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Nadia Carrez

Extraits

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Science-fiction

Malphas Tome 4 : Grande liquidation

Un an après avoir quitté Saint-Trailouin, Julien Sarkozy dépérit lentement derrière le comptoir de sa librairie d'occasion. Même s'il essaie de se persuader du contraire, il ne rêve que d'une seule chose : retourner à Malphas. Dès lors que son fils se retrouve hors d'atteinte, Sarko reprend son enquête sur les mystères qui entoure le collège ! Parole de Sarkozy, je m'étais juré de ne pas remettre les pieds à Saint-Trailouin. Après tout, la vie de mon fils en dépendait, et c'est pour être près de lui que j'ai ouvert il y a quelques mois une boutique de livres d'occasion à Drummondville. Or, quand Emile m'a annoncé qu'il partait pour la France avec mon ex, j'ai un peu pété les plombs... avant de réaliser que je pourrais peut-être tirer avantage de cette situation. Me voilà donc de retour à Malphas. Avec l'aide de Simon Gracq — ça n'a pas été simple de le convaincre de me faire à nouveau confiance —, je compte enfin mener à terme mon enquête sur ce qui se passe dans la cave du collège. Et régler une fois pour toutes mon différend avec les Archlax père et fils. Et découvrir la véritable identité de Rachel Red et les motivations secrètes qui l'animent... et rêvons un peu, l'animer à mon tour. Hélas, malgré le subterfuge qui me permettait d'évoluer en sécurité à Malphas, je dois admettre que le plan que j'avais imaginé pour arriver à mes fins a rapidement foiré. Et me voilà de nouveau dans le "gros trouble". Mais cette fois, je ne suis pas le seul dans le pétrin, car la grève étudiante est imminente à Malphas. Et un raz-de-marée de carrés rouges à Saint-Trailouin, ça risque d'être plus intense qu'ailleurs... Ultime tome de la série qui clôt la folle aventure de Julien Sarkozy dans cette petite ville ou la normalité n'a pas sa place. Patrick Senécal boucle la boucle et répond à toutes nos interrogations, dont la cruciale "Que se passe t-il réellement dans le sous-sol de Malphas "!!

03/2018

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Critique littéraire

Journal 1954

A la mort de Staline, Leopold Tyrmand, 32 ans, travaillait comme chroniqueur au sein la dernière revue jouissant d'une certaine liberté d'expression dans la Pologne communiste, le Tygodnik Powszechny. Il était heureux, il était aimé, il faisait des papiers sur le sport, le théâtre et, surtout, le jazz, dont il était un peu l'apôtre. Ayant refusé de pleurer en une la disparition du "Petit Père des Peuples", toute la rédaction fut limogée, la revue confisquée, et Tyrmand se retrouva sur le carreau. Quelques mois plus tard, alors qu'il fait déjà figure de perdant pathétique ou de parasite sournois, il amorce la rédaction d'un journal intime – qu'il poursuivra pendant à peine trois mois. Au final, plus de six cents pages qui nous révèlent, comme peu de documents, le quotidien d'une démocratie populaire, les aspirations de la jeunesse, les souffrances du peuple, la "fausse parole" omniprésente, les contorsions de la mauvaise foi, en particulier chez les intellectuels, mais aussi le sexe et les sentiments (sa petite amie, Bogna, est une lycéenne de 18 ans), le dandysme conçu comme une protestation (Tyrmand, avec ses chaussettes de couleur et ses cravates issues du marché noir, est un modèle pour les zazous varsoviens, les "bikiniarz")... Le lecteur familier de la culture polonaise y croisera une foule de visages connus ; pour les autres, les portraits psychologiques brossés par Tyrmand auront d'emblée une valeur universelle (et peu importe que les noms soient difficiles à prononcer). S'il vit dans une chambre de neuf mètres carrés et ne mange pas tous les jours à sa faim, Tyrmand a conservé ses entrées dans les lieux à la mode, là où se mêlent et s'encanaillent les détenteurs de toutes les formes de pouvoir, y compris celui de faire rire ou de séduire. Mais plus encore, il est attentif à ce qui se joue et se dit aux arrêts de tram, dans les réunions de locataires, dans la queue pour le beurre, avec les artistes aux abois, les ouvriers, les ménagères, les agents de la police politique, les voyous et les demi-mondaines.

01/2019

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Généralités

Ces drôles d'Etats grands comme un mouchoir de poche

La cause est entendue, nous le savons, la Russie, la Chine, les Etats-Unis et l'Inde, sont des puissances de format continental, et leur influence sur la marche du monde est considérable. Mais justement,dans ce monde violent dont l'histoire est jalonnée de pages guerrières, ce qui est troublant et d'autant plus remarquable, c'est que des entités étatiques très modestes ont réussi à survivre aux grands Empires disparus. La République de Saint-Marin (San-Marino), 31 000 habitants, moins peuplée que nombre de nos préfectures, est toujours là, alors que l'Empire napoléonien, qui lui proposait de s'agrandir aux dépends de ses voisins, a disparu définitivement en 1815. Monaco a résisté à la tempête révolutionnaire, alors que l'Etat pontifical du Comtat Venaissin a été "anschlussé" par la République. Le Saint-Empire romain germanique est mort, mais la Principauté du Liechtenstein existe toujours, coincée entre Suisse et Autriche, cette dernière ayant considérablement été réduite à l'issue de la 1re Guerre mondiale ! Bien des "pastilles" souveraines sont issues de la décolonisation, souvent des îles, Antigua, les Seychelles, la Dominique, les Palaos. D'autres, comme l'archipel des Féroé ou l'île d'Aruba aux Antilles, comme les îles Cook et Niue dans le Pacifique, hésitent entre l'indépendance pleine et entière, et l'association avec l'ancienne "mère-patrie". D'autres encore, comme les îles Aland, filles d'un compromis diplomatique entre Suède et Finlande, préfèrent la plus totale autonomie sans les ennuis de la souveraineté internationale. Même situation pour l'incroyable survivance quasi féodale des confettis anglo-normands, dont la Reine d'Angleterre, héritière du Duché de Normandie, est le Chef d'Etat. Des curiosités juridiques, comme la Cité du Vatican ou l'Ordre souverain de Malte, à la superficie lilliputienne et à la squelettique population, n'en ont pas moins tous les attributs de la souveraineté et un rayonnement considérable, qui va bien au-delà de leurs simples "frontières". Nombre de ces pays que beaucoup assimilent à des "principautés d'opérette", entretiennent des relations diplomatiques, même si leur périmètre est modeste, 465 km pour Andorre et 2 pour Monaco, qui s'agrandit en gagnant des mètres carrés sur la mer !

03/2021

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Littérature française

La trilogie d'Osunna Tome 3 : Rue du Dragon (1963-1967)

Avec le roman Rue du Dragon, Maïté Villacampa vient clore "La Trilogie d'Osuna". L'héroïne découvre Paris et le travail de l'art où l'oeuvre couve rue du Dragon, au Quartier latin. Entre des ombres fertiles et une maturité qui infuse, le Dragon de Luz distille des signes. Osuna de Châlus nous convie à ces pulsations secrètes lorsque se répand l'horizon pour point de départ. Capter sans capture, saisir à plein, ne rien retenir, toucher sans besoin de posséder, affine la romancière. A travers l'amour-passion sur un double fond de guerre d'Algérie et de troublantes rencontres artistiques, le fameux Dragon révèle d'étranges coordonnées. Mais ces fulgurances en forme d'offrande sont-elles saisissables en leur principe secret... ? Les choses pour Osuna sont-elles surréelles et fatales... ? Tenir et main-tenir la transe. Passage par le feu, nous conte l'auteure. A fines densités comme des particules anoblies, Maïté Villacampa vogue sur des poétiques majeures et sacrales. Avec elle, Osuna cherche la pièce manquante dont nous dessinons les contours. Au bout de mon fusain, la lumière pose des questions à l'ombre. Eprouvons alors ce qui se révèle. Anne de Commines " Une telle élégance dans ces corps d'hommes ! Elle se déployait sur cette scène minuscule avec un tel humour, une telle drôlerie, des histoires et chansons salaces ou tendres, rêvant de travestir la vie, toute la vie. Je n'avais jamais vu d'aussi près une robe du soir pailletée découvrant une épaule un peu trop carrée, des gants longs en cuir cerclés de bracelets en faux diamants et ces chignons tressés de princesse de Trébizonde, ces sourcils à la Dietrich, ces corsets de dentelles aux bas-jarretelles roses et talons aiguilles de cinéma... Des visages, oui, des visages peints rappelant ceux des clowns ou des comédiens de théâtre Nô ou encore ceux des vamps. Et sous les masques, une fois encore, la force de rire sur soi-même et sur notre commune humanité... " Extrait du roman Sur l'illustration de couverture, collage de Maïté Villacampa, figurent des éléments empruntés au peintre d'art brut Henry Darger

04/2022

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Logements, guides pratiques

Le logement - enjeux, crises et mutations. Un tour d'horizon

La politique du logement doit faire face à des défis considérables : plus de 9 millions de mal logés, plus de 2 millions de demandeurs de logements sociaux pour 400 000 attributions annuelles avec des durées d'attentes de plusieurs années dans les grandes villes, un parc privé de copropriétés en difficultés croissantes, la disparition, jusqu'à récemment, des investisseurs institutionnels et de l'offre de logement à loyer intermédiaire, au détriment de la mobilité résidentielle... le défi de la rénovation énergétique du parc, l'explosion depuis 20 ans des inégalités de patrimoine immobilier... Nous sommes tous confrontés, locataire ou propriétaire, citoyen, parent, étudiant, salarié, employeur- aux défis que ce sujet soulève. L'augmentation continue des prix dans les grandes agglomérations y rend de plus en plus difficile l'accès au logement pour les jeunes, les salariés, les ménages modestes ou de la classe moyenne ; l'étalement urbain qui en résulte est source de multiples maux : allongement des déplacements domicile-travail, coûteux financièrement et au plan environnemental, conflits d'usages entre logement, agriculture et milieux naturels, ségrégation sociale et territoriale renforcée... . La question du logement est ainsi devenue aussi structurante, sinon plus, que la question de l'emploi dans la construction des parcours de vie et de notre modèle urbain et social. Confrontés à ces défis, les acteurs, privés et publics, élus, professionnels de l'immobilier et de la ville, chercheurs et universitaires, financeurs, administrations locales et nationales, se mobilisent. Quels diagnostics, quelles mutations à l'oeuvre, quelles perspectives et quelles stratégies pour des politiques du logement ? Et comment les décliner dans l'espace, entre renouveau de la ville existante et développement de celle-ci ? Autant de questions sur lesquelles des acteurs de premier plan ont été conviés à témoigner dans un cycle de 16 conférences. La restitution qui en est faite dans ce livre, sans viser à l'exhaustivité, propose un tour d'horizon de la diversité des enjeux et défis auxquels notre pays est confronté en matière de logement.

04/2023

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Littérature française

C'est l'amour que nous aimons

Accompagné d’une superbe préface de Marc Lambron, ce volume rassemble les deux premiers romans de l’auteur : L’Amour est un plaisir (1956) et Un amour pour rien (1960), un de ses meilleurs textes autobiographiques, Au revoir et merci, ainsi que sa trilogie inspirée par l’histoire des soeurs Mitford – Le Vent du soir, Tous les hommes en sont fous et Le Bonheur à San Miniato –, laquelle remporta un immense succès (un million d’exemplaires vendus) lors de sa parution dans les années 1980. Un ensemble très cohérent dans l’oeuvre du romancier, une sorte de carte du Tendre où l’exaltation de l’hédonisme et le vertige du temps se conjuguent à la fascination du monde. Les deux premiers récits ont le charme à la fois enivrant et désenchanté des années 1950, dominées par deux monstres sacrés : Françoise Sagan et Roger Nimier. Jean d’Ormesson invente sa partition personnelle à ce moment-là, avec ce mélange de lucidité, de légèreté et d’allégresse qui fait toute la singularité de son style et de sa vision des hommes. Ses thèmes de prédilection sont déjà là : la quête éperdue du bonheur et l’insatiable besoin d’évasion, le culte du soleil, des voitures et des bains de mer. « Je ne faisais rien de ma vie. Je la traînais à travers l’inutilité, l’admiration, les plaisirs, l’amour », confesse l’un des héros de L’amour est un plaisir, roman que Marc Lambron résume en ces termes : « Une seule femme pour trois hommes ; c’est l’équation d’un voyage d’été ». Dans Un amour pour rien, le jeune narrateur se partage, à l’occasion d’un séjour romain, entre deux femmes, illustrant à travers ce dilemme sentimental la célèbre formule proustienne : « J’appelle ici amour une torture réciproque ». Marc Lambron observe que si ce texte a la « résonance du vécu », « l’autobiographie possible est comme censurée par les apanages du roman ». Il faut attendre la parution en 1966 de sa première véritable autobiographie, Au revoir et merci, pour découvrir quel auteur se cache sous ses personnages. À trente-sept ans, Jean d’Ormesson y parle très librement de lui-même, de ses origines, de sa famille, de ses goûts, de ses opinions, tout en feignant de prendre congé d’une carrière littéraire où il n’a connu jusque-là que des échecs. On sait la suite… C’est un auteur largement consacré qui se lance, vingt ans plus tard, dans l’écriture d’une trilogie romanesque, dont Lambron explique ainsi l’ambition : « Récapituler des fragments de l’histoire du monde à partir des méditations d’un esprit qui les rêve. Les généalogies, les continents, les guerres, les amours, les entrecroisements baroques, les hasards secrets, les filiations inconnues. On sent, ajoute-t-il, que l’imagination de l’auteur, libérée des incertitudes du narcissisme, embrasse avec ivresse l’histoire du monde. » Conchita Romero, Rosita Finkelstein, Nadia Wronski, les soeurs O’Shaughnessy, alias les soeurs Mitford, sont autant de composantes d’une sorte de famille universelle représentative de la tumultueuse et tragique histoire du siècle. Jean d’Ormesson remporte ici avec brio son pari, qui est de « ressusciter, sûrement pour mon plaisir, frappé d’un peu de mélancolie, et peut-être pour le vôtre, tout un monde évanoui qui s’agite encore en moi ».

03/2012

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Finances publiques

Revue française de finances publiques N° 158, mai 2022 : Les 20 ans de la LOLF

SOMMAIRE - RFFP N°158 - MAI 2022 Editorial : Experts ou politiques : quelle est la source des normes financières publiques ? , par Michel Bouvier Les 20 ans de la LOLF Allocutions d'ouverture Allocution d'ouverture, par Richard Ferrand, président de l'Assemblée nationale Allocution d'ouverture, par Olivier Dussopt, ministre délégué chargé des Comptes publics Permettre une amélioration de la gestion publique La LOLF du 1er août 2001 : des avancées considérables, une application qui s'est éloignée peu à peu des objectifs initiaux, des évolutions souhaitables, par Didier Migaud Réflexions sur quelques priorités, par Eric Woerth La gestion publique n'est pas seulement une affaire de texte mais aussi et surtout d'état d'esprit et de volonté politique, par Claude Raynal L'amélioration de la dépense publique : une priorité pour l'OCDE, par Elsa Pilichowski La LOLF du point de vue des gestionnaires publics : un cadre souple qui a permis des progrès indéniables depuis 2001, qu'il convient de consolider et d'approfondir, par Mélanie Joder Mieux assurer l'exercice du pouvoir budgétaire du parlement S'appuyer sur les trois piliers de la LOLF pour réaliser les objectifs qui ont engendré sa naissance, par Alain Lambert L'exercice du pouvoir budgétaire du Parlement : Préserver l'acquis de la LOLF tout en l'améliorant, par Jean-François Husson La proposition de loi organique relative à la modernisation de la gestion publique : une "belle évolution" , par Laurent Saint-Martin La pluriannualité, un outil adapté pour retrouver des marges de manoeuvre dans le pilotage de nos finances publiques, par Philippe Josse Renforcer la capacité d'évaluation du Parlement, par Marie-Christine Esclassan Les 20 ans de la LOLF, sa réforme, ses enjeux et perspectives : Un consensus politique extraordinaire et une armure infaillible pour le Parlement en matière budgétaire ? , par Aurélien Baudu Allocution de clôture Allocution de clôture, par Pierre Moscovici, Premier président de la Cour des comptes DOSSIER : REFLEXIONS SUR LES GRANDS DEFIS DES FINANCES PUBLIQUES DU 21e SIECLE Réflexions sur les grands défis des finances publiques du 21e siècle, par Nadia Fettah Trois grands défis des finances publiques du 21e siècle, par Jacques de Larosière Le Nouveau Modèle de Développement au Maroc, par Chakib Benmoussa Les grands défis des finances publiques du 21e siècle au Maroc, par Noureddine Bensouda Pour un nouveau modèle de gouvernance financière publique, par Michel Bouvier Pour des politiques financières publiques stratégiques, par Mohammed Tawfik Mouline CHRONIQUE DE GOUVERNANCE BUDGETAIRE A la recherche du principe de sincérité des lois de finances. Réflexions à partir des saisines parlementaires des projets de loi de finances pour 2020 et 2021, par Chloë Geynet-Dussauze La promotion du développement de l'économie circulaire dans le secteur public par le service du Domaine (DGFiP), par Alain Caumeil CHRONIQUE FISCALE La fiscalité de l'innovation : améliorer l'efficacité des dispositifs existants, poursuivre leur évaluation, par Antoine Comte-Bellot, Louis de Crevoisier et Mathieu Bolard Chronique de jurisprudence fiscale (Juillet - Décembre 2021), par Aurélien Baudu, Xavier Cabannes et Jean-Raphaël Martin CHRONIQUE DES JURIDICTIONS FINANCIERES Audience solennelle de rentrée, Jeudi 24 janvier 2022, Allocution de Catherine Hirsch de Kersauson CHRONIQUE D'HISTOIRE FINANCIERE Histoire des crises financières. La tulipomanie, "le commerce du vent" , par Annick Bienvenu-Perrot CHRONIQUE BIBLIOGRAPHIQUE I. - Compte rendu d'ouvrage, par Gilbert Orsoni II. - Vient de paraître Depuis la rentrée universitaire 2021, dans une démarche écoresponsable , les titres de la collection Revue Française de Finances Publiques sont imprimés sur papier 100% recyclé .

05/2022

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Histoire internationale

L'Algérie au présent. Entre résistances et changements

Cet ouvrage a pour objectif de faire l'état des lieux général d'un pays qui est sans doute un des moins étudiés des pays de la rive sud de la Méditerranée. Appréhendée bien trop souvent par le gigantisme de son territoire, par son économie rentière et par l'opacité de son régime politique, l'Algérie est considérée comme une énigme. Celle d'un pays "hors-champs", dont les expériences historiques auraient construit une spécificité politique, économique, religieuse pour constituer une sorte de "modèle algérien" qui ne s'appliquerait qu'à lui-même et qui n'aurait pas à se soumettre à l'analyse critique et à la déconstruction de ses catégories théoriques. Soixante-quatre auteurs sont réunis ici pour pallier cette situation et offrir des clés de lecture pour saisir ce pays passionnant qui tourne aujourd'hui avec courage une longue page de son histoire. L'ouvrage s'articule autour de plusieurs entrées thématiques (espaces et territoires, politiques économiques, analyse de jeux politiques, questions de société, langues d'Algérie, besoins d'histoire, questions religieuses, gestion post-conflit des années 1990, relations internationales...) qui se présentent comme autant de lectures réflexives sur des réalités économiques, sociales, politiques et religieuses de l'Algérie du temps présent. Des approches par des terrains et des objets divers, des explorations fines et intelligentes proposent des éclairages inédits et fort utiles sur des dynamiques collectives adossées à des connaissances empiriques, fruits d'enquêtes de terrain originales. Cet ouvrage participe à la compréhension des forces motrices de la société algérienne, de ses dynamiques et de ses acteurs en pleine ébullition aujourd'hui. Ont contribué à cet ouvrage : Frédéric Abecassis, Maissa Acheuk-Youssef, Akli Akerkar, Emmanuel Alcaraz, Joëlle Allouche-Benayoun, Malika Assam, Amina Azza-Bekkat, Layla Baamara, Jean-Marie Ballout, Nabila Bekhechi, Badia Belabed-Sahraoui, Zakaria Benmalek, Omar Bessaoud, Saliha Boumadjene, Fériel Boustil, Rafael Bustos García de Castro, Kemal Cheklat, Salim Chena, Fatima Zohra Cherak, Pierre Daum, Samy Dorlian, Abderrazak Dourari, Philippe Dugot, Jean-Paul Durand, Giulia Fabbiano, Jacques Fontaine, Carmen Garraton Meteu, Ahmed Ghouati, Fanny Gillet, Nora Gueliane, Ali Guenoun, Augustin Jomier, Myriam Kendsi, Nadji Khaoua, Yaël Kouzmine, Soraya Laribi, Djaouida Lassel, Loïc Le Pape, Farid Marhoum, Makram Mici, Rachid Mira, Amar Mohand-Amer, Meriem Moussaoui-Meftah, Abdenour Ould-Fella, Moussa Ouyougoute, Tayeb Rehaïl, Patrick Ribau, Anna Rouadjia, Hicham Rouibah, Oissila Saaidia, Muriel Sajoux, Salah-Eddine Salhi, Saradouni Karim, Isabel Schäfer, Thomas Serres, Elyamine Settoul, Catherine Sicart, Nedjib Sidi Moussa, Mélanie Soiron-Fallut, Mehdi Souiah, Sassia Spiga, Issam Toualbi-Thaâlibi, Bradreddine Yousfi, Zohra Aziadé Zemirli.

05/2019

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Histoire ancienne

Mobiliers et sanctuaires dans les provinces romaines occidentales (fin du Ier siècle avant - Ve siècle après J.-C.). La place des productions manufacturées dans les espaces sacrés et dans les pratiques religieuses

Les Rencontres internationales Instrumentum sur le thème Mobiliers et sanctuaires dans les provinces romaines occidentales (fin Ier s. av. - Ve s. ap. J.-C.). La place des productions manufacturées dans les espaces sacrés et dans les pratiques religieuses se sont déroulées du 3 au 5 juin 2015, au Musée d'Histoire et d'Archéologie Carré Plantagenêt du Mans (Sarthe, FR). L'objectif était d'analyser les pratiques religieuses par le biais des nombreux artefacts mis au jour dans les espaces sacrés, qu'ils soient publics ou non, bâtis ou naturels. Les contributions rassemblées dans ce volume portent sur des sites localisés dans les trois Gaules ainsi qu'en Hispanie et en Italie. Une première série d'études abordent les traces matérielles laissées par les fidèles dans les lieux de culte, dans ou aux abords des temples, au sein des galeries ou des cours et des bâtiments annexes. Régulièrement se dessinent des particularités régionales, voire locales, liées aux objets déposés. Parfois, la confrontation entre structures archéologiques et artefacts s'est avérée nécessaire pour conforter la fonction cultuelle du lieu, ou bien pour mettre en évidence certains rites, comme ceux en relation avec les sites naturels ou aquatiques. L'acte religieux est également traité à travers des catégories spécifiques de mobiliers : fibules, vaisselle miniature, sistres, figurines en terre cuite, haches polies, etc., tous ayant, soit servi de support d'offrande, soit joué un rôle dans l'organisation des cérémonies. Enfin, un éclairage particulier est proposé sur quelques sites de la partie occidentale de la Gaule, en relation avec le travail collectif mené dans cette région et l'exposition Des dieux et des hommes. Cultes et sanctuaires en Sarthe et en Mayenne dans l'Antiquité présentée au musée du Mans en 2015. Cet ouvrage offre aux lecteurs un panorama jusque-là inédit sur la pratique religieuse dans l'ouest de l'Empire romain ; une approche fondée sur les artefacts, étudiés ici non pas pour leur valeur intrinsèque mais comme une source d'informations à part entière qui nous conduit au plus près des acteurs de la religion antique.

09/2019

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Sports

Signalisation et sécurité de l'exploitation ferroviaire. Des compagnies à la SNCF

Après Les aiguilleurs et L'exploitation ferroviaire,voici pour clore la série d'ouvrages sur l'exploitation technique des chemins de fer, le tome 3 concernant la signalisation. Comme la route et ses carrefours, le rail possède sa signalisation et son "code des couleurs " basé sur le rouge, le jaune, le vert, le violet et le blanc. Savez-vous que celui-ci a été définitivement adoptée à la fin de l'année 1936, peu de temps avant la création de la SNCF, et que l'on trouve trace du tout premier signal lumineux sur le réseau du P.O à Paris, dans le tunnel reliant Denfert-Rochereau à la gare de Paris-Luxembourg ? Constituée de drapeaux et de lanternes aux tous débuts du chemin de fer, cette signalisation est ensuite devenue " mécanique " vers 1860 (sous forme d'ailes et de cocardes), puis lumineuse lors de l'invention de Block automatique vers 1920. La mise en service de la première ligne à grande vitesse en 1981 la fera encore évoluer, puisque le Cab Signal (et ses indications en cabine) entrainera la disparition de la signalisation latérale. Généralisée depuis 1974, la signalisation lumineuse – allant du tout petit panneau présentant le seul " carré violet " au grand panneau " en drapeau " pouvant présenter plusieurs indications – assure aujourd'hui la sécurité du trafic sur de très nombreuses lignes classiques. Complétée par des indicateurs de direction, des tableaux indicateurs de vitesse et autres pancartes, elle permet d'assurer efficacement l'espacement des circulations et la protection des 5 000 aiguilles du réseau. Derrière tout ceci, des circuits de voie, des milliers de relais électromagnétiques, beaucoup d'électronique et... des centaines de kilomètres de câbles ! Cependant, au XXIe siècle, ses jours sont comptés. Demain, les nouvelles technologies comme l'ERTMS et même l'intelligence artificielle permettront de l'éliminer définitivement... Heureusement, les cycles technologiques sont longs – même les signaux mécaniques PO ou PLM n'ont pas encore tout à fait disparu du paysage ferroviaire – et il nous sera encore longtemps permis d'admirer le feu rouge et l'oeilleton d'un sémaphore !

11/2019

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Photographie

Parêtre

La photographie entretient un rapport complexe et subtil avec la réalité : elle la reproduit de manière fidèle mais ne l'est pas puisqu'elle est soumise au regard subjectif du photographe. Celle que pratique Nathalie Amand emprunte tout autant aux mises en scène et aux poses obscènes des toutdébuts de la photographie pornographique - dès les origines, ces daguerréotypes scandaleux circulaient sous le manteau et à la construction de soi sous le régime des apparences, qui donnera ses quartiers, nobles et vains, à la photographie de studio Second Empire. Claire ou noire, toujours en retard sur la vérité des choses, toujours en avance d'un temps sur leur vanité, la chambre des secrets au carré affûte à votre insu ses ensorcelantes danses du voile... "Cet état de fait m'a toujours poussée à fabriquer mes images. J'inter - viens et je manipule le réel lors de la prise de vue. Essayer de montrer les choses telles qu'elles sont m'intéresse peu, ce qui compte pour moi est la relation que j'entretiens avec elles au moment où je les photographie. J'aime montrer ma propre vision des choses plutôt que les choses ellesmêmes. La photographie doit me surprendre et m'apporter un regard différent sur ce qui m'entoure. En ce sens elle est un témoignage de ma relation au monde, elle est expérience. Mes recherches sont essentiellement axées sur les notions du temps à travers des thèmes picturaux classiques tels que le nu, l'autoportrait, le portrait, le paysage, la nature morte et les vanités. Ceux-ci sont abordés de manière théâtralisée sous forme de séries réalisées pour la plupart au grand et moyen format. L'aspect esthétique y prend une part prépondérante afin de mettre en évidence la beauté et la fragilité en toute chose et nous amener à nous interroger sur nous même". (N. A.)Nathalie Amand est professeure à l'Académie des Beaux-Arts de Tournai. Pratiquant l'argentique et le moyen format depuis toujours, elle affectionne les mises en scène et la photographie en studio, mais aussi le paysage, la nature morte, le collage grotesque... Elle publie à l'occasion de la biennale de photographie en Condroz (août 2019) sa première monographie, Parêtre, aux éditions Yellow Now (série Angles vifs).

10/2019

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Photographie

Diane Arbus

A Londres, en janvier 2005, l’exposition consacrée à la photographe Diane Arbus s’achève en gloire. La presse entière acclame ce travail longtemps jugé dérangeant, voire « pervers » comme le disait Susan Sontag. Les collectionneurs s’arrachent les tirages à prix d’or : « Boy with a toy grenade in his hand », cliché légendaire, se vend à 350.000 dollars. Nan Goldin, Steven Meisel ou Cindy Sherman sont les disciples de ce style noir et blanc, au format carré sans concessions, parfois dévoyé entre le « porno-chic » et le trash. Il manque quelqu’un pour le happy end. Diane Arbus n’est plus là pour savourer la revanche sur le milieu frelaté de la mode où les directeurs artistiques l’exploitaient au rabais. En juillet 1971, à l’âge de 48 ans, un jour de moite chaleur new-yorkaise, un ami la trouve les veines tranchées, dans sa baignoire. Diane Arbus, née Nemerov sur Central Park West, petite fille gâtée de l’upper-class juive américaine, puis mère de famille se levant à 5 heures du matin pour courir les cirques ou les asiles psychiatriques, est une artiste en photographie. Passée par la photographie de mode, travaillant pour Condé-Nast, Harper’s Bazaar ou Vanity Fair, fréquentant Richard Avedon et Irving Penn, elle consacre son temps aux frivolités qu’on maquille. Elle s’émancipe vite, se brûle au contact des damnés de la ville. C’est l’une des premières, sinon la seule avec Lisette Model, à saisir les ombres errantes de Manhattan : elle saisit au vif avaleurs de sabre, femmes à peau de serpent, nudistes militants, aliénés hilares, géants, jumelles sibyllines au regard de glace, photographiés au flash dans des hôtels miteux ou des recoins hors la loi de Central Park. Le Barnum américain, côté coulisses. « Je suis née tout en haut de l’échelle, et depuis toute ma vie, j’en ai dégringolé aussi vite que j’ai pu » disait-elle. Alors, comment rester intacte quand l’ambition d’une artiste est de traverser le miroir des apparences. Au risque de le briser. Se briser, aussi.

09/2009

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Littérature Italienne

Nocturne de Gibraltar

Porté par un style versatile et surprenant, Nocturne de Gibraltar s'adonne à un joyeux sabotage du roman d'investigation. A Barcelone, un jeune journaliste interviewe l'écrivain Enrique Vila-Matas. Mais tout va de travers ; le journaliste est retrouvé mort, et Vila-Matas s'est volatilisé. Un détective revêche, "fier ennemi des Lettres" , se lance à la poursuite de l'assassin présumé avec sa soeur, Soledad, médecin légiste et lectrice très cultivée, qui semble être impliquée dans l'affaire bien plus qu'elle ne le devrait. S'enclenche un dispositif romanesque entrelaçant lettres, entretiens et truculentes péripéties (dont un championnat du monde de détectives littéraires où se défient Poirot, Montalbano, Maigret et Sherlock Holmes). Un policier au carré, joueur et diabolique, qui, sur un savant fond d'hommages et de citations, conduit le lecteur jusqu'à Gibraltar, où des poètes revendiquent un espace pour la littérature. L'auteur Né à Naples en 1989, Gennaro Serio travaille pour le journal il manifesto. Il écrit également pour divers périodiques, dont il Venerdì et Alias. En 2019, il a obtenu avec Nocturne de Gibraltar le plus prestigieux prix italien décerné aux primo-romanciers : le prix Italo Calvino. Le jury a salué "l'audacieuse expérimentation métalittéraire menée dans le texte avec une langue polymorphe, dans le sillon des modèles cosmopolites de Vila-Matas et Bolano. Un polar sophistiqué à l'accent ironique et parodique qui voit les personnages voyager dans les lieux de culte de l'écriture en Europe, jusqu'à la Gibraltar de l'immortelle Molly Bloom". Le postfacier Né en 1948 à Barcelone, Enrique Vila-Matas est l'un des plus grands écrivains espagnols vivants. Maître des textes métalittéraires, il mène un travail continu d'invention à partir de sa propre oeuvre. Citons notamment Bartleby et compagnie (2002), Le Mal de Montano (2003) ou Paris ne finit jamais (2004). Comme un jeu de miroir, l'écrivain signe la préface de ce roman qui a fait de lui l'un des protagonistes. La traductrice Après avoir enseigné, puis travaillé en bibliothèque universitaire, Maïa Rosenberger se consacre désormais entièrement à la traduction : essais journalistiques, ouvrages d'histoire de l'art, romans graphiques et littérature.

08/2023

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Histoire de France

Mémoires des combats d'un écrivain-historien

Louis Oury est l'auteur d'oeuvres représentatives de la fin du XXe siècle. Son parcours atypique aussi bien en métallurgie qu'en littérature, est présenté dans Mémoire des combats d'un écrivain - historien qui comprend deux parties. Dans la première partie de cette oeuvre, l'auteur raconte son enfance dans le Haut - Anjou pendant la guerre, son parcours d'ouvrier à ingénieur lors de la reconstruction de la France, ses débuts en littérature avec Les prolos, et surtout l'immense succès de Rouget le braconnier, drame authentique qui inspira V. Hugo pour Les Misérables. Ayant vécu, enfant, les massives fusillades d'otages, dont à Châteaubriant celle de Guy Môquet et d'autres à Nantes et à Bordeaux, sa réussite en littérature l'a incité à des recherches sur ces drames, initiative agréée par les autorités allemandes qui publièrent ses travaux en 1990, dans un livre bilingue. A partir de là, le Chancelier de l'Ordre de la Libération lui demanda en 1991 de lui remettre un dossier plus complet sur ces événements. C'est le début de la deuxième partie de l'oeuvre où Louis Oury révèle les adversités qu'il dut surmonter, que ce soit les menaces de mort reçues par Gilbert Brustlein qui avait exécuté le Feldkommandant de Nantes ou les trois tentatives d'assassinat sur sa personne Mais aidé d'Alain Besson qui publiait dans Ouest-France le suivi de ses travaux et leur officialisation, il brisa le black-out protégeant des fictions politiques et des réputations personnelles. On apprend les tractations du choix des otages par des vichystes, les exagérations et infamies propagées pendant un demi-siècle pour salir la Résistance, les turpitudes incitant Gilbert Brustlein à frapper le leader communiste Georges Marchais à Châteaubriant, la réhabilitation par le PCF de Spartaco Guisco exécuté en 1942 mais dont le corps avait été exhumé du Carré des Fusillés pour insinuer qu'il s'était planqué en Espagne à la Libération, et pour finir on se remémorera l'historique poignée de main réconciliatrice de Michel Jost, président de l'association des familles d'otages, au Résistant communiste Gilbert Brustlein qui avait exécuté à Nantes l'officier ennemi.

07/2013

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Littérature française

Naissance d'un royaume

"L'homme marche à vive allure, sans se détourner. Les épaules rentrées, tête baissée, il avance sans but, comme un automate déréglé. Sa démarche est brutale et froide. Plutôt que de s'arrêter à la terrasse d'un café, il préfère se rendre à pied chez sa soeur. Ce qui s'est passé ce matin est probablement le moment le plus horrible de sa vie". D'aventure, deux femmes, un homme, aux horizons incertains, se croisent en quête de pré carré. Leur rencontre est décisive. Voyageurs enthousiastes, passagers involontaires d'une épopée qui les dépasse, ils vont s'aimer, se déchirer, se recomposer. Leurs destins sont scellés. Face à la mort qui sépare, l'amour devient credo fédérateur. A Strasbourg, entre Paris et Moscou, nos marcheurs se confrontent au péril de leur vie. Sans raison apparente, une jeune femme est assassinée. L'ingénieur Georges Ostar est formellement accusé. Arpagie ne doute pas un instant de l'innocence de son mari, elle est son ange gardien, sa bonne étoile. Bientôt, les évènements se bousculent, des obstacles se dressent, augurant un mal pour un bien, une chance d'espérer. Pour Georges, à quelque chose malheur ne peut être bon. Alors que l'enquête piétine, l'intrigue se noue au coeur d'une tentative d'espionnage industriel. Acteur malgré lui d'une guerre inédite, mêlant soldats du passé et amants obscurs, Georges connaît l'amour indicible. Natacha le séduit, l'envoûte. Survient une crise migratoire d'une ampleur sans précédent qui balaie les frontières, change les codes. Devant les évènements, l'emblématique jeune femme, officier du renseignement russe, s'arroge les pleins pouvoirs. Georges choisit un autre destin, Arpagie, meurtrie par la perte de l'être cher, nourrit le fol espoir d'être heureuse à nouveau. Face au danger, Natacha martyr devient une légende où l'amour est plus fort que la mort. Loin du bonheur calme, dont ils se savent exclus, nos visiteurs trouvent le chemin dans la traversée des villes et des terres. Si le paradis est à jamais perdu, ils découvrent, à l'aune d'un territoire infini, qu'il règne ici-bas un jardin, à portée de la main, où flotte encore le parfum des délices.

09/2017

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Littérature française

La fille de Deauville

Une poignée de femmes et d’hommes radicalisés a décidé de mettre la France à feu et à sang. Pour détruire le capitalisme et les classes dirigeantes qui l’incarnent, elle a opté pour la lutte armée. Braquages, attentats à la bombe, et bientôt assassinats, les terroristes frappent puis disparaissent, dans un souffle âcre de tracts, d’explosifs et de terreur. Leur nom de guerre : Action directe. En ce mitan des années 1980, la police a placardé leurs visages flous sur les murs de France. Commence alors une traque intense et chaotique menée par des équipes aguerries qui suivent leurs traces du bitume lyonnais aux fermes les plus reculées, des HLM de banlieue aux librairies de la gauche radicale. Luigi Pareno, solitaire et douloureux, méthodique et taciturne, y consacre toute son énergie, sa rage et ses obsessions. Une jeune femme à l’air presque sage, toujours vêtue de jeans, occupe particulièrement ses pensées. La police la surnomme « la fille de Deauville » en attendant de mettre un nom sur son visage. Née dans les beaux quartiers, Joëlle Aubron deviendra l’une deux meurtrières d’Action directe. Pareno l’observe à distance, des rues de Paris à la cellule de Fleury Mérogis où elle est un temps incarcérée, d’une planque en Belgique au Loiret enneigé où elle se cache avec ses amis Jean-Marc Rouillan et Nathalie Ménigon. Elle l’intrigue, il la hait autant qu’il s’attache. La fille de Deauville est le roman de la colère et du feu, d’une folie révolutionnaire qui sème des cadavres sur sa route, et des rêves d’absolu. Traqués, reclus, les membres du dernier carré d’Action directe s’aiment, se désirent, se déchirent, comme dans l’attente d’une fin inéluctable. La vie de Luigi Pareno semble suspendue à leur capture : même sa douce Chantal finit par s’écarter de lui, tant la violence emporte tous ceux qui l’approchent. Vanessa Schneider nous propose aujourd’hui le roman de l’impossible révolution, traversé d’espoir et de cris, mais aussi de mélancolie et de douceur. Paysages et silences, lits tièdes ou pavés brûlants, elle nous embarque avec ces femmes et ces hommes qui se croyaient libres.

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Littérature française

Cathy, retour d'un silence

A Alger au début de l'année 1944, Pierre n'a que cinq ans lorsque décède sa jeune soeur Cathy alors âgée de deux ans. Pierre est l'aîné de sa fratrie. Il se débat dans un univers familial dévasté, seul avec ses multiples questions sans réponse. D'instinct, pour survivre, il choisit d'oublier sa soeur. En 2007, à l'initiative du cadet, les trois frères se rendent à Alger pour exhumer les restes de Cathy pour les inhumer à nouveau en Touraine entre leurs parents. Un voyage réussi mais bouleversant, qui déclenche chez Pierre un puissant mouvement de retour sur lui-même. Dix ans plus tard, il voit le film Carré 35 ; choc décisif qui le décide à affronter son passé, en le revivant par l'écriture. C'est cette aventure vécue qu'il nous livre ici dans toutes ses péripéties. Il parcourt devant nous un voyage intérieur rempli d'imprévus, de drames ; mais aussi de gaietés, de bonheurs, de rencontres : ce livre est haletant, labyrinthique, mais pas triste... Celles et ceux qui cherchent à faire la paix avec leur passé seront confortés dans le bien-fondé de leur démarche. Ce récit est un combat gagné contre l'oubli. Grâce aux souvenirs, aux conversations, aux photos et aux rêves, Pierre réalise combien il a été aimé de ses parents, malgré les conséquences dévastatrices de la mort de Cathy. Des larmes de gratitude lui remontent des profondeurs oubliées, de celles qui dissipent un peu les brumes de l'âme. Au terme de ce périple, il pourra écrire une lettre affectueuse et fraternelle à sa soeur, héroïne de ce parcours, redevenue en quelque sorte vivante pour lui. Pierre Jourdan et l'écriture : "Ecrire n'est pas mon métier. Mais j'ai une passion pour les mots - ceux qui dorment au fond de moi, et que l'écriture réveille pour composer mon paysage intérieur du moment. Le lecteur les reçoit, qui mettent ses émotions en marche. Je me sens transmetteur. C'est une joie et une responsabilité. Mes écrits se nourrissent des tableaux, des musiques, des films, des écrits des autres. Mais surtout de la beauté, notamment, innombrable et changeante, celle de la mer".

05/2021

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Sciences de la terre et de la

Histoire de la recherche agricole en Afrique tropicale francophone et de son agriculture, de la préhistoire aux temps modernes. Volume 4, De l'empire colonial à l'Afrique indépendante (1945-1960). La recherche prépare le développement

L'Afrique, berceau de l'humanité, révèle dans son histoire agricole de multiples facettes insoupçonnées. De la préhistoire au XXe siècle, son agriculture nous apprend combien diversifié est son patrimoine et comment ses hommes et femmes de la terre ont su le bonifier au fil du temps. L'Histoire de la recherche agricole en Afrique tropicale francophone de René Tourte nous fait voyager au coeur de ce patrimoine riche de plusieurs millénaires et plein de leçons pour le monde moderne. C'est, avec une vue panoramique sur dix millions de kilomètres carrés, un retour sur des siècles de recherche, empirique puis organisée, de progrès technologiques qui ont façonné et façonnent encore l'agriculture d'aujourd'hui. Cet ouvrage de 4 volumes comprenant 6 tomes permet un regard vif et passionné sur un passé qui a préparé le présent et le futur de la région d'Afrique subsaharienne, encore en proie aujourd'hui à l'insécurité alimentaire et à la pauvreté, et qui devra nourrir 2,2 milliards d'habitants en 2050. Ce volume 4, De l'Empire colonial à l'Afrique indépendante, 1945- 1960. La recherche prépare le développement, dernier de l'oeuvre, couvre la période allant de l'après-Seconde Guerre mondiale aux indépendances de 1960. L'effort de reconstruction et de relance des économies européennes implique un renforcement considérable des structures et moyens propres à satisfaire les demandes de l'Europe. L'Afrique se retrouve à nouveau au coeur de ces efforts et est le lieu privilégié pour mener les actions de production nécessaires, au regard de ses surfaces agricoles apparemment disponibles et de ses potentialités agro-sylvo- pastorales. La recherche y apparaît alors comme le moteur principal des actions de développement. Ses organismes sont renforcés, d'autres sont créés. Ils vont constituer les socles des futurs Systèmes nationaux de recherche post-indépendances. Simultanément, la recherche en milieu paysan se développe et associe de plus en plus systématique- ment les populations autochtones au processus d'identification et de recherche de solutions aux problèmes du milieu rural. Le concept de recherche-développement, ou recherche-action, s'impose progressivement. Si l'urgence fait que, sans doute, des étapes essentielles sont mal ou trop vite franchies, les grands progrès techniques et la transformation profonde des systèmes de production, préparent néanmoins l'agriculture africaine à relever les grands défis de la fin du XXe siècle.

11/2019

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Sciences de la terre et de la

Histoire de la recherche agricole en Afrique tropicale francophone et de son agriculture de la préhistoire au temps modernes. Volume 3, Le temps des Stations et de la mise en valeur (1918 - 1940-1945)

L'Afrique, berceau de l'humanité, révèle dans son histoire agricole de multiples facettes insoupçonnées. De la préhistoire au XXe siècle, son agriculture nous apprend combien diversifié est son patrimoine et comment ses hommes et femmes de la terre ont su le bonifier au fil du temps. L'Histoire de la recherche agricole en Afrique tropicale francophone de René Tourte nous fait voyager au coeur de ce patrimoine riche de plusieurs millénaires et plein de leçons pour le monde moderne. C'est, avec une vue panoramique sur dix millions de kilomètres carrés, un retour sur des siècles de recherche, empirique puis organisée, de progrès technologiques qui ont façonné et façonnent encore l'agriculture d'aujourd'hui. Cet ouvrage de 4 volumes comprenant 6 tomes permet un regard vif et passionné sur un passé qui a préparé le présent et le futur de la région d'Afrique subsaharienne, encore en proie aujourd'hui à l'insécurité alimentaire et à la pauvreté, et qui devra nourrir 2,2 milliards d'habitants en 2050. Le volume 3, "Le temps des Stations et de la mise en valeur, 1918- 1940/1945" de l'ouvrage de René Tourte nous fait découvrir l'agriculture et la recherche agricole de l'entre-deux-guerres mondiales. La France, affaiblie par la Première Guerre mondiale, n'en décide pas moins de l'élaboration et de l'engagement dans ses Colonies d'un "Plan de mise en valeur". Plusieurs structures de réflexion et de soutien se créent au sein des institutions métropolitaines et de sociétés savantes. Au niveau local, la recherche agronomique et les services de vulgarisation s'organisent, nonobstant de bien faibles moyens, autour de cinq thèmes d'action : l'amélioration génétique des plantes et des animaux domestiques, la valorisation des savoir-faire et techniques traditionnels, la mécanisation agricole, les aménagements hydro-agricoles, la mutualisation. Les cultures d'exportation restent favorisées, mais les cultures vivrières apparaissent dans les programmes de recherche et d'accompagnement. On peut d'ailleurs constater que les principales cultures d'exportation d'aujourd'hui de l'Afrique tropicale n'ont guère varié depuis cette époque. L'effort fourni par la recherche et la vulgarisation en faveur de l'agriculture familiale autochtone se traduit déjà par une meilleure productivité et par une assez forte croissance économique des ces pays.

11/2019

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Science-fiction

Athanor. Le Cantique des Mondes

Athanor, le creuset de l'alchimiste. La Mort, née du vide, connaît le premier nombre et le dernier. Elle sait que l'énergie noire étire l'univers de façon exponentielle, qu'il va se déchirer et qu'alors, elle prononcera le dernier nombre. Or, la Mort ne veut pas mourir... Un univers au bord de la déchirure frôle le nôtre... Si un plus un font deux, un et un font trois... Et si ces univers se fondaient en un troisième ? Plus grand, plus fort ? Il faudrait y aller. Mais la Mort ne peut nous quitter... Un soir de décembre, au Jardin des Tuileries, elle rejoint un sculpteur dans une allée déserte. Son heure est proche, René ne le sait pas, dans le fond, il s'en fiche. La Mort l'aborde et lui propose une tasse chocolat Chez Angélina, non loin, au sein du velours et des dorures colchique. Entre deux gorgées exquises, elle lui annonce que son heure est venue, à moins qu'il n'accepte un marché... René se dit que mourir Chez Angelina gâcherait le goûter de tous ces m'as-tu-vu qui l'entourent, ce qui le tente sérieusement, mais la curiosité l'emporte : De quoi s'agit-il ? Fondre deux univers en un, le nôtre et celui qui nous frôle dans l'espoir que leur union les sauve. Il vous faudra toute votre raison, car j'ignore ce que vous trouverez de l'Autre Côté. Comment partirai-je ? Vous vous mettrez devant le miroir de votre salle de bain et plongerez les yeux dans les vôtres jusqu'à ce que les larmes vous viennent. Il la regarde et se rend compte qu'il ne peut la voir. Il n'existe aucun mot pour la décrire. Elle pose la main sur la sienne, se lève et s'en va. La Mort sait-elle que les univers sont créés par d'inconcevables Entités en harmonie avec le Néant ? Ces Entités enfantent les univers, le Néant les annihile quand ils arrivent à maturité. Les Entités, le Néant laisseront-ils se fondre deux univers en un et bouleverser l'ordre des choses, établi de toute éternité ? Cet ordre machinal a-t-il un sens ? Et René ? Il arrive que la loi de gravitation universelle élargisse son énoncé, que deux coeurs s'attirent en raison inversement proportionnelle au carré de leur distance, quels que soient les univers. A quel prix ?

06/2019

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Pléiades

Oeuvres. Les aventures de Tom Sawyer ; La vie sur le Mississippi ; Aventures de Huckleberry Finn ; La tragédie de David Wilson, le parfait nigaud

L'oeuvre de Mark Twain (1835-1910) est considérable. A une anthologie rendant compte de sa diversité, on a préféré le remembrement, en quatre ouvrages, d'un territoire de l'imagination de l'auteur : son petit carré de terre natale, d'où il a tiré un monde d'histoires qui n'ont pas cessé d'enchanter, et des images d'une Amérique que nul n'avait montrée avant lui, une Amérique des lisières, celle de l'Ouest à demi-sauvage, qui se confondait presque entièrement avec celle du vieux Sud esclavagiste. Sont réunis ici quatre textes dans lesquels s'exprime l'inspiration mississippienne de l'écrivain : trois romans et un long récit, La Vie sur le Mississippi. Trois de ces oeuvres, Tom Sawyer, Huckleberry Finn et le récit consacré au Père des eaux, sont accompagnées de l'intégralité des illustrations qui figuraient dans les publications originales. Les origines de Twain lui donnent accès, en plein coeur de cet immense chantier politique, économique et culturel qu'est le XIXe siècle aux Etats-Unis, à un carrefour d'états et de conditions de la vie américaine, auxquels ses propres complexités intérieures sauront faire écho. Des aventures sensationnelles de Tom Sawyer dans un village digne d'un conte de fées, aux terreurs de l'esclavage qui entraînent une métisse et son fils dans une folie de destruction mutuelle (c'est la tragédie contée dans David Wilson), en passant par les splendeurs et le déclin de la batellerie du Mississippi, Twain aura fait le tour du propriétaire, haussant un monde d'expériences personnelles au rang de patrimoine national. Encore fallait-il qu'à un moment de sa vie et de son activité littéraire, il ressentît l'appel de son enfance perdue. Huckleberry Finn, son chef-d'oeuvre, donne la clef de ce retour amont en quatre temps vers la minuscule capitale de sa mémoire, où il met au jour quelques-unes des fondations de la société américaine. Le microcosme mississippien est le refuge des escrocs et imposteurs de tout poil ; le Sud esclavagiste, une mascarade tragique où ni le maître ni l'esclave ne sont ce qu'ils paraissent. L'identité, qu'est-ce précisément ? Une fiction ? Qui est encore libre au pays de la déclaration d'Indépendance ? C'est, au fond, la question qui hante Huckleberry Finn, roman écrit dans une langue neuve, inouïe, l'américain, à laquelle l'éblouissante traduction de Philippe Jaworski rend pleinement justice.

04/2015

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Sorcellerie

Etre sorcière aujourd'hui

Un très bel ouvrage (relié, dos carré, tranchefiles et gardes imprimées, intérieur quadri) pour éveiller sa magie intérieure et être une sorcière du XXIe siècle ! Femmes guérisseuses, femmes de pouvoirs, femmes puissantes : les sorcières suscitent la fascination depuis des siècles. Aujourd'hui, plus que jamais, l'archétype de la sorcière est sur le devant de la scène. Autel, rituels, intuition, pratique de la wicca, grimoires en tous genres... de nombreuses femmes se sont réappropriées ce personnage symbolique jadis haï et persécuté pour l'ériger en symbole fort et assumé. Exit le cliché de la vieille sorcière au nez crochu qui traîne son balai poussiéreux, place à une femme spirituelle, indépendante, en phase avec elle-même, les autres et le monde qui l'entoure ! Mais que signifie concrètement être sorcière aujourd'hui ? Agnès Blain, sorcière moderne et grande amoureuse de la nature, vous propose un voyage passionnant au coeur de la sorcellerie. Parce que vous détenez en vous un pouvoir qui ne demande qu'à être éveillé, ce guide pratique vous aidera à utiliser l'énergie présente en toute chose pour la transformer en actes magiques. Qu'il s'agisse d'apprendre à concocter des remèdes naturels à base d'herbes sauvages, de lire les astres, tirer les cartes, s'imprégner de l'énergie des pierres ou encore élever son taux vibratoire, vous trouverez dans cet ouvrage des clés pratiques pour intégrer de la magie à votre quotidien. Vous découvrirez finalement qu'être sorcière est bien plus qu'un ensemble de pratiques holistiques, mais bien une philosophie de vie à part entière ! Et à l'heure de la crise sanitaire et des bouleversements profonds que connaît notre société, il est grand temps de se reconnecter à sa spiritualité pour créer le monde de demain, un monde conscient, à l'image de ses habitants et des valeurs qu'ils souhaitent véhiculer. " J'espère vous montrer les différentes manières dont vous pouvez implémenter davantage de magie dans votre vie afin qu'elle reflète au mieux votre identité véritable. Votre " vous " supérieur. Afin que vous réalisiez que vous avez réellement toutes les cartes entre vos mains pour prendre pleine possession de votre pouvoir. Afin que la meilleure version de vous-même resplendisse et rayonne autour de vous, impactant positivement chaque être sur votre passage. Le monde entier mérite de voir tout ce dont vous êtes capable. Vous le méritez. " Agnès

10/2021

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Acteurs

Audrey Hepburn

Audrey Hepburn : la star qui ne ressemble à aucune autre star. Silhouette de ballerine, Frimousse mutine, Frange de gamine. Drôle de triptyque pour celle qui a fasciné Hollywood au moment où le cinéma ne semblait jurer que par les blondes platine à forte poitrine. Le cou trop long, Les bras trop maigres, Le buste trop plat, Le visage trop carré. Plombée par ces mauvais superlatifs, Audrey Hepburn n'aurait jamais dû percer dans les années 1950 et 1960. Et pourtant, elle a su incarner une nouvelle féminité. Une beauté androgyne, à l'allure folle, nullement arrogante. Et on n'avait jamais vu ça ! Audrey Hepburn a été la star qui ne ressemblait à aucune autre star. Elle a tourné avec les plus grands (William Wyler, Billy Wilder, Stanley Donen, John Huston, George Cukor...) et aux côtés des plus grands (Gregory Peck, Humphrey Bogart, William Holden, Henry Fonda, Gary Cooper, Burt Lancaster, Cary Grant, Sean Connery...) Elle a collectionné les récompenses (Oscar, BAFTA, Golden Globe, David di Donatello) et fait chavirer le public pendant quinze ans (Vacances romaines, Sabrina, Drôle de frimousse, Au risque de se perdre, Diamants sur canapé, La Rumeur, Charade, My Fair Lady, Voyage à deux, Seule dans la nuit...) A 38 ans, Audrey Hepburn a tiré sa révérence, comme une ballerine quitte la scène pour toujours, le coeur lourd. Fatiguée des paillettes, l'actrice probablement la plus aimée de toute l'histoire est partie vivre à Rome avec sa petite famille pour être une maman à plein temps. Assurément son rôle préféré ! Après quelques rappels espacés sur une vingtaine d'années, il fut temps pour elle de se consacrer à d'autres enfants, bien plus malheureux que les siens. Elle avait la grâce, le style et un petit air espiègle irrésistible. Quand la fusée Audrey a décollé, elle a tout emporté... Elle a été un antidote à la déprime et à toute la laideur du monde. Elle était " un rêve devenu réalité ", confia un jour Stanley Donen, le réalisateur du mythique Chantons sous la pluie. Il a grandi avec Vacances romaines dans la tête et revoit chaque année Diamants sur canapé. Guillaume Evin est écrivain et spécialiste de cinéma. Il a déjà publié une trentaine d'ouvrages, dont L'Encyclopédie Alain Delon et Steve McQueen, King of Cool chez Hugo & Cie ou encore Bardot aux éditions Dunod.

09/2023

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Histoire de France

Vauban. Edition revue et corrigée

Avoir servi les armées françaises pendant pas moins de cinquante-deux années ; avoir pris part à près de cinquante sièges victorieux (parmi lesquels ceux de Strasbourg et de Lille) avoir - en qualité de commissaire général des fortifications - "cadenassé" plusieurs dizaines de places et avoir créé neuf villes... Avoir plaidé en faveur du Rappel des huguenots peu de temps après la révocation de l'édit de Nantes et conçu le projet d'une Dîme royale pour réformer une fiscalité aussi injuste qu'incohérente autant de titres qui ont valu à Sébastien Le Prestre, sieur de Vauban (1633-1717), une gloire et une popularité inentamées qui l'ont pour ainsi dire momifié et ont permis de forger une légende dorée n'a-t-on pas fini par faire de ce serviteur zélé de la monarchie absolue un devancier des Lumières, de cet artisan du " pré carré " louisquatorzien l'un des premiers théoriciens des frontières naturelles et de ce soldat inflexible une sorte de saint laïc ? On en oublie les efforts déployés dès son jeune âge par un rejeton de la petite noblesse du Morvan pour accéder aux plus hautes charges et s'intégrer aux grandes clientèles de la Cour, solliciter grades et gratifications, arrondir son domaine morvandiau, allier ses filles à des familles huppées (en cela il ne diffère guère des autres grands commis de Louis XIV). Ce n'est pas diminuer les mérites et le rôle de Vauban que - grâce à des documents jusque-là inexploités - de le replacer dans son milieu, dans son cadre de vie, dans les mentalités de son temps. C'est au contraire donner tout son sens et toute sa singularité à l'œuvre d'un stratège authentique, d'un ingénieur et architecte aux vues révolutionnaires, d'un organisateur infaillible, d'un observateur attentif des réalités sociales et économiques d'une France parcourue en tous sens des décennies durant. Démêler la part de vérité et la part de légende relatives à un personnage aussi incontesté que Vauban, c'est enfin envisager l'histoire militaire du Grand Siècle d'un œil radicalement nouveau. Parue pour la première fois en 1996, cette biographie est devenue l'ouvrage " classique " sur Vauban. En voici une nouvelle édition revue et corrigée, à l'occasion de l'année Vauban célébrée par de nombreuses institutions françaises et internationales.

05/2007

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Beaux arts

Comment regarder l'art au XXe siècle. Les avant-gardes

Ce guide propose d'aborder les avant-gardes de la première moitié du XXe siècle, soit les démarches artistiques qui, au-delà de leur diversité, marquent une rupture ouverte vis-à-vis de l'art institutionnel et de la société où elles naissent. Durant cette période, traversée par les deux guerres mondiales, une nouvelle génération d'artistes remet en cause la figuration - le Carré noir sur fond blanc de Malevitch (1915), première oeuvre suprématiste, constitue un tournant vers l'abstration absolue - et jusqu'à la notion même d'oeuvre d'art - en signant la Fontaine (1917), Marcel Duchamp entreprend la désacralisation de l'oeuvre d'art, élevant un urinoir à ce rang. Ils s'agit d'artistes en rebellion, clairement inscrits dans le champ politique (George Grosz), qui s'affranchissent des canons picturaux (Pablo Picasso), repensent la couleur et la lumière (Robert et Sonia Delaunay), se rapprochent de l'art primitif (Matisse), s'attachent aux thèmes de leur temps (dénonciation de la guerre et du nazisme chez Otto Dix, solitudes urbaines chez Edward Hopper). Si l'expressionnisme (fauvisme en France, Die Brücke en Allemagne) s'élève contre l'immobilisme de l'art académique, l'idée même d'espace pictural est totalement renouvelée par le cubisme, tandis que le futurisme s'intéresse au dynamisme des images. Ces recherches multiformes, des " papiers collés " de Braque à l'" automatisme psychique pur " préconisé par Breton dans son Manifeste du surréalisme (1924), en passant par l'expérience politique du Bauhaus, école d'architecture et d'art dirigée par Walter Gropius (1919-1933), sont autant de reflets d'un siècle en mutation. Ce livre propose d'aborder les avant-gardes du xxe siècle à travers trois axes. Les différents mouvements artistiques sont décrits dans le premier chapitre, de l'Art nouveau à l'art concret en Europe, en passant par le japonisme, la Section d'or, De Stijl ou le muralisme ; le deuxième établit une " géographie de l'art " , mettant en avant des villes européennes et américaines particulièrement actives au cours de cette période ; le troisième, enfin, présente 59 artistes marquants, d'Alexandre Archipenko à Grant Wood, mais aussi Marc Chagall, Frida Kahlo, Man Ray ou Chaïm Soutine. La circulation entre les différents courants et artistes est facilitée par des renvois à d'autres articles, mentionnés à la fin des fiches techniques très détaillées. Un index complète cet ensemble.

04/2018

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Histoire de France

Destins de braves. Les officiers charentais de Napoléon au XIXe siècle

Si le dernier carré à Waterloo, ainsi que l'escadron sacré durant la retraite de Russie, font tout autant partie de la légende que la charge de la garde à Austerlitz, c'est en grande partie grâce aux récits dressés par les mémorialistes qui ont, de surcroît, contribué à cette immortalisation de la gloire. Coignet, Barrès, Marbot, Parquin et les autres apparaissent ainsi comme les chantres privilégiés de cette époque formidable au cours de laquelle la France impériale a défié l'Europe. Mais, en réalité, que savons-nous précisément de ces hommes qui, selon la légende, auraient vénéré l'empereur jusqu'à leur mort ? En prenant pour champ d'étude les officiers de la Grande Armée natifs du département de la Charente, circonscription alors réputée pour son bonapartisme, cet ouvrage se propose de dresser un portrait différent de celui élaboré par la légende. Enrichi des nouvelles problématiques historiques, il reconstitue les destins de ceux qui parviennent, avec plus ou moins de difficultés, à gagner l'épaulette. Après un dépouillement systématique de 4000 documents conservés tant dans les archives départementales qu'au Service Historique de la Défense, l'auteur, par une approche anthropologique de la guerre, replace ces individus au coeur des batailles qui, après 1815, ont laissé des traces durables et profondes. Par la découverte et l'exploitation de lettres et de carnets de route jusqu'alors inédits, il montre aussi que les officiers de Napoléon, formant en réalité un monde hétérogène, ont par ailleurs fortement tempéré leur enthousiasme au moment des Cent Jours. Mais cette passionnante enquête ne s'arrête pas au soir du 18 juin 1815. Elle suit, bien au contraire, les survivants de cette épopée dans la première moitié du XIXe siècle lorsque ceux-ci, en quête de reconnaissance et soucieux de conserver un rang acquis sur les champs de bataille de l'Europe, entreprennent d'innombrables démarches pour intégrer le monde restreint des élites. Cela conduit ainsi le lecteur à suivre les vétérans non seulement en Charente mais aussi à travers le territoire hexagonal que certains sont obligés de sillonner pour retrouver une position conforme au rang que leur a octroyé leur grade. En reconstituant, à différentes échelles, ces parcours de vie qui s'achèvent parfois sous la IIIe République, ce travail, par une approche à la fois sociale, culturelle et politique, enrichit indéniablement l'histoire du XIe siècle en embrassant autant l'histoire des élites que celle des masses intermédiaires et populaires.

04/2010

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Littérature française

Métamorphose

Pour célébrer la métamorphose, thème choisi cette année par la maison du Faubourg-Saint-Honoré, Actes Sud et Hermès publient un nouvel ouvrage dont la forme évoque celle du grimoire ou du livre de contes. Précédés d'une contribution d'Alberto Manguel qui installe le décor, dix textes de fiction, inédits pour certains, abordent la métamorphose sur le mode du rêve ou du fantastique, de l'anticipation, de l'humour et de l'extravagance. De l'inquiétante étrangeté poétique des romanciers japonais, Yoko Ogawa, Akiyuki Nosaka et Akutagawa Ryûnosuke, à l'univers captivant du maître du suspense fantastique José Carlos Somoza, au conte satirique et cauchemardesque de Mikhaïl Boulgakov, en passant par les aventures délectables et joyeusement déroutantes des nouvelles inédites d'Agnès Desarthe, de Véronique Bizot et de Cécile Ladjali, ou encore dans la fantaisie cruelle des short stories d'Aimee Bender, chacun de ces textes explore une facette différente du phénomène que la poésie d'Ovide a introduit dans la littérature. Douze photographies, réalisées par Sarah Moon, photographe et cinéaste qui transforme le monde en matériau de ses contes, se déploient en très grand format comme autant de métamorphoses du livre lui-même. Elles apportent un réjouissant contrepoint visuel à ces récits fantasques, pour ne pas dire fantastiques. L'artiste a sélectionné certains objets de la collection "Petit h", en eux-mêmes inspirés par une poésie de la métamorphose. A une théière poussent ainsi des ailes de bois, un carré de soie se mue en collier d'air, un Kelly déconstruit se fait tabouret... Les chutes, bris et surplus des ateliers Hermès forment en effet la matière des détournements opérés depuis 2010 par Pascale Mussard et son équipe pour la ligne "Petit h". Renversant le "Ceci n'est pas une pipe" de La Trahison des images de Magritte (1929), Sarah Moon propose à son tour "Ceci est ? ", un jeu et un rêve autour des choses, des lettres et de leurs ombres. Contradictions et paradoxes alternent avec des juxtapositions à la littéralité réjouissante. Sarah Moon use d'un arsenal de décalages spirituels, souvent métonymiques, hérité du surréalisme. Sa façon douce, presque cotonneuse, s'accompagne d'une espièglerie inattendue. Le dialogue surprenant du récit et de l'image reflète finalement de manière saisissante et décuple pour le plus grand plaisir de l'oeil et de l'imagination la puissance créative de la métamorphose.

10/2014

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Art contemporain

Felix Gonzalez-Torres Roni Horn

En 1990, Felix Gonzalez-Torres découvre l'exposition personnelle de Roni Horn au MOCA (Los Angeles), et plus particulièrement Gold Field (1982), une oeuvre aujourd'hui mythique ? : un tapis rectangulaire, posé au sol, réalisé avec des feuilles d'or. Profondément marqué par la simplicité, la force et la beauté de cette oeuvre, Felix Gonzalez-Torres rencontre finalement Roni Horn en 1993 et partage avec elle l'impact bouleversant que son oeuvre a produit sur lui. Quelques jours après cette rencontre, elle lui envoie un carré d'or comme signe d'amitié naissante. En réponse, Felix Gonzalez-Torres réalise Untitled (Placebo-Landscape-for Roni) (1993), un déversement de bonbons emballés dans du cellophane doré qui sont pour lui "? un nouveau paysage, un horizon possible, un lieu de repos et de beauté absolue. ? " A son tour, Roni Horn répond avec Gold Mats, Paired - for Ross and Felix (1994-1995), deux feuilles d'or placées l'une au-dessus de l'autre. Leur amitié est scellée. Dans la continuité de cet échange créatif, nourri pendant plusieurs années et brutalement suspendu avec la mort de Felix Gonzalez-Torres, l'exposition de la Bourse de Commerce est rendue possible grâce à l'implication et à la complicité exceptionnelles de Roni Horn. Entre installations, photographies et sculptures, le dialogue des deux artistes se perpétue à travers une série d'oeuvres à la beauté fragile et à l'extrême puissance émotionnelle, tout en miroir et en lumière, avec la conviction que "? l'acte de regarder chacun de ces objets est transfiguré par le genre, la race, la classe social et la sexualité? " (Felix Gonzalez-Torres). Au coeur de leur travail, et dans cette exposition en particulier, il s'agit donc de saisir le caractère "? intermédiaire ? " de l'existence, la dimension d'entre-deux, prise dans cette tension entre présence fragile et irréductible disparition. Le dialogue entre les oeuvres de Roni Horn et de Felix Gonzalez-Torres s'ancre dans le balancement entre ces deux polarités, entre vie et mort, entre le public et le privé, le personnel et le social, "? entre la peur de la perte et la joie d'aimer, de croître, de changer, de devenir toujours plus... ? " (Felix Gonzalez-Torres interviewé par Tim Rollins, in Felix Gonzalez-Torres, New York, A. R. T. Press, 1993).

05/2022

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Evolution

Cette planète n'est pas très sûre. Histoire des six grandes extinctions

Comprendre notre monde actuel à travers ses grandes extinctions Récompensé par le prestigieux prix Goncourt, Alexis Jenni est romancier, mais c'est aussi un passionné de science. Dans cet ouvrage, il fait se côtoyer ses deux grands amours en racontant les cinq extinctions majeures que notre Terre a connues au cours des derniers millions d'années. Il revient évidemment sur celle des dinosaures - la plus célèbre même si ce n'est pas la seule -, comme sur celle des bactéries qui est souvent oubliée. Et il s'interroge sur la sixième, celle d'aujourd'hui, due aux dégâts infligés au vivant par l'activité humaine, dont on peut s'inquiéter qu'elle nous emporte à notre tour. Ce texte est passionnant, ça se lit comme un roman, mais tout y est vrai ; ce qui est encore mieux ! A propos de l'auteur Alexis Jenni, prix Goncourt 2011 pour L'Art français de la guerre (Gallimard), agrégé de biologie, a exercé comme professeur de sciences de la vie et de la terre au lycée Saint-Marc de Lyon. Il est passionné par la science, la littérature, l'histoire et aussi par notre devenir sur cette planète que nous partageons avec tous les êtres vivants. "L'écrivain livre une réflexion sur la littérature et le savoir scientifique". Marie-Laetitia Bonavita, Le Figaro "Jenni, c'est le prof de SVT qu'on aurait aimé avoir, celui qui arrive à nous faire aimer la science à coups d'émerveillement, d'interrogations, d'arguments". Claude Vincent, Les Echos "L'occasion de s'interroger sur notre évolution et enfin de s'émerveiller et de s'intéresser de près au monde vivant". Mathieu Vidard, La Terre au carré, France Inter "C'est son amour pour la culture scientifique qu'Alexis Jenni souhaite aujourd'hui partager. [... ] Un moyen pour lui de faire réfléchir aux fragilités de notre monde. " Par Joséfa Lopez, Judith Chetrit et Caroline Andrieu, Le Monde "En plus d'être biologiste, l'auteur est romancier, et ça se sent : on apprend beaucoup, tout en ayant le sentiment de lire une fiction palpitante. " Sciences et vie junior " Ce livre est un livre du bonheur, celui que la science procure dans l'ivresse de chercher, de découvrir, de comprendre et, par cette voie, permet à chacun d'entre nous de s'enrichir. [... ] L'auteur raconte à la fois pour faire connaître et pour émerveiller ! " Destination Science

11/2023

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Lycée parascolaire

Mathéméthodes, classes de seconde et première. Aide à l'apprentissage, méthodologie...

Série "Mathéméthodes" Plus qu'un aide-mémoire, davantage qu'un simple recueil d'exercices, mieux qu'un livre de cours, le présent ouvrage a l'ambition d'être un support pour des activités permettant l'assimilation des connaissances et techniques mathématiques de base, ainsi que l'initiation aux méthodes de résolution des problèmes de mathématiques, pour lutter contre l' "échec en maths" . L'élève des classes de Seconde y trouvera une aide précieuse pour assimiler les notions de son programme, et surtout pour apprendre à les mettre en oeuvre. Cet ouvrage est un complément idéal pour le cours et peut être l'outil de base pour l'enseignement des mathématiques en classe de Seconde. L'élève des classes de Première l'utilisera pour des révisions et mises au point tout au long de l'année. Il pourra également compléter les listes de méthodes données, au fur et à mesure de l'avancement de ses connaissances. Le professeur pourra l'utiliser comme outil pour un enseignement modulaire individualisé et diversifié : avec des exercices d'application directe, des exercices de recherche illustrant diverses méthodes de résolution, pour des problèmes classés par thèmes. Et pour les meilleurs des élèves, des méthodes de résolution qui débordent le cadre des programmes français actuels. Et tous ceux qui s'intéressent aux mathématiques trouveront dans ces pages de quoi rafraîchir leurs connaissances, acquérir des bases solides pour l'étude des mathématiques élémentaires, se divertir en apprenant à résoudre les types de problèmes les plus divers (surtout en géométrie...). SOMMAIRE Partie 1 Savoir et comprendre. 1 Calcul élémentaire - notations. 2 Puissances - Factorisations. 3 Equations et systèmes d'équations du premier degré. 4 Notion de fonction. 5 Fonctions affines - Signe de ax + b. 6 Valeur absolue - Approximations d'un réel. 7 Racine carrée. 8 Fonctions usuelles. 9 Les vecteurs du plan. 10 Propriété de Thalès. 11 Repère d'une droite. 12 Repère d'un plan. 13 Equations de droites. 14 Orthogonalité dans le plan. 15 Trigonométrie. 16 Transformations planes. 17 Géométrie dans l'espace. 18 Statistique. Partie 2 Méthodes et méthode. 19 Calculer. 20 Comparer deux nombres. 21 Utiliser une fonction - Proportionnalité. 22 Démontrer que deux droites sont parallèles. 23 Démontrer que deux droites sont perpendiculaires. 24 Démontrer que trois points sont alignés. 25 Démontrer que trois droites sont concourantes. 26 Démontrer que des points sont cocycliques. 27 Comparer des longueurs. 28 Comparer des angles non orientés. 29 Déterminer un lieu géométrique plan. 30 Problèmes élémentaires de construction. 31 Calculer des angles, des longueurs, des aires. 32 Calculer un volume. 33 Chercher et résoudre. Index Ancien programme

01/1994