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Véronique Boulais

Extraits

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Littérature érotique et sentim

Trick

"Ne regarde pas en arrière avec colère" En une nuit, j'ai perdu cinq ans de ma vie. Voici ce que je sais... J'étais sans abri. Je suis un toxicomane en rémission. Ma peau tatouée se hérisse lorsqu'on me regarde avec lubricité. J'ai une sérieuse aversion pour les femmes. Mon partenaire gay est un briseur de couple. Je possède une arme et je sais très bien m'en servir. Je suis un maquilleur professionnel, mais c'est une insulte à mon talent. Je n'ai jamais voulu posséder autre chose que ma Ducati... jusqu'à ce que je rencontre Darby. Maintenant, voici ce que je sais depuis ce jour aux urgences quand elle m'a recousu... rien - mais quelques pensées aléatoires. Ma nouvelle amie est distrayante, collante, et obsédée par les acronymes, les emojis et les phrases telles qu' "âmes soeurs de petit-déjeuner" . Je ne voulais pas l'apprécier, mais elle s'est gentiment immiscée dans ma vie et maintenant je l'ai dans la peau. Désormais, nous sommes meilleurs amis et elle est ma nouvelle addiction. J'en boirais dans un verre à shooter, j'en snifferais des lignes, ou j'en injecterais dans mes veines si je le pouvais. Ce que je ne ferai pas... c'est lui dire tout cela. Elle ne me connaît pas... je ne me connais pas. Lorsque ces années qui me manquent reviendront, je pense qu'elle me détestera... Je pense que je me détesterai. Mes parents m'ont appelé Patrick "Trick" Roth, et ceci est mon histoire.

04/2019

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Histoire de France

Dunkerque, 1940. Une tragédie française

"J'avais 10 ans en 1940, quand éclata la première grande bataille de la Seconde Guerre Mondiale, en France. Elle se termina par la victoire du dictateur allemand Adolf Hitler. A Dunkerque, où je vivais. J'avais 10 ans, et je rêvais, je voulais, je croyais que les Français allaient gagner, comme ils l'avaient fait vingt ans plus tôt, sur la Marne et à Verdun. Mais j'ai connu le drame d'une défaite comme mon pays en avait rarement subi. Et j'étais au coeur de cette bataille. J'ai vu alors les troupes anglaises la quitter, pour rentrer chez elles. J'ai aussi assisté, dans ma rue, aux tristes défilés de milliers de prisonniers français dont bon nombre avaient protégé ce départ, en luttant jusqu'à la dernière nuit, au soir du 3 juin. Depuis, j'ai toujours cherché à comprendre les raisons et le sens de la tragédie de Dunkerque, fouillé bien des archives. C'est pourquoi, je veux apporter ici mon témoignage et le résultat de mes recherches." C'est avec ces mots que s'ouvre le livre de Jacques Duquesne. Mêlant la grande histoire aux souvenirs de son enfance à Dunkerque, il raconte avec le talent qu'on lui connaît cette tragédie oubliée, enfouie dans les mémoires par les quatre années de conflit qui suivirent. Face aux Allemands, irréductibles et impétueux, la défaite des Alliés fut particulièrement cuisante. Quel jeu jouèrent vraiment les Anglais ? L'ultime polémique de cette guerre est-elle toujours d'actualité ?

06/2017

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Littérature française

Le loup du lac aux brumes

« Catherine reconnut la voix du médecin. — Calme-toi... ! Je t'en prie, calme-toi... Une voix stridente lui répondit : — Me calmer... ! Mais tu veux rire. Je comprends tout maintenant. Tu ne le voulais pas. Alors tous les moyens te sont bons. La voix de madame Castaing était déformée par la haine que l'on y décelait. — Mais tu es folle, ma chérie. Que vas-tu imaginer ? Tu divagues complètement. Je t'en supplie, calme-toi. Tu vas réveiller tous mes malades. — Tes malades... ! Parlons-en de tes malades. Sans moi tu ne pourrais pas parler de TES MALADES. Tu n'es qu'un misérable. Et je te jure que s'il arrive quelque chose à mon enfant, tu ne pourras plus parler de TES MALADES. Car je me vengerai. Tu ne seras plus rien. Plus rien... tu m'entends ? La sonnerie annonçant un appel se mit à retentir et la lumière de la porte de la chambre de madame Castaing s'alluma. Catherine ouvrit la porte et le spectacle qu'elle vit la cloua sur place. » Son poste dans une nouvelle clinique devait signer le début de sa carrière d'infirmière, mais pour Catherine, ce sera surtout la naissance d'un cauchemar... Quel mystère le directeur et sa femme cachent-ils ? Jusqu'où seront-ils prêts à aller pour atteindre chacun leur objectif ? Une tragédie, un plan machiavélique, des brumes inquiétantes... En soignant son ambiance et ses personnages, Michelle Solnik signe un thriller aussi effrayant que réaliste, terriblement efficace.

11/2015

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Littérature française

Même le diable s'y met

« Faut-il aller chercher dans le passé des fantômes que je me suis chargé d'enterrer ? Non. L'oubli sera pour moi le moyen le plus sûr pour aborder cette nouvelle vie qui m'attend. Elle sera plus douce et me protégera enfin de cette chute vertigineuse que j'ai commencée il y a quelques années. D'un passé que j'avais imaginé, que j'avais voulu et qui n'est plus qu'un tas de cendres, destinées à s'envoler au gré des vents, j'en garderai les meilleurs souvenirs dans mon cœur pour ne pas avoir à rougir de mes réalisations. Reprendre des forces, oublier qu'à un moment je n'étais plus que l'ombre de moi même, incapable de choisir ce que je voulais, car choisir allait contre sa volonté et provoquait des mises au point sournoises où la menace était à peine voilée. » Un père de famille victime d'une épouse perverse sombre dans le désespoir. Lui qui aide les sans-abri dans le cadre d'une association se retrouve à son tour exclu, jusqu'au jour où il réussit à se sevrer... Qu'est-ce qu'une relation toxique ? À partir de quand devient-on prisonnier d'une telle relation ? Comment s'en sortir et comment préparer son départ? Au travers d'une histoire vécue, l'auteur nous propose une vision originale de la relation avec un pervers narcissique. En nous montrant qu'il n'y a pas de fatalité, et que l'on peut redevenir maître de son destin.

10/2015

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Policiers

Au Vent Cristallin

Comment passer de l'art pictural aux maquettes d'architecture, puis à la comédie, à la réalisation et finalement à l'écriture de romans policiers ? Cette question Gérard Chevalier se l'est souvent posée, avec au moins une réponse : grâce à la passion de créer, et d'observer avec une curiosité sans limites. A. V. C. Au vent Cristallin est un livre dont l'inspiration est venue à la suite de tous les accidents de ce type survenus à ses amis. Sans pour autant oublier le suspense présent dans tous ses ouvrages. "L e Médecin-Chef, au bout de mon lit, se dresse telle la statue du Commandeur. - Pardon, je vous dérange. Le ton est froid, l'attitude menaçante. - Je voulais m'assurer qu'un médecin de garde fantôme n'était pas venu vous voir. Quel cynisme ! Le roumain, donneur de greffe contre de l'argent, lui a parlé de la visite clandestine d'un docteur. Il en a déduit que ce ne pouvait être que moi. Comment réagir ? - De qui parlez-vous ? Je n'ai pas vu d'autre médecin en dehors de vous. - On m'a averti qu'un autre praticien se balade dans mon service. Mais soyez tranquille : on va y remédier ! Bonne soirée. La menace est directe. Je traduis par : on va te neutraliser. Et par quel moyen ? Picure de curare ? Lessivage de tête avec des drogues ? Arrêt cardiaque par bricolage maison ? Pierre Le Paugam, victime d'un A. V. C. se retrouve seul à mener une enquête sur ce qu'il soupçonne de pis dans une clinique : un trafic d'organes. Embarquement immédiat dans l'angoisse d'un thriller mené sans aucun temps mort

01/2020

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Histoire ancienne

L'univers, les dieux, les hommes. Récits grecs des origines

Jean-Pierre Vernant raconte les mythes de la Grèce ancienne. Il évoque les origines de l'Univers, la guerre des dieux et les liens que l'humanité n'a cessé d'entretenir avec le divin. De la castration d'Ouranos aux ruses de Zeus, de l'invention de la femme au voyage d'Ulysse, des aventures d'Europe au destin boiteux d'Œdipe et à la course aux Gorgones, l'auteur nous fait entendre ces vieux mythes toujours vivants. Jean-Pierre Vernant, qui a consacré sa vie à la mythologie grecque, nous permet alors de mieux en déchiffrer le sens souvent multiple. C'est à cette rencontre entre le conteur et le savant que ce livre doit son originalité. Dans son Avant-propos, Vernant écrit : " Dans ce livre, j'ai tenté de livrer directement de bouche à oreille un peu de cet univers grec auquel je suis attaché et dont la survie en chacun de nous me semble, dans le monde d'aujourd'hui, plus que jamais nécessaire. Il me plaisait aussi que cet héritage parvienne au lecteur sur le mode de ce que Platon nomme des fables de nourrice, à la façon de ce qui passe d'une génération à la suivante en dehors de tout enseignement officiel. " J'ai essayé de raconter comme si la tradition de ces mythes pouvait se perpétuer encore. La voix qui autrefois, pendant des siècles, s'adressait directement aux auditeurs grecs, et qui s'est tue, je voulais qu'elle se fasse entendre de nouveau aux lecteurs d'aujourd'hui, et que, dans certaines pages de ce livre, si j'y suis parvenu, ce soit elle, en écho, qui continue à résonner. "

09/1999

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Littérature étrangère

Marie Blanche. Au fil de la vie

" Je me rends compte en approchant de la fin, encore enveloppé d'une brume qui se dissipe à peine, que ma famille me manque plus que jamais. Je voulais de nouveau la saluer. " 1995, région des Grands Lacs. Jim Fergus rend visite à sa grand-mère, Renée, 96 ans. Fille d'aristocrates français désargentés, mariée trois fois, celle-ci a connu un destin hors du commun qui l'a menée de son petit village natal de la région de Senlis jusqu'aux Etats-Unis, en passant par les sables de l'Egypte. D'un caractère entier, froide et tyrannique, elle a brisé la vie de sa famille, en particulier celle de sa propre fille, Marie-Blanche, la mère de Jim. Pour essayer de comprendre cette femme, et peut-être de lui pardonner, l'écrivain va tenter de retracer son parcours. Puis celui de Marie-Blanche, dont la vie a commencé comme un conte de fées avant de prendre des allures de tragédie. Jim Fergus s'inspire ici de son histoire personnelle pour nous offrir une bouleversante saga familiale. A la façon de Dalva, de Jim Harrison, il inscrit l'intime dans l'Histoire et nous présente d'inoubliables portraits de femmes dans la tourmente. On retrouve surtout dans cette fresque qui s'étend sur un siècle et trois continents toute la puissance romanesque de l'auteur de Mille femmes blanches associée à une force d'émotion rare. " Avec une grande pudeur, Jim Fergus retrace le destin de ces deux femmes et signe un livre à la fois personnel et universel, bouleversant et sensible. Une fois encore, Jim Fergus frappe très fort. " François Busnel

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Littérature française

Romans

" J'adore raconter des histoires ", disait Michel Henry. Littérature et philosophie avaient pour lui une finalité commune, exposer la réponse à cette question qui a décidé dès sa jeunesse de son engagement intellectuel : " Je voulais savoir qui j'étais. " Sa conception de l'individu, enraciné à son insu dans l'absolu et " tâtonnant dans la nuit intérieure de sa subjectivité concrète ", se prêtait au déploiement d'un imaginaire. Si depuis toujours la littérature décrit la condition des êtres et leur destin, il entendait en dévoiler l'arrière-plan, exploitant l'incertitude dans laquelle ils évoluent: la vie est incapable de se mettre à distance d'elle-même dans sa naïveté, même quand sa force se libère de sa passivité première. " Les êtres humains, disait-il, sont des nageurs lâchés dans un océan, et supportés par lui, par ses vagues. Et c'est cela la vie: c'est une vague qui se sent elle-même. " Le véritable protagoniste de ses histoires principielles n'est donc autre que la vie, ce qui est plus vaste que nous-même, tout en étant nous-même. L'ordre chronologique dans lequel sont présentés ces récits est destiné à faire valoir ce qu'il qualifiait " la tension terrible de la vie " : Le Jeune Officier (1954) traite de la découverte paradoxale de soi ; L'Amour, les yeux fermés (prix Renaudot 1976) expose le rapport dramatique de l'individu et de la communauté ; Le Fils du Roi (1981) met en scène le paradoxe de l'existence. Une préface donne des indications, recueillies dans des entretiens ou des manuscrits de Michel Henry, sur leur composition.

04/2009

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Littérature française

Fugace évocation des jardins Wilson et du Parc-Saint-Jean de Montluçon,. à travers quelques souvenirs familiaux

Dans cet opuscule sans prétention, je relate quelques souvenirs d'enfance et présente onze photographies associés à deux lieux de promenades importants de Montluçon : les jardins Wilson ; le parc Saint-Jean. J'avais déjà évoqué ces deux endroits dans un livre intitulé "La promenade oubliée" que j'avais destiné à Marie-Michèle Maire, née Lanord, la meilleure amie de ma mère. Comme je voulais consacrer un ouvrage spécifique à ces deux parcs. j'ai extrait des passages de ce dernier volume. Je les ai quelque peu remaniés et les ai illustrés de photographies.Ces photographies, je tenais à les préserver de la perte ou de la destruction en les intégrant dans un petit livre de souvenirs. Ainsi connaitront-elles une éternité relative sur les rayons de la bibliothèque nationale de France. Huit de ces clichés ont été pris par ma mère, Pierrette Kalmar, née Picaud. Ces portraits qui ne manquent pas de charme montrent son talent de photographe. J'ai pris soin de choisir un titre en rapport très direct avec le contenu afin de ne pas induire en erreur les lecteurs et les lectrices férus d'histoire montluçonnaise dite sérieuse, même si mes anecdotes présentent bien un caractère historique. Autrement dit. cet ouvrage ne concerne pas mes contemporains qui manqueraient de maturité intellectuelle et artistique au point de croire que l'Histoire est faite par les gens connus que l'on considère comme importants. C'est dans l'idée de décourager enfin ces personnes dénuées sans doute de vraie sensibilité, que j'ai intitulé cet ouvrage d'une manière impropre à les induire en erreur.

10/2022

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Littérature érotique et sentim

Les romantiques réticents Tome 1 : La chute

Dallas Il a fait vivre mon coeur... jusqu'à ce qu'il le brise. Je n'avais que quinze ans lorsqu'il l'a revendiqué et vingt quand il partit avec lui. Ils disent que ce qui doit arriver arrivera. Mais lorsqu'on a changé et passé le point de non-retour, comment les choses peuvent-elles demeurer les mêmes ? Sept ans plus tard, Dean Martin débarque à nouveau dans ma vie dans l'espoir de reprendre ce que j'ai lutté si ardemment pour oublier, et il allait vite s'en rendre compte. Je n'étais plus la femme naïve qu'il avait quittée... et je n'étais plus sienne. J'ai rencontré l'amour de ma vie et mon âme soeur quand j'avais quinze ans. Je le savais, il le savait. Il voulait retrouver cette fille. Je voulais oublier qu'elle avait un jour existé. Dean Ce que je pensais être une voie déjà toute tracée pour moi s'est avéré n'être qu'une illusion. Vivant sept ans dans le regret, je ne réalisais que trop tard être brisé, et que le coupable n'était autre que moi. Je pensais que l'amour pouvait attendre... mais non. Tant d'années auparavant, nous avions tout, et puis, comme un idiot, je suis parti. Elle était tout ce qui comptait. Elle était tout ce qui pouvait être. Il n'y avait pas de vie sans Dallas, pas de sens... exceptée elle. Peu importe l'intensité de ses efforts pour me convaincre, je savais devoir la faire mienne à nouveau, la faire se souvenir... de la chute.

12/2020

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Actualité médiatique France

Mon ami Pierre

Auteur aguerri de nombreux ouvrages en français et en anglais, Jon Ferguson s'adonne à un exercice plus intime que d'accoutumée, sous la forme d'une déclaration d'amitié, au-delà des obstacles de la vie. " Te voir a allumé un feu de joie dans mon esprit. Quand tu pouvais marcher et parler, tu riais de tout en te promenant dans le monde. Tu plaisantais sur les croyances humaines et les contes de fées sur les dieux, la justice et l'égalité. Tu savais qu'il était impossible de donner un sens au monde. Tu savais que la vie ne serait jamais juste. Tu ne voulais pas ajouter à la souffrance, mais tu savais qu'elle ne disparaîtrait jamais... En parlant de ça, j'espère vraiment que tu ne souffres pas. Je déteste voir quelqu'un souffrir, surtout les gens que j'aime. Mais ce n'est pas vraiment vrai. Je déteste voir souffrir n'importe quelle créature - même des vers sur un trottoir ou un poisson qui se débat dans un panier. Je déteste tout cela. Toute souffrance me fait grimacer. Au fil des ans, j'ai tellement grimacé que je suis surpris qu'il reste quoi que ce soit de moi. " Jon Ferguson et Pierre ont été amis à une époque où ils habitaient le même quartier. Puis la vie les a séparés, jusqu'en juin 2022, quand Jon a retrouvé son ami, atteint de sclérose en plaques, dans une résidence lausannoise adaptée. Mêlant souvenirs intimes, réflexions philosophiques et confessions amicales, Jon Ferguson livre un hommage saisissant à travers un récit poignant et profond sur l'amitié et la finitude humaine.

06/2023

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Sciences des religions

Dans le silence de l'insondable

Je le dis humblement, mais avec toute la certitude dont je suis habité : c'est un privilège dans sa vie que d'avoir rencontré Salim Michaël. Non que j'ai été de ses élèves, mais parce qu'ayant eu la chance de pouvoir converser avec lui et de le fréquenter durant de longs après-midi, j'ai pu me convaincre de l'évidente vérité de ce que j'avais ressenti devant lui dès la première minute : je me trouvais en face d'un maître spirituel absolument authentique. En vérité, si je voulais caractériser Salim Michaël, ce serait par ces trois mots, ou trois expressions : une rigueur toujours en éveil, une exigence insatiable, une expérience intérieure indubitable, et sans doute menée jusqu'aux limites de l'humainement supportable. Il y a chez lui une force d'évidence : il n'invite à rien qu'il n'ait d'abord expérimenté lui-même - et quand on le voit assis en lotus devant soi, tout pétri de concentration et d'une attention soutenue au plus petit des détails, quand on voit comme il hésite quelquefois sur le mot qu'il lui faut prononcer tant il a peur de le mal choisir, de trahir ainsi le fond de son message et de vous induire malgré lui sur la voie de l'erreur, on ne doute pas un instant de ces moments d'enstase qu'il rapporte avoir vécu. Moments qui lui créent un devoir, la plus impérieuse des obligations : guider avec rigueur - ce qui ne veut pas dire sans compassion - chacun de ses élèves sur ce royal chemin qu'il a lui-même balisé. Michel Cazenave.

06/2023

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Littérature française

Journal d'un Confiné par des Cons… finis

L'an dernier, en terminant mon 8e livre "Devoir de colère" , je pensais que ce serait le dernier. A vrai dire, j'étais assez désabusé. J'en avais marre d'assister, impuissant, au délitement et à la dégénérescence de notre pauvre pays, alors, basta, je voulais jeter l'éponge ! Je ne supporte plus ces islamo-gauchistes qui défilent dans NOS rues en nous traitant d'islamophobes ; ces harpies qui appellent à "balancer (leur) porc" ; ces végans, végétariens, végétaliens et autres "antispécistes" qui veulent nous empêcher de manger de la viande et qui, pour ce faire, agressent les bouchers, les éleveurs ou les abat­toirs. J'en ai marre de ce foutu pays dans lequel on veut bien manifester, mais pacifiquement, avec des "marches blanches" , des nounours, des fleurs, des banderoles "Je suis Charlie" ou "Vous n'aurez pas ma haine" . Le Français a toujours la fibre résistante ; la même qu'après les deux débarquements de 1944. Avec l'âge, je crois de moins en moins à la capacité de réaction de notre pays. Il est gangréné, vérolé, perverti, abruti. Suis-je nostalgique du temps ancien ? Oui, mais pas plus que ça. Comme disait Michel Audiard : "Penser à reculons, je laisse ça aux lopes et aux écrevisses... " Et puis le Coronavirus nous est tombé dessus et j'ai repris - un peu contraint et forcé - la rédaction d'articles pour divers sites, blogs ou revues. C'est à la demande expresse de quelques amis et fidèles lecteurs que j'en fais un livre : c'est en quelque sorte, le journal d'un Con... finé par des Cons... finis.

10/2021

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Littérature française

Poils de cairote

De novembre 2000 à juin 2003, j'ai vécu au Caire. Cinq fois par semaine, chaque petit matin et sans jamais faillir pendant plus de cinq cents jours, j'ai donné des nouvelles à quatre-vingt-dix-huit amis. Je me levais tôt. J'écrivais à la main. Je tapais sur mon écran. J'envoyais. Sans me retourner, sans me lire ni me relire. Le reste du jour, je me tenais sur le qui-vive, guettant la chose vue, vécue ou entendue, qui serait le "poil de cairote" du lendemain. Je ne savais rien de l'Égypte et je m'y trouvais soudain pour travailler. Je me doutais simplement que c'était un ailleurs fort. De moi, je savais que j'étais une machine occidentale assez finement réglée et que j'enchaînais sur quatre années passées à San Francisco. On ne pouvait guère rêver changement plus radical, ni surtout changement plus radicalement inscrit dans l'Histoire en train de se faire. Mon attention ne s'est pas portée sur les grands mouvements historiques, pas davantage sur le passé de l'Égypte, encore moins sur les mystères fumeux qui enrobent la recherche archéologique lorsqu'elle prétend racoler le grand public. Tout cela m'a intéressé, mais ce n'est pas ce dont le voulais entretenir mes amis. Je souhaitais, plus banalement, leur donner un regard quotidien sur Le Caire, dire ce que je voyais avec mes yeux malhabiles et partisans d'occidental, et le faire avec une régularité de métronome qui garantissait une certaine présence des intermittences du cœur, des sautes d'humeur, des semaines creuses et des jours pleins.

01/2004

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Préparation au CRFPA

Grand oral du CRFPA. Libertés et droits fondamentaux, Edition 2021

Dans une perspective de culture générale juridique, cet ouvrage traite, dans toute leur ampleur et leur diversité, des libertés et droits fondamentaux de la personne, prise en tant que telle mais aussi comme justiciable, citoyen ou acteur économique et social. 40 thèmes pour aborder les points essentiels, les débats fondamentaux et les questions d'actualité. Discussions générales et exemples précis, outils indispensables à la maîtrise de l'épreuve. Exemples de questions susceptibles d'être posées le jour de l'épreuve, qui sont autant de pistes de réflexion. O Un style clair et accessible, présence d'encadrés en exergue de chaque article mettant en évidence les éléments les plus fondamentaux et actuels de l'étude. Cette 27e édition, oeuvre de spécialistes reconnus, s'adresse également aux candidats aux concours administratifs de catégorie A, notamment au concours d'entrée à l'ENM, et plus généralement à ceux qui veulent comprendre ce qui s'impose aujourd'hui comme le coeur du droit au XXIe siècle. Christophe Albiges, Elie Alfandari, Jeremy Antippas, Bernard Beignier, Florence Benoit-Rohmer, Alexandra Bensamoun, Romain Boffa, Rémy Cabrillac, Lise Casaux-Labrunée, Dany Cohen, Xavier Dupré de Boulois, Dominique Fenouillet, Didier Ferrier, Nicolas Ferrier, Natalie Fricero, Léna Gannagé, Jean-Eric Gicquel, Catherine Ginestet, Jean-Louis Halpérin, Anne d'Hauteville, Hervé Henrion, Christine Hugon, Jean Paul Jacqué, Mélanie Jaoul, Paul Lagarde, Annie Laboley, Yves Lequette, Rémy Libchaber, Pascal Lokiec, Fabien Marchadier, Jean-Pierre Marguénaud, Marie-Laure Mathieu, Mustapha Mekki, Philippe Pédrot, Xavier Philippe, Florian Poulet, Didier Rebut, Jacques Robert, Dominique Rousseau, Olivier Salati, Philippe Ségur, René Sève, Marie-Christine Sordino, Yves Strickler, François Terré, Emmanuel Terrier, Didier Thomas, Raymonde Vatinet, Pierre-Yves Vekindt, Patrick Wachsmann.

05/2021

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Littérature française

J'ai rêvé d'une entreprise "4 étoiles". Parcours de jeunes auditeurs financiers

" Tout au long de mes études, j'ai envié mes professeurs et ces chefs d'entreprises qui nous racontaient des choses incompréhensibles. Je voulais leur ressembler, me prouver que leur monde était à portée de main. C'est donc ainsi que je me suis engagé sur ce chemin sinueux qu'on définit comme étant " la réussite ". Tout ce que j'ai entrepris, c'était pour passer au travers des solides barrières que m'imposait la banlieue ". Eden a quitté la région parisienne pour La Place, une capitale européenne de la finance. Diplômé d'une école de commerce, il est promis à un bel avenir au sein d'une entreprise 4 étoiles, dans laquelle il entame une carrière d'auditeur financier. Eden, qui s'était donné pour objectif de réussir dans la vie grâce aux études a obtenu, très jeune, ce dont il rêvait : des diplômes, un emploi respectable et de l'argent. Accompagné de ses camarades, il va connaître l'euphorie de l'expatriation et du statut social. Cependant une série d'évènements, aussi drôlement tristes les uns que les autres, vont bouleverser la vie de ce petit groupe et remettre en question leur choix. J'ai rêvé d'une entreprise " 4 étoiles " retrace la soif de réussite d'un jeune Français via les études et le monde de l'entreprise. A travers des personnages truculents et des histoires crues, ce récit aborde plusieurs thèmes : le bonheur, l'ennui, la dépression et l'accomplissement. On y trouve un décryptage de l'environnement social d'étudiants d'écoles de commerce et de l'univers de la finance.

12/2014

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Littérature étrangère

Ravages

Ils se sont battus côte à côte dans les tranchées des Flandres quatre années durant, ils sont revenus en Angleterre, l'un totalement défiguré, l'autre sombrant dans l'alcool et se réfugiant dans un univers peuplé de fantômes ; aussi dévasté psychologiquement que son camarade l'est physiquement. La guerre a aussi beaucoup éprouvé les femmes qui les attendaient : elles vont essayer de les comprendre, mais les dégâts sont lourds et les séquelles tenaces ; la réadaptation est un défi permanent. Trouver du travail quand la seule vue de votre visage fait fuir n'est pas chose aisée... mais Riley Purefoy a de la ressource et va s'inventer un métier sur mesure. Quant à Peter Locke, de toute apparence une véritable épave, le chemin pour qu'il se retrouve et renoue avec la vie sera long et tortueux... Dans cette puissante suite à son roman best-seller, Je voulais te dire, Louisa Young relate le difficile retour " à la normale " après les terribles années de guerre, véhiculant encore une fois un message profondément humaniste. Elle souligne le gâchis de tant d'existences, d'énergie et de potentiel, démontrant le gouffre qui sépare ceux qui se sont battus de leurs proches qui ne parviennent pas à imaginer la réalité effroyable vécue par ceux qui ont été dans les tranchées, et en seront hantés toute leur vie. Avec ce portrait d'une société encore sous le choc de ce séisme, tiraillée entre espoir et affliction, lumière et ténèbres, la volonté de reconstruire sa vie et le poids de souvenirs écrasants, Louisa Young lance un cinglant réquisitoire contre la guerre et loue le courage et la résilience de toute une génération.

09/2014

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Actualité et médias

Choisissez tout

"Je me souviens de l'ironie avec laquelle on répétait dans ma famille qu'enfant, je "voulais tout". Pauvre naïve : naïve d'en avoir envie, naïve de croire que c'était possible et naïve de le dire. Naïve, je le suis restée et le revendique : have it all, vivre pleinement sa vie, ne pas renoncer avant d'avoir essayé, je voudrais que cela soit possible pour toutes les femmes. J'ai beaucoup reçu, beaucoup combattu et beaucoup obtenu. J'ai aussi connu dans de nombreux pays, d'innombrables destins de femmes qui m'ont fait réfléchir. J'ai vu dans leurs vies des reflets de la mienne. Aujourd'hui je voudrais partager ce que j'ai vu et vécu, donner envie à d'autres femmes d'oser, de rêver et de changer le monde". Nathalie Loiseau se souvient de la petite fille et de l'adolescente précoce, dont on ne savait pas quoi faire. Elle raconte ce parcours hors norme d'une jeune femme entrée à Sciences-Po presque par hasard et qui s'est pris de passion pour le service public, la diplomatie, y exerçant les plus hautes fonctions dans un monde encore très peu ouvert aux femmes. Un parcours qui l'a conduite à diriger l'Ena aujourd'hui, elle qui n'en est pas issue. Nathalie Loiseau nous raconte ses combats, ses rencontres, des situations tendres, drôles ou révoltantes. Elle nous livre une leçon de courage et d'optimisme où la "passion", la "curiosité" sont les maîtres-mots. Une histoire qui donne envie de ne renoncer à rien, de vivre pleinement sa vie de femme, de mère, de repenser nos rapports au travail et aux hommes.

09/2014

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Littérature étrangère

Capitaine Kidd

J'avais vingt-neuf ans, j'étais ancien combattant, j'étais le jeune officier qui avait fait prisonniers cent commandos avec une poignée de soldats de couleur et le chien du général Patton. J'avais renoncé à la faculté de droit de Harvard. Je n'aurais pas pu bûcher des bouquins après avoir vécu en militaire sous la tente. Papa souhaitait que j'entre dans sa banque, mais je ne voulais pas m'occuper de l'argent des autres. J'étais un pirate, après tout. Je repris le grand magasin de maman. Ma vie semblait sur des rails. J'admirais mon épouse, riche, sexy, une bombe qui aurait rendu fous d'autres hommes. Lana Turner sans les cheveux blonds décolorés, avec une dot d'une ampleur presque obscène. J'aurais pu l'aimer toute ma vie si je n'avais pas rencontré Red. Je tenais mon rôle d'époux et de père, mon rôle de roi de la frusque, mais rien de tout cela n'avait de réalité à mes yeux. Je ne m'étais jamais senti vivant qu'aux côtés de Red. Ses taches de rousseur m'avaient toujours excité. Ce n'est pas de passion que je parle. Je ne parle pas de concubine qu'on va retrouver en haut de Park Avenue. Mais d'amour. " De la guerre vécue comme une chasse au trésor à la guerre des gangs, les gens dont nous parle Jérôme Charyn sont des " pirates ", en marge de la société américaine. Dans un climat de violence meurtrière, de tension raciale, de trahison, Capitaine Kidd retrouvera la paix dans l'obscurité d'une salle de bal.

05/1998

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Santé, diététique, beauté

Vivre en mourant

Depuis que j'ai été scié en pleine tournée de promotion d'un livre, pendant l'été 2010, j'ai adoré saisir toutes les chances de me rattraper et de tenir tous les engagements que je peux. Débats, lectures et signatures font partie pour moi de la respiration de la vie. Mais voici ce qui m'est arrivé il y a quelques semaines. Imaginez-moi assis à ma table et voyant approcher une femme d'aspect maternel. "Elle : J'ai été désolée d'apprendre que vous avez été malade. Un cousin à moi aussi a eu un cancer. Moi : Oh! J'en suis vraiment désolé. Elle (tandis que la queue s'allonge derrière) : Oui, du foie. Moi : Ça n'est jamais bon. Elle : Mais c'est passé, alors que les docteurs lui avaient dit que c'était incurable, puis c'est revenu, et bien pire qu'avant. Moi : Oh, quelle horreur ! Elle : Et puis il est mort. Ça a été atroce. Atroce. Ça n'en finissait pas. Bien sûr, il était homosexuel, depuis toujours. Moi (à court de mots et ne voulant pas être assez bête pour répéter son "bien sûr") : ... Elle : Toute sa famille proche l'a renié. Il est mort pratiquement seul. Moi : Eh bien, je ne vois vraiment pas ce que je pourrais... Elle : Je voulais juste vous dire que je sais exactement quelle épreuve vous traversez". Ce fut une rencontre étonnamment épuisante. Du coup, je me suis demandé s'il n'y aurait pas place pour un bref manuel de savoir-vivre en matière de cancer, destiné aussi bien aux malades qu'aux sympathisants.

09/2013

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Etats-Unis (XXe et XXIe siècle

Au nom des Noirs. Etats-Unis, 1964 : au coeur du mouvement pour les droits civiques

Robert Penn Warren s'entretient avec tous les acteurs du mouvement des droits civiques aux Etats-Unis. Un fantastique document à la fois historique et littéraire, signé par le triple lauréat du Prix Pulitzer. En 1964, Robert Penn Warren lance une série d'interviews des représentants du mouvement des droits civiques aux Etats-Unis. Il rencontre Martin Luther King, Malcolm X, James Forman mais aussi les écrivains James Baldwin et Ralph Ellison, sans oublier de nombreux militants locaux, actifs sur le terrain. Pour l'auteur de Tous les hommes du roi, il s'agit d'une véritable quête, qui va bien au-delà du reportage ou de l'exercice journalistique. Enfant du Sud des Etats-Unis, Robert Penn Warren a vécu dans une société ségrégationniste. Il s'interroge sur le poids de cette éducation et sur l'avenir des relations entre communautés. Loin de tout militantisme, il retranscrit ici ses entretiens en veillant à conserver le ton exact des échanges. A l'heure où les questions d'intégration comptent parmi les sujets centraux de nos sociétés, Au nom des Noirs constitue un document exceptionnel où les dialogues sont complétés par les réflexions personnelles de l'un des derniers géants de la littérature américaine. Historique, introspectif, porté par une exigence jamais prise en défaut et un style unique... cet ouvrage échappe à toutes les classifications. " Il s'agit de ma tentative pour comprendre ce que je pouvais comprendre. J'ai conservé la forme des conversations car je voulais que le lecteur puisse voir, écouter et ressentir ce que j'avais vu, écouté et ressenti. Ce livre devait être le plus honnête possible ", résume Robert Penn Warren.

02/2023

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Poésie

Le jour coude-à-coude

J'ai passionnément requis un refuge, un antre, un abri où façonner ces poèmes, les lier, les relier. Je voulais me dérober aux rais de l'immédiat, m'éclipser, ignorer le chantier voisin, l'irruption du téléphone, les visites impromptues. L'aube arrive. Pour l'écrivaine, elle est féconde. Elle se retire de l'agitation naissante, fait un pas de côté pour mieux observer le monde qui l'entoure, avant d'y revenir, alerte, à l'écoute et disponible. Colette Nys-Mazure évoque l'excitation du nouveau projet qui prend aux tripes, mais aussi l'angoisse de l'écriture, le saut dans le vide, et surtout la nécessaire confiance dans le processus journalier. A partir de quand cesse-t-on de regarder vers l'avenir et regarde-t-on les souvenirs, le passé? ? quelle place trouver dans le tumulte du monde ?? quel juste endroit pour le poète ?? Colette Nys livre ici des poèmes simples, généreux, d'une écriture à fleur de peau ; de courts textes autobiographiques emmènent le lecteur vers un territoire commun. Elle met en mots ce qui la fait vibrer, lui donne envie de s'éveiller chaque matin ; ce qui l'inquiète, la nuit tombée. Elle parle de l'âge, des amis proches en allés, de l'absence et du souvenir. Mais aussi de la vie qui jaillit, du jour qui nous hèle chaque matin les uns près des autres, coude-à-coude. Camille Nicolle accompagne le texte de ses formes en aplats qui font émerger la lumière. Un cheminement progresse dans le livre sous forme de rais de lumière tantôt phares tantôt lucioles, qui accompagnent, devancent ou attendent les mots.

02/2020

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Romance sexy

Rockers of Steel. Tome 2. Finn Beckett

J'ai traversé l'enfer, et c'est en partie de ma faute. J'ai été privé de choses que je ne pourrai jamais récupérer. J'ai brisé des coeurs bien au-delà de toute réparation. Puis, tout est devenu un vrai bordel, et j'ai perdu de vue qui j'étais. La musique a toujours fait partie de moi. Mais c'est elle aussi qui m'a presque tué. Elle m'a entraîné dans son sillage, m'a happé dans ce tourbillon et a failli me détruire. Je suis devenu quelqu'un que je ne voulais pas être. Sexe, drogues, et rock and roll. La sensation de liberté, l'effervescence, la rage de la guitare électrique contre tout ce qui était foutu dans ce monde, tout ça m'a emporté et m'a fait ressentir quelque chose alors que je n'étais rien du tout... jusqu'à ce que l'euphorie s'estompe. La musique m'a aussi fait revivre. Je me suis réveillé sur une chanson de Zeppelin, à côté d'un tas de coke et avec trois femmes nues à mes pieds. Je me dégoutais, elles me dégoutaient, alors je suis parti, seul. Une rencontre fortuite, une occasion en or, la chance d'une vie ont tout changé. Les péchés de mon passé sont derrière moi maintenant. Le jour est enfin venu où je vais monter sur scène, non pas pour jouer une première partie, mais en tant qu'artiste principal. Quelques heures avant que mon rêve se réalise, je tombe sur une fille, une putain de fille, et je suis à nouveau sur le chemin de la destruction...

05/2023

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Histoire de France

Les photos cultes de De Gaulle

Vous n'avez jamais vu de Gaulle sous cet angle. Malgré sa pudeur extrême. sa carapace et ses réflexes de militaire sévère, le charismatique homme d'Etat apparaît ici sensible, attentif aux autres, galant, charmeur à ses heures mais toujours conquérant, digne et soucieux de la grandeur de la France. Philippe Goulliaud a croisé le Général à deux reprises. Lorsque le premier président de la Ve République se rend en Gironde le 16 avril 1961, le petit garçon bénéficie d'une journée de vacances pour aller l'acclamer à Talence près de Bordeaux. Puis avec sa mère, gaulliste de la première heure, il assiste le 18 juin 1968, après les évènements de Mai, à la cérémonie du Mont Valérien qui commémore la France Libre. Quant à moi, enfant j'entendais déjà à la maison prononcer avec respect et la plus grande estime le nom de "l'ermite de Colombey". Car, du temps du RPF, mon père Henri Théodore Pigozzi, patron de Simca, apportait son soutien au futur président de la République dans sa traversée du désert en lui prêtant une automobile de sa marque. Il eut ensuite l'honneur d'être le constructeur de l'une de ses deux voitures officielles. Ainsi régnait-il chez nous une atmosphère gaullienne et déjà je voulais en savoir plus. Ces clichés sont rares, étonnants, ils témoignent d'une époque sans selfie où les héros ne prenaient pas la pose. Voici un Charles de Gaulle intime, spontané, peu conventionnel. A la veille du cinquantième anniversaire de sa mort nous avons relevé un défi : celui de vous surprendre et de nous émouvoir. Caroline Pigozzi

10/2019

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Histoire des religions

Religions et fin de vie (TP)

La question de la fin de vie ne laisse personne indifférent. Depuis plusieurs décennies, le suicide assisté et l'euthanasie, comme solutions à la désespérance, la maladie et la souffrance, font débat au sein de nos sociétés. Dans ces discussions, les religions et les spiritualités ne parviennent pas toujours à se faire entendre. L'anthropologue Laëtitia Atlani-Duault offre pour la première fois à de grandes voix religieuses et intellectuelles de France un espace de dialogue autour de la fin de vie. Chacune dans leur tradition théologique, elles abordent sans détour l'importance du lien et du consentement à la mort, mais aussi à la vie. Contributeurs : Olivier Abel (philosophe protestant), Dan Arbib (philosophe et spécialiste d'études juives), Sadek Beloucif (professeur de médecine et président de l'association "L'Islam au XXIe siècle"), Antony Boussemart (coprésident de l'Union bouddhiste de France), François Clavairoly (pasteur et théologien protestant), Chems-eddine Hafiz (recteur de la Grande Mosquée de Paris), Haïm Korsia (grand rabbin de France et membre de l'Institut), Christian Krieger (pasteur et président de la Fédération protestante de France), Denis Malvy (professeur de médecine, théologien et prêtre orthodoxe), Véronique Margron (théologienne et soeur dominicaine, présidente de la Conférence des religieux et religieuses de France), Eric de Moulins-Beaufort (archevêque de Reims et président de la Conférence des évêques de France), Dimitrios Ploumis (métropolite de France et président de l'Assemblée des évêques orthodoxes de France), Jigmé Thrinlé Gyatso (lama et coprésident de l'Union bouddhiste de France). Laëtitia Atlani-Duault est anthropologue et a créé un groupe de réflexion sur les grands sujets de société au prisme des religions et spiritualités. Elle est directrice de recherche à l'Université Paris Cité - IRD, vice-présidente Europe de l'Université Paris Cité, présidente de l'Institut Covid19 Ad Memoriam et professeur affiliée à l'Université Columbia. Elle a été membre du Conseil scientifique Covid-19 et de la Commission indépendante d'enquête sur les abus sexuels dans l'Eglise de France. Elle a récemment dirigé Les Spiritualités en temps de pandémie (Albin Michel, 2022).

10/2023

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Sociologie

Mobilités au féminin. La place des femmes dans le nouvel Etat du monde

Les femmes sont devenues aujourd’hui, plus que par le passé, les protagonistes de l’émigration transnationale. L’attraction la plus forte est toujours exercée par les pays traditionnels tels les États-Unis, le Canada, la Grande-Bretagne, la Belgique, la France et les pays scandinaves, mais aussi par des pays apparus récemment dans la géographie de l’immigration, comme l’Espagne et la Grèce. Mais cette féminisation dépasse largement le cadre occidental. Plusieurs contributions de cet ouvrage l’évoquent également au sujet des migrations intra-africaines, au Moyen-Orient ou en Asie. Dans tous ces pays, les femmes représentent au moins 50 % de la population résidente étrangère et leur nombre augmente à un point tel que les observateurs des flux migratoires contemporains le soulignent comme une tendance de fond. L’ouvrage traite d’un vaste éventail des sujets liés à ces mobilités féminines, en les situant au coeur même des débats sur la mondialisation (travailleuses domestiques, délocalisation des services, marché du sexe, femme réfugiée ou clandestine, femme entrepreneur...). Les auteurs font apparaître aussi la complexification des configurations qui conjuguent migration de travail, asile et exil forcé, regroupement familial, circulations entre les différents pays, migrations légales et clandestines. Les femmes trouvent dans la migration une solution pour améliorer leurs conditions de vie. Qu’il s’agisse des Marocaines en Espagne, des Somaliennes en Italie, des Colombiennes en France, des Mexicaines aux États-Unis, des Philippines au Liban, des Indiennes à Hong Kong, les cas qu’étudie cet ouvrage montrent comment les femmes se transforment et acquièrent plus d’indépendance et de liberté. Les situations restent cependant variées ; elles peuvent comporter de nombreux risques, engendrer des souffrances et des frustrations et conduire à des résultats inégaux. Un élément central cependant les traverse toutes, à savoir la modification progressive mais irréversible des relations entre hommes et femmes et au sein des traditions familiales. Natalia Ribas-Mateos est chercheure à l’Université Autonome de Barcelone (CERAO) et chercheure associée EA ERASME 3389 à l’Institut Maghreb-Europe (Université de Paris 8). Véronique Maury est chargée de mission à l’Agence pour la coopération internationale et le développement local en Méditerranée.

01/2014

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Critique littéraire

Pierre et Blanche. Souvenirs sur Pierre Jean Jouve et Blanche Reverchon

Blanche Reverchon tient dans l'œuvre d'Henry Bauchau un rôle majeur. Elle est la double initiatrice, celle qui le mène à la psychanalyse et à l'écriture. C'est en 1948 qu'Henry Bauchau, traversant une période de difficultés (il vit avec Laure, mais sa première femme ne consent pas à divorcer ; son affaire d'édition et de distribution de livres périclite), entre en analyse avec elle. Dès La déchirure (1966), elle apparaît sous les traits de la Sybille, deviendra un personnage récurrent de bien des poèmes, et, au moins en partie, inspirera d'autres figures (Diotime, Véronique dans L'enfant bleu...). Au-delà de sa première psychanalyse, Bauchau restera toute sa vie dans une relation d'amitié avec Blanche, et dans une profonde reconnaissance pour son don de l'écoute. Blanche Reverchon est également la seconde épouse de Pierre Jean Jouve, l'auteur de Paulina 1880, écrivain admiré par Bauchau. Entre 1956 et 1971, le couple Bauchau va à plusieurs reprises retrouver les Jouve pour un séjour d'été à Sils Maria, ou recevoir leur visite à Montesano. En 1971, pour un Cahier de l'Herne, Bauchau consacre un long article à Jouve. Il a par la suite évoqué Jouve ou son œuvre dans diverses circonstances, mais c'est bien la figure de Blanche qui demeure prépondérante à ses yeux, malgré la discrétion et le silence qui la caractérisent. Anouck Cape mène ici à bien un projet déjà ancien de Bauchau qui, dès le milieu des années 1980, souhaitait évoquer sa rencontre avec la Sybille, puis les moments où il a côtoyé le couple Jouve. Le livre débute par un entretien (juin 2011) avec Bauchau, puis propose, dans sa version intégrale inédite (celle du Cahier de l'Herne était incomplète), l'étude consacrée à "Pierre Jean Jouve en Engadine", ainsi que divers documents, souvenirs, notes, interventions, et s'achève par une correspondance. Ces divers éléments composent un "dossier", un ensemble d'archives variées dont Pierre Jean Jouve est le sujet le plus visible, et dont Blanche Reverchon est bien évidemment aux yeux de Bauchau, l'élément le plus essentiel.

10/2012

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Pédagogie

Culture numérique et place de la présence en éducation

Cet ouvrage vise à examiner la situation de la présence et de la relation en éducation à l'ère du numérique. En effet, les dispositifs numériques utilisés dans les apprentissages, dans le rapport au savoir et dans la communication à distance, faisant l'économie de la rencontre en présentiel peuvent tendre à rendre la relation éducative facultative. Ces évolutions ne sont pas seulement technologiques, elles sont aussi sociales et posent des questions vives en éducation. ce à l'épidémie de la Covid, les questions que pose ouvrage sont d'une cruelle actualité. La première question traitée est celle du besoin d'une présence éducative à l'école et au collège. L'usage des outils numériques ouvre des possibilités de travail, pour les enfants comme pour les adultes, qui méritent d'être En contraste, des pédagogies qui veillent à une particulière de présence méritent aussi d'être connues. La deuxième question traitée est celle du bouleversement du rapport au savoir à l'université. Apparemment, la plupart des étudiants avaient peu de considération pour la présence de l'enseignant (et s'occupaient volontiers avec leur smartphone et leur ordinateur). Or, les mesures sanitaires prises depuis 2020 mettent en évidence que les étudiants pâtissent fortement d'un manque présence, ce qui nous interroge à nouveaux frais. La troisième question ouvre une perspective "anthropologique". Il s'agit de s'intéresser aux évolutions - fondamentales que le numérique entraîne chez les individus. Il s'agit aussi d'ouvrir des perspectives innovantes en matière d'attention, de réalité virtuelle, d'inclusion et même de "vigilance spirituelle". Cet ouvrage rassemble des - contributions de chercheurs en sciences de l'éducation et de la formation et de formateurs. Les travaux présentés s'appuient notamment sur diverses recherches de terrain auprès d'élèves et d'étudiants. Avec les contributions de : Alain Bihan-Poudec, Muriel Briançon, Christelle Chevallier-Gaté, Véronique Dubreil-Frémont, Jean-Pierre Gate, Isabelle Grangereau, Charlotte Hoareau, Renaud Hétier, Dominique Juret, Rakia Laroui, Ségolène Le Mouilleur, Jean-Yves Lévesque, Simon Mallard, Damien Meyer, Eric Mutabazi, Catherine Nafti Malherbe, Béatrice Noël-Lepelletier, Fred Poché, Gwénola Réto, Stellan Sundh, Nathanaël Wallenhorst, Noëlle Zendrera.

04/2021

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Beaux arts

Musée romain de Nyon. Colonia iulia equestris

Marquée par son histoire millénaire, la ville de Nyon propose au visiteur un large éventail culturel. Ce guide permet de découvrir les vestiges de la cité romaine - Colonia Iulia Equestris - enfouis sous la ville actuelle et offre un riche aperçu des objets conservés au Musée romain de Nyon, installé dans les fondations de la basilique du 1er siècle de notre ère. Cet ouvrage est une version actualisée et augmentée de la 1re édition du guide parue en 2003. Depuis cette date, l'aménagement du musée a été repensé et ses collections ont intégré les trouvailles récentes réalisées sur le site. Les investigations archéologiques menées ces dernières années, principalement en périphérie du centre monumental, ont modifié notre perception de la cité romaine, lui donnant une ampleur qui n'était que peu perceptible précédemment.

09/2019

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Droit

Syndicalisme et droits syndicaux

A destination des étudiants et des praticiens, cet ouvrage présente avec clarté et exhaustivité les grands mouvements du syndicalisme en France et le principe du pluralisme syndical, ainsi que l'ensemble des prérogatives mises en oeuvre par les syndicats de salariés et les organisations professionnelles patronales. En partant de leurs conditions d'implantation et des mécanismes d'acquisition de la représentativité, les auteurs montrent ce que peuvent faire les organisations de salariés et d'employeurs dans le cadre du dialogue social. Cette activité, placée sous la protection du principe constitutionnel de la liberté syndicale, est multiple : aux actions revendicatrices et aux actions judiciaires, s'ajoute l'action normative, dont l'intensité n'est pas la même dans les entreprises du secteur marchand ou dans la fonction publique.

07/2019