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Histoire de France

Bil Spira. De Vienne-la-Rouge aux camps d'internement français

Bil Spira est un caricaturiste connu en Autriche au début des années trente. Ces pages fourmillent de ses dessins ou caricatures d'Autriche aux camps d'internement français. Exilé en France après l'Anschluss, il va connaître divers lieux de captivité dès l'automne 1939. Sont présentés ses dessins de presse publiés en Autriche dans le journal social-démocrate Arbeiter-Zeitung (1932-1934), et ses dessins réalisés dans les camps (1939-1942) et pour la première fois nous découvrons La Chanson de Damigny, pastiche musical écrit par Bil Spira au camp de Damigny avec son ami Maximilian Schulz et Ernst Engel. Un choix de ses Méritoires évoque la période des internements, puis sa déportation et sa libération. Des extraits d'une interview de Bil Spira avec le président de la Fondation Varian Fry narrent l'exode de juin 1940, la fabrication de faux papiers à la demande de Varian Fry, responsable du Comité de Secours Américain. Cet épisode sera interrompu brutalement par l'arrestation de Bil Spira, son internement dans le camp répressif du Vernet-d'Ariège, puis sa déportation vers les camps nazis en septembre 1942. Après avoir survécu à l'évacuation de Buchenwald en avril 1945, il sera rapatrié après la Libération en France, où il demeurera jusqu'à sa mort en août 1999. Le livre se termine par un chapitre dédié à l'" histoire postale " des camps qui documente les camps d'internement français à travers le courrier écrit par les internés ou adressé aux internés.

05/2011

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Introduction historique au dro

L'émancipation du pouvoir réglementaire (1914-1958)

La République parlementaire s'enracine, à la fin du XIXe siècle, dans l'exaltation des principes de 1789 et le rejet du pouvoir personnel. Dans cet idéal, le pouvoir réglementaire fait figure de hantise. Il n'est admis qu'a condition d'être étroitement subordonné à la loi. Au XXe siècle, cette situation change. Les guerres et les crises économiques, financières ou sociales sont à l'origine d'une mutation profonde des activités de l'Etat, qui bouleversent l'exercice des fonctions de législation et heurtent les idéaux républicains. Cette étude entend démontrer comment, entre 1914 et 1958, l'Exécutif retrouve un pouvoir réglementaire non réductible à l'exécution des lois. Né d'un dérèglement des pratiques, et de violations des textes constitutionnels, ce processus d'émancipation se trouve progressivement sous l'influence de la doctrine universitaire et des sections administratives du Conseil d'Etat rapatrié sous l'empire du droit. Sur la période considérée, la législation gouvernementale apparait effectivement nécessaire à la sauvegarde et à la continuité de l'Etat. Elle acquiert alors un fondement autonome et gagne en discrétionnalité. Sous les IIIe et IVe Républiques déjà, l'exécution des lois ne justifie plus l'existence et ne définit plus l'étendue du pouvoir réglementaire. Les innovations supposées de la Constitution de 1958 doivent donc être relativisées. Loin d'innover, le dispositif des articles 16, 21, 34, 37, 38, 41 et 92 du texte constitutionnel de la Ve République formalise, et systématise, les acquis du droit constitutionnel antérieur.

03/2021

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Histoire de France

L'homme qui s'est infiltré à Auschwitz

L'Homme qui s'est infiltré à Auschwitz raconte l'histoire véridique d'un soldat britannique qui s'est clandestinement introduit dans le camp de concentration de Buna-Monowitz, également connu en tant qu'Auschwitz III. A l'été 1944, Denis Avey était détenu, en tant que prisonnier de guerre, dans un camp de travail, l'E 715, près d'Auschwitz III. Au courant des violences infligées aux détenus, il a résolu d'être témoin de ce qui se passait là-bas. Il a conçu un plan consistant à prendre la place d'un prisonnier juif et pénétrer en catimini dans un secteur du camp où il a passé la nuit à deux reprises. Il a été témoin de la cruauté qui régnait en ce lieu où des travailleurs esclaves étaient condamnés à trimer jusqu'à ce que mort s'ensuive. Chose incroyable, il a survécu à la marche de la mort au cours de laquelle des milliers de prisonniers ont été tués par les Nazis à mesure qu'avançait l'Armée rouge. À l'issue de son long périple dans le centre de l'Europe, il a enfin été rapatrié en Grande-Bretagne. Pendant des dizaines d'années, il n'a pu se résoudre à revisiter le passé qui hantait ses rêves mais, à présent, Denis Avey se sent enfin capable de raconter son histoire - aussi prenante qu'émouvante. Son récit nous offre un rare aperçu de l'état d'esprit d'un homme ordinaire au courage insensé.

09/2012

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Histoire de France

Aux origines de l'antiracisme. La LICA, 1927-1940

A la fin des années 1920 naît la première organisation antiraciste française, la Ligue internationale contre l’antisémitisme (LICA, actuelle LICRA). Ciblant d’abord les manifestations antijuives qui surviennent en Europe centrale et orientale, elle doit très vite affronter la résurgence de l’antisémitisme dans une France où on le croyait à tort éteint, et faire face à un défi sans précédent, le national-socialisme. Dans le contexte tourmenté des années 1930, les militants de la LICA inventent une doctrine et se dotent de moyens d’action. A côté des batailles rangées contre leurs adversaires, du boycottage des dictatures et d’une propagande véhémente, ils définissent un projet politique visant à donner une dimension institutionnelle à l’antiracisme dans la France républicaine. S’appuyant sur des fonds d’archives inédits et considérables – dont les archives internes de la LICA rapatriées de Moscou au début des années 2000 –, Emmanuel Debono retrace l’histoire des pionniers du militantisme antiraciste en France, avant que la défaite de 1940 ne plonge leur idéal dans les ténèbres. Il décrit un phénomène polymorphe s’exprimant sans entrave jusqu’au décret-loi d’avril 1939 obtenu à force de militantisme, qui tente pour la première fois de restreindre les manifestations du racisme. Il met en lumière l’attitude des pouvoirs publics, celle des élites politiques et intellectuelles, en métropole comme en Afrique du Nord, face à des démonstrations de haine souvent minimisées. Il pose aussi les limites et les paradoxes d’un militantisme qui doit construire sa légitimité dans le long terme tout en menant avec une énergie farouche les combats du moment.

09/2012

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Philosophie

Cet obscur objet du vouloir

"Je ne veux rien." Une formule en apparence anodine, une énigme pourtant, en raison de sa plurivocité. Est-elle l'expression d'un amour désintéressé (on ne veut rien pour soi) ou d'un renoncement à la vie (on ne veut rien du tout) ? Ces deux horizons de sens semblent irréductibles l'un à l'autre. Il s'agit ici d'interroger leur possible rapport : d'envisager qu'ils puissent constituer deux déclinaisons d'une même figure du vouloir. Entre un amour qui se voudrait au-delà de tout désir et un désir qui ne veut plus rien d'autre que la mort, pourrait-il exister un lien ? Le premier temps du parcours explore cette figure multiforme, en faisant appel à quelques grands témoins, venus du cinéma, de la littérature ou de la mystique. Il conduit à ce constat : que ce soit ouvertement sous la figure du désespoir ou plus obscurément sous le masque de l'amour, certains êtres aspirent à n'être plus. Le second temps se concentre sur cette aspiration paradoxale, afin d'en comprendre la nature et d'en dégager le fondement. Si la philosophie l'a largement ignorée, la psychanalyse s'est efforcée de la thématiser, en avançant l'hypothèse d'une "pulsion de mort". Or penser l'aspiration au non-être en termes de pulsion, c'est en faire une tendance inhérente au vivant. On propose d'y reconnaître plutôt une possibilité de l'existant. L'objet de ce livre est en somme de rapatrier en philosophie ce que Freud avait nommé pulsion de mort, et d'en tirer les conséquences pour une compréhension renouvelée de l'existence humaine.

04/2019

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Sciences politiques

Chroniques d'un Suisse errant

Difficile de vivre une enfance plus improbable que celle d'Alexandre Casella, né à Naples en 1936 d'une intellectuelle juive d'Europe centrale et d'un aristocrate napolitain. A sept ans, il se réfugie en Suisse avec sa mère pour échapper aux Nazis. A douze ans, il est rapatrié de force par son père pour être placé dans un internat jésuite près de Naples. A quinze ans, il se réfugie en Israël avec sa mère, le temps d'acquérir une nouvelle identité sous le nom de Daniel Orr. A vingt ans, il accompagne sa mère - invitée à Pékin par les dirigeants de la toute jeune République populaire de Chine - au coeur de ce qui est alors considéré comme "l'antre du diable". Ce voyage fondateur, où il découvre aussi le Vietnam, inspire à Daniel Orr, entre-temps redevenu Alexandre Casella, une passion pour l'Asie qui va guider son existence. Journaliste, il vit des expériences mémorables – de l'offensive du Têt à une interview historique du prince Sihanouk, en passant par la révolution culturelle chinoise. Chargé de mission au Vietnam par le CICR, il dénoncera à son retour les faiblesses de la politique asiatique de l'institution dans un article du "Monde" qui fait sensation. Après un interrogatoire plein d'humour involontaire, la Confédération lui accorde la nationalité suisse en 1971. De ce parcours chaotique sortira une longue carrière au Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés, qu'Alexandre Casella a racontée dans "Breaking the Rules", publié à Genève en anglais et à Pékin en chinois. Il fait ici le récit passionnant de ses années de jeunesse – un véritable roman – avec un esprit caustique des plus réjouissants.

10/2013

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Lecture 9-12 ans

Le secret des confinés de la Baule

La série culte dans laquelle les enfants découvriront le plaisir du suspense et de l'aventure ! Cétait un week-end de mars qui avait un avant-goût des vacances de Pâques prochaines. Un peu court cependant pour mener une vraie enquête avec courses-poursuites, suspense, gendarmes et voleurs. Mais voilà que limprévu sinvite tout de même : et rien de moins que sous la forme dune pandémie ! Voilà le clan rapatrié durgence dans la villa Joséphine de La Baule, "au cas où" ... Mais un long voyage est une source inépuisable daventures pour notre Clan au complet. Et celui-ci est digne de lExode de 1940. Attestation perdue, barrages de police, annulations de trains, auto-stop, ce "confinement" commence sur les routes. Gaëlle, Julien, Nicolas et Corentin entament une équipée rocambolesque. Ils traversent tant bien que mal la France vers lOuest, croisent des trafiquants de drogue, font du camping dans une ZAD, fuient à vélo, empruntent un voilier à Noirmoutier et... se font de nouveaux amis. Et, pendant tout ce temps, les méchants Mouillards sont à leurs trousses. Car le danger, lui, nest pas confiné ! De quoi remplir le "Carnet daventures" de Corentin. Pour les 8-12 ans. Découvrez la collection complète : A propos de Francis Bergeron : Francis Bergeron, écrivain est originaire de l'Indre. Ses nombreuses lectures d'enfance, comme Tintin, le club des Cinq, les romans scouts... l'ont inspiré pour son importante série pour enfants : le Clan des Bordesoule, qu'il écrit et dédicace chaque année avec bonheur. Il apporte sa connaissance historique et géographique des lieux où se déroulent les intrigues pour des lectures aussi amusantes qu'instructives.

06/2020

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Théâtre

L'énorme désespoir. Journal d'août 1968 à avril 1969

Judith Malina (1926-2015) est avant tout une pacifiste-anarchiste de la première heure, ayant participé toute sa vie à cette pièce en création collective qu'elle a nommé La belle révolution anarchiste non violente. Elle et Julian Beck, un jeune peintre expressionniste-abstrait, eurent l'idée de créer un Living Theatre, en 1948, dans la New York de l'art moderne, où Erwin Piscator enseignait le lien des choses entre elles et sa théorie du théâtre épique. Dans son cours de mise en scène au Dramatic Workshop, Piscator avait déjà commencé à faire le grand tour des éléments qui voulaient que le théâtre soit un forum politique, où le public puisse parler aux acteurs et les acteurs répondre au public et questionner la pièce. Avec pour influences, entre autres, John Cage, Martha Graham et Merce Cunningham, le Living Theatre proposait une scène théâtrale combinant la musique, la danse, la peinture et la poésie. C'est à la fin des années 60, en Europe, que le Living Theatre crée Mysteries, Frankenstein et Paradise Now. Cette dernière, une re-visitation de la "révolution" de 1968 en cours, a été montée pour aider, justement, au travail révolutionnaire en politisant le public, grâce à cet insatiable désir d'épurer ce qui avait déjà été fait, quand la beauté du proscenium de la scène est la beauté du théâtre dans l'espace imposé, avec son feu qui brûle. Ces fragments des journaux de Judith Malina sont placés sous les auspices de la tournée américaine, organisée par le Radical Theatre Repertory de Mark Amitin. Grâce à Saul Gottlieb, le Living Theatre a été rapatrié aux Etats-Unis, d'août 1968 à avril 1969.

10/2017

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Histoire de France

Et ils sont devenus harkis

L'Histoire est tragique. Que ceux qui ne l'auraient pas encore compris lisent ce livre. Tous les éléments de la tragédie sont là : les traîtres, les vrais et les faux ; la politique et le cynisme des hommes politiques au nom de la raison d'Etat ou de l'ambition nationaliste ; les hommes de bonne volonté dépassés par la violence et l'enchaînement des événements ; les idéologies, les passions mais aussi le hasard ; et surtout, les véritables héros de Mohand Hamoumou, les hommes, les pauvres hommes, victimes d'un piège historique, qui ne comprennent pas ou mal ce qui leur arrive et qui souffrent. Il raconte l'histoire de ces " Français musulmans " qui participèrent à des titres divers à l'action de la France en Algérie. Lorsque furent signés les accords d'Evian, malgré les engagements pris, et après quelques semaines pendant lesquelles rien, ou presque rien ne se passa, beaucoup d'entre eux furent massacrés par les membres du FLN victorieux. Les autorités militaires françaises avaient reçu l'ordre de ne pas intervenir. Unanimement condamnés par l'opinion, certains officiers qui avaient engagé leur parole auprès de " leurs hommes " désobéirent au pouvoir politique au nom de leur honneur personnel et de ce qu'ils pensaient être l'honneur de la France. Ils purent rapatrier leurs anciens supplétifs et leurs familles, directement menacés de mort. Environ la moitié, à leur arrivée, furent installés dans des camps, où d'anciens sous-officiers ont longtemps fait régner un ordre quasi militaire. Tous ceux qu'on appelle les " harkis " et leurs enfants n'en sont pas encore sortis aujourd'hui. Régulièrement, un incident violent rappelle l'existence du drame. Puis le silence retombe. Avec précision, talent et pudeur, Mohand Hamoumou explique pourquoi le silence recouvre cette tragédie et le destin des harkis : silence des Français, silence des victimes.

03/1993

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Littérature française

Dans l'épaisseur de la chair

C'est l'histoire de ce qui se passe dans la tête d'un homme. Ou le roman vrai de Manuel Cortès, rêvé par son fils – avec le perroquet Heidegger en trublion narquois de sa conscience agitée –, Manuel Cortès dont la vie pourrait se résumer ainsi : fils d'immigrés espagnols tenant bistrot dans la ville de garnison de Sidi-Bel- Abbès, en Algérie, devenu chirurgien, engagé volontaire aux côtés des Alliés en 1942, accessoirement sosie de l'acteur Tyrone Power – détail qui peut avoir son importance auprès des dames... Et puis il y a tout ce qui ne se résume pas, tous ces petits faits vrais de la mythologie familiale, les manies du pêcheur solitaire en Méditerranée, les heures douloureuses du départ dans l'urgence, et celles, non moins dures, de l'arrivée sur l'autre rive de la mer, de cette famille rapatriée. Dans l'épaisseur de la chair est un roman ambitieux, émouvant, admirable. Qui s'ancre d'abord dans l'amour, l'estime infinie d'un fils pour son père. En bref... C'est, à travers l'histoire personnelle d'un homme, tout un pan de l'histoire de l'Algérie, depuis l'arrivée des grands-parents, venus d'Espagne, jusqu'au retour en France, au début des années 60. Et ça commence par une apostrophe terrible, lancée par le père à son fils – Tu n'as jamais été un vrai pied-noir ! – doublée d'une question en écho : Qu'est-ce qu'un vrai pied-noir ? Le récit est enlevé, brillant, philosophique, drôle (on y retrouve Heidegger, le perroquet de Là où les tigres sont chez eux), émouvant bien sûr, sur une période encore peu explorée dans le roman contemporain... Et avant tout, le magnifique hommage d'un fils à son père.

08/2017

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Manga

Vie de Mizuki Tome 3 : L'apprenti

Le succès sans commune mesure de la bande dessinée au Japon, son ancrage dans la société, sa forme unique et ses thèmes de prédilection, s'expliquent une fois placés en regard de l'Ere Showa (1926-1989). Les biographies des pionniers du manga, de Vie de Mizuki de Shigeru Mizuki à Une vie dans les marges de Yoshihiro Tatsumi, témoignent autant de l'explosion d'un art populaire que de cette période parmi les plus complexes de l'histoire du Japon. La Vie de Mizuki rappelle qu'en un peu plus d'un siècle, cet archipel presque exclusivement constitué de villages de pêcheurs s'est mué en l'une des plus grandes puissances industrielles mondiales. Entre-temps, un élan de modernité et de nationalisme a emporté ses hommes vers la guerre, avant de rapatrier les survivants sur une terre occupée, en perte d'identité, en marche d'industrialisation forcée, démunie de son armée et de son besoin de produire de l'énergie. Cette société qui n'aurait plus besoin de se défendre ni de se nourrir allait accoucher d'une forme d'expression naturellement enfantine, mais d'une richesse indéniable : le manga. Shigeru Mizuki, cet artiste qui a ressuscité le goût du folklore au Japon, incarne plus que quiconque cette édifiante réaction artistique face au poids de l'Histoire: celle d'un homme qui a perdu un bras au combat et rentre dans son pays pour donner vie à un courageux fantôme à qui l'on a volé un oeil. Récit d'un destin hors du commun, témoignage unique sur la mutation d'un monde, Vie de Mizuki est une extraordinaire fresque romanesque qui embrasse un siècle de chaos et d'inventions.

02/2014

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Manga

Vie de Mizuki Tome 2 : Le survivant

Le succès sans commune mesure de la bande dessinée au Japon, son ancrage dans la société, sa forme unique et ses thèmes de prédilection, s'expliquent une fois placés en regard de l'Ere Showa (1926-1989). Les biographies des pionniers du manga, de Vie de Mizuki de Shigeru Mizuki à Une vie dans les marges de Yoshihiro Tatsumi, témoignent autant de l'explosion d'un art populaire que de cette période parmi les plus complexes de l'histoire du Japon. La Vie de Mizuki rappelle qu'en un peu plus d'un siècle, cet archipel presque exclusivement constitué de villages de pêcheurs s'est mué en l'une des plus grandes puissances industrielles mondiales. Entre-temps, un élan de modernité et de nationalisme a emporté ses hommes vers la guerre, avant de rapatrier les survivants sur une terre occupée, en perte d'identité, en marche d'industrialisation forcée, démunie de son armée et de son besoin de produire de l'énergie. Cette société qui n'aurait plus besoin de se défendre ni de se nourrir allait accoucher d'une forme d'expression naturellement enfantine, mais d'une richesse indéniable : le manga. Shigeru Mizuki, cet artiste qui a ressuscité le goût du folklore au Japon, incarne plus que quiconque cette édifiante réaction artistique face au poids de l'Histoire : celle d'un homme qui a perdu un bras au combat et rentre dans son pays pour donner vie à un courageux fantôme à qui l'on a volé un oeil. Récit d'un destin hors du commun, témoignage unique sur la mutation d'un monde, Vie de Mizuki est une extraordinaire fresque romanesque qui embrasse un siècle de chaos et d'inventions.

08/2013

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Science-fiction

Opexx

Le Blend : une communauté de millions d'espèces sentientes vivant en paix dans ce qui ressemble au meilleur des mondes, un concert des nations à l'échelle galactique auquel vient de se joindre la Terre. Depuis l'arrivée de la délégation extraterrestre au siège des Nations Unies, l'humanité bénéficie de nombreux cadeaux destinés à lui faciliter la vie. Mais cela n'est pas sans contreparties. Ce qui intéresse le Blend, c'est une activité que cette société d'outre-espace patchwork ne sait plus pratiquer? : la guerre. Un contrat a donc été conclu entre l'ONU et le Blend. Les premiers prêtent des soldats pour des opérations d'encadrement et de maintien de l'ordre. Les seconds se chargent d'équiper ces derniers, de les emmener sur zone puis de les rapatrier. Lui, c'est un soldat de la force Opexx. Atteint du syndrome de Restorff, un déficit empathique, son efficacité en mission s'en trouve renforcée. Une qualité qui n'exclut pas les questions au fil des déploiements sur les théâtres d'opérations extrasolaires. "Répondez à l'appel de l'ailleurs !" ? Tel est le slogan d'Opexx. Un ailleurs qui pourrait bien être avant tout un autrement. . . Né en 1968, Laurent Genefort a vingt ans quand paraît son premier roman dans la mythique collection "Anticipation" . Une grosse quarantaine de livres plus tard, il est aujourd'hui l'une des figures de proue de la science-fiction française et, sans doute, le meilleur de ses créateurs d'univers. Au sein de son oeuvre considérable, on soulignera comme il se doit cycle "Omale" , Points chauds, lauréat des prix Rosny Aîné et du Lundi, ou bien encore Lum'en, salué par un improbable triplé littéraire inédit : Prix Rosny Aîné, Prix Julia Verlanger et Grand Prix de l'Imaginaire.

05/2022

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Critique littéraire

Une passion foudroyée . Lettres d'amour (Paris 1955-Budapest 1956)

" Mon ange s'est envolé, je ne pourrai lui reprocher car c'est dans la nature d'un ange puisqu'il a des ailes. Comment avez-vous fait, mon ange chéri, pour emporter tant de choses avec vous : le beau temps, le soleil, la gaieté, la raison de vivre, les couchers tardifs, les danses sans fin, les câlins éternels, et les baisers incalculables. Je reste seule avec mon immense amour désœuvré et n'ai plus que cette plume et mes souvenirs pour vous rejoindre {...] ". Lettre d'Annie, le 2 mai 1955, Paris. " Ai reçu tes lettres - Je ne sais ce qui se passe en moi - Je vous aime plus que ma vie - Bonsoir mon ange - Pedra ". Télégramme de Jean-Pierre, 6 mai 1955, Palma de Majorque. A partir du printemps 1955, Annie Falk et Jean-Pierre Pedrazzini commencent à vivre un amour absolu, démesuré, fusionnel. Mais Jean-Pierre, l'un des reporters-photographes les plus talentueux de sa génération, doit souvent s'absenter afin d'immortaliser l'Histoire en marche. Pour atténuer la douleur de ces séparations, " l'Ange et le Prince charmant " ne cessent de s'écrire des lettres, cartes et télégrammes passionnés. Témoignage rare sur une période mouvementée de notre histoire récente et mémoire bouleversante d'un amour fulgurant, cette correspondance s'interrompt brutalement. Alors qu'il couvre la révolution qui secoue la Hongrie à l'automne 1956, " Pedra " est grièvement touché par une rafale de mitrailleuse. Rapatrié à Paris, il succombe à ses blessures le 7 novembre 1956. Cinquante ans après cette tragédie, Jean-Pierre et Annie, décédée en décembre 2005, nous invitent à partager leur bonheur, leur douleur, et la beauté unique de sentiments exceptionnels. Comme promis â sa mère Annie avant sa disparition, Marine Falk-Leplat rétablit aujourd'hui une vérité oubliée en publiant les lettres, photographier et noter de voyage qui composent Une Passion foudroyée.

10/2006

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Littérature étrangère

Fichue famille

Monsieur Java aime faire virevolter sa femme dans son living, un disque de Glenn Miller sur son pick-up et une de ses nombreuses paires de chaussures impeccablement cirée aux pieds. Il aime lire la presse internationale en prenant son café dans le bar de l'hôtel, face à la mer. Il aime par-dessus tout monter ses chevaux sur la plage à marée basse. Mais il se plaint de ses yeux qui marchent trop lentement, et doit souvent sortir prendre l'air, dans les dunes, pour se remettre de ses cauchemars ou de ses accès de colère. Il écrit de longues lettres aux différentes instances pour obtenir réparation, découpe des articles de journaux pour ensuite les ranger dans une enveloppe à mensonges et il se prépare à la Troisième Guerre mondiale. Monsieur Java est un rapatrié des Indes néerlandaises, un rescapé de la guerre et des camps japonais, tout comme sa femme et les trois filles qu'elle a eues d'un premier mariage. Seul " le gosse ", son fils unique, est né aux Pays-Bas. Il aime son père tendrement, malgré toutes ses excentricités et la sévérité avec laquelle il l'élève. Mais, après la noyade de tous les chevaux de l'écurie dont il a la charge, le comportement de monsieur Java devient de plus en plus incohérent... Organisé en soixante " tableaux ", Fichue famille évoque le destin d'un homme écrasé par les injustices de l'Histoire, qui entraîne toute sa famille dans son naufrage. Le roman est aussi une réflexion sur le besoin de toujours revenir au noyau familial, aimé et détesté à la fois. Cette tragi-comédie humaine, par sa grande économie de moyens, son lyrisme contenu et sa drôlerie, ne peut que nous émouvoir.

03/2003

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Terrorisme

Le clandestin de Daech

Tout le monde connaît Salah Abdeslam et Abdelhamid Abaaoud, acteurs des tueries du 13 novembre 2015. Derrière ces djihadistes, il y a une ombre énigmatique : celle d'Oussama Atar. Cet homme né à Bruxelles était le responsable des opérations extérieures de l'Etat islamique. Il est considéré aujourd'hui comme le principal coordinateur des attentats de Paris, mais aussi de Bruxelles. Arrêté en Irak en 2005, condamné dans ce pays pour terrorisme, il a été libéré en 2012 sur insistance des autorités belges, qui pensaient l'utiliser comme infiltrant dans les milieux djihadistes de la capitale européenne. Peu après son retour en Belgique, Oussama Atar est reparti pour la Syrie où il a gravi discrètement, sous le nom de guerre d'Abou Ahmad, les échelons de l'organisation terroriste. Comment un gamin de Laeken est-il devenu djihadiste en Irak, prisonnier des Américains et des Irakiens puis rapatrié sur l'intervention pressante de services secrets et de la société belges, avant de devenir, dans l'ombre, l'émir des terroristes européens de Daech et de piloter à ce titre les attentats les plus sanglants que l'Europe ait connu depuis la Seconde Guerre mondiale ? C'est ce que ce livre permet de comprendre, en rassemblant les pièces jusqu'ici inconnues ou dispersées d'un puzzle extraordinaire et d'une affaire d'Etat. Christophe Lamfalussy est grand reporter à La Libre Belgique, en charge des questions internationales et des affaires de terrorisme. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages, et co-auteur de Molenbeek sur Djihad (Grasset, 2017). Georges Dallemagne est médecin, ancien directeur des opérations de Médecins Sans Frontières, député parlement fédéral belge où il s'est spécialisé dans les questions de sécurité. Tous les deux se sont rendus à de nombreuses reprises en Irak et en Syrie.

09/2021

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Policiers

Le sang dans nos veines

Eté 1921. Le capitaine Augusto Santamaria del Valle commande le petit poste avancé d’Igueriben dans la colonie espagnole du Rif, mais au terme d’un siège dramatique, il doit se replier devant les forces berbères. Seul rescapé, Santamaria rejoint les lignes espagnoles à Melilla avant d’être rapatrié. Désormais invalide, Santamaria est muté dans la police et nommé commissaire de la Sûreté dans un quartier de Madrid. A peine est-il en poste qu’un meurtre est commis dans une maison close. La victime était en possession d’un carnet où se trouvaient consignés les noms de personnes ayant trempé dans une ténébreuse affaire de pédophilie et de meurtres d’enfants qui s’était déroulée à Barcelone dans les années 1910. Santamaria se met à sa recherche. Au même moment, l’Espagne s’enfonce dans le chaos politique. Après la cuisante défaite du Rif, le gouvernement cherche à reporter la responsabilité de la défaite sur l’armée et traduit certains gradés devant les tribunaux militaires. Après un procès expéditif et orienté, Santamaria est l’un des rares officiers condamnés. Ce qui ne l’empêche pas, avec un groupe d’officiers, d’ecclésiastiques et de politiciens ultraconservateurs précurseurs du franquisme, de comploter en faveur d’un coup d’Etat militaire. Immense fresque, Le Sang dans nos veines brosse le portrait stupéfiant de la respectabilité corrompue et de l’attrait du vice. Faisant montre d’une maîtrise remarquable, l’auteur opère des changements de perspective permanents et ménage avec brio coups de théâtre, ruptures, retours en arrière, extraits de correspondance ou de journaux, documents officiels, doublant ainsi le caractère kaléidoscopique de son récit par une sorte de patchwork textuel. Peuplé de dangereux sadiques et d’enfants perdus, de politiciens corrompus et de justiciers inflexibles, Le Sang dans nos veines est un roman d’une ambition rare.

10/2015

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Littérature française

Le vent de la liberté

Pierre Langlois n'était qu'un adolescent de 17 ans lors de la mobilisation générale de la seconde guerre mondiale. Le coeur serré, il voit partir son père, ses amis et de ce jour une idée ne quittera plus son esprit. Il savait déjà qu'il ferait tout pour retrouver son père sur les champs de bataille. Il s'engagea dès qu'il le put. La vraie guerre, il la connut rapidement en étant envoyé comme convoyeur où il découvrit les yeux horrifiés, les premiers prisonniers de guerre morts et entassés pêle-mêle les uns sur les autres, servant de rempart contre le froid pour les officiers allemands. Il connut le martèlement terrifiant de l'artillerie allemande meurtrir tout sous son passage. Il connut une peur indescriptible en faisant face aux vagues d'assauts d'un adversaire puissamment armé. Il se retrouva à combattre dans des endroits très exposés. Pis quand les armées allemandes commencèrent à se désagréger, il connut les cruelles batailles contre les partisans plus sauvages et plus impitoyables encore. Avec ses camarades, il se retrouva lancé dans des combats désespérés qui lui firent perdre la raison. Démobilisé, et rapatrié, peu de temps avant la fin définitive des combats, il se refit une santé physique et mentale, dans un hôpital militaire avant de pouvoir se consacrer à sa petite amie Hélène, et faire des projets d'avenir où la guerre et ses souffrances resteraient éloignées. Personne ne doutera de son courage au combat, dans la peur, la misère ainsi que dans l'horreur, chaque jour renouvelé. Cette histoire appartient à Pierre et à tous ses compagnons de combat pour que leurs souffrances, leurs sacrifices ultimes ne soient jamais oubliés, et pour que chacun se souvienne longtemps à travers le temps que tous ces soldats qui combattirent jusqu'au bout de leurs forces luttèrent pour notre liberté et notre identité.

10/2021

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Littérature française

Il pleurait des larmes de sang

Pierre Langlois n'est qu'un adolescent de 17 ans, lors de la mobilisation générale, de la Seconde Guerre mondiale. Le coeur serré, il voit partir son père, ses amis et de ce jour une idée ne quittera plus son esprit. Il savait déjà qu'il ferait tout pour retrouver son père sur les champs de bataille. Il s'engagea dès qu'il le put. La vraie guerre, il la connut rapidement en étant envoyé comme convoyeurs où il découvrit les yeux horrifiés, les premiers prisonniers de guerre morts et entassés pêle-mêle les uns sur les autres, servant de rempart contre le froid pour les officiers allemands. Il connut le martèlement terrifiant de l'artillerie allemande meurtrir tout sous son passage. Il connut une peur indescriptible en faisant face aux vagues d'assaut d'un adversaire puissamment armé. Il se retrouva à combattre dans des endroits très exposés. Puis quand les armées allemandes commencèrent à se désagréger, il connut les cruelles batailles contre les partisans plus sauvages et plus impitoyables encore. Avec ses camarades, il se retrouva lancé dans des combats désespérés qui lui firent perdre la raison. Démobilisé, et rapatrié, peu de temps avant la fin définitive des combats, il se refit une santé physique et mentale, dans un hôpital militaire avant de pouvoir se consacrer à sa petite amie Hélène, et faire des projets d'avenir où la guerre et ses souffrances resteraient éloignées. Personne ne doutera de son courage au combat, dans la peur, la misère ainsi que dans l'horreur chaque jour renouvelée. Cette histoire appartient à Pierre et à tous ses compagnons de combats pour que leur souffrances, leurs sacrifices ultimes ne soient jamais oubliés, et pour que chacun se souviennent longtemps à travers le temps que tous ces soldats qui combattirent jusqu'au bout de leurs forces luttèrent pour notre liberté et notre identité.

12/2014

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Littérature française

Des millions de vies pour la liberté

Pierre Langlois n'était qu'un adolescent de 17 ans lors de la mobilisation générale de la seconde guerre mondiale. Le coeur serré, il voit partir son père, ses amis et de ce jour une idée ne quittera plus son esprit. Il savait déjà qu'il ferait tout pour retrouver son père sur les champs de bataille. Il s'engagea dès qu'il le put. La vraie guerre, il la connut rapidement en étant envoyé comme convoyeurs où il découvrit les yeux horrifiés, les premiers prisonniers de guerre morts et entassés pêle-mêle les uns sur les autres, servant de rempart contre le froid pour les officiers allemands. Il connut le martèlement terrifiant de l'artillerie allemande meurtrir tout sous son passage. Il connut une peur indescriptible en faisant face aux vagues d'assaut d'un adversaire puissamment armé. Il se retrouva à combattre dans des endroits très exposés. Pis quand les armées allemandes commencèrent à se désagréger, il connut les cruelles batailles contre les partisans plus sauvages et plus impitoyables encore. Avec ses camarades, il se retrouva lancé dans des combats désespérés qui lui firent perdre la raison. Démobilisé, et rapatrié, peu de temps avant la fin définitive des combats, il se refit une santé physique et mentale, dans un hôpital militaire avant de pouvoir se consacrer à sa petite amie Hélène, et faire des projets d'avenir où la guerre et ses souffrances resteraient éloignées. Personne ne doutera de son courage au combat, dans la peur, la misère ainsi que dans l'horreur, chaque jour renouvelé. Cette histoire appartient à Pierre et à tous ses compagnons de combat pour que leurs souffrances, leurs sacrifices ultimes ne soient jamais oubliés, et pour que chacun se souvienne longtemps à travers le temps que tous ces soldats qui combattirent jusqu'au bout de leurs forces luttèrent pour notre liberté et notre identité.

10/2017

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témoignages personnels

Vivre. De Vichy aux Camps de Concentration de Buchenwald, Dora-Mittelbau, Nordhausen

Le 19 avril 1945, alors qu'il vient d'être rapatrié du camp d'extermination de Nordhausen, Henri Megglé donne témoignage de ce qu'ont été dix-huit mois de déportation dans les camps de Buchenwald, Dora/Mittelbau, et Nordhausen. [...] " Cette note composée de 23 feuillets est le récit pris en sténotypie de Henri MEGGLE âgé de 27 ans, arrêté par la Gestapo à Vichy en juillet 1943, expédié en décembre à Compiègne, puis après une quinzaine de jours, à Buchenwald. Au moment de son arrestation Henri MEGGLE faisait partie de l'organisation M.U.R. (Mouvements Unis de la Résistance) où il travaillait sous la direction de Jean PRONTEAU "Groupe Cévennes". Son récit a été recueilli le lendemain de son arrivée au Bourget par avion, alors qu'il est couché et dans l'incapacité absolue de circuler. Son poids actuel est de 38 kg, son poids normal est de 79 kg. Nous croyons savoir qu'Henri Megglé est le premier résistant effectif à être arrivé au Bourget, de la région de Weimar." (Note transmise par Stéphane Simon avec le texte dit : de Saint-Tropez) "LES CAMPS DE LA MORT NATURELLE. Ce titre est reporté sur deux pages du journal Action en 1945 et introduit un article signé par Pierre Courtade. Mon coeur frappait sourdement, violemment dans ma poitrine... J'ai voulu le publier. [...] Pour étayer mes propos je me suis appuyée sur d'autres documents dont l'un écrit par ma grand-mère paternelle, et dans lequel elle raconte la libération de Lyon où elle réside avec trois de ses enfants ; deux de ses fils sont déportés... Ce livre est un grain de sable dans l'immensité de notre mémoire collective ; j'ai voulu y contribuer avec toute l'authenticité de ce récit, respectant au plus près la personnalité de mon père, Henri Megglé.

04/2022

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Policiers

La saga des Reavley. Avant la tourmente ; Le temps des armes ; Les anges des ténèbres

Avant la tourmente : Juin 1914, Cambridge. Pour Joseph Reavley, professeur à St John, cet été idyllique est anéanti par la mort de ses parents dans un accident de voiture. En lui annonçant l'horrible nouvelle, son frère Matthew, agent des services secrets britanniques, lui révèle que leur père lui apportait justement un mystérieux document... Les deux frères se mettent alors en quête de ce fameux dossier concernant un sinistre complot, et rejoignent leurs soeurs Hannah et Judith dans la demeure familiale. Le temps des armes : En 1915, la guerre s'embourbe dans les tranchées, plongeant des millions d'hommes dans un cauchemar quotidien. Depuis que leurs parents ont été assassinés, victimes d'un odieux complot politique, les membres de la famille Reavley ont chacun un rôle à jouer au coeur du conflit. Tandis qu'en Angleterre, Matthew, espion des services secrets, suit la piste semée de secrets d'Etat du commanditaire de la mort de ses parents, surnommé le Pacificateur, Joseph, son frère, aumônier dans les tranchées des Flandres et sa soeur, la rebelle Judith, volontaire sur le front, enquêtent sur l'assassinat d'un correspondant de guerre qui semblait lui aussi avoir beaucoup de choses à cacher... Les anges des ténèbres : En 1916, l'Europe tout entière s'est embourbée dans la Grande Guerre. Tandis que la famine menace l'Angleterre, la famille Reavley continue de subir dans sa chair les horreurs de la guerre : Joseph, aumônier sur le front des Flandres, est rapatrié dans son village natal de St Giles après avoir été grièvement blessé. Là, il retrouve son frère Matthew, membre des services de contre-espionnage et Hannah, sa soeur, qui prend en main sa convalescence. Tandis que Matthew enquête auprès d'une séduisante agent double irlandaise, Joseph découvre le quotidien d'un pays en guerre loin du front.

08/2014

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Romans historiques

Oran... La radieuse

Oran la radieuse est un ouvrage paradoxal qui mêle une érudition vraiment impressionnante de toute l'histoire de la ville depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours et qui raconte cela... On peut lire comme l'on veut, dans le sens que l'on veut et de suite s'impose la thèse du livre : Oran est une ville dangereuse et belle. Au fond, la ville n'a vécu que du sac et ressac des vagues de populations qui l'ont occupée. C'est une ville convoitée, jalousée qui porte en elle une certaine violence, celle de ceux qui veulent la conquérir, celle de ceux qui veulent la conserver. Les rapatriés d'Oran sont une marque de fabrique d'histoire de la ville, et c'est cela qui frappe immédiatement dans ce livre. C'est une fresque historique qui est proposée, le contraire d'une obsession focalisée sur les 130 années de présence française, mais bien plutôt un hymne rendu à la ville dans son histoire. Et donc le moment français rendu à ce qu'il est : une parenthèse qui a duré à peine un peu plus de cent ans dans une histoire millénaire. C'est là une belle leçon d'humilité et de générosité de l'auteur. Plus que les hommes qui la peuplent et les femmes qui la font vivre, c'est la ville qui est le principal personnage de ce livre. Le lecteur sent dès les premières pages, une complicité avec la géographie, avec l'espace oranais, avec l'ampleur et la rudesse de la topologie urbaine qui construit la structure du livre et son armature : le livre est ample, comme la notion de l'espace au pied ou au sommet des montagnes autour d'Oran. Cette sensation d'espace, de bleu de Méditerranée, de terre africaine brûlante est constante, lancinante, et finit par imposer le destin, point si heureux de cette ville, assez cruelle envers ses habitants, du moins peu tendre avec eux. Ce n'est pas un récit mièvre de réconciliation entre les trois religions, mais au contraire une sorte d'histoire feuilletée entre des nations, des groupes différents, en confrontation, en affrontement, en compromis permanents, qui s'ignorent, se combattent - c'est la vie ! - mais aussi qui se tiennent dans une sorte, une forme de respect mutuel par les histoires, qui finissent par devenir l'Histoire de cette ville. Car c'est bien de cela qu'il s'agit.

10/2017

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Sociologie

Une institution juive dans la République, l'Oeuvre de Secours aux Enfants. Pour une histoire du service social et de la protection de l'enfance

Née en Russie en 1912, l'Ouvre de Secours aux Enfants s'implante en France dans les années 1930 dans le but de contribuer au relèvement social du peuple juif par une philanthropie hygiéniste. Après avoir sauvé des milliers d'enfants juifs durant la Shoah, l'organisation construit sa nouvelle légitimité dans l'après-guerre en révisant ses idéaux et en négociant son orientation avec les pouvoirs publics. Cet ouvrage retrace les différentes étapes et les principaux enjeux de la recomposition identitaire de l'OSE. Le focus est placé sur le développement d'un "service d'action psycho-sociale" au sein de l'OSE, après 1945, et sur la participation de l'association à l'expansion de la protection de l'enfance jusqu'à nos jours. L'analyse sociologique de l'évolution du service social de l'OSE dévoile des processus intriqués : les chevauchements des cibles de l'action publique entre enfants à protéger et familles à aider ; le passage de l'hygiénisme philanthropique à l'action sociale professionnelle ; les concurrences entre des hommes, cadres éducatifs, et des femmes, assistantes sociales en quête de reconnaissance. Elle révèle les stratégies institutionnelles autour d'une spécificité juive face aux pressions des autorités publiques avec, notamment, l'élaboration d'une approche socioculturelle en direction des familles réfugiées, rapatriées ou émigrées, dites "transplantées" . Elle éclaire enfin quelques questions pendantes. Pourquoi le service social de l'OSE a-t-il été considéré précurseur, voire pilote dans l'application des textes de 1958 et de 1959 sur la protection de l'enfance, en région parisienne ? Quelles sont les raisons de l'ouverture de l'Ouvre aux enfants de familles non juives au cours des années 1990 ? L'objectif de ce travail, qui repose principalement sur l'étude des archives de l'institution et sur les témoignages de professionnels, est d'éclairer le présent à la lumière du passé. C'est un pan original de l'histoire de la protection de l'enfance qui est ainsi reconstitué.

01/2013

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Littérature française

Demain le cri des hommes

Johann et Peter, deux jumeaux allemands, sont conduits, durant la Seconde Guerre mondiale, à posséder une même jeune fille, Eva Hoffmann. Elle est recherchée par la Gestapo pour confession israélite. Le père des garçons, colonel de la Wehrmacht blessé en Russie, apprend ce " crime " pour lui impardonnable... Hitlérien irréductible, il les fait enrôler dans une division Panzer SS opérant sur le front russe afin de punir ses deux fils. Cette unité d'élite, une fois rapatriée en France avant le débarquement allié en Normandie, massacre une innocente population civile d'un hameau du Limousin. Bouleversé devant une telle barbarie, Johann saute d'une fenêtre de la chapelle du hameau, incendiée la veille et déserte. Peter, lui, par respect pour son père officier de carrière, n'accompagne pas son frère... Il est tué le 10 juillet 1944 à Saint-Lô. Durant plus de six décennies, l'ancien colonel hitlérien ne pardonna pas à son fils déserteur, demeuré en France. Ce dernier apprend d'Eva Hoffmann, vivant au Canada et gravement malade, qu'elle a donné le jour, en décembre 1942 au camp de concentration de Sachsenhausen, à un garçon anormal prénommé Heinrich. Cet enfant est son fils ou son neveu... Johann est prêt à reconnaître cet être déshérité. Agé de cent six ans, l'ancien colonel surgit de sa retraite et refuse d'accueillir dans la famille un homme-enfant de près de soixante-sept ans. Mais Johann impose finalement ses raisons profondément humaines qui, bouleversant son père, conduiront cet homme pourtant longtemps si dur, à aimer son petit-fils et à vouloir l'éveiller aux usages de l'existence. Au lendemain même des obsèques de son père, Johann, dans une lettre déchirante écrite à la fin du récit de sa vie, imagine Heinrich après 2020, devenu écrivain... Il lui demande d'écrire un livre dénonçant le matérialisme, les violences du monde et invitant les hommes à songer à œuvrer afin d'établir un univers de fraternité et de tolérance.

09/2010

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Sciences politiques

Les espions de l'armée de l'air française. Le SR Air (1935-1945) Tomes 1, 2 et 3 (2 volumes)

Les espions de l'armée de l'Air française se compose de trois tomes réunis en deux ouvrages : - tome I, de 1935 à 1940, Aviateurs espions - tome II, de 1940 à 1942, Le SR Air 40 - tome III, de 1942 à 1945, Réseaux survivants, nouveaux réseaux L'armée de l'Air française dans la Résistance : ses espions, son engagement durant toute la seconde guerre mondiale et sa contribution décisive à la Libération sont peu connus. Dès le début de la guerre, elle entre dans l'action et ses services spéciaux déploient leurs réseaux de renseignements. Eux qui ont répondu à l'appel du général de Gaulle vivent et luttent sous la férule de l'occupant, alors que les services traditionnels de l'armée d'Armistice de Vichy ou d'Alger n'ont pas toujours conscience des réalités de la vie clandestine. Fin 1942, Abwehr, Gestapo et SD redoublent d'efficacité. Arrestations, tortures, exécutions, déportations, les résistants payent leur audace. Des réseaux entiers disparaissent ou sont détruits. De nouveaux réseaux se mettent en place qui voient leurs tâches alourdies par le nombre croissant d'aviateurs alliés qu'il faut rapatrier vers l'Angleterre. Mais ils continuent de repérer les installations allemandes, les mouvements des troupes et leurs moyens et transmettent ce précieux butin aux alliés au prix de mille risques. L'auteur, le commandant (H) Jean Danis, chargé de mission des réseaux de renseignement du SR Air P3/Av-Samson et Turma Vengeance de juin 1942 à 1945, a participé aux activités de renseignement de fin 1941 (il avait alors 16 ans) jusqu'à la Libération. Il a réuni les témoignages des survivants ou des familles de camarades décédés et compulsé de nombreuses archives. Il nous livre ses recherches et les récits parfois bouleversants des acteurs discrets de la victoire. Contribution au devoir de mémoire et ouvrage de référence pour les historiens, Les espions de l'armée l'Air française fait la preuve de l'extraordinaire pugnacité de ceux qui ont refusé la défaite.

12/2010

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Policiers

Panique à la banque Tome 4 : Some more Brexit

Londres, 23 juin 2016. Au milieu de la nuit, l'Europe bascule dans le chaos. Près de 52 % des Britanniques ont voté "non" au maintien de leur pays dans l'Union européenne. L'hypothèse du Brexit, que personne n'avait vraiment pris au sérieux, devient réalité. En Europe continentale, c'est la stupeur et les élites regroupées à Bruxelles s'interrogent : et si, osent certains, les Anglais avaient cherché à nous dire quelque chose ? Par exemple qu'ils en avaient assez des diktats de la Commission, de la bureaucratie communautaire aussi irresponsable qu'envahissante, d'un projet européen qui semblait se résumer à la libéralisation de l'économie et au libre-échange des capitaux, des biens, des services et des individus ? Londres, le matin du 24 juin 2016. En arrivant dans les locaux du Crédit national de France, la jeune Abby Cockburn découvre l'un de ses collègues pendu. Aussitôt avertis, Gauthier de Montpazier, le président de la banque, et son patron de l'Inspection se montrent perplexes. La mort violente de leur collaborateur a-t-elle le moindre rapport avec ce satané Brexit ? Quel rôle joue dans cette histoire le patron des traders à Londres, drôle de personnage au rude accent cockney ? Alors que Venugo file en Angleterre, les bourses chutent, la livre s'effondre. Gauthier de Montpazier s'emploie à rassurer ses actionnaires et ses salariés. La banque emploie 7 000 personnes au Royaume-Uni, va-t-elle les rapatrier à Paris ? L'action du CNF est-elle menacée sur les places boursières ? Et à quoi pensait David Cameron, le Premier ministre britannique à l'origine du référendum, qui vient d'annoncer sa démission ? Il a joué. Et perdu. Dostoïevski avait raison : tout le monde joue, essayant de se montrer plus malin que k voisin. Et le pendu de la salle des marchés londonienne, à quoi pouvait-il bien jouer ?

11/2016

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Témoignages

Echec à la mort

Le séjour paradisiaque de Claudio Alessi s'est transformé en un véritable Enfer lorsqu'il a attrapé le COVID. Il raconte la maladie, mais également la bataille qu'il a livrée contre elle. Sportif de haut niveau, Claudio Alessi a relevé les plus grands défis des Arts martiaux, dont un camp extrême de karaté au Japon. (cf. Au-delà de soi-même, Editions Favre, 2012). L'épreuve qu'il a affrontée en juillet 2021 ne fut pas un combat contre un adversaire mais une lutte contre la mort. Atteint par le virus du Covid 19 lors de vacances en famille sur une île des Maldives, il y a vécu l'enfer. Rapatrié d'extrême justesse après une semaine cauchemardesque durant laquelle, sans boire ni manger, il a perdu 14 kilos, les traitements indispensables à sa survie ont été prodigués aux Hôpitaux Universitaires de Genève où il a été transféré à trois reprises aux soins intensifs. Hospitalisé par la suite à l'Hôpital de la Tour à Meyrin, il a pu entamer une réhabilitation physique et pulmonaire très difficile en raison de graves séquelles. Conjointement aux soins médicaux, physiologiques, ostéopathiques et psychologiques qui lui ont été dispensés, c'est grâce à un mental, un caractère et une volonté à toute épreuve que Claudio Alessi a échappé à une mort qui était imminente. Cette histoire est authentique. Outre les récits de Claudio et de son épouse Claudia à chaque épisode, Jacques Deschenaux, l'auteur de cet ouvrage, a rencontré ses deux filles et leur fils aîné, ainsi que plusieurs personnes qui ont contribué à la réussite de cette folle épopée. Déliées du secret médical, un professeur, des médecins, une infirmière, un physiothérapeute cardio respiratoire, un psychologue, un magnétiseur, un ostéopathe, un coordinateur opérationnel du Touring Club Suisse, et le directeur des Hôpitaux Universitaires de Genève ont apporté leurs témoignages. Rédigés à la première personne, les textes ont ensuite été soumis à chaque intervenant pour validation.

01/2023

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Littérature anglo-saxonne

Parle-moi

A l'université d'UCSM, en Californie, un sujet est dans toutes les bouches : le passage à la télé du professeur Guy Schermerhorn et de son chimpanzé Sam - un singe pas comme les autres : il parle, Guy l'ayant initié à la langue des signes. C'est alors que, dans le hall, Aimee tombe sur un prospectus indiquant que le professeur cherche des étudiants pour l'assister dans ses recherches (comprendre : s'occuper de Sam). " Aucune expérience nécessaire, est-il précisé. Seulement de la patience et un dos à toute épreuve. " En effet, la tâche n'est pas de tout repos, ce dont peut témoigner la prédécesseuse d'Aimee, défigurée après une grave morsure. Mais la jeune étudiante s'en sort à merveille. Grâce à sa douceur maternelle, elle arrive à canaliser l'animal. Et puis elle lui change ses couches, lui donne le bain, répare ses bêtises, le câline, lui fait la cuisine - quand Guy ne commande pas des pizzas (le plat préféré de Sam). Voilà de quoi satisfaire le professeur : il a trouvé en elle la parfaite nounou. Et la parfaite petite-amie... Cependant, une mauvaise nouvelle va mettre fin à cette idylle. D'après une étude qu'un certain Borstein s'apprête à publier, seuls les humains peuvent apprendre le langage, ce qui pousse le professeur Donald Moncrief - le grand manitou de la primatologie et à l'initiative de l'expérience menée par Guy - à mettre un terme à celle-ci. Il rapatrie Sam chez lui, dans l'Iowa, et l'enferme dans sa " grange aux chimps " sans autre forme de procès. Sauf que pour Aimee, Sam c'est toute sa vie. Et elle va tout faire pour le libérer. On reconnaît ici l'humour grinçant si caractéristique du style de T. C. Boyle. Mais pour loufoque qu'il soit, ce roman n'en est pas moins sous-tendu par une réflexion métaphysique et éthique profonde : quelle est la frontière entre l'humain et l'animal ? Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Bernard Turle

02/2023

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Histoire internationale

Croisés d'un idéal. Volontaires espagnols de la Waffen SS, Heer et Kriegsmarine (1944-1945)

En mars-avril 1944, suite à de fortes pressions anglo-américai­nes, l'Espagne, après avoir retirée du front russe la division Azul, rapatrie sa dernière unité du Front de l'Est, la légion Bleue. Son chef, le colonel Navarro, l'annonçant à ses hommes le 6 mars, le déclare nettement : "Qu'il soit bien clair que nous retournons contre notre volonté". Plusieurs centaines de soldats vont refuser le retour ! D'autres fran­chiront la frontière clandestinement ou seront recrutés parmi les ou­vriers espagnols des usines du Reich pour continuer ce qu'ils consi­dèrent une Croisade contre le communisme. On les verra sur tous les fronts au sein d'unités de la Wehr macht, de la Kriegsmarine, de la Waffen SS et du SD, de l'Orga­ni­sation Todt, de la légion Speer, du NSKK, du Volks­sturm, mais aussi avec des unités beaucoup plus "germani­ques" , telles la division Nordland, la Wallonie, la Karstjaeger et le SS Polizei Freiwilligenbataillon "Bozen" ... Ils combattront en Slovénie, Roumanie, Hongrie, Autriche, Fran­ce, Italie du Nord, Estonie, Poméranie, sur les arrières des trou­pes alliées à l'Ouest en décembre 1944 et seront des com­bats pour Munich et Berlin. Après la guerre, tout ce qui s'était écrit à leur sujet resta entouré d'ombres et d'erreurs. Pour la première fois, l'auteur nous en retrace l'histoire - assez surprenante parfois - agrémentée d'anec­­dotes et de témoignages personnels, nous révélant le plan d'instruction des écoles de sabotage SS d'Otto Skorzény. Des documents et des photos, la plupart inédits, sont ici réunis. L'uniformologie n'échappe pas à l'auteur qui nous dévoile le type d'insignes et modèles d'uniforme portés par ces volontaires ibères. De plus, une douzaine d'annexes, provenant des sources les plus insoupçonnées, nous donne la traduction de documents d'archi­ves et nous révèle une passionnante histoire d'espionnage. Pour terminer, Jean-Pierre Sourd publie une liste alphabétique (fruit d'une recherche approfondie durant 30 ans) avec les noms et curriculum militaire de 247 volontaires espagnols... Volontaires que l'Histoire en général ne voulut pas retenir au motif que pour les autorités espagnoles d'alors, ils n'existaient pas... Du moins, officiellement !

01/2021