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Treize Gastel

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Sciences politiques

Guerre à l'Occident, guerre en Occident

Treize ans après les attentats de New York, quelques mois après la multiplication des actes barbares de l'Etat islamique, quelques semaines après la tuerie de Charlie Hebdo, la belle histoire de "l'islam religion d'amour, de tolérance et de paix" a du plomb dans l'aile. Il faut être sot ou aveugle pour ne pas comprendre que le système islamique est un projet politique conquérant et guerrier, dont la finalité est l'anéantissement de tout ce qui n'est pas musulman. Dans ce contexte, il ne peut donc y avoir de doute quant à la nature de ce qui se produira sur le Vieux-Continent, alors que la guerre a déjà commencé. Les victimes sont et seront les citoyens européens, à leur corps défendant. Cette guerre du 21e siècle, l'auteur, lieutenant-Colonel en retraite, l'analyse en militaire : d'abord, identification de l'ennemi, le système islamique. Puis il nous livre une étude précise de ses différentes composantes, de ses moyens d'action et de leur finalité. Il décortique les méthodes de subversion de l'Occident, les multiples complicités dont bénéficient les conquérants, et les différents types de guerre menées simultanément contre nos pays. Il décrit également les différentes actions subversives des soldats d'Allah pour parvenir à la déstabilisation de nos Etats. En bon stratège, il regarde également la démographie des pays musulmans et la progression de l'implantation islamique en Europe. Il ne néglige pas, par ailleurs, une étude précise sur les ressources pétrolières et gazières des pays de l'Organisation de la Conférence Islamique (OCI)... sans oublier d'examiner les alternatives énergétiques possibles pour l'Occident. Partant du principe qu'il ne pourra y avoir de cohabitation pacifique entre deux cultures antagoniques, il passe en revue toutes les hypothèses possibles pour les trente années qui viennent. Quoi qu'il arrive, les Occidentaux devront se battre pour leur survie et celle de leurs descendants. Sinon, ils disparaîtront.

02/2015

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Monographies

Les animaux du Roi

Peut-on imaginer aujourd'hui le château de Versailles et ses jardins grouillant de vie animale ? Et pourtant les animaux de compagnie se comptaient par dizaines dans les appartements des princes, et jusqu'aux antichambres des rois, encombrées de niches : braques, épagneuls, carlins, singes vervets, chats angoras, aras et perruches ; la ménagerie abritait les animaux les plus rares, du coati au couagga, du casoar à la grue couronnée, que l'on surnommait l' "oiseau royal" ; le gibier était abondant dans le petit et le grand parc ; 2 000 chevaux logeaient à la petite et à la grande écurie, 300 chiens de chasse dans le grand chenil... L'ouvrage a pour ambition de faire revivre ce bestiaire, et de faire redécouvrir les hauts lieux de la vie animale versaillaise. Ainsi le merveilleux bosquet du Labyrinthe est évoqué par les fragments subsistants de ses fontaines sur le thème des fables d'Esope. Le décor du salon octogone de la ménagerie est lui aussi restitué. Les animaux eux-mêmes reviennent en foule à Versailles, car ils n'ont pas disparu sans laisser de traces : les meilleurs peintres du roi, de Bernaerts et Le Brun à Desportes et Oudry, ont fait les portraits des animaux exotiques, sauvages et familiers. Ils étaient tissés à la manufacture des Gobelins, mais aussi disséqués, gravés puis naturalisés à l'académie des Sciences et au Jardin du roi. On découvre ainsi le squelette du premier éléphant de Versailles, une éléphante offerte à Louis XIV par le roi du Portugal, qui vécut treize années à Versailles. Les chiens préférés des rois avaient aussi droit à leurs portraits avec leurs noms inscrits en lettres d'or : on fait connaissance avec Misse, Turlu, Tane, Blonde, Diane, Merluzine, Hermine et Cocoq... et même avec le Général, chat de Louis XV, portraituré par Oudry. Enfin on apprend la farouche résistance versaillaise à la théorie cartésienne des animaux-machines : dans le palais des rois de France, on n'a jamais douté que les animaux avaient une âme !

10/2021

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Témoins

Parce que tout ira bien. Du ciel, il m'aide à être heureuse

Un témoignage très bien écrit et qui montre comment le lien tenu avec son mari dans la prière lui permet de tenir Marie Nefida a vécu la perte douloureuse de son mari. Dans ce livre poignant, elle raconte l'histoire de sa vie et comment elle a trouvé l'énergie pour vivre... "J'ai 43 ans, 2 enfants, et Chéri, mon mari, est né au Ciel, le 11 août 2016 à 11h du matin. A 39 ans. D'un cancer. Fulgurant. Décelé en phase finale... . . Je le sais bien, je ne suis ni la première, ni la dernière à qui cela arrive, le monde est rempli de souffrances, chacun ses malheurs, il faut aller de l'avant, "sois courageuse" , "tu n'as pas le choix" , on a tous nos problèmes, tout le monde souffre, "ah ! ma pauvre, la vie n'est pas un long fleuve tranquille, pense à autre chose" ... j'ai tout entendu ! Du plus indifférent au plus atroce (je ne sais pas lequel je préfère... ou je déteste le moins ! ) A travers ces pages, je voudrais vous dire à vous, jeunes veuves, veufs, ou plus âgés (ou même très âgés !!! ), que vous avez le droit, et même que c'est absolument primordial d'être malheureux, désespéré, en colère, voire en furie totale, que tout cela est immonde et injuste, mais je souhaiterais tant pouvoir, au-delà de cette souffrance, vous convaincre qu'on trouve l'énergie d'avancer, toujours, et vous donner un peu de la force que nous a donnée Chéri pour continuer à vivre. ". . sociétaux et environnementaux de demain". A propos de l'auteur : Petite dernière, un brin provoqu' et rebelle, Marie Nefida, après quelques années de Commerce International, atterrit en Champagne où elle rencontre son mari, étudiant en ostéopathie. Un mariage heureux... Deux enfants... Et puis treize ans plus tard, le drame de la séparation à cause d'un cancer... Et une vie à reconstruire !

10/2021

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Religion

La passion dans l'histoire et la musique. Du drame chrétien au drame juif

Les liens qui unissent l'histoire de la Passion à la musique occupent une place privilégiée tant au sein du christianisme que de la culture européenne. Sans doute, est-ce dû largement à quelques chefs-d'œuvre absolus : la Matthäuspassion de Bach, The Messiah de Haendel, voire le Parsifal de Wagner. Des milliers d'autres œuvres musicales (de Schütz à Penderecki, de Telemann à Tristan Murail) ont illustré et paraphrasé ainsi les images que la tradition attache à la mort de Jésus. Toute tradition religieuse attribue à l'origine la forme présente de ses croyances. La seule Passion que nous connaissions est celle, non de l'histoire, mais des textes qui reflètent, une ou deux générations après les faits, le sens retenu ou donné par les auteurs des évangiles synoptiques et leurs communautés. Ce qu'ils ont raconté s'est trouvé prolongé dans une interprétation johannique désignant de façon répétée "les Juifs" comme ennemis de Jésus. Avec Méliton de Sardes se trouve scellé le double drame, chrétien par la mort de Jésus sur la croix, juif par la malédiction attachée à l'accusation de déicide. L'exaltation du premier n'empêchera pas l'accomplissement du second avec toutes les conséquences que l'on sait. Quelle est la part de la musique dans les commémorations qu'en a faites la Semaine sainte au fil des siècles ? Treize chapitres en parcourent les différents aspects : la Passion selon les textes (I à IV), la Passion dans la liturgie (V), à la Renaissance et à l'âge baroque, catholique ou luthérienne (VI à IX), revue par Beethoven ou Wagner (X), enfin la difficile confrontation de cette tradition religieuse avec le siècle d'Auschwitz (XI). Même si la musique n'y tient pas un premier rôle, la Passion traitée comme un spectacle par le théâtre ou le cinéma avait sa place dans ce bilan car les avatars d'Oberammergau (XII) et de certains films (XIII) illustrent les difficultés de la renonciation aux enracinements séculaires.

04/2011

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Littérature française

Le paradis des impatients Tome 3 : Vivement... que je me remette au piano…!

"Monsieur le garde des sots Jean Michel Blanquer Je teins a vou alertez prais de ché moi il y a un delincan du stylo ! UN RECIDIVISTE.... ! " Cet écrivain MAVERICK est un parfait récidiviste ! Du reste, son nom veut dire anticonformiste en italien ou indépendant au Portugal et einzelganger en allemand... Gangster c'est tout dire ! Il utilise de manière étourdissante toute la palette de l'alphabet des 26 lettres auquel il faut ajouter les lettres issues de cinq diacritiques, qui l'enrichissent alors de treize voyelles accentuées et du graphème c cédille " ç ", ainsi que deux ligatures e dans l'a " ae Æ " et e dans l'o " oe Œ ". Mais ne vous trompez pas, ce personnage, avec ces 40 couleurs, décrit l'avenir et le futur dans un récit qui est la preuve éclatante de la récidive. Tout et absolument tout y passe, il ne se prive de rien, pas même d'une cédille ! Son récit, bien qu'imagé, pourrait, ou devrait, sembler très probablement et même sûrement antidésoxyribonucléïquement républicain à une lecture plus approfondie par l'un des procureurs que vous voudrez bien désigner à cet effet. Il prétend apporter le bonheur à tous. Il se targue même de vouloir réformer l'école du 21e siècle... Comme si on pouvait apprendre sans effort ! Pire encore, il veut abolir le travail dans un discours proche de la rhétorique de l'aliénation hamstérienne, qu'il remplace par de l'extrême esclavagisme, certes sur des machines et des robots mais de l'automation tout de même, comme dogme et nouvelle drogue de l'entreprenariat à la production monétaire. C'est l'anti Marx par excellence puisqu'il démonte allègrement l'absence du marché dans la réalité statistique du communisme et du socialisme... Mais aussi ne nous trompons pas, sa productique, qui selon lui ne serait que le fruit de la nouvelle liberté retrouvée qu'il déconstruit aussi, prétendant apporter la Liberté du choix d'un réel marché.

05/2022

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Poésie

La Promenade sous les arbres

Ce nouveau volume de notre collection "Poésie en poche" , qui bénéficiera désormais d'une présentation plus luxueuse, sur un papier de qualité et avec une couverture à rabats, reprend, pour la première fois en France, l'édition originale de La Promenade, publié en 1957 par l'éditeur suisse Mermod, en reproduisant les dessins d'Anne- Marie Haesler-Jaccottet. Ce qui nous a décidés à le passer en poche, c'est qu'à la différence des autres livres majeurs de Jaccottet, celui-ci n'a jamais connu une grande diffusion (sauf dans le volume des Ouvres de la "Bibliothèque de la Pléiade" où il était déjà présenté par notre préfacier, Jean Marc Sourdillon). La Promenade est pourtant le tout premier livre en prose du poète. Commencé à l'automne 1952, repris et complété peu après le mariage de Jaccottet et son établissement à Grignan, il marque dans l'oeuvre un premier mouvement de retour sur une expérience poétique encore à ses débuts, treize ans avant la parution de Paysage avec figures absentes. C'est par La Promenade que Jaccottet inaugure la forme de prose méditative à laquelle on l'associera, découlant tout entière de sa pratique de la note : cette prose toujours à la recherche de la plus grande exactitude (le poète se demande sans cesse si ce qu'il vit, fait ou décide "sonne juste") oscille entre le recueil d'observations, le discours solennel et la confession. Livre à la fois nocturne et matutinal, "le plus lumineux et le plus perméable de tous les arts poétiques [du xxe] siècle" selon Peter Handke, La Promenade est l'Incipit vita nova de Jaccottet, le petit livre blanc des commencements. L'admirable, c'est que la description d'une expérience menée à l'intérieur des mots nous parle en réalité de notre propre vie. Comme le remarque son préfacier, "on y perçoit presque à tout moment la présence d'une discrète jubilation, l'eurêka modeste du poète qui découvre la cohérence de sa propre manière".

11/2022

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Histoire antique

Démosthène, Sur les forfaitures de l'ambassade. Pack en 2 volumes : Volume 1, Introduction texte et traduction ; Volume 2, Commentaires et annexes

Démosthène est célèbre pour le combat acharné qu'il a mené contre Philippe II de Macédoine et son fils Alexandre en mettant son talent d'orateur hors pair au service d'Athènes et des autres cités grecques afin de défendre leur liberté menacée par les ambitions macédoniennes. L'un des traits les plus marquants de ce combat concerne la rivalité qui oppose pendant plus de quinze ans Démosthène à Eschine et qui tire son origine de l'affaire dite de " l'ambassade infidèle ". Le plaidoyer Sur les forfaitures de l'ambassade, qui date de 343 avant notre ère, est l'une des compositions les plus connues de Démosthène et suscitait dans l'antiquité la plus grande admiration. Toutefois, l'orateur ayant échoué à faire condamner Eschine, qu'il accuse de s'être vendu à Philippe, ce discours n'a pas intéressé les savants autant que le fameux plaidoyer Sur la couronne prononcé treize ans plus tard, véritable triomphe symbolique pour Démosthène et sa politique alors même que les rois de Macédoine l'ont déjà emporté définitivement sur le terrain. Il était donc temps de consacrer à ce chef-d'oeuvre de l'art oratoire grec une nouvelle édition critique. Le texte grec a fait l'objet d'une révision systématique à partir des meilleurs manuscrits et s'accompagne d'un apparat critique synthétique et d'une traduction inédite, aussi précise qu'élégante. L'introduction et le commentaire rendent compte du contexte historique, de la composition complexe de l'oeuvre, du style inimitable de Démosthène et de tous les faits de langue utiles à la compréhension détaillée du discours. S'adressant à un large public, cette nouvelle édition bilingue répond non seulement aux besoins des spécialistes, qui trouveront dans le volume toutes les ressources savantes dont ils peuvent avoir besoin, mais aussi de quiconque s'intéresse à la rhétorique grecque classique et au combat légendaire de Démosthène contre les conquêtes macédoniennes.

10/2023

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Histoire internationale

Un itinéraire au Niger. Récit d'un ancien volontaire du progrès

C'est le récit de la riche aventure vécue par un jeune Provençal au seuil de sa vie d'adulte. En débarquant un beau matin du mois d'avril 1972 en costume cravate sur le grand marché de Niamey, il est loin de se douter de la place qu'occupera cette rencontre des populations du sahel au cours de sa vie. Pendant deux ans, ce Volontaire du progrès sera confronté aux réalités des populations rurales du Niger. Il nous fait partager ici ses joies, ses peines et ses doutes. Comme Philippe Blanc, écrit dans la préface Dante Monferrer, délégué général de France Volontaires, nombreuses sont les personnes à avoir réalisé cette expérience singulière qui consiste à partir à la découverte de l'autre et de l'ailleurs pour au final se découvrir soi-même. Avec ses mots, ce récit nous parle de rencontres, d'engagements, de joies, de peines, d'espoirs, d'humilité, d'amitié, de respect et donne à voir la richesse d'un parcours de vie. Ce livre s'inscrit aussi dans une histoire débutée il y a exactement cinquante ans lorsque, le 17 janvier 1964, les treize premiers "Volontaires du progrès" s'envolaient pour le Tchad et la République de Centre Afrique. Dans bon nombre de pays, à la même époque, des milliers de volontaires partaient manifester leur solidarité avec les populations nouvellement indépendantes de ce lointain "tiers monde". Aujourd'hui, les distances se sont raccourcies, les voyages se sont démocratisés et notre planète est devenue un village, mais l'attrait pour l'autre et pour l'ailleurs ne se dément pas. En France, sous des formes multiples, ils sont plusieurs dizaines de milliers à intervenir sur différents terrains. Ce faisant, ils participent de ce vaste mouvement qui, à travers le monde, voit des dizaines de millions de volontaires et de bénévoles agir au plus près des populations déshéritées, des mouvements associatifs, des communautés.

07/2014

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Droit

Coppet, creuset de l'esprit libéral. Les idées politiques et constitutionnelles du groupe de Madame de Staël

Ce qu'il est maintenant devenu courant d'appeler le " Groupe de Coppet ", pour désigner les proches de Me de Staël, a joué un rôle décisif dans l'élaboration du libéralisme politique en Europe et même au-delà. Ni anticipation de la vision doctrinaire et orléaniste (malgré l'influence sur Victor et Albert de Broglie) ni réplique de la philosophie politique anglaise, le Groupe de Coppet a diffusé un esprit spécifique dans la conception des institutions et au sein de la culture libérale. Pour éclairer cet " esprit de Coppet " des spécialistes de toute l'Europe ont privilégié quelques grandes personnalités (Necker, Mme de Staël, Benjamin Constant, Sismondi, les Broglie) sur une question où elles ont particulièrement excellé et que l'avancée des études permet d'examiner pour la première fois ou d'interroger sous une perspective nouvelle. Cet ouvrage entend ainsi faire l'écho à l'éclatant renouveau d'intérêt qui se manifeste envers les idées politiques et constitutionnelles des amis de Mme de Staël. Ce sont principalement les questions parlementaires et constitutionnelles, depuis la fin de l'époque napoléonienne jusqu'à l'entrée dans la IIIe République, qui sont ici traitées sous plusieurs points de vue ; mais également les liens entre la culture religieuse et l'ordre politique libéral, la position originale de Sismondi par rapport au mouvement économique de son temps, la place de Coppet dans la lutte contre l'esclavage et la traite. L'hypothèse que ce groupe fut véritablement un " creuset " de l'esprit libéral, les conséquences qu'il faudrait en tirer pour la définition même du libéralisme, telle est la perspective que l'on voit cheminer à travers ces treize contributions. Tenue en Suisse, au château de Coppet, la rencontre a été organisée par l'Association française des constitutionnalistes et l'Association française de science politique, avec le soutien de la Société des études staëlienne et de l'Association Benjamin Constant. L'ouvrage a reçu pour sa publication une aide financière de la part de la Municipalité de Coppet (canton de Vaud) et de la Société académique vaudoise.

04/2000

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Développement durable-Ecologie

Ces forêts qu'on assassine

" Je m'installai dans l'hélicoptère et m'apprêtai à vivre la magie de la forêt tropicale d'un autre point de vue. La canopée, véritable toit du monde végétal, se dévoila à mesure que nous nous élevions dans le ciel bleuté. Ici et là émergeaient, comme des sentinelles isolées, des arbres majestueux, sur les branches desquels je pouvais apercevoir, en plissant un peu les yeux, un calao faisant une courte escale dans sa traversée de l'océan végétal. Mais soudain, une fracture, une plaie béante, couleur sang, de terre mise à nu. Le royaume d'émeraude avait fait place à une singulière étendue géométrique, à un immense damier ocre et vert. Plus d'exubérance ni de fantaisie, mais ce même dessin, désolant, austère et monotone sur des kilomètres et des kilomètres. Le responsable : la culture extensive du palmier à huile. " Quand elle survole cette forêt agonisante de Bornéo, Emmanuelle Grundmann sait que la moitié des forêts tropicales ont déjà été rasées par l'homme. Et que chaque année, sur l'ensemble du globe, ce sont environ treize millions d'hectares de forêts qui disparaissent, victimes des haches, tronçonneuses, bulldozers et feux non accidentels. Hier le caoutchouc, aujourd'hui l'huile de palme. Ici les crevettes, là la pâte à papier. Depuis toujours, les ressources de la forêt excitent la convoitise des hommes, qui la pillent, la détruisent, la polluent, en exterminent les espèces animales et en chassent les communautés autochtones, pour le plus grand profit de quelques-uns. Ces forêts qu'on assassine est un livre de combat qui dénonce les conséquences catastrophiques de cette déforestation galopante. Les responsables de ce carnage (entreprises, hommes politiques, institutions internationales) y sont rudement interpellés. Les forêts sont les poumons de la planète. Aujourd'hui, elles sont rongées par un cancer mortel dont nous, les hommes, portons l'entière responsabilité. Espérons que ce livre contribuera à nous ouvrir les yeux et à stopper le massacre avant qu'il ne soit trop tard.

02/2007

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Faits de société

13 mystères de la Côte

La Côte d'Azur et Monaco ne sont pas seulement riches par le prix des terrains, le patrimoine de leurs résidents et les fortunes abandonnées sur les tapis verts de leurs casinos. Cette région, bénie des dieux, abrite aussi tous les diables de la criminalité. Ceux qui commettent les crimes et ceux qui les protègent. A travers le récit de treize mystérieuses affaires, Roger-Louis Bianchini nous fait ici de stupéfiantes révélations où l'on voit triompher de la vérité une justice sous influence, des policiers corrompus, les liaisons dangereuses unissant mafieux, affairistes et politiques. Il revient ainsi sur la mort de la députée Yann Piat, grâce aux confidences inédites d'un commissaire des RG. Il démonte, pour la première fois, le double complot qui a présidé à la mort d'Edmond Safra, le milliardaire libanais, dans l'incendie de son appartement. Il a enquêté sur la profanation du tombeau de Stefano Casiraghi qui met au jour la tentative de la mafia de récupérer les parts en blanc que celui-ci détenait dans plusieurs sociétés monégasques. Pour cette affaire, comme pour les autres, Roger-Louis Bianchini apporte à chacun de ses récits des éléments inédits rassemblés par des contre-enquêtes riches en scoops et propres à provoquer de nouveaux scandales. Même dans les plus connues, comme celle du " casse du siècle ", où il révèle que Spaggiari n'était pas le " cerveau " ni le chef du gang des égoutiers. Il ne manquait qu'une secte pour compléter le tableau rouge comme le sang et noir comme les romans du même nom. Elle est bien présente dans l'incroyable scénario retenu par la police et la justice après la découverte de deux cadavres dans une luxueuse résidence de Villefranche-sur-Mer, le 10 avril 1991. Le dossier s'est clos sur un meurtre suivi d'un suicide alors qu'il s'agit, en fait, d'un double assassinat rituel. C'est - aussi - l'intérêt de ce livre que de sortir de l'ombre des histoires où elles avaient été soigneusement cachées.

06/2005

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Science-fiction

Saga Gandorr Tome 6 : Gandorr à la Poursuite de l'Invisible Noak

Imaginatif, Dramatique et Aventure... La quête de la requête du destin est poussée à sa fin... Reconquérir l'amour amnésique est l'évidence d'une ombre d'épreuve... Telle une histoire nouvelle, tout est à reconstruire... Le but de la raison d'exister n'a de cesse que d'enflammer un essor d'enfer... Courir après le souffle de la liberté se heurte au déséquilibre des réelles possibilités... La folie choisie du coeur vide caresse de dangereuses tentations si la lumière devient néant... L'impression que la réalité bascule dans une malédiction éternelle est une hypothèse karmique... Face à l'adversité peuplée d'obscurité, l'âme de l'espoir pur ne peut pas renoncer à tout perdre définitivement... L'étincelle de la volonté idéaliste mène le combat de la dernière chance... Tant de périls à affronter avec le désir de toujours avancer... L'issue prochaine d'un présent de cause va déterminer un futur à effet positif ou négatif... Après le coup du sort imprévu survenu à la fin du Tome 5, Gandorr fait un séjour dans une prison spéciale où un plan d'évasion est nécessaire... S'ensuit une brève excursion sur la planète Voguelart traitant des traditions religieuses Yoruba... Dans la thématique d'un journal de bord qui compte les jours, un voyage s'enchaîne sur treize planètes dimensions diapositives ou des tribus amérindiennes croisent des dinosaures à la classification repensée, des loups-garous, des tarzans maléfiques, entre autres choses... L'objectif est de retrouver la planète naine Noak où se trouve potentiellement la Princesse du Héros Gandorr, Elrya renommée en Nirridith... Dans le royaume démoniaque de l'érotisme et de la perversité, la reconquête de l'amour s'annonce difficile mais non impossible... Il était une fois une belle bête succube qui a oublié son prince charmant... Lui fera tout pour redevenir son âme soeur. . Un rapprochement progressif s'opère... Mais la relation est t-elle vouée à l'échec... Les sentiments forts du couple vont-ils prendre un nouveau chemin évolutif peut-être encore plus lumineux qu'avant... SMILE

11/2020

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Sciences historiques

La vie quotidienne des immigrés en France de 1919 à nos jours

Jean Anglade Jean Anglade est né à Thiers en 1915. A treize ans il a pour compagnon de jeux et de travail Said ben Taiéb qui lui révèle le monde de l'immigration. Plus tard, il entre à l'Ecole normale de Clermont-Ferrand et devient instituteur de campagne. Après la guerre, professeur de lettres, agrégé d'italien en 1947, il est nommé successivement à Tunis, Gap, Clermont-Ferrand. Parallèlement, il publie plus de trente ouvrages dans tous les genres, et récolte une douzaine de prix littéraires. La Vie quotidienne des immigrés en France de 1919 à nos jours On ne trouvera pas dans cet ouvrage un exposé bourré de statistiques, de règlements officiels, mais le récit vivant de dix-neuf aventures recueilli de la bouche même des intéressés : immigrés d'autrefois et immigrés d'hier. On connaîtra les motifs de leur départ ; on vivra leur odyssée jusqu'à l'arrivée en France, leurs difficultés de toutes sortes, leurs misères, leurs satisfactions, leurs espérances. Ainsi ressortira l'extrême variété des situations selon les origines ethniques, géographiques, historiques, selon les situations de famille, le caractère rural ou urbain de l'implantation sur notre sol. Le Polonais de 1902 a un tout autre destin que l'Espagnol de 1960 ; le harki envie le sort de l'Algérien authentique ; le Portugais des villes ne vit pas comme le Portugais des champs. Les nombreux ouvrages publiés récemment sur ce sujet, les films, les enquêtes ont un peu trop négligé ces oppositions, se complaisant - par générosité sans doute - à peindre les seules détresses de nos immigrés. Or, il se trouve que nous avons aussi quelques immigrés heureux. II fallait le dire, par honnêteté. Les dix-neuf "héros" racontés par Jean Anglade ne constituent évidemment qu'un modeste échantillonnage. Ils sont du moins très représentatifs de ces six millions d'étrangers venus s'installer et travailler chez nous depuis 1919 et qui, eux aussi ou leurs descendants, ont largement contribué et contribuent à faire la France.

09/1976

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Histoire internationale

Le royaume enchanté de Tony Blair

La France - déprimée, malade, repliée sur elle-même, à ce qu'on dit et écrit un peu partout - regarde davantage de l'autre côté de la Manche qu'elle ne l'a jamais fait depuis l'Occupation, lorsque la BBC parlait de liberté et qu'on rêvait de Churchill en désespérant de Pétain. Pendant que la vieille Europe traîne sa carcasse, prisonnière d'un modèle social qu'elle n'a plus les moyens de financer, ou l'énergie de transformer, la Grande-Bretagne va de l'avant. Son isolement du reste du continent, si longtemps considéré comme une preuve d'arrogance, en fait désormais un exemple, une alternative : c'est la seule qui, selon les apôtres du néolibéralisme et de la " troisième voie " blairiste, puisse sauver nos économies, et nos démocraties avec elles. Chômage quasi inexistant, croissance soutenue, inflation maîtrisée, devise forte - on égrène ces " faits " pour mieux condamner l'échec français. Mais on ne voit de la Grande-Bretagne que ce qu'on veut bien en voir, au crible des chiffres, et sans questionner ceux-ci. Car, que l'on creuse un peu, et c'est un autre pays qui se révèle. Un pays qui vit au-dessus de ses moyens. Un pouvoir qui triche avec les statistiques et a pillé le Trésor public pour entretenir un plein emploi illusoire. Un gouvernement qui a perdu la confiance des électeurs. Des services publics livrés à la loi du profit, et dont rien ne semble pouvoir arrêter le déclin. Treize millions de pauvres. Une démocratie en danger face à la double menace d'un Etat plus dirigiste que jamais et d'une technocratie galopante. Cette Grande-Bretagne que l'on ignore (souvent parce qu'on veut l'ignorer), c'est celle que Philippe Auclair fait découvrir dans Le Royaume enchanté de Tony Blair : livre plaidoyer, écrit avec le cœur d'un anglophile, sans nul doute le portrait le plus aigu - et le plus rigoureux - qu'on ait fait à ce jour du prétendu " modèle " britannique.

04/2006

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Ethnologie

Amours pragmatiques. Familles, migrations et sexualité au Cap-Vert aujourd'hui

Pourquoi une famille aussi fluctuante, pour ne pas dire évanescente, voire même insaisissable, que la famille capverdienne pourrait-elle être considérée comme particulièrement bien adaptée aux conditions de ce début de vingt et unième siècle ? Bien avant l'apparition d'Internet, depuis près de cent cinquante ans, confrontée à la migration, cette société insulaire a su apprivoiser la distance qui sépare durablement les membres d'une famille. Animés d'une énergie contagieuse, ils inventeront progressivement la "famille à distance". Etrange famille où le mariage semble avoir disparu, où les femmes élèvent seules leurs enfants, où des couples vivent longuement séparés et où des enfants sont confiés à des nourrices ! Pourtant un enjeu majeur relie les membres de ces familles : celui de se transmettre le "capital migratoire" considéré comme un bien précieux. A de rares occasions, vacances, mariages ou funérailles, les membres dispersés de la "famille à distance" se rassemblent. Vécus intensément, ces moments éphémères suscitent les échanges. La famille refait corps : elle se réajuste et transmet des histoires. Les selfies se chargeront ensuite d'en prolonger la mémoire. Treize ans et vingt-sept voyages au Cap-Vert et dans la région de Boston aux Etats-Unis où résident deux cent soixante mille Américains capverdiens furent nécessaires pour reconstituer l'histoire de ces "familles à distance" sur plusieurs générations. Amours pragmatiques résulte d'une expérience humaine acquise d'une vie partagée avec ces familles. Par des récits détaillés, étayés et parfois poignants, l'auteur invite le lecteur à comprendre les fondements de la société capverdienne et au-delà, il l'introduit à des manières contemporaines de vivre la famille. En filigrane, et en dialogue avec l'anthropologie de la parenté, l'ouvrage interroge à nouveau frais l'énigme que constitue la famille matrifocale. La société capverdienne est alors décrite comme le fruit d'une histoire qui a institué une société à "alliances confinées et à visites".

02/2018

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Littérature française

La Californie

Marcus Miope a 13 ans. C'est un vieillard dans un corps d'enfant, un jeune garçon à l'âme déjà fatiguée, éprouvée par le temps et les autres. Mais il n'est pas cynique. Il regarde le monde et pose des questions. Cet été-là, il est assis sur le rebord d'une passerelle. Sous ses pieds filent les voitures de l'autoroute ; au loin on distingue dans la lumière rouge d'un énorme soleil les silhouettes avachies des buildings. L'adolescent repense à cette scène dans To Live and Die in L. A. où Bill Petersen s'élance dans le vide depuis un pont, la cheville reliée à un filin. Ca fait quoi la chute ? Et le choc en bas ? Assis à côté, les pieds dans les chaussures en suède de son père, son ami Virgile n'a rien à répondre à ça, les élucubrations de Marcus l'ont toujours fatigué. Les jours sont interminables. A part filer en vélo sur la piste cyclable où habite le harki, il n'y a rien à faire dans cette ville pourrie. Marcus pense à sa mère, Annie, qui a de nouveau disparu. Il pense à Noémie-Mélodie, à Pénélope la Norvégienne qu'il a croisée sur la plage, à son frère et ses coups, et à cette silhouette dont il ne parvient pas à distinguer le visage et qui lui fait peur. Et tandis que le vrombissement des voitures devient intenable, il revoit les frères Raccioni allongés sur les bancs de la place du collège, et leurs regards en biais, au retour du cours de sport. Forcément, ça va mal finir. La Californie c'est ça : trois mois dans la vie d'un adolescent de treize ans. Trois mois, à tombeau ouvert. C'est le roman des débuts : début de l'émotion, de l'ennui, de la vie qui n'est pas comme on veut, de la vie comme on la voudrait.

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Littérature française

Temps de guerre et de paix. Une jeunesse sous le signe de la croix gammée au bord de la Ruhr et du Rhin

« Sous le signe de deux croix se déroulaient mon enfance et ma jeunesse, ainsi que celles de nombreux amis et camarades de classe. Les deux croix – la croix gammée et le symbole chrétien de la rédemption – se trouvaient en opposition. Cependant, les deux nous attiraient sans que nous perçussions au début leurs contradictions. En grandissant, nous commencions à reconnaître ces contrastes et cela nous incitait à la réflexion. La mise en question de la croix gammée nous perturbait car la propagande permanente nous avait influencés. Mais nous étions aussi des chrétiens et entendions le rester. Et c'est ainsi que commença une époque conflictuelle qui nous amena à discuter avec des adultes. La guerre aggravait la situation car, en tant qu'Allemands qui aimaient leur patrie, nous souhaitions la victoire et nous nous investissions pour cela. Avec la fin de la guerre et de la dictature nazie, un monde s'écroula pour beaucoup de gens. La croix gammée avait perdu, étions-nous désormais à nouveau sous le signe d'une seule croix ? Certains ne trouvaient pas leur chemin et restaient attachés au passé. Ils avaient intériorisé des idéaux et ne voulaient pas ou étaient incapables d'admettre qu'ils s'étaient trompés. Parfois, cela marquait toute une vie. » Irmgard a treize ans lorsqu'éclate la Seconde Guerre mondiale. Elle est Allemande et grandit dans l'ombre grandissante du nazisme. Après s'être laissé d'abord influencer par le régime, elle s'en détache face aux doutes grandissants. En 1946, elle part vivre à Cologne, ville en ruine, où elle fera des études de piano... La diversité des points de vue disponibles sur le sujet venant à manquer dans l'hexagone, le récit d'Irmgard Schnellbächer interpelle d'autant plus. Son témoignage vient sonder l'âme d'une Allemagne prise au piège et brisée, questionnant son identité et son devenir face à l'horreur.

08/2015

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Littérature scandinave

Hanna et ses filles

Une magnifique saga familiale empreinte, malgré la rudesse des moeurs et des paysages, de compassion, d'humour et d'une subtile poésie. Un classique de la littérature suédoise, introuvable depuis des années. Une fresque familiale devenue bestseller international Au chevet de sa mère Johanna, Anna égraine leurs souvenirs communs. Ainsi prend forme la vie de trois générations de femmes, depuis la grand-mère, Hanna, et, avec elle, celle des contrées nordiques reculées. Dans le Dasland, près de la frontière norvégienne, à la fin du siècle dernier, la tuberculose fait rage, la famine aussi. Hanna est engagée comme bonne à tout faire dans la ferme de son oncle. Violée à douze ans par son cousin, mère d'un fils bâtard à treize ans, Hanna est traitée comme la putain du village. A l'église, elle doit porter le fichu réservé aux prostituées. Pourtant, un étranger, plus âgé qu'elle, l'épouse. Il devient le meunier du torrent. Quand il meurt, elle est obligée de partir pour la grande ville de Göteborg. Ouvrière en boulangerie, elle ne s'habituera jamais à sa rupture avec le monde paysan, archaïque et superstitieux, qui s'est pourtant montré si cruel envers elle. Johanna, sa fille, grandit entre sa mère qu'elle méprise et ses frères ivrognes. Mais elle trouve du travail aux halles et peut s'émanciper. Mariée à un contremaître des chantiers navals de Göteborg, devenue une mère au foyer qui " a tout pour être heureuse ", elle se laisse étouffer par l'autorité de son mari. Anna, intellectuelle engagée, pense être libre de ses choix. Cependant, près de divorcer d'un homme qui l'a beaucoup trompée mais qui lui est toujours attaché, confrontée à la mort de sa mère, elle comprend que le mystère subsistera toujours. On ne peut se couper de ses racines. Une magnifique saga familiale empreinte, malgré la rudesse des moeurs et des paysages, de compassion, d'humour et d'une subtile poésie. Première édition : Ramsay, 1999.

03/2022

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Histoire militaire

L'art de la Guerre

Le texte du traité de Sun TZU, dont 13 chapitres nous sont parvenus, aborde tout ce qui touche à l'élaboration de la stratégie et à la conduite des batailles. S'il présente l'étude de la guerre comme vitale pour la survie des Etats, il prend aussi en considération le coût économique, moral, et politique de la guerre ; il expose également les critères d'évaluation auxquels chaque prince et général doit recourir pour estimer l'adversaire et n'engager le combat qu'en étant sûr d'emporter la victoire. Certains éléments caractéristiques se dégagent qui sont l'autonomie du militaire - le général - par rapport au politique - le prince - une fois la décision de combattre prise, l'importance fondamentale de la ruse, et la nécessaire pratique de l'espionnage. Les préceptes stratégiques de Sun Tzu sont de trois ordres. L'Art de la guerre est le premier traité de stratégie militaire écrit au monde. Son auteur, Sun Tzu, y développe des thèses originales qui s'inspirent de la philosophie chinoise ancienne. C'est l'essence de la guerre psychologique illustrée notamment par la guerre d'Indochine, la guerre du Viêt Nam et la guerre sino-vietnamienne. Il montre comment la réflexion peut mener à la victoire, comment l'analyse des faiblesses de l'ennemi peut fonder une tactique, si l'on sait les exploiter, et même les aggraver ; il met l'accent sur la psychologie du combat et sur l'importance de la ruse et de la fuite. L'Art de la guerre est introduit en Europe en 1772 par Joseph-Marie Amiot (Jésuite membre éminent de la Mission jésuite en Chine) et traduit à l'époque par le titre Les treize articles de Sun-Tse2, est encore largement étudié de nos jours dans les écoles militaires occidentales. Autrefois traité de méthode et stratégie militaire, "l'Art de la Guerre" du général Sun Tsu s'inscrit aujourd'hui comme un traité de négociation et de victoire dans tout affrontement quel qu'il soit. Un ouvrage incontournable qui reste d'une étonnante modernité.

03/2022

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Littérature française

Au pied du mur

" Mon trousseau comportait des bleus de travail et un béret et c'est dans cette tenue que la moitié de mes professeurs exerçaient. Quel formidable parcours initiatique pour un gamin de treize ans que toutes ces séquences d'apprentissage dans nombre d'ateliers. Parmi les nombreux travaux que j'ai eu à réaliser, je me rappelle notamment avoir appris à transformer, à la forge, un barreau d'acier de section carrée en section octogonale, à marteler, à la chaudronnerie, une bande de tôle pour lui donner la forme d'un S, à limer, à l'ajustage, des blocs d'acier cubiques, pour que les six faces soient planes, d'équerre et à la cote. Mes mains ont attrapé des cloques et j'ai été très découragé devant la pauvre allure de mes premiers cubes, mais je crois que c'est la première vraie réussite d'un bloc plan, d'équerre et aux cotes qui m'a apporté, pour le reste de ma vie, la confiance en moi : j'ai compris ce jour-là que j'étais capable de faire et de réussir. " " Je suis assez fier d'avoir incité mes élèves et étudiants à quitter le cocon familial pour partir vers d'autres horizons moins confortables. 140 élèves et étudiants sont allés faire leur stage aux quatre coins de l'Algérie. Certains d'entre eux ont accepté de passer un ou quatre mois à Hassi-Messaoud, dans le Sahara, à des températures très supérieures à 50 °C. J'ai été pour tous ces élèves un maître exigeant mais ils ont toujours accepté avec un certain enthousiasme les challenges que je leur proposais. Ils ont montré qu'ils savaient parfois consentir d'énormes efforts pour réussir ce qui devenait pour eux l'objet d'une grande fierté, comme ce chantier réalisé pendant les vacances scolaires par deux étudiants et six élèves qui ont installé et réglé, seuls, 200 vannes d'équilibrage de circuits de chauffage, dans les sous-sols du lycée. "

05/2021

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Littérature française

La paix avec les morts

"Une petite fille nous aborde : Qu'est-ce que vous cherchez ? Elle a un regard joueur et curieux, je lui explique. Ici, il y a des années, sous le régime khmer rouge, c'était un hôpital, et j'ai enterré de très nombreux corps dans des fosses. Puis l'eau a englouti ce lieu, et on a bâti des maisons. Elle joue avec un petit bout de bois, un peu gênée : Je sais. On dort sur les morts. La nuit, parfois, on les entend parler. J'insiste un peu : Mais tu as peur ? Elle sourit : Non, on n'a pas peur, on les connaît." C'est à un voyage hors du commun que nous convient Rithy Panh et Christophe Bataille, huit ans après leur livre L'élimination - un voyage vers l'enfance et vers les rizières où furent tués, par l'idéologie, la faim et la violence, 1,8 millions de Cambodgiens. Le grand cinéaste cherche les lieux où furent enterrés les siens : le tombeau de son père, dans la glaise ; la fosse où furent englouties sa mère et ses soeurs. Mais aussi le grand banyan où il s'abrita, désespéré, à treize ans, avec ses boeufs - sur cette colline, les khmers rouges n'osaient pas s'aventurer. Rithy Panh et Christophe Bataille roulent à travers le pays, s'arrêtent, parlent avec les bonzes, questionnent les villageoises âgées, grattent la terre et trouvent des ossement, des tissus ensanglantés. L'oubli guette, et la négation. Et Rithy Panh poursuit son chemin, cherchant la paix avec les morts et tissant un rapport unique avec les vivants, qu'il côtoie, victimes, bourreaux, complices, anciens cadres khmers rouges : le travail de connaissance ne cesse pas, à hauteur d'hommes. D'une conversation écrite avec Noam Chomsky à des échanges avec le père Ponchaud, d'un entretien avec Robert Badinter aux lettres enfantines rangées dans une sacoche de cuir, d'une méditation sur l'idéologie aux visites aux femmes-devins, les auteurs nous offrent un grand livre.

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Littérature anglo-saxonne

La tempête que nous avons déchaînée

Couvrant des années de douleur et de triomphe, racontées du point de vue de quatre personnages inoubliables, La Tempête que nous avons déchaînée est une saga éblouissante sur les horreurs de la guerre, la difficulté des relations entre les colonisés et leurs oppresseurs, et l'ambiguïté des notions de bien et de mal lorsque la survie est en jeu. Malaisie, 1945. La famille de Cecily Alcantara court un terrible danger : son fils de quinze ans, Abel, a disparu, et sa fille cadette, Jasmin, doit s'enfermer chaque jour au sous-sol pour échapper au sort des jeunes filles de son âge, contraintes d'offrir du "réconfort" aux hommes de l'armée japonaise. Quant à sa fille aînée, Jujube, qui travaille dans une maison de thé fréquentée par des soldats japonais, elle nourrit une colère de plus en plus difficile à cacher. Cecily sait deux choses : tout est sa faute, et sa famille ne doit jamais apprendre la vérité. Dix ans auparavant, Cecily aspirait à être plus que la femme au foyer d'un bureaucrate modeste dans la Malaisie colonisée par les Britanniques. Une rencontre fortuite avec le charismatique général Fuijwara l'a entraînée dans une vie d'espionnage, à poursuivre ses rêves d'une "Asie pour les Asiatiques" . Une décennie plus tard, alors que la guerre atteint son apogée, ses actions l'ont rattrapée. Sa famille est au bord de la destruction, et elle est prête à tout pour la sauver. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Sarah Tardy A propos de l'autrice Vanessa Chan est née et a grandi en Malaisie. Ses nouvelles ont été publiées dans diverses revues, et elle a reçu la bourse Stanley Elkin 2021 à la Conférence des écrivains Sewanee. La Tempête que nous avons déchaînée est son premier roman. Vendu aux enchères dans treize pays en moins d'une semaine, il sera finalement traduit dans une vingtaine de langues.

04/2024

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Histoire de France

Mitterrand et les patrons, 1981-1986

L'un des faits majeurs du premier septennat de François Mitterrand (1981-1988) fut, on s'en souvient, la surprenante réhabilitation de l'entreprise. C'est ainsi qu'en quelques années celle-ci, lieu par excellence de la lutte des classes et de l'oppression de l'homme par l'homme selon la gauche, fut présentée par les socialistes (bientôt suivis par les leaders d'opinion) comme un cadre adapté à la réussite personnelle et au bonheur collectif. Comment s'est opéré ce revirement ? Sous l'empire de quelle nécessité ? Quel rôle ont joué les hommes dans ce bouleversement culturel ? Yvon Gattaz fut élu président du CNPF en décembre 1981. Dans l'exercice de son mandat, il a rencontré à quatorze reprises le chef de l'Etat, dont treize fois en tête à tête. Ces entretiens inédits sont d'une extraordinaire richesse documentaire : on y découvre un François Mitterrand tour à tour doctrinaire et pragmatique, menaçant et enjôleur, ignorant des détails et conscient des enjeux. Chacun des grands moments qui ont marqué l'histoire économique du septennat s'en trouve éclairé : les choix initiaux (les 39 heures, la cinquième semaine de congés payés, la retraite à 60 ans), le coup d'arrêt d'avril 1982, le tournant de la rigueur, le rejet de l'" autre politique ", la mise en place du gouvernement de Laurent Fabius, la conversion au réalisme du parti socialiste, et, avec lui, de la gauche française. Ces échanges sont les points d'orgue d'un vaste récit mis en scène par Philippe Simonnot autour des acteurs de l'époque (Pierre Mauroy, Jacques Delors, Jean-Pierre Chevènement, Laurent Fabius, Pierre Bérégovoy, et bien d'autres avec eux), depuis le 10 mai 1981 jusqu'à 1986 - année qui fut marquée par le début de la première cohabitation et... le remplacement d'Yvon Gattaz par François Périgot à la tête du CNPF. Mais à cette date, les dés sont jetés : la gauche socialiste a perdu ses illusions.

09/1999

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Récits de voyage

India

Ces pèlerinages donnent la saveur inébranlable d'une autre humanité possibleQUOI ? Ce sont des carnets subjectifs écrits avec soin, dans une langue simple et soignée. Ils sont jalonnés de révélations, de doutes, de rencontres remarquables et de questions philosophiques, ou existentielles, évoluant au fil de trente années. Ces carnets relatent des faits ordinaires inhérents à ce genre de voyage, ainsi que les plus extraordinaires. En particulier ces Visitations d'un autre état de conscience, l'effleurement de ce qu'on nomme le Soi, la Grâce, instants partagés avec des milliers de pèlerins allant de temple en temple, de montagnes sacrées en fleuves sacrés. Vivre serait donc arpenter le labyrinthe du divin tout autant que celui des ignorances nous privant de la vastitude d'être au monde. "Qui sommes-nous ? " se demande-t-on sur ces routes-là. Ces pèlerinages donnent la saveur inébranlable d'une autre humanité possible. L'Inde, jusqu'à peu, restait l'une des terres encore tournées vers la Conscience. Ses sages enseignaient la plénitude de l'âme, autant qu'un universalisme dénonçant le sexisme, le racisme, les castes, la violence. Cette Inde va-t-elle disparaître dans le roulis sombre de la mondialisation ? COMMENT ? Ecrit sous la forme d'un journal (1994-2019) qui permet au lecteur de se situer dans le temps et dans la géographie des événements. QUI ? L' AUTEUR. Jacqueline Merville est écrivaine et peintre. Elle a publié treize récits aux Editions Des femmes - Antoinette Fouque, parmi lesquels Presque africaine (2010), Le Voyage d'Alice Sandair (2020), La Vie bonne et d'autres vies (2022), des recueils de poésie, notamment à La Main courante, et dirige depuis 2002 une collection de livres d'artistes, Le Vent refuse. Son travail de peinture et d'écriture est traversé par ses voyages effectués autour du monde : de longues escales au Mexique, au Maroc, au Togo, en Amérique du Nord. Depuis 1992, elle partage son temps entre le Sud de la France et l'Asie, en particulier les terres indiennes.

03/2024

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Allemagne

Heinrich Müller. L'implacable chef de la Gestapo

Qui est donc Heinrich Müller, ce discret homme de l'ombre, qui a fait peser sur l'Allemagne puis sur toute l'Europe occupée une véritable terreur policière et a disparu mystérieusement ? Si le futur chef de la Gestapo, la police secrète, a commencé sa carrière sous la république de Weimar en donnant la chasse aux communistes et... aux nazis durant treize ans, sa redoutable efficacité n'a pas échappé aux nouveaux maîtres du pouvoir, qui le recrutent en 1933. Il participe dès lors activement aux coups de force nazis qui permettent à Hitler d'implanter un régime de fer. A la tête de l'Amt IV, il contrôle la population allemande, fait régner l'ordre nazi dans tous les pays occupés par Berlin en détruisant les résistances, participe activement (Eichmann est l'un de ses plus proches collaborateurs) à la mise en oeuvre de la Solution finale, assure la surveillance des camps de concentration et d'extermination nazis... Indispensable au régime, indéboulonnable, "Gestapo-Müller" traverse toutes les périodes agitées de l'histoire nazie. En avril 1945, il est présent, aux côtés de Hitler, jusqu'à la fin, dans le bunker... Pourtant, Müller n'est pas persuadé de la justesse des théories nationales-socialistes. C'est tout le paradoxe d'un homme dont la seule évocation provoque l'effroi, que d'avoir soutenu jusqu'à sa mort un régime dont il était probablement peu convaincu des bienfaits. Ce livre permet de saisir les contradictions d'un homme puissant, mais vivant presque caché, et de mieux comprendre l'ampleur de la machine répressive nazie. Philippe Valode a dirigé plusieurs maisons d'édition et a également travaillé dans la presse. Il est l'auteur de très nombreux livres d'histoire, parmi lesquels L'histoire de France en 2 000 dates (Acropole, 2011), De Gaulle (L'Archipel, 2020) et Les 12 procès oubliés de Nuremberg (1946-1949) (Le Rocher, 2023).

06/2024

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Musique et danse

Le rap

Le rap est l'une des musiques majeures du xxe siècle. Depuis les années 2010, le rap en français représente environ 75 % du marché de la musique en France. Trente-deux pages pour découvrir l'histoire de ce courant, des années 1970 à aujourd'hui, aux USA et en France : ses évolutions, ses meilleurs artistes, ses morceaux emblématiques ou ses codes. "Mes docs musique", un documentaire qui se lit comme un récit, avec une mascotte attachante qui vient donner des infos supplémentaires. Un récit construit sur une progression chronologique puis sur des zooms précis Né à New York dans les années 1970 au sein de la population afro-américaine défavorisée, le rap devient très vite le genre musical le plus écouté aux USA. Cette musique urbaine va trouver en France un territoire d'adoption qui, dès les années 1990, devient le deuxième marché pour le genre, derrière les USA. Depuis les années 2000, ce genre musical, basé sur des paroles scandées en rythme sur le tempo de la musique, est devenu le son des générations successives. Des zooms sur le look des rappeurs, les femmes dans le rap, les "instruments" du rap (des DJ's au beatmakers)... terminent le livre pour préciser certains points majeurs du genre. Un récit illustré par des dessins et des photos Treize photos accompagnent les textes illustrés et présentent les grands noms du rap US et français : les groupes Run DMC, Beastie Boys, Public Enemy, N. W. A. , De La Soul, NTM, IAM, les rappeurs Notorious B. I. G, 2Pac Shakur, Eminem, Travis Scott, Jul, Missy Elliott... Un Flashcode qui donne accès aux morceaux d'une playlist Les meilleurs morceaux du rap, de ses origines à aujourd'hui, sur une playlist fournie de trente morceaux écoutables sur les plateformes de téléchargement. A écouter gratuitement sur Deezer ou Spotify. Une façon ludique et immédiate d'éprouver, par l'écoute, ce qui est décrit dans le livre !

06/2024

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Littérature française

Son odeur après la pluie

C'est une histoire d'amour, de vie et de mort. Sur quel autre trépied la littérature danse-t-elle depuis des siècles ? Dans Son odeur après la pluie, ce trépied, de surcroît, est instable car il unit deux êtres n'appartenant pas à la même espèce : un homme et son chien. Un bouvier bernois qui, en même temps qu'il grandit, prend, dans tous les sens du terme, une place toujours plus essentielle dans la vie du narrateur. Ubac, c'est son nom (la recherche du juste nom est à elle seule une aventure), n'est pas le personnage central de ce livre, Cédric Sapin-Defour, son maître, encore moins. D'ailleurs, il ne veut pas qu'on le considère comme un maître. Le héros, c'est leur lien. Ce lien unique, évident et, pour qui l'a exploré, surpassant tellement d'autres relations. Ce lien illisible et inutile pour ceux à qui la compagnie des chiens n'évoque rien. Au gré de treize années de vie commune, le lecteur est invité à tanguer entre la conviction des uns et l'incompréhension voire la répulsion des autres ; mais nul besoin d'être un homme à chiens pour être pris par cette histoire car si pareil échange est inimitable, il est tout autant universel. Certaines pages, Ubac pue le chien, les suivantes, on oublie qu'il en est un et l'on observe ces deux êtres s'aimant tout simplement. C'est bien d'amour dont il est question. Un amour incertain, sans réponse mais qui, se passant de mots, nous tient en haleine. C'est bien de vie dont il est question. Une vie intense, inquiète et rieuse où tout va plus vite et qu'il s'agit de retenir. C'est bien de mort dont il est question. Cette chose dont on ne voudrait pas mais qui donne à l'existence toute sa substance. Et ce fichu manque. Ces griffes que l'on croit entendre sur le plancher et cette odeur, malgré la pluie, à jamais disparue.

03/2023

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Littérature érotique et sentim

Le Combat de Lily

Lily combat sans cesse pour vaincre les obstacles qui se dressent devant elle. Monsieur Léandre de la Villardière, la quarantaine, gentleman-farmer propriétaire d'un grand domaine où travaille Clémence, sa maman, s'éprend de Lily. Celle-ci, âgée alors de 21 ans, succombe à ses désirs. Eugène, le père de Lily, accusé de viol, est condamné à une lourde peine de prison. Coup de théâtre, un petit homme, surnommé Le Pépé, prétend être le coupable. Eugène rejette l'union hors norme de sa fille avec le " vieil homme ". Et pourtant, le mariage est célébré au Castel, magnifique demeure de Monsieur. Le jour J, Eugène tarde à arriver... Lily est très inquiète. Enfin, il arrive ! Au cours du festin, coup de Trafalgar, le père se tue et s'écroule aux pieds de sa fille chérie. Effondrée, elle rejette Léandre, le déteste et le hait de tout son coeur. Désespéré, Monsieur de la Villardière vend sa propriété et abandonne son village pour s'évader loin, très loin... en Patagonie, où il a l'immense joie de côtoyer le grand, le célèbre chanteur Florent Pagny. Lily, les mois passant, fait la connaissance d'Arthur, un beau et gentil garçon de 22 ans qui adoucit sa vie. C'est un coup de foudre réciproque et, très vite, ils se marient. Le bel Arthur, homme de coeur très généreux, propose à sa belle un " second " mariage à Las Vegas. Lily, enceinte de 7 mois, accouche dans l'avion au beau milieu de l'Atlantique ! Joie et déception... adieu Las Vegas ! Lily achève ses brillantes études et fait ses premiers pas en astronomie. Arthur, quant à lui, exerce la profession de pharmacien où il connaît des déboires à répétition. Un soir, Lily rentre à la maison, sa petite Clémentine sous le bras. Elle court, malgré la pluie qui tombe à torrents et le vent qui souffle en tempête. Elle franchit, toute triomphante, l'escalier de l'immeuble mais elle glisse et s'effondre. La petite Clémentine chute en cascades. La maman ensanglantée, effondrée et désespérée, gagne l'hôpital mais, ne supportant pas cet horrible malheur, elle ouvre une fenêtre du cinquième étage et... Arthur, bouleversé, anéanti, devant l'ampleur du drame, est interné en psychiatrie. En dépit de soins assidus, il ne recouvre pas la mémoire : le passé, tout le passé, il ne connaît plus, plus du tout. Et pourtant, il fera une rencontre surprenante, celle de son infirmière, une magnifique Irlandaise prénommée Laura. Et la vie continue...

09/2020

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Beaux arts

Jacques Hérold et le surréalisme. 1910-1987

A l'occasion du centenaire de la naissance de Jacques Hérold, le Musée Cantini célèbre en 2010, pour I. première fois dans un musée en France, l'oeuvre de cet artiste majeur et singulier dans l'histoire du surréalisme. L'exposition retrace son parcours, depuis ses premières tentatives picturales à son arrivée à Paris, jusqu'à son adhésion au surréalisme en 1934, groupe qu'il côtoiera de 1934 à 1951, puis son évolution jusqu'aux années 1960. L'exposition rencontre un écho évident au Musée Cantini, dont le fonds surréaliste forme un des axes majeurs de la collection, articulé à l'histoire de Marseille. Formé à l'Ecole des beaux-arts de Bucarest de 1927 à 1929, Hérold arrive à Paris en 1930. Son goût de l'imaginaire et du mystère, issu de ses racines roumaines, le conduit naturellement à se rapprocher du groupe surréaliste par l'intermédiaire d'Yves Tanguy qu'il rencontre en 1932. En 1940, au moment du grand mouvement d'exil des intellectuels vers le sud de la France, en attente de visas pour les Etats-Unis, Jacques Hérold se réfugie à Marseille, aux côtés d'André Breton, Jacqueline Lamba son épouse, Victor Brauner, Oscar Dominguez, Max Ernst, Wifredo Lam, André Masson... Au cours de ces vacances forcées, Jacques Hérold réalise, avec ses amis surréalistes réunis à Marseille, le jeu de cartes de Marseille (1941) et un ensemble de cadavres exquis et de dessins collectifs (1940), dont certains sont aujourd'hui conservés au Musée Cantini. De cette période, datent des tableaux où surgissent dans un univers fantastique des personnages écorchés et déchiquetés. En 1943, il s'installe à Paris, participe à la revue La Main à plume éditée par le poète Robert Rius et réalise en 1945 avec Oscar Dominguez, Marcel Jean, Victor Brauner et d'autres, les fresques de la salle de garde de l'hôpital Sainte Anne. À partir de 1942, il séjourne durant l'été à Lacoste dans la vallée du Lubéron ; la proximité des ruines du château du Marquis de Sade lui inspire des peintures chargées de symboles où l'espace se resserre selon une trame de fils impénétrables, comme tissée par une araignée invisible, dans laquelle sont prises au piège des figures étranges. Son oeuvre évoluera ensuite vers l'élaboration de formes organiques et végétales dans des tons contrastés pastel et brun. Il est également l'auteur de décors de théâtre et l'illustrateur de nombreux ouvrages, en particulier de Julien Gracq, Francis Ponge, Tristan Tzara, Gherashim Luca, Michel Butor, le Marquis de Sade, Georges Bataille ...

10/2010

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Littérature française

Histoires du temps jadis

Plus qu'une invitation à découvrir ou à redécouvrir un temps ancien où nos grands- parents se sont aimés, où ils sont allés à la guerre, où ils vaquaient à leurs occupations dans les champs, dans les commerces, je vous parle ici de nos racines, parfois des miennes. Il n'y a pas de nostalgie, de désir de retour, mais bien une prise de conscience du temps qui passe, qui laisse des plaies béantes ou nous couvre d'or dans ses meilleurs jours. Sans hier aujourd'hui ne serait pas, et si parfois une larme venait à couler elle n'aurait rien avoir avec celles des regrets, de l'amertume. Elle coulerait de source, de la source "Emotion" que font naître, au travers maintes descriptions poétiques et champêtres des mots simples mais évocateurs, comme l'amour ou l'envie. Ces histoires pourraient bien être les vôtres parce qu'elles parlent de l'Humain, de ses penchants naturels, bons ou mauvais, et surtout de sa faculté à créer des situations parfois tragi-comiques. L'homme, de par son intelligence, de par sa curiosité aime à inventer des situations qui au final le perturbent, le motivent, le poussent à avancer, mais jamais il ne restera à ne rien faire, c'est ce qu'on appelle la Vie, cette puissance que vous retrouverez tout au long de ces cinquante trois contes et nouvelles. Imprégnez-vous en, vivez le temps d'un livre, laissez-vous prendre par la main qui vous conduira dans des chemins escarpés, mais qui après une longue et dure ascension vous montrera une vue magnifique sur le monde et vous ouvrira les yeux sur la beauté et la diversité de l'existence. Jean Piet est né en 1967 dans la petite ville de Montmorillon, sous-préfecture de la Vienne. Il quitta son Poitou natal il y a de cela sept ans pour venir s'installer à la Châtre, dans le Berry. Il vous offre ici cinquante trois contes et nouvelles. Comme prisonnier de sa région natale il n'a pu s'empêcher de citer quelques noms de communes chères à ses yeux mais, en bon Berrichon, il vous parle surtout des paysages, des villages qu'il connaît aujourd'hui. De 1880 aux tendres années de sa jeunesse, il brosse des tableaux et des portraits de personnages fictifs ou non, que son imagination ou son parcours lui ont fait rencontrer. Sa femme, Séverine Portejoie, est l'illustratrice de la quasi totalité de ses huit ouvrages. Elle dessine à la craie de pastel sec, au feutre noir fin, ou peint à la peinture acrylique.

01/2018