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Les bases américaines en France : impacts matériels et culturels 1950-1967. Au seuil d'un nouveau monde

Extraits

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Architecture régionale

Enghien-les-Bains 1900-1930 Art Nouveau - Art Déco

ARGUMENTAIRE : Station thermale à quelques kilomètres de Paris, Enghien-les-Bains, qui est instaurée en ville en 1850, possède un patrimoine architectural spectaculaire, d'une densité unique en France. Constitué entre la seconde moitié du XIXe et la première moitié du XXe siècle, il fait la part belle à l'Art nouveau, au régionalisme et à l'Art déco. La présence d'un casino et le voisinage d'un champ de course, font d'Enghien-les-Bains la capitale du chic. On y danse le tango, on s'habille en Redfern, Worth, Paquin, Vionnet ou Poiret pour assister aux compétitions hippiques ou jouer à la roulette. A PROPOS DES AUTEURS : Maurice Culot est historien, architecte et urbaniste Charlotte Mus est historienne de l'art

10/2023

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Littérature française

Bref regard sur des années oubliées. 1960-1962

C’est en faisant son service militaire que l’auteur découvre l’Algérie et la réalité de la république française une et indivisible. Elle règne alors sur un empire colonial finissant qui s’achève en 1962 par l’indépendance de l’Algérie. Les pays libérés deviennent souverains. L’affaire est menée rapidement et ne rencontre que peu de difficultés sauf en Algérie. A la même époque l’Algérie n’est plus une colonie, ni un protectorat, ni un quelconque territoire associé, mais trois départements de la république. La république qui ne veut rien céder au FLN, le parti de l’indépendance, s’enlise dans une guerre qui ne dit pas son nom. Pour en sortir elle passe d’un extrême à l’autre, de l’intégration à l’indépendance. C’est une décision brutale qui fait suite et s’oppose à « l’Algérie c’est la France ». Le changement se fait dans la douleur et les drames. Les communautés sont les grandes perdantes. Pieds Noirs et Juifs sont chassés de leur pays, l’Algérie. Ils s’établissent en France. La migration des Arabes vers la France continue. Les Harkis, prisonniers dans leur pays, subissent la terreur des vainqueurs. Les Kabyles se heurtent aux Arabes. Mais malgré ces bouleversements, les peuples établis des deux côtés de la Méditerranée n’ont pas rompu leurs relations. Les Juifs continuent leurs conversations en arabe depuis la France avec leurs clients des souks. C’est rendu possible grâce au succès rapide du téléphone portable, d’internet, de la télévision par satellite, du transport aérien… qui rapprochent les gens séparés. Cinquante ans après elles retrouvent l’amitié qui ne les a jamais quittés…

12/2019

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Histoire de France

Les gentlemen d'Harvard. Chronique de guerre des Américains de France (1914-1917)

Cette saga relatant l'histoire des engagés volontaires américains durant la Première Guerre mondiale est tout d'abord un hommage à leur générosité, à leur courage, à leur abnégation et à leurs sacrifices. A travers les personnages fictifs les plus divers entourant la famille de Mortefort au coeur de ce roman historique nous voyons vivre, combattre et bien souvent mourir ces gentlermen d'Harvard lors des événements les plus marquants de la Grande Guerre. Souvent fortunés, diplômés de Harvard et des plus prestigieuses universités de la côte Est, ils ont tout abandonné comme l'écrira le poète, Alan Seeger, tombé à Belloy-en-Santerre le 4 juillet 1916, jour de l'Independance Day, pour la misère des tranchées, l'horreur de assauts et honorer un rendez-vous avec la mort" .

09/2010

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Historiens

Michel de Certeau avant "Certeau". Les apprentissages de l'écriture (1954-1968)

Michel de Certeau est devenu un classique : chaque lecteur a ses préférences, de L'invention du quotidien à La fable mystique ou à L'écriture de l'histoire. Après sa mort (1986), on l'a justement rapproché de Foucault, Barthes ou Bourdieu. Il s'était fait connaître par La prise de parole, lecture à chaud de Mai 1968, et n'a cessé ensuite d'explorer, à travers le langage des sciences humaines, les multiples rumeurs du monde. Quels sont, dans les années 1950, les apprentissages de ce jeune jésuite ? Comment est-il entré en écriture ? Ce livre entend y répondre avec précision. 1954 : le lecteur de Hegel qu'il est alors produit un premier essai sur Pierre Favre, compagnon oublié d'Ignace de Loyola. 1960 : il traduit l'autobiographie spirituelle du même Favre, à partir de copies éparses, faute d'un original perdu. Entre les deux, 1956, double assignation. Au séminaire tout laïc et fort érudit de Jean Orcibal, le grand spécialiste du jansénisme et de la mystique rhéno-flamande ; à la rédaction de la revue de spiritualité jésuite, Christus, en plein essor. Cet apprentissage original produit un singulier aboutissement : la publication, en 1960, du Mémorial de Favre, thèse savante et nourriture spirituelle. Plus encore, la vie errante de Favre, voyageur, pèlerin et étranger, dans une Europe que la Réforme disloquait, devient le modèle même des déplacements de Michel de Certeau dans le nouveau monde culturel et religieux en recomposition dès la fin des années 60.

03/2022

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Histoire de l'architecture

En Scène. Lieux de spectacle en Île-de-France 1910-1940

Une relecture originale, magnifiquement illustrée, d'un patrimoine d'exception, souvent méconnu et fragilisé, célébrant les années folles et l'Art déco. Cet ouvrage recense pour la première fois plus de 250 lieux de spectacle construits entre 1910 et 1940, des plus connus - comme le Moulin Rouge, le théâtre des Champs-Elysées ou le théâtre municipal de Fontainebleau - aux plus insolites - la Conque de Nanterre, le théâtre de poche de l'hôpital de Bligny. Une sélection de 40 sites témoigne de la diversité de cette épopée architecturale et décorative. Ce vaste panorama inédit est enrichi par l'analyse de spécialistes de l'architecture et du spectacle, avec les témoignages d'artistes comme Roberto Alagna et Carolyn Carlson. C'est au tournant du 20e siècle que l'architecture du spectacle entre en effervescence. L'Ile-de-France, avec le rayonnement de Paris, capitale des artistes, sera le témoin privilégié de cette métamorphose. Parce qu'elle partage avec l'architecture du spectacle plus de 400 ans d'histoire, elle porte sur son territoire une constellation de salles, publiques ou privées, à l'aura souvent internationale. Emblématiques du renouveau architectural et décoratif sans précédent de l'entre-deux-guerres, ces lieux parfois peu connus méritaient d'être mis en lumière. Cette profonde mutation reflète les nombreux enjeux sociétaux alors à l'oeuvre : conflits sociaux, désir de démocratisation culturelle, émergence des avant-gardes et développement d'une culture de masse.

11/2021

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Histoire de France

Chère Algérie. La France et sa colonie (1930-1962)

Plus de deux cent mille morts, côté algérien, près de trente mille morts, côté français : telle fut l'issue sanglante de la guerre d'Algérie. Cette guerre meurtrière, qui a longtemps tu son nom, fut aussi extrêmement coûteuse : elle a représenté 20 % du budget de l'Etat pour la seule année 1959. Fallait-il que les enjeux soient considérables pour que la France manifeste, si longtemps, un tel attachement! Or ce livre démontre qu'il n'en fut rien, mettant à mal, au passage, bien des idées reçues : dès le début des années trente, l'Algérie connaît une crise qui ira s'aggravant jusqu'à son indépendance, et représente un fardeau toujours plus lourd pour la métropole. Les ressources sont insuffisantes pour nourrir une population qui croît très vite, car l'Algérie n'est pas ce pays richement doté par la nature qu'on s'est longtemps plu à imaginer; la misère s'étend, les Algériens sont, très tôt, contraints de s'expatrier pour nourrir leurs familles - et non parce que la France fait appel à eux pour se reconstruire après 1945. Cette crise, aucune mesure n'a pu la juguler, ni les tentatives pour industrialiser la colonie avant la guerre, ni le plan de Constantine décidé en 1958. Quant à la découverte des hydrocarbures du Sahara, elle fut loin de représenter la manne qui aurait avivé la cupidité de la puissance coloniale... Analysant les relations complexes et changeantes entre les acteurs de la colonisation -Etat, organismes patronaux, entreprises, citoyens -, Daniel Lefeuvre propose une histoire nuancée et critique de ce pan tragique de notre passé colonial, au risque de heurter les partisans de la commémoration nostalgique comme les tenants d'une "repentante" mal entendue.

04/2005

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Photographes

Élie Kagan. Photographe indépendant, 1960-1990

Fils d'immigrés juifs, Elie Kagan (1928-1999) fait partie des enfants cachés de la Seconde Guerre mondiale. Il se sédentarise ensuite dans le 10e arrondissement de Paris. Devenu photo-reporter indépendant, il fixe sur la pellicule meetings, manifestations, événements culturels, réunions et rassemblements politiques. Il saisit le massacre des Algériens survenu à Paris après la manifestation organisée par le FLN, dans la nuit du 17 octobre 1961. Sa production constitue une archive historique et visuelle, essentielle pour l'étude de la vie politique, intellectuelle et culturelle française de 1960 aux années 1990. L'ouvrage revient sur les différentes interprétations du parcours du photographe, en s'attachant à la réception de son travail. Elie Kagan ne se réduit pas à la figure de photo-reporter engagé, ni à celle d'un militant, que viendraient investir des revendications mémorielles. De nombreux autres aspects de sa production photographique sont encore mal connus. Témoin de son temps, il aime flâner dans Paris, dont il capte les transformations urbaines et sociologiques, ses petits métiers et ses passantes. C'est un rapport existentiel à la photographie qui se donne alors à voir ? : une façon de vivre, au jour le jour, porté par les rencontres, les accrocs ou les surprises du quotidien...

02/2022

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Art du XXe siècle

Années POP, années CHOC. 1960-1970

L'exposition porte sur les mouvements sociaux, politiques et culturels de contestation en France de 1960 à 1975. Les oeuvres d'artistes proches de la figuration narrative tels que Arroyo, Erró, Fromanger, Grau, Messac et Rancillac apportent une réflexion critique sur leur temps, de la guerre du Vietnam aux lendemains de Mai 68. En partenariat avec la fondation Gandur pour l'Art. exposition : 22/6-31/12 Mémorial (Caen)

07/2023

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Poésie

Mémoire du vent. Poèmes 1957-1990

Nouvelle édition en 2002.

02/2002

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Critique littéraire

Lettres à Simone Kahn. 1920-1960

A la fin du mois de juin 1920, quand André Breton rencontre Simonne Khan, il vient d'avoir vingt-quatre ans et n'est déjà plus un inconnu. Il a publié ses premiers vers en mars 1914. Son premier recueil de poèmes, Mont de piété, est paru en juin 1919. Simone Kahn est née en 1897. Elle a fréquenté l'Institut d'anglais de la Sorbonne. Eprise de littérature, visiteuse assidue de la libraire d'Adrienne Monnier, abonnée à la revue Littérature, elle assista au Festival Dada de la Salle Gaveau, le 26 mai 1920, qu'elle apprécia peu. Lors des premiers échanges avec Breton, elle lui déclara d'emblée : " Vous savez, je ne suis pas dadaïste " ce sur quoi Breton répondit " Moi non plus ". Pendant leurs huit ans de vie commune, Simone et André tentèrent de maintenir une franchise totale dans leurs échanges. Cependant les aléas de leur vie éprise d'indépendance et leurs pulsions amoureuses non réprimées eurent raison de cette volonté de transparence absolue. Les absences prolongées de Simone pour rejoindre sa cousine Denise Lévy ou pour passer des vacances avec des amis et, surtout, sa liaison non avouée avec Max Morice, furent douloureusement vécues par André. De même, la violente passion du poète pour Suzanne Musard et la parenthèse tragique liée à la rencontre de Nadja étaient difficiles à accepter même par une femme plutôt large d'esprit. En l'absence des lettres de Simone, cette correspondance pourrait s'apparenter à un Journal, si ce n'étaient les réactions ultra-sensibles ou violentes de Breton en réponse aux missives de son épouse. Pendant le temps qui va de la rencontre au Jardin du Luxembourg en 1920 jusqu'au terme d'un amour que conclut la lettre du 15 novembre 1928, se dessine une trajectoire de " liberté libre " incomparable. Ce témoignage sur les premières années, décisives, du Mouvement surréaliste sera suivi d'autres correspondances beaucoup plus maîtrisées. Dans ces pages apparaît la fragilité de Breton, alors que la légende a tendance à figer le personnage dans une dignité granitique.

06/2016

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Littérature française

Journal de mes amours (1955-1960)

A partir des années 1950 et jusqu'à sa mort, Pierrette Micheloud a tenu régulièrement un journal intime. Entre 1955 et 1960, ce journal se mue en véritable roman dont les héroïnes sont toutes des femmes réelles rebaptisées de noms mythologiques ou imaginaires (Chryséis, Sabik, Sébdémaé…) Combien en avons-nous lu, d'histoires d'amours malheureuses ! Mais ce récit-là est singulièrement saisissant, car nous y progressons pas-à-pas avec sa narratrice, trébuchant avec elle sur les obstacles imprévus, rongeant notre frein dans les attentes, le coeur battant au moindre bruit dans l'escalier, sursautant à la sonnerie du téléphone, souffrant à la lecture d'une lettre assassine… Le Journal de mes amours nous offre l'occasion d'approcher une Pierrette Micheloud tour à tour naïve et avertie, cruelle et généreuse, agaçante et pathétique. Pierrette Micheloud (1915-2007), poète et peintre, s'est installée à Paris dans les années 1950, tout en continuant à séjourner en Suisse : dans le Valais, qu'elle n'a cessé d'aimer et de chanter, et à Belmontsur- Lausanne, où se situait la maison familiale. Auteure de nombreux recueils d'une poésie ardente souvent dédiée aux femmes, elle a également défendu avec constance et générosité l'oeuvre des poètes contemporains, en créant par exemple le Prix Louise Labbé et en publiant d'innombrables chroniques dans des revues littéraires et divers journaux. Son dernier geste en faveur de la poésie a été la création de la fondation qui porte son nom et qui décerne des prix substantiels aux poètes de notre temps.

03/2015

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Généralités

Les radios alliees 1940-1945 tome 2. Les maeriels de transmission anglais, americains, canadiens

Mettant en relief le génie humain, la radio est l'apanage d'individus intelligents, rigoureux, novateurs et ouverts sur le monde. Méconnues, les transmissions radioélectriques représentent pourtant un pan essentiel du second conflit mondial - qui, sans conteste, a aussi été une guerre totale technologique -. Dans cette oeuvre magistrale en deux volets, l'infaisable a été fait : le premier ouvrage encyclopédique sur le matériel radio des forces alliées, fruit de dizaines d'années de recherches. Facile d'accès, il s'adresse aux collectionneurs, aux férus de réparation et de remise en état d'appareils d'époque - qui se régaleront -, aussi bien qu'aux passionnés de la période 1939-1945 dans sa globalité. Dans ce premier tome, est traité le matériel de communication radio des Pathfinders - leurs balises au rôle si emblématique le 6 juin 1944 en Normandie - et celui de plusieurs composantes essentielles des forces militaires alliées : blindés, armée de l'air (USAAF, RAF...) et forces maritimes (US Navy, Royal Navy, etc.). Appuyé par des dizaines de notices techniques d'époque, le très vaste panel de matériel fabriqué et employé par les forces américaines, britanniques et canadiennes - bien entendu retrouvé chez d'autres nations combattant dans le camp allié - est décrit en détail comme nulle part ailleurs : appareils émetteur-récepteurs, antennes, microphones, batteries, amplificateurs, accessoires divers, caisses et sacs de transport, le tout expliqué et photographié avec précision, en situation de démontage et de fonctionnement (par exemple, les lampes radio), y compris des pièces rarissimes et 100% authentiques, présentées pour la première fois. Au fil de ce livre, transparaît l'organisation extrêmement rigoureuse, hautement spécialisée et qualifiée des personnels des transmissions radio. Grâce à Denis Derdos et aux éditions Heimdal, voici une grande lacune largement comblée.

10/2021

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Décoration

Catalogue de timbres de France. 1849-1960 et variétés après 1960, Edition 2020-2021

"Un catalogue fait par les collectionneurs pour les collectionneurs. Cette année encore le catalogue SPINK MAURY, héritier des prestigieux catalogues Maury, Cérès et Dallay, qui ont fait le bonheur de générations de philatélistes depuis 1889 poursuit son travail de recherche. Il couvre les timbres français de 1849 à 1960, et les variétés après 1960. Comme chaque année des centaines de modifications de cotes, de nouvelles variétés, de découvertes vous sont proposées dans une présentation toujours exceptionnelle. Parmi les nouveautés, signalons par exemple, la continuation des études monographiques, présentant un timbre par page avec toutes les variétés connues jusqu'à 1930. Un niveau de détail inégalé pour les timbres de France. La France possède l'une des plus belles philatélies du monde. Avec une distribution très internationale, nous essayons d'en être les modestes ambassadeurs, d'où cette inhabituelle revue ci-dessous en anglais, pour nos lecteurs internationaux. Merci d'être de plus en plus nombreux chaque année à nous rejoindre. Essayer le Spink Maury, c'est l'adopter ! " L'équipe rédactionnelle du SPINK MAURY 2020-2021.

09/2019

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Beaux arts

Montmartre 1900-1930. Art Nouveau - Art Déco

De la fin du XIXe siècle à 1914, Montmartre est la capitale artistique de Paris. Peintres, sculpteurs, poètes, écrivains illustres ou en passe de l'être y ont leurs ateliers et leurs cafés à proximité du Maquis, cette partie de la Butte occupée par les chiffonniers, les miséreux, Casque d'Or et les Apaches. Mais déjà Montmartre se transforme et voit se construire des ateliers, dont celui du peintre Maurice Neumont, une oeuvre d'art totale, et des immeubles à appartements Belle Epoque dans le style qualifié humoristiquement de "nouilles". Après la première guerre mondiale, Montmartre cède le leadership artistique à Montparnasse, mais devient un des creusets de l'Art Déco parisien. L'avenue Junot qui a fait disparaître le Maquis voit s'édifier une collection exceptionnelle d'immeubles Art Déco, dont quelques-uns sont devenus emblématiques de l'histoire locale telles les maisons de Francisque Poulbot et de Tristan Tzara. Ce livre est le premier à explorer les architectures Art Nouveau et Art Déco ajoutant une facette artistique encore peu connue au palmarès de l'illustre Butte.

11/2019

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Architecture régionale

Strasbourg 1900-1930 Art Nouveau Art Déco

ARGUMENTAIRE Présenter Strasbourg, c'est habituellement évoquer la ville médiévale alsacienne typique, ses maisons à pans de bois, ses lacis de ruelles aux noms évocateurs de l'Alsace traditionnelle, sa cathédrale. Il manquait à cette approche d'évoquer la création de la Neue Stadt : la ville nouvelle, née à la fin du XIXe siècle et que les Allemands lors de l'annexion mirent en oeuvre, venant tripler la superficie de la cité. Strasbourg devient alors un vaste champ d'expérimentation architecturale et accueille l'Art Nouveau avec ses lignes ondulantes largement inspirées par les formes végétales. Au sortir de la grande guerre de 1914-1918, Strasbourg à nouveau française, devient l'un des centres actifs et innovants de l'architecture Art Déco. Celle-ci ne s'adresse plus exclusivement aux bâtiments privés, mais s'étend aux logements collectifs et aux édifices industriels. LES AUTEURS Robert Dulau, ancien conservateur en chef du patrimoine et auteur de nombreux articles et ouvrages sur les monuments historiques, a été administrateur des châteaux de Coucy et de Pierrefonds. Il fut ensuite chargé des galeries de vitraux et de peintures murales françaises pour l'ancien musée des Monuments français, aujourd'hui Cité de l'architecture et du patrimoine, au Palais de Chaillot à Paris. Luc Boegly est un photographe d'architecture de réputation internationale.

11/2022

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Beaux arts

Montparnasse 1900-1930. Art nouveau - Art déco

Haut lieu de la bohème entre 1900 et 1914, Montparnasse, après la Première Guerre mondiale, a détrôné Montmartre et est devenu un carrefour du monde artistique. Les noms de quelques lieux de rencontres cosmopolites et festifs de l'époque, La Coupole, La Closerie des Lilas, Le Select, La Rotonde, Le Dôme, Le Jockey... sont passés à la postérité. L'architecture fut aussi de la partie, et deux styles neufs, l'Art Nouveau, avant 1914, puis l'Art Déco, ont accompagné l'effervescence culturelle de ce quartier qu'hantaient, parmi d'autres, Paul Fort, Man Ray, Picasso, Pascin, Modigliani, Hemingway, Cocteau, Kiki la reine de Montparnasse, Joséphine Baker... Les glaces et les céramiques du Bouillon Chartier, l'immeuble à gradins de la rue Vavin, les précieux bow-windows de Théo Petit, la tombe en mosaïques étincelantes de la famille Wallon, les couples lascifs du sculpteur anarchiste Emile Derré, les portes fantastiques d'Eugène Petit, la forêt de métal de Notre-Dame-du-Travail... autant d'expressions d'un art neuf dont les courbes sensuelles bousculent joyeusement les autres styles. Après la Grande Guerre, les pavements en mosaïque des brasseries, les piliers peints de La Coupole, les audacieuses verrières des ateliers d'artistes, les vitraux de Louis Barillet, les aménagements élégants de Rob Mallet-Stevens les appartements bourgeois, les HBM... renvoient à une société modernisée qui apprécie la vitesse, encense la Fée Electricité, promeut la libération de la femme, découvre les bains de mer et la nudité, accueille le jazz, l'american bar et ses cocktails. Les architectures, formant la scène bâtie des mythiques "années chaudes" de Montparnasse et des quartiers voisins de Plaisance et du Petit Montrouge, sont rassemblées ici pour la première fois. Elles sont signées par de grands noms : Henri Sauvage, Louis Süe, Michel Roux-Spitz ou Bruno Elkouken, mais souvent aussi, par d'autres créateurs talentueux tombés dans l'oubli et à redécouvrir absolument.

11/2018

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Grandes réalisations

Versailles 1900-1930. Art Nouveau - Art Déco

ARGUMENTAIRE Ville classique par excellence, Versailles possède un fabuleux patrimoine architectural Art nouveau et Art déco encore peu connu que ce livre dévoile. Ici, une succession de villas et maisons en meulière et en céramique d'une stupéfiante beauté, là, des cités-jardins fleuries et ravissantes et de multiples trésors signés par des architectes aussi talentueux qu'Henri Sauvage, André Lurçat, André Ventre, Henri et André Gutton, Auguste Perret... mais aussi par de nombreux maîtres moins connus mais tout aussi inspirés. Cinémas, églises, synagogues, crèches, garages automobiles, fabriques et gares, offrent aux regards des architectures inventives et inédites. LES AUTEURS Maurice Culot est architecte, urbaniste et historien des villes et de l'architecture. Charlotte Mus et Linnéa Tilly sont historiennes de l'architecture. Luc Boegly est photographe de renommée internationale, reconnu pour ses photographies d'architecture.

01/2022

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Sciences de la terre et de la

Souvenirs d'un forestier français au Maroc (1952-1968)

Ces souvenirs d'un agent technique des Eaux et Forêts du Maroc décrivent, dans un style très direct, la vie et le travail de l'auteur dans des postes " de bled ", dans la période qui va de 1952, début des revendications fortes d'indépendance, à 1968 après les dix premières années d'exercice de celle-ci. On y trouve aussi de très intéressants et vivants témoignages sur la vie des populations dans les campagnes berbères; notamment dans la région de l'Arganeraie, au sud et dans les montagnes du Moyen Atlas. La flore forestière, la Faune donnent lieu aussi à des descriptions précises. Enfin plusieurs personnages originaux, comme on en trouvait souvent à l'époque dans ces bleds, sont dépeints avec humour. L'ensemble, qui se lit avec facilité, peut être considéré comme un document d'histoire et de géographie pris sur le vif.

12/2008

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Critique

Concordes et discordes des muses. Poésie, musique et renaissance des genres lyriques en France (1350-1650)

De la fin du Moyen Age jusqu'à l'aube de l'Age classique, la musique ne cesse d'exercer une influence profonde sur les diverses formes de la poésie lyrique française - tantôt de manière positive, en imposant certaines contraintes formelles au texte, tantôt de manière plus négative, en présupposant des structures musicales que les poètes s'évertuent à "dé-lyriser" . En examinant dans le détail les concordances et les discordances entre forme poétique et forme musicale dans l'oeuvre des poètes les plus importants depuis Guillaume de Machaut jusqu'à Tristan L'Hermite en passant par Clément Marot, Maurice Scève et la Pléiade, cette étude offre une nouvelle perspective sur l'essence même des genres dits "lyriques" - ballade, rondeau, virelai, sonnet, ode, stances. Elle découvre dans l'évolution de ces genres des moments de rupture et de continuité tout autres que ceux que l'histoire littéraire nous a habitués à y voir.

03/2023

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Humour

Quelques artistes et gens de lettres

Ces dessins sont extraits de divers albums : La grande panique (1966, 1994), Information-consommation (1968), Des hauts et des bas (1970), Face à face (1972), Un léger décalage (1977), Comme par hasard (1981), De bon matin (1983), Vaguement compétitif (1985), Luxe, calme et volupté (1987), Insondables mystères (1993) et Grands rêves (1997).

05/1999

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Critique littéraire

Journal 1954-1960. "Avec elle et la bande critique"

C’est un Jacques Lemarchand (1908-1974) bien installé dans ses doubles fonctions de lecteur et de critique théâtral, et compagnon depuis décembre 1950 de Silvia Monfort, que nous retrouvons dans ce Journal 1954-1960. Sous l’Occupation, il a connu les errements et les difficultés d’un jeune intellectuel bordelais «monté à Paris» pour devenir écrivain. Grâce à Jean Paulhan, il est entré au comité de lecture de Gallimard, puis Albert Camus lui a demandé de tenir la chronique théâtrale de Combat. Il devient alors l’un des critiques dramatiques les plus lus de l’après-guerre qui voit l’émergence de jeunes auteurs, acteurs et metteurs en scène, soutenus par la décentralisation théâtrale. Au Figaro littéraire, où l’a appelé Pierre Brisson en 1950, Jacques Lemarchand exerce sa lucidité ironique, sa grande culture et sa déontologie «janséniste». Ferraillant avec la «bande critique» de ses confrères, comme Jean-Jacques Gautier du Figaro ou Robert Kemp du Monde, il entame une défense acharnée de ce que l’on appellera «le Nouveau Théâtre». Chez Gallimard, il fonde la collection théâtrale «Le Manteau d’Arlequin» en 1955, puis la «Collection Blanche» de littérature pour enfants en 1959. Dans son bureau, qu’il partage avec Camus, passent de nombreux écrivains – Boris Vian, Jean Blanzat, Brice Parain, Eugène Ionesco, Arthur Adamov, Jacques Audiberti, Marguerite Duras, Violette Leduc et aussi les Gallimard, qui lui font part des bruits du jour… Devenu quinquagénaire, Jacques Lemarchand ne dédaigne pas jouer à «l’homme brûlé» en exagérant le nombre de ses conquêtes, mais désire par-dessus tout «inspirer confiance». L’angoisse de l’âge commence cependant à poindre et ses rêves s’en ressentent. Le 21 septembre 1954, il constate : «je bois fort et je tombe dans le sombre»… Liées à un profond ennui existentiel, ces crises se multiplient, parallèlement à une vie sentimentale fort agitée. Après une étonnante scène de rupture avec Silvia Monfort au Festival d’Avignon en juillet 1954, plusieurs jeunes femmes – actrices, écrivaines ou journalistes –, se succèdent ou s’imposent. Frénétique en amour, mais attaché à sa famille et fidèle en amitié, Jacques Lemarchand se montre très affecté par la mort de sa mère, en juin 1958, puis par celle de deux de ses proches amis : Boris Vian en juin 1959 et Albert Camus en janvier 1960.

05/2020

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Histoire de France

Abécédaire sentimental. Enfance et vacances à Dozulé (1940-1957)

Un Abécédaire sentimental pour restituer, à travers des souvenirs d'enfance, le Dozulé des années d'occupation et d'après-guerre, voilà ce que le lecteur découvre au fil des pages. C'est un monde qui vit avec ses commerces, ses rites, ses habitudes et ses fêtes... Les anecdotes, les descriptions peuvent faire renaître nos propres souvenirs, les rebâtir et surtout, les faire partager. Ces années, à la fois proches et lointaines, tendent à s'effacer. Le témoignage vivant, plein de l'innocence de l'enfance, redonne de la vie à ces années encore familières. Un abécédaire, entre émotion et histoire, qui est un rare témoignage sur le Dozulé d'hier.

05/2015

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Histoire de France

Au pays de la soif et de la peur. Carnets d'Algérie (1957-1959)

" Au mois de juillet 1957, je me trouvais à 150 kilomètres d'Alger, en Grande Kabylie, dans le village d'Agouni-Ghéran. Après une longue succession de collines plantées d'oliviers, une piste sableuse d'une dizaine de kilomètres, on tombait sur ces maisons de terre aux toits-terrasses soutenus par des poutres de bois. Quand je suis arrivé là, j'ai été frappé par la chaleur incroyable. Tous les villages étaient en guerre, protégés par des sacs de sable. Cette région du douar Kouriet était appelée " le pays de la soif et de la peur " à cause de l'aridité du paysage et de l'angoisse qui nous tenaillait : le relief montagneux et escarpé nous obligeait à nous déplacer à pied et nous étions alors particulièrement exposés. " " Il y a quelques mois encore, je continuais à enterrer cette guerre, à ne pas en parler. Mais son retour sous les feux de l'actualité m'a trop dérangé. Quelques gestionnaires d'une mise en scène spectaculaire n'ont voulu montrer qu'une face de l'Histoire. Un million de civils ont été tués. La honte ne réside pas seulement dans la torture mais aussi dans la guerre. Cette guerre curieuse, coloniale, qui prétendait faire le bien des populations. " Jean Faure

05/2001

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Histoire de France

Travail forcé et mobilisation de la main d'oeuvre au Sénégal. Années 1920-1960

Le travail forcé apparaît comme l'un des aspects les plus caractéristiques de la violence du moment colonial sur le continent africain mais n'a paradoxalement fait l'objet que de peu de réflexions détaillées. A travers l'analyse de plusieurs formes de recrutement forcé au Sénégal et en Afrique occidentale française (AOF), ce livre entend illustrer l'obsession coloniale de mise au travail et d'ordre social. A partir d'archives administratives inédites, d'articles de presse et d'entretiens oraux, ce livre propose une histoire sociale du travail forcé en Afrique de l'Ouest. Il s'intéresse aux multiples acteurs qui ont modelé et adapté au quotidien la politique économique des autorités : populations réagissant au travail forcé, chefferies locales en charge du recrutement des travailleurs ou encore planteurs privés. En proposant une chronologie allant des années 1920 à la fin des années 1960, cet ouvrage rompt avec l'historiographie usuelle du travail en Afrique de l'Ouest qui envisage l'abolition du travail forcé en 1946 comme une rupture formelle. Cette date symbolique s'inscrit dans un cycle historique plus long qui permet de penser en termes de permanences et de continuités dans les discours et les formes coercitives de mobilisation de la main-d'oeuvre sur le continent. A la croisée de l'histoire du travail, de l'Afrique et du fait colonial, ce livre propose une réflexion renouvelée de la "mise en valeur" des territoires coloniaux. Il interroge dans le même temps l'impact du travail forcé sur la rhétorique et les pratiques de mobilisation de la main-d'oeuvre des élites postcoloniales au lendemain de l'indépendance du Sénégal en 1960.

03/2019

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Littérature étrangère

Correspondance 1950-1969

De son exil argentin, Witold Gombrowicz, cherchant à publier son deuxième roman et une pièce de théâtre écrits après la guerre, entame une relation épistolaire avec le directeur de la revue polonaise Kultura, Jerzy Giedroyc. Durant ces années d'isolement et d'incompréhension, avec une conviction inébranlable et une lucidité rarement en défaut, il associe celui qui devint son éditeur à tous ses efforts pour conquérir d'abord un public polonais réticent, puis une audience internationale. L'intérêt de cette Correspondance réside d'abord dans la confrontation de personnalités exceptionnelles. Deux grandes figures intellectuelles de l'exil défendent et illustrent la liberté d'expression et de création : l'écrivain polonais majeur promis à une célébrité mondiale, et celui qui a favorisé, par son activité éditoriale, les bouleversements intervenus en Pologne et en Europe de l'Est dans les années quatre-vingt. Outre qu'elle apporte des éléments nouveaux sur les personnalités respectives des deux interlocuteurs, cette Correspondance évoque aussi les affinités de Kultura et de Witold Gombrowicz avec J. Czapski, K. Jelenski, C. Milosz) S. Mrozek, Camus, Malraux, Martin Buber, Koestler, et bien d'autres.

03/2004

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Littérature française

Correspondance 1950-1962

Souvent le mystère de l'amitié se reflète dans la relation épistolaire, et les auteurs n'y mettent pas le moins bon d'eux-mêmes, confessions impromptues, journal de création, Mémoires. Entre Jacques Chardonne (1884-1968) et Roger Nimier (1925-1962), cette relation fut aussi un roman. Chardonne en avait donné la transposition moraliste, Lettres à Roger Nimier. Trente ans après, Correspondance 1950-1962 offre un dialogue d'écrivains en des lettres réellement échangées. Des lettres et non pas les lettres ... Aurait-on souhaité une édition complète, la disparition de certains textes de Nimier, le caractère elliptique de certains autres et l'absence quasi générale de date auraient entraîné une lecture heurtée. Enfin, les lettres de l'aîné, trois fois plus fréquentes (mille), auraient étouffé de leur monologue la correspondance croisée, qui a bel et bien existé. Toujours ces deux amis, virtuels père et fils, cherchent à parler une langue commune et à être eux-mêmes. La correspondance dévoile le débat d'une vie, et même de deux, entre la maturité féconde et la nécessité d'un silence. Dans ces deux cent soixante-dix lettres, le "vieux Monsieur" volontiers s'abandonne et, plus qu'il n'y paraît, le cadet se livre. Mais entre maîtrise et apprentissage, les rôles ne sont pas arrêtés.

05/1984

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Critique littéraire

Correspondance. 1950-1962

Ces 485 missives entre Paul Morand et Roger Nimier vont au galop des Hussards : pastiches littéraires, menus gastronomiques, programmes de journées et de nuits fantaisistes, analyse technique des nouveaux bolides, commentaires sur les exploits des rugbymen français et le génie de Joyce ou de Talleyrand. De 1950 au drame de septembre 1962, la connivence et l'admiration s'installent vite entre un "père" qui semble rajeunir et un "fils" qui trouve, aussi, un camarade de jeu. Dans le ton sec à l'humour insolent, c'est le guide du parfait Hussard. Leur correspondance montre également Nimier au travail, dans la presse puis chez Gallimard. Délaissant son oeuvre, il défend un Morand négligé depuis la guerre et une certaine idée de la littérature. Puis il prépare secrètement son retour avec un roman de l'amitié, D'Artagnan amoureux, qui paraîtra un mois après sa mort. Entre-temps, Paul Morand est devenu le quatrième mousquetaire de la bande de Roger Nimier, avec Antoine Blondin et Kléber Haedens, qui sont les fidèles protagonistes de ces lettres. Sans compter bien sûr Jacques Chardonne, surnommé "le Solitaire", avec lequel tous deux correspondent en parallèle.

04/2015

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Pédagogie

Pour une école qui aime le monde. Les leçons d'une comparaison France-Québec (1960-2012)

L'école du Québec aime le monde auquel elle prépare les élèves : une société moderne, démocratique, multiculturelle, solidaire. L'école française l'aime beaucoup moins, elle se raidit à beaucoup d'égards contre une modernité jugée menaçante pour ses valeurs. Pourquoi cette différence ? Au cours des années soixante, la commission Parent a proposé au Québec un récit global et positif sur l'école et son rôle dans la société moderne. A la même époque, en France, le colloque d'Amiens a proposé un récit moins ample et beaucoup plus ambivalent, même si, dans les deux cas, on réclamait une école moins rigide et plus ouverte. Le premier récit persuadait que les évolutions proposées étaient bonnes, tandis que le second les présentait avec autorité comme nécessaires. Depuis, le gouvernement de l'école en France ne cesse de rejouer l'affrontement de la Réforme et de la Tradition, reste englué dans le modèle que le colloque d'Amiens a échoué à remplacer. D'où des rapports enterrés, des semblants de réforme, des dispositifs implantés puis retirés ou affadis, bref, un mauvais gouvernement, tandis que l'on constate au Québec une action moins contradictoire, moins heurtée, des consultations nombreuses, des évolutions qui ressemblent à des progrès : un bon gouvernement. Cet ouvrage compare d'abord l'évolution de l'état de l'école en France et au Québec depuis 1960 (efficacité, équité, bien être des élèves), puis les deux récits proposés en France et au Québec dans les années soixante. Il compare ensuite le gouvernement de l'école en France et au Québec (l'élaboration des politiques, leur contenu, leur mise en oeuvre), reliant la qualité de l'école à la qualité de son gouvernement et celle-ci à la qualité du récit qui la fonde.

11/2013

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Architecture régionale

Neuilly-sur-Marne 1850-1950 Art Nouveau Art Déco

Argumentaire : ­­­Magie des bords de Marne : une rivière ondoyante, un port fluvial convivial, une promenade pittoresque, une écluse recherchée par les peintres, un paisible canal, une guinguette indémodable, un parc d'une stupéfiante beauté, paradis des hiboux, des marais, des hérons cendrés et des mouettes rieuses... Le XIX ? siècle voit un illustre général d'Empire reposer dans un mastaba égyptien et deux domaines, Ville-Evrard et Maison Blanche, entreprendre une mue hospitalière spectaculaire, tandis qu'est édifiée une usine moderne aux vastes bassins filtrants qui distribue l'eau potable dans l'Est de la région parisienne. L'urbanisation se poursuit autour du village originel, des hôpitaux et de la gare au XX ? siècle, et la ville multiplie les lotissements, construit un ensemble HBM salué par la critique et se constelle de maisons aux accents Art Nouveau et Art Déco. Le livre s'inscrit dans la collection "Grand Paris" dédiée à l'Art Nouveau et à l'Art Déco à Paris et dans les villes de la région parisienne. Les auteurs : Maurice Culot est architecte et urbaniste. Charlotte Mus est historienne de l'architecture. Hélène Caroux est chercheuse au Service du patrimoine, département de la Seine-Saint-Denis. Antoine Furio est chercheur au Service du patrimoine, département de la Seine-Saint-Denis. Benoît Pouvreau est chercheur au Service du patrimoine, département de la Seine-Saint-Denis. Marie-Françoise Laborde est architecte. Jean-Michel Leniaud est historien de l'architecture.

11/2022

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Cinéma

Le Cinéma : l'art d'une civilisation (1920-1960)

Des années folles à la Nouvelle Vague, de l'âge d'or du muet à l'avènement de la télévision, le cinéma devient un véritable phénomène de civilisation. Art populaire et universel qui bouleverse les modes de perception, symbole de la modernité et symptôme d'une accélération sociale sans précédent, vecteur de nouvelles visions du monde, créateur de mythologies collectives, caisse de résonance de l'Histoire, il attire dans les salles obscures, des années 1920 aux années 1960, jusqu'à vingt milliards de spectateurs par an. Il est " usine de rêves ", " symphonie visuelle ", " ballet mécanique " ou " culte de la distraction ", ne cessant, avant que n'apparaisse un discours critique spécialisé, de susciter rejet passionné ou fascination. C'est ce dont témoignent les quelque cent vingt textes rassemblés ici ; un recueil international où dialoguent poètes et philosophes, cinéastes, essayistes et sociologues - de Griffith ou Eisenstein à Rossellini, de Ford à Truffaut, d'Aragon à Miller, de Pirandello à Dos Passos, d'Artaud à McLuhan, de Sartre à Benjamin ou Malraux...

05/2011