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Spring Hope

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Animaux, nature

Vosges, pays du cerf

Le cerf, cet emblématique hôte des Vosges, est classiquement représenté en majesté. Sa superbe attitude de combattant, mufle béant et bois rejetés sur l'encolure, stupéfie les voyeurs. Mais le grand mâle qui se bat au "cor à cor" avec ses concurrents pour contrôler une harde de biches, ne dévoile alors qu'une facette de son comportement. Car ce farouche individualiste qui risque la mort est, en vérité, un animal social qui vit paisiblement avec ses congénères du même sexe, onze mois par an. Une existence occultée par la nuit et le fourré, face cachée de l'espèce Cervus elaphus, mise en lumière dans cet ouvrage. "Vosges, pays du cerf" est ainsi un kaléidoscope de la vie rude de l'espèce, au fil des saisons. C'est un suivi du vécu des deux sexes, lors des épisodes de naissance, de croissance, de gestation des femelles puis d'allaitement des faons. Et, concernant les mâles, que de sorties pour guetter les phases de poussée des bois, de belligérance, puis de chute des mues ! Toute cette intimité a été mise au jour au fil des pages de l'ouvrage par l'auteur, secondé par une vingtaine d'imagiers de la nature vosgienne. Une telle collection de documents sur la faune et les paysages, inédite jusqu'alors, est sous-tendue par des citations empruntées aux auteurs, des plus anciens aux plus modernes, qui ont évoqué le cerf. Du quatorzième siècle à nos jours, poètes, veneurs, artistes et écologues contribuent à légender les photos de l'ouvrage. Ces fameux Fébus, du Fouilloux, Ronsard, Charles IX, Buffon ou bien des méconnus, jusqu'aux modernes, tel Hainard, apportent une touche parfois truculente à "Vosges, pays du cerf". Ainsi est abordé le cerf, animal de toutes les convoitises et de tous les débats.

04/2020

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Fantasy

Asile ! Edition spéciale en noir & blanc

L'incroyable histoire vraie d'un Prince Ottoman au Royaume de France. 1483. Quand le prince Ottoman Djem, fils de Mehmet le Conquérant est conduit par ses protecteurs au château de Rochechinard dans la Drôme, la nouvelle se répand comme une trainée de poudre. On se presse pour le voir en commentant ses coffres remplis de trésors. Menacé dans l'empire par son propre frère, il a demandé l'asile aux chrétiens qui l'ont conduit ici dans cette lugubre "forteresse du vertige". Après avoir erré durant deux ans sur les terres chrétiennes et emprunté les routes sinueuses, il trouve enfin auprès de son hôte, Barachin Alleman, l'asile tant espéré. Contre toute attente, une romance va bientôt naître entre ce prince étranger et la belle Philippine, fille du châtelain voisin, le comte de Sassenage. C'est le début d'un amour aussi passionnel et secret qu'interdit. Hélas cette idylle semble condamnée d'avance et le sort du Prince demeure incertain, ses ennemis étant toujours capables de l'atteindre. Le Roi continuera de faire pression en sa faveur ... mais pour combien de temps encore ? André signe ici en maître son dernier ouvrage, une oeuvre captivante mêlant conte onirique et légende avec un trait hyperréaliste proche de la gravure. L'album nous transporte dans le décor d'origine de cette forteresse, mais surtout dans le mental des gens d'une époque où l'âpre réalité et l'imaginaire ancestral étaient de tous les instants. Un récit méconnu et pourtant authentique qui nous rappelle combien le droit d'asile est complexe et ambigu, considéré jadis comme une " faveur" exceptionnelle et non comme un droit sans contreparties. Découvrez cette édition luxe en noir et blanc à tirage limité, permettant d'admirer le travail d'orfèvre de planches publiées en grand format et accompagnées de plusieurs dessins et croquis inédits.

02/2023

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Rugby

Dintrans, une épopée du rugby

Dans un voyage au centre des Pyre?ne?es, Philippe Dintrans, talonneur et capitaine de l'e?quipe de France de rugby, retrace, en collaboration avec Olivier Garochau, Bigourdan et passionne? de rugby, les grands rendez-vous de sa carrie?re. Un jour son destin bascule, son grand- pe?re le conduit a? l'e?cole de rugby du Stadoceste. Tonique, offensif, compe?titeur, dote? de dimensions physiques exceptionnelles et d'une gestuelle semblable aux standards du rugby actuel, il est vite repe?re? a? l'international. Cinquante se?lections officielles, successeur de Jean Pierre Rives par douze fois au capitanat, Dintrans est, pendant dix-sept saisons, demeure? l'homme d'un seul club malgre?? les appels des plus grandes e? quipes de l'hexagone. C'est la premie?re fois que l'e?pope?e du Stado est aborde?e avec autant de de?tails. Dintrans nous livre un te?moignage passionnant au milieu des paysages montagneux qu'il affectionne depuis l'enfance. Le talonneur partage avec les lecteurs les coulisses de ses exploits et nous livre ses peines comme ses joies avec cette fougue qui lui est propre. Dintrans tient une place incomparable dans le re?cit rugbystique, un joueur qui ne transige pas avec les valeurs fondamentales inhe?rentes au monde de l'Ovalie. Il nous parle ici d'honneur, d'e?ducation, de respect, de solidarite?, de courage, de combativite?. Avec son parler franc, Dintrans te?moigne d'une e? poque pas si lointaine ou? les rugbymen de l'e?lite devaient concilier ballon ovale et vie familiale et professionnelle. Il repre?sente l'arche?type de cette ge?ne?ration charnie?re entre le rugby dit amateur, voire artisanal, et le professionnalisme.

10/2023

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Seinen/Homme

Parasite Intégrale : Coffret

Un coffret parasité Depuis des milliers d'années, l'Homme se trouve au sommet de la chaîne alimentaire. Jusqu'au jour où de mystérieuses sphères, abritant d'étranges parasites, se répandent un peu partout sur Terre. Rapidement, les entités prennent possession de certains habitants. Nul ne sait d'où elles viennent, mais ce qui semble certain, c'est qu'elles sont là pour débarrasser le monde de l'espèce humaine. Shinichi, jeune lycéen, est un "hôte" dont le cerveau a miraculeusement été épargné : et pour cause, Migy, son parasite, a pris possession de son bras droit ! Ce cas exceptionnel va déboucher sur une singulière cohabitation. Car au-delà de la fusion physique opérée entre Migy et Shinichi, qui partagent désormais le même corps et la même vie, va se développer un lien d'attachement particulier où les deux êtres vont apprendre chacun l'un de l'autre. Alors que Shinichi se découvre doté d'incroyables facultés physiques, il prend aussi conscience de la menace qui plane sur ses proches... et sur l'humanité tout entière. Réussira-t-il, avec l'aide de Migy, à enrayer l'inévitable invasion ? Vous n'avez pas été insensible à l'annonce de Netflix, sur la réalisation d'une série originale intitulée Parasyte : The Grey, par le réalisateur Yeon Sang-ho (Le dernier train pour Busan) ? Il est alors temps de se (re)plonger dans l'oeuvre originale en 8 tomes de Hitoshi Iwaaki. Parasite est un des fleurons du manga des années 90. L'oeuvre de Hitoshi Iwaaki est un trépidant récit fantastique, mêlant l'horreur et la poésie, le suspense et l'émotion la plus intense, dans un scénario sans faille, adulte et machiavélique, à couper le souffle.

12/2023

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Musique, danse

Label Angèle

Il y a fort à parier qu'en 2020, de nombreuses petites "Angèle" voient le jour. A l'image d'une Brigitte Bardot dont le prénom fut donné à de nombreux bébés dans les années 60, la chanteuse Angèle Van Laeken connaît un début de carrière fulgurant. En trois ans, elle est passée d'Instagrameuse à phénomène de mode, puis icône. Ses clips en forme de courts métrages sont admirés par des millions de fans, son dernier album, "Brol", s'est vendu à 750 000 exemplaires (plus grosse vente de disques en France en 2019 ! ) et sa tournée "Brol Tour" a fait le plein jusqu'à l'AccorHotels Arena en février. On l'a vue se produire sur scène avec MC Solaar, elle apparaît sur l'album de Damso et participe à de grands festivals d'été. Sauf en cette année 2020 où, pour cause de confinement, elle a dû se contenter de faire de la musique de chez elle, comme lors du concert Together at home organisé par Lady Gaga où elle a été la seule chanteuse à se produire uniquement en français. Fille et soeur de chanteurs et musiciens (ses parents Laurent Bibot et Marka, son frère Roméo Elvis), la jeune Belge née en 1995 connaît même un succès phénoménal outre-Atlantique. Pianiste émérite, elle sait tout faire. La preuve puisqu'on parle déjà d'elle au cinéma dans le prochain film de Leos Carax, Annette, aux côtés de Marion Cotillard et Adam Driver. Et ce n'est pas tout, puisque Angèle est aussi une auteure-compositrice-interprète complète, douée, libre et engagée... et pas que sur Instagram (bientôt 3 millions d'abonnés), grâce notamment à sa chanson Balance ton quoi considérée comme un hymne féministe pour toute la jeune génération. Parallèlement, elle est également la marraine particulièrement impliquée d'une association luttant contre le cancer pédiatrique.

07/2020

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Littérature française

Les dits de Till. Mémorable Geste d’Eulenspiegel ou Miroir d’un Gueux

Entouré de la presse babillarde, en tailleur assis face au jovial et volubile Guacanagari, étourdissant moulin à paroles, nous simulions les polis, déguisant notre perplexité d’un sourire tolérant. D'un oeil je guettais l’arrivée des mets qu’on nous avait promis. Et ma langue câlina mes lèvres quand le cacique se fit apporter un oeuf, tout noir de nature (de quelle volaille ?), aussi gros que celui d’une autruche, qu’il posa dans une main et de ses jacasseries incompréhensibles nous tint en haleine en pointant d’un doigt divers endroits de la coquille. Soûlé par son verbiage brise-raison, je perdis le fil de ses pensées. Nous parlait-il de la terre ? (qu’entre cuir et chair l’amiral refusa de croire qu’il la pût savoir ronde !), de leur cosmogonie ? (que le père Pané, aussi dissimulé, qualifia de païenne !), ou de la façon sienne de cuire l’affriandant régal ? Nous le sûmes. Il se tut et cérémonieux tendit l’œuf à l’amiral qui le saisissant faillit le faire chuter. Croyant à politesse de rencontre, incommode et inquiet, Cristóbal Colón à son tour marqua sur la déroutante mappa mundi l’Espagne, le ciel, la mer obscure et un point entre Cipango et les Indes où nous avions jeté les ancres. Derechef ses gestes imprécis manquèrent de le faire choir. Pour l’aise de son hôte, le cacique le lui reprit des mains et, sur la terre battue dure comme roche, d’un coup juste plus fort que de le vouloir poser, le planta sur sa base : l’oeuf resta immobile en quille, exempt de quelconque fissure nonobstant l’audible craquement. Nous étions stupéfaits comme poule qui déterre un couteau. Traduisant la mine futée et les mains écartées d’évidence de Guacanagari, l’amiral inféra : "Il suffisait d’y penser !".

04/2013

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Critique littéraire

Correspondance 1951-1990

Imaginons un lecteur curieux et ignorant tout des deux protagonistes de cette longue conversation. Il découvrirait par hasard ce volume. C'est sans doute lui, le lecteur sans a priori, qui savourera le plus sa première lecture, car il en vivra, pas à pas, le déroulement progressif, celui d'une histoire d'amour. Elle apparaît dans sa banalité comme dans son extraordinaire, avec cette chance supplémentaire qu'elle est écrite par un styliste hors pair et par son émule douée. Ainsi notre lecteur suivra-t-il les remous de leurs coeurs capricieux (il l'aime, elle l'aime moins. Il la persuade, elle se laisse faire. Elle a des amants, il souff re. Il la maltraite, elle se rebelle). Il verra la relation s'aff ermir : il lui enseigne, elle apprend. Ils se marient. Ils achètent un appartement. Elle lui off re un fouet, elle lui raconte ses aventures. Il bricole, elle décore. Il voyage. Elle écrit. Etc. Cette chronique d'un amour construit peut se lire comme telle, hors contexte, hors références et personnages illustres (et on en croise ici, des personnages illustres et éclectiques, à commencer par Jérôme Lindon en jeune éditeur courageux, Barney Rosset en hôte généreux et approximatif, Roland Barthes, Claude Simon, Alain Resnais, Pierre Alechinsky et tant d'autres). Elle ne fi nit pas. Elle se prolonge jusque dans l'écriture du livre que Catherine Robbe-Grillet publie en même temps que cette Correspondance, et qui s'intitule Alain. Ce volume est présenté et annoté par Emmanuelle Lambert (Imec), commissaire d'exposition, auteur de catalogues et d'articles et éditrice de deux recueils d'Alain Robbe-Grillet à qui elle a consacré le récit Mon grand écrivain (Les Impressions nouvelles, 2009).

10/2012

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Beaux arts

Kisling, prince de Montparnasse

Polonais de naissance, juif d'origine, mais naturalisé Français, Moïse Kisling (1891-1953) a été, entre les deux guerres, le prince incontesté de Montparnasse, puis, après la Seconde Guerre mondiale, l'hôte le plus célèbre de Sanary-sur-Mer (Var). A Paris où il avait son appartement et son atelier au 3 de la rue Joseph Bara, comme dans sa propriété du Midi, il a reçu à sa table des personnalités illustres : Picasso, Modigliani, Max Jacob, Pascin, Soutine, André Salmon, Jean Cocteau, Colette, Erik Satie, Antoine de Saint-Exupéry, Aldous Huxley, Arthur Rubinstein, etc. Et il a peint les plus séduisants modèles, dont Alice Prin (la fameuse Kiki de Montparnasse), Marcelle Chantal, Édith Méra, Suzy Solidor, Arletty, Madeleine Sologne, Michèle Morgan, Madeleine Lebeau... Le livre de Jacques Lambert retrace fidèlement le long parcours de cet artiste exceptionnel, né à Cracovie en 1891, venu à Paris en 1910, qui a mordu la vie à pleines dents du côté du carrefour Vavin. Au fil des pages, on y rencontre, sous un jour parfois inattendu, tous les personnages qui ont approché Kisling ou qui ont partagé avec lui les bons et les mauvais moments de l'existence : Juan Gris, Guillaume Apollinaire, Marie Laurencin, Maurice Utrillo, Henri Matisse, Blaise Cendrars, André Warnod, Léopold Zborowski, Marie Vassilieff, la baronne d'Oetingen, André Derain, Maurice de Vlaminck, Foujita, Joseph Kessel, Florent Fels, Georges Charensol,... Deux hors texte en noir et blanc nous restituent le Paris et la faune de cette époque foisonnante, mais aussi la Côte d'Azur. Trois hors texte en couleur donnent à voir la richesse et la variété de l'art de Kisling où les nus d'une exquise suavité, ceux de Kiki, d'Arletty et autres, voisinent avec les bouquets somptueux et les paysages aux coloris éclatants.

03/2011

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Ethnologie

Une maison sans fille est une maison morte. La personne et le genre en sociétés matrilinéaires et/ou uxorilocales

Qu'en est-il de la notion de personne, femme et homme, dans ces sociétés rares qui sont à la fois matrilinéaires (tout individu appartient uniquement au groupe de parenté de sa mère, qui transmet seule la filiation) et uxorilocales (c'est l'homme qui, au mariage, s'exile pour vivre chez son épouse) ? On les prétend souvent " matriarcales "... À tort, car les femmes n'y possèdent pas sur les hommes le pouvoir majeur que ces derniers ont sur elles dans les sociétés patriarcales, majoritaires dans le monde. D'autres sociétés présentées dans ce livre sont également uxorilocales, tout en reconnaissant la filiation du côté des deux parents. Et c'est ce phénomène de l'uxorilocalité qui est étudié ici pour la première fois en tant que lien principal entre quatorze sociétés: Hopi, Navajo, Wayuu (Guajiro), Huaorani, Matsiguenga, Shipiboconibo, Tulu, Muduvar, Ngazidja, Minangkabau, Ngada, Puyuma, Kavalan, Nazé. Des régions sèches de l'Arizona à la forêt amazonienne, des Comores à l'Inde du Sud, de l'Indonésie à la Chine et à Taiwan, ces populations vivent d'économies diverses (agriculture, élevage, chasse et cueillette, horticulture, pêche, et maintenant souvent travail salarié). Certaines de ces cultures sont résiduelles et en voie de profonde altération face au choc des " modernités " techniques, politiques et culturelles, d'autres sont encore prospères et démographiquement importantes; certaines sont hiérarchisées, d'autres non; la plupart sont christianisées ou islamisées, sans avoir perdu pour autant leurs spécificités. Toutes nous font découvrir des solidarités structurelles entre les femmes, harmonieuses ou antagonistes, et liées à l'uxorilocalité - solidarités auxquelles l'ethnologie s'est peu intéressée. On verra aussi que d'autres facteurs, internes et externes à ces sociétés, interfèrent pour produire soit une inégalité entre les sexes/genres, soit un équilibre quasi égalitaire dans les rapports hommes/femmes.

07/2007

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Actualité et médias

Les Héritiers de la République

Quels sont les inspirateurs des actuels ou futurs dirigeants politiques français ? Derrière chacun d’entre eux existe une épaisseur, un engagement nourri par les valeurs qu’ont portées avant eux des personnages emblématiques dans lesquels ils se reconnaissent pour baliser ou inspirer leur action. Dans une époque où le personnel politique est discrédité, sévèrement jugé pour son absence de convictions, son opportunisme, son électoralisme, ce livre montre des parcours plus riches, plus complexes, étayés par des références qui les révèlent en creux dans leurs engagements profonds et leur culture plus que dans leurs ambitions. À chacun, à chacune, Éric Fottorino a posé une question simple : quelle est la figure qui a accompagné, éclairé, voire suscité votre engagement dans la vie publique ? La réponse est ouverte et parfois surprenante: les inspirateurs peuvent être des personnages de l’histoire ou des figures contemporaines, exemple Lech Walesa est l’inspirateur de Rachida Dati, Bonaparte celui de JF. Copé, Jeanne d’Arc/M. Le Pen, Jaurès/JL. Mélanchon, Clémenceau/R. Bachelot, Blum/P.Moscovici, Malraux/V. Pécresse, Mandela/R. Yade,… Bien d’autres se livrent encore comme François Hollande, François Bayrou, Manuel Valls, Jean-Louis Debré…   Ces portraits finissent par composer un tableau très riche et varié de la République française, dans sa dimension historique. On y retrouve la défense des valeurs fondamentales, la laïcité, les libertés, les combats pour la justice, contre les discriminations, une forme d’héroïsme, tout au moins de courage, de capacité à lutter seul contre tous, de résister. Cette exaltation des vertus politiques les plus nobles montre des personnalités politiques sous un jour différent, inattendu, tissé d’anecdotes révélatrices de leur personnalité, de leurs traits de caractère, de leurs aspirations profondes, qui disent combien "Il y a dans les hommes plus de choses à admirer que de choses à mépriser." (Albert Camus)

05/2012

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Actualité et médias

Quelle histoire ! Carnets secrets 2016-2017

Le 6 mars 2017, en pleine affaire Fillon, alors qu'Alain Juppé vient d'annoncer qu'il renonce à se poser en challenger du candidat de la droite, François Bayrou confie à Michèle Cotta : " Tout ceci n'a aucune logique. Je suis sans explication. On est dans le stupéfiant ! " Cette formule pourrait résumer le mélange de sidération et de curiosité passionnée que n'a cessé d'éprouver la journaliste, comme bon nombre de Français, face aux incroyables péripéties qui ont marqué la dernière élection présidentielle et abouti à la victoire inattendue d'un novice. Au cours de ses nombreux échanges avec les principaux acteurs de cette singulière période, Michèle Cotta éclaire le comportement de ceux qui, à droite comme à gauche, ont assisté impuissants à l'irrésistible ascension d'Emmanuel Macron. Dans ce journal, elle montre un François Hollande empêtré dans son impopularité, comme assommé par la défection des frondeurs socialistes et surtout par la trahison de son ancien collaborateur. Un Manuel Valls choisissant à contretemps de se porter candidat à la place de celui dont il fut le Premier ministre. Un François Fillon se jetant au-delà de toute mesure dans un combat où il perdait chaque jour du terrain. Une Marine Le Pen s'écroulant au moment stratégique du débat de l'entre-deux-tours. Un Jean-Luc Mélenchon dopé par l'effondrement de la social-démocratie en France et s'imaginant prendre à l'Elysée la place de son pire adversaire. A partir des multiples témoignages qu'elle a recueillis sur le vainqueur du 7 mai 2017, Michèle Cotta brosse l'image d'un " tueur souriant ", plus dur et complexe qu'il n'en a l'air. Celle, encore énigmatique, d'un président que personne n'attendait.

10/2017

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Philosophie

Cioran. Ejaculations mystiques

« Anti-prophète », « penseur crépusculaire » : l’excès pessimiste de Cioran fait oublier que son oeuvre est d’abord une méditation infinie sur Dieu. Ce portrait incisif, enlevé et paradoxal montre que la vraie profondeur du penseur est celle d’un mystique contrarié. Rassemblant en lui le tact et l’enfer, Cioran, fils de pope, fut certes « l’aristocrate des vandales », le pessimiste extrême qu’on connaît. Mais ces images masquent la part la plus importante de ses écrits : tour à tour lyrique, polémique, explosive, son oeuvre est d’abord une méditation sur Dieu, Sa mort et l’impossibilité d’y conclure. Lui-même ne confiait-il pas « prier par dégoût » ? Car telle est la vraie profondeur de Cioran : celle d’un mystique contrarié, disciple des Pères de l’Eglise et prophète de la théologie négative, dont le fond est religieux et l’expression, d’aphorisme en aphorisme, digne de ce que la tradition appelle les éjaculations mystiques. Cet essai, bref, dense et plein d’humour dresse le portrait d’un homme qui se voulait élève des Pères du désert, de Maître Eckhart et des bouddhistes. En replaçant Cioran dans la lumière de la pensée qui l’a formé, celle des Pères grecs, des gnostiques autant que celle de Dostoïevski, il montre que le penseur a réussi à reprendre la plus vieille tradition chrétienne et à lui conférer sa modernité : celle d’une recherche de l’absolu, quitte à ne jamais le trouver, autrement que par et dans cette recherche même. Son Précis de décomposition n’est-il pas une réécriture des Arts de mourir médiévaux ? Des larmes et des saints une réinterprétation de Catherine de Sienne ? « Le RIEN même est mesure de DIEU », écrivit-il avant de sombrer dans la maladie.

02/2011

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Critique littéraire

Les Dionysiaques. Tome 1, Chants I et II, Edition bilingue français-grec ancien

Dans la vaste pope nonnienne, qui compte 48 chants, les chants I et II occupent une place particulière : outre leur rôle d'introduction, ils ont une valeur programmatique tant pour la forme du poème que pour son contenu. Le poète y place son oeuvre sous la figure emblématique de Prote, prodigieux, multiforme et clairvoyant, comme le serait le poème, tandis que Zeus présente l'épisode mythologique dont il va être question : le père des dieux envoie son fils pour réconforter l'humanité souffrante. Ce Dionysos bienfaiteur et sauveur des hommes, est en bien des points proche d'un autre sauveur et rappelle que Nonnos fut aussi l'auteur de la Paraphrase de la Vie de Saint Jean. Les chants I et II, consacrés, après le prologue, à l'archéologie du dieu, contiennent l'histoire de Cadmos et notamment la grandiose, et parfois burlesque, typhonie. Notre édition des Dionysiaques propose dans le tome I une riche introduction générale, fruit des recherches érudites de Francis Vian. Elle fait le point des connaissances relatives à Nonnos et discute les différentes hypothèses, tant sur les questions de datation que sur le contexte de rédaction, l'Alexandrie cultive du Ve sicle. Une explication théologique aide à mieux comprendre le cycle des réincarnations des trois Dionysos, Zagreus, Bacchos et Iacchos. Le sommaire général est accompagné dune étude de la composition d'ensemble du poème ainsi que de la métrique. L'histoire de la tradition manuscrite ainsi que la postérité du texte sont relatées en détail. Chaque chant est précédé d'une notice qui lui est propre et assorti d'un sommaire permettant de circuler aisément dans le texte. Des notes, développées en fin d'ouvrage par des notes complémentaires, accompagnent la lecture. L'ouvrage est en outre enrichi d'un Index ainsi que d'une Planisphère céleste.

01/1976

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Histoire de France

Pie VII face à Napoléon. La tiare dans les serres de l'Aigle. Rome, Paris, Fontainebleau 1796-1814

Le palais impérial de Fontainebleau accueillit le pape Pie VII à deux reprises, dans des circonstances radicalement différentes : il y fut d'abord hôte sur le chemin du sacre en novembre 1804, puis prisonnier dans une geôle dorée de juin 1812 à janvier 1814. Au-delà de la confrontation entre deux personnalités hors du commun, l'ancien bénédictin élu pape et le lieutenant d'artillerie proclamé empereur des Français, l'ambition de cet ouvrage est plus largement d'explorer les relations tourmentées entre l'Eglise et l'Etat, des débuts italiens de Bonaparte en 1796 au rétablissement du pouvoir temporel du pape en 1814, en passant par le Concordat de 1801. Cet affrontement entre les deux pouvoirs eut d'emblée une traduction artistique : des oeuvres d'art furent confisquées et restituées, tel le monumental Jupiter d'Otricoli exceptionnellement prêté par les musées du Vatican, ou commandées et offertes, telle la somptueuse tiare exécutée par l'orfèvre Auguste et le joaillier Nitot, cadeau de l'Empereur au pape en 1805 au temps de la concorde, ordinairement conservée dans le trésor de la Sacristie pontificale des Sacrés Palais. Par ailleurs, une ample moisson iconographique rassemble, rapproche et confronte des oeuvres exposées au Salon à Paris en 1810 et 1812 ou conçues en Italie. A Rome, déclarée «seconde capitale de l'Empire», la décoration du Quirinal, devenu palais impérial de Monte-Cavallo, multiplia les références antiques au service du César moderne, tandis qu'à Paris, où foisonnaient les projets à la gloire de l'Empereur, le Salon des artistes vivants était une scène où se livrait une guerre des pinceaux. Après la chute de Napoléon en 1814 se poursuivit, par une explosion de créations graphiques, cette guerre d'image entre les deux souverains rivaux, l'un restauré, l'autre déchu, chacun également habile à mobiliser à son profit l'opinion par les arts.

03/2015

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Littérature française

Le dernier des soviétiques

C'est une piste de ciment et d'herbe, cachée dans la forêt, non loin du cercle arctique russe. Une bande grise de deux kilomètres, marquée par des pneus géants peints, des drapeaux ; au bout ; un hangar de bois et de tôle ; tout autour, les chemins de terre noir, mais aussi la neige, les ours et les loups. Une sauvagerie presque rêvée, entre Michel Strogoff et Tolstoï. Sergueï Alexandrovitch Ilyne est arrivé sous l'ère soviétique, et il est resté. A la grande époque, la piste comptait, accueillant des milliers de passagers au coeur de l'archipel, en route vers les sites du grand nord, ou vers la ville à côté. Plus de cent employés travaillaient ici. Les vols ne cessaient jamais, et parfois très loin, on devinait des forteresses, en chemin vers d'autres missions. Puis l'empire s'est effondré, le pays a changé de nom, de modèle, d'histoire, Eltsine l'alcoolique a été remplacé par le jeune Poutine, le FSB a pris le pouvoir et l'argent : la piste a été oubliée. Sergueï est donc seul à entretenir sa piste, sans paie véritable, sans hiérarchie. Avec Macha sa compagne, quelques amis, le policier Dima, le pope voisin, il bouche le ciment, dégage le bois, imagine des éclairages, attend un appel, un ordre, une urgence, venu de la terre ou du ciel, mais rien. C'est un homme meurtri, un idéaliste. En 2010, un avion lourd s'écrase dans la forêt, en bout de piste, mais comment rendre force et usage à l'empire, quand celui-ci s'est perdu tout entier ? Dans ce magnifique récit poétique, fondé sur une histoire vraie, Marc Nexon nous offre un pan d'histoire, sans nostalgie et à hauteur d'homme, mais avec la tendresse pour ceux qui croient à leur cause.

03/2023

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Littérature anglo-saxonne

Histoire de Martinus Scriblérus, de ses ouvrages & de ses découvertes

Au printemps 1714, la fine fleur des lettres anglo-irlandaises se retrouve dans un pub et forme un club : on projette d'écrire un livre collectif. " Vous donnez chaque jour de meilleurs conseils que nous tous réunis ne pourrions le faire en un an ; & pour dire la vérité, Pope, qui a pensé le premier à l'intrigue, n'a pas du tout de génie pour cela, à mon avis. Gay est trop jeune ; Parnell a bien quelques idées, mais il est paresseux ; je pourrais assembler, enrichir & biffer assez bien, mais tout ce qui concerne les sciences doit venir de vous. " (J. Swift à J. Arbuthnot) Doué pour la satire, ce groupe se demanda après beaucoup d'autres comment triompher de la bêtise, et il créa Martinus Scriblérus, scribouillard barbouillé de tous les arts et de toutes les sciences. En le ciblant, on attaquait les impostures morales, politiques et culturelles de son temps : théories absurdes, faux savoirs, idiotie intellectuelle, esprit de sérieux, prétendus conservateurs, soi-disant progressistes, etc. Près de trois siècles plus tard, Pierre Lafargue (Annotateur) et Pierre Senges (Préfacier-Postfacier) ont voulu compléter le tableau inachevé de leurs illustres aînés en apportant une touche personnelle à cette Histoire. La littérature, ce monstre bizarre qui a tendance à s'échapper aussi vite qu'il est apparu, y reprend des couleurs grâce à leurs facéties redoublées. Le Scriblérus Club poursuit donc son galop (car toujours à dada ! ) sur les terres de la haute fantaisie, offrant une fable malicieuse sur les moeurs universelles. Cette oeuvre eut une influence certaine au XVIIIe siècle : Laurence Sterne y prélèvera des matériaux pour son Tristram Shandy ; Swift ne se priva pas d'y chaparder pour faire grandir son Gulliver. Quant au rire retentissant qui s'en échappe, il n'a pas fini de faire trembler quelques maisons, et dans ces maisons les tasses du service à thé.

10/2022

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Essais

Je sais bien, mais quand même...

Au milieu des années 60, Octave Mannoni écrit un article dans lequel il précise sa réflexion psychanalytique sur le fonctionnement de la croyance et celui du déni, conceptualisés rapidement par Freud mais considérés comme des thèmes marginaux en psychanalyse. Il va décortiquer l'expression si banalement employée "Je sais bien, mais quand même... " , la placer au centre des problématiques propres à la Verleugnung ("déni de réalité") et l'illustrer par des exemples passionnants tirés de l'ethnologie ou de la littérature : le récit d'un rite initiatique chez les Indiens Hopi ou encore celui d'un extrait des Mémoires de Casanova dans lequel le célèbre séducteur est saisi de superstition un soir de gros orage. D'une grande clarté, la prose vive et non dénuée d'humour d'Octave Mannoni avance avec précision dans les sinuosités du concept. Octave Mannoni (1999-1989) était psychanalyste. Cet esprit libre, passionné de poésie et de botanique, enseigna durant 30 ans, en Martinique et à Madagascar, la philosophie et la littérature jusqu'à sa rencontre avec Lacan, fin 1945, qui l'installe en écriture. Il n'aura de cesse de s'appuyer sur sa connaissance fine de l'ethnologie, de la philosophie et de la littérature pour étoffer sa pratique psychanalytique. Ses principaux écrits ont été publiés au Seuil, principalement dans la collection Le Champ freudien dont Clefs pour l'imaginaire ou l'Autre Scène et Ca n'empêche pas d'exister. Sophie Mendelsohn exerce la psychanalyse à Paris. Elle est à l'initiative de la constitution du Collectif de Pantin, qui réunit psy, philosophes et anthropologues autour de l'incidence de la race en psychanalyse. Elle a récemment coécrit avec Livio Boni La Vie psychique du racisme (La Découverte, 2021).

05/2022

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Histoire internationale

Philippe II

Philippe II incarne l'Espagne au faîte de sa puissance. Son père Charles Quint lui a légué les royaumes de Castille et d'Aragon, une grande partie de l'Italie, la Franche-Comté, les Pays-Bas et, au-delà des océans, l'Amérique, source inépuisable de richesses. Pendant cinquante ans, il maintient et accroît cet héritage. Roi Catholique, champion de la Contre-Réforme, il lance à l'assaut du monde ses armées et ses flottes, ne craignant pas de s'attaquer au pape, à la France, à l'Angleterre . Son frère don Juan est victorieux du Turc à Lépante. Le duc d'Albe s'empare du Portugal et Alexandre Farnèse restaure son pouvoir aux Pays-Bas. A ses sujets il impose une loi de fer. L'Inquisition allume ses bûchers. Les morisques sont déportés. Un tribunal de sang est instauré dans les Flandres. La répression s'abat sur l'Aragon. Mais l'heure des revers a sonné. Les éléments déchaînés dispersent l'Invincible Armada, Henri IV chasse à jamais les Espagnols de France. Homme de cabinet, penché nuit et jour sur ses dossiers, Philippe II assume pleinement la responsabilité de sa politique. Jugeant de tout, il n'hésite pas devant des mesures extrêmes, comme l'incarcération de son fils dément, don Carlos. La légende noire s'empare alors de son personnage. Et pourtant la personnalité du roi a bien d'autres facettes. Sa vie privée révèle des aspects attachants. Son humanité s'exprime dans le goût de la nature et l'amour des arts. Son règne qu'illustrent de grands peintres, Titien, Greco, célébré par un Lope de Vega et un Cervantes, inaugure le Siècle d'Or de la civilisation espagnole. Le palais-monastère de l'Escurial, huitième merveille du monde, en est le reflet prestigieux.

12/1996

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Romans historiques

La Rivale de la reine

- Je pense que le risque est trop grand. - Je dois assurer l'avenir de ma famille. Vous savez aussi bien que moi que la reine n'est plus toute jeune. D'aucuns ont attenté à sa vie... et elle n'a pas désigné d'héritier. Il suffirait d'une tentative de régicide réussie pour que... Sa voix n'est plus qu'un murmure, juste un peu plus qu'un silence. Inutile de lui dire que, partout en Europe, ils sont nombreux à lorgner la couronne d'Elizabeth. Et si la plus fidèle dame d'honneur de la reine était sa plus farouche ennemie ? Quand Pénélope Devereux arrive à la cour de la reine Elizabeth Ire, elle affiche l'innocence et la beauté d'une jeune aristocrate. Mais promise à un époux qu'elle n'aime pas et éprise d'un homme déjà marié, elle se révèle plus ambitieuse que ne le laisse penser son sourire. Cette redoutable manipulatrice, menacée de toute part, tour à tour servante de confiance et ennemie de l'Etat, manoeuvre habilement dans l'ombre, car le moindre faux pas pourrait lui coûter sa tête. Pénélope est prête à tout pour assurer la survie de sa famille et écartera quiconque se mettra en travers de son chemin... fût-ce la reine elle-même. Fascinante histoire d'amour, de haine et de jalousies, La Rivale de la reine explore les derniers soubresauts de la dynastie sur le déclin des Tudors. Retrouvez bientôt l'adaptation du premier roman d'Elizabeth Fremantle, Le Jeu de la reine, au cinéma. "Richement et parfaitement documenté". The Times "Un roman tissé d'intrigues politiques et intimes captivantes à la cour d'Elizabeth Ire". Woman & Home "Intelligent et palpitant". Sunday Express "Passionnant ! " The Bookbag "La fiction historique à son meilleur". Sunday Sport

03/2024

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Littérature étrangère

Une soudaine liberté

Thomas Chatterton Williams est encore inconnu du public américain lorsqu'il publie ce récit explosif. Il y décrit son enfance dans le New Jersey, celle d'un jeune métis qui choisit de se fondre dans la masse des Afro-Américains de son âge, imprégnés de cultures urbaines et notamment de hip-hop. Un vocabulaire cru, une conception étriquée de la masculinité ainsi qu'un rapport trouble à l'argent et aux femmes. Une vision de l'histoire et de l'art aussi, lorsqu'on respecte une minute de silence pour un rappeur assassiné mais qu'on ignore la date du décès de Martin Luther King Jr. , qu'on célèbre Lil Wayne mais qu'on ne connaît pas Toni Morrison. L'adolescence de Williams est également marquée par la passion contagieuse de son père pour la littérature et la philosophie. Grâce aux livres, il réussit à entrer à l'université et prend alors conscience qu'une autre voie est possible. Il y découvre de nouvelles manières de penser l'autre et réalise combien le carcan des cultures urbaines, cette "colle invisible" , l'avait jusqu'alors privé de sa liberté. L'auteur nous plonge dans l'intimité de son cheminement et nous livre un témoignage passionnant sur le métissage, l'identité, et la possibilité pour chacun de s'affranchir de son milieu. " Un écrivain de grand talent" The New York Times Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Colin Reingewirtz.

02/2019

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Littérature française

Génération H

Sacha, Jo et leurs amis appartiennent à la Génération H. Amateurs de skunk, de double zéro, de pollen, de charasse ou d'aya, ils passent leurs journées à fumer des deux ou trois-feuilles, à tirer des bangs, à se faire tourner des shiloms et des pipes en tout genre. Un été au milieu des années 90, la petite bande part sur la route explorer toutes les facettes d'un nouveau style de vie alternatif qui s'offre à elle dans un road trip haschisché et musical. Allant de festivals underground en free parties, de sound systems en soirées improbables pour bons beaufs de base, ils parcourent une France enfumée traversée par un vent de liberté qui balaie tout sur son passage. En stop ou à pied, portés par le son des nouvelles musiques urbaines qui explosent (hip-hop, techno, ragga dancehall...), ils font les quatre cents coups, enchaînent les rencontres inattendues, les expériences mystiques et amoureuses, découvrent les joies de la vie de nomade, surmontent mille et une galères, en usant et abusant des spécialités cannabiques locales. Guidés par leur soif de vivre à cent à l'heure, et grâce à leur amitié indéfectible, ils brûlent leur jeunesse comme un spliff de weed et écrivent l'histoire d'une nouvelle France où la consommation de haschisch et d'herbe se généralise et s'intègre totalement à sa culture. La Génération H a enfin son roman. Faites tourner.

02/2013

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Littérature française

Sur la tombe de ma mère

Charles est fier d'être un emmerdeur : quand la vie vous a tout pris, il faut bien trouver une raison d'exister. Placé en foyer avant sa dixième année, après que son père ait tué sa mère et son amant, le jeune Français d'origine africaine doit attendre sa majorité pour partir à la conquête du Paris des années 1980, peuplé de Blousons noirs et des pionniers de la génération hip-hop avec, pour seules armes, son irrévérence détachée et sa droiture, y compris dans le vice, qui lui valent vite le blaze de "Jean Gabin". Maniant la langue comme un 9 millimètres, usant d'un argot savoureux et de tournures dignes des dialogues de Michel Audiard, le futur MC ne le sait pas encore, mais il est fait pour le rap. Pour l'heure, néanmoins, c'est une autre voie qu'il choisit : le braquage, art pour lequel il montre un talent certain. Il vit alors sa vie comme une mélodie en sous-sol, toujours entre deux coups, à l'affût de la bonne "occas'". Et quand Paris devient trop petit pour lui, c'est à Berlin qu'il décide de monter son plus gros casse. Trahi par un complice, Charles écope de trente-trois ans de "calèche", ramené à huit en appel, qu'il décide de passer en Allemagne, laissant pour un temps la France et ses galères et partant à l'assaut d'une nouvelle langue.

01/2013

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Musique, danse

Une histoire de la dance culture

Hip-Hop, Disco, House, Techno… toutes ces musiques formant la Dance Culture sont nées et ont évolué grâce à l'inspiration d'une poignée de DJs. Une Histoire de la Dance Culture en propose une relecture de la thèse intitulée Le DJ, médiateur de transferts culturels dans la Dance Culture. Comment des cultures locales sont devenues globales qui s'appuie sur les transferts culturels et le rôle de médiateurs que prennent les DJs qui, en s'inspirant d'innovations techniques, d'autres styles musicaux et de contextes sociopolitiques venant de Jamaïque, d'Europe, du Japon ou des États-Unis, créent ces différents mouvements musicaux puis les diffusent dans leurs quartiers, leurs villes, leurs pays et enfin dans le monde entier avec toujours le même but, faire danser. Une Histoire de la Dance Culture retrace un demi-siècle d'évolution musicale en partant des origines de la culture musicale sound-systems jamaïcaine, vues comme les prémices de la Dance Culture à l'arrivée des premiers soundsystems, jusqu'aux missions des travellers et l'émergence de quelques scènes en Europe de l'Est, en Afrique et en Extrême-Orient sans non plus oublier les expériences techniques et musicales menées par des musiciens, des inventeurs et des mouvements artistiques et contestataires du début du XIXe jusqu'au milieu du XXe siècle qui ont offert de nouvelles perspectives et une autre façon de penser la musique.

05/2017

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Histoire de la danse

Danseuses. 50 héroïnes

Valoriser des créatrices danseuses et chorégraphes, qui ont marqué la scène de la danse moderne et surtout contemporaine, a nourri de façon électrisante la démarche et l'écriture de ce projet. Spontanément, le désir de rendre hommage à des artistes dont les oeuvres, les processus de fabrication, les réflexions m'accompagnent depuis longtemps s'est imposé. Le choix des 50 noms déclinés dans cet ouvrage évidemment subjectif, qui jette une passerelle du XVIIIe au XXIe siècle, résulte de différents paramètres. D'abord, l'élan spontané d'adhésion à une oeuvre, un travail et une trajectoire qui m'emportent et me stimulent. Les danseuses ici sont pour la majorité d'entre elles des chorégraphes et leurs univers sont tatoués dans leur corps et leur vie de femmes. Elles ont formalisé parfois explicitement leurs péripéties personnelles dans leurs spectacles. Autrices, elles possèdent une écriture unique et se révèlent hautement originales. Certaines sont des pédagogues qui ont fait école et des "? maîtres ? " dont on transmet l'esprit et la technique de génération en génération. Rosita Boisseau est journaliste au Monde et à Télérama et critique de danse. Elle a publié des monographies sur Régine Chopinot, Philippe Decouflé, José Montalvo et Dominique Hervieu, un Panorama de la danse contemporaine (2006), Danse et art contemporain (2011 et 2021), Photographier la danse (2013 et 2018), Danse contemporaine (2016 et 2022), Le Cirque contemporain (2017), Pina Bausch (2019) et Danser hip hop (2021).

10/2023

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Philosophie

Méditations senghoriennes. Vers une ontologie des régimes esthétiques afro-diasporiques

Dans ses efforts pour la renaissance et la reconnaissance de l'Afrique, Léopold Sédar Senghor a élaboré une philosophie de l'art fondée sur l'identification des paradigmes inhérents au style afro-diasporique : le génie du rythme et l'hégémonie du mouvement, source d'un négro-orphisme où l'émotion apparaît consubstantielle de la commotion. S'inscrivant dans la continuité de la pensée senghorienne, le présent ouvrage met en place la théorie d'une esthétique kinésique et tente de l'appliquer à l'étude des pratiques oratoires, musicales, sportives, chorégraphiques afro-diasporiques. Il montre comment l'idiosyncrasie africaine a servi de matrice à de nouveaux langages plastiques et musicaux tant en Europe qu'aux Amériques. Il en est ainsi de la geste jazzistique de Wynton Marsalis, examinée ici en lien avec la statuaire oraculaire nkisi nkondi du Congo, les polyphonies des peuples "pygmées", le bwiti et le mvet, culte et art verbal d'Afrique centrale. L'esthétique du jazz, du basket-ball, du hip-hop, des cultes religieux et des musiques diasporiques se rattache essentiellement à l'Afrique noire par la virtuosité expressive, la vitalité kinesthésique et la démocratisation du rythme. Libératrice, jouissive, délice dionysiaque, elle traduit le goût, la passion d'exister ainsi que la faculté de résistance d'une sensibilité culturelle qui a su surmonter les tragédies de l'Histoire avant de trouver de nouvelles voies de régénération et de dissémination dans le corps et l'âme des sociétés postmodernes.

02/2015

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Histoire de la pensée économiq

3 siècles de pensée économique. Histoire comparative et illustrée

Lorsqu'un étudiant en économie a un professeur keynésien, un autre néo-libéral, sans parler d'un marxiste, rien de mieux qu'un manuel d'Histoire de la Pensée Economique pour s'y retrouver... Mais ces livres incontournables s'avèrent parfois assez linéaires. Nicolas Piluso, Maître de Conférences HDR, présente une histoire de la pensée économique comparative. Le lecteur part donc d'une théorie, d'une époque, d'un contexte, et peut de suite comparer avec une autre époque, une autre théorie... pour revenir à la première et se questionner sur ses ramifications. Cela rend le texte vivant, et permet de bien percevoir les influences des uns et des autres, les contextes dans lesquels les théories ont été élaborées. Ce nouveau manuel d'HPE, comme on dit à l'Université, va marquer son époque. Et, pour bien faire, le texte est illustré par un Maître diplômé des Beaux-Arts de Rennes. Des portraits uniques, pris dans une ambiance, dans un jeu de couleurs, qui représentent au mieux la pensée de ces économistes et permettront au lecteur de visualiser un contexte, un visage, une expression... afin de mieux s'en imprégner et s'en souvenir. Keynes n'était-il pas l'homme qui murmurait aux oreilles de Churchill ?? Voici donc une histoire comparative et illustrée de 3 siècles de pensée économique ? ! A mettre entre les mains de tous les étudiants en économie, et bien plus... entre les mains de tous les Français voulant découvrir et comprendre l'économie ? !

04/2022

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Faits de société

Un matin, j'étais féministe

Sophie Bramly raconte comment elle est devenue féministe en entremêlant sa vie et celles de femmes illustres dans ce livre inspirant qui met à mal les stéréotypes de genre et prône l'empowerment des femmes. A 21 ans, elle suit avec fascination l'émergence du hip-hop dans le Bronx : une révélation artistique et une rencontre avec l'une des cultures musicales les plus machistes. A New York toujours, elle croise Madonna et son bad féminisme revigorant. De retour à Paris, elle doit lutter contre la misogynie et les manigances de couloir de collaborateurs aux dents longues. Autant d'événements qui vont la questionner, la mettre en danger et la faire naître au féminisme. Sur son chemin, elle va croiser des figures inspirantes - sa mère, Françoise Rey, Lilith, Prince, Delphine Horvilleur ou encore Cléopâtre... - qui vont l'inviter à se poser les bonnes questions : pourquoi les femmes de pouvoir ont-elles été effacées de l'histoire ? Les femmes représentent 52 % de la population française et pourtant elles continuent à jouer les secondes roues du carrosse. Pendant que les hommes règnent en maîtres sur le progrès, la croissance économique se fait sur le dos et sur le revenu des femmes, poussées à toujours plus consommer et à se tenir éloignées de leur éros. Peut-on enfin rendre aux femmes toute leur puissance, sexuelle, intellectuelle, financière, politique, sans que les hommes se sentent lésés ?

02/2019

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Musique, danse

Le nouveau dictionnaire du rock. Tome 2, M-Z

Attendu avec impatience, ce Dictionnaire est un ouvrage radicalement neuf, élevé sur les hases de l'édition précédente. Il représente une somme encyclopédique unique au monde sur l'histoire du rock, depuis ses racines jusqu'à ses développements les plus récents. Il englobe tous les courants qui ont accompagné le déferlement mondial de cette musique depuis le milieu des années 1950 : blues, rhythm'n'blues, rock'n'roll, country, folk, soin, funk et pop mais aussi musique psychédélique et progressive, reggae, punk, new wave, metal, hardcore, rap, hip-hop, R and B, électro, jusqu'aux tendances les plus extrêmes et méconnues du grand public (musique industrielle, postrock, death metal, etc.). Toutes les notices de la première édition ont fait l'objet d'une relecture minutieuse. Celles consacrées à de grands noms comme Eric Clapton, The Clash ou The Police ont été enrichies de nouveaux détails. L'ouvrage accueille tous les acteurs importants du rock et de la pop au sens large apparus depuis 2000 : Muse, Arcade Pire, Cat Power, Eminem ou Kanye West, parmi beaucoup d'autres. Il présente aussi des artistes anciens, omis de l'édition précédente, qui font l'objet, depuis le début du nouveau siècle, d'une redécouverte : Michael Chapman, Karen Dalton, Rill Fay, Arthur Russell, les Silver Apples et bien d'autres encore. Grâce aux sites Internet offrant l'écoute intégrale d'albums devenus très difficiles, voire impossibles à trouver, notre équipe de spécialistes joue un râle de guide et de conseil dans la jungle des albums, rééditions et compilations, donnant à ce Dictionnaire un atout incomparable.

03/2014

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Livres 3 ans et +

3 histoires d'ogres. Mini Poucette et l'ogre Farfalle ; L'ogre qui voulait devenir chevalier ; Le clafoutis d'écoliers

Trois histoires, trois univers, et trois ogres affamés ! - Mini Poucette et l'ogre Farfalle Mini Poucette ne rêve que d'une chose : se battre contre un gros ogre barbu et méchant, comme son cousin Petit Poucet ! Et justement, ce matin, elle se fait enlever par un gros ogre affamé. Hop ! Dans le sac avec les autres ! Dans le noir, les enfants pleurent, mais Mini Poucette se souvient de ce que lui a dit son cousin " Les ogres sont plus bêtes que méchants ! " Il va falloir ruser pour échapper à l'ogre... Mini Poucette a trouvé son aventure ! Ecrit par Christophe de Barbarin et illustré par Ronan Badel - L'ogre qui voulait devenir chevalier La plupart des ogres veulent dévorer et terrifier les enfants, mais Ogrino lui, rêve de devenir chevalier. Décidé, il quitte le pays des ogres pour le château de la princesse Lisa. Avant de le faire chevalier, la princesse décide de le tester. Ogrino va tout donner pour réaliser son rêve ! Ecrit par Jean-Pierre Courivaud et illustré par Ronan Badel - Le clafoutis d'écoliers L'ogre Bidodu se réveille après cent ans, et il est affamé ! Vite, il kidnappe deux enfants ! Ceux-ci lui parlent de leur école, et l'ogre se réjouit ! Il y court pour enlever d'autres enfants ! Mais Madame Odile, l'institutrice, entend les gros pas de Bidodu bien avant que l'ogre n'arrive. Très sereine, elle cache les enfants, et calmement prépare une petite surprise pour le ventre de Bidodu. Ecrit par Jean-Pierre Courivaud et illustré par Zuza Vaka eka

09/2019

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Littérature française (poches)

Basketville. Tu peux toujours courir

Basketville, c’est la ville où on circule à pieds parce que les voitures reposent sur des parpaings : périmètre périurbain où tout est périssable, sinon périmé. Tu peux toujours courir, parce que les objets artificiels du désir seront toujours là-bas, plus loin, et que la main qui tient la carotte ne te laissera jamais l’attraper.

À Basketville, les baskets sont artefacts de séduction ou monnaies d’échange, de manière générale elles servent à poursuivre les rêves mis à disposition ou en compétition par l’ordre consumériste. Un moyen pour la périphérie de rejoindre le centre ? Probablement pas, car finalement c’est le centre, dans la personne d’un reporter dépêché sur place, qui vient ramener des témoignages exotiques de cette périphérie qui fait rêver et trembler. Difficile de figer dans une définition ce texte qui sollicite, dans une langue rythmée et terriblement expressive, tous les outils de l’auteur et tous les sens du lecteur.

Fiction, document, poésie et chanson sont des éléments d’un tout qui n’est pas réductible à la somme de ses parties mais qui se caractérise par un sens aigu du verbe et de l’image, la création d’une zone poétique quelque part entre la littérature sociale, le hip hop et les journaux télévisés. Texte troublant et envoûtant, Basketville est remarquable par son économie, son efficacité et sa puissance d’évocation. Une langue mutante, gravée dans le béton, qui envahit le monde comme les villes gagnent sur la campagne et l’homme sur la nature.

03/2009