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Littérature française

La soirée Obama

Peu après l’élection du président Obama, quelques amis, expatriés américains et bobos parisiens, organisent une soirée pour fêter à leur manière l’avènement de la nouvelle célébrité mondiale. Mais pour certains invités, Obama n’est pas le personnage le plus important, loin de là. En effet, quatre d’entre eux au moins sont déjà liés, dans leur vie personnelle ou professionnelle, à une célébrité avec laquelle ils entretiennent des liens ambigus : des liens faits d’amour et de haine, d’admiration et de mépris, de jalousie, de dévotion et de pouvoir. Au cours de cette soirée, se trouvent réunis la fille d’un ministre mis en examen dont le procès vient de commencer et qui a passé sa journée au palais de justice ; un voisin de George Clooney au bord du lac de Côme qui voudrait sauver le monde de la crise financière ; l’agent d’une star brutalement victime d’un accident et pleurée par des millions de fans, qui en profite pour monter le plus joli coup de sa carrière ; l’ex-rivale malheureuse en amour d’une auteure de best-sellers, qui règle un compte vieux de vingt ans. Quant à la dessinatrice au chômage devenue malgré elle une spécialiste de Mona Lisa, elle n’a pas été invitée : c’est le lendemain qu’elle se révèlera en faisant scandale au Louvre. Cinq personnages qui font rire et qui émeuvent, et dont l’histoire va révéler les facettes de ce phénomène insaisissable qu’est la célébrité, source de douleur et d’humiliation, de fantasmes, mais aussi de curiosité féconde voire de remise en cause de soi. Pour un thème aussi familier à notre vie contemporaine, l’auteur a choisi le dispositif romanesque très simple de récits à la première personne, menés en voix off pendant que la fête se déroule, et qui finissent par composer un panorama de la célébrité.

11/2012

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Théâtre

Michel Bouquet raconte Molière

Depuis qu'il apparut dans Tartuffe en 1944, sous l'Occupation, Michel Bouquet n'a jamais quitté le répertoire de Molière tout au long de sa longue carrière, puisqu'il remontera sur scène le 15 septembre prochain, à 92 ans, dans Tartuffe de nouveau, au théâtre de la Porte-Saint-Martin. Soixante-treize ans de compagnonnage durant lesquels il incarna de manière inoubliable les grands rôles comme Harpagon (L'Avare) ou Argan (Le Malade imaginaire). Dans cet ouvrage, Michel Bouquet a souhaité raconter sa vie avec Molière et exposer sa vision très personnelle des personnages. Il rend aussi hommage à Jean-Baptiste Poquelin dont il raconte son stupéfiant parcours : son apprentissage ; son rôle de chef de troupe ; ses rapports avec Louis XIV ; ses combats face aux nombreux ennemis et détracteurs ; sa vie intime notamment son mariage avec Armande Béjart, de 20 ans sa cadette, qui lui valut bien des tourments ; sa puissance de travail qui fit surgir, au milieu d'innombrables soucis humains, financiers et matériels, une succession de chefs-d'oeuvre qui font de lui un des plus grands sinon le plus grand écrivains de notre langue. L'oeuvre de Molière n'a jamais cessé de fasciner Michel Bouquet. Ce comédien, connu pour sa familiarité avec les textes qu'il travaille sans répit, les relisant des centaines de fois avant de monter sur scène, s'interroge ici sur ce qui fait le génie de Molière qu'il qualifie d' " humain parfait ". Il raconte la grandeur de cet esprit qui dénonça les hypocrisies de son époque, les préciosités et snobismes, les imposteurs, défendit la cause des femmes et leur éducation, appela à la réhabilitation de l'amour dans les milieux bourgeois étriqués et calculateurs... Et puis il exalte le génie comique, fait d'esprit et d'humour, de celui pour qui "la grande règle de toutes les règles est de plaire". Mission accomplie pour Michel Bouquet avec ce livre plein d'une admiration contagieuse, porté par un esprit d'une merveilleuse jeunesse.

09/2017

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Autres éditeurs (F à J)

Nadège et les 7 petits hommes

Qu'elle était mignonne, Nadège, avec ses cheveux noirs comme la nuit... Olivier Dupin s'attaque cette fois au fameux conte des frères Grimm, Blanche-Neige et les sept nains. Nadège, donc... Oui, nous n'avons rien contre les prénoms originaux, farfelus, mais il y a des limites. Disons qu'elle s'appelait... Nadège. Comme ça, ça rime. Nadège, donc, a tout de la vraie Blanche-Neige. Mignonne tout plein, les cheveux noirs, la peau blanche, les joues rouges comme des cerises... Elle vit bien avec son papa et sa chipie de belle-mère (elle s'appelle Kim-Ka et passe son temps à faire des selfies)... Elle va bel bien se retrouver dans une maisonnette vide, elle décide d'y faire... le ménage ! (Si, si, elle est vraiment mignonne, Nadège). 7 petits hommes arrivèrent ensuite. " Etes-vous les habitants de cette maison ? " cria Nadège (elle parlait fort parce qu'elle croyait qu'ils étaient loin. En réalité, ils n'étaient pas loin, mais petits). Alors que les petits hommes partent travailler, la méchante Reine arrive déguisée pour empoisonner Nadège. Elle lui fit d'abord la démonstration de son robot multifonction révolutionnaire. " Incroyable ! " s'exclama Nadège. Et elle acheta le robot ! C'est seulement quand la Reine arriva au château qu'elle se rappela qu'elle n'était pas allée voir Nadège pour vendre un robot, mais pour l'empoisonner. " Tant pis... flemme d'y retourner ". De retour du travail, les 7 petits hommes découvrent Nadège affalée sur le canapé (elle avait mangé la tarte toute entière). Sûrs qu'elle a été empoisonée, ils la déposent dans la forêt. Heureusement, un beau prince qui passait par là (c'est bizarre quand même, un homme seul qui parcourt la forêt en pleine nuit, mais bon...) fit monter Nadège sur son cheval et l'emmena à son château. Coup de foudre. Epousailles. Fin de l'histoire. Nadège n'eut qu'un regret... Elle avait laissé son robot multifonction chez les petits hommes.

11/2022

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Policiers

Rendez-vous à Boris Gleb

L'eau glaciale gicla avec une violence inouïe, giflant le visage de Malko, inondant Mathilda Larsen. La Volvo s'était enfoncée à mi-hauteur dans le port de Bodo. Elle allait couler rapidement. Une énorme masse noire surgit le long de la portière qu'il essayait d'ouvrir. Le Novosibirsk les coinçait contre le quai, condamnant toute sortie. Mathilda Larsen hurla de terreur. Venus d'Israël, Valeri Leonid Oganian, sa femme Rika et leur fille de quatre ans dînent dans un restaurant russe de Stockholm. Pendant cinq ans, Valeri s'est fait passer pour un juif fuyant les persécutions soviétiques alors qu'il est en réalité un agent du KGB. Aujourd'hui, il est prêt à retourner discrètement en URSS pour un motif mystérieux. Il vient de tout révéler à Rika, sa femme, et celle-ci, consent à fuir avec lui. Une équipe du Mossad les traque et entend bien lui faire prendre, de gré ou de force, le prochain avion pour Tel Aviv. Oganian profite du tumulte pour s'enfuir avec sa femme par bateau, afin de rejoindre la Norvège. La CIA, qui a eu vent de l'affaire, dépêche sur place Malko Linge. Sa mission : empêcher Oganian d'être tué par les Israéliens, de rejoindre l'URSS et le convaincre d'émigrer aux Etats-Unis, tout en révélant ce qu'il sait sur les réseaux soviétiques en Israël. Malko quitte donc Stockholm et se rend en Norvège, rejoint par Chris Jones et Milton Brabeck, ainsi que par Elko Krisantem, qui viennent en renfort. Les services secrets norvégiens lui adjoignent Mathilda Larsen, dont c'est la première mission sur le terrain. Malko et ses quatre comparses agents parviennent à faire échouer une seconde tentative d'approche des agents israéliens, et le couple Oganian a le temps de monter vers le nord, à Kirkenes, dans l'optique de passer en URSS par le petit bout de frontière séparant la Norvège de l'URSS.

02/1990

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Benoît XVI

Joseph Ratzinger-Benoît XVI et la culture française

Ce colloque international porte sur la relation entre le pape émérite et la culture française. Au cours d'un voyage apostolique à Lourdes (2008), Benoît XVI a affirmé avoir eu "un contact très profond, très personnel et enrichissant avec la grande culture théologique et philosophique de la France" La tâche d'un colloque autour de la relation entre le pape émérite et la culture française relève dès lors d'une réflexion - jamais tentée auparavant de manière systématique - sur les raisons pour lesquelles le premier considère "décisive" la seconde, tant pour son parcours personnel de vie et d'études que pour l'essence de l'Occident. D'un côté, il s'agira de retracer les étapes d'une longue fréquentation qui débute officiellement à l'Institut Catholique de Paris lors du premier Congrès international augustinien (1954), se prolonge par les conférences au Parlement Européen de Strasbourg (1979), à Lyon et à Notre-Dame de Paris (1983), celles en tant que membre de l'Académie des science morales et politique (1995 et 1997) et à la Sorbonne (1999), pour se conclure avec le voyage apostolique en 2008. D'un autre côté, cette Journée permettra de faire émerger l'ensemble des figures et des mouvements de la "culture humaniste" française qui, selon Ratzinger/Benoit XVI, l'ont influencé le plus ou avec qui il a dû instaurer une confrontation critique. En effet, il a été en contact avec tous les ordres de rationalité : théologique (H. De Lubac, J. Daniélou, Y. Congar), philosophique (E. Gilson, E. Mounier, J. Sartre), scientifique (A. Comte, Teilhard de Chardin, Jacques Monod) et esthétique (les écrivains Bernanos, Mauriac, Péguy, Claudel). Sous la direction de : Philippe Cappelle-Dumont - Michele Cutino et les interventions de : Christian Schaller - Sébastien Milazzo - Davide De Caprio - Christian Gouyaud - Michel Deneken - Gabriel Flynn - Vincenzo Arborea - Michel Deneken - Philippe Vallin - Santiago Sanz Sánchez - Dominique Millet-Gerard - Jean-Robert Armogathe

11/2022

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Science-fiction

84K

Théo Miller connaît la valeur de la vie humaine - jusqu'au dernier centime. Au Bureau d'audit des crimes, son rôle consiste à évaluer chaque dossier qui lui est confié et à s'assurer que les criminels paient intégralement leur dette à la société. Mais lorsque son amour d'enfance est assassinée, tout change. Cette mort est la seule qui ne peut se résumer à une ligne de plus dans un bilan annuel. Car si les puissants de ce monde peuvent tuer en toute impunité, il arrive parfois que le compte n'y soit pas. " Un roman extraordinaire qui côtoie le meilleur du genre, rappelant La Servante écarlate. " Cory Doctorow, auteur du Grand Abandon " Un chef-d'oeuvre de la dystopie, d'une crédibilité troublante, aussi poignant que brillant. " Emily St. John Mandel, autrice de Station Eleven " Claire North ne cesse de monter en puissance... Un récit chargé de tension, bouleversant. " The Guardian " La dystopie sombre, méticuleusement construite et dangereusement crédible crée par Claire North décrit notre monde, à quelques années d'aujourd'hui. " NPR " Un roman captivant, par l'une des romancières les plus stimulantes parmi les auteurs mêlant thriller et science-fiction. " Booklist " Absolument époustouflant... " SciFi Magazine " Un hymne dystopique pour le militant moderne... non seulement un livre important, mais aussi un thriller génial. Tout simplement l'un des meilleurs romans de Claire North. " Starburst " Le talent de Claire North ne cesse de briller. " Sunday Times " Claire North est une autrice très originale, pour ne pas dire éblouissante. " Kirkus Reviews " Tout le monde doit lire ce livre : une fiction aussi réfléchie doit être défendue. Claire North mérite toute votre attention. " The Eloquent Page " Un cadre terrifiant qui semble ancré dans le présent... une histoire imprégnée d'une menace pressante, poussant les personnages à prendre des décisions d'une crédibilité inconfortable. " RT Books Reviews " Un livre survolté qui s'avère extrêmement intelligent... son énergie est contagieuse, et ses idées férocement provocatrices. " SciFi Now " L'un des romans de SF les plus marquants et les plus captivants de l'année. " Toronto Star

09/2021

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Littérature française

Le chêne de Garance

Garance, après avoir fait un léger malaise cardiaque, décide de révéler à son petit-fils, aujourd'hui en âge de comprendre, le secret du chêne qui trône au beau milieu de son corps de ferme à Cournon-d'Auvergne. Ce chêne qui, quelques années plus tôt, avait ébranlé la quiétude de son mari Julien Destang, décédé depuis ; ce chêne qui, un soir d'été de 1960, leur avait causé une indélébile frayeur : une trombe de poussière importante s'était engouffrée dans la grosse excavation que le chêne portait depuis toujours sur son tronc, un orage énorme avait effrayé les deux fermiers et l'horloge de la cuisine s'était mise à carillonner sans s'interrompre. Le lendemain, Julien Destang, curieux s'introduisit dans la cavité du chêne et fut emporté par un épiphénomène intemporel qui le transporta dans sa cour de ferme, mais... en 1788. La peur le fit revenir quelques heures plus tard dans son siècle, le pauvre Julien ne se remettra jamais de sa promenade dans le temps. Garance, la grand-mère de Victor, un jeune étudiant des beaux-arts du Quartier latin de Paris, libertaire et rebelle de mai 1968, lui révèle pour la première fois le secret du chêne, mais il pense que sa grand-mère n'a plus toute sa tête, il en parle à son ami d'enfance Gé qui a la même réaction que lui, ce dernier, apprenti cuisinier à Clermont-Ferrand, est ravi de venir retrouver son ami quelques semaines à Cournon-d'Auvergne pour les vacances de cette même année révolutionnaire. Victor abasourdi par le récit de Garance propose à Gé de monter dans la cavité du chêne. Un matin, de retour de boîte de nuit, les deux jeunes écervelés embrumés par l'alcool montent dans le chêne, une fois dans la cavité, ils entendent un bruit d'aspiration comme un ballon de baudruche qui se dégonfle, et se retrouvent dans le corps de ferme, mais... en 1788 !

08/2021

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Théâtre - Pièces

Arsenic et Eczéma

Lieu : les égouts de Paris, très en profondeur. Personnages : Deux types avec casques et lampes, tenues d'égoutiers, bardas, sacoches, l'un arrive de la gauche, l'autre de la droite Azema, dit Eczéma. Un rêveur, un optimiste, une boule de malice et de bonne humeur. Peut-être un intello contrarié capable de s'adapter à tout. Il a une grosse tache sur le visage et une autre sur le bras. Passe son temps à se gratter et les démangeaisons s'accentuent en fonction de l'action. Bavard, sympathique, aime à susciter l'inquiétude. Père mineur en Alaska ayant abandonné sa famille. Mère prostituée. Pas d'attache. Arsène, surnommé Arsenic par ses collègues de boulot. Très grand, voûté, l'oeil clair, râleur. Le genre revenu de tout. Sens de la répartie aigre-douce. Bosseur, " pro ", toujours syndicaliste mais grand déçu de la politique et des humains en général. Au fond pour lui il n'y a pas d'issue. On naît, on vit, on meurt dans un boyau. Pas de choix. " La vie est un long fleuve de merde ". Il est comme la plupart d'entre nous, incrédule, pragmatique, réaliste et pourtant il rêve d'autre chose, d'un ailleurs, différent. Marié, père de deux enfants qu'il ne voit plus, divorcé. Travaille depuis 30 ans dans les égouts. Passionné contrarié, Il se veut lucide, froid, cynique. Eczéma court dans les égouts... On entend comme un galop à sa poursuite... Il passe devant le 109, s'arrête un instant, le téléphone pend avec le même grésillement qu'au début de la pièce. Il finit par trouver l'échelle de sortie, grimpe, trébuche, tombe, se raccroche, continue de monter, soulève enfin la plaque d'égout donnant sur la rue, sort... Clarté aveuglante... Plus rien... La ville a disparu, désintégrée. On entend alors la voix d'Arsène qui hurle en ricanant : Pourquoi tu cours ma poule ! Je te l'ai dit, y'a plus rien là-haut... Y'a plus rien... Les dieux sont revenus...

05/2022

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Romans graphiques

Altamont

Après le peace & love de Woodstock, la fureur et le désastre d'Altamont... Décembre 1969. Woodstock et la vague du Flower Power ont déferlé sur la côte Est des Etats-Unis quelques mois plus tôt. En réponse, la côte Ouest décide à son tour de faire monter les décibels lors d'un festival qui se rêve légendaire... Les plus grandes stars de l'époque sont censées y participer, à commencer par les Rolling Stones en têtes d'affiche pour enflammer la scène. Hors de question pour Jenny et ses potes de rater le concert du siècle ! Dans leur combi Volkswagen qui roule depuis Los Angeles, l'ambiance bon enfant fleure bon la marijuana. Peu importe si l'organisation s'annonce un peu fantaisiste, ce qui prime, c'est la musique ! 300 000 personnes sont attendues pour ce rendez-vous peace, love et rock'n'roll qui aura finalement lieu sur la piste automobile d'Altamont, en Californie du Nord. Sauf que peu de temps après l'arrivée du groupe d'amis, une première altercation éclate, ne présageant rien de bon. Si tout commence dans l'exaltation, la tension est palpable. Embauchés pour assurer la sécurité et payés en bière, les Hells Angels commencent à éloigner la foule de la scène à coups de batte et de chaîne. Tandis que Thomas escalade les échafaudages et que Matt se perd dans un trip d'acide, Leonard comprend qu'ils ne sortiront pas indemnes d'Altamont. Cela devait être un beau festival, gratuit, une célébration de l'amour et du partage. Au lieu de ça, la tragédie d'Altamont est devenue le symbole de la fin d'une époque. Charlie Adlard et Herik Hanna reviennent sur cet épisode tristement célèbre du rock en nous livrant le portrait désenchanté d'une jeunesse libre et rêveuse, marquée par la guerre du Vietnam. Illustré par le dessinateur-culte de Walking Dead dans un style vintage emprunt au pop art, ce road-movie graphique qui sonne juste se lit d'une traite, le temps d'un voyage iconique.

08/2023

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Littérature francophone

Cet étrange et incessant appel

Malek se remet à penser, à se dire : " Si tu n'as rien à dire, ne dis rien, ne parle pas ! Trouve-toi dans ton silence, un refuge. Pense à ce jour de départ, à ces jours là-bas, qui suivront ce départ. Pense à cette traversée et à ce monde là-bas que tu t'en vas découvrir, qui n'est pas ce monde que tu t'en vas délaisser où les gosses apprennent trop jeunes à manier pelles et pioches, à construire eux-mêmes leurs propres maisons. Mais plus que ça : ici les gosses savent aussi, comme les grands, jouer de la kalachnikov. Ce monde où tout s'embrase avec le passage de l'été, où il n'y a presque plus rien à dire où tout a été dit vainement, où il vaut mieux se taire. Ce monde où tu vis sans vraiment les vivre, tes derniers moments, où tu ne fais partie ni des morts d'ici ni des vivants mais de ceux qui vont bientôt prendre la mer. Tu es triste pourtant, tu es triste parce qu'au fond, tu ne voudrais pas t'en aller. Tu aimes encore cette vie si simple que tu menais mais tu n'y peux rien et tu le sais. Tu obéis, tu ne fais qu'obéir à ces voix qui t'appellent, qui n'arrêtent pas de t'appeler et tu ne fais que répondre à cet étrange et incessant appel ". Après s'être disputé avec son père et ses frère, Mourad, un artiste peintre sans emploi, quitte la maison et Tighilt son village. Pour son bonheur et son malheur à la fois, le Destin décide de lui trouver un joli petit appartement à Tawrirt, juste en face de la demeure de Malek, son oncle et ami d'enfance, parti en France, laissant femme et enfants et qui finit par ne plus donner aucun signe de vie.

06/2022

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Littérature francophone

Dans les nuages (Impressions d'une chaise)

Le 22 août 1878, Sarah Bernhardt désire monter dans un de ces extraordinaires ballons développés dans le cadre de l'Exposition Universelle de Paris. A l'époque, la comédienne fait jaser en raison de son comportement de femme libérée. Le ballon est alors considéré comme un transport dangereux, et la jeune artiste comme une extravagante. Ce 22 août 1878, Sarah Bernhardt prend tout le monde à rebours et s'envole dans les nuages accompagnée de son amant, le peintre Georges Perrin : " Voilà : j'ai une envie folle de voyager, de voir autre chose, de respirer un autre air, de voir des ciels moins bas que le nôtre, des arbres plus grands, autre chose enfin ! " Avec ce récit, rédigé dès le lendemain de son exploration aérienne, c'est le lecteur que Sarah Bernhardt prend à rebours. Toujours aussi originale, la comédienne n'hésite pas à se mettre en scène sous la forme d'une pauvre chaise. C'est ainsi un objet des plus terre à terre qui livre au lecteur amusé les souvenirs de cette folle journée. Oscillant entre poésie des nuages et description pratique de l'engin, Sarah Bernhardt nous convie à goûter le champagne et le foie gras que les voyageurs ont pris soin d'emporter, planant entre la terre et l'azur, côtoyant les hirondelles. Car il s'agit bien d'un moment unique, festif et féerique qui est donné à partager. Après la jubilation de ce séjour presque irréel, le récit s'assombrit par un étonnant et macabre épisode. Il rappelle au lecteur que la vie n'est au fond qu'une tragédie, une scène de théâtre où la mort a toujours un rôle à jouer. Une vanité. Talentueux et jouissif, ce texte dévoile entre les lignes les pensées, les humeurs et par certains côtés le caractère de cette immense actrice qui continue de marquer l'art et le théâtre français.

05/2021

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BD tout public

F.A.F.L Tome 5 : Rodéo pour un spit IX

Avril 1940, l'Allemagne envahit la Norvège. Hitler convoite l'usine de Vemork qui possède le seul stock d'eau lourde au monde. Il espère obtenir le moyen de créer une nouvelle arme très puissante. Les britanniques, aidés par la résistance norvégienne et les services français, avait pris la précaution de faire transférer l'ensemble du stock un mois plus tôt. Les allemands décident de relancer la production avec l'aide des chimistes encore présents dans l'usine, dont le professeur Messine, père de Gabriel. Après le désastre de Dieppe, Gabriel retrouve le 340 Squadron et un nouvel avion de combat : le Spitfire Mk IX. Le groupe peut de nouveau rivaliser avec la Luftwaffe et ses redoutables FW 190. Les victoires s'enchaînent et le moral revient. Fin 1942, La Grande-Bretagne craint que les nazis mettent enfin au point leur nouvelle arme grâce à l'eau lourde produite à Vemork. Le SOE et le colonel GUBBINS sont chargés de monter une opération commando dans le but de détruire l'usine. Il essaie de convaincre Gabriel de les rejoindre avec l'argument de sauver son père. Gabriel refuse et Margaret accompagne les paras norvégiens à sa place. Malheureusement, la mission ne se passe pas comme prévu et Margaret est portée disparu. Dans le même temps, quelques incidents douteux émaillent la base de Biggin Hill depuis l'arrivée de deux jeunes femmes mécaniciens. FAFL raconte les aventures d'un jeune pilote engagé, Gabriel Messine, au cours de la Deuxième Guerre mondiale, à travers l'Europe et l'Afrique du Nord. Les Forces Aériennes Françaises Libres ne deviennent véritablement opérationnelles qu'à partir d'avril 1941. De la guerre civile espagnole à la bataille d'Angleterre, en passant par des missions pour la résistance en France, Gabriel va montrer toute son habileté à accomplir des prouesses à bord d'avions aussi mythiques que le Spitfire ou le Lysander.

06/2014

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Histoire de France

La percée du bocage (30 juillet - 16 août 1944). Volume 1, Villers-Bocage, Aunay-sur-Odon, Le Mont-Pinçon, Condé-sur-Noireau

Le 25 juillet 1944, la 1re Armée américaine du général Bradley lance l'opération Cobra à partir du secteur de Saint-Lô : les lignes allemandes sont percées. Le général Montgomery fait alors monter une opération permettant d'appuyer et de protéger le flanc américain, de faire sauter le verrou de Caumont-l'Eventé afin d'éviter que les troupes allemandes ne puissent utiliser le Mont-Pinçon et les collines alentours comme base défensive. L'opération est baptisée "Bluecoat". Dans ce premier volume l'auteur présente, pour la première fois de manière aussi détaillée, la percée du bocage dans le secteur du XXX Corps britannique qui, bien que souvent présentée comme un échec, permet la prise du Mont-Pinçon, une hauteur jugée stratégique dès la préparation d'Overlord. Du 9 au 15 août, après la prise du Mont-Pinçon, les unités britanniques progressent en direction du Noireau : c'est l'opération Blackwater et la libération de Condé-sur-Noireau. Cahagnes, Jurques, Amayé-sur-Seulles, Villers-Bocage, Villy-Bocage, Ondefontaine, Monts-en-Bessin, Aunay-sur-Odon, le Mont-Pinçon, le Plessis-Grimoult, Saint-Pierre-la-Vieille, Berjou, Condésur-Noireau... autant de noms qui symbolisent l'âpreté des combats livrés par les unités britanniques pour percer le bocage au cours des quinze premiers jours du mois d'août 1944. Responsable du Musée de la bataille de Tilly-sur-Seulles, l'auteur s'est appuyé sur de nombreuses photos, cartes et témoignages, pour l'essentiel inédits, ainsi que sur les journaux de marche des unités. Il présente, jour par jour et heure après heure, ces combats dans le bocage livrés au cours des opérations Bluecoat et Blackwater qui opposèrent, sous une chaleur accablante, les soldats et blindés britanniques face aux Allemands. Ces combats se déroulent sur un terrain difficile et ont pour conséquence la destruction de nombreux villages. Ainsi Cahagnes, Villers-Bocage, Aunay-sur-Odon et Condé-sur-Noireau sont libérés à l'état de ruines et les populations civiles payent un lourd tribut à la bataille.

10/2014

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Livres 3 ans et +

Ma grand-mère chante le blues

Quand la grand-mère du narrateur était une jeune fille, il y avait la guerre. C’est à cette époque qu’elle rencontre Budy Slim, un soldat afro américain débarquéen Normandie avec pour seules armes, sa guitare et sa voix profonde. Avec Budy Slim, elle découvre le blues et l’amour. Mais bientôt Budy Slim repart aux Etats-Unis avec son régiment, la laissant avec un grand vide dans le coeur et un grand plein dans le ventre… Depuis ce jour, elle aussi, tous les jours, elle chante le blues… Et lorsque, bien des années après, on lui confie la guitare de Budy Slim, mort dans des émeutes raciales, elle est plus que jamais habitée par le blues. Aujourd’hui, grand-mère a quatre-vingt-six ans, elle entend mal, sa mémoire lui fait des tours et elle a du mal à monter les escaliers… mais elle branche sa guitare électrique et chante le blues ! Le destin singulier de cette femme est raconté par Simon Martin avec beaucoup de subtilité et d’humour et l’on surprend plusieurs fois son regard tendre et admiratif pour ce personnage entre fiction et réalité. Un récit porté par les images de Bertrand Dubois, où chaque détail vient en écho du texte : les titres des journaux, les portraits accrochés au mur, l’évolution des postes de radio et, bien sûr, l’âge de la grand-mère sont autant de preuves du passage du temps... « La grand-mère d’Adèle fait les meilleures crêpes du quartier, (…) la grand-mère de Damien fait de la gym dans l’eau et celle d’Eliane du vélo. Ma grand-mère, elle, chante le blues. » Ma grand-mère chante le blues dresse le portrait à la fois tendre et fort d’une femme au coeur d’une histoire d’amour singulière et au coeur de l’histoire, celle de la Seconde Guerre mondiale, celle des Noirs américains et celle du blues…

09/2011

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Littérature étrangère

Secret public

En 1980, dans un pays totalitaire, la réalisation, pour la télévision d'Etat, d'un documentaire consacré au plus grand écrivain national devient le prétexte d'une quête de la vérité historique. Qui est Tomas Szass, l'écrivain célébré ? L'auteur de romans réalistes qui ont sublimé les aspirations du nouveau régime ? Le chef de file des " événements " qui ont ébranlé ce même régime quelques années plus tard ? L'homme brisé par l'internement et contraint à une autocritique qui devait à la fois lui rendre la liberté et le conduire à se retirer du monde ? Tous ces éléments dessinent le secret d'une existence qu'Istvan Ber, le réalisateur, est chargé de retracer. Soumis aux pressions de ses supérieurs hiérarchiques et de la police politique, il compose, grâce aux techniques du montage, un personnage conforme aux attentes de l'orthodoxie. Son assistante, Clara Kessler, récupère les chutes du documentaire officiel pour monter son propre film et obtenir de Szass qu'il lui livre son secret. Utilisant lui-même le procédé du montage, Bernlef a construit un roman où alternent la vie des protagonistes et les extraits des romans de Szass, les fragments d'interviews de l'écrivain à différentes périodes de la vie, les documents officiels retraçant les grands épisodes de l'histoire du régime. Redoublant par ce procédé le conflit qu'affrontent les personnages, Bernlef place son lecteur devant la question suivante : comment notre vie, dans sa dimension la plus quotidienne ou privée, est-elle affectée par la conscience de la vérité ? Les différentes réponses à cette question font circuler le secret d'un personnage à un autre, et composent l'énigme sans cesse déplacée de Secret Public. Né en 1937, J. Bernlef vit à Amsterdam. Romancier, nouvelliste, poète et traducteur, il a reçu le grand Prix littéraire AKO pour Secret Public en 1987. Calmann-Lévy a déjà publié du même auteur Chimères, roman qui a été porté à l'écran. Traduit du néerlandais par Philippe Noble.

04/1994

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Sciences historiques

Le Castellet. Mémoires d'un village perché

Dès l'âge du néandertal, les hommes avaient compris que pour survivre en un milieu hostile, le moyen le plus sûr était d'occuper les sommets, là, où les aigles font leur nid. Ils y pouvaient monter la garde, voir le danger s'approcher et bientôt donner l'alarme à l'aide d'un nuage de fumée. Les sites qu'ils avaient choisi furent successivement occupés par les Celtes, les Ligures, les Grecs, les Romains et par tous ceux qui vinrent, à leur suite s'établir sur nos côtes. Quand au IXe siècle de notre ère, les menaces devinrent permanentes, ils durent construire des remparts afin de se mettre à l'abri. C'était le temps où les Sarrasins multipliaient leurs incursions sur le littoral de Provence pour y faire du butin et s'emparer des malheureux habitants isolés dont ils allaient tirer rançon. Le Castellet, ancien castrum, ancré sur son piton, à quelques lieues du rivage, occupait alors une position stratégique de choix, entre Marseille et Toulon, face à la Cadière d'Azur. De nos, jours, il ne domine plus que le paisible terroir du vin de Bandol que goûtait fort le roi Louis XV. Mais, si depuis trente ans, il a regagné en notoriété, c'est peut être aussi grâce au fameux circuit automobile, crée sur son sol, par Paul Ricard. Cette histoire de leur village est dédiée à tous ceux qui au cours des siècles, ont habité le Castellet. S'ils ont connu bien des épreuves, St Clair, leur saint patron, les a aidé à les supporter et s'ils ont dansé la farandole au son des tambourins, c'est qu'ils avaient déjà beaucoup travaillé à l'ombre de leur campanile. Au seuil d'un nouveau millénaire, le village perché, restauré avec soin par ses amoureux, a retrouvé son cachet d'antan et c'est pourquoi, en toutes saisons les visiteurs, chaque année plus nombreux, montent pacifiquement à l'assaut de ses remparts.

03/2004

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Régionalisme

Petite histoire du Pays d'Huez

" Monsieur Ogier est né à Huez à une époque où la grande préoccupation de ses concitoyens était le colportage et pas encore l'équipement d'une station de ski devenue l'une des premières des Alpes occidentales. Dans les chalets de l'Alpe, dont on ne soupçonnait pas alors que le nom acquerrait ce prestige dont elle se pare aujourd'hui : l'Alpe d'Huez, bêtes et gens montaient aux longs jours de la Saint-Jean et redescendaient quand septembre annonçait l'automne. Qui pouvait pressentir une transformation aussi totale que celle subie par ce groupement humain de quelques centaines de montagnards ? ", écrit Robert Avezou, directeur des services d'archives de l'Isère dans la préface de cet ouvrage. C'est avec bonheur que le lecteur découvrira peut-être le nom de ses ancêtres dans les listes fournies par l'auteur (les maires de 1796 à 1959, les plus anciens noms d'Huez relevés dans les documents depuis 1341, les habitants les plus imposés en 1872). Mais c'est tout le passé de Brandes, Huez et de l'Alpe d'Huez que l'on découvrira au fil des pages : sous l'autorité des dauphins établis dans l'Oisans dès le XIIe siècle, le paysage, minier, pastoral ou sportif a connu tant de transformations qu'il est difficile de les résumer en quelques lignes. Toute l'histoire de l'Alpe d'Huez y est relatée, des origines à la première moitié du XXe siècle : les faits marquants, les constructions, les seigneurs, la vie quotidienne, les mœurs et les coutumes, la construction des routes, la mise en place de l'éclairage, et enfin, les transformations nécessaires au bon fonctionnement de la station de sports d'hiver dès 1930 : équipement routier, mise en place des téléskis, téléphériques, et d'un complexe hôtelier, etc. Un ouvrage écrit avec un souci de clarté évident, qui ravira tant les amateurs du passé que les amoureux du site.

10/1997

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Littérature française

La lune dans un seau d'eau

Robin Carabasse, jeune cinéaste qui se prétend malchanceux est ruiné par l'échec de son film Les Riverains de la mer. Il décide, conseillé par le clerc de notaire chargé de le saisir, de partir pour Trastéjous, dans le Midi, où vit le richissime ancien boucher Maltaverne, son oncle, afin de lui demander de l'argent. En cours de route, il trouve dans le fossé une étrange petite créature nommée Léa, écuyère de cirque et trapéziste : mi-femme, mi-chatte, en tout cas un peu sorcière, elle cherchait un maître : ce Robin excentrique et beau fait son affaire ; elle s'attachera donc à ses pas, consacrera désormais tous ses efforts à l'aider. Maltaverne, dans son domaine de Catoblepas, manigance justement de saboter une réception organisée en l'honneur de Marie Lampereur, ancienne dactylo, veuve riche et glorieuse revenue au pays natal où, quinze ans plus tôt, elle avait repoussé les avances de l'odieux boucher. Il chasse Robin. Mais Léa, subjuguée par la beauté et la gentillesse de Marie Lampereur et décidée à faire triompher les projets de son maître, va s'ingénier à monter une gigantesque mystification dans le but d'abattre l'oncle Maltaverne : elle veut marier ensemble Marie et Robin. Elle est sur le point de réussir, mais au moment où ils vont peut-être convoler, Marie et Robin se brouillent. Robin chasse Léa. Léa fuit. Et c'est seulement après la disparition de la petite écuyère dont l'âme est celle d'un elfe, que Robin découvre qu'il l'aime parce qu'elle est sa chance vivante, secrète, merveilleuse. Va-t-il pouvoir la rattraper ? Juché sur son "moto-velox", il la voit au sommet de la côte qu'il s'apprête à grimper. Et c'est sur un point d'interrogation plein d'un humour doux-amer que ce roman vif se termine, traité à la manière d'une oeuvre de Marcel Aymé ou de Chesterton.

09/1963

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Philosophie

La dignité ou la mort. Ethique et politique de la race

L'objet de ce livre est de monter que la dignité présente un autre visage lorsqu'elle émerge d'une histoire de la déshumanisation. A travers une analyse critique de la tradition philosophique européenne, Norman Ajari élabore une conception radicalement nouvelle de la dignité, entendue ici comme la capacité à se tenir debout entre la mort et la vie. Etre africain ou afrodescendant, c'est provenir d'un peuple dont l'humanité fut contestée sur les plans juridique, scientifique, philosophique, théologique, économique, psychiatrique. On n'en continue pas moins à exiger des Afrodescendants qu'ils cessent de " ressasser ", de " ruminer " l'histoire coloniale, répétant ainsi une vieille injonction esclavagiste à l'oubli des ancêtres et à la méconnaissance de la communauté d'origine. Pourquoi prendre la question sous l'angle de la dignité ? La dignité est ce que le Blanc essaie d'abolir lorsqu'il exerce sa violence sur le Noir. Mais c'est aussi ce dont le Blanc se prive lui-même lorsqu'il exerce sa violence sur le Noir. Enfin, c'est ce que le Noir réaffirme collectivement lorsqu'il s'engage contre la domination blanche. Lorsque la dignité d'un jeune Noir est prise d'assaut, lorsqu'il est violé ou assassiné par les représentants de l'Etat, c'est une longue histoire de luttes, de conquêtes et d'affirmation d'une humanité africaine qui vacille et tremble sur ses bases. La Dignité ou la Mort propose une implacable analyse critique de la tradition philosophique européenne. Mais c'est pour mieux renouer avec l'histoire méconnue de la pensée radicale des mondes noirs. Les révoltes d'esclaves, la négritude, les usages révolutionnaires du christianisme en Amérique du Nord et en Afrique du Sud, l'ontologie politique seront autant d'étapes d'un véritable parcours de libération. La dignité est la capacité de l'opprimé à tenir debout entre la vie et la mort.

02/2019

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Droit

Justice et oubli. France-Rwanda

S'interroger sur l'oubli et le droit permet de réinterroger sous un autre angle l'Etat et sa Justice dans leur rôle de gardiens de la mémoire judiciaire, de questionner les usages et mésusages, et d'examiner les fonctions politiques et sociales de la conservation mémorielle du crime et du criminel. Dans un contexte particulièrement ambigu, où le droit à l'oubli sonne comme une revendication de plus en plus entendue, où les juridictions européennes sanctionnent les pays, comme la France, pour une collecte trop minutieuse et une conservation trop longue des passés judiciaires, mais aussi dans un contexte où l'Etat, mu par une dynamique qui lui est propre, cherche davantage à tracer, à suivre, à se souvenir, pour mieux poursuivre et contrôler, il n'est pas anodin de poser un regard rétrospectif sur cette dialectique mémoire/oubli dans le champ pénal pour mieux envisager sa construction et, partant, ses effets et ses fonctions à travers le temps. Peut-être avons-nous oublié les vertus d'un oubli que les Anciens savaient à l'occasion manier pour écarter les effets mortifères d'une mémoire infinie. A la croisée des regards (juridiques, historiques, anthropologiques, psychologiques et éthiques), l'oubli se déploie dans toutes ses dimensions sociales, politiques et judiciaires pour mieux mettre en valeur, par des études de cas et des réflexions au long cours, les ressorts d'un oubli pacificateur ou objet de luttes. Une large place est ainsi accordée aux pratiques de pardon et d'oubli au Rwanda, comme pour mieux signifier la permanente ressource qu'il offre. Enrichi des investigations menées dans le cadre d'une mission au Rwanda par des membres de l'Association française pour l'histoire de la justice, où rescapés et acteurs de la mémoire ont ; été écoutés, ce dossier se veut avant tout un questionnement scientifique de ce qui semble aller de soi : les vertus politiques de l'oubli judiciaire.

10/2017

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Histoire de France

Héros oubliés. Les animaux dans la Grande Guerre, 2e édition

Chevaux, chiens, chats, vaches, ânes, pigeons... Lors de la Première Guerre mondiale, des millions d'animaux ont accompagné les combattants pour le meilleur et le pire. Les soldats ne sont pas les seuls à vivre, à souffrir et à mourir sur les champs de bataille : c'est aussi le sort de millions d'animaux. La guerre est, pour eux, le cruel miroir de celle des poilus tant bites et humains sont unis dans les tranchées. Des chiens sanitaires aux lourds chevaux de L'artillerie, des pigeons voyageurs aux chats qui nettoient les tranchées, l'armée ne peut se passer des animaux. Ils sont utilisés pour communiquer, monter le guet, transporter les troupes et tes canons, sauver les blessés... Mais il y a aussi les espèces dont le soldat se passerait bien et qui hantent sa vie quotidienne : rats, poux, mouches... Dans cette mobilisation, les chevaux sont mis à dure contribution. Pourtant, la Grande Guerre constitue un moment capital de rupture entre le chevalet l'homme : sous la contrainte du feu moderne, le soldat doit accepter de cesser de "faire corps" avec l'animal. A ce titre, les camions de la Voie sacrée et les chars d'assaut marquent la fin d'une époque. A l'issue du conflit, alors qu'ils ont été tellement présents - mime indispensables - dans les tranchées, les animaux deviennent les héros oubliés de cette terrible guerre. Malgré les services rendus, malgré la souffrance et la mort, aucun monument français ne leur rend hommage, aucun livre ne raconte leur terrible sort... Il faut attendre 1982 pour que Michael Morpurgo écrive le roman Cheval de guerre, adapté à l'écran en 2011 par Steven Spielberg. L'ouvrage de Jean-Michel Derex redonne sa place à l'animal et fait découvrir la Grande Guerre de manière complètement nouvelle : en racontant les liens profonds qui ont uni L'homme à l'animal dans l'horreur de ces quatre années de conflit.

12/2018

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Critique littéraire

Lettres à Simone Kahn. 1920-1960

A la fin du mois de juin 1920, quand André Breton rencontre Simonne Khan, il vient d'avoir vingt-quatre ans et n'est déjà plus un inconnu. Il a publié ses premiers vers en mars 1914. Son premier recueil de poèmes, Mont de piété, est paru en juin 1919. Simone Kahn est née en 1897. Elle a fréquenté l'Institut d'anglais de la Sorbonne. Eprise de littérature, visiteuse assidue de la libraire d'Adrienne Monnier, abonnée à la revue Littérature, elle assista au Festival Dada de la Salle Gaveau, le 26 mai 1920, qu'elle apprécia peu. Lors des premiers échanges avec Breton, elle lui déclara d'emblée : " Vous savez, je ne suis pas dadaïste " ce sur quoi Breton répondit " Moi non plus ". Pendant leurs huit ans de vie commune, Simone et André tentèrent de maintenir une franchise totale dans leurs échanges. Cependant les aléas de leur vie éprise d'indépendance et leurs pulsions amoureuses non réprimées eurent raison de cette volonté de transparence absolue. Les absences prolongées de Simone pour rejoindre sa cousine Denise Lévy ou pour passer des vacances avec des amis et, surtout, sa liaison non avouée avec Max Morice, furent douloureusement vécues par André. De même, la violente passion du poète pour Suzanne Musard et la parenthèse tragique liée à la rencontre de Nadja étaient difficiles à accepter même par une femme plutôt large d'esprit. En l'absence des lettres de Simone, cette correspondance pourrait s'apparenter à un Journal, si ce n'étaient les réactions ultra-sensibles ou violentes de Breton en réponse aux missives de son épouse. Pendant le temps qui va de la rencontre au Jardin du Luxembourg en 1920 jusqu'au terme d'un amour que conclut la lettre du 15 novembre 1928, se dessine une trajectoire de " liberté libre " incomparable. Ce témoignage sur les premières années, décisives, du Mouvement surréaliste sera suivi d'autres correspondances beaucoup plus maîtrisées. Dans ces pages apparaît la fragilité de Breton, alors que la légende a tendance à figer le personnage dans une dignité granitique.

06/2016

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Histoire de France

Dans les yeux des poilus (1914-1918). Des Flandres aux Vosges

« Mais qu'avons-nous fait pour mériter une chose pareille ? Quelles fautes devons-nous expier en ce bas monde ? » Avant de franchir le parapet de la tranchée pour monter à l'assaut, le soldat Paul Viriot, du 37e régiment d'infanterie, s'interroge. Combien de camarades vont être broyés lors de cette énième attaque ? Il se sent abandonné à lui-même, sans secours ni consolation. Un siècle plus tard, il demeure difficile de s'imaginer ce qu'ont vécu les poilus durant plus de quatre années. Contrairement aux récits officiels teintés de propagande et saturés de patriotisme, les jeunes hommes qui ont dû combattre n'ont pas été dans leur grande majorité des « bêtes de guerre » recherchant à tout prix une forme de gloire. Il n'y a qu'à parcourir leurs écrits pour mesurer à quel point ils étaient lucides. S'ils aimaient leur pays et la liberté, ils n'admettaient pas que leur existence soit sacrifiée dans des offensives stériles. Voici un ouvrage émouvant et authentique au fil duquel vous découvrez le quotidien d'hommes ordinaires plongés dans la première guerre moderne de l'humanité. L'auteur s'est attelé à rechercher des témoignages inédits afin d'illustrer son récit historique. Des Flandres aux Vosges, il vous fait partager le destin de poilus venus de tous les horizons - paysans, ouvriers et employés ; chefs d'entreprise ; poètes et écrivains comme Guillaume Apollinaire ou Charles Péguy - et vous emmène dans l'intimité des états-majors en vous faisant côtoyer les généraux Joffre, Foch, Pétain et bien d'autres encore… Sans la moindre censure, tous les aspects de la guerre sont abordés, de l'officier mal-aimé abattu par ses hommes sur le champ de bataille aux ordres impitoyables donnés pour empêcher une troupe de reculer face à la déferlante d'un assaut. Les yeux des poilus ont nourri la mémoire d'images et d'émotions, admirablement traduites dans leurs écrits, avec leurs mots et leur sensibilité.

09/2015

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Bâtiments et travaux publics

Les escaliers. Conception, dimensionnement, execution : escalier en bois, metal, verre, maconne

L'escalier (d'intérieur et d'extérieur) est un élément d'ouvrage très particulier et certainement l'un des plus complexes à réaliser. Bien pensé, bien conçu, bien dimensionné, bien construit, il doit se monter et se descendre sans effort, trouver naturellement sa place dans son environnement, offrir toutes les garanties de confort, de stabilité et de sécurité. Son rôle fonctionnel est le plus souvent couplé à un rôle décoratif et les architectes lui accordent une attention toute particulière. La multiplicité des formes, des styles, des matériaux, la variété des destinations, des situations, la diversité des modes de conception et d'exécution, rendent quelquefois la tâche difficile au constructeur qui a en charge de matérialiser un projet d'escalier. Il doit de surcroît respecter un certain nombre d'exigences et obéir à des règles immuables, applicables à tous les types de bâtiments, pour assurer un niveau de qualité élevé et éviter les erreurs souvent irréparables. Ce guide présente les différents types d'escaliers, expose les précautions à prendre lors de leur conception et réalisation en insistant sur les points à risques, explique comment les dimensionner, précise les dispositions constructives spécifiques à chaque type de conception, aborde les éléments annexes tels que les garde-corps, cite également les cas peu courants, mais pouvant se révéler nécessaires dans certaines configurations. Enfin, dans un domaine où la réglementation est dense et différenciée selon la destination du bâtiment (maison individuelle, habitations collectives, ERP immeubles de bureaux, locaux industriels, etc.), il fait le point sur les principaux textes et rappelle les exigences en la matière. Cette troisième édition intègre la mise à jour des règles de conception et de dimensionnement sur la base des règles communes du NF DTU 36. 3 "Travaux de bâtiment - Escaliers en bois et garde-corps associés" , l'ajout des classements UPEC des revêtements des marches en fonction des locaux visés conformément au cahier 3782_V2 du CSTB et des points de contrôle à réaliser sur le support et sur l'escalier lui-même.

10/2022

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Royaume-Uni

Le Point hors-série - Les grandes biographies N° 33, février-mars 2023 : Winston Churchill. L'esprit de résistance

Sacré "sauveur de la nation" en 1945, encore considéré par ses compatriotes en 2002 comme "le plus grand Britannique de tous les temps" , Winston Churchill est devenu de son vivant une légende grâce à son courage devant l'ennemi nazi, sa ténacité, sa force de conviction et sa capacité d'innover. Le descendant du duc de Marlborough, celui de la chanson ("Mironton, mironton, mirontaine"), a prouvé pendant l'épreuve de la Seconde Guerre mondiale que l'on peut gagner une guerre même quand tout, au départ, semble perdu. "Nous ne nous rendrons jamais" , telle était sa ligne et il l'a appliquée jusqu'au bout. Le peuple à qui il a promis le sang et les larmes, courageusement, l'a suivi. Quelle fut sa vie ? Quelle fut son oeuvre, lui qui fut aussi Prix Nobel de littérature ? Quels étaient ses ressorts, ses forces et ses faiblesses ? Les réponses à ces questions sont données ici par quelques-uns de ceux qui le connaissent le mieux, dont François Kersaudy, son meilleur biographe en France. Fut-il un soldat sans peur et sans reproche ? Certes non. On lui a durement reproché ses erreurs et on continue de le faire. Mais il n'en demeure pas moins un modèle dont beaucoup d'hommes politiques aiment à se réclamer partout dans le monde. Et, en 2023, difficile de ne pas faire le lien entre le Premier ministre britannique de mai 1940, seul face au rouleau compresseur nazi, et le président de l'Ukraine, Volodymyr Zelensky, confronté avec son peuple depuis le 24 février 2022 à l'attaque d'une Russie surarmée. Comme lui, Zelensky est courageux, pugnace, convaincant et toujours sur la brèche. Comme lui aussi, c'est un homme qui sait manier les mots et l'humour. Or pour ce cher Winston, épicurien indécrottable, un bon mot était plus qu'une marque d'élégance, un remède toujours salvateur. Une autre leçon de ce combattant hors norme.

02/2023

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Royaume-Uni

Elizabeth II. La Reine

A l'occasion du "jubilé de platine' célébrant en 2022 les 70 ans du règne d'Elizabeth II, Jean des Cars nous conte la vie de la femme la mieux informée du monde Respectée, souvent adulée, Elizabeth II a régné sur le temps. Si la souveraine est la femme la plus célèbre du monde, elle reste pourtant largement secrète et méconnue. Depuis 1952, elle a toujours étonné ses contemporains, évoluant avec son époque tout en restant la même afin de préserver la monarchie dont elle est l'héritière et la garante. Elle incarne un univers qui serait impensable sans elle, sans ses inévitables chapeaux, son sourire de rigueur et sa discrète façon de battre la mesure de son pied droit lorsqu'une fanfare défile devant elle. Agée de 95 ans, celle que rien ne prédestinait à monter sur le trône connait aujourd'hui le plus long règne de la monarchie britannique. Puisant aux meilleures sources, Jean des Cars nous plonge dans la vie d'Elizabeth II, de son enfance à son accession au trône en passant par tous les petits et grands épisodes, publics et privés, qui ont marqué sa vie : guerre mondiale, mort de son père, rumeurs sur son couple, décès de son mari, vie dissolue de sa soeur, problèmes conjugaux de ses enfants, relation avec son oncle damné, "rébellion' de son petit-fils Harry, sans oublier sa passion pour ses corgis et ses chevaux... Puisant aux meilleures sources, Jean des Cars nous plonge dans la vie d'Elizabeth II, de son enfance à son accession au trône en passant par tous les petits et grands épisodes, publics et privés, qui ont marqué sa vie : guerre mondiale, mort de son père, rumeurs sur son couple, vie dissolue de sa soeur, problèmes conjugaux de ses enfants, relation avec son oncle damné, sans oublier sa passion pour ses corgis et ses chevaux... Le maître des cours européennes nous invite dans l'intimité de "The Queen".

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Littérature érotique et sentim

Small Changes Tome 1 : Dépasser ses doutes

Ginger Holtzman s'est toujours battue dans la vie. Pour le succès de son salon de tatouage, pour être respectée dans la profession, pour monter son exposition de peinture. C'est une femme forte et indépendante, qui ne se laisse pas faire et qui a élevé cette habitude au rang d'art. Et d'ailleurs, ça tombe bien. Parce qu'entre gérer sa boutique, prendre soin de ses amis et s'empresser de terminer ses tableaux, elle n'a quasiment plus une minute à elle. Et au final... tant mieux. Ainsi, elle ne remarque pas à quel point elle est seule. Elle s'en sortira sans l'aide de personne, comme elle l'a toujours fait. Christopher Lucen vient d'ouvrir un café dans le sud de Philadelphie. Après des années à errer de ville en ville à la poursuite de quelque chose d'indéfinissable, il recherche un sentiment d'appartenance à une communauté. Il savoure à présent la complicité tranquille nouée entre lui et ses clients réguliers, et prend plaisir à les satisfaire. Mais ce qu'il recherche par-dessus tout, c'est l'amour. Dès leur rencontre, Christopher a le coup de foudre, mais Ginger... n'est pas franchement convaincue. Christopher est magnifique et gentil, c'est vrai ; les extrêmes s'attirent et leur attirance mutuelle fait des étincelles. Mais s'éclater au lit est une chose. Tomber vraiment amoureux, c'en est une autre. Et c'est terrifiant. Quand le monde de Ginger commence à s'effondrer autour d'elle, elle doit se rendre à l'évidence : pour remporter ce combat, elle devra se montrer vulnérable. C'est une bataille qu'elle ne pourra pas gagner seule. Léger Changement est le premier volet d'une nouvelle saga qui s'inscrit dans l'univers de la série Ici et ailleurs, dont sont issus les personnages, mais cette histoire peut se lire séparément. La série Small Changes comportera des histoires d'amour hétérosexuelles et homosexuelles.

03/2019

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Indépendants

Suicide total

Après une première édition exceptionnelle et (quasi) épuisée, Suicide total de Julie Doucet est désormais disponible en version brochée. Cette nouvelle édition rend Suicide total accessible au plus grand nombre sans pour autant lésiner sur la qualité et le plaisir de lecture. Si réitérer une fabrication de type leporello n'était pas envisageable, la reliure suisse de cette édition permet d'ouvrir le livre à plat et de profiter pleinement des doubles pages. Avec son jaspage et son fil de couture noirs, cette nouvelle version - de dimensions légèrement inférieures - n'en est pas moins enchanteresse. Julie Doucet avait promis d'arrêter la bande dessinée et l'autobiographie. Voici qu'elle revient sur ses mots avec une fabuleuse fresque immersive. Nous sommes en 1989, Julie a 23 ans, elle réalise des fanzines qu'elle distribue dans les librairies ou par correspondance. Elle entame alors une relation épistolaire intense avec l'un de ses lecteurs, un Français qui fait son service militaire et qu'elle surnomme "le hussard" . Les deux jeunes gens s'écrivent des centaines de lettres et s'enthousiasment l'un pour l'autre, jusqu'à ce qu'un voyage en Europe leur offre l'occasion de se rencontrer en chair et en os... Suicide total a été dessiné d'un seul tenant. Pas de cases, mais des pages saturées dans un entrelacs de visages connus (celui de Julie notamment) et inconnus, d'oiseaux, d'animaux, d'objets variés - le tout dessiné à l'encre - et qui nous emporte comme un fleuve à remonter le temps. La machine est un peu rouillée au début et l'autrice s'exhorte elle-même à dessiner, évoque sa difficulté à manier les mots, avant de plonger - et nous avec elle - dans le flot de ses souvenirs pour ressusciter l'intensité des sentiments passés. Avec Suicide total, l'autrice québécoise, Grand Prix du festival de la ville d'Angoulême 2022, nous offre une "revisite" de la bande dessinée qui fait déjà date.

10/2023

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Autres encyclopédies (3 à 6 an

Le Camping

Et si on partait camper ? Camping au bord de la mer, à la montagne ou à la campagne, sous la tente, en camping-car, en caravane ou en mobile home... Tous les campeurs en herbe se retrouveront dans ce titre ! Pour découvrir comment monter sa tente, comment s'organise la vie au camping, quels activités et jeux sont proposés, et découvrir qu'il existe, aussi, du camping en roulotte, yourte, tipi ou cabane perchée. "Mes p'tits docs", la collection de documentaires qui se racontent comme des histoires et accompagnent les enfants dans leur découverte du monde. Un "P'tit doc" pour découvrir la vie et l'organisation au camping 32 pages pour suivre une famille partie camper l'été et apprendre avec elle les us et coutumes de la vie au camping. Il existe des milliers de terrains prêts à accueillir les vacanciers toute l'année. En été, ils affichent souvent complet, mieux vaut avoir réservé. Arrivé à destination, on passe d'abord à l'accueil pour avoir le plan du camping, le numéro de sa parcelle et s'informer sur les services et animations proposés. Puis on plante sa tente ou on s'installe dans un mobile home. Rapidement, on fait connaissance avec ses nouveaux voisins : au camping on se fait vite des amis. Côté activités, il y en a vraiment pour tous les goûts : piscine, ping-pong, mini-golf, aire de jeux, terrain de pétanque... Et, si on veut, on n'a même pas besoin de sortir pour boire un verre, manger ou faire ses courses : buvette, restaurant et supérette sont aussi sur place. Le camping, c'est comme un village miniature. Pour s'informer avant un premier séjour en camping Chaque année, les campings français enregistrent des records d'affluence, avec des vacanciers qui plébiscitent de plus en plus des vacances estivales de proximité. Un ouvrage parfait pour tout savoir du thème - camper - et du lieu - le camping -, et informer tous les enfants qui vont camper pour la première fois et qui veulent se renseigner avant de partir.

06/2023

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Romans noirs

Fille de fer

C'est là que je vois l'ombre d'un géant s'étirer sur la falaise où le tunnel 23 a été creusé. Je n'ai pas la réputation d'avoir froid aux yeux mais j'avoue que là, je me fige. Quand on est aussi loin dans le territoire, au coeur de la forêt boréale, on croise rarement âme qui vive, la nuit surtout Et tant d'histoires courent sur le géant dans ce coin de pays que j'ai fini par y croire un peu, moi aussi. Une légende dit qu'il apparaît dans les périodes de grand bouleversement Des gens auraient aperçu sa silhouette danser devant des feux de foret, d'autres ont raconté l'avoir vu surgir en pleine tempête ou lors des inondations printanières. Les sceptiques disent que seuls les esprits troublés ont déjà croisé le géant Mais n'est-il pas justement troublé, mon esprit, ces temps-ci ? Et mon train qui déraille près d'un lac perdu, entre le Québec et le Labrador... Mon coeur s'emballe, menace de bondir hors de ma cage thoracique. Seule femme dans un monde d'hommes qui lui est hostile, Marie est conductrice de train minier dans le Nord québécois. Un soir de tempête, son convoi long de plusieurs kilomètres est contraint de s'arrêter en urgence. Forcée d'affronter la neige et la nuit pour trouver l'origine de la panne, elle se retrouve immobilisée après une lourde chute. Lorsqu'elle est secourue par un mystérieux ermite qui la recueille dans un immense manoir débordant de livres, la frontière entre réalité et rêve se brouille. Marie tente de comprendre ce qui s'est vraiment passé et pourquoi personne ne semble s'inquiéter de son absence alors qu'elle éprouve une passion grandissante envers son sauveur dont elle ne sait rien. Entre un passé chaotique qui revient la visiter et un avenir obscur, elle devra trouver sa vérité dans cette histoire périlleuse et sauvage.

02/2024