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Ethnologie

Correspondance (1942-1982)

La correspondance publiée ici, pour la première fois, s'ouvre par des contrepèteries et se referme sur la couleur des voyelles. Elle entrecroise sur presque un demi-siècle le fil de deux vies dans la trame d'une amitié savante qui ne s'interrompra qu'avec la mort. Il y est question de poésie et de mathématiques, de champignons et d'épopées médiévales, autant que de langues et de mythes. Car, loin de l'image dont on les a parfois affublés, le linguiste Roman Jakobson (1896-1982) et l'anthropologue Claude Lévi-Strauss (1908-2009), ces deux grands sphinx des sciences sociales du xxe siècle, furent, plus que d'autres, des médiateurs entre l'abstraction de la science et l'expérience sensible. La théorie et la volupté se conjoignent dans leurs oeuvres respectives autant que dans leur rencontre. Dans l'éloge qu'il fera de Lévi-Strauss, Jakobson insistera sur un point : il faut concilier le sens de la variation et la recherche des invariants, ne pas opposer la passion pour le singulier, le différent, l'unique, et le souci des formes universelles – bref la science et l'expérience, le concept et la sensation, la vérité et la vie. Il attribue à son ami la solution : faire de ces fameuses structures invariantes rien d'autre que des matrices de variation. Nous n'avons rien en commun sinon ce qui nous fait différer les uns des autres ! Et cela, non seulement au sein de l'humanité, mais jusque dans l'immense concert de la diversité biologique et cosmique. Saisir sa place dans ce jeu de variations, c'est se comprendre soi-même – et telle est la tâche la plus haute des sciences humaines, pour laquelle témoigne cette correspondance inédite.

05/2018

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Critique littéraire

Correspondance. 1920-1959

La correspondance entre André Breton et Benjamin Péret - 1920-1959 - revêt une importance majeure pour la connaissance du surréalisme, non seulement parce qu'elle représente une source inédite de l'histoire du mouvement depuis son origine mais, surtout, parce qu'elle constitue un exemple rare, sinon unique, d'une collaboration étroite et d'une amitié de toute une vie entre deux poètes. Breton disait de Péret : "J'en parle de trop près comme d'une lumière qui jour après jour [...] m'a embelli la vie". Tandis que Péret déclarait : "Je suis, à coup sûr, moins qualifié que quiconque pour parler d'André Breton parce que je ne pourrai jamais disposer du recul nécessaire pour apprécier une oeuvre et surtout une vie qui m'est si amicalement proche depuis près de quarante ans". Cette correspondance montre, loin des idées toutes faites, la véritable nature de cette relation reposant sur des affinités électives, des inclinations et des goûts sensiblement différents, mais en même temps complémentaires et indissociables. Comme le souligne Claude Courtot : "Ce principe supérieur ne serait-ce pas le signe d'une personnalité unique - trop écrasante pour un seul homme - [...] et qu'ils s'efforceront de rassembler ?". On assiste à un dialogue mené sur un pied d'égalité n'excluant ni les désaccords ni les nuances et qui apporte un démenti aux caricatures faisant de Breton un chef autoritaire et dominateur et de Péret le fidèle exécutant dans l'ombre du maître. Tout au long de ces presque quarante années d'échange se succèdent des moments sombres ou lumineux : toute une vie à la hauteur de l'idée de liberté, d'émancipation de l'esprit et de transformation sociale que le surréalisme s'était fixée dès sa naissance.

12/2017

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Critique littéraire

Correspondance (1945-1959)

L'amitié entre Albert Camus et Nicola Chiaromonte (1905-1972) est née "d'un rapport humain des plus beaux et vrais : l'hospitalité". Le jeune Camus, qui vient d'achever la rédaction de ses "trois Absurdes", se lie à l'intellectuel italien exilé lors de son passage à Oran au printemps 1941. Militant antifasciste et anticommuniste, ami d'Alberto Moravia et d'Andrea Caffi, Nicola Chiaromonte s'apprête alors à rejoindre les Etats-Unis pour quelques années. A New York, en lisant le Mythe de Sisyphe et L'Etranger, il se découvre une profonde parenté d'esprit et de préoccupation avec l'écrivain français. C'est après Hiroshima que l'intellectuel italien, ayant lié d'étroites relations avec la gauche anticonformiste américaine en prenant part à la fondation de la revue pacifiste politics, suscite la collaboration intellectuelle de son ami français, désireux de nourrir avec lui un nécessaire "commerce social". Cette complicité amicale échappe, dans l'esprit des deux hommes, à l'autorité de l'Etat et des partis. De cet effort partagé naîtront des communautés de réflexion, en particulier les Groupes de liaison internationale, fragiles "flots de résistance" contre la déferlante des idéologies et la restauration des dictatures. Cette correspondance croisée, réunissant quelque quatre-vingt-dix lettres inédites, restitue l'exigence et la fraternité de ce dialogue vécu sous le mode de l'urgence : "Nous sommes comme des témoins, écrit AlbertCamus, en passe d'être accusés. Mais je ne veux pas vous laisser croire que je manque d'espoir. Il y a certaines choses pour lesquelles je me sens une obstination infinie." Il n'y a pas à distinguer ici entre la recherche de la vérité et la chaleur de l'amitié.

06/2019

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Critique littéraire

Correspondance. 1944-1959

Le 19 mars 1944, Albert Camus et Maria Casarès se croisent chez Michel Leiris, lors de la fameuse représentation-lecture du Désir attrapé par la queue de Pablo Picasso. L'ancienne élève du Conservatoire national d'art dramatique, originaire de La Corogne (Galice) et fille d'un ancien président du Conseil de la Seconde République espagnole exilé à Paris en 1936, n'a alors que vingt-deux ans. Parlant parfaitement français, elle a débuté sa carrière d'actrice en 1942 au Théâtre des Mathurins, au moment où Albert Camus publiait L'Etranger et Le Mythe de Sisyphe chez Gallimard. Albert Camus vit alors seul à Paris, la guerre l'ayant éloigné depuis deux ans de son épouse Francine, enseignante à Oran. Sensible au jeu, au tempérament et à la beauté de l'actrice, Albert Camus lui confie le rôle de Martha pour la création de sa pièce Le Malentendu en juin 1944. Et durant la nuit du Débarquement en Normandie, sortant d'une soirée chez leur ami Charles Dullin, Albert Camus et Maria Casarès deviennent amants. Il ne s'agit là encore que du prélude à une grande histoire amoureuse ; car Maria décide de mettre fin à cette relation qui lui semble sans avenir, au vu de la situation conjugale de son amant. Mais quatre ans exactement après leur première déclaration, le 6 juin 1948, Albert et Maria se retrouvent, par un heureux hasard, sur un boulevard parisien ; leur histoire commune reprend alors, plus passionnée que jamais, et sans interruption jusqu'à la mort accidentelle de l'écrivain, au début de l'année 1960. Durant toutes ces années, Albert et Maria n'ont jamais cessé de s'écrire, notamment lors des longues semaines de séparation dues à leur engagement artistique et intellectuel, aux séjours au grand air ou aux obligations familiales. Sur fond de vie publique et d'activité créatrice (les livres et les conférences, pour l'écrivain ; les tournées avec la Comédie-Française et le TNP pour l'actrice), leur correspondance croisée, demeurée inédite jusqu'à ce jour, révèle quelle fut l'intensité de leur relation intime, s'éprouvant dans le manque et l'absence autant que dans le consentement mutuel, la brûlure du désir, la jouissance des jours partagés, les travaux en commun et la quête du véritable amour, de sa parfaite formulation et de son accomplissement. Nous savions que l'oeuvre d'Albert Camus était traversée par la pensée et l'expérience de l'amour, jusqu'aux dossiers préparatoires du Premier Homme. La publication de cette immense correspondance révèle la pierre angulaire de cette constante préoccupation : l'amour, l'inévitable amour. "Quand on a aimé quelqu'un, on l'aime toujours", confiait Maria Casarès bien après la mort d'Albert Camus ; "lorsqu'une fois, on n'a plus été seule, on ne l'est plus jamais".

11/2017

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Critique littéraire

Correspondance. (1919-1938)

Cette correspondance inédite fait revivre vingt ans de l'histoire de Dada et du surréalisme au fil des échanges entre deux acteurs majeurs. Des noms d'écrivains - Tzara, Aragon, Crevel, Char, Péret et d'autres - traversent ces pages, ainsi que ceux de peintres, Max Ernst et surtout Dalí. On y voit l'histoire des revues s'enrichir de nouveaux épisodes. L'auteur de Capitale de la douleur et de L'amour la poésie a donné à la poésie surréaliste son plus pur éclat, sa participation aux côtés de Breton à la vie palpitante du mouvement se révèle primordiale. Les enthousiasmes alternent avec les aveux de détresse absolue dans le dialogue de deux êtres réunis par une amitié sans réserve. Relation dont l'un et l'autre mesureront rétrospectivement le caractère exceptionnel. "J'ai cru, comme en aucun autre, à ton amitié, à ta compréhension profonde de ce que nous voulions" , écrit Breton à Eluard en mars 1936. A partir de cette année, les engagements révolutionnaires dictés au départ par la même et intransigeante passion les conduisent peu à peu vers des choix opposés. Rejoignant une aspiration de jeunesse vers la fraternité humaine, Eluard va en chercher l'incarnation du côté du Parti communiste auquel il adhérera pendant la guerre alors que les yeux de Breton se seront définitivement dessillés lors du premier Procès de Moscou. Sous nos yeux, la correspondance se fait la chronique d'une rupture.

12/2019

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Critique littéraire

Correspondance. 1920-1959

La fervente et fidèle amitié de Jean Paulhan et Henri Pourrat (1887-1959) peut étonner, tant paraît grande la distance entre leurs expériences et leurs environnements, l'un à Paris au coeur de la vie littéraire et intellectuelle, l'autre isolé dans son Auvergne natale, aux environs d'Ambert, animé par le goût presque exclusif pour la vie et la culture paysannes. Elle se noue toutefois au début des années 1920, après que Paulhan a proposé au poète des "Montagnards" (1918) de rédiger des notes critiques pour La NRF. En quarante ans d'échanges et de services, de préoccupations et d'activités communes, les deux écrivains ont été "du même voyage" (Paulhan) et se sont donné, à tous les plans, personnels et professionnels, "la vraie poignée de main" (Pourrat). Eclairant les travaux et les jours des deux hommes, dans des contextes parfois douloureux, leur correspondance est pour l'essentiel consacrée à leurs activités littéraires pour la NRF, maison d'édition et revue. Paulhan conseille, avec soin et admiration, mais sans complaisance, le romancier du Mauvais garçon et de La Cité perdue ; et l'éditeur soutient son ami auvergnat dans la grande entreprise de collecte et de transposition littéraire des contes populaires qui l'occupera après guerre, et dont il composera le trésor universel. Paulhan restera enfin toujours attaché à cette critique bienveillante qu'exerce Pourrat dans les colonnes de la revue, portant souvent sur des ouvrages où la nature et la vie rurale occupent le premier plan. S'y dessine la défense d'un régionalisme ouvert et large, qui est autant celui d'un terrien fraternel que celui d'un moraliste et d'un croyant, attaché à la beauté de l'incarnation, au sens de la vie et au salut des hommes : "Si l'homme ne reste pas en liaison et en amitié avec les choses naturelles, il se déshumanise".

02/2020

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Critique littéraire

Correspondance. 1902-1924

"Les lettres de ce recueil (1902-1924) constituent le deuxième volume de la Correspondance complète de Kafka. Adressées principalement à des amis et à des proches, aux éditeurs aussi chez qui Kafka a publié ses rares oeuvres non posthumes, ces lettres embrassent une période plus étendue que le Journal et les Carnets, dont elles sont en un sens une version plus libre, plus passionnée, encore que non moins énigmatique, tandis que sur bien des points elles en complètent le contenu. On n'y trouvera pas de lettres d'amour, puisque celles-ci forment des recueils séparés, mais un témoignage continu du rôle extraordinaire, à la fois essentiel et douloureux, que jouaient dans cette vie si difficilement déchiffrable les liens de l'amitié. A lire ces missives tantôt hâtives, tantôt interminables (certaines n'ont réellement pas de fin et n'ont jamais été envoyées), on devine les questions que soulevaient la vie de Kafka, sa discipline impitoyable et apparemment immotivée, ses refus et ses décisions, pour ceux-là mêmes que la proximité et l'affection rendaient le plus aptes à le comprendre", Marthe Robert.

10/1965

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Beaux arts

Correspondance Matisse/Rouveyre

De 1905 à 1954, Henri Matisse (1869-1954) et le dessinateur et écrivain André Rouveyre (1879-1962) ont échangé près de 1 200 lettres, billets, télégrammes, principalement à partir de 1941 lorsqu'ils se trouvèrent l'un et l'autre repliés dans le Midi. Cette extraordinaire correspondance, parfois bi-journalière, toute imprégnée de la totale confiance qui règne entre les deux artistes, de leur humour, de leur intimité, concerne aussi bien les problèmes de la vie quotidienne que les projets et réalisations en cours. Apparaissent également divers personnages de la vie artistique et littéraire, tels Apollinaire, Marie Dormoy, Florence Gould, Albert Marquet ou Paul Léautaud, ami de longue date de Rouveyre. De nombreuses lettres de Matisse et une centaine de ses enveloppes sont ornées de dessins. Certains préfigurent ceux qui illustreront les Poèmes de Charles d'Orléans, les Amours de Ronsard ou Repli - roman de Rouveyre ; d'autres concernent l'une de ses dernières réalisations, la chapelle du Rosaire à Vence, pour laquelle il exécuta non seulement les vitraux et les décorations en céramique mais aussi les costumes ou objets liturgiques... Près de deux cents lettres ou enveloppes de Matisse choisies parmi les plus exceptionnelles sont ici reproduites en couleurs. Les lettres de Rouveyre sont quant à elles souvent accompagnées de photographies ou de croquis - plans de ses divers domiciles, dessins humoristiques, copies de dessins de Matisse, etc. En 1953 et 1954, André Rouveyre a fait don à la Kongelige Bibliotek de Copenhague de toutes les lettres qu'il reçut de Matisse de 1941 à 1954, période où leur correspondance fut la plus dense. Les quelques lettres antérieures ont été remises à la bibliothèque littéraire Jacques Doucet, à Paris. Celles d'André Rouveyre sont conservées aux Archives Matisse.

05/2001

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Critique littéraire

Correspondance 1920-1927

Romain Rolland (1866-1944) et Stefan Zweig (1881-1942) : deux écrivains humanistes, symboles d'une "Europe des esprits" humiliée par la Grande Guerre. Les années 1920 incarnent l'espoir d'un monde meilleur et consacrent leur fortune littéraire : L'Ame enchantée, le cycle du Théâtre de la Révolution, la biographie sur Gandhi pour Romain Rolland ; les essais biographiques Trois Maîtres, Le Combat avec le démon, ou La Confusion des sentiments pour Stefan Zweig. Au-delà de l'amitié qui les lie, Rolland et Zweig partagent une même conscience du danger face aux nouvelles idéologies de l'Europe d'après-guerre, où violences et assassinats politiques revêtent déjà un caractère antisémite. Leurs lettres inédites témoignent de cette atmosphère délétère, hantée par les démons du nationalisme, soulignant par contraste l'attraction des deux intellectuels pour la révolution russe et les sagesses orientales. D'une richesse inouïe, cette correspondance nous entraîne dans l'entre-deux-guerres, avec en toile de fond la montée des totalitarismes et l'engrenage qui mena l'humanité d'un conflit à un autre.

09/2015

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Beaux arts

Correspondance 1946-1964

Grâce aux quatre-cent-quarante-huit lettres qui composent la correspondance échangée par Gaston Chaissac et Jean Dubuffet entre 1946 et 1964, on est à même aujourd'hui de prendre la mesure de cette relation sur laquelle on a beaucoup écrit, beaucoup glosé, souvent dans l'ignorance de ce qu'elle avait été réellement. Comment aurait-il pu en être autrement en l'absence de ce corpus, encore incomplet, mais suffisamment riche pour cerner la personnalité de ces deux hommes, en apparence, si dissemblables ? Dubuffet, qui se passionne depuis 1945 pour l'art des fous et des autodidactes, est - au moment où il découvre Chaissac - en pleine élaboration de son concept d'art brut dont il publiera le "manifeste" en 1949. Il se montre aussitôt ébranlé par l'originalité de cet inconnu, rencontré grâce à son ami Jean Paulhan, croyant avoir trouvé en lui un spécimen de l'homme du commun. Chaissac, qui, de sa Vendée conservatrice, lui envoie des lettres et des oeuvres dans lesquelles abondent la trouvaille formelle, le rapprochement imprévu des formes et des mots, l'audace et la spontanéité, a de son côté écrit et publié en 1946 une page sur "La peinture rustique moderne", proche des préoccupations de celui qui va devenir son ami. Dubuffet continuera cependant d'associer Chaissac à l'art brut, lequel se jouera de cette étiquette aussi souvent qu'il s'en agacera, comme le montrent certaines lettres publiées ici. Stratège fin et ombrageux, s'interrogeant sans cesse sur le bien-fondé de ses entreprises, Chaissac est tout sauf un autodidacte et un naïf. Si cette correspondance, véritable dialogue d'homme à homme, de créateur à créateur, souligne les différences d'origine, de formation, de manière de vivre des deux artistes, elle laisse à voir également tout ce qui les réunit. Un même goût pour la transgression, qu'elle soit d'ordre verbal ou pictural, un même rejet de la banalité et du tout-prêt, un même esprit inventif et expérimentateur qui ne trouve à s'épanouir que dans la création.

08/2013

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Critique littéraire

Correspondance. 1919-1935

Singulier destin que celui de ces lettres ! Traitant de sujets "sensibles" en des temps de "guerre froide", leur publication fut différée pendant quarante ans (de 1947 à 1987) car il s'agissait là d'une véritable bombe idéologique. Cette correspondance croisée, bien loin de n'être que l'évocation de la rencontre et de l'amitié entre ces deux hommes, est aussi et surtout un document psychologique et un acte politique. En 1987, quelque peu hâtivement, fut proposée une version aux transcriptions incomplètes ou réécrites ("francisation" des textes d'Istrati). En 1990, une nouvelle édition parut, mais ans l'indispensable fidélité aux autographes. Il convient d'en procurer enfin une version intègre, à défaut de pouvoir être intégrale, des lettres ayant été perdues, voire détruites. Ainsi, par souci d'authenticité et afin de rendre évident le travail opiniâtre d'Istrati pour maitriser une langue qui n'était pas celle "maternelle", c'est le texte brut des lettres qui est donné, toute francisation étant exclue. Cette correspondance nous renseigne sur une "politique de l'Amitié" telle que la concevait et la vivait chacun d'eux, sur leurs illusions et leurs contradictions quand ils entendaient ériger une mythique "indépendance de l'Esprit" face aux pouvoirs et aux totalitarismes du XXe siècle. Elle révèle aussi que, l'Histoire ayant fait irruption plus qu'en d'autres siècles dans la vie des peuples et des individus, amitiés et amours n'ont pu y échapper et, parfois, n'y ont pas résisté... C'est ce qu'il advint à ces deux hommes. A la fusion lyrique des débuts succède la prise de conscience de divergences irréversibles. Ces lettres sont inséparables des engagements comme des errements politiques de l'époque, où le refus de l'indifférence, le courage, l'exigence de vérité ont pu se transformer en crédulité, en sectarisme. La fin ne peut qu'être tragique. André Gide pensait que le monde serait sauvé par "les hérétiques" et non par les conformistes. Aux lecteurs d'en juger sur pièces.

05/2019

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Psychologie, psychanalyse

Correspondance. 1873-1939

Les trois cent trente-deux lettres de ce recueil ont été choisies par le fils de Sigmund Freud, Ernst, parmi les quatre mille lettres qui ont été conservées. Elles s'étendent sur plus d'un demi-siècle, de la Vienne impériale au Londres d'après l'Anschluss, et s'adressent à une centaine de correspondants : parents, amis, collègues, souvent récalcitrants, personnages illustres (Einstein ou Romain Rolland), parfois inattendus (comme Yvette Guilbert).On trouvera dans ce volume les lettres passionnées que Freud écrivit à Martha Bernays pendant les quatre années de leurs fiançailles. Elles révèlent un Freud ombrageux, jaloux, exigeant sur un ton passablement exalté une adhésion sans réserves, une alliance absolue. C'est cette même sombre passion qui lui fait défendre tout au long de sa vie la «cause» psychanalytique, contre ses adversaires et contre les amis encombrants. Sur un homme qui, malgré ce qu'il a pu livrer de lui par l'analyse de ses rêves, est resté secret, cette correspondance constitue le plus sûr des témoignages. Sur l'histoire des idées, et notamment sur la période capitale de la découverte de la psychanalyse, elle est un document incomparable. Cette nouvelle édition comprend dix-sept lettres, retrouvées, qui ne figuraient pas dans la première.

12/1979

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Critique littéraire

Correspondance 1938-1958

Quelle place la tauromachie a-t-elle réellement occupée dans la vie de Michel Leiris ? Fut-elle uniquement, pour l'autobiographe, une métaphore de l'écriture ? L'arène devint-elle le lieu où se conjuguèrent ses intérêts pour l'ethnographie, la poésie, le mythe, l'éthique et le langage ? A ces questions, les 186 lettres de sa correspondance croisée avec celui qui fut son mentor dans la "planète des taureaux", André Castel — oenologue nîmois que ses contemporains appelaient "Don Misterio" — apportent une réponse circonstanciée et inédite... Les deux hommes font connaissance en 1938 alors que Leiris, encore jeune ethnographe, s'apprête à publier une série de poèmes tauromachiques, Abanico para los toron. Depuis 1926, année de son mariage, Leiris assiste en effet à des corridas (il en verra près d'une quarantaine jusqu'en 1965), mais ce n'est qu'en 1935 qu'il éprouve une véritable "révélation", lors d'une faena de Rafaellilo Ponce : "[...] je n'ai jamais trouvé, dans aucune oeuvre artistique et littéraire, l'équivalent de ce que j'ai ressenti à Valence en voyant toréer Rafaelillo, très peu de temps avant qu'il reçoive l'alternative", écrit-il à Castel. Révélation confirmée par la première corrida à laquelle ils se rendent ensemble, à l'automne 1938 : encore sous le coup de l'émotion, Leiris en rédige le compte rendu pour La NRF : "Rafaelillo le 9 octobre à Nîmes"... Après la guerre, André Castel veille à introduire Michel Leiris lequel court les arènes pour voir toréer Fermin Rivera ou Luis Miguel Dominguin — dans le "mundillo" : il lui fait découvrir les " terres à taureaux" de Camargue, l'emmène chez des manadiers, l'invite à des "tientas", lui fait rencontrer des toreros et des aficionados. Et par lettres, ils rivalisent d'érudition tauromachique en évoquant les écrits de Garcia Lorca, Bergamin, Hemingway, Montherlant, Stendhal, Melville ou Alarcon... En Castel, Leiris trouva non seulement un spécialiste avec lequel partager une précieuse conversation sur "l'art tauromachique", mais également un "ordonnateur de plaisirs" qui sut accueillir généreusement ses invités : dès le lendemain de la guerre, se sont ainsi retrouvés, dans la cour de son "labo" au coeur de Nîmes, des toreros célèbres et des chanteurs de flamenco, ainsi que Pablo Picasso (compagnon d'aficit6n avec lequel Leiris vit sa première et sa dernière corrida), Georges Bataille, Blaise Cendrars, Elie Lascaux, André Masson, Jean Paulhan, Jean Hugo, Jean Dubuffet... Mais en 1955, le départ brutal d'André Castel pour l'Espagne annonce la fin de ce commerce amical, tout entier tendu vers l'"image même de notre émotion", que Michel Leiris avait reconnue dans Miroir de la tauromachie.

05/2002

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Développement personnel - Orie

La Correspondance pratique...

Lettres d'affaires Lettres officielles Lettres de tous les jours Curriculum vitae, certificats de travail... Tous les modèles d'enveloppes, de lettres, de cartes de visite, de cartes postales... Le dictionnaire des 1001 tournures permet de trouver chaque fois la solution la meilleure et la plus élégante

10/1997

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Psychologie, psychanalyse

Correspondance 1907-1926

Cette correspondance entre Sigmund Freud et Otto Rank est un témoignage essentiel de la période la plus riche de l'histoire de la psychanalyse. Plus de 220 lettres échangées entre 1907 et 1926 rendent compte du lien entre Freud et Otto Rank, le plus précoce de ses disciples, souvent considéré comme son fils adoptif. Nous y lisons l'évolution de leur relation. Rank, tout d'abord élève d'un maître vénéré, s'affirme, puis prend son indépendance, jusqu'à la rupture avec Freud après la publication du Traumatisme de la naissance. Cet échange nous fait également partager la vie de la psychanalyse, des psychanalystes et des Viennois au cours de ces années pleines de bouleversements. Intrication de la vie personnelle, des amours et de la pratique analytique, désaccords cliniques et théoriques, rivalité et fraternité des disciples de Freud, se déploient sur le fond tourmenté de la société autrichienne : la Grande Guerre, la disparition de l'Empire, la grave dépression économique. Nous y retrouvons Freud, toujours attentif à ses élèves, à ses proches et à la cause psychanalytique : père de la psychanalyse, encore plus avec Otto Rank qu'avec tout autre de ses disciples. Avec ce recueil, le lecteur pénètre au plus intime de l'invention et du développement de la psychanalyse, une affaire d'hommes et de femmes aux destins exceptionnels.

02/2015

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Littérature française

Notre correspondance scolaire

Au retour de la RIDEF (Rencontre internationale des éducateurs Freinet) qui s'est déroulée en 2014 en Italie, Stéphanie et Mathieu, épris pour la cause d'une meilleure correspondance scolaire entre deux enseignants, écrivent leur histoire. L'une vit et travaille en France dans la région Bretagne, département des Côtes d'Armor et l'autre en Côte d'Ivoire, dans la région des Lagunes (Abidjan). Ce roman raconte l'histoire d'une expérience vécue, histoire de leur correspondance scolaire, eux-mêmes l'ayant expérimenté quand ils étaient élèves dans les différentes régions de leur pays. Ce récit est composé de quatre grandes parties. La première : l'histoire de la correspondance scolaire selon Mathieu (Côte d'Ivoire). La deuxième : l'histoire de la correspondance scolaire selon Stéphanie (France). La troisième : la rencontre entre les deux correspondants en France, en Août 2017. La quatrième : Stéphanie en Côte d'Ivoire en février 2019. Cette histoire reste, pour eux, une belle expérience de correspondance scolaire. Bonne lecture.

11/2022

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Critique littéraire

Correspondance. 1888-1951

André Gide a écrit, au cours de sa vie, des milliers de lettres adressées à plus de deux mille correspondants. Peu avant sa mort, il a déclaré : "Je faisais métier de mon amitié. C'est un métier fatigant qui requiert des soins assidus. Je m'y usais. J'écrivais peu à chacun, mais j'écrivais à beaucoup". Par ses lettres, Gide rassemble autour de lui la diversité de l'humaine condition, dont il s'efforce de tirer le meilleur. De Pierre Louÿs à Camus, en passant par Aragon, Breton, Giono, Léon Blum, Rilke, Colette, Proust ou Cocteau, cette correspondance est le reflet idéal de plus de soixante ans d'histoire littéraire.

11/2019

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Critique littéraire

Correspondance. 1890-1942

Cette amitié fait rêver. Deux des écrivains les plus doués et les plus intelligents de leur génération se sont rencontrés au début de leur carrière et, malgré leurs différences profondes, sont restés très proches l'un de l'autre jusqu'à la mort du premier plus d'un demi-siècle plus tard. Pour Gide, ce fut " une amitié de plus de cinquante ans, sans défaillances, sans heurts, sans failles et telle enfin que sans doute nous la méritions, si différents que nous fussions l'un de l'autre ". Quant à Valéry, il s'en explique longuement dans une lettre à Paul Léautaud de 1905 où il conclut : " Il y a entre Gide et moi quelque chose qui n'est ni littérature, ni goûts communs ou complémentaires, ni rien qui s'exprime par un calcul régulier mais quelque chose de l'ordre de la vitabilité, de la faculté de se suivre, de s'adapter instantanément, de se deviner avec bonheur... " L'importance de la correspondance qu'ils ont échangée contribue à justifier de telles appréciations : plus de six cents lettres qui s'échelonnent entre 1890 et 1942. Il ne s'agit pas d'une correspondance régulière et l'on ne manque pas d'y déceler des tempi différents. Pendant les trois premières années, les deux futurs amis vont plutôt à la découverte l'un de l'autre et cherchent à se connaître avec un enthousiasme juvénile. Ensuite, jusqu'à la fin du siècle, la correspondance se fait plus dense. Au cours de cette période se situent les échanges les plus riches, même s'ils sont parfois conflictuels. À partir de 1900, les lettres sont plus ou moins espacées sans pour autant que l'amitié ne se démente. Cette nouvelle édition comporte 176 lettres de plus que celle publiée par Robert Mallet en 1955, dont quelques-unes sont parmi les plus désolées que Valéry ait jamais écrites. Elle profite aussi des connaissances acquises et des autres correspondances de Gide et de Valéry publiées depuis cinquante ans.

02/2009

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Correspondance

Correspondance 1913-1948

Correspondre n'a jamais été mot aussi juste pour désigner l'activité épistolaire, tant les lettres de Gabriel Bounoure et d'André Suarès sont dans la plus vive adéquation quant à l'art d'écrire et à l'intelligence du coeur. Qui est Gabriel Bounoure ? Un conseiller culturel en poste au Liban et en Syrie, mais surtout un grand critique littéraire, notamment à la Nouvelle Revue française, le plus méconnu et le plus discret de tous. Paul Claudel a eu pour lui ce mot éloquent : "On écrirait volontiers un livre pour vous faire écrire une page". L'oeuvre d'André Suarès, maître trop secret de la littérature française, semble pâtir de sa prolixité et du caractère orageux de l'écrivain. Mais son Voyage du Condottière suffit, pour les amoureux du style, de l'art et de l'esprit, à le placer au centre de la bibliothèque de tout gentilhomme-lecteur. Cette correspondance inédite, enfin dévoilée, rend justice à l'un comme à l'autre. C'est une introduction immersive à l'oeuvre de Suarès comme un manuel de critique littéraire, le témoignage d'une amitié profonde et sincère, l'occasion d'un renversement généreux des rôles de maître et de disciple, un portrait et un autoportrait de Suarès, un lieu de méditations et enfin l'expression chevaleresque d'une quête spirituelle partagée par deux âmes libres et ardentes. Entre 1913 et 1948, leurs échanges sont traversés par les échos de deux guerres mondiales (sublimes lettres du capitaine Bounoure), les difficultés morales, physiques et matérielles : et toujours la poésie s'éprouve comme le seul refuge et la seule consolation pour les temps obscurs. Cette édition a été établie, présentée et annotée par Edouard Chalamet. Cette édition a été établie, présentée et annotée par Edouard Chalamet-Denis. Elle comporte une chronologie croisée, un essai de Gabriel Bounoure ("Dernière parole de Suarès") et un index des noms et des oeuvres.

01/2023

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Littérature française

Oeuvres inédites. Correspondance

Oeuvres inédites de F. Lamennais. Correspondance / publiées par A. Blaize Date de l'édition originale : 1866 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2021

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Critique littéraire

Correspondance. 1911-1924

La correspondance entre Jacques Rivière et Gaston Gallimard est l'histoire d'une amitié aussi improbable que surprenante. Elle commence avec leur rencontre à La N.R.F. N.R.F., en 1911 : Jacques Rivière venait d'être nommé secrétaire de la revue (il en sera le directeur de 1919 à 1925) et Gaston Gallimard cofondateur des Éditions de la N.R.F. (il en deviendra le gérant, puis le directeur). L'affection s'y exprime sans ambages. Ni la séparation due à la guerre, pendant laquelle la revue cesse de paraître, ni les conflits avec ses fondateurs lors de sa reparution en 1919 ne l'interrompent. Elle s'achève avec la dernière lettre de Rivière, le 13 septembre 1924, cinq mois avant sa mort, le 14 février 1925. Les lettres de Jacques Rivière et de Gaston Gallimard nous font témoins des origines et du développement de La N.R.F. et de ses Éditions. Elles résument la brève carrière de Rivière, romancier, critique et essayiste, et les débuts de celle de Gallimard dans l'édition. Elles sont peut-être plus précieuses encore quand elles éclairent la personnalité de deux hommes venus d'univers si éloignés qu'ils peuvent paraître antinomiques, mais qui, tous deux, font coïncider leur entreprise avec ce que la littérature de leur temps compte de meilleur.

07/1994

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Beaux arts

Correspondance de Courbet

Figure admirée ou détestée, toujours controversée, Gustave Courbet est l'un des peintres majeurs de la seconde moitié du XIXe siècle. Son oeuvre se développe à partir de la querelle du "réalisme" pour devenir une perpétuelle source de scandales et de malentendus : Courbet s'est affirmé comme un artiste qui interpelle la société de son temps – voilà ce que sa Correspondance révèle, à travers cinquante ans d'échanges épistolaires qui conduisent de l'adolescence franc-comtoise aux jours tragiques de la Commune et de l'exil. Qu'il écrive à sa famille, à ses amis écrivains ou journalistes, aux hommes politiques du Second Empire et de la IIIe République, Courbet impose sa personnalité complexe, ses coups de colère et son humour corrosif. La voix qui se fait entendre au long de ces quelque 600 lettres est celle d'un écorché-vif, qui n'hésite pas à parler de la douleur de la création et de l'âpreté des questions d'argent, si bien que l'on pénètre dans un monde fascinant, plein de contradictions, où se confondent les plus hautes exigences artistiques et un sens de la provocation véritablement nouveau. De défi en défi, les lettres de Courbet sont le complément indispensable de ses tableaux. Cet ouvrage, enrichi d'une substantielle introduction et de nombreuses annexes, constitue par son ampleur une somme irremplaçable, un passionnant document de référence pour aborder et comprendre la vie artistique, culturelle et politique du XIXe siècle.

04/1996

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Correspondance

Correspondance 1946-2009

En 1945, le jeune Philippe Jaccottet signe une critique élogieuse du recueil Verdures de la nuit, de son compatriote suisse Maurice Chappaz. S'ouvre un dialogue complice et fraternel qui va durer près de soixante ans, entre deux poètes que tout semble opposer. Chappaz le "catholique païen" est l'homme des hymnes à la vie et à la nature ; Jaccottet, à la rigueur toute protestante, est traversé de doutes et de chants tourmentés. L'un profondément enraciné dans le Valais, grand marcheur et nomade dans l'âme, se passionne pour les contes africains, le bouddhisme, la Bible, l'Orient... tandis que Jaccottet, plus sédentaire mais "sans racines", voyage dans les livres qu'il admire et traduit les plus grands auteurs européens. Volontiers militant et polémique, Chappaz défend un Valais ancestral menacé de disparition et s'alarme des premières destructions de l'environnement, tandis que Jaccottet rend compte inlassablement des oeuvres de son temps. Tous deux admirent profondément le poète Gustave Roud et posent, dans son sillage, la question toujours exigeante du rapport entre la poésie et l'existence, "poursuivant les mêmes fuyants signes avec une même obstination". Tous deux encore traduisent les grandes voix de l'Antiquité, l'un Homère, l'autre Théocrite et Virgile. Avec un enthousiasme lucide et toujours mesuré, Jaccottet porte l'oeuvre de Chappaz vers les lecteurs français en passeur infatigable. Chappaz, par sa vitalité exubérante et généreuse, communique à Jaccottet une force rassurante. Cette amitié de toute une vie, sans failles, nous rappelle que les dissemblances intimes comme la distance géographique, loin de toujours séparer, peuvent nourrir des liens vivants. J. -F. T.

06/2023

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Littérature française

CORRESPONDANCE 1920-1935

Parmi tous les correspondants de Valery Larbaud, G. Jean-Aubry fut un de ses meilleurs amis et son biographe. Ce recueil couvre la période de 1920 à 1935 et forme le complément indispensable de l'ouvrage que G. Jean-Aubry a consacré à Valery Larbaud, car il constitue une source importante de renseignements sur sa vie et sur son oeuvre.

01/1971

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Théologie

Correspondance 1939-1974

Cardinal Henri de Lubac, Oeuvres complètes Onzième section : Posthumes, t. XLVIII : Cardinal Jean Daniélou-Cardinal Henri de Lubac, Correspondance 1939-1974 Sont ici données à lire quelque 220 lettres échangées entre le père Henri de Lubac et le père Jean Daniélou qui s'échelonnent du 16 septembre 1939 au 1er février 1974. Et une série d'Annexes attachées à cette période. Nous assistons, dans cet échange, à la naissance et à l'essor de la collection " Sources chrétiennes " (publiée par les Editions du Cerf), une aventure spirituelle, humaine et intellectuelle hors du commun, menée par les deux premiers codirecteurs aux tempéraments différents mais complémentaires qui agirent dans un seul but : offrir au public les grands textes des Pères de l'Eglise. Une riche annotation, due à Marie-Josèphe Rondeau et à Etienne Fouilloux, permet au lecteur de notre temps de resituer et de comprendre les enjeux capitaux d'une Eglise confrontée aux interrogations d'un XXe siècle tourmenté. Henri de Lubac (1896-1991). Jésuite. Prêtre. Membre de l'Institut. Cardinal. Jean Daniélou (1905-1974). Jésuite. Membre de l'Académie française. Cardinal. Ce volume contient Jean Daniélou-Henri de Lubac, Correspondance 1939-1974. Présentation par le P. Dominique Bertrand, sj. Témoignage de Marie-Josèphe Rondeau. Annotation de Marie-Josèphe Rondeau et Etienne Fouilloux. Index des auteurs anciens et index des auteurs modernes.

09/2021

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Correspondance

Correspondance (1876-1900)

Cette édition scientifique de la Correspondance d'Albert Samain, en partie inédite, est la plus complète à ce jour. Elle contient 725 lettres qui offrent un éclairage unique sur la vie et l'oeuvre de ce poète injustement méconnu.

11/2021

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Sociologie

Correspondance (1897-1927)

Ce volume augmente significativement le corpus des écrits de Marcel Mauss et Henri Hubert, en rendant publique une correspondance de trente ans, témoignage d'une relation de "jumeaux de travail" traversée par l'affaire Dreyfus, la politique, la Grande Guerre et la construction de la sociologie.

11/2021

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Romance sexy

Rêves par correspondance

Embarquez pour un voyage au pays des rêves sur fond de Kpop ! Jingyu fait partie d'un boys band populaire en Corée du Sud. Sa vie est rythmée par la musique, les concerts et l'amitié qu'il porte aux autres membres de son groupe. Mais tout prend une tournure inattendue lorsqu'une nuit, il fait un rêve des plus troublants ; une jeune femme a besoin de son aide. Quand son rêve revient, nuit après nuit, plus réel que jamais, Jingyu se promet de mener l'enquête. Qui est cette inconnue qui semble vivre à l'autre bout du monde ? Et surtout, arrivera-t-il à l'aider avant que le pire ne se produise ? #Kpop #CoréeDuSud #Rêves

11/2023

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Correspondance

Correspondance, 1918-1962

Etonnante correspondance que celle qu'échangèrent, pendant plus de quarante ans, André Breton et Jean Paulhan : on y découvre la profonde complicité intellectuelle qui lia le chef de file du surréalisme au directeur de La NRF et les premiers feux de l'aventure surréaliste, à laquelle Paulhan a pleinement pris part à ses débuts, puis les rapports, faits de désirs et de tensions, entre l'avant-garde et l'institution. Ces lettres dévoilent enfin l'intimité d'une relation qui cherche, jusqu'au bout, la formule d'une amitié tant désirée par Breton, entre idéal révolutionnaire et besoin de reconnaissance. On assiste ainsi à la poursuite de cette amitié "distante", traversée par nombre de grandes figures des lettres et des arts. C'est toute une histoire de la modernité qui s'écrit, et qui donne à mieux lire la pensée des deux auteurs, chacune éclairée d'un nouveau jour. Et si leur amitié n'est jamais parvenue à s'épanouir, du moins ces deux esprits se sont-ils rencontrés dans une même quête ardente des mystères de la pensée - mystères de l'inconscient pour l'un, de l'expression pour l'autre. C. B.

11/2021

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Critique littéraire

Correspondance 1907-1924

Après la disparition brutale de Jacques Rivière au début de 1925, Isabelle Rivière avait obtenu l'accord de Paul Claudel pour donner aussitôt un témoignage de la rencontre spirituelle et littéraire poursuivie par lettres depuis 1907 entre le poète et le jeune critique. Elle avait publié, en 1926, 61 lettres retraçant un parcours spirituel commencé avec la première lettre, et que l'on pouvait considérer comme achevé à la Noël de 1913, quand Rivière fut revenu aux sacrements catholiques. La présente édition comporte 134 lettres, de 1907 à la fin de 1924, plus trois lettres envoyées par Claudel à Isabelle Rivière pendant que son mari était prisonnier de guerre. Cette correspondance éclaire de façon nouvelle ce qu'un jeune homme anxieux pouvait attendre de Claudel, au début du siècle. Comment le poète, avec la force que l'on connaît, essaie de communiquer sa foi au jeune philosophe qui s'adresse à lui. Dans sa partie inédite elle éclaire aussi l'histoire des débuts de la N. R. F. , les rapports complexes entre Claudel et ce groupe, l'évolution spirituelle et intellectuelle de Rivière après 1914. Auguste Anglès, qui a étudié si profondément l'histoire de la N. R. F. à cette époque, a pu écrire dans son introduction : "Si quelqu'un a "pris" Rivière à Claudel, ce ne fut pas Gide, mais Proust".

09/1984