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La Fêlure silencieuse. Poétique de l'incertain dans l'oeuvre de Gisèle Fournier

Extraits

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Littérature étrangère

La dernière oeuvre de l'architecte

A 70 ans passés, Otto commence franchement à se sentir vieux. Ca ne s'arrange pas quand on lui annonce que Marlowe House, un building qu'il a dessiné et construit dans les années 60, va être détruit. Aux yeux de la municipalité et des habitants, cette tour est en effet le vestige démodé d'un temps révolu. Mais Otto considère que ce bâtiment est son chef d'oeuvre, et il décide de se battre jusqu'au bout pour le sauver de la destruction. Sur les traces de son passé, l'architecte s'embarque pour un voyage qui va changer le regard qu'il porte sur lui-même et sur les autres. Un voyage qui, finalement, pourrait totalement transformer sa vie...

06/2015

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Littérature française

Oeuvres poétiques. Tome 1

Oeuvres poétiques de M. Imbert. Tome 1 / , Nouvelle édition... Date de l'édition originale : 1777 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2021

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Littérature francophone

Oeuvres poétiques. Tome 2

Oeuvres poétiques de M. Imbert. Tome 2 / , Nouvelle édition... Date de l'édition originale : 1777 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2021

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Poésie

Oeuvres poétiques. Tome 1

" Lors, dis-je un jour à mon grand-père, accablée par son constat amer sur l'état du monde, il y a des riches et des pauvres? " Je me souviens d'avoir pensé - et non pas dit, premier silence conscient, quoique gâché d'illusion : " On a attendu jusqu'à moi, une petite fille, on a supporté ? Y avait qu'à partager pourtant. Quand je serai grande, je changerai ça ! " Et... J'ai eu toute ma vie pour constater mon échec. Déception silencieuse, je la crois fondatrice, alimentant un des ruisseaux d'un sentiment-fleuve : celui de désir et d'impuissance. Il y eut auparavant le lyrisme paternel - mais il était au loin, du temps de ma vie occitane -, les chants dont il m'avait entourée : une source du vaste fleuve que l'écriture voudrait remonter (kayak immobile). Il en est d'autres. L'intranquillité d'être au monde, un manque insaisissable ; le plaisir d'être au monde, une abondance insaisissable. En effet, c'est au temps de " l'autre langue " qu'une telle dialectique du vivant s'est instaurée. L'occitan me fut pays imaginaire, désir comblé impossible à combler et langue sous la langue. Comment naît le désir d'écrire, la lente maturation, le combat avec soi-même, l'exigence prégnante et le "loyal adversaire" dont parle Char ? Tissés à l'histoire personnelle, exil et désir se mêlent et mènent à, à quoi, éventuellement à l'écriture. Annie Salager, Extrait de l'entretien avec Jean-Yves Masson, autre SUD, 35, 2006.

11/2013

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Pléiades

Oeuvres poétiques et dramatiques

La postérité retient parfois de Péguy l'efficacité du polémiste, le prophétisme du philosophe de l'Histoire, le moraliste aigu, l'anarchiste irréductible ou le socialiste humaniste et, d'une manière peu discutée, le patriote martyr. Mais le poète, le connaît-on vraiment ? La répétition est l'arme, redoutable, de sa versification. Elle ne produit pas de radotage. C'est le martèlement d'une voix adressée au public que Péguy entend, en quelque sorte, réinventer ; et c'est sans doute aussi la marque d'une scansion, qui rejoint la part d'oralité consubstantielle à presque toute poésie. Henri Meschonnic écrivait de celle de Péguy qu'elle était une «épopée de la voix». Elle est simple, sans affectation. Si Du Bellay et Corneille sont des modèles, Villon n'est jamais très loin. Traditionnel, Péguy ? Les étiquettes lui vont mal. Dramaturge défiant les normes dès sa Jeanne d'Arc de 1897, dont l'héroïne est une nouvelle figure d'Antigone ; vers-libriste, mais créateur d'innombrables alexandrins ; poète de la déchirure ; sonnettiste, mais artisan aussi de nouvelles formes : il n'est qu'à considérer l'effet hypnotique que produisent les enchaînements de quatrains ou de tercets pour saisir la part très contemporaine de son art. L'oeuvre de Péguy a souffert de son destin paradoxal sous l'Occupation. Indexée par la Révolution nationale, revendiquée par la Résistance. Mais sa poésie renaît aujourd'hui, dépoussiérée, et dans une nécessité plus vive. Il est temps de redécouvrir, via une édition qui en restitue enfin la trajectoire, sa parole juste.

09/2014

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Poésie

Oeuvres Poétiques. Tome 1

Voici un tryptique ancré dans la poésie, mais une poésie qui se dédouble puis se démultiplie en cinq "figures" jusqu'à toucher au théâtre. Il s'agit d'écrire - et parler - du plus profond et simultanément des lointains, questionner les limites de notre présence au monde, ce qu'il nous renvoie, ce qu'il autorise de petites folies sous couvert d'un regard scientifique, ce qu'il formule de grands sujets comme la mort ou le sentiment amoureux, le chaos, le temps, les résidus d'histoire(s). La langue est ici un objet d'oralité, jouant de l'oreille à la bouche dans la musicalité, tout autant qu'un objet visuel composant avec la page. Une tentative pour réconcilier la profération et la lecture silencieuse, l'épaisseur des corps et l'abstraction, la légèreté ou l'humour et la densité de certains rêves. Trois textes de jeunesse en vue déjà d'un mariage impossible ou hasardeux entre poésie et théâtre ? Entre poésie et polyphonie vocale? Entre théâtre et langue donnée à voir? Trois textes à lire à voix haute jusqu'à s'en remplir les yeux.

01/2013

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Poésie

Oeuvres poétiques. Tome 1

LE PAYSAGE, en tout cas, avec son défilé de formes et de couleurs, où se détachent par leur récurrence, le vert et le bleu, se présente toujours à nous dans cette oeuvre comme une clé d'accès, en quelque sorte, à l'amour physique, à l'ivresse rituelle de la passion, mais aussi à la plus subtile spiritualité, à laquelle il peut conduire ("Je voudrais m'approcher du désir pur, presque désincarné, celui qui n'est habité par aucun désir de possession"). Si bien que l'on peut même dire qu'il émane de cette poésie une manière de panthéisme amoureux, telle est l'importance accordée au charnel dans ces poèmes, de façon contenue mais persistante. C'est comme une "mystique de la chair", comme un champ sacré. Sans compter que les choses du monde, les éléments du paysage sont si souvent reliés aux sinuosités du phénomène amoureux qu'il en résulte une poésie douée d'une dimension et d'une force telles que John Stout a pu rapprocher Incarnat désir du Cantique des Cantiques. D'ailleurs, à la poésie de Jeanine Baude semble sous-jacente une conception de la poésie comme refus de toute idée de représentation figée, de ce qui, de quelque manière, nie le pouvoir de captation des mots. Cette poésie apparaît plutôt comme un essai sur les possibles, un pari sur l'ouverture de l'imaginaire que nous offre le monde, sur ce quelque chose qui est toujours tension, mouvement latent, déplacement et jamais immobilité. Dans ce sens, elle est indéfinissable, insaisissable, et c'est ce caractère de permanence et de fractures, ce pouvoir combinatoire des mots qui font la grandeur de cette poésie. C'est ce déplacement des faisceaux de focalisation ou plutôt leur multiplication, cette juxtaposition inouïe de contrastes qui fait resplendir ces poèmes en fulgurations qui diffèrent à chaque lecture comme des palpitations argentées sur la surface mobile d'une mer de sens. Jeanine Baude, originaire du Midi, de cette étendue inclinée de la Méditerranée, mer fermée, utérine, où palpite le bleu intense, plonge ses racines poétiques dans la beauté houleuse, rude, illimitée et convulsive de la Bretagne et de ses îles fouettées par la mer et submergées par l'humidité et la fureur grise. José Manuel de Vasconcelos

03/2015

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Beaux arts

Lire la peinture. Dans l'intimité des oeuvres

Tout visiteur d'exposition, tout étudiant, tout spectateur attentif de la peinture, se trouve confronté aux mêmes questions quand il regarde un tableau : à quelle époque a-t-il été peint ? Par qui ? Que raconte-t-il ? Quels moyens le peintre a-t-il utilisés pour susciter le plaisir, l'émotion ? Lire la peinture, dans l'intimité des oeuvres, répond à ces questions et propose au lecteur une manière d'approcher les oeuvres, de les sonder. Cette grille de lecture est organisée en six grandes étapes : la carte d'identité, le sujet, la composition, le dessin et la couleur, la figure humaine, les styles. L'iconographie et son commentaire jouent un rôle fondamental dans cet ouvrage. Des gros plans soulignent l'importance de certains détails et des tracés révèlent les principes de construction des oeuvres.

03/2019

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Psychologie, psychanalyse

Narcissisme et "sexual" dans l'oeuvre de Jean Laplanche

"Sexuel" et narcissisme correspondent dans la pensée de Laplanche à deux formes de "la sexualité élargie au sens freudien" : la forme anarchique et déliée d'une part et la forme investie d'une façon plus stable dans le moi d'autre part. Ils ont une origine commune, l'excitation autoérotique provenant de l'attaque pulsionnelle, mais des destins différents déterminés par les principes opposés de l'énergie qui les animent : le principe de déliaison et celui de liaison. Mais la liaison narcissique est-elle toujours au service de la vie ? En quoi se distingue-t-elle des autres formes de liaison ? Des spécialistes européens et américains explorent dans cet ouvrage les différents aspects du concept de narcissisme dans l'oeuvre de Laplanche : sa position dans la métapsychologie, ses rapports avec la symbolisation, avec la subjectivation, avec les processus de liaison et leurs manifestations psychopathologiques. Ils examinent aussi l'incidence de cette notion sur le travail clinique et ses relations avec la tendresse et l'amour.

03/2020

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Critique littéraire

Espace, Demeure, Écriture. La maison natale dans l'œuvre de Colette

Analyse des effets, dans l'oeuvre de Colette, du rapport complexe de celle-ci avec ses lieux de résidence, notamment la maison natale.

03/1991

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Littérature française

Les Fêlures de Wakefield Manor

1910, Angleterre. Honoria Bellefort, jeune veuve de vingt-sept ans, accepte un poste de préceptrice à Wakefield Manor, dans les paisibles Cotswolds. Entre les murs du manoir, les mystères se dessinent et les bouches se condamnent au silence. Et tandis que les coeurs s'embrasent, la tragédie se profile. Deux ailes d'un manoir, l'une habitée par la duplicité, l'autre par les ruines. Saurez-vous trouver les réponses parmi les vestiges du chagrin ?

04/2023

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Lecture 9-12 ans

Giselle

Le duc Albrecht est tombé sous le charme de Giselle, une jeune villageoise au coeur passionné mais fragile. Déguisé en paysan, il a réussi à se faire aimer d'elle, provoquant la jalousie d'Hilarion, le garde-chasse, lui aussi amoureux de la jeune fille. Quand Hilarion découvre le secret d'Albrecht et fait éclater la vérité, Giselle en perd la raison, et la vie. Mais rien ne peut éteindre un véritable amour, pas même la mort.

04/2018

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Notions

De la matière à l'intellect. L'âme et la substance de l'homme dans l'oeuvre d'al-Farabi

La pensée d'al-Farabi joua un rôle majeur dans le développement de la psychologie philosophique médiévale. Pourtant, les lectures modernes ont souvent cantonné sa doctrine de l'âme aux problèmes eschatologiques et politiques, sans que soit envisagé ce qu'est l'âme ni comment l'homme, de substance matérielle, devient substance intellective. Ce livre s'attache à répondre à ces questions essentielles et à montrer l'originalité et la cohérence de la pensée de Farabi, qui relie l'épistémologie. la métaphysique, la science naturelle, la logique et la politique. Cette réflexion est tout entière conduite par la volonté de penser le rapport du multiple à l'un, qu'il s'agisse de conjuguer la multiplicité des formes et puissances qui composent l'homme avec l'unité radicale de sa substance, ou de réduire la diversité des sources philosophiques en un système cohérent et unitaire qui s'insère dans le cadre de la pensée du Xe siècle abbasside.

09/2021

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Divers

Moins par moins

Ceux qui l'ont fait, savent que traverser des continents ne garantit pas la rencontre avec l'altérité : au bout du chemin, vous avez toutes les chances de ne rencontrer que vous-mêmes, vos certitudes, vos aprioris, vos limites. Mais traversez votre jardin, votre palier, et allez voir votre voisin : votre monde vacille, vos certitudes morales s'écrasent contre un mur, tout ce que vous teniez pour évident se fissure. Dans une bande dessinée, on considère ce qu'on voit comme porteur d'une double évidence : l'image ne laisserait rien échapper à notre regard, elle serait l'affirmation d'elle-même rendue plus évidente encore par le récit, dont elle ne serait que le contexte. Et si le fait même de regarder devenait l'objet d'un récit ? S'il n'y était question que de rapports entre différentes façons de regarder, angles de vues, moments du regard ? Et si cette question prenait son sens dans la sphère politique, où un monde, une nation, une cité se construisent en ne donnant à voir que certains points de vue appelés "réalité" ? Dans le chaos apparent des images de "Moins par moins" se dessine une forme d'éducation au regard, une conscience rénovée de la puissance politique des images.

02/2021

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Indépendants

Sacro Monte

Sacro Monte, pour un lecteur distrait, est une ode au mauvais goût. C'est Stendhal en Italie, saisi de vertiges et d'hallucinations par l'excès des visions fantasmagoriques de décors de fêtes foraines et de processions chamarrées. Le Sacro Monte de Varallo, dans le Piémont, devait plonger le bon chrétien dans les extases du pèlerin au Golgotha, voyage en Orient rendu trop périlleux par l'Empire Ottoman qui régnait alors en terre sainte : on reconstitua le mont en des lieux moins hostiles, comme on bâtit encore partout des grottes de Lourdes, pour les jambes fatiguées des fidèles trop âgés. Les 800 statues de bois et terre cuite polychromes, grandeur nature, retracent le drame de la vie, la passion, la mort et la résurrection du Christ, dans un milieu recouvert de fresques et envahi de rondes-bosses. Le choc esthétique n'est pas toujours un coup de foudre. C'est un événement qui peut surgir sans fracas, d'un détail qu'on n'avait jamais vu, qu'on n'aurait même jamais songé à regarder. Les cloisons du bon goût nous en détournent. On sait d'avance ce qui est beau, qu'on oppose au vulgaire. Un goût bien formé se méfie des éclats, du brillant, des dorures, des puérilités de l'imitation, de tout ce fatras diapré qui plaît à la canaille. Heureusement, celui qu'un détail saisit, d'une faïence ou d'une volute, est pris dans une errance esthétique qui n'a plus de limite, il voit à nouveau tout ce que soustrayait le bon goût, et le vertige est partout.

10/2021

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BD tout public

Maldoror. Une traversée des Chants de Maldoror d'Isidore Ducasse comte de Lautréamont

Les chants de Maldoror d'Isidore Ducasse, comte de Lautréamont, fait partie des grandes oeuvres de la littérature française. LL de Mars en propose une "traversée graphique" qui a l'immense délicatesse de ne pas sombrer dans "l'illustration romantique", à l'opposée de ce texte venimeux, mais bien de parcourir de façon insidieuse et moderne la passion dévastatrice du texte. L'occasion aussi de (re)lire la version intégrale des Chants publié en 1890 par Léon Genonceaux.

12/2006

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BD tout public

Vies de la mort

Quelques moments glaçants de la vie quotidienne de la mort. Entre humour et mélancolie, mais toujours avec une froide logique, Vies de la mort , de L. L. de Mars, nous propose de suivre le parcours éternel et le travail journalier de la mort. Présentées sous forme de strips aux couleurs bistres - et qui rompent avec l'usage traditionnel du récit court à chute -, les scènes de Vies de la mort agissent par petites touches pointillistes. Peu importe leur ordre de lecture, on suit pas à pas une approche singulière de la question " inordinairement ordinaire " de la mort. Très loin d'un simpliste " recueil de gags ", le récit insiste, avec acidité, sur le travail de la mort comme un accompagnement quotidien de la vie et non plus comme une simple clôture de celle-ci, dont elle serait l'accident. Les situations des vivants résonnent en nous tandis qu'elles parcourent le spectre de notre réalité. L'humour allié au tragique semblent le lien inéluctable qui nous guide à la rencontre de l'ombre funeste. Drôle et révoltant, explicite et rêveur, l'auteur nous berce dans nos peurs profondes avec ce livre irradié par l'absurdité des choses.

06/2020

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BD tout public

Communes du livre

Dans le cadre des réflexions menées par le Syndicat des éditeurs alternatifs (association créée en 2014 regroupant aujourd'hui plus de quarante éditeurs de bande dessinée), L. L. de Mars a élaboré un système de circulation et de commercialisation du livre avec la volonté farouche de s'abstraire enfin des rouages écrasants d'une distribution industrielle auto-dévorante. Reposant sur des principes de fonctionnement communaux, voire communistes, ce modèle prétend assumer d'offrir enfin visibilité et accessibilité aux innombrables merveilles émergeant d'une production fragile, précieuse et souterraine.
Derrière ses atours utopiques, se révèle un projet aussi concret que réaliste, abordant avec une force d'imagination inédite la question du politique et de l'engagement dans le champ de la production éditoriale autant que dans celui de la diffusion de l'art et des savoirs.

02/2017

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Divers

Bandes dessinées exposées

Après un premier texte critique consacré à la question des expositions de4 bandes dessinées, essai qui revenait essentiellement sur les diverses approches majoritaires pour mieux les invalider, L.L. de Mars prolonge son sujet en glissant cette fois vers la prospective de l'exposition EN bandes dessinées. S'appuyant largement sur ses propres recherches et enrichi d'une iconographie généreuse, "Bandes dessinées exposées" s'affirme alors en manifeste pour l'invention.

04/2021

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Indépendants

=+ 25,.

On considère ce qu'on voit, dans une bande dessinée, dans une double évidence : l'image ne laisserait rien échapper à notre regard, elle serait toute entière affirmation d'elle-même ; et l'image serait rendue plus évidente encore par le récit, dont elle ne serait que le contexte. Mais si le fait même de regarder devenait l'objet d'un récit ? S'il n'y était question que des rapports entre différents moments du regards, différentes façons de regarder, différents angles de vues ? et si cette question prenait son sens dans des questions politiques, celles par lesquelles un monde, une nation, une cité, se construit précisément en donnant à voir uniquement certains points de vue et en les appelant "réalité" ? Dans le chaos apparent des images de ce livre se dessine une forme d'éducation au regard, au discernement, à la conscience rénovée de la puissance politique des images.

02/2021

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BD tout public

Bande dessinée & grand public

L. L. de Mars mobilise l'utilisation du lieu-commun de "grand public" comme révélateur d'une perspective idéologique capitaliste, en ce qu'elle sous-entend par avance les attentes prétendument nécessaires à toute création pour atteindre - en la flattant - l'audience la plus étendue possible

11/2018

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BD tout public

Hors sujet

Tout récit fait d'une inconnue son épine dorsale : c'est le meurtrier du récit policier, l'issue du vertige amoureux, le victorieux du récit guerrier. Hors sujet développe une inconnue amorphe, changeante, une inconnue qui n'est pas seulement l'objet du récit, mais son développement, son virus, et son but. Traversant les discours, les classes sociales, les milieux, elle effrite les langages, les relations humaines, ébranle les certitudes, et affecte jusqu'au dessin lui-même. Tout ce qui est approché est altéré d'avoir été approché...

12/2012

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Humour

Henri, le lapin à grosses couilles

Salut. Moi c'est Julius, le chien Julius, Juju, chienchien ou sale bête, ça dépend. L'histoire très très belle - quoique un peu bizarre, hein - la très belle histoire que je vais te raconter, c'est celle de mon copain Henri, le lapin, et de ses deux grosses, de ses deux énormes enfin tu verras bien...

01/2005

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BD tout public

Plusieurs lièvres à la fois

Miscellanées de récits courts de LL de Mars, Plusieurs lièvres à la fois dévoile les différentes facettes des travaux graphiques disséminés sur une dizaine d'années par un auteur qui se montre davantage dans des expositions, sur internet ou dans des auto-éditions que dans des livres. Une certaine fatigue à exister sereinement dans les contraintes des "professionnels" de l'édition on toujours entraîné l'auteur à vivre sa libre inconstance dans les riches marges que n'atteignent que les curieux. Mélangeant strips et récits courts, ou l'humour féroce (à la manière de son dernier ouvrage 15 jours avant la fin du monde) se dispute avec des métaphysiques absurdes et des climats oniriques et cruels, ce recueil prend le pouls d'un auteur au dilettantisme rigoureux et à la subversion naturelle. Une parole rare.

12/2005

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Musicologie

Conflits de l'oreille et de l'oeil dans l'oeuvre musicale. L'écoute intériorisée

Ecouter la musique jouée devant soi va de pair avec le fait inévitable de porter son regard sur ses interprètes. Mais cette évidence, qu'impose la nature même de notre corps récepteur, et que rien a priori ne remettrait en cause, ne nous coupe-t-elle pas progressivement de l'essence profonde de la musique ? Celle-ci relève-t-elle (aussi) de l'ordre du visible ? L'auditeur a-t-il donc besoin de ses deux faces, apparente et inapparente, pour comprendre pleinement l'oeuvre ? A-t-il besoin, par conséquent, de se faire aussi (et autant) spectateur ? Oui s'il faut en croire I. Stravinsky, compositeur obstiné pour qui la vision s'impose comme soutien de l'écoute. Non s'il faut en croire à l'opposé E. Varèse, créateur radical de matière sonore inouïe. Entre ces deux avis tranchés, il faut donc explorer et tracer une troisième voie vers l'intériorité de l'écoute. Il s'agit pour finir de savoir dans quelle mesure la musique ne relèverait pas de ce radical "bonheur d'aveugles" défendu par Ernst Bloch, philosophe et mélomane averti. Est analysée ici la nature de cette interdépendance, de cette interpénétration oreille/oeil, de cette distorsion entre eux. In fine, leurs luttes d'influence montrent qu'en dépit de toute sa matérialité visible, la musique ne saurait se réduire d ce conflit sensoriel. Car elle s'épanouit surtout comme intériorité, intériorisation, sous les auspices desquelles l'auditeur prend connaissance de l'oeuvre au plus intime, au plus haut point.

04/2021

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Beaux arts

Picasso à l'oeuvre. Dans l'objectif de David Douglas Duncan

Entre 1956 et 1973, le photographe américain David Douglas Duncan (né en 1916) noue avec Pablo Picasso, alors au faîte de sa gloire, une véritable amitié et réalise ce qui est sans doute le premier photoreportage sur l'intimité d'un artiste. Ce compte rendu du quotidien de Picasso réunit plusieurs centaines d'images montrant Picasso dans sa vie privée ou à l'œuvre pendant cette intense période de création. Duncan a plusieurs fois utilisé cette somme iconographique pour des ouvrages qui sont parmi les grandes références de la construction du mythe de l'artiste universel qui se construit autour de Picasso après la Seconde Guerre mondiale. Cet ouvrage propose un vrai dialogue entre l'œuvre photographique de Duncan, qui fixe l'univers et l'atelier de son modèle, et l'œuvre de Picasso, qui prend forme dans l'objectif de son portraitiste. Ce double regard conduit notre attention entre le temps de l'accomplissement de l'œuvre et la lecture inédite de références universelles de l'histoire de l'art moderne. Ainsi, le reportage particulièrement dense qui lui est consacré permet d'entrer dans la totalité du processus de réalisation de la toile monumentale des Baigneurs de la Garoupe (1957, musée d'Art et d'Histoire de Genève). On pénètre au cœur de l'intimité de Picasso, pour y côtoyer ses proches et les visiteurs de marque qui passent par la Californie ou Vauvenargues dans ces années où l'artiste impose son image au monde entier. Les photographies choisies montrent par ailleurs comment Picasso occupe son cadre de vie et de travail avec des œuvres anciennes qui semblent indispensables à son univers et qui réapparaissent souvent, comme Le Fou (1905), dans les clichés. Dans cette période, Picasso travaille beaucoup à son œuvre céramique et à la sculpture. La confrontation entre cet œuvre qui se bâtit sans concession et l'architecture baroque, de La Californie notamment, met en abîme le principe même de l'atelier et la frénésie d'inventer un autre langage plastique.

02/2012

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Thèmes photo

L'incertaine beauté du monde

Cet ouvrage est publié à l'occasion de son exposition au MUba de Tourcoing, qui présentera une cinquantaine de séries, et mettra en perspective l'oeuvre d'une artiste majeure de la scène contemporaine. Entre attraction et rejet, évidence et manipulation, les photographies de Valérie Belin donnent à voir un univers paradoxal et ambigu. Que nous montre-t-elle ? Des images, une séduction étrange, un luxe de pacotille, une surface profonde, une superficialité existentielle, une vie arrêtée, une peinture photographique. La plupart des sujets qu'elle choisit se caractérisent par leur beauté plastique : cristallerie, miroirs vénitiens, voitures de collection, corps parfaits, bouquets de fleurs luxuriants, fruits exceptionnels. Les injonctions de la société contemporaine à la performance, à la perfection et au luxe traversent ces corps poussés à leurs limites, ces visages sublimes et ces objets-trophées. A l'inverse, certaines oeuvres magnifient des objets sans valeur, éphémères, dégradés ou ignorés : voitures accidentées, moteurs, paquets de chips, masques de carnaval, enseignes lumineuses à l'ère des LED, gadgets made in China. Valérie Belin utilise tous les possibles techniques (choix de la focale, éclairage, cadrage, précision du rendu) pour installer ces ambivalences au coeur de l'image et déconstruire la réalité du sujet. Le tirage, plus ou moins contrasté, saturé ou quasi uniformément gris, parfois solarisé, vient renforcer la déréalisation du sujet. L'oeuvre de Valérie Belin est traversée de questions récurrentes. S'appropriant la diversité du monde (corps, visages, objets, surfaces) dont elle fige le mouvement, l'artiste révèle ce qui se joue derrière les dictats du paraître, traduisant la texture même de la vie, ses instants et ses transformations. Cet ouvrage est publié à l'occasion de son exposition au MUba de Tourcoing, qui présentera une cinquantaine de séries, et mettra en perspective l'oeuvre d'une artiste majeure de la scène contemporaine. Des images à la forte puissance esthétique et évocatrice qui incarnent à la fois le drame et la beauté du monde.

03/2023

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Littérature française

L'attentat poétique

En coordination avec Scotland Yard et le FBI, l'inspecteur Rahat tente de déjouer un attentat poétique qui doit cibler le Salon international du livre d'Alger. L'enquêteur qui avait une personnalité déjà hors norme se mue en César romain quand l'affaire suscite un retentissement mondial. Mabrouk, son éternel "apprenti " et souffre-douleur qui nous raconte cette histoire parle, pourtant, de lui avec tendresse et pleure sa disparition. Selon lui, son supérieur était un homme bon et droit. En parallèle, le déroutant Jâafar Bozahorone (alias Jeff Lachance) mène, pour sa part, une bataille contre une poisse qui l'affecte depuis l'enfance. Fragile, maladroit mais infatigable il déploie en vain un effort titanesque pour réaliser ses rêves et, entre temps, subsister. De petits métiers en misères, il finit par trouver un travail stable et commence aussitôt à montrer une ambition démesurée. Cependant, à la suite d'une série de malentendus, il tombe dans un traquenard tendu par un groupe de personnes malveillantes qui le confondent avec quelqu'un d'autre. Pris en tenaille, il déploie dès lors des trésors d'imagination pour se sortir d'affaire. Sous la menace, il décide de mentir pour gagner du temps et espérer rester en vie jusqu'à ce qu'un miracle se produise et le sauve de cette situation. Le jour de l'attaque du Salon du livre, les destins des trois hommes se croisent et Mabrouk découvre avec stupéfaction l'identité du scénariste qui a tissé la trame de l'attentat poétique.

10/2020

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Poésie

L'errance poétique

Avec ce quatrième recueil sous-titré Poèmes d'un humain du XXIe siècle, Georges Bleuhay nous offre une palette de sentiments variés sur la société actuelle. Mais n'est-ce pas le propre du poète d'être le témoin de son temps et de clamer ses angoisses et ses peurs, ses amours et ses haines ? Il aime conduire la pensée de ses lecteurs sur des chemins de traverse et c'est une aquarelliste de talent, Myriam van Eyll, touchée par son écriture simple qui lui a fait l'amitié d'illustrer la couverture de l'ouvrage. C'est l'errance de l'esprit dans un monde subliminal où les rencontres se font au hasard du cheminement de l'auteur.

03/2016

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Littérature française (poches)

L'illusion poétique

"Elle avait un éclat rose à cause des minerais que contenait la terre. Pour l'instant, parfaitement tranquille, elle semblait dormir dans les bras du désert. Je me souviens de la grâce transparente de cette ville, comme si elle était faite de verre et non de briques. En fait, elle n'était pas transparente, mais la lumière qui se tissait à travers elle en créait l'illusion. Curieux, nous nous approchâmes. L'on y percevait le lancinement habituel des grandes villes, cette turbulence que l'on pressent dans la terre comme un trépignement de pieds d'une très grande foule, mals il y avait aussi autre chose que nous ne reconnûmes pas tout de suite pour l'avoir si longtemps oublié - le sens du bonheur."

10/2017