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Journal du ciel

Extraits

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Littérature française

Ciel... dieu !

Si dans le précédent roman de Gilles Charpentier "Au nom du Diable, du Vice et du Mauvais Esprit " paru en 2016, le héros cherchait désespérément à rencontrer la femme symbole de l'amour absolu, dans une société ayant perdu le sens des vraies valeurs, rien ni personne ne trouvait grâce aux yeux de la version romanesque de JC Satan. Avec son écriture au curare, et sa vision de la société sans concession, l'auteur laissait entendre que. le bonheur n'était peut-être qu'un leurre, une nouvelle mouture marketing de l' "opium du peuple". Finalement, changer le monde était-il aussi irréalisable qu'atteindre l'inaccessible étoile ? Avec son second opus, à paraître en 2017, "Dieu vous aime" reprend les rênes. "Vade retro Satanas", Dieu joue son meilleur rôle, faire renaître l'espoir ! Malgré le chaos, l'absurdité et la folie menés par un pouvoir qui persévère à tisser une toile démoniaque sur une humanité à genoux, le monde n'a-t-il pas des chances de changer ? L'amour ne va-t-il pas continuer à transmettre la vie ? L'enfant de l'amour redeviendrait-il réalité ? Dieu ou Diable, qui aura le dessus ? Les 2 gladiateurs combattent jusqu'à la vie. Qui sait ? La dualité est peut-être en nous.

03/2017

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Littérature française

Plein ciel

Au coeur de ce nouveau roman de Cécile Wajsbrot, il y a un souvenir d'enfance, celui d'une disparition. Une femme se souvient d'une autre femme qui apparaissait parfois chez ses parents avant de s'en aller au loin pour de longues périodes, et dont ne lui reste qu'une ancienne photographie. A chacun de ses retours, elle apportait dans la vie de l'enfant un parfum d'aventure. Un jour, celle qui était à ses yeux la fée des voyages n'est plus revenue. Elle était hôtesse de l'air et avait (l'enfant ne le saura que beaucoup plus tard) perdu la vie dans une catastrophe aérienne en 1961, son avion s'étant écrasé dans le désert algérien. L'histoire de cette femme, depuis des années, obsède la narra- trice comme une blessure non refermée. Au point que cet accident est devenu, écrit-elle, "le point de fuite de son existence, ce qui lui donne son unité" , alors même qu'à chaque tentative qu'elle a faite pour s'approcher de ce mystère, elle a eu le sentiment d'aborder un domaine interdit. L'enquête qu'elle poursuit néanmoins est le fil rouge du livre et conduira la narratrice à découvrir que le crash de cet avion d'Air France, en Algérie, à cette date n'est peut-être pas un accident... Mais la beauté du roman, sa richesse, vient de ce que Cécile Wajsbrot parvient à rendre à cette histoire particulière, somme toute banale comme l'est toute mort accidentelle, la dimension d'une tragédie - ou plutôt d'un "opéra" contemporain. A l'origine du récit tragique, il y a cet appel, ce besoin de répondre à une question restée sans réponse que la romancière met en scène au début du livre, dans une très belle ouverture, en montrant que sa narratrice ne fait que reprendre l'antique rôle du coryphée qui se détache du choeur pour prendre la parole. Son rôle va être de redonner vie à ceux qui manquent, aux personnes disparues ou absentes. Mais ce personnage qui semble sorti de l'antiquité dirige bientôt ses pas vers l'escalator d'un centre d'art contempo- rain, à la suite d'une visiteuse qui découvre une installation vidéo de Hito Steyerl, annonçant le thème du roman : After the crash. Manière d'affirmer, comme Cécile Wajsbrot le fait dans ses essais, que "la littérature est semblable au tissage de Pénélope" et que, de son origine à nos jours, elle n'a cessé de faire et défaire la même toile sans fin. Et, tout au long du livre, ensuite - comme souvent chez elle - un choeur de voix invisibles va venir commenter et enrichir le récit principal d'un contrepoint de variations sur le thème du voyage aérien, du désir que, depuis Icare, les hommes ont toujours eu de voler, de leur goût pour le ciel et les oiseaux qui le peuplent, de la chute et du passage dans l'autre monde. Et c'est bien, en définitive, le mystère de la destinée humaine que la romancière aura, une fois de plus, sondé.

03/2024

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Mondes fantastiques

Plein-Ciel

Sur l'île de la Nébuleuse, l'Opéra Plein-Ciel fait la pluie et le beau temps, et chacune de ses représentations se doit d'être parfaite. Des Confins à la capitale, tous les habitants sont appelés à mettre leurs dons au service de l'Opéra. Née au sein d'une famille d'aristocrates capables de métamorphoser les corps, Ivoire est une simple dompteuse de rubans, et c'est loin de son milieu social qu'elle a trouvé sa place, au sein d'un prestigieux atelier de couture. Mais lorsque la Maîtresse-Jouet de Plein-Ciel remarque son talent, Ivoire n'a pas le choix : elle est forcée d'emménager au coeur de l'Opéra. La voilà plongée dans les coulisses où la vie se mène à un rythme effréné, au gré des préparatifs, des intrigues de cour, et des pamphlets interdits qui circulent sous le manteau et promettent un autre monde possible...

02/2024

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Fantasy

Mon Ciel

Avez-vous déjà imaginé qu'un hobbit ou un elfe puisse s'immiscer dans votre vie et y apporter sa touche magique ? C'est ce qui arrive à Ava, qui découvre un monde parallèle rempli d'êtres de lumière, de fées et d'elfes. Ce conte fantastique bouleverse sa vie et la conduit à rencontrer un être exceptionnel qui change tout. Ils sont là pour préserver le bien, l'amour et l'amitié, et pour permettre aux enfants de guider un monde en déclin. Et qui sait, peut-être vous aimeriez savoir si vous les avez déjà croisés vous aussi.

03/2024

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Littérature étrangère

Un coup de téléphone du ciel

Acclamé comme véritable chef-d'oeuvre, Prophétie, qui ouvre ce recueil, traite des difficultés d'un fils qui accompagne son père tout le long d'une maladie aussi éprouvante qu'incurable. Veronesi nous conduit dans son monde où règnent l'obsession du mal, l'amour, la mort. On saisit les personnages au tournant de leur vie, ou à l'époque de leur maturité tourmentée, hantés par des questions irrésolues aux conséquences parfois dramatiques. Un briquet atterrit dans le moteur d'une voiture, une vieille voix au téléphone veut parler à une inconnue, une simple promenade à Paris se termine par l'inquiétante traversée à pied des Champs-Elysées... Il faut le lire pour le croire. Ce que vivent les protagonistes de ces nouvelles est banal et extraordinaire à la fois, si bien que l'on a envie d'accompagner ces gens ordinaires pour donner un sens à ce qu'ils font. Magistral.

02/2014

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Poésie

Au bord du ciel. Heaven Bound

La poésie de Bianca Casady est une clé pour pénétrer dans une nature pleine de beauté noire, cousue de scènes solennellement décadentes aussi sacrées qu'obscènes. Au bord du Ciel nous rapproche de personnages parfois muets et immobiles, perpétuellement suspendus entre la vie et la mort, le ciel et la terre. EDITION BILINGUE

10/2023

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Corse

Plages de Corse vues du ciel

Comme une écharpe qui s'enroule sur mille kilomètres autour d'une montagne frémissante, la Corse littorale ouvre généreusement son décolleté marin pour révéler toute sa splendeur minérale, sauvage, originelle. Prises au cours des saisons, les plages de l'île de Beauté, vues du ciel, offrent un aperçu de l'époustouflante variété de combinaisons possibles, brûlées par les feux de l'été et labourées par les pluies d'automne. Elles déroulent aux plaines leurs tapis d'or, flirtent avec les pentes abruptes ou se recroquevillent sur leurs rochers sombres. Parfois inaccessibles, elles acceptent de se laisser envahir aux époques les plus chaudes par quelque sentier secret. L'histoire leur appartient et le récit qu'elles nous en font parle de tours génoises et de cités imprenables. Cette fugue aérienne donne de l'altitude à nos émotions et l'on n'aura de cesse, au fil des pages, de découvrir l'infinie diversité de ces golfes clairs.

05/2021

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Lecture 9-12 ans

De l'autre côté du ciel

Quand Moï et Reuben quittent le peuple du Centre du Monde, ils ignorent tout des dangers qui les attendent. Ils ont dix jours pour rapporter du bout de la terre le Coquillage sacré qui fera de Mol le nouveau chef de son clan. Mais le voyage s'annonce plus long et périlleux que prévu. Bien que guidés par la Parole sacrée, ils découvrent avec stupeur un monde dont ils ne soupçonnaient pas l'existence...

01/2016

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BD tout public

Le ciel au-dessus du Louvre

C'est l'histoire d'un tableau, au temps de la Révolution Française. Celle du portrait de l'être suprême, commandé par Robespierre à David. Un tableau qui ne sera jamais peint. C'est aussi l'histoire d'une autre oeuvre, que le peintre laissera inachevée : le portrait de Bara, un jeune éphèbe de 13 ans, martyr de la République. De l'inauguration du musée du Louvre à la fête de l'Etre suprême, d'août 1793 à la mort de Robespierre, c'est aussi l'évocation, écrite et dessinée en vingt " tableaux " urgents, eux aussi inachevés, d'un face à face entre deux acteurs majeurs d'une révolution trop pressée. Jean-Claude Carrière avait déjà abordé le sujet de la Terreur sous la Révolution dans le film de Danton de Wajda. Pourtant, son regard, confronté à celui de Bernar Yslaire, renouvelle le sujet, renouvelle le sujet. Robespierre apparaît à la fois éclairé et perdu, tandis que David accomplit son destin : celui d'un peintre tiraillé entre engagement politique et ambition artistique. Le ciel au-dessus du Louvre est une plongée fascinante dans la Révolution Française sous l'angle, inédit, de sa représentation, au sein même d'un atelier d'artiste.

11/2009

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Littérature française

Au loin le ciel du Sud

Juste avant la fin de la Première Guerre mondiale, le jeune homme qui n'avait pas trente ans et qui ne s'appelait pas encore Hô Chi Minh vécut quelques années à Paris. En suivant ses traces, de document d'archive en rapport de police, Joseph Andras approche celui qui affûtait les armes idéologiques de la révolution qu'il allait mener en "Indochine" avant d'être pris par les logiques propres au pouvoir. Remontant le temps au fil des rues, l'auteur croise d'autres histoires, d'autres injustices, d'autres colères — les trottoirs des attentats de novembre 2015, les ombres du métro Charonne, le souvenir de barricades communardes et de celles, à peine démontées, des Gilets jaunes... Sa marche devient alors méditation sur la grandeur des modestes et sur le caractère indépassable de la révolte.

04/2021

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Littérature française

Quelque part au-dessus du ciel

Victoire se bat contre une maladie invisible : l'endométriose. Elle décide de s'isoler du monde et peut-être même de mettre fin à ses jours. C'était compter sans Luce, sa meilleure amie, qui est bien décidée à ne pas la laisser renoncer à la vie. Le bonheur n'est jamais en retard Victoire Larousse, 28 ans, décide de quitter Paris pour s'isoler. Elle déniche un cabanon perdu dans la forêt normande afin de trouver la paix, de faire le point sur son passé et les épreuves qu'elle subit. Elle se bat contre une maladie invisible, l'endométriose, qui ronge son corps et a ruiné sa vie. Son but ? Se retirer du monde, se recentrer sur l'essentiel et faire le bilan de son existence. Mais son plan ne prenait pas en compte Luce, son amie déjantée, et surtout Johann, une rencontre aussi surprenante que déroutante. Lorsque Luce vient passer un week-end chez Vic, elle comprend que son amie n'a pas abandonné l'idée de mettre fin à ses jours... elle décide alors de payer Johann pour passer du temps avec Victoire, sans que cette dernière le sache. Victoire parviendra-t-elle à percevoir quelques lueurs d'espoir dans le ciel ?

10/2023

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Littérature étrangère

Comme un arc-en-ciel. Journal inédit et non expurgé des années 1937-1939

Faisant suite aux Cahiers secrets, Inceste et Le Feu, ce volume appartient aussi au " journal de l'Amour " : il couvre les années 1937-1938 et s'achève avec l'été 39 et le départ d'Anaïs Nin pour l'Amérique. Dans un Paris où plane la menace d'un nouveau conflit, Anaïs s'accroche à sa " vie personnelle ". Une vie qui s'est mise en place à la fin de 1936, au retour de son dernier voyage outre-Atlantique. Anaïs s'éloigne de la psychanalyse et régit, seule, l'emploi de son temps et de son corps : une ville, trois hommes, trois maisons. Hugo et l'appartement conjugal du quai de Passy, Miller et le bouillonnement littéraire de la villa Seurat, Gonzalo Moré, l'amoureux jaloux et La Belle Aurore, la " péniche suspendue dans l'espace ", " île de bonheur " coupé de la terre mais qui ne la comble pas. Fidélités et mensonges. Anaïs " ne se soumet pas ". Elle ment " pour vivre en accord avec ses sentiments, ses instincts, sa nature ". Divine menteuse... Le journal, unique refuge, recueille ses confidences et maintient l'équilibre. Car, ainsi qu'Anaïs le déclare elle-même dans ces mots adressés à Djuna Barnes : " En dehors de ce que j'écris, je n'existe pas, ou disons plutôt que je n'exprime rien de moi. "...

02/1999

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Critique littéraire

Journal

Voici la nouvelle édition, très attendue, du Journal de Valery Larbaud. La première, parue en 1954 et 1955 de son vivant, ne représentait qu'à peine la moitié du texte retrouvé et publié aujourd'hui. Plutôt que d'un journal, il faudrait parler de différents journaux, de celui de Paris en 1901 à celui d'Albanie en 1935. Bien sûr, l'oeuvre de l'écrivain est omniprésente. On la voit qui s'élabore, disparaît, reparaît. La vie aussi. Le Journal dévoile Larbaud au quotidien, avec ses manies, sa santé fragile, ses voyages, sa passion pour les langues et les littératures étrangères, sa gourmandise, son observation attentive de la beauté des femmes. Ce nouveau Journal a de quoi enchanter les fervents de Larbaud et leur apporter d'infinies découvertes.

06/2009

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Poches Littérature internation

Journal

Voici le témoignage le plus poignant de toute l'histoire de la littérature. Que devient un homme quand le verbe pénètre en lui, décide de sa vie, et lui fait espérer un mystérieux salut ? " Nous avons été chassés du paradis mais le paradis n'a pas été détruit pour cela. " Ce paradis qu'on doit retrouver sera d'autant plus beau qu'on revient de loin. Kafka relate tout ce qui l'envahit et l'abat : peur de la maladie et de la solitude, désir et crainte du mariage, lutte contre le milieu familial et religieux. Etouffé par ses scrupules, Kafka ne perd jamais de vue sa vie spirituelle dont il attend force et lumière. Ce Journal, c'est tout l'ennui de la vie et le salut qui l'éclaire.

05/2002

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Littérature étrangère

Journal

Cosima, fille de Franz Liszt et de la comtesse Marie d'Agoult, élevée dans un milieu aristocratique, artistique et cosmopolite, fut une des grandes figures féminines du XIXe siècle. Sans craindre le scandale, elle quitta son mari, Hans von Bülow, pour partager la vie du proscrit Richard Wagner à Tribschen en Suisse, puis sa gloire croissante à Bayreuth. Son journal, tenu avec une extraordinaire minutie, commente tous les détails de la vie quotidienne, l'amitié dramatique du couple avec Nietzsche, les perpétuels problèmes financiers, les premières mises en scène de Bayreuth aussi bien que les grands événements politiques, les rapports de Wagner avec Louis II comme avec les Coeurs de Berlin et de Vienne. Cosima avait voulu renoncer à tout ce qui n'était pas l'art de Wagner et s'effacer dans l'ombre du grand "séducteur". Elle se tut en 1883 à la mort du Maître. Se consacrant aux mises en scène du festival de Bayreuth, elle devint la maîtresse toute-puissante de Bayreuth, la grande dame de Wahnfried dont l'influence et l'ombre s'étendirent au-delà de sa mort, en 1930.

12/1977

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Littérature française

Journal

Quand en septembre 1918, Marie Lenéru mourut, elle avait quarante-trois ans. Dans le monde littéraire français, elle était quelqu'un. Ce n'est cependant pas cette célébrité-là qui fit d'elle "la grande Marie Lenéru". Ce fut, quatre ans après sa mort, la publication de son journal.

01/1946

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Biographies

Journal

Reynaldo Hahn, grand compositeur aujourd'hui remis à l'honneur, a consigné "le tracé des cailloux du Petit Poucet" dans ses carnets, afin que "bien des rêves irréalisés y subsistent par un mot". Ainsi va-t-on y croiser une galerie de personnalités depuis les années fin-de-siècle - où Hahn devient un familier du salon d'Alphonse Daudet - jusqu'aux temps modernes - où il doit se cacher des persécutions de Vichy et des Allemands. Jules Massenet, le maître vénéré, et Sarah Bernhardt, ensorcelante égérie, s'en détachent, figures mythiques d'une vie qui passe aussi par Londres, Bucarest ou Le Caire... et sera bouleversée par deux guerres mondiales. Marcel Proust, rencontré en mai 1894, et qui "n'est en rien comme les autres humains", y jouit d'un statut particulier. Sa présence est sous-jacente et continue. Pour Hahn, "Marcel désigne toujours Marcel Proust", comme s'il ne pouvait y en avoir d'autre ; comme s'il ne pouvait qu'être là "toujours". Le discours du journal intime, au ton qui passe de l'humour à la mélancolie, donne un arrière-plan, une profondeur de champ à la musique du compositeur qui se révèle aussi grand écrivain.

11/2022

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Littérature française

Journal

Le 27 juin 1959, Jean Colin mourait à Amiens à l'âge de trente-deux ans, victime d'une paralysie générale. Sa maladie, qui devait durer trois ans, l'avait contraint d'abandonner ses pinceaux. Depuis 1947, en marge de sa peinture, Jean Colin notait ses réflexions quotidiennes sur de petits carnets de toile noire qu'il portait toujours sur lui. Ce journal est ainsi devenu le prolongement de son oeuvre picturale, le peintre devenant peu à peu écrivain. Jean Colin ne nous serait pas connu sans sa famille et les amis qui l'entourèrent. Joseph Czapski est sans doute celui qui a le plus aidé Jean Colin et continua de le faire connaître après sa disparition. "Aux qualités d'émotion qui rendent bouleversant ce journal intime d'un homme qui voit venir la mort et espère toujours guérir s'ajoute la solidité d'une oeuvre unique, picturale ou littéraire. C'est pourquoi l'itinéraire intérieur de Jean Colin s'inscrit dans une vision du monde qui rappelle un peu celle de Rilke. Où donc le vers de Rilke : "Le beau, le degré du Terrible qu'encore nous supportons" serait-il mieux à sa place qu'ici, dans une vie consacrée à désirer le monde et à le chanter parmi les souffrances de la maladie et la présence de la mort ? " (Paul Flamand)

04/2023

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Histoire littéraire

Journal

Les frères Goncourt ont laissé à la postérité deux monuments, qui ont quelque peu éclipsé leurs romans : le prix littéraire qui porte leur nom, et leur Journal. Celui-ci commence le 2 décembre 1851, jour du coup d'Etat de Napoléon III, et s'achève à la mort d'Edmond, en 1896. C'est une inestimable mine d'informations sur la vie littéraire, artistique et politique du XIX ? siècle. Habités par un idéal de vérité et de transparence, ils s'y montrent d'une lucidité sans concession, jusqu'à en être fielleux. Ils ne cessent d'exposer leurs contemporains, révélant les secrets, moquant les ridicules. Leur Journal est comme un réseau social avant l'heure. Brouillant la frontière du dicible et de l'indicible, ils racontent le sexe, la mort, la violence du temps. Secrétaires de leurs perceptions, sensations, humeurs - et de celles des autres -, ils redéfinissent la notion d'intimité. Ce tombeau littéraire que les deux frères, hantés par la mort, ont édifié pour leur gloire est aussi le mémorial de leurs contemporains. Il est temps de redécouvrir ces témoins capitaux que furent les Goncourt.

10/2021

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Essais biographiques

Journal

D'une capitale l'autre, de villégiature huppée en ville d'eau, Marie Bashkirtseff, jeune peintre russe d'une grande beauté, tente de vivre, d'aimer, de laisser une oeuvre à la postérité. Paradoxalement, c'est son journal intime qui fera d'elle une des figures les plus touchantes de la Belle Epoque. "Jamais une vie ne fut vécue avec plus de fièvre, plus de soif de vivre, écrivait Hugo von Hofmannsthal. Elle a le grand don de l'expérience, cette sensibilité vigoureuse et délicate à la séduction extérieure, par où l'enfant et l'artiste se rencontrent. Ses nerfs sans emploi répondent avec plus de vivacité, de force et d'originalité à chaque impulsion ; son âme souple et séduisante s'enflamme et brille, mais elle se brûle à sa propre flamme et à vingt-quatre ans, elle s'est consumée".

11/2021

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Critique

Journal

C'est un journal : terrorisme, guerre civile, guerre, dictature, catastrophe, diplomatie, politique, économie politique, agriculture, manifestation, religion, people, vie sociale, vie locale, transport, accident, médias, justice, homicide, suicide, viol, pédophilie, drogue, vol, folie, économie, entreprise, bourse, science, technologie, annonce immobilière, annonce de décès, annonce de naissance, offre d'emploi, météo, sport, littérature, art, musique, théâtre, danse, cinéma, télévision.

10/2021

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Littérature étrangère

Journal

Ce journal intime, tenu au début du XIe siècle par une dame d'honneur de la cour de l'ère Heian, nous ouvre à l'univers de l'époque la plus raffinée et la plus intellectuelle du Japon ancien. Alors sous le règne de la famille Fujiwara, aussi grands fonctionnaires que mécènes, la cour de Kyôto vit là ses plus riches heures. Murasaki Shikibu en rapporte des jours où priment l'élégance et la poésie. Par le détail des atours, des couleurs, des gestes, des apparitions, elle note ses impressions, trace le portrait, parfois sévère, de dames et gens qui animent ce monde de magnificence et d'impermanence.

10/2014

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Littérature française (poches)

Journal

" Je pourrais faire un ouvrage qui ne plairait qu'à moi et qui serait reconnu beau en 2000 " (31 décembre 1804) : le voici, cet ouvrage, plus lent que les romans à s'installer dans l'amitié des lecteurs, que désarçonnent une liberté de ton, une désinvolture dans l'enchaînement des idées, un solipsisme des sensations peut-être uniques dans l'histoire de la littérature. Il s'agit, pour Stendhal, de se saisir dans l'émotion actuelle, dans l'instant, sans recul, sans distance, sans recomposition et dans l'immédiateté absolue du fugace, du mouvant. Pari fou, si l'on songe que l'acte d'écrire suppose justement du recul par rapport à ce qu'on a vécu, de la distance, du refroidissement de l'émotion. Dès qu'on fixe sur le papier un moment de sa vie, on en perd la fraîcheur, on en égare la sincérité, on le trahit. Le 4 mars 1818 Stendhal note : Je crois que pour être grand dans quelque genre que ce soit il faut être soi-même. Les livres immortels ont été faits en pensant fort peu au style ".

12/2010

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Sciences historiques

Journal

Tenu de 1828 à sa mort en 1874, le Journal de Michelet tisse ensemble un projet intellectuel et pédagogique, une ambition personnelle, une oeuvre-monde, une intimité. Il rend à jamais indissociables l'historien de la France et de la Révolution, dont le savoir et le souffle font aujourd'hui encore notre admiration, et l'homme amoureux, obsédé par la mort et célébrant la vie, consignant son intimité et celle de sa femme, disséquant sentiments et plaisirs charnels, se passionnant pour la biologie et l'histoire naturelle. Étonnante modernité d'un texte audacieux, souvent cru, qui n'a rien à envier à l'autofiction contemporaine. Tantôt intimiste, tantôt prophétique, Michelet s'adresse tour à tour au peuple, aux femmes, aux générations futures, et à l'humanité entière. Sous nos yeux se joue la célébration du moi tout-puissant, en union avec la nature et l'univers, et son identification progressive au monde. Dans un mouvement résolument moderne, la subjectivité devient le médium absolu de l'histoire. Voilà pourquoi nous entrons aussi facilement dans ce Journal, qui se lit comme le roman de notre modernité.

05/2017

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Littérature française (poches)

Journal

"La vie est tragique, absurde et cruelle. Et c'est justement ce qui me la fait trouver précieuse, digne d'amour, exaltante". Jean-René Huguenin commence une nouvelle vie. A la veille de ses vingt ans, il décide d'écrire un chef-d'oeuvre. Ou rien. Ambitieux et plein d'orgueil, Huguenin se jette tout entier dans l'écriture. Ce Journal, pensé comme une création littéraire à part entière, raconte les espoirs et les déceptions d'un écrivain en devenir, révolté par une époque jugée désespérément vide.

01/2020

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Beaux arts

Journal

Membre du triumvirat de l'art contemporain avec Picasso et Kandinsky, Paul Klee (1879-1940) n'est pas seulement un peintre de génie. Ce journal, qui jalonne sa vie jusqu'en 1917, révèle aussi un grand écrivain. Souvenirs d'enfance, premières amours, réflexions sur la peinture et la musique, notes de voyages en Italie, en Tunisie, ces textes sont indispensables à toute tentative de compréhension globale de l'œuvre de Klee ; ils prouvent aussi que ce dernier fut dans la magnification du quotidien un artiste total, un homme de l'immanence, un théoricien à l'écoute des moindres battements de la création.

03/2004

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Musique, danse

Journal

Le jour de ses 75 ans, en 1912, Théodore Dubois (1837-1924) commence la rédaction d’un journal intime qu’il tiendra presque jusqu’à la fin de sa vie. Les premières pages retracent le récit du quotidien tranquille d’un musicien adoubé par les milieux officiels mais dont la notoriété artistique est en perte de vitesse ; un compositeur « romantique » bientôt submergé par les sacs et ressacs des modernités éprouvantes de Ravel, Stravinski ou Milhaud. Avec le déclenchement de la Première Guerre mondiale, ce journal prend une tout autre tournure. Rythmé par des nouvelles du front (déformées selon le prisme d’une presse de propagande) ainsi que par des préoccupations personnelles et matérielles, le texte de Dubois livre désormais le regard attentif et inquiet de son auteur sur un conflit aux proportions et aux enjeux inédits. Au fil des pages, le compositeur témoigne aussi de pratiques, d’institutions et de sociabilités musicales qui naissent et s’organisent avec la Grande Guerre. Héros d’un passé révolu, le compositeur du Paradis perdu analyse les événements d’après-guerre (jusqu’en 1923) avec ce même point de vue : lucide, désabusé et souvent passéiste.

05/2012

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Littérature étrangère

Journal

Homme de lettres et philosophe non 3 conformiste, mais aussi naturaliste précurseur de l'écologie, Henry D. Thoreau a régulièrement consigné ses pensées et ses notes de terrain dans un journal de 7000 pages entre 1837 et 1861. Fragmentaire par essence, cette oeuvre brosse le portrait de l'auteur et dessine son système de pensée. Dans un souci de pertinence et d'homogénéité, Michel Granger a opéré une sélection qui s'efforce de privilégier les bonnes pages de "l'ermite de Walden". Au fil des jours, l'écriture révèle une figure plus complexe, plus originale et plus authentique de cet autre Thoreau qui dialogue avec lui-même. Drôle dans le regard qu'il porte sur ses concitoyens, intransigeant dans ses choix éthiques, il offre à notre époque des remarques pleines d'actualité.

10/2014

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Littérature française

Journal

C'est l'un de nos auteurs les plus singuliers de la fin du XXe siècle. Prix Goncourt en 1980 pour Le Jardin d'acclimatation, Yves Navarre fut romancier, dramaturge, dialoguiste et côtoya le Tout-Paris des années 1970-1980. Vivant son homosexualité à visage découvert à une époque où elle demeurait souvent taboue, il fut également un ambassadeur du combat pour l'égalité des droits. Son journal intime, traversé par les figures de Marguerite Duras, Françoise Sagan, Roland Barthes et bien d'autres, fait revivre cette période d'effervescence. Les cahiers auxquels l'écrivain se confiait dépassent cependant la simple chronique : le style, la sensibilité et le panache qui s'y déploient sont les marques indélébiles des oeuvres littéraires de premier rang. Au fil de cette écriture reconnaissable entre toutes se dessine l'autoportrait d'un homme à la mélancolie profonde, tout à la fois mondain et solitaire, brillant et énigmatique. Cette partie essentielle des écrits de Navarre demeurait jusqu'à ce jour inédite. Pour réparer cette injustice, Frédéric Andrau, fin connaisseur de l'oeuvre de l'écrivain, a réuni dans ce volume les pages les plus envoûtantes de ses carnets. En guise d'introduction idéale, il signe par ailleurs une biographie de Navarre nourrie du témoignage de son entourage et de la fréquentation passionnée de ses livres.

04/2024

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Histoire de France

Journal du camp de Vittel

Le 14 août 1942, Hannah, l'épouse d'Yitzhak Katzenelson, et leurs deux plus jeunes garçons, Ben Zion et Benjamin sont convoyés vers Treblinka depuis le ghetto de Varsovie. Katzenelson et son fils aîné, Zvi, en réchappent et travaillent alors quelques mois dans un atelier allemand situé dans les décombres du ghetto. Sans illusion sur le sort réservé à sa femme et ses enfants, celui qui est l'un des plus grands poètes juifs du XXe siècle cesse alors d'écrire. Grâce à la Résistance juive qui cherche à le protéger, il obtient des faux papiers de l'Etat du Honduras qui lui permettent de quitter la Pologne. Le 22 mai 1943 Katzenelson et son fils sont envoyés au camp de Vittel, en France, un camp pour "personnalités", c'est-à-dire des ressortissants de pays alliés ou neutres détenus comme d'éventuelles monnaies d'échanges. Miné par une terrible dépression, craignant de basculer dans la folie, Katzenelson écrit quelques lignes dans son journal puis s'emmure dans le silence. Ce n'est qu'à la veille de l'anniversaire de la liquidation du ghetto de Varsovie, qu'il commence à tenir véritablement son Journal. Bien qu'il ne coure que sur deux mois seulement, il s'agit là d'un document exceptionnel d'une rare intensité. A l'amie de Vittel qui le presse d'écrire, il répond : "Je ne peux pas écrire. Il n'existe pas de mots pour décrire ces horreurs ; ils n'ont pas encore été créés". Mais c'est aussi le même homme qui lui déclare un autre jour : "Non ! Non ! Cela doit être écrit. Le monde entier doit savoir ce qui est arrivé. Tout doit être raconté". C'est le témoignage d'un homme brisé qui survit dans un entre-deux de la mort. Dans un cri poignant, le poète mentionne déjà l'extermination par balles, les déportations et les chambres à gaz. Mais surtout, avec une terrible prescience, il avance dès 1943 le chiffre de six millions de Juifs assassinés.

09/2016