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Vittoria Cesari Lusso

Extraits

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Critique littéraire

LE PROCHE ET LE LOINTAIN. Sur Shakespeare, le drame élisabéthain et l'idéologie anglaise aux XVIème et XVIIème siècles

Au moyen de textes rarement ou jamais utilisés, l'auteur tente de décrire quelques aspects d'un système de représentation essentiel à la compréhension de Shakespeare et de rendre sensibles, par l'étude de Titus Andronicus, de Jules César, de Macbeth, d'Othello, de La tempête et d'autres œuvres dramatiques, l'extrême proximité et l'extrême éloignement d'un auteur et d'une culture qui ont marqué au plus profond le monde occidental. Quatre sujets principaux sont abordés : la forêt et la chasse ; le sacrifice et le sang répandu ; les relations entre le roi, le royaume, les sujets et les étrangers ; la différence ethnique, théologique et culturelle. L'auteur utilise, pour l'effet de contraste et de miroir qu'elles produisent, quelques oppositions attestées à l'époque élisabéthaine et importantes dans les sciences humaines aujourd'hui : entre la nature et la culture, le sacrifice et le sacrilège, le pur et l'impur, la nourriture et le poison. Le rapport - ou le conflit - entre le " proche " et le " lointain " donne son titre à l'ouvrage, car, à propos d'une époque où se produisent des mutations sociales, religieuses, politiques et économiques en même temps que l'expansion du monde exploré, il unifie des thèmes à première vue disparates : l'Indien (ou le Noir) et l'Anglais, le braconnier et le cerf, le roi et l'assassin, la violence et la vertu, le religieux et le politique, la chasse, l'inceste et le meurtre. Il permet en outre de parler simultanément de l'espace, du temps, des relations de parenté, de l'amour et de la haine destructrice. Des œuvres dramatiques, juridiques, théologiques et des récits de voyage s'épaulent ainsi les uns les autres pour parler, à l'unisson, d'une voix qui est la leur et d'une voix qui est celle de notre temps.

01/1999

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Monographies

Simone Prouvé. Tisser la lumière

"Tisser la lumière" est le premier et unique livre sur le parcours de l'artiste Simone Prouvé. Agée de 90 ans, celle qui, selon ses dires, "s'exprime par le fil et la photo depuis toujours" , n'est pourtant pas une débutante. En 2021, le Musée national d'art moderne lui a d'ailleurs accordé la reconnaissance de toute une vie de création par l'acquisition d'un ensemble de pièces qui ont rejoint ses collections. Pendant plus d'un an, cet ensemble a alors été exposé dans une salle dédiée des collections permanentes du Centre Pompidou. Dans "Tisser la lumière" , Simone Prouvé raconte son parcours professionnel qui prend ses racines dès l'enfance au sein d'une famille qu'elle qualifie de marginale. Elle nous révèle combien le poids d'un nom peut être allégé par une éducation libre qui nourrit et encourage la créativité et la création. Très jeune, Simone Prouvé a côtoyé César, Le Corbusier, Charlotte Perriand, Bernard Zehrfuss, Jean Le Couteur, Steph Simon, Calder, François Stahly, Pierre Jeanneret, Michel Bataille... elle nous raconte la chance unique qu'elle a eue de grandir et d'évoluer à la lumière de cet entourage. Elle nous confie comment, à 60 ans, elle a "démarré" une nouvelle étape de sa carrière autour des fils non-feu et les opportunités que ses recherches et travaux ont créé dans le monde de l'architecture et de l'industrie, les chantiers qu'elle s'est vu confier - Musée d'art moderne André Malraux - MuMa Le Havre, Musée Matisse - Le Cateau-Cambrésis, MACRO - Museo di Arte contemporanea di Roma... -, les commandes qu'elle n'a eu de cesse de satisfaire, travailleuse, fonceuse... c'est de famille, paraît-il.

05/2023

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Histoire internationale

Curieuses histoires des Assassinats

Le meurtre d'hommes et de femmes occupant une position élevée dans un but politique ou idéologique est une pratique aussi ancienne que le pouvoir politique lui-même. "Curieuses histoires des Assassinats" raconte l'histoire sinistre et sensationnelle à la fois de vingt siècles de meurtres politiques, de la Rome antique à nos jours. Ce livre présente le récit des assassinats les plus tristement célèbres de l'histoire, de la mort de Jules César en 44 avant J-C à la fusillade qui coûta la vie au Président Kennedy en 1963, en passant par le meurtre de Martin Luther King en 1968 et l'attaque terroriste fatale à Benazir Bhutto en 2007. Comme le révèlent les histoires présentées dans ce livre, l'assassinat est la méthode ultime pour obtenir un changement de régime. Il a permis de renverser des gouvernements, de plonger des pays dans le chaos, de déclencher des guerres et de soumettre des populations entières à la tyrannie. La capacité d'un meurtre politique à changer le cours de l'histoire a fait naître une nouvelle discipline, la spéculation contrefactuelle. Et si la voiture de l'Archiduc François-Ferdinand ne s'était pas égarée dans les rues de Sarajevo et qu'il avait échappé à son assassin ? Et si John F. Kennedy avait survécu ? Et si son frère n'était pas mort des mains de Sirhan Sirhan, et était devenu Président des Etats-Unis ? "Curieuses histoires des Assassinats" passe en revue tous les mobiles et toutes les méthodes des meurtriers, des coups de couteaux répétés à l'attentat suicide en passant par l'attaque aérienne. Du renversement dynastique au fanatisme religieux en passant par la "propagande par le fait". Parfois choquant, mais toujours passionnant et instructif, cet ouvrage offre un panorama spectaculaire et original sur plus de deux millénaires d'histoire mondiale.

03/2012

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Histoire internationale

Alexandrie. Histoire d'un mythe

Alexandrie : le simple nom de la ville fondée par Alexandre le Grand suffit à faire surgir un tourbillon d'images évocatrices. Monuments célèbres (le tombeau d'Alexandre, le Phare, la Bibliothèque), figures illustres du monde gréco-romain (Jules César, Marc Antoine, Cléopâtre), conquérants de l'âge moderne (Bonaparte, Mehemet Ali), poètes et écrivains de l'époque cosmopolite (Cavafis, Durrell) ont éclairé tour à tour l'histoire de cette ville. Cet étonnant cortège témoigne du rôle qu'a joué, pendant plus de deux mille ans, la cité des Ptolémées. Première métropole du monde méditerranéen dans la période hellénistique, rivale de Rome à l'époque impériale, Alexandrie domine les chroniques de l'Antiquité. Plate-forme commerciale du Levant après la conquête arabe, porte d'entrée en Egypte sous l'Empire ottoman, Alexandrie se trouve encore, à l'époque moderne et contemporaine, au coeur des relations entre Orient et Occident : c'est devant ses murs que débarquent, en 1798, les soldats de l'expédition d'Egypte menée par Bonaparte. Mais l'histoire millénaire d'Alexandrie compte au moins autant pour elle-même que pour les prolongements érudits ou rêveurs qu'elle a pu susciter : depuis l'Antiquité, historiens et poètes ont cultivé sa mémoire et façonné son image. " Cité d'or " selon le grammairien grec Athénée, " première du monde " pour l'historien Diodore de Sicile, la ville de la Bibliothèque et du Phare s'est inscrite à jamais dans notre imaginaire. Lieu de tous les savoirs, creuset des sagesses antiques et des grandes religions, Alexandrie n'a cessé d'alimenter les utopies. C'est là, précisément, l'objet de cet ouvrage : la somme des récits, des témoignages ou des contes par lesquels s'est formé, aux confins de l'histoire et du songe, le mythe d'Alexandrie.

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Critique littéraire

Au fil de la plume. L'épistolaire dans le monde lusophone

Bien sûr, on prétend écrire à ses amis " au fil de la plume ". Mais qu'en est-il vraiment ? Les auteurs portugais, brésiliens ou africains d'expression portugaise dont il est question dans ce volume ne sont pas dupes de l'apparente improvisation du style épistolaire. Ils en usent au contraire avec beaucoup de souplesse et d'habileté dans leurs œuvres en prose ou en vers, qu'il s'agisse d'authentiques missives ou d'épîtres imaginaires. La lettre-dédicace du mathématicien Vernier, adressée à la princesse qu'a épousée l'ancien vice-roi du Portugal, présente une invention scientifique ; le poète Bocage ose inventer en plein XVIIIe siècle deux jeunes correspondantes éblouies par la découverte de la sexualité ; Lidia Jorge construit un roman autour d'étranges échanges épistolaires. Le mozambicain Mia Couto fait de l'unique lettre d'un fils à sa mère un trait d'union magique. On voit aussi comment deux anthropologues passionnés par le Brésil livrent leurs motivations et leurs drames intimes dans les lettres qu'ils s'adressent ; en revanche, Carlos Drummond de Andrade, fils respectueux, conserve une étonnante réserve lorsqu'il écrit à sa mère ; quant à João Guimarães Rosa, il collabore à la traduction de ses propres œuvres grâce aux indications qu'il envoie à ses traducteurs ; Ariano Suassuna rénove la tradition de l'épître en vers pour évoquer la mort ; Raduan Nassar lui, compose toute une histoire sous la forme d'une lettre de rupture ; Ana Cristina César s'inspire d'un poème de Baudelaire pour écrire une magnifique " Lettre de Paris ". Ainsi, on voit que l'épistolaire ne cesse de nourrir la création dans tous les domaines, et de révéler ainsi la pensée profonde des créateurs.

06/2003

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Littérature française

Les romans du feu : Voyage au centre de la Terre. Le Château des Carpathes. Les Indes noires. Maître du monde

Jules Verne et son époque : le ciel à conquérir, le monde à découvrir, l'eau à apprivoiser, l'énergie à dompter. Jules Verne et sa mythologie : les volcans qui donnent la vie et la lune qui donne le rêve. Jules Verne et ses obsessions : le Pôle, l'abîme marin, le centre de la terre. Jules Verne, c'est tout cela mais c'est peut-être avant tout le peintre visionnaire des quatre éléments : l'Eau, l'Air, la Terre, le Feu. C'est par l'EAU, la mer immense, que tout commence et c'est par elle que tout finit. Au fond des gouffres où rôde le Nautilus (Vingt mille lieues sous les mers), par-delà les banquises où se cachent les Pôles (Voyages et aventures du capitaine Hatteras ; Le Sphinx des glaces), sur les flots déchaînés (Le Chancellor). Lorsque le rêve veut prendre son essor, c'est en l'AIR, dans l'infini du cosmos qu'il s'élance. Vers cet astre lunaire tant chanté (De la Terre à la Lune ; Autour de la Lune) ou vers l'empire du soleil (Hector Servadac). Et s'il redescend dans notre ciel, c'est pour mieux le dompter (Robur-le-Conquérant). Tout comme cette TERRE que sillonnent des voyageurs soucieux de gagner un pari (Le Tour du monde en quatre-vingts jours) ou un but - des steppes russes (Michel Strogoff) aux déserts chinois (Les Tribulations d'un Chinois en Chine), en passant par les glaces de l'Alaska (César Cascabel). Et comme le FEU, celui qui gronde dans les entrailles du monde (Les Indes noires), celui qui foudroie du haut du ciel (Maître du monde), celui que les hommes ont apprivoisé (Le Château des Carpathes), celui, enfin, qui plonge jusqu'au royaume des morts (Voyage au centre de la Terre).

11/2002

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Musique, danse

MIROIRS DE LA MUSIQUE. Tome 2, la musique et ses correspondances avec la littérature et les beaux-arts, XIXème-XXème siècles

Justifier l'évolution de la musique au cours du XIXe siècle et de la première moitié du XXe siècle à la lumière de son environnement artistique et littéraire : telle est l'ambition de cette étude. Sans être assimilable à une Histoire de la musique au sens classique du terme pas plus qu'à une Histoire de l'art ou de la littérature, ce livre propose, par le biais d'un cheminement à travers les grands courants esthétiques qui ont marqué la période 1800-1950, une réflexion sur les correspondances possibles entre la technique ou l'esthétique des compositeurs et celle des peintres, des architectes ou des écrivains d'une époque donnée. Quelles affinités entre l'art d'un Delacroix et celui d'un Berlioz ? Quelles analogies entre l'inspiration de Goya et celle de Beethoven, entre l'univers de Nerval et celui de Schumann ? Quels rapprochements établir entre Rodin et César Franck, entre Klimt et Mahler ou plus près de nous entre Stravinsky et Picasso, Kandinsky et Schoenberg ou encore Duchamp et Varèse ? Ce sont, parmi beaucoup d'autres, quelques-uns des jeux de miroirs éclairants qu'offre ce livre riche d'aperçus nouveaux. Romantisme, réalisme, impressionnisme, symbolisme, expressionnisme, japonisme, futurisme, cubisme, néoclassicisme, exotisme, primitivisme, surréalisme constituent les étapes marquantes de ce panorama musico-culturel. Jalonné de nombreux tableaux synthétiques, cet ouvrage tente de répondre au désir grandissant du public d'élargir son champ de vision de l'art à l'ensemble de ses expressions. Rappel : Miroirs de la musique tome I (XVe-XVIIIe siècles) François Sabatier est professeur d'Art et civilisation et d'Histoire de la musique au Conservatoire supérieur de Lyon. Rédacteur en chef de la revue L'Orgue, il a collaboré à plusieurs ouvrages dont le Guide de la musique d'orgue et le Dictionnaire de la musique en France aux XVIIe et XVIIIe siècles.

04/1998

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Critique littéraire

La Vieille Carcas de Carcasonne. Florilège de l'humour et de l'imaginaire des noms de lieux en France (Légendes, jeux et calembours toponymiques du Moyen Age à nos jours)

Pour expliquer l'origine du nom de leur petite, moyenne ou grande patrie, des centaines de traditions locales ont, du Moyen Age à nos jours, été inventées par le peuple de France, de Belgique et d'ailleurs. Dans cet ouvrage unique en son genre, le lecteur découvrira les secrets de l'" étymologie populaire " et l'art de rébuffer ; qui consiste à décomposer les toponymes (noms de lieux) en syllabes (Ba-paume, Bett-en-bos) pour bâtir la légende qui expliquera le nom du lieu. Ce lecteur apprendra que César, le bon géant Gargantua, le cheval Bayard, Jésus, la Vierge, le Diable, une kyrielle de saints et de saintes et bien d'autres personnages encore ont contribué à la formation des noms de nos villes, villages, lieux-dits ! Les " savants " chroniqueurs du Moyen Age et au-delà n'étaient pas en reste : à les en croire, les Français avaient pour ancêtres des descendants de la fameuse ville de Troie. Pas étonnant donc si l'on racontait jadis que Paris a été fondée par le Troyen Pâris, que la ville de Reims l'a été par Remus et Ajaccio par... Ajax. Quant à Carcassonne, saviez-vous qu'elle a été fondée par une Dame nommée Carcas qui sonnait du cor quand passait Charlemagne ? Les toponymes ont aussi donné lieu à une foule de jeux et de calembours : bouts-rimés destinés aux enfants, publicités, jeu des faux et des vrais départements pour mémoriser le nom des villes, énigmes, anagrammes, palindromes, charades, contrepets et autres jongleries sur le son et le sens, calembours d'une incroyable diversité. Enfin, pour les méditations et joyeusetés toponymiques, Villon, Rabelais, Sartre, Julien Gracq, Proust, Queneau n'ont pas été en reste.

10/2006

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Littérature française

Sous le soleil d'Apamée... Il s'appelait Gallien et était empereur de Rome

Quelques années après la mort de l'empereur Gallien, un de ses proches, Amelius d'Apamée, disciple de Plotin, entreprend de conter, à ses élèves, la vie trépidante et malheureuse de son protecteur, a une époque où la Rome éternelle est en proie aux dangers les plus divers. Les barbares menacent les frontières du nord de l'empire et des Balkans et les Perses fondent sur le Moyen-Orient romain. Mais le péril le plus grand se trouve clans L'environnement immédiat de César. Ses propres généraux, issus du rang, nommés par lui, n'auront de cesse de le critiquer et, pour certains d'entre eux, de se soulever contre son autorité. Arnelius, qui s'est réfugié à Apamée sur l'Oronte, en Syrie romaine où il a ouvert une école de philosophie, est là, face à ses disciples et élèves. L'existence dramatique de Gallien est, une opportunité pour leur dispenser quelques règles de vie et rétablir une vérité vacillante, salie par les dénigrements les plus fous. Nous sommes à la fin du IIIe siècle, L'anarchie militaire a placé, au sommet du pouvoir, un Dalmate intelligent et impitoyable II s'appelle Dioclès l'histoire le connait mieux sous le nom de Dioclétien. Les cités syriennes sont riches. Le commerce est florissant Mais la guerre est, une fois encore, aux portes de l'empire. Promenons-nous, si vous le voulez bien, avec Amelius, dans cet Orient en proie aux doutes, a la crainte, aux peurs. Quittons la domus pour rejoindre le forum Passons devant les échoppes aux odeurs enivrantes. Visitons les temples aux statues multicolores. Entrons dans les termes, écoutons les cris joyeux qui émanent de la palestre, rendons-nous chez le coiffeur et rentrons au logis pour profiter, le jour tombant, de la douceur du péristyle. Et laissons-nous bercer par la parole d'Amelius.

11/2017

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Histoire internationale

Histoire ecclésiastique du peuple anglais. Tome 1, Conquête et conversion

Ecrite au début du VIIIe siècle par le moine anglo-saxon Bède le Vénérable, cette Histoire est la première histoire de l'Angleterre. Le succès de ce chef-d'œuvre fut immédiat dans toute l'Europe, son manuscrit fut recopié plus de 150 fois et, depuis le XVe siècle, il a connu plus d'une vingtaine d'éditions. Son importance fut telle qu'il fut traduit en vieil anglais dès le IXe siècle, contribuant ainsi à l'unification des divers royaumes angles et saxons. Tous les historiens anglais s'en sont inspirés, comme Geoffroy de Monmouth pour son Histoire des rois de Bretagne (publiée dans la " Roue à Livres "). Plus près de nous, Yourcenar et Borgès, notamment, y ont consacré plusieurs pages. Du débarquement de César en Grande-Bretagne jusqu'en l'an 731, Bède raconte comment les Bretons, Pictes, Romains, Irlandais et enfin Anglo-Saxons ont colonisé l'île. Plus qu'une histoire nationale, c'est aussi une histoire ecclésiastique, puisque tous ces peuples furent progressivement convertis au christianisme par des missionnaires francs, romains et irlandais et que, une fois convertis, les Anglo-Saxons envoyèrent à leur tour des missionnaires évangéliser la Frise et la Germanie. Bède expose les diverses hérésies qui ont secoué l'île et montre comment les Anglo-Saxons, installés au Nord de l'Angleterre (Northumbrie), après avoir été convertis par les Irlandais, parvinrent à ramener ces derniers ainsi que les Pictes dans le giron de la papauté. Cette Histoire possède aussi une dimension théologique : par ses citations et ses parallèles bibliques, Bède veut montrer comment la Bretagne incarne, en modèle réduit, l'histoire de l'humanité toute entière, passée des ténèbres de l'impiété aux lumières de la foi.

03/1999

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Histoire internationale

Les grands capitaines. D'Alexandre le Grand à Giap

Les portraits hauts en couleur de 15 génies de la guerre, de l'antiquité à nos jours et de la France aux steppes d'Asie. Jusqu'à une époque récente, l'histoire fut associée à la guerre, la guerre fut associée aux grandes batailles, et les grandes batailles furent associées aux "grands capitaines", selon l'expression consacrée. Que le capitaine reste au milieu de ses troupes, épée à la main, qu'il soit à quelques centaines de mètres du front à donner des ordres à ses chefs de corps ou à des dizaines de kilomètres à réordonnancer la marche de milliers de chars et de dizaines de milliers d'hommes, il reste celui par qui se joue le sort de la bataille. Mais si le grand capitaine, pour Arnaud Blin, est bien celui qui dirige les armées et élabore ses stratégies, il est surtout celui dont le rare talent le place dans une catégorie à part parmi les chefs militaires. En fin de compte, seule une poignée de personnalités d'exception peut se targuer de faire partie de cette élite. Dès lors, et si l'on considère que la guerre est un art, les quinze hommes dont ce livre dresse le portrait ont porté celui-ci à son apogée, chacun usant de moyens et de techniques propres à son environnement culturel, avec un style et une touche personnels qui font toute la singularité de leur talent individuel. De l'âge classique – Alexandre le Grand, Hannibal, César – au monde contemporain – Napoléon, Joukov, Giap – en passant par le Moyen Age et l'époque moderne – Saladin, Gengis Khan, Tamerlan, Turenne... –, ce sont ainsi quinze styles de commandement et de génie militaires qui se trouvent ici brillamment analysés et racontés.

05/2018

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Histoire de France

Pie VII face à Napoléon. La tiare dans les serres de l'Aigle. Rome, Paris, Fontainebleau 1796-1814

Le palais impérial de Fontainebleau accueillit le pape Pie VII à deux reprises, dans des circonstances radicalement différentes : il y fut d'abord hôte sur le chemin du sacre en novembre 1804, puis prisonnier dans une geôle dorée de juin 1812 à janvier 1814. Au-delà de la confrontation entre deux personnalités hors du commun, l'ancien bénédictin élu pape et le lieutenant d'artillerie proclamé empereur des Français, l'ambition de cet ouvrage est plus largement d'explorer les relations tourmentées entre l'Eglise et l'Etat, des débuts italiens de Bonaparte en 1796 au rétablissement du pouvoir temporel du pape en 1814, en passant par le Concordat de 1801. Cet affrontement entre les deux pouvoirs eut d'emblée une traduction artistique : des oeuvres d'art furent confisquées et restituées, tel le monumental Jupiter d'Otricoli exceptionnellement prêté par les musées du Vatican, ou commandées et offertes, telle la somptueuse tiare exécutée par l'orfèvre Auguste et le joaillier Nitot, cadeau de l'Empereur au pape en 1805 au temps de la concorde, ordinairement conservée dans le trésor de la Sacristie pontificale des Sacrés Palais. Par ailleurs, une ample moisson iconographique rassemble, rapproche et confronte des oeuvres exposées au Salon à Paris en 1810 et 1812 ou conçues en Italie. A Rome, déclarée «seconde capitale de l'Empire», la décoration du Quirinal, devenu palais impérial de Monte-Cavallo, multiplia les références antiques au service du César moderne, tandis qu'à Paris, où foisonnaient les projets à la gloire de l'Empereur, le Salon des artistes vivants était une scène où se livrait une guerre des pinceaux. Après la chute de Napoléon en 1814 se poursuivit, par une explosion de créations graphiques, cette guerre d'image entre les deux souverains rivaux, l'un restauré, l'autre déchu, chacun également habile à mobiliser à son profit l'opinion par les arts.

03/2015

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Egypte

Alexandrie. Histoire d'un mythe

Alexandrie : le simple nom de la ville fondée par Alexandre le Grand suffit à faire surgir un tourbillon d'images évocatrices. Monuments célèbres (le tombeau d'Alexandre, le Phare, la Bibliothèque), figures illustres du monde gréco-romain (Jules César, Marc Antoine, Cléopâtre), conquérants de l'âge moderne (Bonaparte, Mehemet Ali), poètes et écrivains de l'époque cosmopolite (Cavafis, Durrell) ont éclairé tour à tour l'histoire de cette ville. Cet étonnant cortège témoigne du rôle qu'a joué, pendant plus de deux mille ans, la cité des Ptolémées. Première métropole du monde méditerranéen dans la période hellénistique, rivale de Rome à l'époque impériale, Alexandrie domine les chroniques de l'Antiquité. Plate-forme commerciale du Levant après la conquête arabe, porte d'entrée en Egypte sous l'Empire ottoman, Alexandrie se trouve encore, à l'époque moderne et contemporaine, au coeur des relations entre Orient et Occident : c'est devant ses murs que débarquent, en 1798, les soldats de l'expédition d'Egypte menée par Bonaparte. Mais l'histoire millénaire d'Alexandrie compte au moins autant pour elle-même que pour les prolongements érudits ou rêveurs qu'elle a pu susciter : depuis l'Antiquité, historiens et poètes ont cultivé sa mémoire et façonné son image. "Cité d'or" selon le grammairien grec Athénée, "première du monde" pour l'historien Diodore de Sicile, la ville de la Bibliothèque et du Phare s'est inscrite à jamais dans notre imaginaire. Lieu de tous les savoirs, creuset des sagesses antiques et des grandes religions, Alexandrie n'a cessé d'alimenter les utopies. C'est là, précisément, l'objet de cet ouvrage : la somme des récits, des témoignages ou des contes par lesquels s'est formé, aux confins de l'histoire et du songe, le mythe d'Alexandrie. Paul-André Claudel, ancien élève de l'ENS, enseigne la littérature comparée à l'Université de Nantes

12/2022

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Acteurs

Daniel Auteuil sous le masque

Chabrol, Berri, Leconte, Téchiné, Jacquot, Nicola Garcia, Chéreau... Nombreux sont les réalisateurs avec lesquels Daniel Auteuil, en véritable caméléon, a collaboré. Cette première biographie nous fait pénétrer dans l'univers de cet acteur qui aime rester discret. Portrait d'un acteur secret Pudique et discret, Daniel Auteuil est pourtant l'un des rares comédiens à se produire à la fois au théâtre, au cinéma et à la télévision. En 2021, ce fils unique de chanteurs lyriques a même sorti un premier album, Si vous m'aviez connu. Né à Alger en 1950, il fait ses premiers pas sur scène à 4 ans à peine dans Madame Butterfly. Puis à 16 ans, il endosse le rôle principal de La Demande en mariage de Tchekhov à Avignon. Des débuts prometteurs pour une ascension qui fera de lui l'un des acteurs les plus populaires du paysage français. Ancien compagnon d'Emmanuelle Béart, rencontrée sur le tournage de L'Amour en douce de Claude Sautet, cet autodidacte privilégie sa vie de famille (il est père de trois enfants), mais ne saurait vivre sans travailler. Cette première biographie lève le voile sur son enfance choyée suivie d'un parcours semé d'embûches... S'il a connu tardivement la célébrité, en campant un " sous-doué " pour Claude Zidi, son rôle dans Manon des Sources, de Claude Berri, lui vaudra un César en 1987. Depuis, il a tourné sous la direction de réalisateurs comme Patrice Leconte, André Téchiné, Benoît Jacquot, Nicole Garcia ou Patrice Chéreau. Il est même passé derrière la caméra pour adapter, avec brio, Marius et Fanny de Marcel Pagnol - son auteur fétiche avec Molière, qu'il a joué, puis monté au théâtre avec sa fille Aurore. Désormais chanteur (il vient de sortir son premier album), Daniel Auteuil aime surprendre !

10/2022

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Egypte

Cléopâtre

Incontestablement, Cléopâtre est l'une des très rares figures historiques féminines à exercer une telle fascination sur l'imaginaire collectif. Cléopâtre VII est la dernière descendante de la dynastie issue du général macédonien Ptolémée, fils de Lagos, à régner sur le royaume hellénistique fondé en Egypte pharaonique : appelé le royaume lagide ou ptolémaïque. C'est une reine grecque, et non orientale comme la propagande octavienne la qualifiera. Elle est aussi et surtout une reine d'Egypte, fière de ses origines grecques, très attachée à la langue, la culture et l'autonomie de son royaume face à l'expansion de Rome, comme le rappelle son surnom Philopatris, qui aime sa patrie. Ses liens avec les grands généraux romains sont sans doute autant, si ce n'est plus, politiques que sentimentaux. Femme de pouvoir contre le pouvoir masculin romain. La propagande romaine, conduite par ses détracteurs, fera d'elle une séductrice intrigante, forte des pouvoirs de la sorcellerie, seuls éléments pouvant justifier la faiblesse de César et d'Antoine et leur renoncement aux grandes vertus romaines. La légende s'est saisie de son image, créant un mythe né de son vivant et devenu intemporel. Sa mort, dans des circonstances obscures, est depuis longtemps un sujet artistique, tant littéraire que pictural et, depuis un siècle, cinématographique, source d'inspiration intarissable, sans cesse renouvelée, touchant aux domaines les plus variés de la culture et même de l'économie. Cette étude tente de dénouer, au travers de sources multiples, le vrai du faux, entre légende et histoire, ce qui permettra une réhabilitation de la dernière reine d'Egypte. Après un doctorat en Histoire ancienne, Agnès Groslambert enseigne l'Histoire romaine à l'Université Jean Moulin à Lyon comme maître de conférences. Elle est spécialiste de l'Afrique romaine.

04/2023

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Romans policiers

Rocambole : L'héritage mystérieux. Tome 2

La Grande Armée effectuait sa retraite, laissant derrière elle Moscou et le Kremlin en flammes, et la moitié de ses bataillons dans les flots glacés de la Bérésina. Il neigeait... De toutes parts, à l'horizon, la terre était blanche et le ciel gris. Au milieu des plaines immenses et stériles se traînaient les débris de ces fières légions, naguère conduites par le nouveau César à la conquête du monde, que l'Europe coalisée n'avait pu vaincre, et dont triomphait à cette heure le seul ennemi capable de les faire reculer jamais : le froid du nord. Ici, c'était un groupe de cavaliers raidis sur leur selle et luttant avec l'énergie du désespoir contre les étreintes d'un sommeil mortel. Là, quelques fantassins entouraient un cheval mort qu'ils se hâtaient de dépecer, et dont une bande de corbeaux voraces leur disputaient les lambeaux. Plus loin, un homme se couchait avec l'obstination de la folie, et s'endormait avec la certitude de ne se point réveiller. De temps à autre, une détonation lointaine se faisait entendre ; c'était le canon des Russes. Alors les traînards se remettaient en route, dominés par le chaleureux instinct de la conservation. Trois hommes, trois cavaliers, s'étaient groupés à la lisière d'un petit bois, autour d'un amas de broussailles qu'ils avaient à grand- peine dépouillés de leur couche de neige durcie, et auxquelles ils avaient mis le feu. Chevaux et cavaliers entouraient le brasier, les hommes accroupis et les jambes croisées, les nobles animaux la tête basse et l'oeil fixe. Le premier de ces trois hommes portait un lambeau d'uniforme encore recouvert des épaulettes de colonel. Il pouvait avoir trente- cinq ans ; il était de haute taille, d'une mâle et noble figure, et son oeil bleu respirait à la fois le courage et la bonté.

11/1992

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Romans policiers

Rocambole : L'héritage mystérieux. Tome 1

La Grande Armée effectuait sa retraite, laissant derrière elle Moscou et le Kremlin en flammes, et la moitié de ses bataillons dans les flots glacés de la Bérésina. Il neigeait... De toutes parts, à l'horizon, la terre était blanche et le ciel gris. Au milieu des plaines immenses et stériles se traînaient les débris de ces fières légions, naguère conduites par le nouveau César à la conquête du monde, que l'Europe coalisée n'avait pu vaincre, et dont triomphait à cette heure le seul ennemi capable de les faire reculer jamais : le froid du nord. Ici, c'était un groupe de cavaliers raidis sur leur selle et luttant avec l'énergie du désespoir contre les étreintes d'un sommeil mortel. Là, quelques fantassins entouraient un cheval mort qu'ils se hâtaient de dépecer, et dont une bande de corbeaux voraces leur disputaient les lambeaux. Plus loin, un homme se couchait avec l'obstination de la folie, et s'endormait avec la certitude de ne se point réveiller. De temps à autre, une détonation lointaine se faisait entendre ; c'était le canon des Russes. Alors les traînards se remettaient en route, dominés par le chaleureux instinct de la conservation. Trois hommes, trois cavaliers, s'étaient groupés à la lisière d'un petit bois, autour d'un amas de broussailles qu'ils avaient à grand- peine dépouillés de leur couche de neige durcie, et auxquelles ils avaient mis le feu. Chevaux et cavaliers entouraient le brasier, les hommes accroupis et les jambes croisées, les nobles animaux la tête basse et l'oeil fixe. Le premier de ces trois hommes portait un lambeau d'uniforme encore recouvert des épaulettes de colonel. Il pouvait avoir trente- cinq ans ; il était de haute taille, d'une mâle et noble figure, et son oeil bleu respirait à la fois le courage et la bonté.

11/1992

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Littérature française

Pura Vida. Vie et mort de William Walker

Je suis arrivé en Amérique centrale, il y a quelques années, avec le projet d'y écrire la vie de William Walker, un aventurier nord-américain du XIXe siècle qui avait lancé une expédition assez catastrophique au Mexique, était parvenu plus tard à se faire élire président du Nicaragua, avant de finir fusillé au Honduras, et dont j'avais découvert l'existence à La Havane. Alors que je parcourais ces lieux sur les traces de son armée fantôme, il m'est apparu que cette région du monde, pendant les deux derniers siècles, n'avait pas été plus avare de héros, de traîtres et de lâches que ne l'avaient été les provinces grecques et latines de l'Antiquité. Ici aussi des hommes ont rêvé d'être plus grands qu'eux-mêmes et souvent ont échoué. J'ai commencé de consigner les vies de Simon Bolivar et de Francisco Morazan, d'Augusto César Sandino, assassiné par le premier Somoza, ou encore du Che.50, un agent double envoyé espionner le vrai Che dans la Sierra Maestra. Souvent je prends mes quartiers au fond des cantinas, des bars et des pulquerias. À Managua, j'ai noué des contacts avec d'anciens sandinistes qui me racontent leur révolution. À San Salvador, je rencontre parfois d'ex-guérilleros du Front Farabundo Marti, dont le dernier fait d'armes a été l'attaque de la capitale le 11 novembre 1989, alors que déjà les marteaux-piqueurs attaquaient le mur de Berlin. Le reste du temps, je lis avec application des quotidiens, ceux du jour et de plus anciens achetés sur internet. Et de loin en loin je reviens à La Libertad, minuscule port de pêcheurs sur la côte pacifique, où je retrouve Victor.

01/2004

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Archéologie

De la ferme à la ville. L'habitat à la fin de l'âge du fer en Europe celtique

Cet ouvrage propose un panorama de l'habitat en Europe celtique entre le IVe siècle et le Ier siècle av. J.-C. basé sur les dernières découvertes archéologiques. En Europe moyenne, pendant toute la Protohistoire, c'est l'habitat rural qui prédomine. A partir du IVe siècle av. J.-C, il se présente sous la forme de fermes encloses qui se perpétueront pendant toute la période romaine. Les plus importantes d'entre elles présentent une organisation bipartite, avec une cour agricole et un espace résidentiel, organisation qui sera reprise par les villae de l'époque romaine. La fin du IIIe siècle av. J.-C. voit apparaître l'émergence des agglomérations artisanales et commerciales, qui peuvent être considérées comme le premier véritable phénomène urbain celtique. Ces sites se caractérisent par l'absence de remparts, mais présentent déjà une organisation interne. On y rencontre surtout des activités métallurgiques (bronze et fer), mais aussi des batteries de fours céramiques, sans oublier les artisanats qui ont laissé moins de traces archéologiques comme le verre ou le cuir. A la fin du IIe siècle av. J.-C., l'Europe celtique se couvre de villes. César, qui les trouve lors de la conquête de la Gaule, leur donne le nom d"oppida". Il s'agit de sites fortifiés, couvrant une superficie minimum de 15 hectares et formant des centres à la fois économiques et politiques. Les fouilles récentes ont mis en avant sur les oppida l'existence d'espaces publics établis autour d'un sanctuaire, réunissant les fonctions de lieux de réunion et de places de marché. Au Ier siècle av. J.-C., ces trois catégories de sites coexistent, et bon nombre d'entre eux, surtout en Gaule, évoluent à l'époque romaine. Richement illustré, cet ouvrage présente les dernières avancées et réflexions en matière d'archéologie de l'habitat.

09/2021

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Couple, famille

Et si on se parlait ? Le petit livre pour aider les enfants à parler de tout, sans tabou (7-10 ans)

Coucou ! Nous nous appelons Lila, Tina, Mathilde, Léo & Hakim... Nous avons à peu près ton âge et nous aimerions partager avec toi des petites expériences de vie. Cela te permettra d'en parler avec les adultes qui s'occupent de toi, d'exprimer tes émotions, de raconter à ton tour ce que tu vis à l'école ou à la maison... " Quand j'ai joué mon spectacle Les Chatouilles, j'ai rencontré beaucoup de personnes qui s'interrogeaient sur la manière de parler à leurs enfants de la violence, mais sans savoir comment faire. Cela m'a donné l'envie de créer, avec Mathieu Tucker, un ouvrage ludique et joyeux qui ouvre le dialogue entre les petits et les grands. " L'autrice : Andréa Bescond Danseuse, comédienne, scénariste et réalisatrice, Andréa Bescond mène une carrière artistique aussi brillante qu'éclectique. Après avoir collaboré avec les meilleurs chorégraphes et dansé sur de nombreuses scènes, elle fait ses premiers pas au théâtre en 2009 avec Les 39 marches. En 2014, elle écrit Les Chatouilles ou la danse de la colère, mise en scène par Eric Métayer. La pièce reçoit plusieurs prix prestigieux dont le Molière 2016 du " Seul/e en scène " . Cette pièce, qui raconte les violences sexuelles qu'elle a subies enfant, est adaptée au cinéma par elle et Eric Métayer en 2018 (César de la meilleure adaptation 2019). Depuis qu'elle est sortie du silence lié à ce traumatisme, Andréa se bat pour faire entendre la voix des plus fragiles et lutter contre les violences faites aux enfants. " Et si on se parlait ? " est le premier livre qu'elle leur adresse directement. L'illustrateur : Mathieu Tucker Illustrateur, graphiste et directeur artistique, Mathieu Tucker est diplômé de l'école des Arts décoratifs de Paris.

09/2020

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Histoire ancienne

SPQR. Histoire de l'ancienne Rome

L'ancienne Rome était une métropole tentaculaire de plus d'un million d'habitants, un «mélange de luxe et de saleté, de liberté et d'exploitation, de fierté civique et de guerre civile meurtrière ». Mais comment ce qui n'était qu'un village insignifiant dans le centre de l'Italie est-il devenu le siège d'un empire dominant la méditerranée ? Mary Beard, historienne de renommée mondiale, raconte ici l'émergence puis la chute d'une culture sans précédent, qui a façonné nombre de nos concepts fondamentaux sur le pouvoir, la citoyenneté, la guerre, la violence politique, l'empire, le luxe ou la beauté. Du mythe fondateur de Romulus et Remus (VIIIe av. J.-C.), à l'édit de l'empereur Caracalla offrant la citoyenneté romaine à tous les habitants libres de l'empire (IIIe siècle), Mary Beard retrace toute l'histoire de l'Urbs. Se faisant, elle conteste les perspectives historiques confortables en voguent depuis des siècles. Refusant l'admiration simpliste ou la condamnation systématique, elle montre que l'histoire romaine, loin d'être figée dans le marbre, est constamment révisée et réécrite, en fonction des nouvelles connaissances. Ainsi des célèbres personnages - Cicéron, César, Cléopâtre, Auguste et Néron, entre autres – prennent une toute autre couleur, tandis que les acteurs négligés dans les histoires traditionnelles – les femmes, les esclaves et ex-esclaves, les conspirateurs et, globalement, ceux qui ne sont pas du côté des vainqueurs – retrouvent leur place dans l'éblouissante aventure romaine. Notre perception de la Rome antique a considérablement changé au cours des cinquante dernières années. SPQR en fait la synthèse et façonnera probablement à son tour notre regard sur l'histoire de Rome pendant les décennies à venir.

10/2016

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Poésie

J'ai faussé compagnie aux villes endormies

"Ce sont les petits cailloux du désarroi recroquevillée sur l'incompréhension d'être là. Dans son premier recueil, Jean-Paul Richalet oscille entre amour et distance, entre l'affrontement désarmant des sentiments et la montée de la grande échelle des pompiers. C'est ainsi que l'on fausse compagnie aux villes endormies et qu'on cadenasse la torpeur générale pour vivre enfin loin de l'immensité de notre exiguïté. "Il suffit d'un coup de peigne, on se réaligne". La chevelure nette désoriente le canot de la vie quotidienne. On est toujours plus heureux lorsque l'on sort de chez le coiffeur et que "l'autobus continue d'avancer selon toute vraisemblance". Il y a autant d'être dans un poisson que l'on dessine sur une vitre que dans une doctrine sur l'angoisse. Le violon a beau "dégouliné de tarama", l'amour a encore de beaux jours devant son propre désaveu, si l'on en croit Jean-Paul Richalet. Oui, l'amour est une anarchie qui peut réussir lorsqu'elle se confond avec le nihilisme positif : "mort au beau mot". Faut-il encore que l'amour ne soit pas crapuleux ! Là, tous les doutes sont permis. Car l'amour peut aussi ressembler à une panse bavaroise après dix litres de bières. La poésie de Jean-Paul est suave, sans être mièvre. Son ironie versifiée nous écarte des platitudes. Son vers libre illumine comme le ver luisant du métro. Et tout ce qu'il a enfoui, la mort le lui révèle, sans pathos et sans pesanteur. Il y a donc une alternative à être ou "bien César ou bien clown" : poète par exemple comme Jean-Paul Richalet." Valéry Molet, Janvier 2019.

09/2019

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Acteurs

Je chemine avec... Ariane Ascaride

"Sait-on vraiment qui on est ? On est multiple tout au long de sa vie. On se construit sur une espèce de socle social, une origine géographique. Moi, je suis née à Marseille, en 1954, dans une famille "populaire". Je ne suis pas une héritière. Ou plutôt, je suis héritière de la vie des gens qui m'ont précédée, mais qui étaient ouvriers, paysans et immigrés. Je crois que je n'ai pas trahi la jeune fille que j'étais à 18 ans. Je suis une comédienne "connue", comme on dit, avec une identité assez forte dans mon milieu professionnel, et même à l'extérieur ! Et je suis tout autant comédienne que citoyenne. J'adore mon métier - jouer -, mais il y aura toujours dans le choix de mes projets une volonté de donner à voir des images de femmes qui sont très ancrées dans une réalité sociale". Ariane Ascaride traverse une enfance assez solitaire. Tombée dans le théâtre dès ses 8 ans, elle "monte" à Paris pour tenter l'entrée au Conservatoire, tout en poursuivant des études de sociologie à la Sorbonne. Elle rencontre Robert Guédiguian, son futur mari, dans les réunions syndicales de leur université. En 1981, ils tournent Dernier Eté, premier film d'une longue série ensemble, jusqu'à ce jour de 1998 où Ariane reçoit sans y croire le César de la meilleure actrice pour Marius et Jeannette. Ce tournant dans sa carrière lui offrira de multiplier les collaborations au cinéma, à la télévision et au théâtre. En 2019, elle reçoit le prix d'interprétation à la Mostra de Venise pour Gloria Mundi. Enfin, Ariane est attachée à un autre rôle : celui de femme dans la société. On la connaît pour ses interventions indignées face aux injustices sociales, qu'elle combat à l'écran comme à la ville. Entretiens menés par Sophie Lhuillier

05/2023

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Monographies

Hardy's Wessex. The landscapes that inspired a writer

This fascinating book tells the story of Thomas Hardy's Wessex. Accompanying a multi-venue exhibition, it explores Hardy's life and work. Internationally-acclaimed writer Thomas Hardy (1840-1928) is best known for his evocative depictions of the West Country landscape and its people, a region that he called 'Wessex'. What is less well-known is that this landscape also inspired him in many other aspects of his life, from campaigning for animal welfare to questioning the way society viewed women. This publication accompanies a blockbuster, multi-venue exhibition of the largest collection of Thomas Hardy memorabilia ever to be displayed at once. Hardy was born in the West Country, a few years after Queen Victoria came to the throne, and spent most of the rest of his life among its landscapes and people. When he turned writer, these landscapes and people re-emerged as his 'partly-real, partlydream country' of Wessex, in novels like Tess of the d'Urbervilles, Far from the Madding Crowd and Jude the Obscure. 'Hardy's Wessex' now conjures up a range of mental images : from raging seas on the coast to haunting ancient monuments, Victorian towns packed with life to peaceful hillsides grazed by sheep. However, through Hardy's 87-year life span, the West Country changed dramatically. Ideas of the role of women, humans' responsibility to animals, the realities of war, love and courtship, superstition, social structure, religion and how people related to the world around them altered fundamentally. Through his stories and campaigning, Hardy was keen to show not only the rural idyll, but also the tensions and diffi culties that lay beneath these views. These dramatic landscapes were the lens through which Hardy presented his worldview to his readership. From the tragedy of a woman saying farewell to her sailorlover on the end of Portland Bill, to a shepherd losing his flock and facing ultimate ruin on the chalky hills. The landscapes shape his characters, whose stories in turn convey his messages of social change to his readers. This publication will explore the impact that Wessex had on Hardy's works, and how living there shaped his views on the often divisive social issues of the period. Uniting beautiful landscape imagery with a selection of personal items from Hardy's life, this book will show you the man behind the literature.

06/2022

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Littérature française

Les îles de la miséricorde

Qui veut comprendre les îles bretonnes aujourd'hui ne peut faire l'impasse sur leur histoire et leur géographie si particulières. A ce titre, les meilleurs témoignages littéraires sur la vie dans ces petits mondes insulaires sous l'Ancien Régime et la Révolution nous sont offerts par ce grand connaisseur des "travailleurs de la mer" que fut Henri Queffélec, né à Brest (1910-1992). En 1974, il y a tout juste 40 ans, Henri Queffélec, publiait Les Iles de la Miséricorde, revenant à la suite de Charles Le Goffic et son roman Les Pierres Vertes, sur le naufrage du Drummond Castle : le 16 juin 1896, sur la fin de son voyage de retour à Londres, un paquebot anglais de la ligne du Cap, le Drummond Castle, s'égare dans la brume. Il se figure déborder Ouessant et s'engage dans les courants du Fromveur. A 11 heures du soir, juste comme une petite fête vient de se terminer à bord, il heurte une roche. En sept ou huit minutes il coule. Il n'y aura que trois survivants, un passager et deux hommes d'équipage, recueillis le lendemain matin, le premier par un homme d'Ouessant, les deux autres par un pêcheur molénais. Un "grand naufrage" ? Ce drame, qui a bouleversé son époque, n'est pas "grand" seulement par sa soudaineté ni par le nombre des victimes, mais parce qu'il a mis en lumière, d'une étonnante façon, la solidarité humaine. Les Anglais se représentaient alors les îliens de "Petite-Bretagne" comme des gens rudes et frustes. La Reine Victoria, l'archevêque de Cantorbéry, tous furent émerveillés. Sans aucune recommandation extérieure, les Molénais, les Ouessantins, avaient vu spontanément des frères et des soeurs dans les malheureux, vivants ou morts, que la mer leur donnait à recueillir et ils avaient montré pour eux les égards les plus délicats. Les Iles de la Miséricorde s'inscrit parmi les grands romans insulaires français du XXe siècle. Il n'était plus disponible en édition de qualité depuis 30 ans. Nul doute que sa lecture vous transportera dans le temps et dans l'espace, jusque dans ces parages des îles d'Ouessant et de Molène, si périlleux pour la navigation d'autrefois. - Avant-propos d'Eric Auphan, président de l'Association des Amis d'Henri Queffélec.

08/2014

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Prépas scientifiques

Individu et communauté, Echyle, Spinoza, Wharton. Epreuve de français-philosophie, Edition 2024-2025

Une préparation complète avec tous les outils indispensables : Une introduction retraçant l'histoire du thème accompagnée des notions-clés et des textes fondateurs Une étude détaillée de chacune des oeuvres : résumé, présentation de l'auteur, analyse, place du thème dans l'oeuvre, encadrés et repères pour vous guider La liste des citations essentielles à retenir Une étude transversale et problématisée du thème à travers les trois oeuvres au programme Une méthodologie de l'épreuve, avec des conseils issus des rapports de jurys Une quinzaine de sujets corrigés (dissertations et résumés) pour vous entraîner de manière intensive

06/2023

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Sciences historiques

Petite histoire de Nîmes

Que n'a-t-on pas écrit et avec quelle érudition ! sur la belle cité que l'on exalte, avec raison, comme l'une des plus an-ciennes des Gaules et des métropoles florissantes de l'empire romain. Aussi bien, il faut le reconnaître, Nîmes est une ville qui mérite d'être connue. Les monuments antiques, magnifiques reliques d'un glorieux passé, s'imposent à l'admiration de la nouvelle génération. Elle reste donc parmi nous la ville latine, la cité des Césars. Nîmes a le droit de s'enorgueillir. Peu de villes anciennes de la Gaule la surpassent, par la richesse et la magnificence des oeuvres d'art. Plus que toute autre, après de nombreuses et violentes vicissitudes, elle a la bonne fortune de garder jalousement et de montrer avec fierté de superbes monuments, meurtris sans doute, mais qui représentent à notre époque une partie des belles parures de sa première jeunesse. Nîmes ne peut donc que gagner à se faire connaître. Une pléïade d'érudits, d'archéologues ont surgi de son sein, en tout temps. Aussi bien, lorsqu'en fouillant le sol nîmois, on vient à découvrir des stèles, des chapiteaux, des fûts de colonnes brisées, il faudrait voir avec quel respect on recueille ces restes vénérables autant que précieux, pour les déposer, avec affection, dans les divers musées, enrichis déjà de nombreux souvenirs du passé ! Tant ces nobles débris antiques ont pour tous, ici, des charmes incomparables. Dernier venu, si j'ose me nommer, à la suite d'écrivains distingués, j'ai entrepris, à ma manière, une oeuvre qui, je l'avoue, dépasse de beaucoup mes bien modestes facultés. Mon excuse sera que, enfant d'adoption d'une ville qui m'est chère, j'ai tenu à lui apporter, avec toute mon affection et une énergique sympathie, l'humble tribut de ma [fidélité et de ma reconnaissance (extrait de l'Avant-propos, édition originale de 1932).

11/2019

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Art de vivre

Maîtresse de cérémonies. Cinquante ans d'art de vivre à la française

Vous ne connaissez pas Françoise Dumas ? C'est normal, la discrétion est sa ligne de conduite. Pourtant, ces cinquante dernières années, c'est elle qui a tiré les ficelles des plus belles soirées de France, organisant des réceptions restées dans la mémoire de tous ceux qui y ont participé et que voici racontées pour la première fois. Jeune Parisienne dans les années 1950, Françoise Dumas se retrouve au lycée avec Marie Laforêt et Florence Delay. La voici sous le signe des arts ! Quelques années plus tard, elle apprend son métier, un tout nouveau métier, en entrant dans le cabinet de relations publiques Georges Cravenne, dont on se souvient encore aujourd'hui comme de l'inventeur de la cérémonie des Césars du cinéma. La jeune Françoise nous raconte ses débuts et sa réussite fulgurante, qui se concrétisera par la fondation d'une agence spécialisée dans l'organisation de réceptions connue dans le monde entier. Il ne s'agit pas de célébrité, loin de là, mais d'art de vivre, et d'un art de vivre qui a marqué la sociabilité dans le monde entier : l'art de vivre à la française. Aux côtés de Françoise Dumas qui l'a également appris sous la conduite des dernières grandes maîtresses de maison, comme Marie-Hélène de Rothschild ou Ira de Fürstenberg, nous apprenons les petits et grands secrets de l'art de recevoir, du service de table à la véritable campagne diplomatique qu'est le placement des invités. Toute réception réussie est une bonne dramaturgie. Celle qui se qualifie de " maîtresse de maison par procuration " organise pour les autres des événements, dîners, mariages, cérémonies, aussi merveilleux que discrets. Ayant eu pour clients des familles princières et de grands groupes du luxe, des fondations de " premières dames " et des musées prestigieux, elle nous fait pénétrer dans l'intimité de ceux qui sont devenus ses amis, de la famille de Monaco à la famille Arnault, de Bernadette Chirac à Karl Lagerfeld. Une artiste de la douceur de vivre.

10/2022

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Sciences historiques

Les entretiens de la Fondation des Treilles Tome 6 : Crime et folie

1810-2010: cela fait exactement deux siècles, depuis le code pénal napoléonien, que le droit prend en compte les crimes commis par les fous, qui auparavant étaient exclus du droit, comme les enfants ou les animaux. Cela fait aussi deux siècles que la phrénologie et la psychiatrie naissante ont décrit des patients qui seraient déterminés au crime par leur constitution cérébrale, même sans être totalement dépourvus des capacités intellectuelles leur permettant de distinguer le bien du mal ; ces cas de " monomanie homicide " ou de " folie morale " devraient être, selon les médecins, soustraits aux rigueurs de la loi et soignés dans des établissements spécialisés. Crime et folie seront explicitement liés dans la théorie de la " dégénérescence ", formalisée au milieu du XIXe siècle par Morel, puis développée et remaniée dans une perspective évolutionniste. Selon cette théorie, les dégénérés sont une " variante morbide de l'espèce humaine ", ils doivent être reconnus et isolés pour les empêcher de nuire et de se reproduire. C'est plus tard, à la fin du siècle, que se développe une approche qui se veut scientifique de la criminologie : le psychiatre turinois Cesare Lombroso fonde une anthropologie qui prétend établir les caractéristiques distinctives de l'homme criminel, qui s'inscriraient dans sa physiologie même, comme des stigmates. Dire cela, c'est focaliser l'intérêt sur le criminel et sur sa dangerosité potentielle pour la société, plutôt que sur le crime effectivement commis. Devant les difficultés à cerner le malade qui mériterait soin et compassion, et le criminel qui mériterait punition, on retrouve le fil de la longue histoire de l'idée du libre arbitre de la volonté, qui a montré l'interaction complexe entre penser et vouloir, vouloir et pouvoir, entre volontés opposées. Mais ce sont peut-être les artistes qui ont su le mieux exprimer la tension entre Mal et maladie, entre humain et satanique. À travers les récits de Sade, Dostoïevski, Stevenson, Kafka et quelques autres, ce sont ainsi des exempla de la folie criminelle qui sont ici évoqués et analysés.

06/2011

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Poésie

L'amer du sud. Petite suite sarde, Edition bilingue français-italien

Préface de Giacomo Casti (extrait) : "Les poèmes de Thierry Renard et de Dimitri Porcu sont un voyage en mer en temps de paix, avant que la prochaine guerre n'éclate, un temps au présent rempli de mémoire, de relations et de musicalité. Ce sont des abîmes d'affections, d'esprits bienveillants, de fantômes malins et d'objets non identifiés. Leur voyage tourne autour de la Sardaigne, leur voyage, c'est la Sardaigne, une Sardaigne rythmique, nostalgique, utopique, beat, jazz, accueillante, primitive, barbare, préservée. Leur Sardaigne n'existe pas, car si elle existait vraiment ce serait trop beau, une Sardaigne à laquelle nous devons aspirer, leur île perdue et retrouvée, nous devons et devrons nous acharner longtemps pour pouvoir la vivre comme l'ont vécue nos aèdes ; mais la poésie sert justement à cela : nous faire voir les lieux de notre quotidien, avec des yeux nouveaux". Pendant le mois d'août 2018, Dimitri Porcu et Thierry Renard ont écrit sept poèmes chacun dont le thème principal est la Sardaigne. Ces poèmes, réunis dans ce livre, annoncent un autre futur, plus sonore et, donc, plus musical. Poésie fraternelle, poésie sauvage, mêlant à chaque vers, presque, intuition et improvisation. Ce duo de vers est aussi à l'origine du spectacle dont le titre est emprunté au recueil. L'AMER DU SUD - DUO POETIQUE ET MUSICAL L'Amer du Sud est l'aboutissement d'une recherche sur le fil raide de la composition contemporaine et de l'improvisation ouverte à tous les risques. Cette création nous dit l'âme commune, indomptable et déchirée, du poète Thierry Renard et du musicien Dimitri Porcu. Ce spectacle est aussi une manière d'hommage à la "Méditerrannée" , mer intérieure, mer pourtant ouverte à tous les vents, et à quelques-unes de ses voix disparues ou de ses figures tutélaires : Antonio Gramsci, Albert Camus, Cesare Pavese, Pier Paolo Pasolini, Sergio Atzeni et, plus près de nous, Marc Porcu. Dimitri Porcu : voix, clarinette, saxophone, mélodica, guimbarde et autres instruments insolites. Thierry Renard : voix

03/2019