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Poésie

Pour le prix de ma bouche. Poésie roumaine post-communiste

Le 22 décembre 1989, le poète Micea Dinescu eut l'honneur et le plaisir d'annoncer au monde que le règne de Ceausescu avait trouvé sa fin. Avec lui finissait aussi la censure qui, dans les années quatre-vingt, avait étouffé toute initiative créatrice en Roumanie. Ceux qui en bénéficiaient en premier, les "quatre-vingt-dixistes", avaient été productifs depuis de nombreuses années, mais n'avaient pas eu l'occasion de publier, ou très peu. Puis, sous l'impulsion d'une multitude de cercles littéraires partout dans le pays, la poésie roumaine a pris un essor phénoménal, engendrant une floraison de poétiques que la critique a du mal à cartographier. On utiliser des catégories telles que "néo-expressionnistes" , "minimalistes" , "hyperréalistes" , voire "déprimistes" , ce qui pour le moins témoigne de la diversité de la poésie roumaine contemporaine. Le présent volume, Pour le prix de ma bouche, propose vingt-cinq poètes survenus après la chute du communisme, dont cinq poètes roumanophones de la République de Moldova d'après la désagrégation de l'Union Soviétique et la déclaration d'indépendance en 1991.

12/2019

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Histoire internationale

Un communiste d'Algérie. Vies de Jules Molina (1923-2009)

Ce livre raconte l'histoire d'un inconnu : Jules Molina. Né en 1923 en Algérie dans une famille communiste d'immigrés espagnols, Molina ne quittera l'Algérie qu'à contre coeur, en 1989. Il s'installe alors en France où il mourra vingt ans plus tard, après avoir transmis ses mémoires à ses enfants et petits-enfants. Croisant des réflexions historiques et offrant dans leur matière brute des témoignages écrits et oraux passés et récents, ce livre raconte alors au moins deux histoires. La première est algérienne. Elle est celle d'un communiste qui fut tout à tour un soldat du contingent colonial, un anticolonialiste torturé par l'armée française puis un français naturalisé algérien et participant à la construction du pays. Faisant voler en éclat les visions simplificatrices de l'histoire, le parcours de Molina nous fait découvrir une expérience coloniale parfois faite d'hommes moraux dans un contexte immoral, puis une Algérie indépendante et socialiste portée par le FLN mais aussi par des communistes, lesquels sont d'ailleurs, parfois, des " étrangers ". L'intérêt des mémoires de Jules Molina s'étend également bien au-delà du cas algérien. Car elles racontent aussi, ou peut-être surtout, une histoire des identités militantes contemporaines. Emmenée par un communisme indépendantiste et nationaliste mais toujours internationaliste, la vie de Jules Molina signale combien, pour lui, ses camarades et sa famille, l'engagement social relevait et relève encore de l'humanisme au sens commun du terme : un combat permanent pour un monde au visage humain, ainsi que le déclarait Henri Alleg en 2009 lors de l'enterrement de son ami le plus proche, qu'il appelait encore Julot.

10/2020

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Littérature française

Chant communiste, par un homme qui ne l'est guère

Progrès et avenirDate de l'édition originale : 1855Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces œuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces œuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site hachettebnf.fr

08/2013

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Histoire internationale

Olga. Allemande, juive, révolutionnaire

Issue d'une famille bourgeoise juive allemande, Olga Benário rejoint très jeune les Jeunesses Communistes de Munich et devient rapidement une des militantes les plus actives, participant par exemple à l'évasion d'un militant communiste à la vue de tous en plein tribunal. Chargée d'aller au Brésil pour déclencher la révolution qui ferait tomber la dictature de Getúlio Vargas, elle rencontre celui qui deviendra son époux, le célèbre Chevalier de l'Espérance, Luís Carlos Prestes, connu pour avoir mené avec succès une colonne mutinée dans toute l'Amérique du Sud. Toutefois, l'échec de la mission la conduit dans l'enfer des prisons brésiliennes, où elle apprend qu'elle est enceinte. Malgré l'interdiction de déportation, elle est livrée par le gouvernement brésilien à la Gestapo qui la mène à Ravensbrück, puis à Bernburg. Des premières missions pour le Parti Communiste à l'horreur des camps de concentration, ce témoignage retrace la vie exceptionnelle d'une figure légendaire allemande et brésilienne de la Seconde Guerre mondiale.

01/2015

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Philosophie

Pour un communisme végétal. Critique des métaphysiques sacrificielles

La métaphysique a tenté de faire monde en recourant au sacrifice : toutes les formes de vie sont prises dans l'opposition entre un ciel noble (Dieu, la substance, la subjectivité) et une terre abjectée, lieu des déchets avec ses animaux et ses plantes. Cet ouvrage critique cette domination des métaphysiques sacrificielles, depuis le plan hétérogène d'affirmation d'une nouvelle philosophie de la Nature : son axiome égalitaire est que toutes les formes de vie participent à l'éclosion du nouveau dans l'être. Il s'agit alors de se mettre à leur écoute, pour chercher un modèle qui permette de cueillir le réel dans sa diversité. Non seulement les plantes sont bonnes à penser, mais elles sont des ressources inouïes pour lancer de nouveaux mondes, riches en relations et entités.

12/2019

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Ecologie

Terre et capital. Pour un communisme du vivant

Face au changement climatique, trois grands scénarios se dessinent : le premier fonde ses espérances sur les innovations techniques ; le second projette une régulation étatique des pratiques déprédatrices et polluantes ; le troisième, tragique, attend que la catastrophe nous ramène aux conditions éthiques d'une vie sobre. Tous passent à côté du problème central : les causes de la catastrophe environnementale sont inscrites dans la structure du capitalisme. Alors quelle serait la politique la plus adaptée à l'Anthropocène ? Le communisme ! Le capital étant un système d'appropriation généralisée des conditions naturelles de la subsistance, humains comme non-humains sont dépossédés de l'accès à leurs conditions de reproduction. Le mot d'ordre historique du communisme, l'abolition de la propriété privée, n'en est donc que plus actuel. Mais il doit être repensé à partir de la condition écologique. En confrontant les débats anthropologiques contemporains (Descola, Tsing, Latour, Viveiros de Castro, Haraway) au marxisme (Marx, Williams, Mariàtegui), Terre et capital pose les bases d'un naturalisme historique : si les milieux sont toujours produits par l'action conjointe d'espèces différentes, les formes dans lesquelles la nature nous apparaît ont une histoire culturelle et politique. Le communisme du vivant a commencé à s'inventer chez des penseurs marxistes qui cherchaient à penser l'exploitation conjointe de la terre et des travailleur·se·s. Ils ont fondé les luttes pour la reproduction sociale et écologique sur la puissance révolutionnaire de la paysannerie. Le naturalisme historique inaugure une histoire écologique des sociétés et annonce un avenir communiste pour la Terre.

11/2021

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Décoration

Vive les Soviets. Un siècle d'affiches communistes

Vive les Soviets… À mort les Bolchos ! À la manière d’une histoire parallèle, deux livres se répondent. Les historiens Romain Ducoulombier et Nicolas Lebourg analysent et font revivre un siècle d’affiches communistes et anticommunistes. Fondée sur des collections privées exceptionnelles d’affiches politiques françaises du XXe siècle, cette histoire nous livre la guerre visuelle qui s’est livrée sur les murs de France. De Jaurès à Mélenchon et de Maurras à Le Pen, l’affiche est devenue un media majeur de propagande et d’influence sur les foules, avec ses codes, ses techniques et ses artistes. Esthétique ou brutale, complexe ou caricaturale, l’affiche politique illustrée a eu sa belle époque et ses grandes crises. Le Parti communiste, avec ce qu’il montre et ce qu’il cache, fut tout au long du siècle dernier un redoutable producteur d’images et de symboles. Entre la faucille et le marteau, l’ouvrière et le drapeau, Romain Ducoulombier en retrace les évolutions et les usages en accompagnant son propos de plus d’une centaine d’affiches minutieusement sélectionnées. Les influences étrangères, les grands noms, les slogans comme les non-dits sont passés au crible par l’historien qui s’appuie, quand il le faut, sur les archives de Moscou. C’est la gauche qui a inventé l’affiche politique moderne ! Et par l’image, c’est d’un autre monde qu’elle a rêvé.

09/2012

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Histoire internationale

Le siècle rouge. Les mondes communistes (1919-1989)

Une histoire-monde illustrée des communismes, de la fondation de la IIIe Internationale à la chute du mur de Berlin. "Le grand livre rouge." Né avec la révolution d'Octobre, condamné à disparaître avec la fin de l'URSS, le communisme a connu la durée de vie classique d'un être humain, soit trois quarts de siècle ; mais trois quarts de siècle qui ont bouleversé la planète, débordant largement la matrice politique pour "révolutionner" les sphères économiques, sociales, culturelles et même sportives. Il a touché tous les continents et presque tous les pays, conquis les esprits et les coeurs de trois générations, mobilisé les plus grands artistes et écrivains, généré des progrès sociaux immenses, donné naissance à des leaders charismatiques (Lénine, Staline, Mao, Lumumba, Che Guevara, Hö Chi Minh), mais provoqué aussi des guerres sanglantes et des tragédies d'une ampleur inédite. Son histoire universelle - ses premiers pas, ses victoires, son déclin puis sa chute - n'avait jamais été explorée dans sa globalité au moyen d'un grand récit chronologique à la fois accessible, documenté aux meilleures sources et richement illustré. Tel est le pari relevé de main de maître par Jean-Christophe Buisson dans la lignée de son magistral 1917, l'année qui a changé le monde. Les entrées sélectives, très écrites et toujours contextualisées, s'appuient sur des cartes et une iconographie souvent spectaculaire. Une union idéale entre la clarté du texte et la puissance des images indispensable pour comprendre et connaître le XXe siècle.

10/2019

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Période mai 68

Le mouvement de Mai. Ou le communisme utopique

Le mouvement de Mai "Ce n'est qu'un début. Comment dire ces mots sans reconnaître à la fois en mai la naissance d'un nouveau mouvement social et les confusions ou les déviations d'une action dont ni les acteurs, ni les adversaires, ni les objectifs ne pouvaient être nettement définis par le mouvement lui-même. Le soulèvement de mai fut plus un mouvement social qu'une action politique. Il est, un siècle après le socialisme utopique et la naissance de la société technocratique, l'expression du communisme utopique." Publié pour la première fois en 1968, ce livre a constitué la première étude d'ensemble, documentée et critique, du mouvement de Mai. A cinquante ans de distance, l'analyse de cet événement comme irruption de la culture dans le champ politique conserve toute son acuité.

05/2018

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Critique littéraire

Traduire sous contraintes. Littérature et communisme (1947-1989)

L'instauration des régimes communistes en Europe de l'Est entraîne une transformation radicale des conditions de publication et d'exercice du métier d'écrivain, duc à 'étatisation, à la centralisation, au contrôle idéologique, à l'instauration dune censure préventive et répressive. Subsiste-t-il alors un espace d'échange intellectuel entre l'Est et l'Ouest ? Comment des oeuvres produites dans des conditions de contrôle étroit de l'imprimé parviennent-elles à circuler au-delà des frontières et à être traduites ? Comment déjouer un faisceau de contraintes politiques, économiques, juridiques, matérielles et linguistiques ? L'étude magistrale de Ioana Popa répond à ces questions à travers une analyse sociologique et historique des transferts littéraires en provenance de Pologne, Hongrie, Tchécoslovaquie, Roumanie et d'URSS vers la France de 1947 à 1989. Grâce à une approche originale et à un riche matériau empirique en grande partie inédit, elle permet de saisir par quels circuits les textes passent en traduction, retraçant les trajectoires de leurs auteurs et de leurs intermédiaires ainsi que leurs savoir-faire. De l'exportation éditoriale d'oeuvres engagées à la clandestinité littéraire, elle restitue des logiques de circulation qui relèvent aussi bien des Etats et des appareils partisans que des réseaux transnationaux structurés autour de l'exil ou d'organisations de combat " antitotalitaire ". Instrument de propagande extérieure mais aussi de contestation, l'écrit apporte, à travers la traduction, une notoriété qui protège les écrivains de la persécution qu'ils subissent dans leur pays. En restituant les enjeux politiques de ces transferts culturels, ce livre majeur montre que la littérature, à l'heure de la Guerre froide, était d'abord et surtout une arme de combat.

10/2010

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Histoire internationale

Le livre noir du communisme. Crimes, terreur, répression

Comment un idéal d'émancipation, de fraternité universelle, se retourna-t-il au lendemain même d'octobre 1917 en doctrine de la toute-puissance de l'Etat, pratiquant la discrimination systématique de groupes sociaux ou nationaux entiers, recourant aux déportations de masse et trop souvent aux massacres gigantesques ? Quatre-vingts ans après le coup d'Etat bolchevique, une équipe d'historiens et d'universitaires a entrepris, continent par continent, pays par pays, de dresser le bilan le plus complet possible des méfaits commis sous l'enseigne du communisme : les lieux, les dates, les faits, les bourreaux, les victimes. Le Livre noir du communisme a suscité dès sa parution un débat qui a traversé nos frontières. C'est, sur une tragédie planétaire, le premier livre de référence. " C'est pour la première fois en un seul volume un panorama international complet du communisme dans toute son étendue géographique et chronologique. ". Jean-François Revel, Le Point. " Le Livre noir éclaire d'une lumière noire le totalitarisme le plus durable de notre siècle. C'est une lecture, éprouvante et nécessaire. ". Bruno Frappat, La Croix. " Lisons-le en silence, en imaginant la réalité de ce qu'il nous dit [ ... ] sur la réalité engendrée par une utopie mortifère qui a exploité le meilleur et le pire de l'être humain. ". Jacques Amalric, Libération.

11/1998

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Histoire des idées politiques

Communistes de Conseils contre le capitalisme d’Etat

Si dans le concert de la vie historique moderne la "politique de puissance" (Machtpolitik) donne le la, le bolchévisme ne fait pas exceptionA ; ce n'est point " l'utopie au pouvoirA " mais l'apothéose du réalisme politique (Realpolitik). Le bolchévisme, dont la pratique du pouvoir s'arc-boute sur le jargon marxiste-léniniste et ses mots vedettes, a établi un régime social sui generis analysé par ses critiques les plus lucides comme capitalisme d'Etat. Acteurs, pour beaucoup, de la Révolution allemande (1918-1923), témoins d'une apparition du trésor perdu de la Révolution sociale, vaincus par la contre-révolution, ceux-ci, communistes de conseils, nous ont légué une histoire qu'il nous faut transmettre. En effet, cette pensée permet de renouer avec le projet d'une critique conjointe de la politique et de l'économie politique. Alors que la société spectaculaire fait les frais de la politique de puissance, le communisme de conseils est une alternative si nous voulons, au milieu des ruines d'une civilisation marchande universelle et tautologique rivée à la boucle rétroactive argent-marchandise-argent, nous frayer un chemin vers un monde où, pour citer Adorno, "la paix est l'état de la différence sans domination dans lequel les différences communiquent" . L'actualiser en l'historicisant permet de revisiter le présent et, pour reprendre les catégories marxiennes, de relancer l'émancipation humaine par-delà l'émancipation politique (bourgeoise, capitalistique). Cet héritage, il nous faut le sauver tout en en faisant la critique, cathartique. En proie aux catastrophes du présent, il est urgent de faire revivre une utopie concrète, projet de justice et de bonheur.

03/2023

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Sociologie

Communisme queer. Pour une subversion de l'hétérosexualité

Pour Federico Zappino, bien plus qu'une orientation sexuelle, l'hétérosexualité "définit les hommes et les femmes en tant que tels, d'une manière qui ne se distingue pas de l'inégalité et de la hiérarchie". La thèse défendue ici fait de la subversion de l'hétérosexualié un élément du bouleversement des fondements des inégalités de genre et de sexe, dont se nourrit le capitalisme. L'auteur fait le pari de la nécessité d'une lutte commune pour toutes celles et ceux en proie à sa domination. L'objectif de cet ouvrage n'est donc pas seulement de décortiquer les mécanismes du "? mode de production hétérosexuel ? "? : c'est une invitation à discuter les espaces de luttes communs entre les minorités de genre et de sexe, ainsi que la possibilité de nouer des alliances entre groupes sociaux avec comme horizon une société sans classes. C'est autour de ce fil conducteur que, dans le contexte de l'essor des mouvements féministes post-#Metoo et de la pensée intersectionnelle, l'auteur propose une réflexion originale et stimulante, naviguant entre les théoriciennes queer, de Judith Butler à Monique Wittig, et les figures de la pensée marxiste telles qu'Antonio Gramsci ou Toni Negri. Federico Zappino, dont l'ouvrage a connu un retentissement certain en Italie, alterne avec aisance et ironie réflexions philosophiques et exemples concrets. Il s'agit de son premier livre publié en français. "Ne cherchez pas les bureaux de cette institution [l'hétérosexualité] dans un gratte-ciel du centre-ville ou dans un quelconque ministère du gouvernement ? ; son influence est à ce point omniprésente dans la société actuelle qu'on pourrait presque affirmer qu'elle est dans l'air que nous respirons" (Mariana ­Valverde).

05/2022

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Sciences politiques

Ecrits politiques. Tome 5, 1988-2008

Aimé Césaire a toujours mis l'incandescence de son verbe au service de l'engagement politique. Il est difficile de trouver, dans le champ littéraire, un homme dont la conscience soit aussi puissamment ancré dans l'histoire. Véritable scansion de l'histoire, les écrits offrent une traverse?e politique du xxe siècle à la lumière d'un de ses acteurs majeurs. L'homme a été maire de Fort-de-France pendant cinquante-six ans, député pendant quarante- huit ans, trois fois élu au Conseil général de la Martinique, deux fois président de son Conseil régional. Il n'aura jamais connu une seule défaite électorale. Président de l'Association des étudiants martiniquais, puis élu du Parti communiste franc?ais qu'il rejoint au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, il est l'intellectuel et militant nègre profondément engagé dans le combat anticolonialiste. Sa rupture avec les communistes en octobre 1956, au terme d'une longue série de désaccords, marque un tournant important dans son engagement politique. Après avoir résisté pendant plus d'un an aux sollicitations de ses amis qui le pressaient de constituer un parti politique, Césaire crée le premier parti nationaliste du pays : le Parti progressiste martiniquais. L'entrée de ce nouveau parti sur la scène politique l'impose dès les premières consultations électorales comme une force avec laquelle il faudra désormais compter ; parti qui après son 3e congrès en 1967 recherchera l'unité de la gauche martiniquaise. A? partir de 1981, il s'investit dans les lois de décentralisation avant de s'engager contre le projet de loi de programme relatif au développement des départements d'outre-mer pre?sente? par le gouvernement de Chirac en 1986.

01/2019

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Photographie

Cosmic Communist Constructions Photographed. Edition français-anglais-allemand

Dans cet ouvrage, le photographe Frédéric Chaubin dévoile 90 bâtiments situés dans 14 anciennes républiques soviétiques qui témoignent de ce que l'on pourrait considérer comme la quatrième époque de l'architecture soviétique. Ses images poétiques révèlent une renaissance inattendue de l'imagination, un bourgeonnement jusqu'ici inconnu qui s'est développé de 1970 à 1990. Contrairement aux années 1920 et 1930, on ne distingue ici ni "école" ni tendance dominante. Ces constructions représentent un élan chaotique provoqué par un système qui tombait en décrépitude. Leur diversité annonce la fin de l'Union soviétique. Profitant de l'effondrement de cette structure monolithique, des trous dans le filet qui devenait plus lâche, des architectes ont revisité toutes les périodes et tous les styles, remontant aux sources ou innovant librement. Certains audacieux réalisèrent des projets qui auraient fait rêver les constructivistes (le sanatorium de Druzhba, à Yalta), d'autres ont laissé parler leur imagination d'une manière expressionniste (le Palais du mariage de Tbilissi). Une colonie de vacances, inspirée d'esquisses d'un prototype de base lunaire revendique son influence suprématiste (camp de jeunes Prométhée, à Bogatyr). Sans oublier l' "architecture parlante" qui s'est généralisée pendant les dernières années de l'URSS : un crématorium orné de flammes de béton (crématorium de Kiev), un institut technologique avec une soucoupe volante écrasée sur le toit (institut de Kiev), un centre politique qui vous observe comme Big Brother (la maison des soviets de Kaliningrad). Ce puzzle de styles témoigne de tous les rêves idéologiques de cette période, de l'obsession du cosmos à la renaissance de la vie privée, tout en soulignant la géographie de l'URSS, montrant comment les influences locales ont apporté leurs détournements exotiques avant de porter le coup fatal à ce pays. Cosmic Communist Constructions Photographed, de Frédéric Chaubin a été élu meilleur livre d'architecture de l'année 2010 au Festival international du livre d'art et du film de Perpignan.

02/2011

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Que-sais-je ?

Economie de la Chine

La Chine n'est plus seulement l'empire du milliard, une vieille nation anesthésiée par un siècle de déclin, quarante ans d'anarchie puis trente ans de communisme révolutionnaire, un parent pauvre, porteur d'une vague menace démographique. Après un quart de siècle de croissance à marche forcée, la Chine est devenue un acteur important du commerce international, le premier pays d'accueil des investissements étrangers, le pôle le plus dynamique de l'économie mondiale. On ne lui promet plus un hypothétique réveil mais, avec un peu de présomption, dans un avenir prévisible, le rang de première puissance économique. Entre croissance économique et augmentation des inégalités sociales, réformes libérales et maintien du Parti communiste, cet ouvrage dresse le tableau de l'économie de la Chine.

11/2022

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Littérature française

Qui dira la souffrance d'Aragon ?

En septembre 1952, Aragon a cinquante-cinq ans, et Mahé, vingt-huit. Le premier, figure du grand écrivain, siège aussi au comité central du Parti communiste. Le second est un émissaire du Kominform venu à Paris pour veiller au bon déroulement d'un procès politique d'importance. Très vite, entre Aragon et Mahé, une passion se noue en même temps que se multiplient les complots, les mensonges, les chausse-trapes. C'est que, dans cette France de l'après-guerre où les communistes tiennent le haut du pavé, il est impossible à Aragon comme à Mahé de s'afficher pour ce qu'ils sont. Comment s'aimer ? Comment s'aimer alors sans se renier ? Telles sont les questions auxquelles Gérard Guégan nous confronte avec finesse et émotion.

01/2015

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Sciences politiques

Pierre Naville. Biographie d'un révolutionnaire marxiste Tome 1, De la révolution surréaliste à la révolution prolétarienne, 1904-1939

Issu de la haute bourgeoise genevoise et parisienne, Pierre Naville s'engage très tôt dans l'action politique et révolutionnaire. Séduit parle surréalisme, codirecteur avec Benjamin Péret de La Révolution surréaliste, il invite ses nouveaux camarades à se consacrer avant tout à une tâche de démolition du système en place. Découvrant Marx, Hegel, la révolution d'Octobre, Lénine et Léon Trotsky, il rompt avec sa classe d'origine et se tourne vers le jeune Parti communiste naissant. Prenant en charge avec Marcel Fourrier la revue Clarté d'Henri Barbusse de 1926 à 1928, il en fait un outil d'éducation marxiste et pousse le groupe d'André Breton à venir servir la cause du prolétariat à ses côtés. Mesurant les limites doctrinales du communisme aux prises avec l'arbitraire stalinien, il apporte son soutien indéfectible à Léon Trotsky et devient le dirigeant officiel du mouvement oppositionnel en France de 1929 à 1939. Avec une poignée de militants, il alerte l'opinion sur la montée du nazisme en Allemagne, la réaction fasciste en France, démontre la faiblesse du Front populaire trop peu engagé à défendre les intérêts de la classe ouvrière et multiplie les critiques contre le pouvoir soviétique et son despotisme politique. Refusant de cautionner l'orientation préconisée par L. Trotsky d'un rapprochement avec le PSOP de Marceau Pivert, il est exclu de la IV° Internationale en septembre 1939. Prisonnier de guerre puis libéré en 1941, il s'applique durant l'Occupation à réexaminer sa position idéologique à la lumière d'un marxisme critique et moderniste. Sur le plan culturel, il consacre de nombreux ouvrages au behaviorisme, à la philosophie du baron d'Hol-bach et à l'orientation en milieu scolaire. Après 1945, il concilie recherche scientifique et engagement politique. Fondateur avec Georges Friedmann de la sociologie du travail, il met en lumière les formes d'exploitation qui s'abattent sur les salariés aux prises avec le marché libéral. Acteur reconnu de la Nouvelle gauche, tour à tour dirigeant du MSUD, du PSG, de l'UGS et du PSU, il redouble d'efforts pour rassembler les forces communistes et non communistes. Face à un capitalisme d'Etat hautement bureaucratisé, il se place à l'avant garde d'une pensée socialiste, visant à répondre aux aspirations des travailleurs confrontés à la toute puissance du libéralisme, par l'instauration d'une pratique autogestionnaire ambitieuse. Dans le cadre de son Nouveau Léviathan, il plaide sans relâche pour une transformation du mouvement communiste mettant fin à la dictature du parti unique en Union Soviétique afin de renouer avec un internationalisme respectueux des intérêts du peuple de l'Ouest comme de l'Est.

05/2017

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Sciences politiques

Les conseils ouvriers. Tome 1, La tâche, la lutte, la pensée

Anton Pannekoek (1873 - 1960) est un contemporain de Lénine et de Rosa Luxemburg; au début du XXe siècle, militant aux Pays-Bas puis en Allemagne, il prit part aux mêmes débats qu'eux. Dès cette époque, il critiqua la politique de ces partis socialistes qui allaient renier leurs engagements internationalistes en 1914. Participant à la révolution allemande de 1918 et aux affrontements qui la suivirent, il s'oppose en 1920 à la direction de l'Internationale communiste naissante, qui veut imposer aux partis qui y adhèrent des tactiques parlementaristes. Au cours de la deuxième guerre mondiale, il rédige Les Conseils ouvriers, tout à la fois analyse critique de la société capitaliste, bilan des leçons durement apprises par le mouvement ouvrier au cours des cent ans qui suivirent la publication du Manifeste du parti communiste et réflexion très concrète sur les chemins qui peuvent conduire à la société des producteurs associés, libres et égaux, une société sans classes ni exploitation. Tous ceux qui s'interrogent sur cette perspective trouveront dans ces textes d'Anton Pannekoek, dans son regard sur le passé comme dans l'expression de ses convictions et dans ses prédictions, un formidable point de départ pour participer à l'élaboration des réponses qu'appelle le monde d'aujourd'hui.

03/2010

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Histoire internationale

L'opposition communiste en URSS : les trotskystes (1928-1938). Tome 2, 1928-1938 : une lutte à mort contre le stalinisme

L'ouverture, très partielle, des archives soviétiques officielles, dont celles de la police politique, la parution des mémoires des très rares survivants de l'Opposition de gauche, éclairent ce que fut l'opposition communiste au stalinisme et à la bureaucratie en URSS, de sa première apparition publique, fin 1923, à 1938, année de son extermination systématique par Staline. Dans un premier tome, nous avons décrit comment, en URSS, de nombreux militants et dirigeants communistes fidèles aux idées du bolchevisme, Trotsky en tête, combattirent la dégénérescence bureaucratico-stalinienne, jusqu'à leur expulsion du parti, fin 1927. Ce second tome retrace la lutte de milliers de bolcheviks-léninistes, dans la classe ouvrière, puis en déportation et dans les camps. On y voit comment leur combat et les analyses de Trotsky, expulsé d'URSS par Staline, se sont nourri les uns des autres pour ne faire qu'un : l'héritage d'Octobre, qu'ils ont préservé de son anéantissement par Staline, fossoyeur du parti bolchévique.

03/2014

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Asie

Souffrances et Splendeur

Dans l'Est du monde au XXe sièlce, la chose la plus excitante et la plus bouleversante, ce sont les hauts et les bas de la naiton chinoise : de l'homme malade de l'Asie de l'Est au dragon géant de l'Orient, et d'un siècle de naufrage à un siècle de renouveau. Au début de la formation de ce destin, les quatre forces majeures, le Guomindang chinois, le Parti communiste chinois, le Parti communiste de l'Union soviétique (bolchevik) et l'Internationale communiste, et le groupe japonais de seigneurs de guerre Showa se sont violemment heurtées sur la scène de la terre chinoise. Mao Zedong, Staline, Jiang Jieshi et les élites du groupe de seigneurs de guerre Showa vivaient à la même époque, et la collision et la concurrence des trois doctrines représentées derrière eux en CHine ne sont en aucun cas un coïncidence historique. A partir de ces événementes et phénomènes extraordinaires, ce livre révèle et analyse en profondeur le processus complexe, déroutant et magnifique de l'histoire chinoise moderne dans un panorama sans précédent. Les conflits internes et externes sont d'une intensité sans précédent, la situation de lutte mutuelle est extrêmement complquées, les stratégies des différentes forces changent à une vitesse sans précédent et les dirigeants et les généraux de chaque camp déploient pleinement toute leur énergie dans la lutte, laissant ainsi une empreinte profonde dans l'histoire. Siège, poursuite et blocage extérieurs, querelles et compromis internes, réconciliations et divisions, ainsi que voyages sans fin, sacrifices étonnants et trahisons en grand nombre, c'est exactement ayant connu de tels feux de l'enfer que les communistes chinois ont conduit la nation chinoise à explorer une profondeur historique et une largeur d'ère sans précédent, et onet finalement accompli l'exploit le plus épique de l'histoire chinoise, et la révolution chinoise est ainsi devenue un phénix dans le feu, allant de la souffrance à la gloire. Après que les figures toutes-puissantes ont disparu les unes après les autres, l'histoire est devenue un immense héritage, qui nous a été laissé intact. Tout le monde ne peut pas refléter une longue histoire avec une courte vie. L'histoire est l'ascension et la chute, mais aussi le destin.

01/2023

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Notions

La démonstration du Manifeste. Le spectre et la puissance II (Marx / Heidegger II)

"Dans sa figure idéologique et dans sa réalité historique, non plus européenne mais mondiale, le prolétariat désigne un processus de prolétarisation de la pensée et du monde de la "société" . Dans sa première partie, le Manifeste ordonne la description de ce processus suivant une logique de la reproduction de la bourgeoisie dans le prolétariat : le prolétariat, compris à partir de cette logique, c'est la bourgeoisie moins la croyance bourgeoise. Puisque la bourgeoisie n'avait d'existence que par sa croyance, le prolétariat n'a plus d'existence : il est dépossédé de toutes choses, il est cette figure impossible du pauvre absolu qui hante le monde européen" (p. 501). Le spectre et la puissance est une lecture du Manifeste du parti communiste. La démonstration du Manifeste est le deuxième moment de cette lecture qui constitue elle-même la deuxième partie d'un travail d'ensemble sur Marx, croisé avec Heidegger.

01/2023

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Histoire internationale

Les guérillas en Asie du Sud-Est. Les stratégies de la guerre asiatique

La guérilla communiste n'est pas invincible mais elle ne peut pas non plus être annihilée. Après 50 années de lutte, aucune guérilla ne l'a emporté mais aucune n'a été totalement vaincue. En Malaisie, où la Grande-Bretagne a prétendu à la victoire, en réalité la guérilla n'avait jamais eu d'existence réelle. Dans les autres cas, la reddition ne s'est faite que parce qu'elle servait les intérêts de la Chine, pays manipulateur. L'écroulement du communisme en URSS n'a pas mis fin aux guérillas. La Chine s'est érigée en mentor du dernier carré marxiste, réunissant autour d'elle le Vietnam, le Laos et la Corée du Nord qui poursuivent leur aide aux partis communistes d'Asie du Sud-Est. La stratégie des guérilleros ne repose pas sur les écrits de Marx ou Lénine. Leur stratégie est une stratégie impériale. Elle puise chez Sun Tse ou les stratèges des Trois Royaumes. Mao Zedong n'a fait que marxiser les maîtres de l'antiquité chinoise. Les guérillas ethniques ou religieuses persistent aussi, de Timor-Est à l'Etat Kachin de Birmanie. Aucune campagne militaire n'a pu les étouffer. Les guérillas de la drogue ne font que croître tout en se déchirant pour s'assurer du contrôle du trafic d'héroïne. Si l'Asie du Sud-Est n'est pas menacée par une guerre conventionnelle, par contre toutes les formes de guérillas agissent pratiquement partout.

03/1993

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Littérature française

Paroi

"Paroi est, comme Carnac, comme Ville, notamment un poème formé d'une suite de poèmes-fragments. Mais, cette fois, il ne s'agit pas d'une exploration du monde extérieur ; c'est une longue rumination d'obsessions ayant trait à la présence intime d'une espèce de paroi. Les yeux fermés, un film se déroule, un monologue se rabâche sur tous les tons, du cocasse au tragique, pendant l'essai, peut-être épique, de toucher, de franchir : quelles frontières ?" Guillevic.

01/1971

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Récits de voyage

Partir

Le voyage est le plus beau regard que la vie m'ait offert sur le monde. J'évoque dans cet ouvrage une décision que j'ai prise et qui a changé ma vie. Le voyage, notre premier voyage reste en nous, pour toujours. J'ai voulu l'écrire pour que cette histoire et ses sensations vivent toujours. "J'ai cette impression d'avoir attendu cela toute ma vie, l'envie de partir. De voir tout plus grand, de ressentir tout plus fort. Comme si ce besoin était ancré en moi depuis toujours. Comme un besoin primitif, une raison de vie."

12/2018

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12 ans et +

Partir

"Je ne suis plus coupée en deux. Je n'ai plus peur de me perdre." C'est Nur qui prononce ces mots, dont le prénom veut dire lumière. Il y aussi Sacha, Tonio, Douangchanh, Yazid ou bien Jules... Ils sont partis, de gré ou de force, et ont dû apprendre à faire la paix avec leurs origines, leurs histoires et leurs cultures pour, ailleurs, se bâtir un avenir. Dix histoires, dix exils, dix espoirs qui, par l'intime, embrassent un monde où désormais, la mobilité fait loi. Un monde dans lequel, plus que jamais, pour devenir un autre, il faut comprendre celui que l'on a été.

04/2014

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Littérature francophone

Partir

En l'an 2050, l'Europe doit faire face à une chute inédite de son taux de natalité, à des populations vieillissantes réclamant des soins permanents, et à une absence de main d'oeuvre pour prendre soin du troisième et du quatrième âge et faire tourner les usines et les fermes en vue de maintenir le niveau de richesse des Etats et assurer l'avenir. Un vaste projet d'immigration est alors conçu par les pays en proie à ce phénomène. Les migrants, dont chacun a une bonne raison de partir, sont répartis en groupes de cent personnes qui doivent apprendre à se connaitre.

11/2021

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Littérature française

Partie

"Partie est une mythologie-fiction : Il sera une fois Plus-je, être surgi hors généalogie, déjoueur de toute propriété, composé de plus d'un tout, un peu plus féminin que masculin peut-être. Il s'élance, à partir de lui-même, au-delà de tout, à la recherche de son Infinie, jusqu'à Si je, son autre-même, l'être un peu plus féminine que masculine. Et l'un de l'autre, de se laisser multiplier par la différence de l'autre, en jouant, jouissant, se ressourçant sans cesse, sans cesser d'être plus-que-moi, de la différence sexuelle. Ainsi, l'une vers l'autre, se jette à travers pages, de pas-je en pas-je, hors texte, hors pair, hors pères, hors corps, hors loi, se je-te. [... ] Si cette histoire est possible, c'est que déjà quelque chose d'impossible ici maintenant est possible. Si Partie se lit, c'est par-delà toute censure". H. C.

05/1976

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Poches Littérature internation

Partir

Un mari apparemment charmant. Un fils adorable. Une maison ravissante. Emily Coleman est une femme comblée. Pourtant, un beau matin, elle prend le train pour Londres, bien décidée à tout laisser derrière elle. C'est désormais sous l'identité de Catherine Brown qu'elle partage un appartement miteux avec des colocataires et occupe un travail sans avenir. Elle n'aspire désormais qu'à une seconde chance. Mais qu'est-ce qui a pu la pousser à abandonner une vie qui semblait si parfaite ? Quel est ce secret qu'elle protège avec tant de force ?

03/2016

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Littérature française (poches)

Partir

La petite Malika, ouvrière dans une usine du port de Tanger, demanda à son voisin Azel, sans travail, de lui montrer ses diplômes. - Et toi, lui dit-il, que veux-tu faire plus tard ? - Partir. Partir... ce n'est pas un métier ! - Une fois partie, j'aurai un métier. - Partir où ? - Partir n'importe où, là-bas par exemple. - L'Espagne ? - Oui, l'Espagne, França, j'y habite déjà en rêve. - Et tu t'y sens bien ? - Cela dépend des nuits.

04/2007