatican. La Tour de Londres. Et La Tour d'Argent. Il y a le très noble Escoffier. Et la non moins royale Pizza Margherita. Il y a le Court Circular (le bulletin de la cour). Et The Sun (la terreur des Windsor). Il y a Daniel Craig. Et il y a l'insolente Oprah Winfrey. Il y a Kate. Et il y a la mutine Pippa. Il y a le Prince Harry et ... le Prince Ali. Il y a Grace. Si forte. Si fière. Si parfaite. Et il y a Charlène. Si fragile. Et une valse de destins tourmentés : Wallis. Margaret. Soraya. Diana. Masako. Letizia... Sans oublier l'infernale Meghan. Petit conseil : on ne lit jamais un dico de façon linéaire. Picorez. Piochez. Virevoltez. Entrez dans la danse par où bon vous semble. Faites la révérence ! Et... embrassez (en premier) qui vous voudrez ! Un seul ordre : soyez infidèles. Désobéissants. Soyez déroyaux ! Certaines pages vont aussi se faire plus sombres. Et se couvrir de confidences. Il y a Ambition. Pression. Dépression. Il y a Jalousie. Il y a Haine. Il y a Complot. Il y a Accident. Il y a Assassinat. Il y a ... Pont de l'Alma. Ames sensibles s'abstenir ! "

11/2023

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Critique

Traité d'harmonie littéraire

Après Français langue morte (Richard Millet), nous n'allions pas laisser notre pays dans l'embarras. Il fallait bien procurer d'urgence à l'immense "Titanic réputé insubmersible, en route vers le meilleur des mondes" une simple trousse de survie, d'ailleurs inscrite à notre programme depuis cinq ans : Ghislain Chaufour s'est extirpé du long confinement dans le silence harassant des machines, après un temps d'incubation extrêmement lent, pour présenter enfin au public cette Åuvre nécessaire, prodigieuse et salutaire, le Traité d'harmonie littéraire, propre à redonner à ce pays son "sentiment de la langue" apparemment perdu. "Vous n'êtes pas très productif" , lui disait Pierre Boutang, son professeur de philosophie en classe de Terminale (1968). Sans doute, comme tous les organismes complexes sensibles, Ghislain Chaufour a-t-il été lui-même touché d'abord par la "démantibulation du langage" que prévoyait Wittgenstein et l'effondrement d'un monde où toutes les notions péniblement acquises à l'école de la littérature française et de la civilisation européenne se sont trouvées brutalement mises en cause avec une force effroyable. Or il n'est pas du genre à répliquer avec des coups dans le vide : s'il attend, il vise juste et il atteint sa cible en une fois. Après un long et rigoureux effort de renseignement et de respiration, ces deux cents pages très bien ficelées parfaitement efficaces dégomment donc et déboulonnent une à une les imposantes idoles vieilles de quelques siècles qui peuvent aussi bien nous tomber dessus et nous écraser : la Science, l'Evolution, la Méthode expérimentale, le Doute plus ou moins académique, le Hasard⦠En s'attaquant vaillamment à toutes ces vieilles chimères mal embouchées il pourrait aisément passer pour une espèce de Don Quichotte, et c'est ce que disent de lui ses adversaires : "Vous exagérez beaucoupâ¦? - Oui, mais pas assez" , répondait-il à son interlocuteur à l'occasion d'un précédent livre. Or ici il n'en est rien, sa démonstration est aussi rigoureuse qu'implacable. L'Univers a-t-il pu "A se créer spontanément à partir de rien" , comme l'affirmait Stephen Hawking ? Il n'y a "rien qui ressemble à une preuve absolue" , où donc "la science moderne trouverait-elle l'ultime garantie si les mathématiques pures elles-mêmes ne la lui procurent pas, ni les expériences ? " Considérant la misère et les tribulations de l'homme peinant et existant, Chaufour retourne l'opposition entre l'Universel en majesté supposé "antérieur" mais abstrait et les singularités qui sont les vrais objets de connaissance. "Grande sottise de croire que la science consiste dans la connaissance des universaux". C'est ainsi que les mathématiques asservies au productivisme ont propagé dans "l'Etat industriel et bureaucratique" les illusions du travail mortifère. Contre ce danger extrême et celui d'être dégoûté sans remède par des professeurs ignorants, Ghislain Chaufour refuse de condamner les sens et s'étonne de la répulsion que le charnel singulier suscite chez les platoniciens, les gnostiques, les "cathares" , les idéalistes et mêmes les matérialistes de tous les temps. Il redonne la valeur de vérité aux fables : la poésie est fable capable de conseils salutaires, et non "forme" vide de sens⦠"L'ennui vient d'une déception" , et contre elle il s'agit de retrouver l'usage du libre-arbitre, authentique merveille du monde étrangère au hasard et à la nécessité. L'évolutionnisme idéologique des automates, à l'inverse, dénigre l'origine spirituelle de chaque création et du langage lui-même. En séparant le sensible de l'intelligible, et les passions de la raison, "nous avons perdu le grand art de signifier par la beauté" . Or il se trouve que ces derniers mois nous auront disposés à recevoir ces objections : nous sommes nombreux à éprouver assez distinctement la fragilité et néanmoins la capacité de nuisance des rhétoriques scientifiques, ainsi que leur impact dans l'économie réelle, sur la vraie vie et la santé en général, mais également le risque totalitaire qu'elles font courir à justifier une "dictature hygiéniste" bien difficile à domestiquer. La prise de pouvoir politique par la "Science" qui paraissait réservée à la propagande soviétique s'attaque désormais aux thérapeutes et il est de notoriété publique que les pseudo "savants" au service de l'Ordre industriel les poursuivent en justice. Ghislain Chaufour revient très raisonnablement à des fondamentaux : c'est philosophiquement qu'il remet à sa place la philosophie et naturellement qu'il redonne à la "fable" sa légitimité comme interrogation complète posée à même le monde : "A la littérature vise le concret" . C'est un fait établi que le monde est créé, tandis que "la perfection divine implique une extrême sensibilité aux malheurs des créations" . Si le christianisme greffé sur l'arbre juif "A semble ne pas encore avoir commencé" , le pugiliste s'est modernisé et ne se laisse pas impressionner ni récupérer. Véritable Gilet jaune de la métaphysique sachant donner de la gauche et de la droite, sa méthode l'apparente plutôt au bulldozer qui enfonce les portes obstinément fermées : avec beaucoup d'efficacité, le platonisme, Descartes, Kant, Hegel, Heidegger et même Jacques Monod sont délogés sous nos yeux, démasqués, laminés. Du moins théoriquement car en pratique la propagande en leur faveur va redoubler et expédier ad patres ses accusateurs et témoins dérangeants, nous le savons bien.

04/2021