Recherche

Béatrice Marchal

Extraits

ActuaLitté

Santé, diététique, beauté

Soigner autrement. Ces mains qui guérissent

Jean-Paul Moureau est né en Camargue au milieu des gitans. Il passe son enfance dans la nature avec les chevaux sauvages. Très tôt, il observe les gestes de sa tante Claudine, rebouteuse, qui "extirpe le mal en passant les doigts et en remettant les nerfs et les tendons". Il bénéficie aussi de l’influence de son père, maréchal-ferrant, qu’on venait chercher la nuit car il savait soigner les bêtes. Jean-Paul entame des études de médecine qui ne le satisfont pas entièrement. Alors il se tourne vers l’étiopathie, une discipline fondée en 1963 par Christian Trédaniel. L’étiopathie est une approche logique, systémique et scientifique de la maladie qui soigne grâce à l’outil le plus élaboré qui soit : la main. Le travail de Jean-Paul Moureau est un travail de palpation, de repérage et de manipulation abdominale. Il soigne toutes les maladies en dehors des maladies génétiques ou dégénératives graves. L’étiopathie donne de très bons résultats, par exemple, sur les ulcères, hernies discales, hépatites virales, stérilité féminine, les troubles digestifs, urinaires, les scolioses (uniquement sur les jeunes quand la colonne est encore plastique). Sur les enfants qui font des otites ou des angines à répétition aussi. Après 40 ans de métier et plus de 100 000 patients à son actif, Jean-Paul Moureau sait souvent ce qu’ont les patients quand ils entrent dans le cabinet. Il suffit de les regarder marcher ou s’asseoir. Il identifie la dysharmonie qui engendre la douleur, il la localise, puis il en recherche la cause. Par exemple pour une hernie discale, le dos est un système de muscles, de tendons, de ligaments en équilibre. Un déséquilibre crée une pathologie. La hernie n’en est pas la cause mais la conséquence de ce déséquilibre qu’il faut identifier pour le réduire. Soigner autrement raconte le parcours peu ordinaire de cet homme et présente sa méthode pour soigner.

10/2013

ActuaLitté

Histoire du droit

Le temps ne fait rien à l'affaire. Tome 1, Joseph 1748-17 juillet 1791

La création d'une assemblée de députés, élus par une partie de la population, a été en 1789, une nouvelle manière d'exercer le pouvoir. En rédigeant les lois, l'assemblée des députés instaurait un véritable "pouvoir législatif" distinct du "pouvoir exécutif" qui devait lui rendre compte. Le pouvoir d'un seul homme, qu'il soit monarque ou non, n'était théoriquement plus possible ! Le pouvoir allait de plus en plus être administré à l'aide d'un outil merveilleux, explicité par La Boétie, et que les siècles raffineront : la servitude volontaire ! Comment cela fonctionnait-il ? Etait-ce bien différent de ce qui se passe aujourd'hui ? Les grandes questions de société, comme la liberté de la presse, la liberté religieuse, la liberté de vote des députés au regard des souhaits de leurs électeurs, la Déclaration des droits et son respect etc. ont-elles alors trouvé une réponse ou sommes-nous toujours en quête de solutions ? En suivant au plus près les débats, au travers des paroles des Lameth, D'André, Robespierre, Malouet et autres ténors ainsi que de celles des publicistes comme Marat, Desmoulins, Prudhomme etc. , l'auteur nous emmène dans la découverte d'une fresque originale qui nous fait poser un autre regard sur l'actualité, le pouvoir, l'Etat. Un libraire, Joseph, confident de Marat, habitué des tribunes de l'Assemblée, nous fait découvrir ces questions en nous menant dans les dédales des rues de Paris et de Lyon avec ses amis : Philippine l'énigmatique limonadière du Procope, Guillaume, le futur maréchal Brune, Monnet, le maître ouvrier en soie, Chrysostome le Cordelier restaurateur... Ce premier tome commence en 1791 et voit la fuite du roi, les manifestations, le massacre du Champ de Mars et la publication, dans la douleur, de la 1re Constitution, avec en arrière-plan les pratiques politiques actuelles qui y trouvent leur source. Les tomes suivants entraîneront le lecteur au gré des turbulences de la Législative, de la Convention, du Directoire etc.

08/2022

ActuaLitté

Histoire internationale

Congo. Mémoires à vif

La rédaction de ce livre a été entamée à l'automne 2017 par Luc Beyer de Ryke, journaliste bien connu des auditeurs de la RTBF. La mort l'a fauché par surprise en janvier 2018. C'est sa compagne, Françoise Germain-Robin, qui a repris la plume. Comme un acte d'amour et en hommage à sa mémoire. Et à tous ces hommes et ces femmes, Belges et Congolais, qui ont vécu " le temps des colonies " et dont il voulait faire une galerie de portraits. Leurs témoignages, livrés tels quels ici, font partie de l'histoire de la Belgique et du Congo, intimement liés malgré les déchirures. Réflexion sur la question épineuse, posée dès le début du livre, du " ratage " de l'indépendance de 1960 et des raisons qui peuvent l'expliquer. Une seconde question, tout aussi présente, celle de la personnalité du très controversé Patrice Lumumba et de ses positions. D'autres questions encore, tout aussi actuelles : le Musée de Tervuren, désormais consacré à l'Afrique centrale, de sa rénovation en profondeur, de sa réinauguration en décembre 2018 et des nombreuses polémiques les ayant entourées ; la création, très discutée, d'une place " Lumumba " à Bruxelles, les interventions militaires successives des forces belges, françaises, mercenaires (Bob Denard e.a.), etc. Le Congo, Luc Beyer de Ryke le connaissait pour y être allé plusieurs fois. Comme journaliste d'abord lors d'événements marquants et souvent dramatiques. Ou pour interviewer des personnalités comme l'ancien " maréchal président " Mobutu qu'il imitait avec humour. Plus récemment, il y était retourné comme observateur pour les élections de 2006, recommandé comme expert par le gouvernement belge à la Fondation Carter avec laquelle il avait déjà joué ce rôle, quelques mois plus tôt, pour les premières élections en Palestine. Comme pour son livre précédent Ils avaient leurs rasions, Luc Beyer est ici entièrement dans son rôle de journaliste et d'investigateur, avec la volonté de comprendre et d'éclairer notre lanterne.

09/2019

ActuaLitté

Ouvrages généraux

Mémoires. Soldat jusqu'au dernier jour

Le Maréchal invaincu. Soldat jusqu'au dernier jour : tel est le titre de l'édition originale de ces Mémoires, publiés en 1953 et jamais réédités depuis. Leur auteur, Albert Kesselring (1885-1960), est pourtant l'un des meilleurs généraux de la Wehrmacht et son témoignage d'un intérêt évident pour l'histoire militaire du second conflit mondial. Chef d'état-major de la Luftwaffe entre 1936 et 1938, Kesselring fut l'un des pères de l'aviation allemande, qu'il conduisit à la victoire dans les campagnes de Pologne et de France. Il la commanda encore durant la bataille d'Angleterre et l'opération Barbarossa, avant de basculer, fin 1941, à la tête des armées allemandes pour la Méditerranée, présidant au repli en Afrique du Nord (en liaison avec son grand rival Rommel) puis à la défense stratégique de l'Italie, où son commandement est considéré comme un modèle du genre. Jouissant de sa réputation d'invincibilité, il termina la guerre à la tête d'un front ouest réduit à peau de chagrin sous la pression conjointe des Alliés et de l'Armée rouge. Très populaire auprès de ses troupes, qui le surnommaient " oncle Albert ", Kesselring échappa de peu à la peine de mort à la Libération, avant d'être relâché pour raisons de santé en 1952. Son témoignage, écrit en captivité, est capital pour comprendre et connaître l'histoire de la Wehrmacht, de ses triomphes initiaux à sa chute inéluctable. Il est enrichi de nombreuses notes par Benoît Rondeau ainsi que d'une lumineuse préface dans laquelle l'historien critique la vulgate héroïque, martelée par le mémorialiste, d'une armée allemande étrangère aux crimes du IIIe Reich. Benoît Rondeau est l'auteur d'une oeuvre importante centrée sur l'histoire militaire de la Wehrmacht. Il a publié chez Perrin une biographie de Rommel dans la collection " Maîtres de Guerre " (2018), Etre soldat de Hitler (2019) et Le Soldat britannique (2021).

06/2021

ActuaLitté

XVIIe siècle

Sur les chemins de d'Artagnan et des Mousquetaires. Lieux et itinéraires

Charles de Batz de Castelmore d'Artagnan, le plus célèbre des mousquetaires, est un authentique cadet de Gascogne, arrivé à la cour au temps du roi Louis XIII. Homme de confiance de la reine Anne d'Autriche et du cardinal Mazarin, il a passé plus de trente années au service du roi Louis XIV. Capitaine lieutenant de la première compagnie des mousquetaires, dite des "Grands Mousquetaires" ou "Mousquetaires gris", officier d'élite, il a participé sous les ordres du maréchal de Turenne et du prince de Condé à toutes les campagnes de la première partie du règne de Louis XIV. Gentilhomme de la cour du Roi Soleil, contemporain de Molière et de Lully, d'Artagnan a été nommé gouverneur de Lille en 1672, un an avant sa mort à Maastricht. De sa Gascogne natale au Limbourg, sa vie raconte à elle seule plusieurs décennies du Grand Siècle. Après plusieurs ouvrages salués par la presse, dont une biographie de d'Artagnan et une étude sur les Mousquetaires du Roy, Odile Bordaz, qui figure parmi les meilleurs spécialistes du célèbre mousquetaire, entraîne une nouvelle fois ses lecteurs au coeur du XVIIe siècle, une époque qu'elle connait bien et dont elle sait nous faire partager sa passion. Au terme de plusieurs années d'enquêtes, de recherches, de déplacements, menés conjointement avec son époux, Claude Bordaz, elle nous convie, en compagnie de Messieurs les Mousquetaires du Roy, à de grands parcours à travers l'Histoire et les histoires... Cadets de Gascogne, du Béarn, de Bigorre et d'ailleurs... Au rythme trépidant du Grand Siècle, nous les suivrons sur les routes du panache et de la gloire, en France et pays alentour, depuis les gentilhommières de leurs provinces natales jusqu'aux demeures royales, en passant par des lieux parfois inattendus. Nous les accompagnerons à la ville et à la cour, tout au long d'itinéraires, dont plusieurs font désormais partie de la Route européenne d'Artagnan.

08/2021

ActuaLitté

Indépendants

Cauchemar

Violences sécuritaires, repli identitaire et désastres aux frontières ? ; la France d'aujourd'hui ressemble beaucoup trop à un véritable cauchemar. Pourtant, ce n'est que le début de cette sale histoire. Alors que le pays connait des mouvements sociaux de grande ampleur, l'inimaginable se produit : quelque soixante-dix ans après ses funérailles, le Maréchal Pétain revient à la vie ? ! Sous bonne escorte, le zombie fraîchement ressuscité gagne la capitale pour rencontrer le président. Second rebondissement : les deux hommes de pouvoir constatant la complémentarité des valeurs réactionnaires d'hier et d'aujourd'hui fusionnent en un monstre bâtard. Leur unique dessein est dorénavant clair : imposer un ordre totalitaire à la société tout entière. Pour ce faire, ils s'appuient sur une armada policière qu'ils viennent de transformer en phacochères vénères. Désormais réprimés de toute part, une poignée d'individus solidaires - indigents, réfugiés ou révolutionnaires - s'organisent pour permettre la fuite des minorités menacées, prendre le maquis et mettre sur pied la résistance loin des villes. Une intrigue qui résonne particulièrement au regard du contexte politique actuel où la science-fiction rejoint, malheureusement trop souvent, la réalité. Cauchemar se déploie comme une dystopie, de celle que nous redoutons toutes et tous. Avec cette série B tragico-comique, Pierre Ferrero donne libre cours à une aventure exaltée qui puise ses influences dans de nombreux registres. Un récit hybride qui mêle la satire à des scènes d'actions baroques et à des coups de théâtre fantasques Une intrigue qui résonne particulièrement au regard du contexte politique actuel où la science-fiction rejoint, malheureusement trop souvent, la réalité. Cauchemar se déploie comme une dystopie, de celle que nous redoutons toutes et tous. Avec cette série B tragico-comique, Pierre Ferrero donne libre cours à une aventure exaltée qui puise ses influences dans de nombreux registres. Un récit hybride qui mêle la satire à des scènes d'actions baroques et à des coups de théâtre fantasques.

11/2023

ActuaLitté

Ouvrages généraux

Les Normands dans la guerre. Le temps des épreuves 1939-1945

L'histoire de la Normandie pendant la Seconde Guerre mondiale n'est pas celle de la majorité des Français. Depuis la déclaration de guerre en septembre 1939 jusqu'à la fin du conflit en Europe, au printemps 1945, les Normands, ainsi que les habitants des autres régions côtières de la Manche, vivent, plus que les autres, cinq années d'épreuves. La proximité de l'Angleterre vaut à la Normandie une lourde présence allemande (plus de 300 000 hommes fin 1940). L'ordre de l'occupant pèse sur la vie quotidienne, avec de nombreux interdits, le pillage en règle des ressources industrielles, agricoles, et un marché noir très actif. Malgré l'armistice, la Normandie reste une zone de guerre. A partir de 1940, la RAF bombarde les ports. Sur les rivages, les coups de main se multiplient, notamment à Dieppe. Pour répondre aux exigences allemandes, les populations côtières sont ballottées, et les habitants de la zone interdite, tracée en 1941, subissent des évacuations massives vers l'intérieur des terres. S'ils sont attachés à la figure du maréchal Pétain, les Normands se montrent majoritairement germanophobes, anglophiles et gaullistes dès les débuts de l'Occupation. Quand, en 1943, la police passe des mains de la Wehrmacht à celles des SS, la répression allemande s'amplifie, notamment contre la Résistance, précoce dans la région. Le Débarquement du 6 juin 1944 sur les côtes normandes entraîne plus de 20 000 morts, des villes anéanties par les bombes et des dizaines de milliers de réfugiés dans les campagnes, envahissant granges, étables et anciennes carrières. Après trois mois de sanglants affrontements, il faut se reconstruire moralement, relever les ruines et rétablir la démocratie. Trois années de recherches en archives, enrichies de nombreux témoignages, ont abouti à un ouvrage incontournable. L'histoire des 2 300 000 Normands de Seine-Inférieure, de l'Eure, du Calvados, de l'Orne et de la Manche pendant la Seconde Guerre mondiale restait à écrire. C'est désormais fait.

11/2021

ActuaLitté

Monographies

Jean Bouchaud 1891-1977. Regards sur le monde

Originaire de Saint-Herblain, près de Nantes, Jean Bouchaud est le plus souvent défini comme "peintre voyageur" grâce à ses nombreux séjours Outre-mer. En Afrique du Nord, tout d'abord, où il découvre la lumière de Tunisie en 1919 puis séjourne au Maroc et en Algérie en tant que pensionnaire de la Ville Abd-el-Tif. En 1924, titulaire d'une bourse du gouvernement de Hanoï, il se rend en Indochine et parcourt le Cambodge, le Laos, et les territoires de l'actuel Vietnam jusqu'en Chine. Le peintre s'attache alors plus à représenter les scènes de la vie quotidienne, sur les bords des fleuves et les ethnies minoritaires, que les sites et monuments célèbres. Lauréat du Prix de l'Afrique Occidentale française en 1932, il se fait l'observateur attentif des populations rencontrées au Sénégal, au Bénin, en Côte d'Ivoire et en Guinée. Ses différents voyages ont nourri son inspiration jusqu'à la fin de sa vie. Paysagiste, portraitiste, peintre intimiste, peintre de genre et fin illustrateur, Jean Bouchaud s'affirme aussi comme un grand décorateur. En 1931, le maréchal Lyautey lui confie la direction artistique de la section peinture pour l'exposition coloniale internationale de Paris-Vincennes. En 1934, il réalise le décor d'une des huit salles à manger particulière du paquebot Normandie. Il est par ailleurs l'auteur de grandes compositions peintes pour l'Exposition internationale des Arts et Techniques dans la Vie moderne en 1937 puis pour la World's Fair de New York en 1939. Dessinateur prolifique, coloriste de talent, Jean Bouchaud expose jusqu'à la fin de sa vie au Salon des Artistes français, au Salon de la Marine et au salon de la Société des Beaux-Arts de la France d'Outre- mer. En 1951, il devient membre de l'Institut en étant élu à l'Académie des Beaux-Arts, section peinture.

10/2021

ActuaLitté

Histoire de France

Darlan

On le sait, la France de la guerre est dominée par l'affrontement Pétain-de Gaulle, figures depuis longtemps bien connues des historiens. En revanche, le " troisième homme ", successeur désigné du Maréchal et rival le plus dangereux du Général, demeurait largement ignoré tant en raison du caractère énigmatique du personnage que de la " disparition " de beaucoup d'archives. Par surcroît, la vanité de Darlan, ses écarts de langage ont fait le lit d'une imagerie simpliste. En réalité, l'homme fut supérieur au style, comme les multiples révélations apportées par le présent ouvrage en administrent moult preuves. Ce fils de ministre est un vrai républicain, son rôle avant la guerre fait de lui un vrai marin et un chef d'état-major efficace. S'il approuve l'Armistice de 40, ce n'est pas par idéologie, mais parce qu'il est convaincu de l'impossibilité de poursuivre la lutte, et c'est le drame de Mers el-Kébir qui le détache à jamais de Churchill et des Français libres. Lorsqu'il est appelé à succéder à Laval en décembre 1940, il mène d'abord une politique assez molle envers l'occupant, mais se reprend, ne cède rien d'essentiel et travaille à faire entrer l'empire dans la guerre. Son assassinat, à Alger, en décembre 1942, reste l'une des plus grandes énigmes de l'histoire contemporaine : attribué aux seuls monarchistes, il a en fait été ourdi par des gaullistes qui ont su manipuler les partisans du comte de Paris. Première biographie scientifique de l'Amiral de la flotte, cet ouvrage se fonde sur de très importants dépouillements d'archives, publiques, bien sûr, mais aussi privées : les papiers personnels de l'Amiral (que l'on croyait perdus) et ceux de ses collaborateurs, ainsi que sur de nombreux témoignages. Il fait découvrir un personnage clef de l'histoire contemporaine, non sans inviter à une relecture de l'histoire de la France de Vichy.

11/1989

ActuaLitté

Romans policiers

Le prodigieux détective

Ce roman est tout autant un polar historique, voire par certains côtés un western ou un récit d'aventures qu'un Murder Mystery, tel que John Dickson Carr, Agatha Christie, Clayton Rawson ou S. S. Van Dine en écrivaient dans les années 1930. Assurément un " Roman pas policier mais presque... " L'histoire débute aux Etats-Unis, aux alentours des années 1870 pour s'étaler sur près de soixante-dix ans, soit jusqu'au début des années 1940. Des évènements véridiques, dramatiques s'entremêlent à des affaires fictives, la réalité se mêlant à la fiction dans un récit où le polar prédomine. Virgil Lennox, alors jeune homme frondeur et quelque peu esseulé ainsi que son ami fidèle Numaga, un indien recueilli par le père de Virgil, débutent ainsi leur vie puis leur adolescence dans une petite bourgade du Montana, la mal-nommée Perfection. L'endroit se révèle en effet émaillé de crimes, de chausse-trapes et de mystères que Virgil - devenu malgré lui détective amateur après sa rencontre avec le marshal Wyatt Earp et après avoir été frappé par la foudre - s'emploiera à résoudre. Devenu en quelque sorte une gloire locale pour certains, un démon pour d'autres - ses facultés et facilités à résoudre un meurtre font de lui un être résolument à part, " Prodigieux ", avancent même ses plus fervents défenseurs. Au fur et à mesure de l'avancée du roman, Virgil Lennox découvrira l'amour dans les bras de la belle Millie, sera amené à quitter Perfection pour rejoindre San Francisco puis Los Angeles où il oeuvrera dans le monde du cinéma. Il fera ainsi la connaissance des personnalités célèbres de l'époque, Charlie Chaplin, Harry Houdini, etc. , lesquelles auront un rôle à jouer dans son évolution. Parallèlement à ses rencontres, Lennox sera amené à résoudre des crimes dits " impossibles ", type meurtre en chambre close, et continuera son périple à New York où là encore, ses talents de détective feront merveille.

03/2022

ActuaLitté

Monographies

Henri Montassier. Peintre en Armagnac

Henri Montassier (1880-1946) quitte sa Bourgogne natale à 21 ans pour Paris, selon les voeux de son père notaire, pour y faire son droit. Mais le jeune homme, artiste dans l'âme, talentueux dessinateur, a un tout autre désir, vivre de sa passion. Il devient l'élève de Luc-Olivier Merson, vit intensément dans le tourbillon de Montmartre parmi ses amis peintres et artistes, Dorgelès, Poulbot, Mac Orlan, Drouart et tant d'autres. En 1907 sa première toile est retenue pour le Salon des artistes français et en 1912 il réalise sa première exposition personnelle à la galerie Reitlinger. Dès lors Henri Montassier enchaîne les expositions. Il connaît rapidement les honneurs et la célébrité. Sa peinture de facture "classique" se vend bien. L'état de ses poumons le rendant inapte à l'armée, il participe à sa façon à l'effort de guerre, illustrant les revues lues au front et des affiches de propagande. En 1918, il épouse Céline, l'amour de sa vie. Mais les cieux s'embrument à la fin des années trente. Bientôt c'est l'exode, la fin des jours heureux, la fin de sa vie d'artiste parisien reconnu. Il se replie en famille dans sa maison du Gers, à Artigau, un hameau en plein Armagnac. Car Céline est d'origine juive. Montassier est convaincu que le Maréchal sauvera la France et protégera les juifs. Pendant ce temps, les jeunes gens de sa belle-famille s'enrôlent dans la France Libre et de la Résistance intérieure... Dès 1942 les illusions de cet homme fatigué et reclus vont commencer à fondre. A partir d'une analyse rigoureuse de la presse de l'époque, de témoignages familiaux et du journal écrit par l'artiste à Artigau, Patrick Laharrague nous fait entrer dans l'intimité d'Henri Montassier, ses doutes et ses tourments. Il nous révèle la part de l'homme face à la création et à l'histoire.

07/2022

ActuaLitté

Littérature française

Les jalons du temps

Ce livre original plonge dans l'heuristique, dieu, l'amour de la vie, les grands philosophes, Chomsky, Nietzsche, Platon et Spinoza. L'auteur assoit son propos sur une multitude de sujets, notamment le problème du temps, de l'Europe, de l'origine de la langue, de la musique de Schumann, du Maréchal Ney, du tragique d'Othello, de la joaillerie française, tout y passe. Le doute de l'esprit, l'humour des situations, la présence ou l'absence d'un dieu vaincu par lui-même, la mesure de ce qui n'est pas mesurable, la falsification de toute théorie scientifique traduit cette maïeutique en action. Nous vivons dans un siècle d'apparence, d'images manipulées, de guerre de communication, dans le champ des 1/2 mensonges face à la résurgence des nouveaux ayatollahs, les fils spirituels des Maîtres de l'Inquisition que tous les européens gardent en mémoire dans leur inconscient collectif. Ce livre est un moment thucydidéen, un rappel pour nous aider à comprendre la puissance du sens des mots et à confirmer que l'action doit être intelligente pour être morale. Puissiez-vous à la fin de cette lecture vous poser la question du sens des mots, de leur usage, de leur capacité à nous guérir ou nous réparer afin de nous rendre acceptable et heureux le relativisme de nos vérités ? La question qui vous restera à la fin de cette lecture sera évidemment celle-ci : L'auteur a-t-il réussi, vis-à-vis de son lecteur, à éviter d'imposer quel serait l'exact sens de ses mots à lui, afin d'initier cette recherche d'une métaphilosophie, d'une philosophie libre et neutre, enfin dégagé des à priori et des attendus ? La question se terminera invariablement par un point d'interrogation, la recherche de l'exactitude et de l'impartialité, grâce à l'intelligence appliquée à la compréhension du monde.

09/2014

ActuaLitté

Littérature française

La vie poétique Tome 2 : Une façon de chanter

Une façon de chanter constitue le deuxième volet de l'autobiographie poétique entamée par Jean Rouaud avec Comment gagner sa vie honnêtement. Alors que le premier tome racontait les années d'après mai 68, les voyages en auto-stop, les petits boulots et les expériences hasardeuses des jeunes adeptes de la vie en communauté, Une façon de chanter, à l'occasion de la mort d'un proche, remonte vers l'enfance et l'adolescence. Comme le disparu est ce même cousin qui a offert à l'auteur sa première guitare, ce dernier en profite pour tendre l'oreille vers les lointains de sa jeunesse. Et le moins qu'on puisse dire c'est que la bande-son du village natal était rudimentaire : les cloches de l'église, le marteau du maréchal-ferrant, le cri d'un goret égorgé par le charcutier, et derrière le mur du jardin la seule musique d'un piano sous les doigts de l'oncle Émile. On comprend pourquoi l'arrivée brusque, par l'entremise du transistor, des groupes anglo-saxons, va bousculer ce monde ancien où l'on chantait encore Auprès de ma blonde. Et pour accompagner cette prise de pouvoir par la jeunesse, pas de meilleur passeport que l'apprentissage de la guitare. L'intime et le collectif se mêlent dans le flux d'un récit mouvant et drôle, où l'on croise certaines figures déjà rencontrées comme celles de la mère et du père, mais aussi une charmante vieille dame professeur de piano, un naufragé volontaire, une famille allemande accueillante et le jeune Rimbaud plaquant des accords sur un clavier taillé dans sa table de travail. Autant d'évocations que ponctue la très riche bande musicale : Dylan, les Byrds, Graeme Allwright, les Kinks et bien d'autres sont convoqués pour raconter en musique ce changement de monde, sans oublier les refrains balbutiants, composés par un jeune homme sombre derrière lequel on reconnaît Jean Rouaud lui-même gagner sa vie honnêtement (collection blanche, 2011).

03/2012

ActuaLitté

Histoire internationale

Panzers Marsch ! Sepp Dietrich, le dernier lansquenet

A la fin de la IIe Guerre mondiale, un général de 53 ans commande la 6e armée blindée allemande. Il ne porte ni particule ni monocle, n'est pas prussien, mais souabe, et n'est sorti d'aucune école militaire : c'est sur le terrain qu'il a gagné tous ses grades et toutes ses décorations. Sepp Dietrich est alors SS Oberstgruppenführer, ce qui correspond à général d'armée dans la Wehrmacht : il est titulaire de la croix de chevalier de la croix de fer à feuilles de chênes, glaives et brillants, dont il n'y a eu que 27 titulaires, vivants ou morts. Ce grand spécialiste de la guerre des blindés avait auparavant servi, durant la 1re Guerre mondiale, comme sous-officier dans la première unité de "Panzersturmwagen", engagée en 1918 sur le front de France. Rentré vaincu en Bavière, il participe à l'aventure des corps francs. Dans les rangs du Freikorps "Oberland", il combattra en Haute-Silésie contre les Polonais. Après la guerre, il exerce tous les métiers : policier, employé de bureau, douanier, garde du corps. Il participe au putsch national-socialiste de 1923 et rejoint à la fin des années 1920 l'Ordre noir SS qui se veut, au sein de la SA, une unité d'élite de "soldats politiques". Quand Adolf Hitler est nommé chancelier du Reich par le maréchal Hindenburg, l'ancien adjudant Dietrich commande sa garde du corps : la Leibstandarte SS Adolf Hitler. Régiment, puis brigade, puis division, puis corps d'armée, cette unité spéciale combat sur tous les fronts : en Pologne, Hollande, France, Grèce et Ukraine. Sepp Dietrich obtient qu'elle intègre dans ses rangs un régiment blindé pour constituer une Panzerdivision. L'ancien sous-officier de char d'assaut mène alors ses panzers au feu en Russie, en Normandie, dans les Ardennes et en Hongrie. Considéré par ses pairs comme un lansquenet des temps modernes pour sa détermination au combat, il passera après 1945 dix années en prison. Il meurt en 1966.

12/2015

ActuaLitté

Histoire de France

Le siècle de Paul-Louis Weiller. 1893-1993, As de l'aviation de la Grande Guerre, Pionnier de l'industrie aéronautique, Précurseur d'Air France, Financier international, Mécène des Arts

Héritier d'une grande famille du XIXe siècle qui s'était illustrée dans l'industrie, la finance et la politique, Paul-Louis Weiller a vécu plusieurs vies successives. Ingénieur de l'Ecole centrale, il est un héros de l'aviation pendant la guerre 1914-1918. Imposant l'utilisation de la photographie aérienne lors des vols de reconnaissance, il est plusieurs fois abattu avec son avion et blessé. Douze fois cité à l'ordre de l'armée, fait officier de la Légion d'honneur à vingt-cinq ans, il termine la guerre auprès du maréchal Foch et assiste à la signature du traité de Versailles comme aide de camp du chef des armées alliées. Patron d'industrie dès l'âge de vingt-neuf ans, de 1922 à 1940, Paul-Louis Weiller développe la plus importante entreprise européenne de construction de moteurs d'avion, Gnôme et Rhône, qui deviendra la SNECMA après sa nationalisation en 1945. Il crée des lignes aériennes qui seront regroupées par l'Etat en 1933 pour devenir Air France dont il sera un des premiers administrateurs. Arrêté en 1940 par le gouvernement de Vichy, il s'enfuit en Amérique du Nord où il contribue à l'action de la France libre. De retour en Europe après la guerre, il concentre son activité sur la finance internationale et le mécénat artistique. Il soutient la rénovation du château de Versailles, crée une compagnie de ballets, aide de nombreux artistes. Son objectif est de refaire de Paris la capitale de la culture. Cette action est couronnée en 1965 par son entrée à l'Académie des Beaux-Arts. Paul-Louis Weiller mène une intense vie mondaine entre les familles royales d'Europe, les hommes politiques, de Vincent Auriol à Georges Pompidou et Richard Nixon qui sont ses amis, les personnalités des arts, des lettres, du cinéma et de la scène. Il anime le dernier des salons parisiens, dans la tradition de ceux décrits par Marcel Proust.

05/1998

ActuaLitté

Histoire internationale

Frédéric le Grand

Dans l'esprit d'un Français, Frédéric II est associé à la figure de Voltaire. Si tumultueuse que leur relation ait été, il lui apparaît d'abord sous les traits du roi-philosophe ami des Lumières. Probablement lui évoque-t-il encore le nom de Rossbach et le lamentable désastre du maréchal de Soubise, que l'on vit longtemps comme le signe du déclin de la monarchie française. Roi-philosophe, roi-capitaine, ces deux titres suffisent à lui valoir le qualificatif de " grand ". De fait, Frédéric II domine de sa stature le XVIIIe siècle allemand. Kant ne l'appelle-t-il pas déjà " le siècle de Frédéric " ? Mais la gloire de Frédéric II ne s'arrête pas aux limites de l'Allemagne. Dans la hiérarchie des souverains du temps, il prend place aux côtés de Marie-Thérèse, sa grande rivale, et de Catherine II de Russie. La tradition reconnaît Frédéric II comme le modèle du " despote éclairé ". S'identifiant à l'État, il s'en regarde comme le premier serviteur. Mais la réalité s'accorde-t-elle avec l'image ? Prétendant décider de tout, Frédéric pousse l'absolutisme jusqu'à sa pointe extrême et reste dans la mémoire collective comme un roi réformateur. Quand il met le principe de tolérance en pratique, son action se porte sur des domaines privilégiés par les Lumières. L'autre grande affaire du règne, le rang de la Prusse en Allemagne, pose le problème du rapport des forces au sein du corps germanique. Avec la conséquence que l'affaire prend aussitôt une dimension européenne. Elle ne peut laisser indifférente aucune des grandes puissances, la France garante des traités de Westphalie, l'Angleterre sa rivale et jusqu'à la Russie qui apparaît alors sur la scène européenne. Même si d'autres facteurs interférent, le conflit austro-prussien enfante deux grandes guerres en Europe. Mais s'il s'agissait d'un faux procès, tant en canonisation qu'en diabolisation ? Et si l'histoire était, une fois de plus, rattrapée par le mythe ?

09/2004

ActuaLitté

Sports

Une école d'équitation à la fin de la Renaissance. Le traité inédit du sieur de Lugny (1597)

Composé en 1597 par le sieur de Lugny alors qu'il était écuyer du gouverneur de Saumur Duplessis-Mornay, "L'ordre que doit tenir le cavalier envers ses écoliers" est le second traité d'équitation écrit par un Français. Révélés récemment par la découverte de sept manuscrits issus de bibliothèques allemandes et scandinaves, Lugny et son traité étaient jusqu'ici parfaitement inconnus. Louis de Chardon, sieur de Lugny (1557–vers 1618), gentilhomme tourangeau et huguenot, appartenait à une famille au service de Renée de France, duchesse de Ferrare. Après avoir été employé successivement par le maréchal d'Aumont et par Duplessis-Mornay, il exerça ses talents comme maître d'équitation auprès des étudiants de la puissante " nation germanique " de l'université d'Orléans. L'étude du personnage et de son oeuvre permet de renouveler notre regard sur ce moment clef où l'on vit la France – auparavant pleine d'Italiens – se remplir d'écuyers français transmettant cet art équestre qui, en pleine " crise " d'identité nobiliaire, assurait à la fois la continuité des exigences de la vertu chevaleresque, et l'introduction des nouvelles valeurs du paraître selon le modèle curial. La diffusion de ce traité, orientée surtout vers le Saint-Empire, confirme la vivacité – aux côtés de la littérature équestre imprimée depuis 1550 – d'une circulation de l'écrit manuscrit à laquelle participeront finalement plagiaires et autres " voleurs de textes ". Avec la circulation en Europe des traités, les académies d'équitation constituent l'autre vecteur essentiel du transfert culturel depuis l'Italie. Lugny et son livre offrent ici l'occasion de réexaminer la conception classique d'institutions dont l'origine reste obscure du fait de la rareté des archives. Au tournant du XVIIe siècle, le sieur de Lugny, écuyer freelance, témoigne de la rude concurrence à laquelle se livraient écuyers italiens ou nationaux pour satisfaire la demande des jeunes nobles étrangers sur les itinéraires du Grand Tour.

08/2019

ActuaLitté

Histoire de France

Xavier Vallat (1891-1972). Du nationalisme chrétien à l'antisémitisme d'Etat

Commissaire général aux questions juives sous Vichy, Xavier Vallat (1891-1972) est avec Edouard Drumont la figure emblématique de l'antisémitisme français. Pourtant, son itinéraire politique et sa contribution à la persécution des juifs pendant l'Occupation n'avaient jamais été précisément étudiés. La découverte du fonds Vallat et de ses archives inédites a permis à Laurent Joly de combler cette lacune. Infatigable militant catholique, champion des milieux " anciens combattants " durant l'entre-deux-guerres, Xavier Vallat s'impose comme l'un des chefs de file de la droite républicaine à la Chambre des députés. Le 6 juin 1936, s'adressant à Léon Blum du haut de la tribune parlementaire, il lance : " Pour la première fois ce vieux pays gallo-romain va être dirigé par un juif. " Après la défaite, il se rallie avec enthousiasme au maréchal Pétain, et prend, en mars 1941, la tête du tout nouveau Commissariat général aux questions juives. Pendant un an, il s'acquitte de sa " mission " avec une ferveur fanatique. Législateur méticuleux, il contribue à doter la France d'une législation antisémite qu'il veut la plus élaborée et la plus sévère d'Europe. En juin 1944, il remplace Philippe Henriot - assassiné par la Résistance au micro de la radiodiffusion nationale pour continuer d'y prêcher, désespérément, la fidélité à l'Etat français. En 1947, son procès en Haute Cour fait sensation : Xavier Vallat assume pleinement son action sous l'Occupation comme stratégie de défense, et sauve sa tête, de justesse. En prison, il devient le compagnon de cellule et le disciple de Charles Maurras. Rapidement libéré, puis amnistié, il termine sa longue carrière politique comme éditorialiste vedette de la presse d'extrême droite. A travers cette biographie intellectuelle, Laurent Joly ressuscite, sans indulgence ni préjugé, toute une tradition politique : " Par-delà ce qu'il eut inévitablement de personnel, l'itinéraire de Vallat fait resurgir, au bout du compte, la question de la contribution de la culture catholique à l'antisémitisme et au nationalisme français au XXe siècle " (Philippe Burrin).

03/2001

ActuaLitté

Littérature française

En Kabylie

Nos amis d'Alger nous disaient : Aller en Kabylie et au Désert ! y pensez-vous ? Le Sud est en fermentation. Les marabouts fanatiques annoncent partout l'arrivée du Moule-Saâ [Le maître de l'heure. ], qui, venant de l'Ouest, du Maroc, du Gharb, du Mogreb-el-Aksa, doit, avec son yatagan, couper la tête à tous les Roumis [Chrétiens. ]. Réfléchissez que nous sortons du Rhamadhan [Le feu qui purifie. ], et qu'à ce jeûne rigoureux du neuvième mois s'ajoutent les excitations du printemps pour agiter les ferments de haine et de révolte que tout Arabe ou tout Kabyle puise dans le lait de sa mère. Restez donc parmi nous, à Alger la bien gardée, qui, en avril, n'est que parfum et lumière. Où trouverez-vous un ciel plus pur, un air plus doux ? N'allez pas vous jeter dans un coupe-gorge. Mais à ces exhortations de l'amitié prudente, le Général ne répondait que par un dédaigneux sourire. Comment, faible femme, supporteriez-vous les fatigues d'un pareil voyage ? Ignorez-vous que jamais un phaéton, ni même le plus méchant des voiturins, n'a pu gravir les pentes kabyles ? Quelques chevaux ont tenté l'escalade, mais presque tous s'y sont cassé les reins. La route est bonne jusqu'à Tizi-Ouzou, et les cochers d'Alger vous y mèneront. De Tizi-Ouzou au fort National, il y a un chemin très-pittoresque, dit-on, que l'armée du maréchal Randon tailla, en 1857, dans les flancs de la montagne ; mais vous ne pourrez vous y aventurer qu'avec huit ou dix mulets du train. Vous courrez le risque de vous noyer dans le Sébaou, grossi par les torrents d'hiver et qu'il faut passer à gué. Après cela, rien que des escarpements abruptes, des précipices effroyables, où les plus fortes têtes gagnent le vertige, et que les mulets eux-mêmes hésitent à franchir quand il pleut, car il suffit d'une glissade pour s'aller briser en morceaux au fond d'un abîme de mille mètres.

03/2024

ActuaLitté

Décoration

Destins souverains. Joséphine, la Suède et la Russie

Par l'alliance de son fils Eugène de Beauharnais avec la princesse Auguste-Amélie de Bavière, l'impératrice Joséphine est l'aïeule de nombre de familles royales et princières d'Europe, écho heureux aux relations politiques, diplomatiques et militaires tissées en leur temps entre Napoléon 1er, le tsar Alexandre Ier et le maréchal Bernadotte, futur Charles XIV Jean, roi de Suède : en effet, la princesse Joséphine de Leuchtenberg, l'aînée de ses petites-filles, épouse en 1823 le prince héritier Oscar de Suède, fils de Charles XIV Jean, tandis que son frère puîné, Maximilien, s'allie en 1839 avec la grande-duchesse Marie Nicolaevna, fille du tsar Nicolas Ier. Au-delà des alliances dynastiques, c'est l'histoire même des collections de l'impératrice qui est ici abordée. Très attachée à son domaine de Malmaison, Joséphine en avait fait une demeure raffinée et à la mode, connue pour la richesse des oeuvres d'art qu'elle renfermait, et que sa présence auréolait de charme. Ainsi comprend-on mieux, en décryptant ces parentèles, l'extraordinaire destin des objets, de nos jours trésors des collections de ses descendants, notamment de S M Cari XVI Gustaf de Suède, du Nationalmuseum de Stockholm et du musée national de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg. Emouvants souvenirs de famille, reflets des personnalités et témoignages d'une mémoire entretenue jouxtent d'exceptionnelles oeuvres d'art, tel le prestigieux service de porcelaine de la manufacture parisienne Dihl et Guerhard. Ces pièces conservées au musée national de l'Ermitage retrouvent, le temps de l'exposition, celles de Malmaison, entreprise pour la première fois tentée depuis leur départ de la demeure en 1816, au lendemain de la mort de l'Impératrice. En centrant son propos sur les liens de famille, ce catalogue plonge le lecteur dans l'univers de Joséphine et complète l'approche du premier volet de l'exposition, "Destins souverains - Napoléons Ier, tsar et le roi de Suède", qui se déroule simultanément au musée national du palais de Compiègne.

10/2011

ActuaLitté

Histoire de France

Henriette de France, reine d'angleterre

Henriette de France, sixième enfant de Henri IV et de Marthe de Médicis, vint au monde quelques mois avant l'assassinat de son père survenu le 14 mai 1610. Elevée à la cour de son frère Louis XIII, la jolie princesse dont Rubens et Van Eyck firent le portrait, fut témoin de toutes les intrigues dont le Louvre était le théâtre. A quinze ans, Henriette, princesse catholique, devint la femme de Charles Ier Stuart, roi d'Angleterre, chef de l'Eglise anglicane. Henriette et Charles formèrent un couple très uni, ils eurent neuf enfants. Mais les dépenses somptuaires d'Henriette pour la construction de palais et de châteaux, l'acquisition des œuvres des plus grands artistes de son temps, lui valurent de solides inimitiés parmi les Anglais. En fait, la cause profonde de cette hositilité était qu'ils redoutaient de voir, sous son influence, l'Eglise d'Angleterre revenir dans le giron de Rome. Dès les prémices de la rébellion fomentée par les " Têtes rondes " de Cromwell, la pétulante et autoritaire reine française fit preuve d'un immense courage. Ayant trouvé en Hollande les fonds pour lever une armée, elle brava tempêtes et canons afin de revenir en Angleterre, où elle marcha à la tête de ses troupes pour voler au secours de son mari. Contrainte à se réfugier en France après avoir mis au monde son dernier enfant, Henriette d'Angleterre - qui épousera le duc d'Orléans, frère de Louis XIV - passa son temps à chercher à secourir son époux. Après l'exécution de Charles Ier (1647), on la voit œuvrer pour le rétablissement de la royauté en Angleterre, ce qui advint en 1660. Micheline Dupuy restitue avec bonheur l'existence mouvementée de la dernière Française reine d'Angleterre dont on perce bien la personnalité grâce à la nombreuse correspondance qu'elle échangeait avec son mari, ses frères et sœurs et ses enfants.

01/1994

ActuaLitté

Thèmes photo

Sebastiao Salgado. Territoires et vies

" Sebastiao Salgado nous livre un portrait de notre monde qui parle de la voix la plus rare qui soit, cette voix qui nous dit des choses que nous ne voulons pas savoir, des choses, peut-être, que nous ne savons pas appréhender, mais qui, lorsqu'on nous les dit, s'imposent instantanément comme vraies " (Salman Rushdie, préface). Les cent trente-six images sélectionnées pour l'exposition que la Bibliothèque nationale de France consacre à ce grand photographe dans le cadre de l'année du Brésil, témoignent de l'action de l'homme sur son milieu naturel ou, au rebours, de l'adaptation de ce dernier aux données d'un environnement en mutation. Qu'il s'agisse de la vie simple et rude des paysans d'Amérique latine ou des Indiens d'Amazonie, de la condition des orpailleurs de la Serra Pelada, du prolétariat urbain issu d'un exode rural massif, de la difficile survie des populations d'Afrique menacées par la guerre et décimées par la famine, jusqu'à cette nature originelle et intacte que donnent à découvrir ses récents travaux, le photographe affirme avec force son souci d'informer et d'inciter à la prise de conscience. Ayant exploré tous les continents, et revenant sur son enfance dans un entretien exclusif avec le Brésilien Joaquim Marçal de Andrade, Sebastiào Salgado évoque en effet son propre rapport au " territoire " : " Il y a une chose très importante pour moi et qui, parfois, n'est pas bien comprise : c'est la question de la dimension de mes projets, le vaste territoire qu'ils couvrent. C'est parce que je viens d'un pays qui est grand comme l'Europe. Je m'y suis habitué... Si l'on va de Paris en Russie, c'est comme d'aller du Minas Gerais jusqu'à São Paulo, c'est un peu comme d'aller de ma ville jusqu'à Bahia. Ces grandes dimensions je les connais depuis que je suis tout enfant. "

10/2005

ActuaLitté

Histoire de l'art

Une histoire intime de l’art. Yvon Lambert, une collection, une donation, un lieu

Coédition Dilecta / Cnap / Collection Lambert "A mon avis, les choses intéressantes se font quand on ne pense pas au futur, indépendamment de tout calcul historique". A l'occasion de la publication d'Une histoire intime de l'art. Yvon Lambert, une collection, une donation, un lieu, la Collection Lambert (Avignon) présentera une sélection d'oeuvres emblématiques de la Donation Yvon Lambert de mars à juin 2023. En 2012, le marchand d'art Yvon Lambert fait la donation à l'Etat français d'un ensemble unique de près de 600 oeuvres de sa collection personnelle, constituée principalement d'oeuvres acquises auprès des artistes qu'il exposait dans ses galeries de Vence, de Saint-Germain-des-prés puis de New York. Au-delà d'une "belle collection" , dont l'intérêt historique majeur légitimait que le Centre national des arts plastiques en accepte la donation, c'est une collection des plus originales et intimes qui s'offre à la vue de tous, une "succession d'émotions" acquise durant près de soixante-dix ans par un homme passionné et audacieux, à l'écoute des soubresauts de l'histoire de son temps. La Donation Yvon Lambert reflète cette clairvoyance du galeriste qui introduisit auprès d'un public français plusieurs générations d'artistes qui seraient certainement restés méconnus dans l'Hexagone sans son intervention. C'est pourquoi elle constitue un enrichissement exceptionnel pour les collections publiques françaises tant en quantité qu'en qualité. La volonté du collectionneur de partager "sa seule fortune" s'incarne également par l'ouverture au public en 2000 d'un lieu dédié dans sa Provence natale, à Avignon, et la mise en oeuvre d'une proposition culturelle singulière dont la fonction sociale est clairement revendiquée. L'ouvrage, coédité par le Centre national des arts plastiques (Cnap), la Collection Lambert et les Editions Dilecta, donne à voir un choix d'oeuvres emblématiques de la donation et à comprendre les évolutions, depuis les années 1960 jusqu'à nos jours, du monde de l'art occidental, comme le soulignent les contributions inédites des historiens de l'art invités à porter leur regard sur cet ensemble exceptionnel. Avec des oeuvres de Carlos Amorales, Carl Andre, Shusaku Arakawa, Miquel Barceló, Robert Barry, Jean-Michel Basquiat, Berndt et Hilla Becher, James Bishop, Jean-Charles Blais, Christian Boltanski, Slater Bradley, Candice Breitz, Marcel Broodthaers, Daniel Buren, André Cadere, Mircea Cantor, Christo, Francesco Clemente, Robert Combas, Jean Degottex, Daniel Dezeuze, Jan Dibbets, Marcel Dzama, Bernard Faucon, Spencer Finch, Hamish Fulton, Vincent Ganivet, Anna Gaskell, Nan Goldin, Douglas Gordon, Shilpa Gupta, Thomas Hirschhorn, Jenny Holzer, Roni Horn, Jonathan Horowitz, Douglas Huebler, Louis Jammes, Donald Judd, On Kawara, Zilvinas Kempinas, Idris Khan, Anselm Kiefer, Jeong A Koo, Joseph Kosuth, Joey Kötting, Jannis Kounellis, Delphine Kreuter, Barbara Kruger, David Lamelas, Bertrand Lavier, Louise Lawler, Sol LeWitt, Richard Long, Robert Mangold, Brice Marden, Agnes Martin, Gordon Matta-Clark, Adam Mcewen, Jonas Mekas, Jonathan Monk, Olivier Mosset, Rei Naito, Bruce Nauman, Rika Noguchi, Cady Noland, Dennis Oppenheim, Tsuyoshi Ozawa, Giulio Paolini, Adam Pendleton, Giuseppe Penone, Edda Renouf, Robert Ryman, Fred Sandback, Charles Sandison, Julian Schnabel, Rudolf Schwarzkogler, Richard Serra, Andres Serrano, David Shrigley, Ross Sinclair, Haim Steinbach, Jana Sterbak, Niele Toroni, James Turrell, Richard Tuttle, Cy Twombly, Salla Tykkä, Francesco Vezzoli, Lawrence Weiner

04/2023

ActuaLitté

Théâtre

Babel aimée. La choralité d'une performance à l'autre, du théâtre au carnaval

Nous reprenons ici le fil d'une enquête scientifique et artistique, qui nous a conduits à publier une première série de résultats dans l'ouvrage intitulé Babel revisitée - L'intervalle d'une langue à l'autre, du texte à la scène (Paris, l'Harmattan, 2012). Après avoir convoqué le mythe de Babel et interrogé la notion d'intervalle en ce qui concerne les langues, la création littéraire et les arts vivants, nous avons réuni ici une nouvelle équipe de spécialistes qui a poursuivi le chemin déjà tracé afin d'approfondir et d'élargir nos perspectives dans un second volume Babel aimée - La choralité d'une performance à l'autre, du théâtre au carnaval, permettant d'atteindre plusieurs nouveaux objectifs. Continuer l'investigation autour du mythe de Babel. Centrer la problématique scientifique sur le contact, la rencontre, le dialogue, la polyphonie, la choralité. Tenter de répondre à la question suivante : quelle est la place et quels sont les enjeux de l'humain, du vivant, de la poésie, de la musique dans les performances théâtrales et carnavalesques ? Analyser les oeuvres, les réalisations artistiques et les composantes du théâtre et du carnaval en cherchant à savoir en quoi et comment celles-ci animent et vivifient le mythe de Babel.

04/2015

ActuaLitté

Droit fiscal

Code Fiscal. Edition 2022

Le Code fiscal Francis Lefebvre, qui réunissait déjà en un seul ouvrage le Code général des impôts, ses annexes et le Livre des procédures fiscales, intègre à compter de cette édition 2022 le Code des impositions sur les biens et services dans lequel sont désormais codifiées, notamment, les dispositions relatives au régime général d'accise et à certaines impositions sectorielles (taxes sur les transports et sur les produits de l'industrie et de l'artisanat). A jour des textes législatifs et réglementaires parus à la date du 10 mars 2022, le présent Code constitue le complément indispensable de la Documentation experte fiscale et du Mémento fiscal Francis Lefebvre. De présentation pratique, il est en effet relié, grâce à des références systématiques figurant sous les dispositions reproduites, à la fois à ladite Documentation et au Mémento fiscal 2022. Le lecteur peut ainsi aller directement du texte législatif ou réglementaire à son commentaire d'ensemble et aux solutions d'application (exposés de manière synthétique dans le Mémento et de manière exhaustive dans la Documentation experte). Le Code fiscal Francis Lefebvre présente une autre originalité : il comporte, dans sa dernière partie, de nombreux textes, non fiscaux ou autonomes, qui affectent directement la matière fiscale mais qui n'ont pas, pour la plupart, vocation à être incorporés au Code général des impôts, au Code des impositions sur les biens et services ou au Livre des procédures fiscales (tels, par exemple, certains textes codifiés dans le Code de l'urbanisme ou les textes " européens " comme la directive TVA).

ActuaLitté

Revues

Cahiers Robinson N° 55 : Les Représentations du sport en littérature et culture d'enfance et de jeunesse

La littérature multiplie les parangons de lectrices, faisant du goût pour les livres et le savoir une caractéristique inhérente de leur féminité. Ce numéro 51 des Cahiers Robinson interroge ce rapport à la lecture, encouragé ou contrarié, qui forge l'identité de ces jeunes filles et caractérise leur héroïsme. Les récits, littéraires comme audiovisuels, multiplient les personnages de jeunes lectrices, dont l'identité se définit, ou même se résume à ce rapport privilégié aux livres et au savoir. Certaines sont passées à la postérité, comme Jo March, Hermione ou Matilda, et incarnent à elles seules ce motif littéraire de "la fille qui lit" . Le fait qu'un personnage féminin lise, - souvent avec plaisir et régularité -, joue un rôle narratif essentiel dans ces oeuvres où les héroïnes utilisent leurs lectures pour dynamiser le récit et venir à bout de périls variés, selon l'idée "scientia potentia est" . Car les filles lisent aussi autre chose que des romans et des contes, et emploient ce goût éclectique pour s'émanciper, aider leurs amis ou même sauver le monde. Les Cahiers Robinson sont une revue dédiée aux livres et aux objets culturels de l'enfance, qu'ils soient proposés à des fins instructives ou récréatives.

06/2022

ActuaLitté

Musées français

L'oeil vérité. Le musée au second degré

L'oeil vérité Le musée au second degré Parcours de la collection du MAC VAL 256 pages 190 reproductions Format : 21 x 17 cm Broché, sous jaquette toilée Textes : Marie Castaing, Florence Cosson, Béatrice Joyeux-Prunel, Céline Latil, Anaïs Linares, Ilan Michel, Margaut Segui, Nicolas Surlapierre Graphisme : Lisa Sturacci Editions du MAC VAL ISBN : 978-2-900450-17-8 Office : 18 août 2023 15 euros Sous le signe de Gérard Genette et de son ouvrage Palimpsestes. La littérature au second degré (1982), cette nouvelle présentation de la collection du MAC VAL a souhaité répondre à une demande : l'envie de retrouver des oeuvres qui, pour la plupart, n'avaient pas été montrées depuis l'ouverture du musée en 2005. Il est rapidement apparu qu'il était possible d'écrire à partir d'elles, selon une unité de temps et de lieu, une histoire de l'art contemporain en France. Tous les artistes qui ont participé de cette histoire ne sont pas forcément conservés au musée, toutefois les principaux s'y retrouvent. Entre la première oeuvre de ce parcours et la dernière, il est également possible de voir que la distinction entre art moderne et contemporain ne s'est pas faite immédiatement, contrairement à ce que les historiennes et les historiens de l'art ont pu dire en avançant la date un peu trop commode de 1945. Cette nouvelle présentation est aussi le récit d'une distinction et d'une construction critique et historienne. Il s'avère qu'en suivant les mouvements, cet accrochage relate les différents débats qui ont servi pour établir des signes distinctifs entre moderne et contemporain. Ce nouvel opus offre une réflexion sur le passage entre un art moderne, traditionnellement défini en rupture, et un art contemporain qui ne se satisfait pas simplement de ce prérequis. Ce n'est donc plus simplement des notions historiques ou chronologiques, mais une nouvelle relation aux problématiques. Dans le sillage de l'exposition mythique Responsive Eye (1965) ou plus proche de celle L'oeil moteur (2005), plutôt que de structurer l'accrochage de la collection en donnant le nom des mouvements, l'oeil a été choisi comme dénominateur commun : l'oeil retors, l'oeil abusé, l'oeil imprévisible, l'oeil attendri, l'oeil pilote... Chaque partie de l'exposition sera ponctuée de contrepoints qui, parallèlement au profil historique, affirmeront que ce ne sont pas les oeuvres qui sont post-modernes mais l'accrochage qui assume son caractère presque citationnel. Il essaye de reconstituer ce que pourrait être désormais un musée d'art contemporain modèle, une sorte de "musée témoin" , vestige d'une histoire de l'art clé en main. Commissariat général : Nicolas Surlapierre. Exposition au MAC VAL à partir du 8 juin 2023. Avec les oeuvres de Gilles Aillaud, Arman, Geneviève Asse, Martin Barré, Robert Breer, Anne Brégeaut, Joël Brisse, Camille Bryen, Marie-Claude Bugeaud, Pierre Buraglio, Daniel Buren, Pol Bury, César, Jacques Charlier, Roman Cieslewicz, Delphine Coindet, Emile Compard, Olivier Debré, Jean Degottex, Despatin et Gobeli, Daniel Dezeuze, Erik Dietman, Robert Doisneau, Jean Dubuffet, François Dufrêne, Erro, Sylvie Fanchon, Jacques Faujour, Philippe Gronon, Raymond Hains, Jean Hélion, Christian Jaccard, Alain Jacquet, Asger Jorn, Raymond Hains, Hans Hartung, Ladislas Kijno, Jacqueline Lamba, Alberto Magnelli, Robert Malaval, Alfred Manessier, Bernard Moninot, Jacques Monory, Bernard Pagès, Gina Pane, Pavlos, Bruno Peinado, Daniel Pommereulle, André Raffray, Bernard Rancillac, Martial Raysse, Judit Reigl, Germaine Richier, Willy Ronis, François Rouan, Sarkis, Peter Saul, Jean-Claude Silbermann, Jesus Rafael Soto, Daniel Spoerri, Peter Stämpfli, Takis, Marino di Teana, Hervé Télémaque, Luis Tomasello, Geer van Velde, Claude Viallat, Jacques Villeglé, Sabine Weiss...

07/2023

ActuaLitté

Littérature française

Le coeur du pélican

La rage de vaincre. C'est le sentiment qui habite Anthime lorsqu'il court. Courir. Pourquoi ? Pour exister. Et peut-être finalement pour survivre... Lorsqu'Anthime, adolescent, arrive dans une banlieue de province avec son inséparable soeur Héléna, il craint de ne pas s'intégrer dans la petite communauté où il n'est pas attendu. A l'occasion d'une kermesse, il s'illustre par sa rapidité au jeu de quilles. Dès lors, sous la houlette de Brice, l'entraîneur obèse et bonhomme, il n'a de cesse d'être le meilleur dans ce domaine où il excelle. Il devient bientôt le "Pélican", un exemple et un symbole pour toute la région. Admiré de tous, il est adulé dans l'ombre par une voisine, Johanna. Mais c'est Béatrice, charnelle et sensuelle, qui suscite son désir. La veille d'une course déterminante, les deux adolescents se donnent enfin leur premier baiser. Mais, alors qu'il est aux portes de Une vingtaine d'années plus tard, alors qu'il est devenu un père de famille bedonnant travaillant à Pôle Emploi, il reçoit un électrochoc qui l'arrache à sa torpeur : lors d'un enterrement, il est la risée de ses anciens camarades qui le mettent - sur le mode de la vanne - au défi de traverser le pays en courant. Blessé au plus profond de lui-même, il les prend au mot et, de retour chez lui, il exhume un vélo d'appartement des décombres de son garage et commence à s'entraîner avec hargne. Pris sur le fait par sa femme, furieuse de sa révolte, il quitte son foyer et rejoint sa soeur, Héléna, qui devient la complice de ce projet insensé. Le "Pélican" trouvera-t-il en lui la force pour redevenir un champion, mais, par-dessus tout, à renouer avec l'estime de soi-même et son orgueil d'être ? "Anthime s'est arraché le coeur, le pélican s'est arraché le coeur. Et pas seulement pour moi. Je vous l'ai dit, mais vous n'écoutez pas : le monde ne sera jamais assez vaste pour accueillir des hommes comme lui. Le monde ne comprendra jamais que les grands hommes ne sont pas ceux qui gagnent, mais ceux qui n'abandonnent pas quand ils ont perdu." Porté par une tension extrême, Le Coeur du Pélican nous parle de la gloire et de sa fragilité, du sport et de sa souffrance. Il raconte le courage et la destinée à la fois banale et extraordinaire d'un homme qui réussit, connaît le succès, tombe et se relève. Celle d'un homme qui refuse de ne pas aller au bout de lui-même. L'auteur parvient formidablement à incarner ses personnages aux prises avec leurs désirs et aveuglés par les non-dits. Comment peut-on vivre "normalement" lorsqu'on a touché des doigts la gloire ?

ActuaLitté

Romance historique

A la conquête de sa liberté

Le roman-événement de la duchesse d'York Londres, 1865. Dans un mariage, les sentiments n'ont pas leur place. Fille de duc, Lady Margaret a toujours su qu'elle devait faire honneur à sa famille avec une alliance aussi somptueuse qu'avantageuse. Lord Rufus est le candidat idéal aux yeux de toute l'aristocratie londonienne, mais elle ne voit en lui qu'un homme impassible et froid auprès duquel elle ne pourra jamais être heureuse. En dépit de toutes les convenances, et juste avant l'annonce de ses fiançailles, elle fuit la salle de bal bondée, abandonnant derrière elle ses parents furieux et des convives scandalisés. Bannie mais libre, la jeune femme au tempérament rebelle et spontané décide alors de partir à la découverte d'elle-même. Car, depuis qu'elle n'est plus soumise aux responsabilités de son rang, elle ne souhaite qu'une chose : se défaire du carcan de la société qui ne lui laisse aucune place en tant que femme. De son Ecosse natale aux Etats-Unis, Lady Margaret va arpenter le monde à la conquête de sa liberté. Traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Axelle Demoulin et Nicolas Ancion. A propos de l'autrice Ex-femme du prince Andrew, duc d'York, et ex-belle-fille de la reine Elizabeth II, Sarah Ferguson est duchesse d'York. Autrice de mémoires et de livres pour enfants, elle est aussi productrice de documentaires et de films historiques sur la période victorienne. En parallèle, elle oeuvre au sein de l'organisation à but non lucratif Children in Crisis, qui vient en aide aux enfants et femmes du tiers-monde. Mère de deux filles, les princesses Beatrice et Eugenie, Sarah Ferguson vit à Windsor avec neuf norfolk-terriers turbulents. A la conquête de sa liberté a été coécrit avec Marguerite Kaye, autrice de cinquante romances historiques. " Une histoire d'audace et de détermination, avec pour toile de fond les sommets du glamour et les dures restrictions de la société aristocratique britannique du milieu du XIXe siècle". Julian Fellowes, scénariste de Downton Abbey "Une épopée typiquement british, pas si loin des soubresauts romantiques de Jane Austen". Marion Galy-Ramounot, Madame Figaro "Un roman d'histoire avec un grand H, et d'amour avec un grand A". Europe 1, Historiquement vôtre "Dans la lignée de la saga des Bridgerton". I Newspaper " Une saga de près de 600 pages qui prend place à l'époque victorienne et emmène le lecteur de l'Angleterre à l'Ecosse, en passant par l'Irlande et les Etats-Unis. " Le Point magazine " Un roman historique consacré à Lady Margaret Montagu Douglas Scott, une arrière-grand-tante de l'autrice à la chevelure rousse, rebelle face aux injonctions de son temps et cible privilégiée de la presse people à l'époque. Cent cinquante ans après l'intrigue, toute ressemblance avec une personne réelle n'est pas purement fortuite. " Damien Cottin, Libération

10/2022

ActuaLitté

Histoire de France

AUX FRONTIERES DE LA LIBERTE. Vichy-Madrid-Alger-Londres, S'évader de la France sous l'Occupation

Quitter clandestinement la patrie pour la reconquérir, c'est la dangereuse et douloureuse expérience du départ et du déracinement qu'ont vécue une partie de ceux qui ont choisi de ne pas s'accommoder d'une France soumise au joug nazi, acceptant de transgresser frontières et interdits proférés par Vichy. L'épopée relatée ici est le fait d'individus, pour la plupart très jeunes, qui ont franchi les Pyrénées avec l'idée de revenir libérer la France les armes à la main. Le futur maréchal Leclerc, Joseph Kessel et Maurice Druon, Marcel Bleustein-Blanchet, Pierre Dac ou Francis Jeanson et tant d'autres côtoient dans cette histoire près de 30 000 héros moins célèbres. Tous ont connu des pérégrinations qui les ont conduits parfois en déportation, plus fréquemment à croupir des mois dans les geôles ou les camps de concentration de l'Espagne franquiste, avant de pouvoir embarquer pour Londres ou, plus souvent, l'Afrique du Nord, nouveau pôle de ralliement après le débarquement de novembre 1942. Il s'agit d'une modalité particulière et décisive de résistance, injustement méconnue et qui n'a fait l'objet jusqu'ici d'aucune étude de grande ampleur. A partir d'archives - françaises et étrangères - à peu près toutes inédites et de témoignages oraux, voici reconstitué l'itinéraire géographique et intellectuel des évadés de France par l'Espagne, et évalué le poids de ce phénomène sur le plan politique, militaire, économique, diplomatique. C'est aussi l'histoire inimitable de la légation dissidente de France à Madrid, née d'une sécession au sein de l'ambassade de Vichy et de la création d'un organisme semi-clandestin émanant de la Croix-rouge française, dirigée par un prêtre pittoresque dont la mission était de prendre en charge les évadés et de négocier leur sortie de la péninsule. Une histoire qui permet d'observer sous un jour nouveau la manière dont se sont comportées les trois France (France de Vichy, France de Londres, France d'Alger) et le rôle tenu tant par les Britanniques et les Américains que par Franco dans ce jeu compliqué.

05/1998