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Les choses et les gens

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Chanson française

Les Inrockuptibles N° 20, mai 2023 : Héros Daho. Avec 1 CD audio

En couverture : HEROS DAHO : Etienne Daho répond aux questions de 22 artistes (La Femme, Françoise Hardy, Jehnny Beth,...) + dossier spécial Dossier spécial Cannes : La sélection 2023 / Rencontre avec Pedro Almodóvar / Comment vont les salles de cinéma ? / Nos 25 palmes d'or depuis 1964 Rencontres avec : John Waters / Flavien Berger / Didier Eribon / Rencontre avec la musicienne électro Caterina Barbieri Portraits : Hommage à RyÅ "ichi Sakamoto / Salomé Saqué : faire entendre la jeunesse / Le retour des Moldy Peaches Reportages : Random Access Memories de Daft Punk, 10 ans déjà / L'IA va-t-elle dévorer la musique pop ? / Des photographes de presse pour un regard informé Et toujours, plus de 50 pages de critiques Musiques, Cinémas, Livres, Arts, Séries, Jeux vidéo, Podcasts + Le CD sampler 15 titres

04/2023

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Littérature française (poches)

Les gens heureux lisent et boivent du café

Diane a brusquement perdu son mari et sa fille dans un accident de voiture. Dès lors, tout se fige en elle, à l'exception de son coeur, qui continue de battre. Obstinément. Douloureusement. Inutilement. Egarée dans les limbes du souvenir, elle ne retrouve plus le chemin de l'existence. Afin d'échapper à son entourage qui l'enjoint à reprendre pied, elle décide de s'exiler en Irlande, seule. Mais, à fuir avec acharnement la vie, elle finit par vous rattraper...

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Littérature française

La vie, les gens et autres effets secondaires

Une vie cosmopolite : un récit pétillant et érudit, léger et charmant à l'image de son auteur. " Je suis né apatride en 1932 à Kolbsheim, près de Strasbourg. Mes parents avaient vingt-neuf ans, et séjournaient alors dans une dépendance du château de leurs amis les Grunelius. Mon père, Nicolas Nabokov, était compositeur ; sa partition pour choeur et orchestre, Ode, Méditation sur la majesté de Dieu - ; une commande de Serge Diaghilev dansée par Serge Lifar - ; avait fait de lui quelques années plus tôt la coqueluche des aficionados de musique contemporaine. On parlait de lui dans les journaux. Il recevait des commandes. Ses oeuvres étaient jouées en public. Ma mère, Natalia, qu'on appelait Natasha, était née Shakovskoy, une famille princière issue de la dynastie Rurikovitch, quoique moins fortunée que les Nabokov, issus de la noblesse terrienne. Les deux familles avaient tout perdu à la Révolution, y compris leur nationalité ; c'est pourquoi nous étions apatrides. Notre situation était loin d'être atypique. " Ainsi débutent les mémoires d'Ivan Nabokov, éditeur de génie, homme cosmopolite aux mille vies dont le parcours épouse le XXème siècle, culturel et politique en France comme aux Etats-Unis.

01/2021

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Romans graphiques

Les gens heureux lisent et boivent du café

Diane a perdu brusquement son mari et sa fille dans un accident de voiture. Dès lors, tout se fige en elle, à l'exception de son coeur qui continue de battre. Obstinément. Douloureusement. Inutilement. Egarée dans les limbes du souvenir, elle ne retrouve plus le chemin de l'existence. Afin d'échapper à son entourage qui l'enjoint de reprendre pied, elle décide de s'exiler en Irlande, seule. Mais à fuir avec acharnement la vie, elle finit par vous rattraper... Un roman graphique poignant sur le thème de la résilience adapté du roman d'Agnès Martin-Lugand par VERONIQUE GRISSEAUX et CECILE BIDAULT.

01/2019

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Humour

Faut pas prendre les cons pour des gens Toms 1 et 2

L'art de faire bouillir la débilité ambiante dans ses contradictions. En ces temps où tout le monde se demande si l'on peut encore rire de tout, Reuzé et Rouhaud font fi de ces questions et nous offrent un bijou d'humour noir et absurde que n'aurait pas renié Desproges. Chaînon manquant entre l'implacable lucidité des Idées noires et l'absurdité de Fabcaro, cette série fera date dans l'histoire de la BD.

11/2022

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Histoire de France

Les Républicains des lettres. Gens de culture et Lumières au XVIIIe siècle

Deux cents ans après, il est encore un mythe solidement établi : la Révolution serait fille des Lumières. Daniel Roche, qui n'est pas historien à se contenter de clichés ni de lieux communs, a très tôt décidé d'aller voir au plus près les Lumières - non plus seulement dans les salons des élites parisienhes, mais au plus profond des provinces. Pister leur diffusion dans la France d'Ancien Régime, c'est assurément visiter la République des lettres qui rassemble toutes les activités de l'esprit - production du livre, rapports avec les pouvoirs de contrôle et de censure, participation aux institutions de sociabilité culturelle (académies, loges, sociétés Iittéraires) - auxquelles participent écrivains, savants, philosophes et auteurs. Mais c'est également découvrir - hors des institutions - la pluralité des mondes de l'intelligence qui, chacun à sa manière, selon ses caractéristiques sociales et son outillage mental, s'appropria les Lumières. Pendant que salons et académies instaurent des codes littéraires, proposent des normes de goût et définissent les objectifs du travail savant, que lisent les nobles perdus dans les châteaux de province, les aristocrates frivoles des hôtels parisiens, les négociants avides de connaissances pratiques ? Quelles valeurs - nouvelles et anciennes - reprend et propage un notable du Midi dans sa correspondance adressée de par la vaste Europe ? Quel credo diffusent les médecins, attachés à l'idéal nouveau de l'expérience et de l'expertise, rêvant de l'aménagement utilitariste d'un monde laïcisé ? Qu'écrivent, lisent et comprennent les Rousseau du ruisseau, intellectuels demi-soldes et précepteurs qui gavent de savoirs éclairés les enfants de la noblesse mais se repaissent eux-mêmes, blessés dans leur orgueil, à la table de leurs palefreniers ? Voilà des Lumières plurielles étrangement partagées entre modernité et archaïsme. Et le lecteur, à la suite de Daniel Roche, de regarder tout ce monde, faire à son échelle l'Histoire, la Révolution comme la Contre-révolution.

09/1988

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Littérature française

La duplicité des choses

"Les choses ne sont ni bonnes ni mauvaises, c'est de les penser qui les rend ainsi." (William Shakespeare.) La réalité n'existe qu'au travers du filtre de notre propre regard, de notre interprétation des situations, si banales soient-elles. Par le truchement de ces courtes nouvelles, tantôt drôles, tantôt grinçantes ou pathétiques, l'auteur interroge notre subjectivité.

05/2020

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Littérature française

La force des choses

"Peu de temps après le jour V, je passai une nuit très gaie avec Camus, Chauffard, Loleh Bellon, Vitold, et une ravissante Portugaise qui s'appelait Viola. D'un bar de Montparnasse qui venait de fermer, nous descendîmes vers l'hôtel de la Louisiane ; Loleh marchait pieds nus sur l'asphalte, elle disait : "C'est mon anniversaire, j'ai vingt ans". Nous avons acheté des bouteilles et nous les avons bues dans la chambre ronde ; la fenêtre était ouverte sur la douceur de mai et des noctambules nous criaient des mots d'amitié ; pour eux aussi, c'était le premier printemps de paix".
Simone de Beauvoir, née en 1908 à Paris, a raconté son enfance et son adolescence dans Mémoires d'une jeune fille rangée, sa vie à Paris, ses débuts d'écrivain, la guerre et l'Occupation dans La force de l'âge. La troisième partie de ses souvenirs, La force des choses, commence dans le Paris de la Libération.

04/1986

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Littérature étrangère

Le fond des choses

Mário de Carvalho est décidément un maître de la subversion. Son dernier roman nous offre une satire réjouissante de notre société de fausses valeurs et de réputations usurpées, à travers un personnage de petite arriviste sans scrupules qui sévit dans les médias. Mais, outre qu'elle nous amuse énormément, elle n'est pas dénuée de charme - et de nous demander si nous n'aurions pas tous quelque chose d'Eduarda Galvao ? En tout cas les amours intéressées d'Eduarda la mènent au coeur du Parti communiste, et c'est l'occasion pour l'auteur de se pencher sur l'affligeante décadence - à moins qu'il ne s'agisse d'une évolution structurelle normale - de l'institution et de ses membres. Ce qui donne lieu à un bon nombre de scènes proprement hilarantes à travers les péripéties de l'existence d'un certain Joel Strosse, qui s'est mis dans la tête d'obtenir sa carte alors que tout le monde la rend. Le propos est sans doute plus sérieux qu'il n'y paraît et au bout du compte les militants décatis ne sont ni absous ni condamnés, comme s'ils appartenaient à cette génération désenchantée et victime des temps qu'affectionne Mário de Carvalho.

11/1999

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Littérature française

La mémoire des choses

Au fil de pages, l'auteur évoque les objets familiers qui l'ont entouré toute sa vie. Leur présence émouvante rayonne discrètement au cœur de sa demeure champêtre. Ils nous rappellent, dit-il, ceux que nous avons aimés (parents, amis, animaux de compagnie) et qui ont enrichi ou agrémenté notre vie.

12/2008

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BD tout public

L'écorce des choses

C'est l'histoire d'une petite fille privée de sa voix. Dans un monde qu'elle perçoit comme un gigantesque aquarium, elle va trouver refuge au pied d'un arbre, lieu de ses rêveries et de ses parties de jeux, mais aussi de sa rencontre avec un petit garçon mystérieux. Laissez-vous immerger dans le récit d'une petite fille qui tâche de s'affirmer autrement que par la parole...

10/2017

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Littérature étrangère

L'ordre des choses

Psychiatre à San Francisco, Oliver Thompson se sent investi d'une mission : écrire un livre qui expliquerait le rapport de l'homme à l'ordre des choses, c'est-à-dire la place de l'homme dans le monde. Carlotta, sa maîtresse, supporte mal qu'il lui préfère ses chères études. Leur liaison va s'effilocher. Abby, la jeune nièce que sa soeur lui a "léguée", occupera davantage Oliver. Il lui achète différents animaux, dont un épagneul doré, Barney, qui devient progressivement le personnage central du roman. Barney mort, Oliver l'abandonne chez le vétérinaire. Abby ne le lui pardonne pas, elle qui donnait toujours une sépulture à ses animaux. Oliver se rend donc tous les jours sur une plage de vase en cours d'assèchement où ordures et cadavres d'animaux servent de remblai. Il creuse pour retrouver Barney. Il en vient à délaisser la rédaction de son ouvrage, et cesse d'exercer son métier. Allen Wheelis est lui-même psychiatre à San Francisco. Ce livre sur l'amour, la solitude et la mort est aussi le pathétique récit d'une dérive, du déclin intellectuel d'un homme qu'on aurait pourtant cru armé pour surmonter sa névrose.

05/1984

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Philosophie

La vie des choses

Une chaussure, une lampe, un coupe-papier, un poêle, un pneu. Des choses simples - vendues, achetées, utilisées, puis jetées dans un tiroir, dans un garage, dans une décharge. Des objets nus, encore neufs ou bien utilisés, intacts ou usés, toujours destinés à l'insignifiance et à la destruction. Est-ce le destin des choses ? Ou existe-t-il un autre regard sur elles, capable d'une certaine façon de les racheter de leur rôle anonyme et inerte ?

01/2019

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Indépendants

La couleur des choses

Simon, un jeune anglais de 14 ans un peu rondouillard, est constamment l'objet de moqueries de la part des jeunes de son quartier, et il est recruté pour toutes sortes de corvées. Un jour où il fait les courses pour une diseuse de bonne aventure, celle-ci lui révèle quels vont être les gagnants de la prestigieuse course de chevaux du Royal Ascot. Simon mise alors secrètement toutes les économies de son père sur un seul cheval, et gagne plus de 16 millions de livres. Mais quand il revient chez lui, Simon trouve sa mère dans le coma et la police lui annonce que son père a disparu. Etant mineur, Simon ne peut pas encaisser son ticket de pari. Pour ce faire, et pour découvrir ce qui est arrivé à sa mère, il doit absolument retrouver son père. Au terme d'une aventure riche en péripéties et en surprises, Simon, l'éternel perdant, deviendra un gamin très débrouillard. La couleur des choses de l'auteur suisse Martin Panchaud bouscule les habitudes des lecteurs et lectrices de bandes dessinées ; le livre est intégralement dessiné en vue plongeante sans perspective et tous les personnages sont représentés sous forme de cercles de couleurs. La couleur des choses oscille entre comédie et polar avec une technique graphique surprenante, mêlant architecture, infographies et pictogrammes à foison, qui font de ce roman très graphique un livre étonnant et captivant.

09/2022

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Littérature française

L'Ordre des choses

Ce livre, articulant la fiction et les faits, esquisse l'évolution de notre rapport aux choses, passé en quelques siècles d'une vision fluide et ouverte, issue des anciens systèmes qui reliaient l'homme à ce qui l'entourait, bêtes et plantes, astres et dieux, à un ordre séparé et éclairé dans lequel chaque chose occupe une place déterminée. S'y croisent un chasseur au siècle des Lumières, Daniel Defoe et Robinson Crusoé, un enfant qui se cache, une impitoyable comtesse, des encyclopédistes, une fille sauvage, un voyageur en Sicile, l'empereur Tibère, Piero di Cosimo, le dieu Pan, une sorcière, un sans-abri anglais ainsi que des figures et rituels venus du fond des temps. Non pas suite, mais prolongement du paysage entrepris avec Le Monde horizontal et Rien pour demain, L'ordre des choses en reprend la trame narrative, faite de fragments et d'associations, tissée de personnages réels et fictionnels. Au bout de ce parcours, dont le lecteur est aussi le traducteur, se dessine la manière dont la modernité, prise au sens large, a modifié les cadres de pensées avec lesquels nous pensons ce qui nous entoure.

08/2021

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Policiers

La nature des choses

Dix femmes emprisonnées au milieu du désert australien. Dix femmes au crâne rasé, vêtues d'habits étranges. Trois geôliers, vicieux et imprévisibles, pour les surveiller. Un jour, la nourriture vient à manquer. Pour elles comme pour eux. Et les proies se changent en prédatrices.

09/2017

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Littérature Italienne

Le cours des choses

Une bourgade de Sicile dans les années cinquante. Vito mène une existence d'une paisible et médiocre monotonie jusqu'au soir où, sur le pas de sa porte, il essuie deux coups de feu. Menace inexplicable pour cet homme veule et insignifiant, ami de tous et de personne, ou presque : seul Masino, le propriétaire du bar a sa confiance. Entre l'indifférence prudente de ses concitoyens et l'effervescence superstitieuse qui règne à l'approche de la fête patronale, Vito est acculé à un isolement inquiétant. L'adjudant Corbo, qui connaît ses ouailles, flaire dans cet avertissement un enjeu plus grave que la jalousie déplacée de quelque mari trompé, et met aussitôt en rapport les deux coups de feu avec le meurtre découvert le jour même : un berger exécuté dans les règles de l'art mafieux. Dans son tout premier roman, Andrea Camilleri sait déjà mêler de main de maître intrigue policière et chronique sicilienne, en une ronde de portraits décapants, servis par une langue inventive et truculente.

01/2005

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Monographies

L'origine des choses

Née en 1960 à Ypres (Belgique), Edith Dekyndt vit et travaille à Bruxelles et à Berlin. A travers ses oeuvres, l'artiste propose des expériences sensorielles fondées sur l'observation minutieuse de la matière et des contextes culturels qui l'englobent. Apres des études de communication, elle entre à l'école des Beaux-Arts de Mons. De nature processuelle et conceptuelle, son approche s'intéresse aux objets, souvent ordinaires, qui composent le quotidien et à leur transformation au contact d'environnements naturels et architecturaux. Ses installations et performances intègrent des objets naturels et usinés, des photographies, des vidéos, du son et de la lumière. Chacun de ses projets s'ancre dans l'observation d'infimes détails à travers lesquels des objets et des situations d'apparence quelconque deviennent à la fois sublimes et bouleversants. Ils invitent le spectateur à prendre conscience de l'équilibre précaire des phénomènes chimiques et physiques, ainsi que de la nature transitoire et fluide du monde matériel. Ses oeuvres sont présentes dans des collections publiques et privées telles que celles du Centre Pompidou (Paris), du MoMA (New York), du Skulpturen Park de Cologne, de la Cranford Collection (Londres), du Cnap (Paris), de Pinault Collection (Paris), de la Kunsthalle de Hambourg, du Mudam (Luxembourg), de plusieurs Frac (Picardie, Lorraine, Bretagne, Pays de la Loire, Alsace, La Réunion) ou encore du M HKA (Anvers). Après Bertrand Lavier et Anri Sala, Edith Dekyndt s'empare des vitrines du Passage de la Bourse de Commerce, reproduites ici sous la forme d'un leporello. Devenues par nature l'un des dispositifs de prédilection des expositions universelles, c'est justement pour la reconfiguration du bâtiment - d'une ancienne halle à une bourse d'échanges - conduite pour celle de 1889 que les vitrines en place aujourd'hui furent installées. L'artiste puise dans cette histoire pour créer des images qui seraient "? phénomènes d'apparition, de résurgence, dans le mouvement ? ". Dans ce cycle, l'artiste provoque et interroge l'apparition de l'oeuvre, cette suspension entre deux natures (de l'objet à l'oeuvre d'art), le "? déjà fait ? " (ready-made) et l'inachevé. A celle de nature morte, l'artiste préfère l'expression anglaise still life, action provisoirement arrêtée, ralentie, calmée, mais laissant le tableau vivant et ses composantes toujours actives. Elle se passionne pour la transformation des éléments, la variation des couleurs, les inflexions de la lumière, l'action du temps... Edith Dekyndt assemble et accroche ces objets du quotidien ou ces fragments d'objets, cassés, tombés, ramassés, récupérés, réparés.

04/2023

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Littérature arabe

Des choses qui arrivent

En neuf nouvelles, l'écrivain algérien Salah Badis dessine le portrait d'une ville - Alger et ses environs - et d'une galerie de personnages confrontés à la difficulté de vivre et d'aimer au quotidien dans une société sclérosée. " Personne ne veille sur la nuit à Alger. Ici, la nuit est assez grande pour veiller sur elle-même, la nuit est adulte. " Un couple qui rêve d'ouvrir une laverie automatique à Alger ; un musicien amateur et mythomane dont la petite amie et son père meurent soudainement en Turquie ; un étudiant qui se demande quel serait " le bonheur potentiel de ses journées " ; un éditeur pris entre le manuscrit d'un écrivain tunisien des années 1930 et les affres du terrorisme contemporain ; Madame qui tient un salon de coiffure ; Monsieur Krimou et sa Peugeot 505 ; un jeune homme dans sa ville sinistrée par un tremblement de terre ; une femme qui rêve obstinément d'un appartement ; un preneur de son ballotté entre ses multiples désirs. Ils et elles s'appellent Kahina, Amin, Maria, Imen, Madjid, Madame Djouzi, Selma... Ils sont plus ou moins jeunes, commerçants, étudiants, éditeurs, ils cherchent à faire la fête, à s'aimer, ils se remémorent leurs vies et scrutent les stigmates du temps qui passe. Ce sont autant de personnages en butte aux contraintes sociales et politiques de l'Algérie des années 1980 jusqu'à la fin des années 2010, pays marqué par la fin de règne, laborieuse et pathétique, du président Bouteflika et les prémices du Hirak (mouvement de révolte citoyen de février 2019), en passant par la sanglante décennie 1990. Dans le décor décati et sublime de la ville d'Alger et de ses banlieues anonymes pleines de vie, Salah Badis exprime les sourdes contradictions de son pays par petites touches sensibles où se conjuguent conflit de génération, mal-être, incompréhensions, amours noires et quête de tendresse. Par sa prose poétique, son sens du détail, il donne vie à des existences qui tentent de n'être pas que chimériques.

10/2023

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Notions

Le soin des choses

Qu'ont en commun une chaudière, une voiture, un panneau de signalétique, un smartphone, une cathédrale, une oeuvre d'art, un satellite, un lave-linge, un pont, une horloge, un serveur informatique, le corps d'un illustre homme d'Etat, un tracteur ? Presque rien, si ce n'est qu'aucune de ces choses, petite ou grande, précieuse ou banale, ne perdure sans une forme d'entretien. Tout objet s'use, se dégrade, finit par se casser, voire par disparaître. Pour autant, mesure-t-on bien l'importance de la maintenance ? Contrepoint de l'obsession contemporaine pour l'innovation, moins spectaculaire que l'acte singulier de la réparation, cet art délicat de faire durer les choses n'est que très rarement porté à notre attention. Ce livre est une invitation à décentrer le regard en mettant au premier plan la maintenance et celles et ceux qui l'accomplissent. En suivant le fil de différentes histoires, ses auteurs décrivent les subtilités du " soin des choses " pour en souligner les enjeux éthiques et la portée politique. Parce que s'y cultive une attention sensible à la fragilité et que s'y invente au jour le jour une diplomatie matérielle qui résiste au rythme effréné de l'obsolescence programmée et de la surconsommation, la maintenance dessine les contours d'un monde à l'écart des prétentions de la toute-puissance des humains et de l'autonomie technologique. Un monde où se déploient des formes d'attachement aux choses bien moins triviales que l'on pourrait l'imaginer.

10/2022

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Littérature française

Le désordre des choses

Au centre de ce roman, un trompe-l'oeil mural autour duquel gravitent six personnages, qu'ils vivent à Paris ou en province. Au fil des événements, Jeanne les accueille. Fragilisé par une menace diffuse, Yvain éprouva de l'amour pour la femme en rouge représentée. Talia posa pour l'artiste. Anne, une journaliste de retour d'exil, lui ressemblerait... Vence photographie l'univers pour s'y fondre. Ariane, peut-être à l'origine de ces rencontres, disparaît. Des rapprochements nullement aléatoires. Six personnages en quête d'histoires dans un monde, le nôtre, où règne le désordre ? ; ils s'interrogent sur la réalité de la vie, la fiction, sur leur passé, le temps, l'avenir, sur nous. Un roman en trompe-l'oeil ?? "? Une légende raconte que le premier trompe-l'oeil, une grappe de raisin peinte par Zeuxis, semblait si véridique, que les oiseaux venaient la picorer. ? "

06/2022

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Ecrits sur l'art

Le comportement des choses

Que se passe-t-il quand, soudainement, un objet qui nous fait face s'anime ? Comment envisager de tels objets qui tendent à se comporter comme des sujets ? Faut-il les reléguer au rang de curiosités parascientifiques, de phénomènes paranormaux, de bizarreries surréalistes ? Faut-il les considérer comme des produits d'ingénierie, en apprécier l'exploit mimétique qui permet de leur prêter vie ? Ou les regarder comme des objets d'art, saisir les ouvertures critiques qu'ils apportent ? Faut-il les prendre au sérieux, comme les personnages d'un conte moral qui nous fait prendre conscience de la nécessité de penser un monde habité par d'autres ? Ou, encore, faut-il en avoir peur, comme de créatures qui se révoltent contre leurs créateurs, menaçant notre sécurité, nos certitudes ? Cet ouvrage réunit un ensemble de textes de registres stylistiques différents, du récit narratif à l'essai analytique, du témoignage à la dystopie. Construit comme une enquête à plusieurs voix, il révèle le potentiel de suggestion fictionnelle et philosophique de l'animation des choses, en questionnant la persistance de formes d'animisme au sein du projet de la modernité. Dans l'horizon d'une remise en question des fondements anthropocentriques de la culture occidentale, ces épisodes dessinent une autre histoire, qui se creuse à la frontière entre nature et artifice, entre sujet et objet, entre vivant et non-vivant, où toutes ces polarités apparaissent suspendues par l'inquiétante étrangeté, le vertige et le doute qui nous saisissent face au comportement des choses.

05/2021

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Littérature française

La nuit des choses

Un roman qui offre un corps de langage à la sensibilité de l'intériorité, à tout ce qui dit en ne se disant pas. La nuit des choses décline, en différents moments de conscience, la trame d'une histoire décousue, d'une détresse qui s'enracine, d'un amour échoué. C'est le roman d'une relation née à distance, d'un rapprochement inattenduâ ; une histoire vécue dans l'ardeur d'une affinité sensible aussitôt pressentie, d'une passion éprouvée, mais bientôt trahie, et qui se délite alors dans une autre distance : celle du silence. Une chape de brume recouvre à mesure les choses, nourrie par un dialogue déchiré avec l'homme qui se tient au loin sans jamais s'effacer vraiment. Le personnage féminin se voit abandonné à la confusion de questions jamais refermées, qui l'envahissent et l'emprisonnent lentement. L'obscurité de l'incompréhension se tisse.

10/2021

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Droit des biens

La jouissance des choses

Le droit des biens a pour objet d'organiser la jouissance des choses entre les personnes. Il lui manquait, pourtant, jusqu'au présent ouvrage, une théorie générale de la jouissance des choses. A partir de la jouissance, l'auteur revisite les fondements et les piliers du droit des biens (propriété, possession, droits réels, usufruit, servitudes, usucapion, fruits, etc.), voire d'autres pans du droit civil en rapport avec elle (bail, prêt, responsabilité du fait des choses, sûretés réelles, etc.), aussi bien dans leurs aspects théoriques que pratiques. Une telle entreprise était plus que nécessaire alors que le rythme des réformes du Code civil s'intensifie, et plus fondamentalement, à l'heure où il devient urgent de penser, peut-être de repenser, les relations entre les personnes et les choses.

04/2023

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Littérature française

La banlieue des choses

La banlieue des choses est une dérive poétique où l'on suit les pérégrinations de Séraphin, un homme touché par les conflits existentiels et qui lutte contre la dépression. - Séraphin n'est pas à son mieux. Il survit d'opportunités, s'habille au décrochez-moi-ça, loge à la bonne franquette. Oui, Séraphin considérant a connu des jours meilleurs. La vue se trouble comme le fond d'une bouteille, le coeur fait du yo-yo. - Certains matins, il joue au vivant par inadvertance. Sa misanthropie va bon train, sa frivolité oiseuse aussi. Divorcé d'avec le monde contemporain, son emploi du temps ressemble à un faire-part. - Séraphin a mal à sa vie. " Malamavie ", ressasse-il de rade en estanco. Il consent, il glisse, il dérape. Vaque à sa rouspétance congénitale, désemparé. Certes, la poésie lui tient parfois la main, mais il a déjà perdu la bataille des lendemains. Par forfait.

06/2022

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Poésie

Le livre des choses

Ales Steger (né à Ptuj en Slovénie, en 1973) est l'une des grandes voix de la littérature slovène contemporaine. Poète avant tout, mais aussi essayiste et romancier, il a été traduit en de nombreuses langues et distingué par de nombreux prix littéraires internationaux. Il est aussi éditeur et le créateur du grand festival international de poésie, les "Journées du vin et de la poésie". Le Livre des choses (publié originellement à Ljubljana en 2005) est son premier livre traduit en français. Ce recueil nous convie à rien moins qu'à une révolution par le verbe sous la forme d'un corps-à-corps de nos imaginaires avec le concret et le quotidien. Il nous incite à ne plus considérer les choses comme des entraves au rêve, et à y placer le levier d'Archimède d'un réenchantement lucide et d'une libération nouvelle.

11/2017

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Littérature française

L'ordre des choses

Chaque fois que, à l'occasion du jour des morts, sa famille se réunit, le narrateur replonge, au milieu du brouhaha de légendes et de souvenirs qui se forme autour de plantureux goûters, dans ce qui aura été l'aventure de sa vie : sa désertion, pendant la Seconde Guerre mondiale, des rangs de l'armée allemande, où il avait été enrôlé de force comme beaucoup de jeunes Alsaciens, les malgré nous. Dans une langue envoûtante, portée par les flux et reflux de la mémoire individuelle et collective, Vincent Wackenheim donne à entendre le son d'une époque, guerre et après-guerre, avec ses secrets, ses hontes, un rapport ambigu à la vérité, mais aussi, face aux tragédies de l'histoire, sa grandeur simple, son irrépressible désir de liberté.

02/2012

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Littérature française

Le rire des choses

"Chaque vie porte une énergie et l'énergie jamais ne disparaît. Elle devient image, odeur, souvenir. L'équilibre persiste, même au-delà de la mort. Un fil ténu qui reste accroché à la porte qui s'est refermée"... Christian et Olivier sont deux frères que tout oppose. Quand le premier, médecin réputé et reconnu, disparaît lors d'une mission humanitaire en Afrique, le second se plonge corps et âme dans son travail à Paris. Deux ans plus tard un colis en provenance de la Mauritanie fait soudain resurgir leur passé. Olivier décide alors de partir sur les traces de son frère pour enfin faire face à ses peurs et obtenir des réponses à ses interrogations. Dans son nouveau roman Jean-Pascal Ansermoz nous emmène dans une Afrique hostile et magnifique, un continent qui est mémoire et berceau de fraternité mais où la vie n'est jamais bien loin de la mort, les souvenirs jamais loin de la folie...

02/2014

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Littérature française

Le dedans des choses

Ce livre vient d'un muséum intime et buissonnier, c'est-à-dire d'une boîte à trésors, d'où surgiront notamment un rat musqué, un cygne noir, un réalisateur tchèque un peu sadique, des yeux de verre, des modèles d'invertébrés, un bateau-lumière, des poulpes brandis sur des harpons, des girelles et bogues scintillantes, une invasion de mouches, la charogne d'une baleine, un grand artiste allemand, une meute de poètes, des bouleaux et des brumes, un paléontologue mystique, un carabin pris de vertige métaphysique, un neurobiologiste athée, l'ombre d'un entomologiste méridional, des parents terribles, une panthère en cage, des scarabées et quelques orthoptères, un foetus, une momie de cigale, un pyromane imaginaire, et d'autres bijoux minuscules.

02/2012

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Littérature française

Le Recel des choses

Paul Mollet veut se souvenir de sa jeunesse. De la cour de récréation. De Hannah Spielgarten, et de toutes les femmes. De Jésus. Et surtout de son ami Rupert, ce salaud de Rupert. Mais avec les instants heureux resurgissent aussi les peurs et les souffrances. Paul Mollet voulait se souvenir. Mais le passé était trop lourd. Son destin est entre les mains d'un psychiatre. Un roman envoûtant, ambitieux, sur la quête de soi, le deuil d'un amour et les vertiges du souvenir. Que cache la mémoire ? Quelle part de mensonge et de folie. Et s'il y avait une espèce de profanation à vouloir sans cesse revisiter son passé, si fragile et sacré...

08/2004