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Echanger les peuples. Le déplacement des minorités aux confins polono-soviétiques (1944-1947)

Extraits

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Histoire régionale

Régionalisme et nationalisme en Bretagne (1940-1944)

Les succès remportés par le mouvement culturel et politique breton au début des années quarante s'inscrivent dans le contexte historique de l'époque, mais ils s'expliquent également par les efforts acharnés de plusieurs générations de militants. Sans porter de jugement définitif, cet ouvrage de référence tente donc - en reproduisant de très nombreux documents originaux - de reconstituer le puzzle des années les plus glorieuses, mais également les plus tragiques, du second Emsav (Relèvement, en breton). Il constitue, de plus, un véritable "guide du collectionneur" qui intéressera tous les amoureux de la Bretagne. En haut, à gauche : insigne de l'Urz Goanag Breiz pour les chefs ou cheftaines de clan. A droite : insigne de l'Urz Goanag Breiz pour les chefs ou cheftaines de Tiernad (6 équipiers). En bas, à gauche : insigne officiel de l'Urz Goanag Breiz ; insigne du Parti national breton.

02/2023

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Littérature française

Oeuvres complètes. Romans Tome 10 (1942-1947)

Entre 1932 et 1937, Ramuz publie ses derniers grands romans. Explorant tantôt le contexte montagnard, tantôt le décor des rives du lac, la production de ces années illustre de manière particulièrement éloquente la richesse et la variété de la palette de l'écrivain. Adam et Eve, roman du désespoir ontologique publié en 1932, apparaît comme un point culminant de la recherche esthétique de Ramuz. Derborence, en 1934, est un roman à la fois poétique et populaire, qui conjugue imagination et invention, lyrisme et intrigue palpitante, tragédie de la condition humaine et dénouement heureux ; son succès est retentissant, auprès du public mais aussi de la critique. Dans Le Garçon savoyard, publié en 1936, la figure du lac accompagne et module l'intrigue, et c'est à cette présence que le texte doit sa spécificité. Quant à Si le soleil ne revenait pas (1937), dernier roman évoquant la montagne, Ramuz y questionne à sa manière le statut de la modernité en tant que dépassement des sociétés traditionnelles, par le biais d'un récit valaisan ancré dans l'époque contemporaine. Ce volume contient Adam et Eve, Derborence, Le Garçon savoyard et Si le soleil ne revenait pas ; l'édition d'Adam et Eve est accompagnée de deux documents. Le disque qui l'accompagne comprend les quatre versions d'Adam et Eve (préoriginale dans La NRF, 1932, 1933, 1941), les cinq versions de Derborence (1934, 1936 - chez Grasset et à la Guilde du livre -, 1941, 1944), les quatre versions du Garçon savoyard (préoriginale dans Vendredi, 1936, 1937, 1941) et les cinq versions de Si le soleil ne revenait pas (1937, 1938, 1939, 1940, 1941), qu'un logiciel permet de comparer.

08/2013

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Littérature française

Carnets d'un voyageur traqué. 1942-1944

Gérard Bauër (1888-1967), auréolé d'une filiation mystérieuse avec Alexandre Dumas, chroniqueur et critique littéraire à L'Echo de Paris puis au Figaro, est une figure du monde des lettres de l'Entre-deux-guerres avant de devenir membre de l'Académie Goncourt en 1948. Menacé par les persécutions antisémites, il trouve refuge pendant la guerre en Suisse, à Crans-Montana, Sion et Lausanne. Le journal rédigé pendant cet exil, les Carnets d'un voyageur traqué, montre le courage et la ténacité d'un intellectuel qui retrouve une place enviée dans le monde des lettres romandes après avoir perdu ses ancrages parisiens et donne aussi une chronique vivante de la Suisse pendant la Seconde Guerre mondiale. Pierre-François Mettan met en lumière ces archives de la vie privée par l'édition annotée des Carnets. Il présente également un portrait de Gérard Bauër, en décrivant la trajectoire qui amènera le jeune journaliste de la salle de presse de L'Aurore au salon Goncourt du Drouant. Un choix de chroniques du temps de guerre provenant du Figaro et de la Gazette de Lausanne complète ce volume et met en valeur une fine plume qui s'attache à défendre les valeurs menacées d'une époque tourmentée.

03/2020

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Littérature française (poches)

Mon journal pendant l'Occupation. 1940-1944

Publié au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Mon journal pendant l'Occupation relate dans un style léger et doux-amer les vicissitudes des contemporains de l'auteur : intellectuels de gauche ou de droite, collabos ou résistants, grands avocats ou petites gens, trafiquants, profiteurs, arnaqueurs, tous sont les figures tragi-comiques du Paris occupé. Anecdotes, "histoires drôles", jeux de mots recueillis sur le Vif apportent une touche d'humour à cette chronique des heures les plus sombres de notre Histoire. Jean Galtier-Boissière, journaliste anarcho-pacifiste, décrit la vie quotidienne de ses compatriotes depuis sa tanière de la place de la Sorbonne avec autant d'humour que de finesse.

01/2016

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Histoire internationale

Kamikazes (25 octobre 1944 - 15 août 1945)

«Je me suis levé à 6 heures ce matin pour respirer l'air pur de la montagne. Et tout ce que je ferai aujourd'hui le sera pour la dernière fois.» Ainsi écrit le jeune kamikaze Otsuka Akio, avant de s'envoler pour l'ultime mission au large d'Okinawa, le 28 avril 1945. C'est à l'automne 1944, quand la défaite semble inéluctable, que l'état-major japonais recrute les premières «unités spéciales d'attaque» : des bombes humaines lancées contre les cibles américaines, dont l'efficacité redoutable provoque chez l'ennemi une psychose sans précédent. Au-delà de l'impact militaire, la mort programmée des kamikazes figure l'effrayante métaphore du suicide collectif de la nation, auquel le régime impérial est désormais résolu. Comment le Japon en est-il venu à exiger de ses sujets un tel engagement ? Qui sont ces pilotes soigneusement recrutés ? Si certains sont des nationalistes fanatiques, d'autres s'interrogent dans des lettres poignantes sur la justesse de leur mission. Leur sacrifice précipitera la fin de la guerre qui s'achève sous le feu nucléaire. L'histoire de ces jeunes gens embrigadés forme la trame de cette synthèse inédite dont les détails font étrangement écho à notre temps présent.

02/2015

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résistances, sauvetages

Que sont mes amis devenus. Un adolescent en resistance

En 1940, Christian Bouhours a quinze ans. Il a perdu son père quelques années auparavant et habite Toulouse avec sa mère depuis 1937. Malgré son jeune âge, il entre dans la résistance très vite après la débâcle. Il est embauché au central téléphonique de la poste de Toulouse en 1943, puis s'engage dans l'armée après la libération de Toulouse en août 1944. Il sera démobilisé en octobre 1945. Cet ouvrage est à la fois son témoignage au coeur de la résistance toulousaine et celui de la construction d'un jeune homme face à l'adversité d'événements qui le dépassent.

03/2023

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Sciences historiques

Les kamikazés japonais dans la guerre du Pacifique (1944-1945)

En octobre 1944, cela fait déjà deux ans que le Japon se trouve sur la défensive aussi bien sur terre que sur mer. Les défaites, puis bientôt les désastres se succèdent sans que cependant les militaires qui contrôlent le pouvoir à Tokyo, ne cherchent à y mettre fin en proposant aux Alliés une reddition. Au contraire, au fur et à mesure que les batailles sont perdues, le Japon se crispe dans une résistance toujours plus acharnée où tous les moyens sont bons pour ralentir la marche en avant de l'adversaire. La guerre du Pacifique, de par son immensité géographique, se transforme en une formidable équation logistique que le Japon ne peut résoudre. Dévasté, sans ressources, à bout de souffle, le pays cherche encore par tous les moyens à se battre. Cette autodestruction passe notamment par la création du corps de kamikazés, ces pilotes de l'armée de l'air puis de terre qui devaient se précipiter avec leurs avions chargés d'une bombe sur les navires ennemis dont rien jusque-là n'avait pu entamer la remontée vers les îles de l'archipel. Ultime recours contre l'écrasante suprématie de l'ennemi. Sacrifier sa jeunesse, voilà où en est arrivé le Japon militariste.

11/2018

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Histoire de France

Désobéir. Des policiers et des gendarmes sous l’'occupation (1940-1944)

Engagées en première ligne dans la politique de contrôle et d'exclusion du gouvernement de Vichy entre 1940 et 1944, la gendarmerie et la police françaises ont, plus que toute autre institution, dû affronter le dilemme : " servir face à l'ennemi ou servir l'ennemi " . Car désobéir à ses supérieurs, pour un gendarme ou un policier, c'est aller à l'encontre de l'essence même de sa formation. Mais si une partie d'entre eux ont appliqué les ordres par discipline, par antisémitisme, par peur ou par intérêt, nombreux sont ceux qui ont aidé à faire passer la ligne de démarcation ou la frontière à des Juifs, à cacher des résistants, à dissimuler des armes... Même s'ils n'ont pas rejoint un réseau ou un mouvement de résistance, leur action a permis de sauver de nombreuses vies. Or cette histoire-là est totalement ignorée. Face à un discours traditionnel qui met en avant l'activité des policiers ou des gendarmes ayant appliqué avec zèle les lois et les ordonnances en vigueur pendant l'Occupation, cette fresque sans concession ni faux-semblant, basée sur de nombreux documents d'archives étudiés par l'auteure depuis une dizaine d'années, met à mal nombre d'idées reçues et montre que, même au coeur du système vichyssois, il était possible de contrevenir aux ordres. Limore Yagil est professeure habilitée à diriger des recherches d'histoire contemporaine et chercheuse à la Sorbonne. Spécialiste de l'histoire culturelle et politique de la France sous l'Occupation, elle a publié une dizaine d'ouvrages, parmi lesquels Chrétiens et Juifs sous Vichy (Cerf 2005) et Au nom de l'art 1933-1945 (Fayard, 2015).

09/2018

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Histoire de France

La vie des Français sous l'Occupation. 1940-1945

Les Français ? Ils sont plus de 40 millions en juin 1940 lorsque les Allemands occupent la France. Et ce livre raconte leur vie quotidienne. Au moment d'entamer de longues recherches, Henri Amouroux s'est aperçu lorsqu'il évoquait les années d'occupation, que ceux-là mêmes qui doutaient de l'opportunité d'un tel travail étaient très vite emportés par leurs souvenirs et qu'ils multipliaient alors les anecdotes. L'entreprise valait donc d'être tentée. Ce que les historiens ont fait pour les humbles contemporains de Jules César, de Louis XIV ou de Napoléon, pour ce peuple anonyme dont l'histoire, tout attachée aux rois et généraux, oublie souvent l'existence, Henri Amouroux l'a réalisé pour les acteurs encore vivants de l'une des périodes les plus dramatiques qui puisse s'imaginer. En effet, la tentation était grande de se faire l'historien de ces millions d'anonymes. Pourquoi ne pas raconter non seulement les aventures sanglantes des Français sur les routes de l'exode, mais aussi leurs difficultés à se procurer leur pain quotidien, leurs ruses, leurs expéditions et leurs batailles dans les campagnes nourricières ? Pourquoi ne pas dire les ersatz, le faux tabac, le faux café, le faux savon, les faux témoins, les divertissements d'une époque, qui n'a pas été " noire " pour tout le monde, mais aussi les souffrances des femmes des prisonniers de guerre, le martyre de tous ceux que la Gestapo traquait et attaquait ? Pourquoi ne pas évoquer les nuits d'alerte, les lendemains de bombardements, le climat de ces villes dont les rafles, le couvre-feu dépeuplent les rues, l'écoute de la radio anglaise dans l'odeur des rutabagas, la vie des maquisards, pour qui le combat n'est qu'une brève lumière dans la suite des jours ternes et dangereux ? Le livre d'Henri Amouroux est un livre neuf, car jamais pareil travail n'avait été mené avec autant d'application dans la recherche, autant d'aisance journalistique dans le récit. Très différent de tous les livres qui ont paru sur les années 1940-1944, La vie des Français sous l'Occupation complète les meilleurs et se révèle d'un intérêt passionnant pour ceux et celles qui vécurent sous l'Occupation... comme aussi pour leurs fils et leur petits fils.

11/2018

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Histoire de France

Les STO. Histoire des Français requis en Allemagne nazie 1942-1945

Trois initiales gravées dans la mémoire collective, qui disent l'humiliation, l'amertume, la peur des centaines de milliers de jeunes Français envoyés de force en Allemagne. Parmi eux, plusieurs personnalités devenues célèbres : Georges Brassens, Michel Galabru Antoine Blondin, Cayenne, Raymond Devos... Patrice Arnaud signe une étude magistrale, nourrie d'archives inédites et de témoignages oraux, sur ces requis du travail obligatoire. Confinés dans des baraquements surpeuplés, soumis à un labeur harassant et à une surveillance de tous les instants, les "STO" établissent des rapports conflictuels, amicaux, voire amoureux avec la population allemande et les autres travailleurs étrangers. Parallèlement à cette histoire du quotidien, Patrice Arnaud analyse les politiques d'encadrement de cette main-d'oeuvre par l'Etat national-socialiste. Revenus en France, les requis seront stigmatisés, ce qui les incitera à défendre leur propre histoire, et à réclamer le statut de "déportés du travail".

05/2019

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Résistance

Le temps des passions. De Jean Moulin à la Libération 1943-1944

Le récit que fait François-Louis Closon de ses années dans la Résistance est un classique pour qui s'intéresse à l'histoire de la France des années noires. Avec Le Temps des passions, il donne son témoignage sur la vie ardente et précaire de ceux qui menèrent la lutte contre l'occupant. Il apporte la contradiction aux détracteurs de Jean Moulin et dessine avec force et clarté les grands moments d'un combat qui donnèrent à la France délivrée son nouveau visage et d'autres héros, doués de détermination dans l'adversité et d'une égale modestie dans le souvenir de ces heures douloureuses et décisives.

02/2021

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Histoire internationale

Journal 1934-1944

Volatilisé en 1946, le Journal d'Alfred Rosenberg, "l'idéologue" du parti nazi, a été retrouvé aux Etats-Unis en 2013 après de longues recherches. Publié pour la première fois, il s'agit d'un document majeur et exceptionnel par un familier d'Hitler, qui écrit pour l'Histoire, conscient d'en être un témoin unique. Le Journal offre ainsi une compréhension du national-socialisme, du rôle d'Hitler et de la mise en oeuvre de la Shoah. Mais pas seulement... Acteur à l'influence considérable, responsable des persécutions et du pillage de l'Europe - pour ses crimes, il sera jugé et exécuté à Nuremberg -, Rosenberg livre une version détaillée des événements, rend compte de ses échanges avec Hitler, qu'il conseille servilement au quotidien, toujours prêt à changer d'avis si la nécessité fait loi. Sans effets particuliers, son écriture témoigne de ses obsessions, l'antisémitisme au premier chef mais aussi la détestation de tous ses pairs à l'instar de Goebbels et Himmler. Néanmoins, si Rosenberg fut le penseur du nazisme, ses notes intimes montrent qu'il se révèle impuissant à convaincre pour réaliser la révolution de la Grande Allemagne. Ainsi, la disparition programmée de l'Eglise catholique ou l'assassinat de tous les bolcheviques qu'il hait par-dessus tout. Présenté et commenté par deux des meilleurs historiens du nazisme, le Journal offre, comme rarement on l'a lu, une plongée au coeur de la machinerie nazie et dans l'intimité du Führer.

09/2015

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Beaux arts

Correspondance 1917-1944

C'est en 1941 que l'amitié entre Fénéon (1861-1944) et Paulhan (1884-1968) - qui se connaissaient depuis 1917 est approfondie. Fénéon était silencieux depuis le milieu des années 20 (et très malade), Paulhan était réduit au silence par l'Occupant qui lui avait retiré la direction de la NRf. En cette même année 1941, le premier avait procédé à la vente de sa fameuse collection de tableaux, le second avait publié son grand-oeuvre, Les Fleums de Tarbes. Dès février 1942, Paulhan désira rédiger un essai sur la critique, dont Fénéon serait le centre : ''F. F. ou le Critique" sera publié en novembre 1943 dans Confluences, puis en 1945 chez Gallimard. Il voulut ensuite rassembler les écrits de Fénéon bien au-delà de ses "Nouvelles en trois lignes" à la une du Matin en 1906 : en 1918, paraîtra chez Gallimard un fort recueil des textes critique et littéraires de Fénéon, introduits par ces mots de Paulhan : "Nous n'avons peut-être eu en cent ans qu'un critique, et c'est Félix Fénéon. / Cela fait une étrange gloire, hors des enquêtes et des anthologies, hors des académies et des journaux, hors de la vie, comme on dit, littéraire. Cela fait une gloire mystérieuse qu'il faudrait serrer de plus près, qu'il faudrait comprendre." Pour tenter d'élucider cette énigme "l'interrogant docteur" posa nombre de questions à Fénéon et lui rendit souvent visite dans la maison de santé de la Vallée-aux-Loups, où il était installé avec sa femme Fanny. Fénéon finit par se prendre au jeu et donner - quoique de manière décalée, modeste, cryptée - toujours plus de précisions...

10/2019

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Histoire internationale

Historique des unités combattantes de la Résistance [1940-1944 . Département : Cantal

Histoire des maquis de la Résistance du département du Cantal homologués comme unités combattantes. Examinant les faits d'un point de vue strictement militaire, l'auteur fait revivre l'action de la Résistance depuis ses premières manifestations jusqu'au jour de la Libération, avant de résumer l'activité du département en la présentant sous la forme de tableaux et de cartes.

06/1986

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Histoire internationale

Historique des unités combattantes de la Résistance [1940-1944 . Département : Dordogne

Histoire des maquis de la Résistance du département de la Dordogne homologués comme unités combattantes. Examinant les faits d'un point de vue strictement militaire, l'auteur fait revivre l'action de la Résistance depuis ses premières manifestations jusqu'au jour de la Libération, avant de résumer l'activité du département en la présentant sous la forme de tableaux et de cartes.

06/1974

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Histoire internationale

Historique des unités combattantes de la Résistance [1940-1944 . Département : Vienne

Histoire des maquis de la Résistance du département de la Vienne homologués comme unités combattantes. Examinant les faits d'un point de vue strictement militaire, l'auteur fait revivre l'action de la Résistance depuis ses premières manifestations jusqu'au jour de la Libération, avant de résumer l'activité du département en la présentant sous la forme de tableaux et de cartes.

06/1974

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Histoire internationale

Historique des unités combattantes de la Résistance [1940-1944 . Département : Gironde

Histoire des maquis de la Résistance du département de la Gironde homologués comme unités combattantes. Examinant les faits d'un point de vue strictement militaire, l'auteur fait revivre l'action de la Résistance depuis ses premières manifestations jusqu'au jour de la Libération, avant de résumer l'activité du département en la présentant sous la forme de tableaux et de cartes.

06/1974

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Poésie

En pays partagé. Poèmes retrouvés 1940-1946 & poèmes 1989-1994

La poésie de Rouben Melik contient son histoire, son adolescence en Arménie à la veille de la guerre et son entrée dans la Résistance. Ce recueil contient : " Ce peu d'espace entre les mots ", " Contrefeu ", " Monsieur Colomb ", " L'ordinaire du jour ", " Un peu de sel sous les paupières ", " Variations de triptyques ", et un certain nombre de poèmes d'" Accords du monde ". Sa poésie s'apparente à celle de la génération des poètes de la Résistance par son humanisme mais s'en distingue par sa forme, souvent très complexe, tissée à la manière des arabesques orientales. Mais c'est d'une façon très moderne qu'il revisite les formes anciennes de la poésie, toujours attentif à la musicalité de la langue. Beaucoup de ses textes ont d'ailleurs été mis en chansons.

03/2016

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Critique littéraire

Chroniques littéraires du Journal des débats. Avril 1941-août 1944

"Jamais Maurice Blanchot n'aura écrit autant de chroniques littéraires que pendant ces années de guerre. Entre avril 1941 et août 1944, chaque semaine, un article recense un ou plusieurs livres récemment parus : romans, poèmes, essais donnent lieu à une réflexion singulière, toujours plus sûre de sa propre rhétorique, livrée davantage à l'écho de l'impossible ou aux sirènes de la disparition. Une critique de jugement ouvre la voie à une critique d'interprétation. Entre les circonstances de la guerre, ce qu'elles rendent possible ou impénétrable, et les fondements de l'acte littéraire, variables au gré des références classiques ou modernes qu'il emprunte, ce sont aussi les théories que Blanchot développera parfois bien plus tard, de La Part du feu à L'Entretien infini et même à L'Ecriture du désastre, qui se trouvent ici esquissées. Non sans contradictions ni pas de côté, et dans la certitude fiévreuse d'une oeuvre qui commence. Environ un tiers de ces chroniques avait déjà été repris dans Faux Pas, en 1943. C'est tout le reste que nous éditons ici. On y lira des textes sur Dante, Rabelais, Descartes, Montesquieu, Blake, Hoffmann, Jarry ou encore Joyce... On y verra revenir Giraudoux, Mallarmé, Valéry, les surréalistes français et les romantiques allemands. Ces articles révèlent la généalogie d'un critique qui a transformé l'occasion de la chronique en nécessité de la pensée". Christophe Bident.

10/2007

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Droit

La Résistance dans la pratique judiciaire (1940-1944)

Entre 1940 et 1944, l'appareil judiciaire français a été mobilisé par le régime de Vichy et mis au service tant de sa politique d'exclusion que de sa politique de répression sans cesse aggravée. Le serment de fidélité à la personne du Maréchal Pétain, exigé de l'ensemble du corps judiciaire, est demeuré jusqu'à nos jours le symbole par excellence de l'asservissement de la magistrature française à ce régime honni. La soumission du corps judiciaire apparaît encore bien souvent totale, puisque l'on sait bien que seul un magistrat, Paul Didier, a refusé de prêter ce serment exigé de l'ensemble des agents de l'Etat. C'est bien à tort, cependant, que l'on réduirait la résistance judiciaire à cet unique et emblématique acte d'insubordination. Ceux qui, pendant les années sombres, ont continué à exercer leur profession de magistrat, au parquet comme au siège, disposaient, en raison même de leur place privilégiée dans les rouages de la répression, de moyens non négligeables, sinon pour soutenir l'effort de résistance de leurs compatriotes, du moins pour leur éviter le pire. Ces actes de protection à l'égard des inculpés de résistance, voire ces actes de soustraction pure et simple à la répression, peuvent prendre diverses formes qui vont de la qualification juridique de complaisance à de bien opportunes abstentions de poursuivre, en passant par des services subrepticement rendus. Ces actes ne se laissent pas facilement cerner et ils n'ont d'ailleurs pas toujours été pris en considération à la Libération. C'est à ces grains de sable désireux d'enrayer le bon fonctionnement de la mécanique d'élimination des opposants, à ces magistrats discrets qui luttèrent avec les armes pour eux familières du droit et de la procédure, que ce nouveau volume de la collection "Histoire de la Justice" est dédié.

11/2012

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Vichy

Des Juifs dans la Collaboration. Volume 2, Le piège des Ardennes 1941-1944

En 1941, des centaines de Juifs immigrés parisiens sont envoyés cultiver la terre dans les Ardennes. C'est le projet "Retour à la terre" . Ils seront déportés à Auschwitz en janvier 1944. En avril 1941 débute le projet "Retour à la terre" de juifs immigrés, initié par le Consistoire israélite et proposé au Commissariat général aux questions juives. Cette main-d'oeuvre "volontaire" , dupée et réduite à l'état de forçat, sera envoyée dans la "zone interdite" des Ardennes. Là-bas, cette "Terre promise" de liberté et de sécurité, deviendra très vite un piège redoutable. Celles et ceux qui y séjourneront laisseront leur santé, et parfois leur vie dans ces champs et ces cantonnements. Ceux qui y survivront seront raflés en janvier 1944 et déportés à Auschwitz après un passage par Drancy. A l'aide d'archives et de témoignages, Maurice Rajsfus approfondit un autre aspect de la collaboration des notables de l'Ugif qui, espérant se sauver en servant l'occupant, finirent eux-mêmes déportés. Rescapé de la rafle du Vél' d'Hiv à quatorze ans, Maurice Rajsfus n'aura de cesse, jusqu'à sa mort en juin 2020, d'interroger la période et ses acteurs. Attaché à raconter certains épisodes sans grand retentissement que connaissent les guerres, ces histoires inconnues qui devraient être contées, il sera l'auteur de plus de 60 ouvrages. Il a été le premier à démontrer dans Des Juifs dans la Collaboration : L'Ugif (1941-1944), sources à l'appui, la mécanique infernale de ce Judenrat à la française.

05/2023

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Histoire de France

Dora. Le tunnel de la mort (1940-1945)

Christian Desseaux a 14 ans quand la guerre éclate. La débâcle de 1940 le conduit jusqu'à Dunkerque d'où il parvient à rentrer à bicyclette à son domicile de Compiègne. Malgré son jeune âge, il n'accepte pas la défaite ni la capitulation, encore moins la collaboration avec l'ennemi. Il entreprend, pour son compte personnel ou avec des copains, une série d'actions individuelles qui préludent à son entrée dans la Résistance au tout début 1943. Il est incorporé au réseau Jean-Marie Buckmaster où il se signale par son courage, son héroïsme parfois, son dynamisme, son abnégation... jusqu'au jour où, trahi par des espions qui ont infiltré le réseau, il est arrêté par la Gestapo à l'âge de 17 ans. Il reste trois mois dans une cellule de la prison de Saint-Quentin (Nord), puis à nouveau trois mois dans le camp de Royallieu, près de Compiègne. Déporté, il connaît les affres d'un voyage au-delà de l'imaginable qui le conduit à Buchenwald. Là, il est désigné pour aller travailler dans le tristement célèbre tunnel de Dora où les Allemands fabriquent le VI et le V2. S'il est possible d'établir une hiérarchie de l'horreur, Dora occupe probablement une des toutes premières places, si ce n'est la première, bien que des grandes nations (USA, URSS...) se soient entendues après la guerre pour taire à l'opinion ce lieu maudit où est née, sous l'égide des savants allemands, Von Braun en tête, la conquête spatiale. La fusée A4, alias le V2, est l'ancêtre direct de la fusée Saturne qui a emmené Armstrong et Aldrin sur la lune en juillet 1969. Personne ne devait sortir vivant de Dora. Christian Desseaux est un des rares à avoir survécu, mais lorsqu'il quitte le tunnel de la mort en avril 1945, il doit encore affronter l'évacuation et le retour.

01/2011

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Histoire de France

De Pontlieue à Kaliningrad. Les tribulations d'un enfant du siècle

Né en 1921, l'auteur raconte son enfance mancelle, à laquelle la guerre va mettre fin : Arrestation à Parthenay, en juillet 1943, par la police de Vichy en vertu d'un arrêté d'internement du Préfet des Deux-Sèvres, comme réfractaire au S. T. O. ; arrestation à Dantzig en 1944, par la Gestapo, pour complicité dans l'évasion de prisonniers de guerre alliés ; arrestation à Graudenz, en 1945, par la police militaire soviétique. Il fut parmi les derniers Français rapatriés d'URSS, fin octobre 1945, avec le convoi des "Malgré Nous" . Il a été journaliste à La Nouvelle République du Centre-Ouest et à Ouest-France de 1946 à 1956. Les "tribulations" du jeune Claude Patard, emporté à travers l'Europe par le tourbillon de ce cataclysme sont un témoignage poignant de la furie des hommes, parsemées des inévitables pertes de proches, d'amis, de parents.

08/2015

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Histoire de France

Agents ordinaires, le réseau "Johnny" 1940-1943

Mars 1941, un réseau clandestin de la France libre naît, "Johnny" l'un des premiers en France qui étend son activité de Bordeaux à Rouen. Histoire inédite grâce à l'exhumation de documents de première main !

11/2016

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Littérature étrangère

Je reviendrai. Lettres de Russie 1942-1943

En 1941, Eugenio Corti (1921-2014) est envoyé, à sa demande, sur le front russe. Ce jeune officier d'artillerie est affecté au 35e corps d'armée, l'un des trois corps de l'Armée italienne de Russie qui comprend à l'époque plus de 200 000 hommes. Les cent lettres qu'Eugenio Corti envoie à sa famille, rassemblées dans ce livre posthume, couvrent la période juin 1942-janvier 1943 : l'arrivée sur le front russe, les avancées des Allemands et de leurs alliés pendant l'été et l'automne 1942, la formidable offensive russe de décembre et la retraite qui ne prendra fin, pour les rares survivants, dont Corti, que le 17 janvier. Le journal La Plupart ne reviendront pas (1947) rendra compte de ces tragiques journées de marche et de combats. Par ailleurs, les lecteurs du Cheval rouge (1983), le chef-d'oeuvre d'Eugenio Corti, trouveront ici de nombreuses indications qui seront développées dans le grand roman historique à venir. Je reviendrai n'est cependant pas qu'un journal de guerre. Les lettres de Corti, qui doivent tenir compte de la censure militaire et de la censure que l'auteur s'impose dans cette correspondance adressée à sa famille, nous renseignent sur la vie au front d'un jeune officier. Elles donnent surtout la mesure de la dimension éthique de l'engagement de Corti, son intérêt pour les populations civiles qui, en dépit de l'oppression qu'elles subissent depuis des générations, ont gardé la foi en l'homme et la foi chrétienne. "Je reviendrai" : l'assurance avec laquelle le jeune officier affirme qu'il reviendra du front russe n'est ni de l'inconscience ni de l'orgueil. Elle traduit sa confiance en une mission à accomplir dans la vie ; ce sera sa vocation d'écrivain, qui va précisément naître en Russie.

01/2017

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Philosophie

Le chemin Walter Benjamin. Souvenirs 1940-1941

Le chemin Walter Benjamin n'est pas qu'une métaphore. C'est une réalité : un itinéraire de randonnée pyrénéen qui, en Catalogne, mène de Banyuls-sur-mer à Portbou, de France en Espagne. Son point d'arrivée est le petit cimetière suspendu au-dessus de la Méditerranée où Walter Benjamin fut inhumé, après sa mort le 26 septembre 1940. Création de l'artiste israélien Dani Karavan, le mémorial qui lui rend hommage plonge dans la mer, à l'endroit précis d'un incessant tourbillon. Il s'intitule " Passages ", en écho à l'oeuvre de l'intellectuel juif allemand qui s'est donné la mort à Portbou après avoir emprunté ce chemin pour traverser la frontière afin d'échapper à l'Europe national-socialiste. Ce sont les souvenirs de Lisa Fittko qui ont permis la renaissance de ce chemin de liberté. Résistante allemande au nazisme, elle fut en 1940- 1941, avec son mari Hans, l'âme d'un réseau clandestin organisant, depuis Banyuls, l'échappée en Espagne des persécutés par ce sentier que Walter Benjamin fut le premier à emprunter à ses côtés. Salué en Allemagne par le Grand Prix du livre politique lors de sa première parution, en 1985, son récit rappelle que les frontières sont faites pour être traversées et les exilés pour être accueillis. Artisan de cette réédition, Edwy Plenel dit l'actualité de ce Chemin Walter Benjamin comme l'on convoquerait un souvenir à l'instant du péril : " Ce livre n'érige pas un monument, ni ne commémore ou célèbre : c'est un acte d'engagement. Sa temporalité n'est pas celle d'un passé révolu, mais d'un passé plein d'à présent. " Prix spécial Walter Benjamin 2020

09/2020

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Histoire de France

Les écoutes radio dans la Résistance française. 1940-1945

L'importance stratégique des écoutes radio dans le renseignement militaire est une donnée bien connue de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale, au travers d'entreprises médiatiques comme la " Source K " ou le décryptement d'Enigma. Les principaux acteurs de cette lutte sont pourtant restés dans l'ombre de la recherche. En retraçant leur parcours, cet ouvrage révèle des hommes conscients de leur position tactique, qui ont choisi dès l'éclatement du conflit la voie de la résistance. Gabriel Romon, Paul Labat, Marien Leschi, Edmond Combaux et André Mesnier, les cinq officiers transmetteurs qui incarnent ce combat, ont partagé le même engagement individuel au sein d'organisations distinctes. Camouflés sous l'Occupation dans l'administration des PTT, ils ont rapidement intégré les réseaux de la résistance intérieure avec pour objectif constant la collecte d'informations au profit des états-majors alliés. Leur activité pionnière a connu une postérité durable. Au sein de la nouvelle arme des transmissions émancipée du génie, ils ont été les précurseurs des " grandes oreilles " de l'actuelle DGSE et ont participé à la création du Centre national d'études des télécommunications (CNET), véritable creuset des technologies de France Télécom. Professeur émérite de l'université de technologie de Compiègne, François Romon est docteur en histoire moderne et contemporaine. Il a eu accès au cours de ses recherches à de très riches archives privées de résistants transmetteurs, dont celles de sa propre famille.

01/2017

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Religion

Une vie bouleversée. Journal (1941-1943)

De 1941 à 1943, à Amsterdam, une jeune femme juive de vingt-sept ans tient un journal. Le résultat : un document extraordinaire, tant par la qualité littéraire que par la foi qui émane. Un e foi indéfectible en l'homme alors qu'il accomplit ses plus noirs méfaits. Car si ces années de guerre voient l'extermination des Juifs en Europe, elles sont pour Etty des années de développement personnel et de libération spirituelle. Celle qui note, en 1942, " Je sais déjà tout. Et pourtant je considère cette vie belle et riche de sens. A chaque instant. ", trouve sa morale propre et la justification de son existence dans l'affirmation d'un altruisme absolu. Parti le 7 septembre 1943 du camp de transit de Westerbork, d'où elle envoie d'admirables lettres à ses amis d'Amsterdam, Etty Hillesum meurt à Auschwitz le 30 novembre de la même année.

04/1995

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Comics Super-héros

Captain America L'intégrale : 1941-1942

Les toutes premières aventures de Captain America, alors que la guerre fait rage et que Marvel n'est pas encore Marvel ! Cap et Bucky affrontent les Nazis, contrecarrent des espions, rétrécissent pour affronter des pygmées, et vivent d'autres aventures plus rocambolesques les unes que les autres ! Certains lecteurs l'ignorent peut-être, mais Captain America existait alors même que Marvel Comics s'appelait encore Timely Comics et que l'ère des super-héros créés par Stan Lee n'avait pas commencé. Voici la troisième Intégrale de ces aventures de Cap tout droit sorties de l'âge d'or des comics.

10/2023

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Recueils de chansons

Georges Brassens. Premières chansons (1942-1949)

Nouvelle édition du livre Premières chansons C'est en 1938, année de ses 17 ans, que le jeune Georges a vraiment commencé à écrire des chansons. En 1942, pour les protéger, il a passé le concours d'entrée de la Sacem (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique). Admis comme parolier, il y a déposé, entre 1942 et 1949, les textes des soixante-huit chansons qui sont ici réunies. Elles sont publiées dans l'ordre où Brassens les avait recopiées de sa main dans deux cahiers d'écoliers. Seules quatre de ces soixante-huit chansons sont passées à la postérité : Maman, Papa ; Le bricoleur ; Les amoureux qui s'bécott' sur les bancs publics ; et J'ai rendez-vous avec vous. Les soixante-quatre autres, Brassens ne les a jamais chantées en public ni enregistrées en studio. Elles étaient restées inédites jusqu'à la publication de ce recueil : Personne ne saura jamais ; Le bon Dieu est swing ; Souviens-toi du beau rêve ; Je pleure ; Loin des yeux, loin du coeur ; Paris s'est endormi, etc. Dans chacune de ces Premières chansons, on rencontre - selon le mot de Gabriel García Marquez - un " instinct poétique " que la suite de l'oeuvre de Georges Brassens confirmera avec éclat. Edition établie et annotée par Jean-Paul Liégeois De Georges Brassens au cherche midi : Ouvres complètes, Les chemins qui ne mènent pas à Rome, Journal et autres carnets inédits, Je suis une espèce de libertaire. Et aussi : Brassens par Brassens, Les Mots de Brassens et Sous la moustache, le rire, de Loïc Rochard. Brassens, homme libre de Jacques Vassal.

04/2021