Recherche

Rome et Genève à la croisée des chemins ( 1968-1972 ). Un ordre du jour inachevé

Extraits

ActuaLitté

BD jeunesse

La Patrouille des Castors Tome 4 : 1964-1967

Créées entre 1964 et 1966, les quatre aventures réunies dans ce quatrième volume de l'intégrale sont deux diptyques ancrés dans le réel : tandis que le premier trouve sa source dans l'actualité géopolitique et les craintes suscitées par la guerre froide, le second nous entraîne dans un périple plein d'aventures et de suspense en Iran.

02/2013

ActuaLitté

Littérature française

La guerre des divas - beyrouth, 1978

A la fin des années 70, Victor, français, 17 ans et demi, fait la guerre à Beyrouth, par hasard et par erreur. Confronté au pire, il essaie de survivre dans son corps et dans sa tête. Candide et lucide, cynique et tendre, joyeux et désespéré, il raconte sa guerre à hauteur d'homme, sans haine et sans honte, sans mensonges, telle qu'elle est vraiment ; un témoignage où la musique compte. Il côtoie Gabrielle qui par sa seule présence bouleversera sa vie à jamais. Grâce à cette femme et à d'autres personnages, tous attachants et forts, il traversera ce no man's land.

12/2021

ActuaLitté

Comics Super-héros

Morbius Tome 1 : 1971-1975

Le docteur Michael Morbius est frappé par une terrible malédiction. Suite à une expérience qui a mal tourné, le voilà victime d'une insatiable soif de sang ! Ce personnage incompris, souvent au bord de la folie, n'a pas affaire qu'à des super-héros, il doit aussi faire face à des démons et d'étranges sectes ! Basculez du côté sombre de l'univers Marvel avec cet album au ton horrifique et surnaturel. Les premières apparitions du personnage sont recueillies ici, avec des histoires en couleurs et d'autres en noir et blanc. C'est clairement une INTEGRALE à part !

01/2022

ActuaLitté

Historique

Brel : une vie à mille temps Tome 3 : Marquises

" Le temps s'immobilise aux Marquises ", retour sur les dernières années de la vie de Jacques Brel Véritable vedette de la chanson en 1969, Brel décide d'arrêter la musique au grand dam de ses fans. Il a d'autres projets en tête... Acteur, il devient l'homme aux personnages multiples avec Les Risques du Métier (1967), La Bande à Bonnot (1968) ou encore Mon oncle Benjamin (1969) puis réalise son premier film Franz (1972). Brel s'amuse, il tourne une dizaine de films dont les célèbres L'Aventure c'est l'aventure (1972) et L'Emmerdeur (1973) et tente de se retrouver parmi ses nouveaux pairs, tels que Johnny Hallyday ou la jeune Isabelle Huppert. Mais l'horizon s'assombrit. En 1973, lors d'un voyage à la voile aux Canaries, il tombe gravement malade, et fait le point sur son existence : combien d'années lui reste-il à vivre ? Comment occuper ce temps ? Est-il père de famille, chanteur ou acteur ? Il prépare alors son testament, cède tout à son épouse Miche et emmène ses filles voguer sur l'océan. Quand on lui diagnostique un cancer du poumon, Brel est prêt. Il veut passer ses dernières années en paix et entame un dernier voyage jusqu'à trouver le paradis : Hiva Oa, aux îles Marquises. Avec sa nouvelle compagne Maddly, il décide de vivre là-bas jusqu'à la fin de ses jours. Mais au moment où le navire de sa vie semble s'arrêter, il se remet en route. Malgré la maladie, Brel rentre une dernière fois à Paris en 1977 et confirme qui il est vraiment : un chanteur. Il y enregistre son dernier album : Les Marquises. Sa sortie est un événement national ! Brel lui, n'est pas là. Il a déjà repris l'avion pour Les Marquises et vole vers le soleil couchant, cette fois pour toujours. Dans ce dernier volume de cette flamboyante trilogie consacrée au parcours hors du commun de Jacques Brel, Salva Rubio et Sagar abordent les questions de perte et d'identité, en revisitant avec poésie et délicatesse la carrière d'acteur de Brel, de 1970 à sa mort en 1978.

02/2024

ActuaLitté

Philosophie

Sécurité, territoire, population. Cours au Collège de France (1977-1978)

Le cours prononcé par Michel Foucault au Collège de France de janvier à avril 1978, Sécurité, Territoire, Population, marque un tournant dans le développement de sa recherche. Partant du problème du bio-pouvoir, introduit à la fin du cours de 1976, " Il faut défendre la société ", il se propose d'étudier la mise en place, au XVIIIe siècle, de cette nouvelle technologie de pouvoir, distincte des mécanismes disciplinaires, qui a pour objet la population et entreprend de la gérer à partir de la connaissance de ses régularités spécifiques. Technologie de sécurité indissociable - telle est la thèse originale que formule ce cours - du libéralisme comme rationalité gouvernementale fondée sur le principe du " laisser faire ". Cette analyse fait apparaître l'importance de la notion de " gouvernement ". C'est pourquoi Michel Foucault choisit, dès la quatrième leçon, de resituer sa problématique dans le cadre d'une histoire de la " gouvernementalité ". Coup de théâtre théorique, par lequel il déplace soudain l'horizon du cours : non plus l'histoire des dispositifs de sécurité, qui passe provisoirement au second plan, mais la généalogie de l'Etat moderne, à travers les procédures mises en œuvre, en Occident, pour assurer le " gouvernement des hommes ". Deux moments essentiels sont alors étudiés : l'invention tout d'abord, par le christianisme, d'un nouveau type de pouvoir, étranger à la tradition gréco-romaine, prenant en charge les hommes pour les conduire individuellement vers leur salut ; la formation, ensuite, d'une " gouvernementalité " politique, au XVI°-XVIIe siècle, qui inscrit la conduite des individus dans l'exercice du pouvoir souverain. Du pastorat chrétien au gouvernement selon la raison d'Etat, c'est ainsi la double face, individualisante et totalisante, de la rationalité politique dont procède l'Etat moderne qui se trouve dévoilée. Il devient possible, à partir de là - ce sera l'objet du cours suivant, Naissance de la biopolitique -, d'analyser le statut de la liberté au sein de la gouvernementalité libérale née au XVIIIe siècle.

10/2004

ActuaLitté

Beaux arts

Un climat sur mesure. Les colonies de la NASA (1972-1982)

"Rejoignez les colonies de l'espace ! " proclamaient les publicités volantes dans les cieux noirs et pollués du Los Angeles cyberpunk de Blade Runner en 1982. A cette date, dans le vrai monde, ces "colonies", rangées dans les cartons à dessins de la NASA entonnent pourtant leur ultime chant du cygne. Cinq ans plus tôt, alors que le célèbre Stewart Brand avait mis un terme à son Whole Earth Catalog (1988-1972) au profit de CoEvolution Quaterly (1974-1985), les "villes pour 10 000 habitants" conçues par Gérard O'Neill pour l'agence spatiale défrayent les rédacteurs hippies, libertoriens architectes, astronautes ou futurs entrepreneurs de la Silicon Valley. Fallait-il fuir notre planète à l'heure de la Bombe P et du "retour à la terre" ?

05/2019

ActuaLitté

Critique littéraire

Correspondance (1912-1942)

Cette correspondance nous révèle l'attitude de deux hommes face à la crise de civilisation qu'entraîne la première guerre mondiale, et face au communisme qui se développe les années suivantes. Elle souligne la différence de l'idée qu'ils se font de l'humanisme.

11/2014

ActuaLitté

Ethnologie

Correspondance (1942-1982)

La correspondance publiée ici, pour la première fois, s'ouvre par des contrepèteries et se referme sur la couleur des voyelles. Elle entrecroise sur presque un demi-siècle le fil de deux vies dans la trame d'une amitié savante qui ne s'interrompra qu'avec la mort. Il y est question de poésie et de mathématiques, de champignons et d'épopées médiévales, autant que de langues et de mythes. Car, loin de l'image dont on les a parfois affublés, le linguiste Roman Jakobson (1896-1982) et l'anthropologue Claude Lévi-Strauss (1908-2009), ces deux grands sphinx des sciences sociales du xxe siècle, furent, plus que d'autres, des médiateurs entre l'abstraction de la science et l'expérience sensible. La théorie et la volupté se conjoignent dans leurs oeuvres respectives autant que dans leur rencontre. Dans l'éloge qu'il fera de Lévi-Strauss, Jakobson insistera sur un point : il faut concilier le sens de la variation et la recherche des invariants, ne pas opposer la passion pour le singulier, le différent, l'unique, et le souci des formes universelles – bref la science et l'expérience, le concept et la sensation, la vérité et la vie. Il attribue à son ami la solution : faire de ces fameuses structures invariantes rien d'autre que des matrices de variation. Nous n'avons rien en commun sinon ce qui nous fait différer les uns des autres ! Et cela, non seulement au sein de l'humanité, mais jusque dans l'immense concert de la diversité biologique et cosmique. Saisir sa place dans ce jeu de variations, c'est se comprendre soi-même – et telle est la tâche la plus haute des sciences humaines, pour laquelle témoigne cette correspondance inédite.

05/2018

ActuaLitté

Littérature étrangère

Journal. 1973-1982

Large fragment d'autobiographie de l'un des plus grands auteurs américains, le Journal de Joyce Carol Oates est un document littéraire de première importance. Elle l'entreprend à l'âge de trente-quatre ans, le 1er janvier 1973, tout en poursuivant ses œuvres de fiction. Bien que détestant être qualifiée de prolifique, Oates écrit chaque jour avec une énergie fiévreuse : " Écrire est... une drogue, douce, irrésistible, et épuisante ", dit-elle. De ces lignes rédigées " au fil de la plume et spontanément " émerge un portrait non expurgé de l'artiste en femme, écrivain, professeur, amie. Oates parle de manière franche et très émouvante de son mariage - si heureux - avec Raymond Smith, de sa vie d'enseignante (à Windsor puis à Princeton), de son manque d'instinct maternel et des heures qu'elle passe au piano. Sa réputation croissante dans le monde littéraire l'amène à des rencontres et des amitiés avec des écrivains comme Philip Roth, John Updike, Susan Sontag, Joan Didion et bien d'autres. Mais, peu à l'aise avec les signes de la célébrité, Oates ne cesse de se réfugier dans sa vie intérieure, à la poursuite de son œuvre. Une œuvre dont ce Journal - qui égale celui de Virginia Woolf - est à coup sûr une pièce majeure.

04/2009

ActuaLitté

Poches Littérature internation

Journal 1973-1982

Joyce Carol Oates entreprend la rédaction de son journal à l'âge de 34 ans. Elle écrit chaque jour avec une énergie fiévreuse. Il en émerge un portrait non expurgé de l'artiste en femme, écrivain, professeur, amie. Elle relate ses rencontres avec Philip Roth, John Updike ou Susan Sontag... Mais, peu à l'aise avec la célébrité, Oates se réfugie dans sa vie intérieure, à la poursuite de son oeuvre.

ActuaLitté

Critique littéraire

Correspondance 1942-1976

"Philippe Jaccottet n'a que dix-sept ans lorsqu'il rencontre pour la première fois Gustave Roud. Il trouve en cet homme qui pourrait être son père une écoute d'exception, toujours disponible, généreuse, impatiente d'échanges et remplie de gratitude pour leur amitié naissante. Dès le départ, Roud fait figure de maître : il conduit, rassure, conseille son jeune ami. Jaccottet lutte contre le découragement et la difficulté d'être ; cherche une place, une voix, entre morosité et nihilisme, ardeur et accablement. Lorsqu'il s'essaie à écrire, il hésite entre l'écriture dramatique, le poème en vers et la prose. Roud l'aide à trouver confiance, à se comprendre dans ce qu'il a de meilleur. En homme de métier et de maturité, Roud ouvre ainsi au jeune Jaccottet, de la manière la plus naturelle, les portes de son univers. Mais pour Jaccottet, au-delà de ces précieux échanges, Roud est avant tout un poète dont l'oeuvre le bouleverse. Non pas celui qui sait et qui professe : mais un poète qui doute, qui écoute et qui cherche ; infatigable marcheur sur des routes infinies, le plus souvent nocturne et solitaire, frère du Rimbaud des Illuminations ; un poète de l'errance, mais une errance obscure, au frontière du jour et de la nuit, en quête d'une transcendance perdue dont seules, quelques intuitions fulgurantes seraient garantes ; poète de la séparation, et du questionnement". José-Flore Tappy.

10/2002

ActuaLitté

Critique littéraire

Correspondance 1927-1942

Exhumer la figure de Léon Pierre-Quint, personnage complexe injustement oublié, critique littéraire et éditeur majeur de la première moitié du vingtième siècle et démystifier la légende inepte du "sage" ou de l'"ange" dont est entachée l'image de René Daumal, l'un des hommes, certes poète, les plus radicalement lucides que l'entre-deux guerres ait connu - voilà le mérite de cette correspondance inédite. Des balbutiements du Grand Jeu aux années noires de la 2e guerre mondiale, ce ne sont pas moins de 180 lettres, ici dévoilées, qui témoignent des échanges entre le très attentif directeur-passeur des éditions du Sagittaire, et un René Daumal du quotidien qui n'a "pas d'autre gagne-pain qu'écrire, réviser, traduire, corriger des épreuves, rédiger des "prières d'insérer", etc., en tirant fréquemment la langue", et qui dans l'envoi de sa Guerre sainte écrit : "A Léon Pierre-Quint / qui avidement en chacun / cherche la / Pierre angulaire / et / la Quint e-essence / et le lieu / où les Solitudes se rencontrent".

01/2014

ActuaLitté

Littérature étrangère

Récits, 1971-1982

"Si, je suis constamment choqué. Lisez donc mes livres, c'est un amoncellement de millions de chocs. C'est un alignement non seulement de phrases, mais d'impressions de choc. Un livre doit être aussi un choc, un choc qui n'est pas visible de l'extérieur", profère Thomas Bernhard dans un entretien de 1986, auquel il donne pour titre : L'origine, c'est moi-même. Il délivre du même coup au lecteur de cet ensemble de récits, réunis ici autour des cinq livres autobiographiques, le trousseau de clés qui, de choc en choc, d'effroi en effroi, d'enfer en enfer, ouvre la boîte de Pandore de cet écrivain pourtant tout d'une pièce : l'imprécateur et l'ermite, le suicidaire passionné de vivre, le poitrinaire aux prises avec son souffle qui se veut chanteur d'opéra, le furioso que jamais ne quittent sa colère, sa véhémence.

04/2007

ActuaLitté

Critique littéraire

Correspondance . 1942-1975

De 1942 jusqu'à la mort de Saint John Perse en 1975, Alain Bosquet et Saint-John Perse n'ont pas cessé de correspondre. C'est à peu près la totalité de cette correspondance (117 lettres retranscrites) qui est publiée dans le présent ouvrage. Saint-John Perse " travaille ", crayon en main, sur les lettres qui lui sont adressées, avant d'y répondre, anxieux pour la vie publique de son œuvre, préoccupé par la question de ses manuscrits perdus. La mise au point du volume Seghers est au cœur de l'intérêt que présente cette correspondance. Pour Saint John Perse, l'essai d'Alain Bosquet sera chargé de représenter une orthodoxie dans la lecture de ses œuvres, et cette correspondance le montre clairement. Le Paris littéraire d'après-guerre est en arrière-fond. Il est question de Valery Larbaud, de Jean Paulhan, de Marcel Arland, de Roger Caillois, de Cioran. Fin 1959, profitant d'un séjour de Saint John Perse à Paris, Alain Bosquet organise une petite réunion avec de jeunes poètes : Yves Bonnefoy, Pierre Emmanuel, Luc Estang, Robert Sabatier, Charles Le Quintrec. Mais ce qui caractérise le plus ces lettres, c'est la fidélité absolue qu'a eue Alain Bosquet à son admiration pour le poète qu'est Saint-John Perse et pour sa poésie. La notoriété de Saint-John Perse est en partie redevable à Alain Bosquet, qui, à sa génération, a été, avec Roger Caillois et Pierre Guerre, son premier soutien.

10/2004

ActuaLitté

Littérature anglo-saxonne

Journal 1973-1982

Joyce Carol Oates entreprend la rédaction de son journal à l'âge de 34 ans. Elle écrit chaque jour avec une énergie fiévreuse. Il en émerge un portrait non expurgé de l'artiste en femme, écrivain, professeur, amie. Elle relate ses rencontres avec Philip Roth, John Updike ou Susan Sontag... Mais, peu à l'aise avec la célébrité, Oates se réfugie dans sa vie intérieure, à la poursuite de son oeuvre.

03/2024

ActuaLitté

Littérature étrangère

Carnets d'Amérique du Sud (1972-1973). Un amour parfait

" J'éprouve la nécessité de repartir en Amérique du Sud, afin de renouer avec les planches " notait John Hopkins dans son journal en 1971. Ce retour sur " scène ", il l'accomplira dès l'année suivante, et tout au long de 1973, avec Madeleine van Breugel, en descendant du Mexique vers le sud du continent. Exilé volontaire, voyageur, nomade, Hopkins ne s'en montre que plus écrivain, faisant œuvre de tout ce qui lui advient au cours du périple. Qu'il s'agisse des êtres, des lieux, des événements de hasard et de rencontre, ou de la lancinante imperfection de son amour pour sa campagne, c'est son regard unique, doux et mordant, qui fait la puissance de ces carnets, habités d'une irrésistible poésie.

03/2005

ActuaLitté

Histoire de l'art

Carl André, Hollis Frampton, 12 dialogues (1962-1963)

Ces 12 dialogues forment un document essentiel pour comprendre la formation de la pensée esthétique avant-gardiste du début des années 1960 aux Etats-Unis. Ils sont une passionnante introduction aux idées et aux problématiques de l'art de cette période et à leur contextualisation dans l'histoire de l'art du XXe siècle. Cet ouvrage brosse un portrait unique de deux artistes en devenir dont les intérêts touchent autant à la poésie qu'aux arts visuels. Pendant plus d'une année, Carl Andre et Hollis Frampton vont se retrouver le dimanche soir pour débattre de questions artistiques. Les deux amis ont alors entre 26 et 27 ans. Ils sont quasiment inconnus, mais ont déjà tissé des liens essentiels avec ce qui va devenir le milieu de l'art new-yorkais qui dominera la scène artistique mondiale dans les années 1960. Ils vont aborder quantité de sujets liés aux arts et décident de conserver leurs "dialogues" en les tapant à la machine à écrire. De ces feuillets, dont plusieurs se sont perdus et d'autres existent de façon fragmentaires, Benjamin Buchloh en a retenu 12 avec la complicité des deux artistes qui ont accepté de les voir publiés (en 1980, aux Etats-Unis ; et pour la première fois ici en français). Ce titre s'insère naturellement dans le catalogue des éditions Macula, dans la lignée du formalisme américain et aux côtés des textes de Rosalind Krauss (Passages. Une histoire de la sculpture de Rodin à Smithson ; L'Originalité de l'avant-garde et autres mythes modernistes),

04/2023

ActuaLitté

Psychologie, psychanalyse

Le Séminaire. Livre X : L'Angoisse 1962-1963

Tout ce que nous savons d'absolument nouveau et original sur la structure du sujet et la dialectique du désir que nous avons à articuler, nous analystes, nous l'avons appris par quelle voie ? Par la voie de l'expérience du névrosé. Or, que nous a dit Freud à ce propos ? Que le dernier terme où il soit arrivé en élaborant cette expérience, son point d'arrivée, sa butée, le terme pour lui indépassable, c'est l'angoisse de castration. Qu'est-ce à dire ? Ce terme est-il indépassable ? Que signifie cet arrêt de la dialectique analytique sur l'angoisse de castration ? Ne voyez-vous pas déjà, dans le seul usage du schématisme que j'emploie, se dessiner la voie par où j'entends vous conduire ? Elle part d'une meilleure articulation de ce fait de l'expérience que Freud a désigné dans la butée du névrosé sur l'angoisse de castration. L'ouverture que je vous propose, la dialectique qu'ici je vous démontre, permet d'articuler que ce n'est point l'angoisse de castration en elle-même qui constitue l'impasse dernière du névrosé. (Extrait du chapitre IV) L'insecte qui se promène à la surface de la bande de Mœbius, s'il a la représentation de ce que c'est qu'une surface, peut croire à tout instant qu'il y a une face qu'il n'a pas explorée, celle qui est toujours à l'envers de celle sur laquelle il se promène. Il peut croire à cet envers, alors qu'il n'y en a pas, comme vous le savez. Lui, sans le savoir, explore la seule face qu'il y ait, et pourtant, à chaque instant, il y a bien un envers. Ce qui lui manque pour s'apercevoir qu'il est passé à l'envers, c'est la petite pièce qu'un jour j'ai matérialisée, construite, pour vous la mettre dans la main, celle que vous dessine cette façon de couper le cross-cap. Cette petite pièce manquante, c'est une sorte de court-circuit qui l'amènerait, par le chemin le plus court, à l'envers du point où il était l'instant d'avant. Cette petite pièce manquante, le a dans l'occasion, l'affaire est-elle donc résolue parce que nous la décrivons sous cette forme paradigmatique ? Absolument pas, car c'est le fait qu'elle manque qui fait toute la réalité du monde où se promène l'insecte. Le petit huit intérieur est bel et bien irréductible. Autrement dit, c'est un manque auquel le symbole ne supplée pas. (Extrait du chapitre X)

06/2004

ActuaLitté

Récits de voyage

Deux années dans le Sud algérien (1960-1962)

"Affreux pays, bled à cafard", selon Isabelle Eberhardt qui explora la région en 1903. Soixante ans plus tard dans cet "Affreux pays" l'auteur passera plusieurs mois superbes, découvrant de "sombres coins d'une saisissante beauté d'apothéose". La beauté éblouissante de l'oasis a généré chez les nomades des déserts l'image du Paradis. Quant au désert, on a le plus grand mal à imaginer que ces vagues de dunes, celles des ergs Ouahila et Iguidi, vont s'en aller, ainsi qu'une houle figée et gigantesque sur près de mille kilomètres, tandis qu'au-delà, au sud-est, l'erg Chech révèle une infinitude encore plus vaste ! Cette évocation d'un territoire réputé hostile et complètement méconnu, constitue une découverte étonnante.

09/2014

ActuaLitté

Critique littéraire

Nouveau testament. Journalier XII, Novembre 1962 - mars 1963

Ce volume dont le sous-titre, Nouveau testament, révèle l'obsession majeure du moraliste, se divise en trois grands chapitres : 1. La Naissance de Marc (novembre-décembre 1962) est une occasion supplémentaire pour Jouhandeau d'aimer, d'aider, d'analyser, jour après jour, le flux d'une pensée attentive oscillant continuellement entre les berges de l'esprit et du coeur. 2. Le Roi Lear ou Dramaturge malgré moi (janvier 1963) relate la première expérience théâtrale de Jouhandeau dont on monte la première pièce, Léonora, au théâtre des Mathurins. 3. Enfance de Marc (janvier-février-mars 1963). Pour l'auteur, Céline et l'Enfant Marc sont la réincarnation de la Vierge à l'Enfant Jésus. Subjugué par le comportement de ce frêle et nouveau petit couple à l'orée d'un monde obscur dont le moraliste connaît chaque retraite, Jouhandeau continue à s'approfondir lui-même et cherche, sur son propre chemin, le secret de sa définition.

11/1968

ActuaLitté

Histoire internationale

Angry brigade. Contre-culture et luttes explosives en Angleterre (1968-1972)

Le vent de liberté qui a soufflé partout dans le monde en 1968 est vite retombé. Le mode de vie hippie est récupéré et transformé en marchandise tandis que la violence et le nihilisme du mouvement punk se profilent. Dans ce contexte émerge en Angleterre une nébuleuse connue sous le nom de Angry Brigade. Influencés par les écrits de Debord, par les antifranquistes qui sévissent dans toute l'Europe ou par des films tels Butch Cassidy et le Kid, ces jeunes Anglais expérimentent des formes d'agitation politique radicales : détruire des locaux symboles du pouvoir - domicile du chef de la police, de patrons, bureaux de recrutement de l'armée ou même un camion de retransmission du concours de Miss Monde-, ou mitrailler des façades d'immeubles liés à des intérêts espagnols, de banques ou d'ambassades. La Angry Brigade n'est jamais tombée dans les dérives sectaires des groupuscules armés. Et pour cause : ses membres ne sont pas entrés en clandestinité et n'ont jamais abandonné leurs activités sociales et politiques, farouchement antiautoritaires. Ils participent de l'effervescence d'une galaxie contestataire que ce livre décrit en détail. Du groupuscule situationniste King Mob aux magazines Oz et Frendz, des groupes de rock Pink Fairies et autres Hawkwind au carnaval de Notting Hill, en passant par le mouvement des squats ou celui contre la guerre du Vietnam, c'est toute une époque qui bouillonne. Et qui de temps en temps explose.

04/2013

ActuaLitté

Biographies

« COMME DANS UN RÊVE ». JEAN COCTEAU À METZ EN 1962

"Comme dans un rêve, Jean Cocteau à Metz en 1962" relate le travail réalisé dans cette métropole lorraine par le poète un an avant de quitter ce monde. Un travail d'une très grande portée symbolique puisqu'il concerne autant les décors qu'il exécutera pour Pelléas et Mélisande que les vitraux de l'église Saint-Maximin, cette tapisserie de lumière, comme ultime paradigme de sa pensée. En réalité ces deux oeuvres illustrent parfaitement le rêve qui habitait le poète. Il l'avait porté si haut et si fort qu'on avait l'impression qu'il s'était transformé en un chant qui résonne encore sous les voûtes de cette petite église de la rue Mazelle.

02/2023

ActuaLitté

Economie

De Rivoli à Bercy. Souvenirs d'un inspecteur des finances, 1952-1998

Fils et petit-fils de fabricants de soierie lyonnais, Guy Delorme choisit le service de l'Etat alors que son milieu familial ne l'y prédispose guère : "... la formation reçue chez les jésuites, le hasard et un peu de chance ont sans doute une part dans cette orientation " répond lui-même Guy Delorme à un ami qui interroge " pourquoi l'Inspection des finances ? " Le hasard qui lui met sous les yeux en 1952 une petite brochure sur le concours de l'Ecole nationale d'administration alors qu'il poursuit des études de droit et de lettres à la faculté de Lyon. La chance qui lui fait tirer de " bons sujets " au concours de sortie et obtenir un rang lui permettant de choisir l'Inspection. Mais chance et hasard révèlent en réalité une solide vocation pour le service publie auquel Guy Delorme consacrera sa carrière avec passion et enthousiasme. C'est le récit de ce parcours que le Comité pour l'histoire économique et financière publie aujourd'hui ; un parcours en grande partie centré sur les questions fiscales. De la modernisation de la régie des Contributions indirectes, à la mise en place des nombreuses réformes fiscales des années soixante aux côtés de Valéry Giscard d'Estaing, le lecteur entrera aisément, grâce à la clarté du récit, dans des domaines importants pour la vie quotidienne des Français : la fiscalité immobilière et la modernisation du contentieux fiscal en 1963, la réforme de l'imposition des entreprises et la création de l'avoir fiscal en 1965, la généralisation de la TVA en 1966... Dans sa préface, Valéry Giscard d'Estaing évoque "... ces années de travail intense. Nous avions conscience d'aller dans la bonne direction et si Guy Delorme, et avec lui, l'ensemble de l'état-major de la direction générale des Impôts, ont tant et si bien œuvré, c'est parce qu'ils se sentaient portés par la conviction qu'il fallait avancer, malgré les difficultés ".

03/2000

ActuaLitté

Ouvrages généraux

Des chrétiens en Afrique du Nord (1945-1962)

Installés avec la colonisation, les Européens d'Afrique du Nord sont confrontés, après la Seconde Guerre mondiale, aux réalités de la décolonisation et de la guerre de libération. Parmi eux, quel regard les chrétiens libéraux ont-ils porté sur les problèmes du sous-développement et de la dignité bafouée des populations musulmanes ? Quels ont été leurs engagements dans la lutte pour l'indépendance des protectorats ? Comment tous ceux qui se réclamaient du christianisme, Français d'Algérie et militaires, ont-ils fait face à la spirale de la violence, notamment aux exactions de la police et de l'armée ? Quelles valeurs ont-ils défendues ? L'auteur aborde ensuite la place de l'Eglise dans les jeunes Etats souverains avant de se demander comment les catholiques résidant en Afrique du Nord ont osé la rencontre avec les musulmans en cette terre d'Islam.

04/2021

ActuaLitté

Poésie

Versant Est. Et autres poèmes, 1960-1968

Versant est est une sélection des poèmes écrits par Octavio Paz entre 1957 et 1968, auxquels s'ajoutent quelques textes inédits. Ce recueil est l'aboutissement d'une métamorphose poétique qui a commencé avec Pierre de soleil (Gallimard, 1962) et qui, neuf ans après, conduit à Blanc. Versant est dessine la forme d'une spirale : chaque poème est un retour au point de départ et un pas vers l'inconnu.

07/1998

ActuaLitté

Religion

Jésus vivant en Marie. Le rédempteur dans le sein maternel

Jésus vivant en Marie éclaire la vie de Jésus de l'Annonciation à Noël, de sa conception à sa naissance : neuf mois de la vie de Jésus dans les entrailles de Marie. Que s'est-il passé au moment de l'Annonciation ? Comment Marie a-t-elle accepté d'attendre le sauveur du monde ? Quel est le rôle de saint Joseph et quel est le sens de son silence ? Qu'a fait Jésus pendant ces neuf mois ? Ce livre de réflexion répond à ces questions et à bien d'autres avec un regard d'amour sur ce prodigieux enfant à naître qu'était Jésus. Il nous invite à également à regarder le moment de notre vie intra-utérine et de celle de tout homme. John Saward est né en Angleterre en 1947. Il est marié et a trois filles. Il étudie la théologie à Oxford de 1965 à 1968 pour devenir prêtre anglican. Il est ordonné en 1972. Après deux ans comme vicaire dans le Lancashire, il retourne à Oxford en 1974. Il est reçu dans l'Eglise catholique avec sa famille en 1979. De 1980 à 1992, il enseigne la théologie dogmatique à Ushaw collège et de 1992 à 1998, il est Professeur de théologie systématique à Philadelphie. Il est ordonné prêtre en 2003. Préface de Mgr Jean-Pierre Batut, évêque auxiliaire de Lyon.

08/2014

ActuaLitté

Histoire de France

La guerre civile en France, 1958-1962. Du coup d'Etat gaulliste à la fin de l'OAS

Mai 1958, c'est le début d'une séquence insurrectionnelle où le sort de la France s'est joué à Alger, c'est la fin de la IVe République et le retour au pouvoir de de Gaulle savamment orchestré par le cercle des fidèles, c'est l'arrivée aux commandes d'une nouvelle équipe qui va construire et faire accepter une Constitution encore en vigueur après un demi-siècle. Bref, mai 1958, c'est un moment fondamental au sens fort du terme. D'où vient donc que, s'agissant de commémoration, ce moment est éclipsé par rapport à mai 1968, toujours célébré, toujours commenté y compris par ses adversaires ? Les chapitres de ce livre donnent la réponse : si mai 1968 est un moment joyeux et solaire, les quatre années de guerre civile qui s'écoulent entre la prise du Gouvernement général à Alger le 13 mai 1958 et la fin de l'OAS au printemps 1962 n'ont rien que l'on aime se rappeler : une haine et une violence extrêmes, l'usage généralisé de la torture, les exactions policières contre les Algériens révoltés et ceux qui les soutiennent, le mensonge officiel qui présente le retrait d'Algérie comme une victoire et le complot initial comme le triomphe de la démocratie... Ecrit par un universitaire américain, ce livre dévoile les mécanismes du refoulement de cette réalité douloureuse qui a façonné durablement l'Etat français et ses institutions.

09/2018

ActuaLitté

Beaux arts

Marcel Breuer à Flaine

A la suite du siège de l'Unesco livré à Paris en 1958, l'Américain Marcel Breuer (1902-1981) obtient plusieurs opérations en France qui le conduisent à construire un savoir-faire à grande échelle : le centre de recherches IBM à La Gaude, Alpes-Maritimes (1961), la station de ski de 7000 lits de Flaine, au coeur du massif Arve Giffre en Haute-Savoie (1960-1976), la ZUP de 15000 habitations de Bayonne dans les Pyrénées-Atlantiques (1963-1970). Ces programmes amorcent une activité confortable et autorisent l'architecte à se détacher de la tutelle de l'ancien maitre du Bauhaus, Walter Gropius, pour affirmer une écriture personnelle, au point qu'on pourrait dire, d'après l'un de ses anciens collaborateurs, Mario Jossa, que " tout a commencé en France ". Inscrite dans le fort désir d'architecture d'Eric et Sylvie Boissonnas, Flaine prend une place singulière dans le paysage des stations de sports d'hiver de l'après-guerre. Si Marcel Breuer imagine un modéle urbain rapidement interrogé par les exigences de la montagne, il y développe surtout une approche plastique personnelle. Inaugurée pour partie en janvier 1969, Flaine offre de précieux éclairages sur sa démarche...

04/2014

ActuaLitté

Histoire internationale

Entre le bon sens et l'alternance absolue : l'Afrique à la croisée des chemins

Après un parcours de dirigeant, l'auteur a rédigé ce livre qu'il a puisé dans l'observation d'une termitière entre le bon sens et l'alternance absolue dont il tire un mythe. C'est en substance ce qu'il advient sur le plan humain lorsqu'un leader charismatique est brutalement chassé du pouvoir. La Libye, l'Irak, la RDC, l'Egypte, le Congo Brazzaville en sont des exemples probants. Le choix de l'agent économico-politique intelligent est orienté vers une démocratie à l'africaine. Son degré d'intelligence prouve que la démocratie à l'occidentale est inadaptée à l'Afrique.

06/2017

ActuaLitté

Sociologie

Journal 1962-1987

Peu de ses lecteurs savent qu’Edgar Morin a tenu depuis l’adolescence, par intermittence, des journaux intimes dont seule une partie a été publiée, quand une autre a été perdue et une troisième était restée jusqu’ici confidentielle et inaccessible au public. Ce premier tome du Journal, qui couvre trois décennies (1960-1980), réunit des ouvrages déjà publiés, mais pour certains méconnus, et plusieurs textes inédits : Le Vif du sujet (nov. 1962-oct. 1963), interrogation d’un homme en convalescence sur les fondements de ses conceptions, peu à peu entrecoupée par les événements qui marquent sa renaissance à la vie ; le Journal de Plozévet (1965), carnet de terrain de sa célèbre enquête sur cette commune bretonne et témoignage en direct de la mutation de la campagne française ; le Journal de Californie (sept. 1969-juin 1970), découverte d’une Amérique « en transe », dont le tourbillon culturel croise le propre mouvement de sa pensée ; une ébauche inédite de questionnement sur sa position au sein de la gauche et dans le milieu intellectuel (1973) ; le Journal d’un livre (juil. 1980-fév. 1981), tenu parallèlement à l’écriture de Pour sortir du XXe siècle, et « Le serpent » (oct. 1981), aparté et mise en abyme de cet exercice sur fond de trahison éditoriale ; « Krisis » (1987), enfin, épisode sombre, qui préfigure d’autres « années cruelles ».Loin de ne constituer qu’un volet anecdotique ou un simple exercice de style, ces journaux éclairent la trajectoire d’un penseur hors norme.

11/2012