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Avènement d'une culture visuelle de guerre. Le cinéma en France de 1914 à 1928

Extraits

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Histoire de France

Clermont, une ville de l'Oise. Oise 1914-1918

Pour évoquer le département de l'Oise durant la Grande Guerre, on parle naturellement des combats du début et de fin du conflit. On évoque aussi les quartiers généraux de l'armée française, à Chantilly, Beauvais et Compiègne. En revanche, on ignore souvent que d'autres villes, comme Clermont, ont vécu de nombreuses péripéties de 1914 à 1918 : bombardements, réfugiés, camps de prisonniers. Le bourg a connu l'occupation allemande, puis l'installation d'unités de commandement d'un groupe d'armées, d'armées et de corps d'armée. Les généraux se succèdent comme les Français Foch, Franchet d'Esperey, Humbert, sans oublier le Britannique Haig et l'Américain Pershing.

02/2015

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Sciences historiques

Guerre 1914-1918. Tome 1, Infanterie, blindés, aviation

Ces deux auteurs sont passés "maîtres" dans le domaine de l'Uniformologie ! A découvrir et redécouvrir en ce centenaire du début du premier conflit mondial ... Dans ce 1er tome sont présentés les uniformes et armes de l'Infanterie, des Blindés et de l'Aviation.

06/2014

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Histoire de France

Souvenir de ma captivité en Allemagne. 1914-1918

Des couleurs pastel, un trait de crayon précis, caricatural et singulier, des portraits, des scènes de vie comme autant de révélateurs pour l'histoire de la Grande Guerre, le carnet de dessins du soldat français Maxime Bourrée nous offre une plongée au coeur des camps de prisonniers en Allemagne. L'iconographie des camps a, probablement, été abondante mais elle est rarement parvenue jusqu'à nous dans un tel état de conservation et sous cette forme très particulière du carnet qui rassemble et agence l'ensemble des dessins d'un artiste. Dans ce coffret, les dessins, reproduits in extenso, sont enrichis de contributions qui retracent le destin extraordinaire de Maxime Bourrée foulant le sol belge à la fin du mois d'août 1914 avant quatre années de captivité à Parchim. Au gré de leurs spécialités, les historiens ont sondé et décortiqué le travail de l'artiste normand et son écriture 'dessinée" de l'espace concentrationnaire en temps de guerre. Toute la richesse du carnet Souvenirs de ma captivité en Allemagne. 1914-1918 est loin d'être entièrement révélée par ces contributions mais elle attend, aujourd'hui, de nouvelles investigations rendues possibles par cette belle publication.

11/2017

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Histoire de France

Carnets de guerre (1914-1918). Témoignages croisés d'Alfred Bénézech à Genevoix, Giono, Cendrars...

Alfred Bénézech a 25 ans quand il quitte son village de Mudaison, près de Montpellier, pour être mobilisé le 3 août 1914 au 141e régiment d'infanterie. Soldat puis brancardier, il va de la Meuse à la Marne, de Verdun à Nieuport ou Beacon (Belgique)... D'août 14 à juillet 19, il tient son carnet de guerre. Alfred est de ces taiseux qui se disent parfois. De ceux dont il faut écouter aussi les silences. Et puis il y a les autres, les Barbusse, Genevoix, Giono... Ceux dont c'est le métier d'écrire. Ceux qui savent poser les mots là où leurs compagnons d'infortune scellent leurs lèvres, retiennent leurs doigts. L'auteur a croisé ces voix, ici réunies, dialoguant presque, au nom de tous ceux qui n'ont pu dire. De fragments en fragments, des simples carnets aux illustres poèmes, il éclaire sans prendre parti et interroge nos propres regards sur la grande guerre.

03/2014

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Sciences historiques

Lusse "entre deux feux". Journal de guerre de Bernadette Colin, 1914-1918

Le journal de Bernadette Colin est un témoignage d'autant plus rare qu'il est tenu pendant la quasi-totalité du conflit. La diariste témoigne surtout d'une vie angoissante dans un village non évacué, un des points de friction les plus violents de la guerre dans les Vosges, où se joue une guerre de surface incessante et une terrible guerre des mines. Ce journal l'érige en témoin privilégié de la spécificité de la guerre de montagne.

01/2014

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Correspondance

Herbier de prison. (1915-1918)

Quoi de plus iconoclaste qu'un herbier composé entre quatre murs, sans l'étendue de la nature ? Comme une contradiction dans les termes. L'herbier de prison de Rosa Luxemburg est une archive sans équivalent. Troublante et attachante, sa fragilité et son histoire en font un témoignage de résistance et d'évasion, une fabrique de formes et de joie, un document sur le sentiment politique de la nature, fondement de toute écologie. Composé de sept cahiers datés d'avril 1915 à octobre 1918, l'herbier a pu être réalisé par la révolutionnaire emprisonnée grâce à l'amitié sans faille de quelques femmes, ses amies intimes dont la féministe Clara Zetkin. Au-delà des quelques fleurs et mauvaises herbes de la cour de la prison que Rosa glane lorsqu'elle sort sous surveillance, ce sont ses proches qui lui envoyèrent par lettres des spécimens séchés ou des bouquets fleurs fraîches qu'elle-même pressait. Aux planches de l'herbier répondent ainsi tout une correspondance où il est question de botanique, de nature, de romantisme allemand, d'amour de toutes créatures, et cela, "en dépit de l'humanité" . Rosa Luxemburg ne cesse d'encourager ses proches à garder leur joie de vivre et leur gaieté alors que les nuages qu'elle entraperçoit par une fenêtre à barreaux se chargent des couleurs de la guerre et de l'acier. L'Herbier et le rossignol est constitué de 133 planches botaniques accompagnées de la traduction des légendes manuscrites de celles-ci. Cet ouvrage recueille également une soixantaine de lettres, dans lesquelles la révolutionnaire évoque sa passion pour les plantes, ainsi que pour les animaux. Des documents inédits en français complétent le volume, notamment un journal où Rosa Luxemburg consigne les faits et gestes de sa vie d'incarcérée.

11/2023

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Histoire de France

Guyane, 1914-1918. Une colonie et ses soldats dans la Grande Guerre

En novembre 2013, le président de la République a annoncé pour 2014 l'ouverture des célébrations nationales consacrées au centenaire de la Première Guerre mondiale, qui auront lieu jusqu'en 2018, et se prolongeront probablement jusqu'en 2019 pour tenir compte du Traité de Versailles. Les historiens, archivistes, chercheurs et enseignants, sont de plus en plus dubitatifs, voire clairement hostiles, face aux commémorations historiques, notamment en réaction aux différents textes mémoriels dont le législateur - c'est, avec les amendements de circonstance ou de blocage, sa grande spécificité de parlementaire français - nous a gratifié ces dernières décennies. Et, depuis que sont également instituées des "célébrations nationales", les journées "historiques", les commémorations "émouvantes" et les paroles de repentance pleuvent comme à Gravelotte... Il en est autrement pour le Centenaire de la Grande Guerre. Pour la France, elle n'a pas concerné une communauté particulière, mais l'ensemble d'une nation, avec tous les peuples qui la constituaient, et tous les groupes sociaux. Elle a été mondiale, tant par l'étendue et la diversité des théâtres d'opération, que par les pays qui y ont pris part. Et puis, il y a le temps, l'ancienneté du "fait" historique. Il n'existe plus d'acteurs de cette période, peu de leurs propres enfants sont encore vivants. La phase mémorielle a eu lieu principalement dans l'Entre-deux-guerres, et s'est en partie éteinte après Vichy. Enfin, les relations entre les états du Vieux continent ont changé, et les anciens pays de l'Axe ne sont plus depuis longtemps ressentis comme hostiles ; ils ont pour la plupart noué des liens d'amitié solides avec les démocraties européennes et, pour certains d'entre eux, sont des régimes exemplaires en matière de démocratie, de libertés individuelles et collectives. La Grande Guerre, ses acteurs, sa mémoire, ne constituent plus un enjeu politique, même mineur, au plan national ou au plan européen. Le temps de l'Histoire est venu, et la commémoration du Centenaire de 1914-1918 est l'occasion pour les chercheurs de tenter, par leurs travaux, de répondre à une demande sociale bien légitime de connaissance sur cette période essentielle de notre histoire.

09/2014

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Histoire de France

1914-1918 Journal de guerre. Les carnets de dessins d'un peintre de Montmartre au front

1914, l'Europe est dans la tourmente. La mobilisation générale est déclarée. Des centaines de milliers d'hommes prennent leurs quartiers et parmi eux, le chasseur à pied Raymond André PAILLETTE. Incorporé à Troyes le ler août 1914, ce diable bleu sera de tous les fronts : Les Vosges, Verdun, Le Chemin aux Dames, les Flandres. II sera légèrement blessé, fait provisoirement prisonnier... Un destin incroyable, il s'en sortira à chaque fois moralement touché mais toujours debout. Il sera démobilisé le 31 juillet 1919. Dans le vacarme des combats et de ses nombreux redéploiements, Raymond PAILLETTE va laisser un témoignage impressionnant. Il va tenir un journal de guerre, et chaque jour pendant quatre longues années, il notera son quotidien, sa vie, les combats, ses émotions, ses rencontres, ses amis tombés au feu... Il va écrire sa guerre... mais pas seulement ! La richesse de ce document tient du fait qu'il va aussi ...dessiner sa guerre. Doté d'un talent certain de dessinateur, il appuiera ses textes de près de 300 dessins, croquis, aquarelles donnant une véracité poignante du quotidien des soldats de la Grande Guerre. Plongez au coeur de la vie d'un poilu de 1914 !

04/2014

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Sciences historiques

Le front de Champagne. 1914-1918 : de Reims à l'Argonne

Pendant la première guerre mondiale, le front militaire installé en Champagne voit les troupes allemandes s'opposer aux militaires français et alliés. Une sélection de documents inédits rend compte de la réalité des combats, de l'attente et de l'occupation du nord du département de la Marne par les soldats impériaux. Pour dépeindre le front français, cartes postales et photographies sont accompagnées de citations d'hommes politiques, de militaires ou d'écrivains, mais également d'extraits de carnets ou de lettres de soldats engagés dans le conflit. Jean-Pierre Marby livre ici un magnifique témoignage sur la Grande Guerre dans cette zone située entre Reims et l'Argonne. Les dessins, clichés ou messages laissés par les hommes des deux camps rendent cet ouvrage historique très émouvant.

11/2012

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Sciences historiques

Toulon et sa région (1918-1922). Sortir de la Grande Guerre

Dans l'ouvrage présenté ici, l'académie du Var porte son intérêt sur la sortie de la Grande Guerre à Toulon et dans sa région. Plusieurs raisons légitiment ce choix. En premier lieu, la manière dont on met un terme à un conflit présente autant, sinon plus d'intérêt que celui que l'on accorde aux circonstances de son déclenchement. En second lieu, les modalités de sortie de guerre ne sont jamais simples y compris pour le vainqueur. A la différence des villes du front détruites partiellement ou complètement lorsque l'armistice intervient le 11 novembre 1918, Toulon, cité épargnée physiquement par le conflit, n'en a pas fini avec la guerre car elle est toujours un camp retranché et ce jusqu'à la signature des traités de paix. Les navires hôpitaux qui ramènent blessés et malades du front d'Orient à Toulon rappellent constamment que la guerre se poursuit hors de la métropole. L'immédiate après-guerre, qui a été difficile pour l'ensemble du pays, le sera particulièrement pour Toulon et sa région avec des spécificités particulières tenant à son rôle de ville militaire, industrielle et de base navale.

12/2019

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Sciences historiques

En guerres. Nantes & Saint-Nazaire 1914-1918 / 1939-1945

Traumatismes majeurs, Première et Deuxième guerre mondiale constituent les marqueurs du XXe siècle. A l'heure des commémorations du centenaire de la Grande Guerre et du soixante-dixième anniversaire des bombardements de 1943, l'ouvrage raconte, à travers ces deux conflits fondamentalement différents, ce que la guerre est aux civils. Les objets qui ont traversé le siècle jusqu'à nous en témoignent : artisanat des tranchées, photographies du front et de l'arrière, correspondances de poilus, puis objets évoquant la présence de l'occupant, la Résistance, la collaboration, les bombardements, chacun contient un morceau de guerre - autant d'histoires d'hommes et de femmes, qui nous disent la séparation, la peur, le deuil, l'incompréhension, le courage, la solidarité, l'exemplarité, la lâcheté, l'abandon, la trahison... A la fois singuliers et emblématiques, plus forts que des discours, ils dressent un tableau contrasté et terriblement humain de ce que vécurent alors au quotidien Nantais et Nazairiens.

03/2013

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Lecture 9-12 ans

Le journal d'Adèle (1914-1918)

Jeudi 30 juillet 1914. Adèle commence le journal qu'elle a reçu pour Noël : un ami auquel elle peut raconter sa vie, confier ses espoirs, ses craintes et ses secrets. Les années passent dans le petit village de Crécy, en Bourgogne, rythmées par les travaux des champs, les nouvelles du front... La guerre tue, mutile les soldats, les campagnes. Adèle grandit et rêve de devenir institutrice dans un monde meilleur...

08/2007

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Sciences politiques

L'Avènement de la démocratie. Tome 3, A l'épreuve des totalitarismes 1914-1974

Dans le sillage de la crise du libéralisme examinée dans le volume précédent, ce troisième volume est consacré à la crise totalitaire sur laquelle débouche la Grande Guerre. Il s'efforce d'en établir la signification dans l'histoire de la démocratie. Les totalitarismes ne se contentent pas. en effet, de combattre les démocraties "bourgeoises" comme si elles leur étaient étrangères, ils en procèdent. Ils leur lancent un défi qu'elles sont mises en demeure de relever. D'où ont-ils pu sortir ? Au-delà des circonstances, ils ont partie liée avec des idéologies d'un genre nouveau, nées autour de 1900, à l'enseigne de la révolution et de la nation. Marcel Gauchet en retrace la genèse. Elles sont à comprendre montre-t-il, comme des " religions séculières ", c'est-à-dire des antireligions religieuses résultant d'une phase spécifique et périlleuse élu processus de sortie de la religion. Le coeur de l'ouvrage est formé par la reconstitution des trois expériences qui méritent le nom de totalitaires au sens strict : le bolchevisme, le fascisme et le nazisme. L'accent est porté sur la dynamique qui les anime, voie royale pour en appréhender l'essence à partir de leurs contradictions intimes. Mais l'intérêt de la perspective est aussi d'éclairer par contraste les transformations profondes qu'a connues la démocratie. Les grandes réformes politiques et sociales d'après 1945 prennent tout leur sens en tant que réponses au défi totalitaire. Au vrai, la " démocratie libérale " telle que nous la connaissons aujourd'hui est issue de cet effort pour surmonter les failles dont se nourrissaient les refus totalitaires. Le XXe siècle n'a pas été seulement le théâtre de tragédies sans exemple. Il a été également le siège d'une réussite aussi méconnue que décisive qu'il n'est que temps de tirer de l'ombre.

10/2010

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Histoire de France

Objectifs Grande Guerre. Sur la ligne de front telle que photographiée de 1914 à 1918

Auteur de L'Affaire oubliée de Charleroi, Philippe Wille, collectionneur et historien autodidacte devenu, au fil des années et des documents accumulés, un spécialiste de l'armée allemande durant la première guerre mondiale, nous revient avec un ouvrage surprenant, mettant en valeur le travail des photographes qui, avec les moyens techniques de l'époque, ont immortalisé sur la pellicule la vie dans les tranchées, tant chez les Alliés que dans les rangs allemands. A côté des portraits des belligérants, posant fièrement, avant leur départ pour le front, avec leurs uniformes neufs et pimpants, dans les décors figés des studios photographiques, nous découvrons aussi des prises de vue instantanées, où les héros sont sales et fatigués et où rôde en permanence la mort. Des photos qui nous racontent le vécu quotidien et la souffrance de ces hommes, toutes nationalités confondues, (sur)vivant quatre ans durant dans les tranchées, la boue, la vermine et la crasse. Philippe Wille commente chaque cliché, en extirpe les moindres informations et nous aide à les déchiffrer. Travail de longue haleine au coeur des archives, qu'il convient de saluer. Quand on lui demande pourquoi cet ouvrage, il répond par une citation de l'écrivain allemand Ernst Jünger : "Donner sens à ce qui, pour ceux qui regardent les choses d'en bas, n'est qu'absurdité et expression de l'imperfection humaine, c'est un devoir sacré envers les morts comme envers les nouvelles générations qui doivent continuer à travailler à un ouvrage dont il leur faudra percevoir la croissance organique et l'unité interne, si elles veulent y participer avec une véritable conviction. Car un jour viendra leur tour de parfaire ce que nous n'avons pu parfaire. Elles pourront entrer avec fierté en possession de leur héritage..." (Préface de l'édition originale, Le Boqueteau 125, 1924)

12/2015

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Sciences historiques

D'Allemagne à Fleury-sur-Orne (1914-1918). La guerre au quotidien

Comment "Allemagne" est devenu "Fleury-sur-Orne" en 1917 ? En 1914, un millier d'habitants vit dans ce village proche de Caen ; beaucoup travaillent dans l'agriculture, les carrières de pierre, les champignonnières ou l'artisanat. Un long travail de recherche a permis de retrouver leur trace, d'établir leurs biographies et de mieux connaître leurs activités. Après le bilan de l'histoire de la localité à travers les siècles, c'est la période de la Grande Guerre qui est développée dans ce livre, en s'appuyant sur de nombreux documents d'archives et notamment sur le courrier d'un soldat du village : Henri Jeanne. Des centaines de cartes postales envoyées à sa femme ont été conservées. Ses préoccupations et son histoire sont celles de beaucoup de soldats : sa famille, l'espoir d'un retour à la ferme et la participation à une guerre qui n'en finit pas. Le changement de nom de la commune en 1917 est un symbole fort de la Première Guerre mondiale.

06/2017

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Economie

Une conscience européenne. [1916-1924

"Jacques Rivière avait le génie des rencontres. Il s'y haussait et y haussait les gens, les oeuvres, les situations. On sait son rôle en littérature. Il allait au-devant de chaque écrivain. Il se fiait à l'espèce de folie qu'il y a au fond de chacun. Il s'y embarquait par gros temps, prêt à vivre ces tempêtes auxquelles on n'est jamais sûr de survivre. Or sa passion de la littérature n'était qu'une face de sa passion de l'humain, de tout l'humain autant collectif qu'intérieur et en tout cas mouvant, fragile, décevant et merveilleux. On peut s'en apercevoir par les textes ici rassemblés. Ils étaient de circonstances avec tant de lucidité qu'aujourd'hui ils sont restés neufs. Leur utilité d'alors est plus actuelle que jamais. On va voir aussi Jasques Rivière suivre les faits significatifs de 1921 à 1924. Il prône les audaces dont manquent les politiciens. Il stigmatise les étroitesses comme des malhonnêtetés catastrophiques dont on sait maintenant qu'il nous a fallu payer le prix. N'est-ce pas l'heure d'y songer de nouveau ?Et puis, miracle : où qu'elle s'aventure, l'écriture de Jacques Rivière nous capte par sa vivacité. Elle épouse la souplesse d'une pensée qui épouse la diversité du réel. Mais la chaleur qu'elle met à explorer les contradictions suscite en nous le mouvement de vie qui les affronte et les emporte". Jean Grosjean.

10/1992

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Histoire de France

Identités troublées 1914-1918. Les appartenances sociales et nationales à l'épreuve de la guerre

En 1914-1918, des millions de soldats sont "morts pour la patrie", dans une guerre qui semble avoir poussé à son paroxysme l'affrontement des nations. Mais ces combattants, comme les hommes et les femmes en arrière du front, ont de multiples identités antérieures : Français ou Allemands, mais aussi Alsaciens, Bavarois ou Parisiens ; nobles, intellectuels, paysans ou artisans ; ils vivent en république, sont sujets d'une monarchie ou d'empires autoritaires ; ils ont des convictions et des engagements politiques et syndicaux, quelquefois pacifistes. Comment la guerre transforme-t-elle ces appartenances ? La loyauté à la nation efface-t-elle les identités sociales, sexuelles, régionales qui ont été construites avant 1914 ? Quelles ruptures la guerre introduit-elle dans la façon de se percevoir et de percevoir les autres ? Quelles tensions opposent, sous le vernis des unions sacrées, les membres des sociétés en guerre ? Sous l'uniforme, quel est le sens de la guerre pour tous ceux, Alsaciens-Lorrains, Corses ou Amérindiens, dont l'appartenance nationale est plus qu'ambiguë ?

09/2011

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Beaux arts

Les monuments aux morts de la guerre 1914-1918 en Vendée. La mémoire des pierres

Une Victoire ailée, une Femme éplorée, un coq triomphant, un poilu l'arme au pied, ou une simple stèle : les monuments aux Morts Font partie du paysage de nos bourgs, en Vendée comme partout en France. Chaque 11 novembre notamment, édiles, enfants et Anciens combattants se rassemblent autour de ce haut lieu de la mémoire collective, qui rappelle aujourd'hui ce que furent la guerre de 14 et ses conséquences. Cette " mémoire des pierres " se rattache à des oeuvres pour lesquelles les meilleurs artistes ont été sollicités, et au sujet desquelles les discussions ont souvent été animées : choix de la forme du monument, de l'emplacement à lui attribuer, de la manière d'en financer la construction, etc. Ces choix, loin d'être anodins, révèlent les enjeux, parfois même les passions qui se sont développées autour des monuments aux Morts. Ou quand mémoire, politique et religion s'entrechoquent sur un sujet qui réveille la sensibilité de chacun, toute famille comptant dans ses rangs au moins un soldat tombé au champ d'honneur.

10/2018

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Sciences historiques

La Charente-Maritime dans la Grande Guerre 1914-1918

En août 1914, le département de la Charente-Maritime – appelée alors Charente-Inférieure – paraît bien éloigné de la ligne de front. Et pourtant, dès les premiers mois, il s'avère tout proche du théâtre des opérations, car la guerre ne se joue pas que dans les tranchées ; elle se joue aussi sur mer. La Charente-Maritime, avec son littoral et ses ports (Rochefort, La Rochelle-La Pallice), ainsi que son arrière-pays agricole et industriel, tient un rôle stratégique de premier plan. Pendant plus de quatre ans, elle participe à l'approvisionnement des troupes en vivres, en munitions, en matériel militaire. Elle prend part à la guerre maritime. Ses ports servent de plate-formes de débarquement pour des vagues ininterrompues de combattants et de victimes : réfugiés, blessés, prisonniers, soldats en transit – Français mais aussi étrangers de toute l'Europe, d'Afrique, d'Extrême-Orient et d'Amérique. Ils contribuent également à l'approvisionnement du territoire français en matières premières, en produits manufacturés et en denrées alimentaires. Mais ce sont aussi les communes de l'intérieur qui sont affectées en accueillant sinistrés des zones de conflit, militaires en convalescence ou prisonniers de guerre assignés à des tâches d'intérêt collectif. La société traditionnelle est bouleversée par la durée et la violence du conflit, les réquisitions, les privations, la présence massive d'étrangers, l'absence des mobilisés que remplacent épouses, prisonniers et travailleurs étrangers. L'économie est orientée vers l'effort de guerre : la production agricole est destinée aux combattants ; les usines sont reconverties pour la livraison d'équipements militaires, les hôtels transformés en hôpitaux. Dès 1917, le département accueille des bases américaines qui contribuent à sécuriser le littoral face aux sous-marins allemands... et à faire connaître le jazz en France.

12/2018

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Histoire de France

1914-1918 : le Valenciennois meurtri

Alors que l'Europe, et même le monde entier, commémorent le centenaire de la Grande Guerre 1914 - 1918 et découvrent le conflit le plus sanglant de l'Histoire, les Valenciennois se posent des questions sur les conditions de vie de leurs ancêtres dans cette tourmente. Comment les 35 communes de Valenciennes Métropole ont-elles vécu les quatre années d'occupation allemande ? Quelles exactions, destructions, réquisitions, privations ont subies nos aïeux ? Quelle fut leur vie en cette sombre période, mais aussi quels actes de résistance ont-ils opposés et parfois quels gestes d'humanité ont surpassé leurs aversions ? Quels faits particuliers se sont déroulés dans ma ville ? dans mon village ? Et la paix revenue, dans quel état se sont retrouvés nos bourgs et nos campagnes ? Conçu et rédigé par un groupe d'historiens locaux avec le concours de la Communauté d'Agglomération de Valenciennes Métropole, cet ouvrage collectif répondra à vos interrogations et à bien d'autres, vous plongeant dans le quotidien émouvant de ces années dramatiques. Riche de nombreuses illustrations, parfois inédites, ce livre aborde de façon très dense une tranche du passé du Valenciennois jusqu'alors peu traitée.

10/2014

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Sciences historiques

Chars d'assaut 1914-1918

"Avec la création des tranchées, la première guerre mondiale est entrée dans une impasse : comment vaincre un ennemi retranché dans le sol, protégé par de denses réseaux de barbelés et soutenu par une puissante artillerie ? Le char d'assaut est l'une des réponses à cette question qui obsédait les états-majors. Fruit de la technologie, de l'industrie et de l'imagination des ingénieurs, cette invention était promise à un bel avenir... Comment sont nés ces engins de guerre ? Dans quelles circonstances ont-ils été employés ? Quels furent les modèles de chars utilisés au combat entre 1916 et 1918 ? Ce livre vous invite à partir à la découverte d'engins étonnants, qui ont bouleversé l'art de la guerre."

02/2018

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Régionalisme

Saint-Chamond 1914-1918. Un grand arsenal pour la France

Le 3 août 1914, l'Allemagne déclare la guerre à la France. Comme partout, les hommes de Saint-Chamond partent pour le Front. Rapidement, la pénurie d'armes et de munitions devient criante. La Compagnie des Forges et Aciéries de la Marine et d'Homécourt, dite Saint-Chamond est sollicitée pour augmenter ses productions. Des hommes qui étaient mobilisés reviennent dans les usines, mais le manque de main d'oeuvre est conséquent. Des femmes, en grand nombre, viendront travailler dans les usines de Saint-Chamond, dans des conditions de travail éprouvantes, voire dangereuses. Des matériels nouveaux seront étudiés et construits : canons, obus ... dans des quantités toujours en augmentation. 400 chars d'assaut "Saint-Chamond" seront produits entre 1916 et 1918, à la cadence d'un char par jour. Ce livre retrace comment Saint-Chamond a réussi à mettre en oeuvre des moyens importants, humains, matériels et logistiques pour participer à l'effort de guerre.

09/2014

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Histoire de France

Soldats guyanais. Prisonniers de l'armée allemande, Grande Guerre 1914-1918

"L'historiographie de la Guyane pendant la Grande Guerre est très récente. Les premiers travaux de chercheurs sur cette période ne datent que de trente ans, et j'y ai à l'époque apporté ma contribution. La commémoration officielle du "centenaire" de 1914-1918 est pour la Guyane l'occasion d'une production de travaux historiques et pédagogiques de grande qualité. Les pistes de recherche sur cette période de l'histoire de la Guyane sont encore multiples, et fourniront pour de nombreuses années encore des sujets d'étude passionnants aux étudiants en Histoire, d'autant que la dynamique créée par l'effet "centenaire" a pour conséquence d'ouvrir chaque jour de nouveaux ensembles documentaires, autrefois non-consultables ou très difficiles d'accès. Que savait-on, il y a encore quelques années, sur les soldats guyanais potentiellement faits prisonniers par l'armée allemande pendant la Grande Guerre ? Rien ou presque, si ce n'est quelques noms de poilus, glanés au cours des recherches. Cette étude n'a pas la prétention d'être exhaustive-ce qui serait illusoire - et d'autres prisonniers de guerre guyanais, internés dans d'autres camps, seront probablement "repérés" dans le cadre de recherches ultérieures, et leurs parcours individuels appréhendés plus finement. Toutefois, cet ouvrage donne pour la première fois une vue d'ensemble sur une partie méconnue de l'histoire de la Guyane, basée sur l'analyse de documents d'archives jusqu'à présent inédits."

09/2014

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Histoire de France

Lieux de mémoire canadiens (1914-1918). D'Ypres à Amiens

La première guerre mondiale a fait de la Belgique et des Hauts-de-France (Nord-Pas-de-Calais et Picardie) un lieu de mémoire canadien. Chaque parcelle de terre où les combats ont fait rage raconte l'histoire de ce pays. Car avec les soldats envoyés sur le front européen et, à l'arrière, l'effort de guerre soutenu par tout un peuple, émergea une nouvelle nation. En empruntant aujourd'hui les circuits de visite de chaque cimetière militaire, de chaque mémorial, nous replongeons au coeur des batailles de la Grande Guerre, d'Ypres à la Somme et de Cambrai à Mons. D'anciens témoignages de soldats et des articles de presse de l'époque viennent enrichir ce parcours du souvenir. Nous ne les oublions pas !

05/2018

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Histoire de France

La folie au front. La grande bataille des névroses de guerre (1914-1918)

Camptocormie, qui fait inexorablement se pencher en avant, tremblements persistants interdisant toute activité, surdi-mutité détruisant le rapport au monde, états confusionnels ou amnésiques..., tels sont les symptômes nouveaux qui apparaissent chez les poilus confrontés à la violence inouïe de la première guerre moderne. D'emblée, face à ces blessés sans blessure, les médecins sont soupçonneux : ne serait-on pas en présence de simulateurs qui tentent de se soustraire à leur devoir patriotique ? Afin de les confondre, certains, tels Clovis Vincent ou Gustave Roussy, n'hésitent pas à recourir, parmi d'autres thérapies, à la méthode forte : le "torpillage", traitement électrique agressif et particulièrement douloureux, une véritable torture. La collusion médicomilitaire entraînera bien des excès : elle transformera ces soldats en ennemis de l'intérieur, et plusieurs, considérés comme des déserteurs, seront fusillés. Après la guerre, hormis les " morts vivants " recueillis dans des asiles, des milliers de traumatisés psychiques seront laissés sans soin et ne recevront aucune pension d'invalidité. Malgré cela, et au-delà des dérives, des procès intentés à des médecins trop zélés rendront justice à quelques combattants, et le concept même de "trouble psychique de guerre " naîtra durant ce conflit mondial. S'appuyant sur des archives inédites, Laurent Tatu et Julien Bogousslavsky reconstituent le vif débat qui eut lieu autour de ces pathologies mal connues et qui, en définitive, fera progresser de façon décisive la psychiatrie.

09/2012

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Histoire internationale

Le Congo belge dans la Première Guerre mondiale (1914-1918)

L'histoire congolaise de la Première Guerre mondiale existe. Les contributions, belges et congolaises, qui font l'objet de ce livre l'affirment et le démontrent. Dès que la Belgique, la métropole du Congo, avait vécu la violation de sa neutralité par l'Allemagne, le Congo belge n'est pas resté longtemps dans le doute. La guerre exclusivement européenne devint une guerre mondiale, impliquant en Afrique les colonies allemandes et celles des alliés.

11/2015

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Première guerre mondiale

Secrets diplomatiques 1914-1918

Tous les hommes d'Etat, tous les pays ont toujours hautement condamné la diplomatie secrète. Tous les ont cependant pratiquée pour promettre aussitôt d'y renoncer. La diplomatie secrète couvre donc un champ très vaste. Pour les historiens, ce sujet est passionnant car il révèle, plus que la diplomatie officielle, le reflet d'une humanité qui se cherche, car il nous fait connaître la direction des intentions, l'inquiétude des consciences, l'idéal de quelques-uns au service de tous. Nous parcourons donc, dans le cadre de la Première Guerre mondiale, les dédales de cette activité en prodiguant notre admiration aux succès, nos regrets aux échecs. Grâce à l'étude de ces initiatives ambitieuses, nous comprendrons mieux, à travers le cheminement des efforts, la lutte que des hommes ont menée pour maîtriser, pour diriger leur destin et celui de leur pays. Des tractations pour faire entrer la Turquie dans la guerre, aux négociations préliminaires de l'armistice, en passant par la détermination des différentes parties de rallier l'Italie à leur cause ou encore la volonté de l'empereur Charles Ier d'Autriche, à peine monté sur le trône, de négocier secrètement la paix avec la France sans en avertir son allié allemand. L'auteur passe en revue toutes les manoeuvres qui ont agité l'ombre du premier conflit mondial.

11/2023

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Histoire de France

Les carnets de guerre de Louis Barthas, tonnelier, 1914-1918. Edition du centenaire

En 1914, Louis Barthas a trente-cinq ans. Tonnelier dans son village de l'Aude - Peyriac-Minervois -, il est mobilisé au 280e d'infanterie basé à Narbonne. Il fera toute la guerre comme caporal. Il connaîtra le secteur sinistre de Lorette. Verdun, la Somme, l'offensive du Chemin des Dames ; la boue, les rats et les poux ; les attaques au-devant des mitrailleuses et les bombardements écrasants : les absurdités du commandement, les mutineries de 1917, les tentatives de fraternisation. Au front, Barthas note tout ce qu'il voit, tout ce qu'il ressent. De retour chez lui, survivant, il va rédiger au propre son journal de guerre, à l'encre violette, sur dix-neuf cahiers d'écolier. Sens de l'observation précise, lucidité, émotion et humour mêlés révèlent chez le caporal tonnelier un talent d'écrivain qui n'est gâté par aucune recherche d'effets littéraires. Le livre, présenté par Rémy Cazals, est devenu un classique - plus de 100 000 exemplaires vendus - depuis sa première édition en 1978, réalisée avec l'aide des petits-enfants de Louis Barthas et de la Fédération audoise des oeuvres laïques.

10/2013

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Sciences historiques

De la Lorraine allemande à la Moselle française. Le retour à la France 1918-1919

Le 11 novembre 1918, l'armistice de Rethondes met fin à la Première Guerre mondiale. Pour les habitants de l'Alsace-Lorraine, cette date est aussi la fin d'une annexion d'un demi-siècle au Reich allemand, et d'une période de quatre années (1914-1918) d'oppression, de restrictions, de privations et d'humiliations. La délivrance de novembre, concrétisée par l'entrée des troupes françaises dans les villes et les villages, est saluée par des manifestations d'enthousiasme, qui culminent à Metz les 19 novembre et 8 décembre 1918. Passée l'euphorie de la victoire, il s'agit pour la France de réintégrer les "provinces recouvrées", et d'y installer l'administration et la législation françaises. A Metz et en Moselle, les représentants de Clemenceau, le commissaire de la République Léon Mirman en tête, ont mission de mener une assimilation nette et rapide. Mais la tâche est délicate, car on ne passe pas brutalement d'une souveraineté à une autre, et on ne gomme pas d'une signature ministérielle cinquante ans d'une histoire passée sous tutelle étrangère, durant laquelle se sont forgés un particularisme et un mode de vie que la population tient à ne pas voir disparaître contre son gré. Les autorités françaises, à trop vouloir faire bien et vite, ont commis des erreurs qui ont abouti, dès la fin de 1918, à un désenchantement, à des désillusions et à un mécontentement, créant ce qué l'on a appelé "le malaise alsacien-lorrain". L'objet de cet ouvrage, publié à l'occasion du centenaire du retour de la Moselle à la France, est d'aider le lecteur à décrypter cette période, comprise entre la fin de 1918 et celle de 1919, au cours de laquelle la population mosellane, après avoir cru à une délivrance joyeuse et sans ombre, a douté quelques mois durant des intentions de la République et des sentiments de la France. Si un siècle est passé, avec d'autres déchirures et d'autres bouleversements, l'histoire de la Moselle et son identité en ont conservé quelques traces !

06/2018

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Sciences historiques

La Meurthe-et-Moselle en 1914-1918

Après son livre intitulé 1914-1918 dans la Marne, Stéphanie Couriaud, arrière-petite-fille de Poilu, s'intéresse cette fois à la Meurthe-et-Moselle pendant la première guerre mondiale. Situé à proximité de l'Allemagne, le département souffre beaucoup dès le mois d'août 1914. De nombreux villages sont alors occupés par les Allemands avant d'être incendiés, comme Anthelupt, Rambervillers ou encore Nomény. L'auteure vous invite à découvrir en images ces quatre années de guerre. Elle rend au passage un vibrant hommage aux hommes et aux femmes qui ont dû affronter le terrible conflit, à l'image de sœur Julie qui, tenant tête à l'ennemi, préserva d'une mort certaine les blessés de l'hôpital de Gerbéviller.

06/2013