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Alain Besançon

Extraits

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Musique, danse

André Boucourechliev

Si le nom d'André Boucourechliev demeure attaché principalement à la série des Archipels, " œuvres ouvertes " emblématiques, ses partitions vocales et de musique de chambre permettent de découvrir d'autres aspects d'une forte personnalité qui a marqué plus de quarante ans du paysage musical français. C'est pour le piano, le quatuor et la voix (mélodies et opéra) qu'il laisse des œuvres majeures. Pianiste arrivé de Bulgarie, devenu compositeur en passant par l'Italie, Boucourechliev est devenu une figure essentielle grâce aux concerts du Domaine musical et du Festival de Royan. Engagé dans les combats de sa génération, il aura toujours su conserver une attitude personnelle et libre, que ce soit à propos de la musique électronique, du sérialisme, de l'aléatoire ou des manifestations du postmodernisme. Compositeur majeur de son époque, Boucourechliev est aussi un " écrivain de musique " qui a livré sa réflexion sur les musiciens auxquels le liaient des affinités (Beethoven, Schumann, Stravinsky, Chopin, Debussy), et dans des articles qui constituent une chronique de la création de son temps. Son enseignement universitaire, sa présence radiophonique ou télévisuelle ont guidé dans la connaissance de la musique bien des auditeurs curieux et séduits par la chaleur avec laquelle il transmettait son érudition.

11/2002

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Histoire internationale

Ce monde qui vient

Depuis que l'Histoire s'est remise en mouvement, après la chute du communisme, tout, partout, sans cesse, n'en finit pas de se transformer. A quoi, dès lors, ressemblera ce monde qui vient ?

01/2006

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Jardinage

Le jardinier de Versailles

Dans ce livre, le premier jamais écrit par un jardinier de Versailles, Alain Baraton nous raconte son itinéraire personnel mais aussi l'histoire de ce parc prestigieux, y mêlant une foule d'anecdotes qui touchent à la grande comme à la petite histoire. Des fêtes de Louis XIV, avec ses feux d'artifice qui émerveillent l'Europe, à Stéphane Mallarmé enterrant ses chats auprès du grand bassin, il nous montre le Versailles éternel, où chaque bosquet abrite un trésor. lI nous révèle aussi le Versailles actuel, reconquis, à force de passion et de travail, sur la tempête de 1999. Muni d'une documentation précise et souvent inédite, Alain Baraton imbrique librement passé et présent, autobiographie et histoire, et nous confie son merveilleux jardin secret.

06/2008

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Théâtre

La Champmeslé

On a beaucoup brodé et peu écrit sur Marie Desmares, dite la Champmeslé, la grande tragédienne française. Cette Rouennaise qui se maria à quinze ans et se remaria à vingt-quatre à un comédien bon vivant, Charles Chevillet sieur de Champmeslé, interpréta aux côtés de son mari tous les seconds rôles féminins, dans la troupe de François Serdin. Elle connut son premier succès sur la scène du Marais, en 1670, en interprétant Vénus dans Les Amours de Vénus et d'Adonis, une tragédie de Donneau de Visé. Mais c'est à l'Hôtel de Bourgogne qu'elle s'affranchit de son époux et supplanta ses rivales, en interprétant, entre autres, tous les grands rôles du théâtre racinien : Bérénice, Iphigénie, Phèdre. Maîtresse de Racine - une liaison qui dura sept ans - en même temps que de Charles de Sévigné et d'autres gentilshommes, elle fait languir son ami La Fontaine, pendant que son mari s'octroye les mêmes plaisirs avec des femmes de moins bonne extraction sociale. Ce couple de comédiens débauchés qui ne se sépara jamais, gagna beaucoup d'argent et n'eut jamais d'enfants. La Champmeslé mourut le 15 mai 1698, renonçant à son métier et à son passé pour gagner la paix de l'Eglise. Avec en arrière-fond la rivalité Corneille-Racine, la mort de Molière, la concurrence entre l'Hôtel du Marais et l'Hôtel de Bourgogne, Alain Couprie, professeur d'Université (Paris XII), raconte avec brio et légèreté la carrière d'une grande tragédienne française, dotée d'une voix exceptionnelle, qui subjugua Lully et son public.

04/2003

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Actualité et médias

Un petit coin de paradis

"L'Europe n'est plus fière d'elle-même. Elle ignore qu'elle est le modèle : un petit coin de paradis. A l'aune des valeurs de liberté, de justice, de démocratie, d'équilibre, elle est exemplaire. Un peu de fierté, que diable ! L'humilité interdit toute stratégie ; la conscience de soi l'autorise."A. M.

03/2011

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Poésie

La poésie à l'âge baroque (1598-1660)

Pendant trop longtemps, le XVIIe siècle a passé pour celui du classicisme, défini comme le règne de l'ordre et de l'harmonie. C'était oublier qu'il a été traversé de bout en bout par un contre-courant privilégiant l'exubérance et l'asymétrie. Ce contrepoint, le baroque, ce sont les historiens d'art qui ont su le reconnaître, bien avant les littéraires. Pourtant, aucune époque de la littérature française n'a été plus riche en poètes que celle de Henri IV et de Louis XIII. Cette anthologie rassemble plus d'une centaine d'auteurs, d'inspiration très diverse. Si la religion tient encore une place certaine dans beaucoup de ces poèmes, d'autres sont d'inspiration franchement libertine. Libertinage de la pensée autant que des mœurs, leur trait commun étant l'irrévérence et le refus de l'autorité quelle qu'elle soit. Quant à l'antiquité gréco-latine, elle est certes omniprésente encore, la mythologie constituant un inépuisable réservoir d'images et de sujets ; mais la modernité de la vie quotidienne ne cesse de faire irruption dans ce monde poétique souvent plus comique que sublime, les sentiments personnels faisant éclater le carcan des conventions. Les romantiques ne s'y sont pas trompés, qui, les premiers, ont redécouvert ceux que Gautier appelait les grotesques : c'est à l'âge baroque que le poète commence à dire " je ". Ainsi, d'Agrippa d'Aubigné à La Fontaine, de la fin des guerres de Religion et de l'avènement de Henri IV jusqu'au début du règne personnel de Louis XIV, le lecteur découvrira, en suivant les différentes générations de poètes qui se succèdent, tout le foisonnement des vers signés par Théophile de Viau, Saint-Amant, Bensserade, Maynard, Honoré d'Urfé, Mathurin Régnier, Racan, Malherbe et beaucoup d'autres. Robert Kopp.

04/2005

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Littérature française

Que savez-vous des morts ?

Le héros de ce roman est un flic, dur, violent, insoumis. Lorsqu'il découvre que sa femme le trompe avec Polder, un avocat qu'on dit affilié aux services de renseignements, il explose. En quarante-huit heures, un déchaînement de violence lui fait perdre sa femme, ses enfants, son travail et le conduit en prison. C'est dans sa cellule que Polder, qui dit venir de la part de sa femme, lui propose de travailler à son service. Il accepte, persuadé que c'est sa seule chance de la reconquérir. Il bascule alors dans un monde dont il ne connaît rien : un monde où s'affrontent et se déchirent la finance internationale, la politique, les services secrets, le terrorisme. Un monde hors de toute loi, où la violence et la manipulation sont la règle. Le héros va devoir se battre pour rester en vie et sauver sa femme et ses enfants, entraînés à leur tour dans cette cavalcade meurtrière. Un roman d'action haletant et puissant comme sait si bien les écrire Alain Claret, un roman profondément politique où l'écrivain utilise la force de la fiction pour dénoncer les lectures mensongères de l'actualité que nous infligent chaque jour les politiques et les médias.

03/2007

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Droit

Vérité ou libertés. La justice expliquée aux adultes

La violence des polémiques, l'ignorance juridique, l'opacité judiciaire, la médiatisation de la défense, les approximations médiatiques concourent à obscurcir le fonctionnement et les enjeux démocratiques de notre système judiciaire. Quand on parle d'indépendance de la justice, qui est concerné ? Qui décide quoi ? Cela signifie-t-il que les magistrats peuvent faire n'importe quoi et qu'il n'existe plus de politique en matière judiciaire ? Quand on attaque le " pouvoir des juges ", ne veut-on pas gêner l'avancée de la vérité ? Quand on remplace l'éloquence par la technique, veut-on vraiment défendre les libertés ? Quand on accuse de moralisme ceux qui cherchent à promouvoir l'égalité de tous les justiciables devant la toi, ne veut-on pas protéger les élites ? Quand on substitue la religion de la transparence à l'instruction judiciaire, ne menace-t-on pas les libertés ? Quand on accroît la complexité des procédures pénales, veut-on défendre les libertés ou entraver la recherche de la vérité ? En somme : faut-il mentir pour être libre ?

11/2001

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Economie

Une glorieuse stagnation

La prévision démographique est à peu près la seule qui soit fiable. L'évolution à long terme d'une population est à la fois lente et presque certaine. Ainsi de la diminution de la population européenne dans les cinquante ans à venir, et plus encore de son vieillissement qui a déjà commencé et qui va s'accentuer. Les conséquences économiques de cette évolution sont d'autant plus prévisibles qu'elles s'inscrivent déjà dans la conjoncture actuelle. L'investissement chute régulièrement, d'autant plus que notre Europe vieillissante a délibérément sacrifié ses dépenses militaires. Il ne sera pas facile pour nos sociétés européennes de s'adapter à ce déclin démographique. Les grands privilégiés ou " intouchables " n'en auront cure. Les "exclus", en nombre croissant, se réfugieront sans contester dans une espèce de marginalisation de bon aloi. Mais la classe moyenne, soit près de 70% de la population, connaîtra de telles tensions entre jeunes et vieux que le conflit inter-générationnel occupera la place laissée par la défunte lutte des classes. Les politiques, piégés, essaieront bien de prévenir une installation définitive de la stagnation, mais ils ne recevront aucune aide d'un corps social qui refusera toute distribution des revenus en faveur des personnes actives et, a fortiori, tout accroissement sensible de la durée de travail. Restera l'inflation, seul lubrifiant éventuel aux ajustements rendus nécessaires par le vieillissement démographique. Mais qui pourrait la prôner ? Encore faudrait-il que l'allongement de la durée de vie cessât : mais quel personnage politique pourrait se risquer à faire campagne sur pareil thème ?

04/2003

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Littérature française

Le Griffadou

Un jour, on a dix ans, on quitte précipitamment la ville, on se sépare d'une mère qui veut refaire sa vie, on découvre une grand-mère de nulle part. Il y a un secret dans cette famille où plus rien ne tourne rond. Il y a une dette à payer, des créanciers à éloigner, tout un village à rembarrer, une mère à reconquérir, et, si possible, un père à sortir de l'enfer. Hémeline, petite fille d'aujourd'hui, rêveuse et entreprenante, nous raconte ce printemps décisif où la famille Contadour dut se réfugier dans cette ferme isolée, en lisière d'une forêt inquiétante. Comment elle se laissa prendre aux sortilèges des grands bois, dut vaincre la peur et, surtout, Gagner l'amitié de l'étrange Griffadou, oiseau de nuit dont la légende fait l'incarnation d'un prince assassiné, gardien du trésor... Ce trésor que la jeune Hémeline finira par trouver est non seulement celui de la vérité sur la mort du grand-père, mais surtout celui du bonheur de grandir en dialoguant avec la nature et les hommes, aussi sauvages soient-ils.

04/2004

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Musique, danse

M'sieur Eddy et moi

Nous avions quinze ans. Hollywood avait encore du souffle. Rio Bravo, Le Vent de la plaine et Le Trésor du pendu passaient sur l'écran de l'Astoria-Cinéma. Nos grands frères crapahutaient dans les djebels, l'Algérie. Guy Mollet s'effaçait devant de Gaulle. Dans la famille Chaussettes noires, nous prenons Eddy Mitchell sur-le-champ. Allure de rocker dans un film trotskiste anglais, il nous plaît. Le rock'n'roll aux couleurs de la France, enfin. Au troquet, rue de Belleville, nous écoutons Be Bop a Lula, musique de Gene Vincent, paroles de Claude Moine. Sur le juke-box Wurlitzer, Eddy est bon. Depuis quarante ans, les chansons d'Eddy Mitchell nous accompagnent. M'sieur Eddy et moi est un drôle d'essai, une double évocation, intime et biographique, une promenade aux sources du style d'Eddy Mitchell. Un hommage, un exercice d'admiration à l'égard d'une incomparable élégance. A la gloire d'un grand artiste populaire. M'sieur Eddy.

01/2005

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Littérature française

On dirait qu'on serait...

" Dans ta vie, tu peux jouer la comédie tant que tu veux, à condition de ne pas faire semblant. Il faut jouer, mais seulement pour de vrai... " " C'est aussi simple que ça, mon petit vieux ", aurait pu ajouter le Patron, faux Jouvet d'un conservatoire de banlieue, à son ancien élève, Maurice Truchot, dit Momo, qui a appris auprès de lui à faire l'acteur dans le rôle le plus répandu qui soit dans le métier, celui de comédien sans rôle. Momo dont ce récit évoque l'enfance franc-comtoise avec ses rituels dominicaux, la passion du cinéma, les cours d'art dramatique, l'amour muet pour Valentine, le service en Algérie, le happening de Mai 68, jusqu'à cette tournée théâtrale digne du Capitaine Fracasse. Autant d'occasions, pour l'éternel apprenti acteur, de situer les limites de sa propre existence avec une vie imaginaire. Et après que chacun aura joué ce qu'il était pour devenir ce qu'il jouait, peut-être, s'il n'est pas trop tard, la vraie vie pourra-t-elle commencer et le rideau se lever ? Dans ce roman d'apprentissage, Alain Gerber mêle comme jamais virtuosité narrative et succulence du style et des mots.

08/2000

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Livres 3 ans et +

Le trésor d'Aldo

Un trésor, c'est chouette ! On y tient, on le cajole, mais crée des ennuis !

04/2017

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Musique, danse

Le nouveau dictionnaire des interprètes

Instrumentistes, chanteurs, chefs d'orchestre, mais aussi orchestres, chœurs, compagnies d'opéra ou ensembles de musique de chambre : ce sont eux que les amateurs de musique vont entendre au concert ou dont ils écoutent les enregistrements. Qu'ils s'appellent Lang Lang, Gustavo Dudamel, Arturo Toscanini ou Maria Callas, ce sont des personnages publics ou des figures de légende ; et ils suscitent l'enthousiasme. Leur vie est épiée par leurs admirateurs, mais elle est souvent présentée avec complaisance ; derrière des éléments faciles à médiatiser, on cherche en vain les composantes strictement artistiques qui constituent la véritable personnalité des interprètes. Cette nouvelle édition du Dictionnaire des interprètes – la sixième depuis 1982 – apporte un éclairage différent en retraçant la vie de près de quatre mille d'entre eux : une somme inégalée d'éléments factuels  sur leurs origines, leur formation, leurs attaches artistiques, leur répertoire, leur esthétique et leurs affinités musicales, autant d'éléments réunis en faisant abstraction des considérations subjectives qui dominent dans les biographies usuelles, autant d'éléments qu'on trouve difficilement ailleurs. Le résultat est une gigantesque toile de la vie musicale du monde entier depuis le début du XXe siècle mais aussi un livre qui retrace, pour citer Vladimir Jankélévitch, « les carrières tourmentées des solistes traqués [qui] nous racontent une autre histoire de la musique ». Une partie de l'ouvrage est consacrée aux biographies individuelles, l'autre aux ensembles (orchestres, chœurs, opéras, quatuors…), le tout complété par un index disciplinaire.

04/2015

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Philosophie

La défaite de la pensée

Malaise dans la culture. Car la culture, c'est la vie avec la pensée. Et on constate aujourd'hui qu'il est courant de baptiser culturelles des activités où la pensée n'a aucune part. Des gestes élémentaires aux grandes créations de l'esprit, tout devient ainsi prétendument culturel. Pourquoi alors choisir la vraie culture, au lieu de s'abandonner aux délices de la consommation et de la publicité, ou à tous les automatismes enracinés dans l'histoire ? Certes, nul ne sort plus son revolver quand il entend le mot " culture ". Mais, champions de la modernité ou apôtres de la différence, ils sont de plus en plus nombreux ceux qui, lorsqu'ils entendent le mot " pensée ", sortent leur culture. Une question simple est à l'origine de ce livre : comment en est-on arrivé là ?

06/2006

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Actualité et médias

Les dix jours qui ébranleront le monde

Ce ne sont pas dix prophéties mais dix métaphores. Derrière chaque journée se glisse un événement plausible : qu'il survienne ou non, il illustre un enjeu crucial de l'avenir.

03/2009

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Histoire de France

Vice et Versailles. Crimes, trahisons et autres empoisonnements au palais du Roi-Soleil

Assassinats, règlements de comptes, empoisonnements, attentats, disparitions, duels, vols et complots hantent le palais des monarques. Versailles, c'est la grande boutique des horreurs. Toutefois, l'histoire, dans la demeure de Louis XIV, a le goût du classicisme et de la bonne mesure : pas de chiens écrasés en costume d'époque, mais des machinations machiavéliques et implacables comme des tragédies grecques, des meurtres, sanglants et atroces, mais qui ne laissent pas de taches, des mystères, épais comme le velours des tentures et qui n'ont jamais été élucidés. Le palais du Roi-Soleil a aussi une part d'ombre, méconnue. Mêlant anecdotes célèbres ou inédites et souvenirs personnels, Alain Baraton, le "jardinier de Versailles", nous y plonge avec humour et érudition.

01/2013

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Policiers

Agence Melchior

Après s'être mis en disponibilité de la police (depuis le temps qu'il en parlait !), le commissaire Melchior se rêve en détective privé. II repeint tranquillement les locaux de la future " Agence Melchior " et, par goût de l'aventure, accepte de prendre, dans des circonstances étranges, des photos compromettantes. La situation se révèle scabreuse et les conséquences bien vite tragiques. Qui est cette femme mystérieuse dont Melchior ne sait rien ? Son histoire a-t-elle un lien avec celle de cet autre client que son ex-stagiaire Ariane Mariani lui adresse ? Fidèle à sa méthode et à ses inquiétudes, Melchior va patiemment démêler les fils, " sondant les reins et les cœurs " à la recherche de sa propre vérité, autant qu'à celle de tous ceux qui croisent sa route. Après quatre " saisons " qui semblaient mettre un terme à ses aventures, le commissaire Jean-François Melchior reprend du service aux Éditions Fayard pour une suite qui devrait nous apporter bien des surprises.

03/2006

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Psychologie, psychanalyse

Psychologie pour l'enseignant

Cet ouvrage détaille les bases fondamentales et les grands concepts de la psychologie de l'éducation : Le développement de l'enfant ; Lecture et compréhension ; Mémoire et apprentissages scolaires ; Les technologies éducatives ; Intelligence et aptitudes ; Attention et rythmes à l'école ; Motivation et découragement ; Psychologie clinique des difficultés à l'école.

01/2021

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Littérature française

Stella Finzi

Qui est Stella Finzi, cette énigmatique et riche Italienne dont Vincent fait la connaissance dans un café de Rome ? Si l'esprit brillant de la jeune femme fascine ce dandy perdu et ruiné, qui a décidé de mettre fin à ses jours dans la Ville éternelle, sa laideur le fait frémir. Cette rencontre pourrait modifier le dessein de Vincent. Surtout lorsque Stella lui lancera un ultime défi ... Un jeu de séduction se noue peu à peu entre ces deux affamés d'art et de beauté. Quels pièges se tendront-ils ? Leurs passions feront-elles éclore l'évidence de leur attraction ? L'amour et la création se mêlent intensément dans ce roman baroque et troublant.

08/2020

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Sciences politiques

Face à la terreur. Entretien

Comment Ben Laden a-t-il échappé aux américains ? Pouvait-on éviter l'attentat du 11 septembre ? Pourquoi la France reste-t-elle la cible des islamistes algériens ? Quelles menaces réelles visent notre pays ? Proviendront-elles forcément de la mouvance intégriste islamique, sous la tutelle d'Al-Qaïda, ou bien de groupes nés de guerres d'un type nouveau ? Face au journaliste et écrivain Serge Raffy, Alain Marsaud, député et magistrat, membre de l'Institut des relations internationales et stratégiques, spécialiste des affaires de terrorisme, nous fait pénétrer dans les coulisses du monde du renseignement. Derrière les périls à anticiper (risques nucléaires, chimiques, bactériologiques, etc.), la réalité fait souvent frémir...

04/2007

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Histoire et Philosophiesophie

Le concept de modèle. Introduction à une épistémologie matérialiste des mathématiques

Voici la réédition, augmentée d'une longue préface, d'un livre publié en 1969 et devenu introuvable depuis trente ans. Il transcrit deux conférences prévues à l'époque dans un contexte à la fois dense et mondain : le "cours de philosophie pour scientifiques" organisé par Louis Althusser. La première conférence eut bien lieu, en 1968, à la fin du mois d'avril. Deux semaines plus tard, c'était le début de Mai 68, celui-là même auquel notre actuel Président ordonne qu'on mette fin "une fois pour toutes". Nous, jeunes philosophes, sommes alors passés brutalement des raffinements formels de la théorie pure à l'activisme politique le plus radical. Nous servions les structures, il a fallu, et avec quelle détermination, servir le peuple. La deuxième conférence fut annulée. Entre 1960 et 1968, nous étions en effet "structuralistes", et nous avions une grande dévotion pour la science, que nous opposions à l'idéologie. Il est vraiment paradoxal que depuis, on ait jugé que nous nagions en pleine idéologie, et qu'on ait appelé à "la fin des idéologies". On verra tout le contraire dans ce livre: une grande rigueur instruite concernant la logique contemporaine, un grand mépris pour les à peu près de l'idéologie, et une ambition rationnelle qui s'étend à tous les domaines de la pensée active, politique comprise. La vérité saute toujours par-dessus les étapes obligées. C'est parce qu'il est vraiment de son temps - le début des années soixante - que ce petit livre peut être du nôtre. Écrite aujourd'hui, la préface, racontant l'histoire de nos pensées depuis presque un demi-siècle, tente de montrer la pertinence de cette réédition. Pour les idées profondes, quarante ans, ce n'est que le temps raisonnable d'une latence, pendant laquelle mûrissent les conditions nouvelles de leur efficacité.

10/2007

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Philosophie

Parménide L'être 1 - Figure ontologique. Le séminaire 1985-1986

"J'ai, dès 1983, commencé humblement le trajet qui devait aboutir, cinq ans plus tard, à la publication de L'être et l'événement par un examen renouvelé de la grande histoire de la philosophie. La médiocrité intellectuelle du démocratisme ambiant était telle que j'étais sûr de trouver, dans cette grande histoire, de quoi démonter cette moderne machination. La méthode de ce Séminaire consiste à tenter de démontrer qu'il y a de sérieuses raisons de tenir Parménide pour le fondateur d'une discipline nouvelle, non parce qu'il a vaticiné sur l'être et le non-être, comme le firent de nombreuses mythologies, mais parce qu'il a convoqué dans cette vaticination poétique son contraire, à savoir la rigueur universelle absolue des procédures mathématico-logiques qui, au même moment, trouvaient en Grèce leur forme définitive. Il y a dans ce Séminaire un côté réjouissant de suspense, d'enquête policière, de contestation raisonnée des dires de quelques témoins importants, comme Platon ou Heidegger. Sa densité ne doit pas dissimuler l'espèce de science joyeuse qui l'anime." A. B. Depuis 1966, une part importante de l'enseignement du philosophe Alain Badiou, aujourd'hui professeur émérite à l'Ecole normale supérieure, a pris la forme d'un séminaire, lieu de libre parole et laboratoire de pensée. Les éditions Fayard publient l'ensemble de ces Séminaires de 1983 à aujourd'hui, période où la documentation est abondante et continue. Ce volume est le quatrième de la série.

10/2014

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Philosophie

Images du temps présent. Le Séminaire 2001-2004

"Cet imposant ensemble, représentant deux années et demie d'intervention mensuelle, est à plus d'un titre une sorte de tournant dans l'histoire générale de mon séminaire. Il ouvre la série des séminaires qui traitent un même motif pendant plusieurs années consécutives. La poésie et le théâtre sont très souvent convoqués, en même temps que le commentaire politique est plus précis et plus constant. Les vingt séances articulent des éléments qui peuvent paraître disparates, mais dont l'unité tient à la question philosophique du présent, du temps présent, et des conditions sous lesquelles la philosophie peut être contemporaine de son propre temps. La courbe générale va d'une analytique de notre présent, dominé en réalité par sa fuite ou son absence, aux maximes de la construction d'un présent réel et des caractéristiques d'un Sujet qui s'y ordonne. Elle tente d'éclairer l'unique question réellement importante de la philosophie, qui est la question de la vraie vie".

04/2014

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Critique littéraire

Un coeur intelligent. Lectures

"Le roi Salomon suppliait l'Eternel de lui accorder un coeur intelligent. Au sortir d'un siècle ravagé par les méfaits conjoints de la bureaucratie, c'est-à-dire d'une intelligence purement fonctionnelle, et de l'idéologie, c'est-à-dire d'une senti-mentalité binaire indifférente à la singularité des destins individuels, à quelle instance adresser cette prière ? Ce livre répond : à la littérature. Me fiant à mon émotion, j'ai choisi neuf titres : "La Plaisanterie" de Milan Kundera, "Tout passe" de Vassili Grossman, "Histoire d'un Allemand" de Sebastian Haffner, "Le Premier Homme" d'Albert Camus, "La Tache" de Philip Roth, "Lord Jim" de Joseph Conrad, "Les Carnets du sous-sol" de Fédor Dostoïevski, "Washington Square" de Henry James et "Le Festin de Babette" de Karen Blixen. Et je me suis efforcé de mettre dans mes lectures tout le sérieux, toute l'attention que requiert le déchiffrement des énigmes du monde ". Alain Finkielkraut.

10/2010

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Philosophie

L'immanence des vérités. Tome 3, L'être et l'évènement

Le socle philosophique de l'oeuvre multiforme d'Alain Badiou (théâtre, romans, essais esthétiques ou politiques, éloges, polémiques...) est déposé dans trois grands livres, qui constituent une sorte de saga métaphysique : L'être et l'événement (1988), Logiques des mondes (2006) et enfin L'Immanence des vérités, auquel il travaille depuis une quinzaine d'années. Apres avoir étudié vérités et sujets du point de vue de la théorie de l'être, après avoir rendu raison de ce que cette universalité des vérités et de leurs sujets peut se plier aux règles de l'apparaître dans un monde particulier, ce troisième volume aborde une question redoutable : d'où peut se soutenir que les vérités sont absolues, c'est-à-dire non seulement opposées à toute interprétation empiriste, mais encore garanties contre toute construction transcendantale ? Qu'en est-il des vérités et des sujets, saisis, au-delà des formes structurales de leur être et des formes historico-existentielles de leur apparaître, dans l'irréversible absoluité de leur action et dans l'infini destin de leur oeuvre finie ? Et que faut-il entendre par l'absoluité du vrai, puisque les dieux sont morts ? Il s'est agi, au fond, d'un bout à l'autre, de construire pour notre temps une pensée complète, tirée, comme le firent Platon, Descartes ou Hegel, de matériaux rationnels contemporains, mathématiques, poétiques, amoureux et politiques. Il s'est agi de la vraie vie : nous sommes capables, dans la forme d'une oeuvre, individuelle ou collective, dans les quatre registres que fréquente l'animal humain survolté, de processus créateurs où se conjuguent dialectiquement la singularité, l'universalité et l'absoluité. Depuis sa naissance, la tâche de la philosophie ne tient qu'à ceci : créer, dans les conditions de son temps, le savoir de la possibilité existentielle du vrai.

09/2018

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Critique littéraire

Littré. L'humaniste et les mots

Répudiant l'image conventionnelle, fade et presque hagiographique d'Émile Littré, cet "illustre inconnu, du XIXe siècle, Alain Rey s'essayait en 1970, en empathie mais avec acuité, à exposer les convictions et les contradictions de l'homme, à retracer la genèse et le progrès d'une oeuvre polymorphe. Pasteur en avait figé le portrait dans la métaphore bien-pensante du "saint laïque", mais on découvre plutôt ici, outre le lexicologue célébré, un grand traducteur, un théoricien de la médecine, un historien des langues et des cultures, un philosophe agnostique et même un poète (manqué), enfin un vigilant témoin politique : en un mot un humaniste. Augmentée dans cette réédition d'un chapitre inédit sur la fortune du Dictionnaire et sur l'image de son auteur dans notre présent culturel, cette biographie intellectuelle est plus que jamais d'actualité.

11/2008

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Actualité et médias

L'âme des nations

"Le sentiment s'est ancré de plus en plus fort en moi que les pays, comme les individus, ont un ADN et que si, pour eux aussi, un partage s'est établi entre l'inné et l'acquis, leur nature profonde a largement conditionné leur comportement sur la scène internationale. Je ne crois pas à un déterminisme génétique des Etats et des peuples, mais rien n'est explicable dans leurs actions, leurs attitudes, leurs ripostes si l'on ne comprend pas en profondeur les ressorts de leur identité, telle qu'elle a pesé sur leurs relations avec le reste du monde. D'où la quête inachevée, superficielle, contestable, voire provocante de l'âme des acteurs qui occupent, depuis un demi-millénaire, le théâtre européen..."

09/2012

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Philosophie

La République de Platon

La République de Platon est peut-être le texte le plus connu, le plus traduit et le plus commenté de toute l’histoire de la philosophie. Mais comment restituer la vérité de cette œuvre aujourd’hui, 2500 ans après sa rédaction? Alain Badiou a choisi d’inventer un genre nouveau pour rendre au texte de Platon son universalité et sa vivacité sans passer par un commentaire critique. Il a traduit l’œuvre à partir de l’original grec et a procédé à quelques changements afin de l’adapter à notre temps. Tout d’abord, il a supprimé toute référence aux particularités de la société grecque antique, des interminables développements sur la valeur morale des poètes aux considérations politiques destinées par Platon à la seule élite aristocratique (les mesures révolutionnaires que Platon réserve aux seuls « gardiens » de la cité valent, sous la plume de Badiou, pour tous les habitants du pays). Il a élargi les références culturelles : la philosophie fait feu de tout bois, ainsi Socrate et ses compagnons connaissent-ils Beckett, Pessoa, Freud et Hegel. Ils  réalisent l’actualité intemporelle de toute philosophie véritable, propre à s’ajuster à son époque. Enfin, Badiou, par ailleurs dramaturge, a fait du dialogue socratique une véritable joute oratoire : dans cette version de la République, les interlocuteurs de Socrate ne se contentent pas d’approuver ce qu’énonce le Maître. Ils lui tiennent tête, le mettent en difficulté et livrent ainsi une pensée en mouvement. Grâce à ce travail d’écriture, d’érudition et, avant tout, de philosophie, Alain Badiou donne à lire pour la première fois une version absolument contemporaine, vivante et stimulante du texte de Platon.

01/2012

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Critique littéraire

Paul-Louis Courier, vies...

" L'homme le plus intelligent de France " jugeait Stendhal. Et la révolution de Juillet en 1830, la chute de l'absolutisme se faisaient au mordant des pamphlétaires. Succès posthume pour l'ex-officier des armées de la Révolution et de l'Empire, l'helléniste reconnu, le vigneron si peu de la Chavonnière, qui se prolongea tout au cours des années d'affrontement entre tenants et adversaires de l'Ordre moral. Succès tel qu'à la longue, il lassa ceux qui avaient réussi, et la France, républicaine, laïque et propriétaire, s'éloigna de Courier qui avait contribué, sans tout à fait y croire lui-même, à la faire telle. Savants, les hellénistes gardaient pourtant la mémoire de ce qui fait Courier, l'un des meilleurs d'entre eux, l' "inventeur " d'un fragment disparu et recherché des " Pastorales, Daphnis et Chloé " de Longus, et le maculateur immédiat, par pâté d'encre étourdi dudit passage : d'où le charivari des érudits ! Et bien au-delà du cercle des lettrés, ou de celui, chaleureux, de la Société des amis de Paul-Louis Courier, rayonnant depuis Véretz, Touraine, des fidèles de tous horizons restent acquis à Courier : ceux qui aiment vagabonder en croupe du canonnier à cheval, chef d'escadron en Calabre, et qu'émeuvent son " nonchalant " courage, son respect de l'ennemi et son émerveillement des couleurs italiennes ; ceux aussi que trouble le désarroi de Paul-Louis, hobereau malgré lui, époux tardif devant Harminie, sa femme, si jeune, si belle, accablée de tâches et qui s'ennuie. Assassiné le 10 avril 1825, dans ses bois de Larçay, mort bête et paysanne sans doute là où certains voient encore du mystère, Courier a vécu plusieurs vies, militaire, helléniste, propriétaire, pamphlétaire, mais vies moins successives, qu'emmêlées tant Courier change de personnage par refus instinctif d'être classé, catalogué, emprisonné. Il mérite bien de rester tel quel, mobile et vivant parmi nous : par la jeunesse de son regard, la vélocité de sa plume, modèle de bien des écritures modernes, l'acharnement à faire tomber les masques, à être plutôt que paraître ; l'ironie qu'il oppose à la pesante autorité et courtisanesque société. A l'heure où un peu de recul sied face à ce qui nous entoure ou nous abasourdit, il est bon de reprendre Courier pour compagnon comme y invite cet ouvrage.

03/2009