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Sorcellerie

Cinq livres de l’imposture et tromperie, Des diables, des enchantements & sorcelleries. De Praestigiis daemonum 1569

Depuis des siècles, on l'évoque, on le mentionne comme une référence incontournable. Les philosophes et les théologiens, les littéraires, les juristes, les psychiatres surtout, en font l'ouvrage fondamental d'une certaine modernité. Tout le monde en parle, tout le monde le cite, mais peu le lisent. Cet ouvrage est comme un événement qui fait rupture dans l'histoire de la folie, de la chasse aux sorcières, des hérésies, mais aussi dans l'histoire du christianisme, son héritage de l'hellénisme et du judaïsme. L'Europe chrétienne du XVIe est divisée, envahie par l'hérésie des sorcières, des femmes qui tantôt se soulèvent ou se rebellent, tantôt sombrent dans la misère profonde. On aura dit qu'elles s'unissent sexuellement avec le diable, pour rompre les filiations du sang christique, falsifier les héritages, renverser la tradition. L'ouvrage de Wier, médecin de formation, est un livre sur la différence des sexes et son pouvoir d'orientation des discours, politiques et théologiques, juridiques et philologiques. Entre médecine et religion, il propose une lecture audacieuse, sceptique et érudite, où s'articulent l'histoire de la folie et l'histoire de la femme, la persécution des hérésies et le pouvoir des illusions, la démonologie et l'essence du christianisme. Au XIXe siècle, les aliénistes et Freud lui-même ont vu dans ce livre l'événement précurseur des Lumières, qui devait leur permettre d'écrire leur propre histoire de la psychiatrie. Le De praestigiis daemonum de Jean Wier a été publié pour la première fois en latin en 1563, puis traduit en français en 1567 sous l'intitulé Cinq livres de l'imposture et tromperie des diables, des enchantements et sorcelleries. Notre édition reprend la traduction française rééditée en 1569 avec une présentation, une postface et d'abondantes notes critiques, en espérant donner à lire et rendre accessible un livre par lequel nous pourrons relire et écrire autrement notre histoire.

09/2021

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Violence

Violences contre les femmes. De la révolution aux pactes pour le pouvoir (Nicaragua, 1979-2008)

Comment comprendre la politisation des violences sexistes, et leur perpétuation dans un environnement institutionnel en apparence favorable à leur sanction ? Que disent ces phénomènes des recompositions des sociabilités du point de vue du genre, et de la place qu'y jouent la violence ordinaire comme la violence politique ? A partir d'une enquête menée au Nicaragua, ce livre retrace la construction en enjeu public des violences contre les femmes, et la façon dont ce phénomène traverse historiquement trois régimes politiques (la fin de la dictature des Somoza, le régime révolutionnaire sandiniste, un essai d'instauration démocratique) et une guerre civile qui fut le théâtre de la guerre froide. Cet enjeu a été consubstantiel au façonnement du féminisme nicaraguayen de la deuxième vague, en collusion et en collision avec les dirigeants révolutionnaires. Puis, il s'est inscrit dans une nouvelle acception sexuée des droits humains. L'investissement de ce langage juridique a engendré une production contradictoire du droit, où ont fini par se cotoyer la pénalisation des violences intrafamiliales et sexuelles, et l'interdiction totale de l'avortement. Ce livre décrypte enfin la façon dont le traitement institutionnel des violences sexistes est pris dans un jeu de concurrence pour le pouvoir, dominé par des figures tutélaires masculines. Dans ce cadre, l' "en-jeu" est ce qui fait l'objet de négociations et de pactes, et les femmes, destinataires de normes et d'actions publiques, constituent des objets de tractations politiques. Cet ouvrage apporte alors un regard neuf sur la place des pactes de corruption dans l'entretien des violences sexistes. Il apporte des éléments de compréhension plus généraux sur la façon dont les politiques contre les violences sexistes sont menées dans une sorte de dissociation instrumentale entre l'objet fédérateur qu'elles représentent, et l'étouffement de controverses plus souterraines qu'elles engendrent à propos du pouvoir et de l'impunité masculines. Il permet enfin de relire l'histoire nicaraguayenne contemporaine à l'aune du genre.

07/2022

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Littérature française

Nancy-Kabylie

" T'es en quête ! " . Voilà ce qu'un jour, sa meilleure amie lance à Dorothée Myriam Kellou. De quoi, elle l'ignore. Pourtant tous les indices sont là. Son apprentissage de la langue arabe, son parcours intellectuel, ses voyages, et le besoin de rappeler les origines algériennes de son père. Que sait-elle de sa jeunesse ? Peu de choses. Il l'invite donc à relire un projet de film qu'il lui avait adressé quelques années auparavant. Dorothée y découvre qu'en 1960, son père et sa famille ont été contraints de quitter leur village de Mansourah, où des populations avaient été déplacées sous le contrôle de l'armée française. Chapitre mal connu d'une guerre sur laquelle beaucoup d'ombres demeurent. Dorothée Myriam Kellou tente d'y apporter sa part de lumière. De Nancy où elle a grandi, en passant par l'Egypte, la Palestine et les Etats-Unis, la jeune femme vogue pour mieux s'ancrer. Dans ce livre très personnel, Dorothée remonte le temps, celui où ses parents - Catherine, jeune française en voyage solidaire en Algérie, et Malek, jeune réalisateur algérien aux sympathies communistes -, se sont connus et aimés. L'autrice évoque aussi son enfance, sa double culture, la force et les tiraillements qu'elle engendre. Le poids du silence en héritage : la guerre, les déplacements de population, les camps. Toutes ces vérités qu'on tait, la violence éprouvée quand enfin elles éclatent. Avec son père, Dorothée retournera sur les lieux de cette histoire traumatique : une maison, un arbre, des témoins d'alors la feront resurgir. Père et fille en feront un film, et ainsi, répareront l'oubli. Enquête, récit intime, réflexion sur l'histoire, la mémoire, l'identité et la transmission, voyage initiatique, hommage au père et à son pays : ce premier texte de Dorothée Myriam Kellou est inclassable et remarquable pour cette raison même. Il tâtonne, interroge, raconte une Algérie tantôt douloureuse, tantôt rêvée, ouvrant la voie de l'apaisement et de la réconciliation.

10/2023

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Religion

Enfance, santé et société. Recueil d'articles

A relire l'ensemble des articles ici rassemblés, il apparaît, qu'outre son importante contribution à l'histoire de la santé, Dominique Dessertine a privilégié l'histoire de la famille et, en son sein, celle de l'enfance et de l'adolescence au tournant des XIXe et XXe siècles. Dans cet ensemble, elle a mis l'accent sur les initiatives qui visent à protéger les enfants et les jeunes en danger ou en danger de l'être. Déjà arrachés aux prisons ordinaires pour être détenus dans des colonies pénitentiaires, les enfants coupables peuvent être de plus en plus - et sont de plus en plus - confiés à l'Assistance publique et surtout à des institutions privées agréées, essentiellement laïques, chargées de les éduquer. Celles-ci reçoivent aussi les enfants victimes de mauvais traitements ou d'une éducation familiale jugée trop déficiente. Derrière cette convergence entre ces deux jeunesses, se lit la hantise de voir les enfants sombrer dans la délinquance et la marginalité. Cette obsession est si forte qu'elle va jusqu'à passer outre la sacro sainte autorité parentale. Par ailleurs, avec son époux Bernard Maradan (1946-2000), elle a mis à jour un moteur fondamental du dynamisme des patronages, la rivalité entre laïcs et catholiques. Au-delà de leurs différences, - les patronages catholiques sont plus sportifs, les laïques plus tournés vers les activités culturelles - les deux visent à civiliser les enfants et à les protéger des dangers de l'errance et du vagabondage. Parmi les activités de ces patronages, l'auteur donne une place particulière aux défilés et fêtes de la jeunesse. Enfin les études pionnières sur les écoles de plein air de l'entre-deux-guerres et les centres sociaux d'après guerre (même s'ils ne sont pas spécialement destinés à l'enfance, ils sont amenés à lui accorder une grande place), complètent un tableau décidément riche et varié des initiatives en faveur de l'enfance et de la jeunesse.

03/2013

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Poésie

Satires. Epîtres. Art poétique

"Sa statue nous a masqué sa vraie stature. Mais il suffit de le relire pour le retrouver vivant presque à chaque page. Il ne s'est en effet guère moins mis dans son oeuvre qu'un La Fontaine, qui, malgré les apparences, ne se livre pas davantage. Il s'y peint à tous les âges, burinant avec une probité scrupuleuse chacun de ses portraits, reflets successifs d'une personnalité fortement accusée, plus complexe qu'il ne paraît de prime abord et qui doit à ses contrastes son puissant relief. Laissant le fabuliste confier à la flexible fluidité des vers irréguliers le libre vagabondage de son âme inquiète, il choisit pour instrument l'alexandrin, dont il se montre un incomparable ouvrier, et dont il sait tirer, à force de travail, une variété presque infinie d'effets. Doué d'une oreille très subtile et très sûre, il combine les sons de manière que chaque mot, mis à sa juste place, prenne, par un système savant d'échos, sa pleine valeur. Le temps paraît venu de lui rendre parmi ses pairs le rang éminent qui lui revient de droit. Nul ne méritait davantage de prendre place dans cette collection. On le croit trop connu, mais on se trompe. Il réserve toujours à son lecteur le plaisir de la surprise. Ce privilège n'appartient qu'aux poètes authentiques et seulement aux plus grands. Il a fixé la norme à partir de laquelle tout devient écart, excroissance, déviation. Qu'on le veuille ou non, l'alexandrin qu'il a forgé reste un peu comme le mètre-étalon de notre poésie. Plus que personne, il a contribué, par son travail obstiné sur les mots, à clarifier notre langue, dont nul n'a mieux senti d'instinct le génie, à lui donner cette sorte d'évidence lumineuse qu'on pourrait appeler le lustre de la raison" Jean-Pierre Collinet.

11/2008

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Critique littéraire

Cher monsieur-Jean-Marie-mon fils. Lettres 1938-1971

Durant toute sa vie, Queneau entretint une correspondance professionnelle et amicale nombreuse, sans que celle-ci prît jamais une dimension vraiment suivie et volumineuse avec tel ou tel de ses (insignes) interlocuteurs. L'écrivain avait peut-être envisagé la publication- de mémoires (" C'est très emmerdant à écrire, mais à relire c'est assez farce, les annales ") ; mais, ne s'accordant ni l'énergie ni le style d'un chroniqueur, il s'en abstint. Ainsi les lettres qu'il adressa à son fils dès 1938 sont-elles d'un rare intérêt ; ce volume en présente une très large sélection. Queneau y laisse entendre une voix singulière, et jusqu'à présent peu connue, pour exprimer ses sentiments et ses idées, raconter son quotidien et faire part de l'avancée de ses travaux littéraires et éditoriaux. Son ton est libre, confiant, souvent facétieux mais toujours bienveillant. Et le propos, sans sévérité ni hauteur, et moins encore puéril - malgré l'intérêt marqué du père pour les divertissements enfantins de, son jeune fils. Raymond et Jean-Marie s'entendent sur des sujets aussi divers que la peinture, la bande dessinée, l'archéologie, le cinéma et le sport, chacun désirant faire partager à l'autre ses découvertes. De sorte qu'à plus d'un titre le fils est concerné par la vie littéraire et artistique de son père, s'intéressant à ses lectures, cherchant son enseignement et partageant certaines de ses amitiés - ce qui renforce encore la valeur de leur échange. Cher monsieur-Jean-Marie-mon fils complète ainsi la série des textes à dimension autobiographique publiés après la mort de l'écrivain, qui ont fait émerger une foule de détails et d'anecdotes de sa vie. La présente édition clarifie du même coup les rapports de celui-ci avec son " honorable progéniture ". Edition établie, présentée et annotée par Anne Isabelle Queneau. Texte illustré d'une cinquantaine de croquis et dessins de l 'auteur, ainsi que de photographies et de documents d'époque, pour la plupart inédits.

10/2003

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Beaux arts

Fenêtre jaune cadmium ou les Dessous de la peinture. Essai

Plutôt qu'un panorama de la peinture contemporaine, ce livre en propose une traversée, parmi d'autres possibles. Amorcé il y a plus de vingt-cinq ans sous l'invocation de Mondrian, l'itinéraire est balisé par une série de noms dont la succession, elle-même chronologique à une exception près, obéit en fait à une logique qui ne devait se révéler qu'après-coup, et par une vue rétrospective de l'ensemble du parcours. Piet Mondrian, Jackson Pollock, Jean Dubuffet, Paul Klee, Saul Steinberg, Valerio Adami, François Rouan : autant de fils prélevés dans une même tresse, inlassablement renouée, comme le révèlent encore deux coupes transversales pratiquées dans son épaisseur, l'une sous le titre de l'"informel", et l'autre sous celui des "stratégies" qui structuraient la scène artistique des années cinquante, de part et d'autre de l'Atlantique. Un fil en dessus, un fil en dessous : la tresse propose un modèle d'histoire plurielle, où le fil qui fait surface et occupe l'oeil à un moment donné n'a de sens, et de tenue, que par rapport à ce qui vient en dessous, avant que de lever à son tour. L'abstraction et la figuration, le dessin et la couleur, la figure et le fond, l'image et le tableau, le voir et le lire : ces jeux d'oppositions binaires, s'ils en dessinent le champ, ne suffisent pas à rendre compte d'un travail dont on a pu croire qu'il retournait la peinture sens dessus dessous, alors qu'il ne prétendait à rien d'autre qu'à la mettre à plat et tout donner à en voir. Au risque pour le spectateur de ne plus s'y reconnaître et, pour le peintre, de se laisser prendre à une tâche proprement infinie, interminable. Et le désir là-dedans, ou la femme (comme parlait Balzac) là-dessous ? On n'en finira pas de relire Le Chef-d'oeuvre inconnu, lequel fait le prétexte de cette traversée, en même temps qu'il lui sert, tout au long, de phare.

10/1984

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Développement personnel

L'école des bons parents et ses 50 invitations

Selon les tribus de ce conte, ce livre répondra à deux questions essentielles : suis-je un bon parent pour moi ? Et le suis-je pour mes enfants ? Ce conte initiatique est à lire et à relire, il est une ballade thérapeutique par laquelle dix Maisons : la compréhension, l'attachement, la réparation, le masculin, le féminin, le nid, les sept rites, les transmissions, la plume et le doux silence, les papillons et le Papé ; et cinq tribus : les pieds tanqués, les crêtes roses, les gros ventres, les éventails et les intellonimbus ; vous offriront 50 invitations pour avoir des enfants "plus libres et heureux", pour mieux grandir et réparer au besoin. Si vous avez ce livre dans vos mains, c'est certainement que vous aurez un chemin à faire avec lui. C'est difficile d'être parents ! Combien nous nous trouvons du jour au lendemain, seul avec nous, face à ces 3/4 kilogrammes d'amour que nous allons devoir faire grandir, sans mode d'emploi ; avec pour modèle nos parents ! Qu'ils soient aimants, absent, maladroits ou maltraitants, nos parents sont nos modèles : une référence sans concurrence et pour autant pas forcément bonne pour nous.. C'est terrible car il n'est pas possible d'être un parent parfait, alors que l'on pourrait souhaiter le meilleur à nos enfants. Et cela va durer longtemps avec cette lancinante question : comment être "juste" avec son enfant ? Si je n'ai pas de réponse absolue, j'ai alors une belle histoire à vous soumettre et peut être 50 invitations qui retiendront votre attention, vous aideront dans cette noble mission, et vous permettront de nourrir ou réparer pour des parents et des enfants "plus libres et heureux" ! Si le prix de ce livre est au dessus de ce qui se pratique, c'est que nous l'avons voulu beau avec une couverture rigide qui le mette à l'abri des années pour une meilleur transmission.

03/2019

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Couple, famille

Le cadeau, transmettre et libérer ! A la recherche de l'école des bons parents et ses 50 invitations ; Conte initiatique et thérapeutique

Selon les tribus de ce conte, ce livre répondra à deux questions essentielles : suis-je un bon parent pour moi ? Et le suis-je pour mes enfants ? Ce conte initiatique est à lire et à relire, il est une ballade thérapeutique par laquelle dix Maisons : la compréhension, l'attachement, la réparation, le masculin, le féminin, le nid, les sept rites, les transmissions, la plume et le doux silence, les papillons et le Papé ; et cinq tribus : les pieds tanqués, les crêtes roses, les gros ventres, les éventails et les intellonimbus ; vous offriront 50 invitations pour avoir des enfants "plus libres et heureux", pour mieux grandir et réparer au besoin. Si vous avez ce livre dans vos mains, c'est certainement que vous aurez un chemin à faire avec lui. C'est difficile d'être parents ! Combien nous nous trouvons du jour au lendemain, seul avec nous, face à ces 3/4 kilogrammes d'amour que nous allons devoir faire grandir, sans mode d'emploi ; avec pour modèle nos parents ! Qu'ils soient aimants, absent, maladroits ou maltraitants, nos parents sont nos modèles : une référence sans concurrence et pour autant pas forcément bonne pour nous.. C'est terrible car il n'est pas possible d'être un parent parfait, alors que l'on pourrait souhaiter le meilleur à nos enfants. Et cela va durer longtemps avec cette lancinante question : comment être "juste" avec son enfant ? Si je n'ai pas de réponse absolue, j'ai alors une belle histoire à vous soumettre et peut être 50 invitations qui retiendront votre attention, vous aideront dans cette noble mission, et vous permettront de nourrir ou réparer pour des parents et des enfants "plus libres et heureux" ! Si le prix de ce livre est au dessus de ce qui se pratique, c'est que nous l'avons voulu beau avec une couverture rigide qui le mette à l'abri des années pour une meilleur transmission.

03/2019

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Loisirs et jeux

Chi et la chasse au trésor

ESCAPE ! Sauras-tu t'échapper de ce livre ? A l'instar des "Escape Games" où l'objectif est de s'extirper d'un monde qui nous retient prisonnier, ce livre interactif offre au lecteur l'opportunité d'aider son héros préféré à s'échapper d'une situation périlleuse ou d'un danger ! Sans temps limite et ne nécessitant aucun matériel supplémentaire, l'aventure consiste ici à résoudre des énigmes adaptées à l'âge du lectorat pour avancer et, in fine, trouver l'une des sorties possibles. Qu'il s'agisse d'utiliser les bons objets, de décrypter un code ou encore de découvrir un passage secret, observation, déduction et esprit d'à-propos seront les meilleurs alliés des lecteurs et lectrices dans cette aventure non linéaire d'un nouveau genre. Chaque escape book est doté d'un tutoriel immersif qui plonge rapidement lecteurs dans les aventures de leurs héros. Une carte en couleur permet également de se repérer tout au long des recherches, et celles et ceux qui piétinent pourront même s'aider d'un carnet d'indices ! Ici, pas de solution clé en main mais au contraire une très grande liberté d'action avec juste ce qu'il faut de coups de pouce pour ne jamais rester bloqué. Escape ! Chi s'échappe du parc : Après l'appartement, Chi est ravie de découvrir le monde extérieur, avec son parc, ses jeux et... ses dangers. Parviendras-tu à l'aider à s'échapper de ce parc avant que la nuit tombe ? Ce seul livre te suffira pour t'amuser follement avec le plus mignon des chatons. Une aventure inédite à lire et à relire, à jouer seul ou à plusieurs ! Deux rabats avec : - Un plan détaillé pour te repérer - Des objets pour progresser dans l'histoire - Un carnet d'indices pour t'aider si tu es bloqué Difficulté : 1/3 Accessibilité : 3/3 Fidélité à l'univers : 3/3

11/2018

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Critique littéraire

La petite-fille de la sorcière. Enquête sur la culture magique des campagnes au temps de George Sand

Au XIXe siècle, cela faisait longtemps qu'on ne brûlait plus de sorcières. Les pièces de procès n'existent donc pas. La justice est muette, à part quelques affaires d'escroquerie et de rares faits divers tragiques. Ne comptons pas trop non plus sur les tout premiers folkloristes : ces notables cherchaient surtout dans les moeurs campagnardes des vestiges de cultes ou d'usages antiques et en somme ne s'intéressaient guère aux paysans de leur temps. On a dû procéder autrement et partir de la littérature. Relire La Petite Fadette, les Dus frays bessous du gascon Jasmin, d'autres oeuvres d'écrivains ayant eu une enfance rurale afin d'y repérer ce que Carlo Ginzburg appellerait des traces : traces à demi effacées d'une culture essentiellement orale et très méprisée, indices ténus qu'il faut interpréter à la lumière de ce que les anthropologues et les folkloristes nous ont appris des contes et des croyances. Il s'agit ainsi de reconstituer les logiques multiples d'un univers culturel très étrange à nos yeux, entre le rêve et le réel, peuplé de sorcières et de loups-garous, de devins et de feux follets. Et, en bon historien, d'inscrire ces croyances dans le temps : comprendre pourquoi, en dépit du mépris des Lumières qui faisait suite à la persécution sanglante des siècles précédents, elles étaient encore si vivantes au début du XIXe siècle ; puis tenter d'évaluer leur recul, ou plutôt les transformations qu'elles connaissaient à cette époque ; enfin apprécier l'enjeu politique qu'elles en vinrent à représenter lorsqu'en 1848 l'instauration du suffrage universel donna à des campagnards encore illettrés et "superstitieux" un poids décisif dans la destinée d'un pays. Vincent Robert enseigne l'histoire politique et culturelle du XIXe siècle à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne. Il a notamment publié Le Temps des banquets. Politique et symbolique d'une génération, 1818-1848 (2010) qui a obtenu le prix des Rendez-vous de l'histoire de Blois.

04/2015

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Critique

La méditerranée de Gabriel Audisio. Cartographie d’une idée

Normal021falsefalsefalseITX-NONEX-NONE / Style Definitions / table. MsoNormalTable {mso-style-name : "Tableau Normal" ; mso-tstyle-rowband-size : 0 ; mso-tstyle-colband-size : 0 ; mso-style-noshow : yes ; mso-style-priority : 99 ; mso-style-parent : "" ; mso-padding-alt : 0cm 5. 4pt 0cm 5. 4pt ; mso-para-margin : 0cm ; mso-para-margin-bottom : . 0001pt ; mso-pagination : widow-orphan ; font-size : 12. 0pt ; font-family : "Times New Roman", serif ; mso-fareast-language : IT ; } La Méditerranée de Gabriel Audisio. Cartographie d'une idée de Miriam Begliuomini éclaire une figure oubliée du XXe siècle, ouvrant de nouvelles perspectives sur l'idée de la " Méditerranée " au carrefour entre colonialisme et décolonisation. La Méditerranée a consacré la fortune de Gabriel Audisio (1900-1978), partisan d'un bassin solaire et multiculturel avant l'heure. Ses plaidoyers pour une mer fraternelle lui ont valu, au fil des années, le titre d'"? écrivain méditerranéen ? ", voire de "? médiateur ? " et de "? passeur ? " entre les deux rives de la mer. Encore de nos jours, alors que la Méditerranée a regagné le centre de l'attention médiatique et académique, la mer conciliatrice d'Audisio est évoquée comme le symbole d'une utopie réalisable. Mais l'ascension littéraire de l'auteur s'est aussi accompagnée d'une longue (et oubliée) carrière dans l'administration de l'Algérie française ? : comment relire sa pensée méditerranéiste à la lumière de cette double posture ?? Cet ouvrage s'attache à renouer la vie et l'oeuvre en prose d'Audisio sur le fond d'un vaste réseau de contacts intellectuels et d'instances matérielles. Au prisme d'un corpus privé (lettres personnelles, journaux intimes) et public (documentation administrative, presse, essais), on appréhende une média(tisa)tion, certes engagée, mais moins abstraite que prévu, de la Méditerranée et de l'Algérie notamment. Par une perspective inédite, une cartographie biographique et idéologique prend forme et vient offrir une première monographie sur un auteur influent pour l'élaboration de l'idée de Méditerranée, entre colonisation et décolonisation.

02/2023

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Histoire ancienne

Pompéi et la Campanie antique

Les Guides Belles Lettres des Civilisations proposent un voyage dans le temps et l'espace (Egypte, Grèce, Rome, Inde, Chine, Japon...) et s'adressent aux étudiants, aux curieux d'histoire et de civilisations, aux voyageurs... Ouvrages pratiques et raisonnés de culture générale sur les principales civilisations anciennes qui nous ont laissé une trace écrite, ils proposent au lecteur les clés nécessaires pour comprendre un texte ancien ou un livre d'histoire, ils l'aident à en déchiffrer les allusions, à en élucider les difficultés. La Campanie, heureux séjour des dieux et des muses abandonné aux puissances infernales. Une terre de culture, une terre de sang mêlé, aux sources de la civilisation romaine. En 79 de notre ère, l'explosion du Vésuve a couvert d'un linceul de cendres cet écrin de nature lumineux et tranquille. A Pompéi, où le temps fut suspendu, le voyageur croit tout comprendre de la vie des Anciens. Mais pense-t-il à se garder des illusions ? Ce guide l'invite à "relire" le quotidien de ces cités retrouvées. Leur conception pratique permet à chacun de les utiliser de trois façons : soit les lire en suivant, comme un livre traditionnel, pour découvrir les divers aspects de la civilisation présentée, soit recourir directement à l'une des rubriques qui composent chaque chapitre grâce à une table des matières très détaillée, soit encore se servir directement de l'index très fourni afin de trouver rapidement une information précise. Les cartes, tableaux, schémas, permettent, en outre, d'aller à l'essentiel. Et une bibliographie choisie et récente offre à qui le souhaite d'amorcer une recherche plus approfondie. Les Guides Belles Lettres des Civilisations ne sont pas des dictionnaires. Toute information recherchée s'y trouve replacée dans le contexte des mentalités de chacune des civilisations étudiées. Car il n'est pas possible de comprendre un événement, une loi morale ou le caractère d'un personnage si rien n'est restitué des valeurs qui les justifient.

03/2015

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Actualité et médias

Un racisme imaginaire. Islamophobie et culpabilité

Depuis 35 ans, le terme  d'islamophobie impose la censure à toute parole critique de l'Islam. Vieux mot de l'époque coloniale, il a été réinventé et transformé en arme de guerre par les mollahs iraniens qui ont fait de la foi du Prophète un objet intouchable. Islamophobie amalgame en effet deux sens : la persécution des croyants, qui est un délit ; la remise en cause d'une religion, qui est un droit absolu. L'usage de ce terme répond lui aussi à un double objectif : faire taire les Occidentaux mais surtout les Musulmans réformateurs soucieux de relire les textes sacrés, de modifier le code de la famille, d'introduire modération et tolérance dans l'exercice de la foi. Ce sont ces traîtres, ces apostats potentiels qu'il faut foudroyer en les renvoyant dans les ténèbres du racisme. Or une grande religion comme l'Islam n'est pas une race puisqu'elle a une vocation universelle. Lui épargner l'épreuve de l'examen, entrepris depuis des siècles avec le christianisme, ce n'est pas l'aider à  mûrir, c'est l'enfermer dans ses difficultés actuelles. Ce paternalisme est encouragé par toute une partie des gauches intellectuelles, trop heureuses de trouver dans l'Islam le dernier bon sujet de l'Histoire, après la classe ouvrière, le tiers monde et les damnés de la terre. On explique donc, au prix d'un raccourci stupéfiant, que l'islamophobie est la suite de l'antisémitisme des années 30, que le "musulman" est aujourd'hui la victime absolue du monde occidental et que les attentats dont nous pâtissons, en France ou ailleurs, sont le résultat  de notre attitude vis à vis des femmes et hommes de cette confession. Démonter ce racket sémantique, réapprendre à bien nommer les choses et à dénoncer les abus, réévaluer ce qu'on appelle "le retour du religieux" et qui paraît plutôt un retour du fanatisme, tels sont les objectifs de cet essai qui est la suite de La tyrannie de la pénitence paru en 2006.

02/2017

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Littérature française

Manhattan Blues

Ferdinand est noir et exilé. Il oscille entre Paris et New York. A Manhattan, il loge chez Jenny. Par la suite, il rencontre la belle Fran dans un bar de Greenwich Village. Ferdinand est découragé, Fran est désespérée. Pendant trois jours, ils vont marcher, courir, parier, déambuler, flâner, s'aimer aux quatre coins de New York. Au rythme de l'écriture et de la musique de Jean-Claude Charles, entre le swing et le blues, entre les larmes et le fou rire, le coeur de Ferdinand balance entre Jenny et Fran. Une nuit de lecture. C'est la nuit peut-être qu'on lit tout à fait et que la force d'un livre se fait plus visible. Quand les jours passent et qu'on s'éloigne de sa lecture, "Manhattan Blues" paraît de plus en plus beau. On voudrait être à le relire encore. On le fait lire à un ami. Il dit lui aussi que c'est très beau. Et le livre grandit encore. Il devient de plus en plus beau. C'est pourquoi j'écris aujourd'hui que c'est un livre magnifique. L'histoire d'amour est bouleversante, cachée, à l'auteur, d'abord cachée à lui, puis à nous, à tous... Jean-Claude Charles est sans doute un romancier, vrai, grand. Marguerite Duras. Après "Manhattan" (1979), ce film de Woody Allen où l'on n'a vu que des Blancs à l'écran, avant "She's Gotta Have It "(1986) du jeune Spike Lee où tous les personnages étaient noirs, voici "Manhattan Blues" (1985) ce roman où le coeur d'un écrivain noir oscille entre deux filles blanches. Jean-Claude Charles fixe sur nos rétines éblouies un Manhattan en noir et blanc sur fond de blues. C'est drôle, émouvant et ça vibre au rythme de ces années 1980 où Basquiat a surgi alors que Madonna débutait dans une boîte du Village.

09/2015

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Humour

Dictionnaire amoureux de l'humour juif. Edition revue et augmentée

Adam Biro nous plonge au coeur de l'humour juif dans ce Dictionnaire amoureux qui n'est pas un livre très orthodoxe... A lire et à relire, sans modération. L'histoire mythique du peuple juif commence par le rire, celui d'Abraham et de Sarah apprenant que, presque centenaires, ils auront un fils. Et ce n'est pas tout : Dieu ordonne aux futurs parents d'appeler ce fils Isaac, Yitzhak, " qui rira " ! Ce rire juif, qui va du Talmud à Tristan Bernard, à Sholem Aleichem, à Pierre Dac, à Woody Allen, à Romain Gary, à Georges Perec, à Philip Roth, à Rabbi Jacob ou à La Vérité si je mens, en passant par Bergson, Freud et Groucho Marx, est un rire ouvert, tonitruant, irrespectueux de tout, qui défie le destin. En Galicie, à Tunis, à New York, partout. Même à Auschwitz. Dans une baraque, quelques juifs prient. Un d'eux, oubliant où il se trouve, lève la voix. Les autres le rappellent à l'ordre. "Tais-toi donc ! Dieu pourrait t'entendre et se rendre compte qu'il 'en ' reste encore ! " Il ne s'agit pas ici d'un nouveau recueil de blagues, de witz juifs. Dans ce dictionnaire aigre-doux (comme l'aliment préféré de l'auteur, les cornichons), Adam Biro, en consacrant des articles à la " Bible ", au " Chemin ", aux " Femmes ", à la " Modestie " ou à la " Vérité ", réfléchit au principe même de l'humour juif, partie intégrante du judaïsme. A ses origines, à sa raison d'être, à sa structure et à son rôle - ; tout en racontant des witz dont les héros immortels sont Moïshe le tailleur, le docteur Lévy, le petit Maurice, madame Taïeb ou le mythique Ch'ra d'Afrique du Nord. Et le livre se termine sur une question comme celle qu'attend le rabbin qui parcourt son shtetl en criant : " J'ai une réponse, posez-moi une question ! " Mais quelle est donc La réponse ?

05/2022

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Ouvrages généraux

Savoir et pouvoir en Al-Andalus au XIe siècle

Al-Andalus continue de susciter fantasmes, nostalgie et projections de toutes sortes. Tour à tour érigée en haut lieu de la tolérance islamique, en paradis perdu dont ne subsistent que de délicats palais et l'écho lointain d'un art de vivre disparu, mais aussi en théâtre d'une lutte à mort entre Islam et Chrétienté, elle est l'une des rares terres ayant donné naissance à des mythes aussi riches que contradictoires. Ce morceau d'Europe qui fut à l'Islam a heureusement laissé des textes qu'Emmanuelle Tixier du Mesnil se propose de relire, en regardant plus particulièrement la très riche moisson intellectuelle du XIe siècle, lorsqu'une vingtaine de principautés, les royaumes des Taïfas, se partageaient les lambeaux du territoire califal. Ce temps de tous les dangers, alors que menaçaient tant les rois chrétiens du nord de la péninsule que les guerriers berbères du Maghreb, fut celui d'une grande inventivité politique (l'Espagne islamique expérimentait deux cents ans avant l'Orient la disparition du califat), mais aussi celui d'une très belle floraison culturelle. Pouvoir et savoir nouèrent dans ce théâtre d'exception des liens très solides au cours d'un beau XIe siècle dont il faut restituer le déroulement et la complexe histoire. Les princes andalous firent de la culture un projet politique, un ferment de légitimité, le moyen de la concurrence entre eux, contribuant à fixer pour des siècles l'image d'une péninsule savante. Professeur d'histoire médiévale de l'Islam à l'université de Paris Nanterre, Emmanuelle Tixier du Mesnil est spécialiste de la géographie arabe médiévale et de l'histoire d'al-Andalus. Elle est notamment l'auteur d'Al-Andalus. Anthologie, en collaboration avec Brigitte Foulon, (GF Flammarion, Paris, 2009) et de Géographes d'al-Andalus. De l'inventaire d'un territoire à la construction d'une mémoire (Presses universitaires de la Sorbonne, Paris, 2014).

05/2022

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Critique littéraire

Jules Verne, un océan tumultueux de mots et de rêves

Pour tout voyageur, le premier monde passe par un globe terrestre, des photos, des cartes. Et des romans de Jules Verne qui nous suivent tout au long de la vie. La première fois qu’on rencontre cet homme grave à la barbe fournie, c’est l’oncle d’Amérique au passé exaltant qui émerveille par ses récits. Passée l’enfance, c’est le camarade de virées que la vie n’a pas flétri, retrouvé avec joie. Puis, quand l’existence nous rattrape et qu’elle nous inflige cette course contre la montre, le relire est une bouée de sauvetage, un port de relâche dans une traversée parfois subie. Grâce à Jules Verne, l’enfance ne disparaît jamais vraiment, si les os craquent, les rêves restent intacts, à charge pour nous de les préserver. Il faut se laisser traverser par le souffle de ce professeur à la voix éternellement claire. Deux grandes parties sont ménagées dans cet ouvrage pour bien voyager avec Jules Verne et se repérer dans son océan tumultueux de mots et de rêves. La première partie est consacrée aux thématiques récurrentes avec pas moins de quatorze chapitres, qu’il s’agisse de l’ouverture aux autres peuples, de son sens aiguisé du suspens et du mystère, ou de l’appel du large, de sa conception du héros, du méchant, des femmes et des enfants, de l’esclavage, du travail, sans oublier l’importance du naufrage, le tout sur fond de drôles de machine. La seconde partie constitue Le tour de Jules Verne en 80 récits… C’est-à-dire toute son oeuvre présentée ouvrage par ouvrage, chronologiquement. Nous sommes beaucoup en effet à avoir dévoré l’oeuvre de Jules Verne, mais rarement la totalité. On peut ne pas avoir lu Un drame au Mexique, Un drame dans les airs publié en 1852 ! Aussi est-il précieux de bénéficier ici du résumé commenté de chaque récit. Enfin, pour mieux parcourir l’univers vernien, l’ouvrage s’achève sur un triple index très complet des noms de personnages, des noms cités, et des ouvrages cités. Et bien sûr de toutes les oeuvres de Jules Verne. Il ne reste plus qu’à vous immerger dans cet océan !

10/2012

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Loisirs et jeux

Au secours de Chi

ESCAPE ! Sauras-tu t'échapper de ce livre ? A l'instar des "Escape Games" où l'objectif est de s'extirper d'un monde qui nous retient prisonnier, ce livre interactif offre au lecteur l'opportunité d'aider son héros préféré à s'échapper d'une situation périlleuse ou d'un danger ! Ne manquez pas cette rencontre inédite avec Chi, Géronimo Stilton et Sea Shepherd, en attendant les autres héros que nous ne manquerons pas de vous proposer ! Sans temps limite et ne nécessitant aucun matériel supplémentaire (pas besoin de gomme, de crayon ni de papier ! ), l'aventure consiste ici à résoudre des énigmes adaptées à l'âge du lectorat pour avancer et, in fine, trouver l'une des sorties possibles. Qu'il s'agisse d'utiliser les bons objets, de décrypter un code ou encore de découvrir un passage secret, observation, déduction et esprit d'à-propos seront les meilleurs alliés des lecteurs et lectrices dans cette aventure non linéaire d'un nouveau genre. Chaque escape book est doté d'un tutoriel immersif qui plonge rapidement lecteurs dans les aventures de leurs héros. Une carte en couleur permet également de se repérer tout au long des recherches, et celles et ceux qui piétinent pourront même s'aider d'un carnet d'indices ! Ici, pas de solution clé en main mais au contraire une très grande liberté d'action avec juste ce qu'il faut de coups de pouce pour ne jamais rester bloqué. Escape ! Au secours de Chi : Avec Au secours de Chi, c'est toi le héros. Accompagné de Chi, tu devras explorer l'appartement et trouver comment aider la petite chatte. Mais pas de panique, Yohei sera là pour t'épauler. Prêt pour l'aventure ? Ce seul livre te suffira pour t'amuser follement avec le plus mignon des chatons. Une aventure inédite à lire et à relire, à jouer seul ou à plusieurs ! Deux rabats avec : - Un plan détaillé pour te repérer - Des objets pour progresser dans l'histoire - Un carnet d'indices pour t'aider si tu es bloqué Difficulté : 1/3 Accessibilité : 3/3 Fidélité à l'univers : 3/3

05/2018

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Non classé

ARS MAGNA suivi de la Nuit de Noël de 1922 et du Psaume de la réintégration

Oscar Vladislas de Lubicz-Milosz (1877-1939), que vous connaissez sans doute pour l'amitié profonde qu'il vouait aux oiseaux, nous décrit, dans Ars Magna, une extraordinaire expérience qui lui fera dire plus tard qu'il avait rencontré le soleil spirituel... Et cette expérience s'inscrit dans des vues stupéfiantes : ainsi Matière-Espace-Temps nous serait donné en bloc - sans doute nous sommes-nous égarés en les dissociant - et ce bloc, le Mouvement, serait celui, initial, du Sang, de notre sang : "secret hermétique très ancien hérité, avec le mouvement du sang, de mes ancêtres les souverains de la Lusace ". Nous cheminons effectivement en Philosophie Her­métique, et non en littérature : "Toutefois, ils affirment superbement qu'à celui qui en sortirait [de l'atmosphère], le soleil apparaîtrait non pas jaune ou rouge, mais bleu, électriquement et glacialement bleu dans un espace funèbre éclaboussé d'univers blafards. "S'il en est vraiment ainsi, quel enseignement de charité ne nous donne-t-il pas, ce scientifique soleil qui, en traversant notre atmosphère humanisée par notre respiration aimante et anxieuse, redevient le doux Sol des pieux laboratoires de jadis ". Nous nous attacherons à pénétrer une pensée extrêmement dense et riche, aux feux étincelants de multiples joyaux, à ressentir l'angoisse toute métaphysique du lieu inconnu où se tenait Milosz, - où nous nous tenons tous, sans cesse, sans jamais en prendre conscience... Il faut lire et relire Ars Magna maintes fois : comme toute chose inconnue, de prime abord nous n'en discernons pas le contour ; mais peu à peu, nous approcherons l'intimité d'un auteur admirable et nous serons alors en mesure de nous retrouver dans la sphère même de sa révélation... Vraiment, c'est une chance et une joie de rencontrer, comme l'écrivait René de Berval, "cet être merveilleux et magnifique " , qui se qualifiait lui-même de "fils du Cosmopolite errant" : c'est assurément l'un de ces Nobles Voyageurs qui ont toujours quelque trésor à nous confier... 1. Ars Magna. 2. Ibid. , Lumen. 3. Collectif. O. V de L. Milosz. Paris, Editions André Silvaire, 1959, p. 22.

01/2017

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Critique

La passion de San-Antonio. Frédéric Dard et ses lecteurs

On ne lit pas impunément des niaiseries, prévenait Victor Hugo, présentant la Thénardier. Mais qu'en est-il des romans de San-Antonio ? Que font-il à leurs lecteurs ? Où les amènera-ils et où les laissent-ils ? Quels types de rapports se nouent dans la lecture et comment se poursuivent-ils dans la vie des lecteurs, le livre une fois reposé ? Réciproquement, que font les lecteurs à San-Antonio, et qu'ont-ils fait de lui ? La dernière réponse semble la plus facile : ils en ont fait l'écrivain français le plus lu de son époque dans toutes les classes de la société des "trente ravageuses". Pourtant, avec San-Antonio rien n'est jamais aussi simple qu'il y paraît. "La Passion de San-Antonio" revient sur les incompréhensions et multiples malentendus qui entourent les relations de l'auteur et de son lectorat. On y voit que feintes et quiproquos, ambivalence et double jeu sont omniprésents : sur le terrain de la politique, dans l'usage des médias, aussi bien qu'en matière de théâtre ou de punk rock français. C'est l'occasion de rencontrer des lecteurs de San-Antonio. Mais aussi d'aborder les pratiques des fans, les affinités et les oppositions qui se font jour entre lecteurs, collectionneurs, et ceux pour qui San-Antonio représente un art de vivre et qui le lisent inlassablement, décennies après décennies depuis leur enfance. Objet d'un investissement affectif comme en suscitent rarement les écrivains, mais qui évoque celui réservé aux personnalités de la chanson et du cinéma, San-Antonio a acquis pour beaucoup le statut d'un auteur-culte. Il a ses fidèles et même ses dévots. Lecture de génération, a-t-il encore beaucoup de temps devant lui pour continuer à être lu ? Parviendra-t-il à se libérer de l'emprise de ses fans historiques pour s'ouvrir à un nouveau public, qui le lira sans doute tout différemment et ne craindra pas de commencer enfin son bénéfice d'inventaire ? Le plus bel hommage qu'on puisse rendre, pour son centenaire, à un auteur qui n'a cessé de provoquer ses lecteurs et de brouiller les pistes, n'est-il pas justement de le relire librement, sans passions et sans préjugés ?

09/2021

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Apprentissage du langage écrit

Dictées et histoire des arts cycle 3. Autour du monde

Ce nouvel ouvrage pour le cycle 3 permet d'avoir des dictées différentes et d'aborder d'autres notions de grammaire ou d'orthographe. Elles ont été testées par plus de 10 classes. Les dictées sont un incontournable de l'apprentissage de l'orthographe, mais peuvent être une source de stress pour les enfants quand elles servent uniquement à sanctionner les erreurs ! Par une approche positive de la dictée, cet ouvrage vise deux objectifs : réinvestir les connaissances vues en histoire des arts pour proposer des textes porteurs de sens ; faire des dictées un véritable dispositif d'apprentissage en plus d'un outil d'évaluation. Il propose une méthodologie et une progression autour de 25 séquences pour apprendre et mémoriser, se relire, se corriger efficacement avec une approche positive de la dictée. La démarche, efficace et valorisante, offre une structure récurrente sur une semaine : découverte et étude d'une oeuvre d'art (peinture, sculpture, musique, monument...) ; travail sur une notion d'orthographe lexicale ou grammaticale (accord sujet-verbe, homophones...) ; enrichissement lexical (mots à apprendre) ; entrainement avec des dictées flash ; dictées bilan permettant de réinvestir les connaissances vues en histoire des arts ; correction incluant un graphique de progrès. Avec des propositions de différenciation : quantité de mots à apprendre variable, textes des dictées de longueur et de difficulté différentes, correction différenciée. Cet ouvrage entraine les élèves dans un voyage autour du monde : les 25 dictées sont l'occasion de découvrir 25 oeuvres d'art réparties sur les 5 continents. Ressources numériques (accessibles sur mes-ressources-pedagogiques. editions-retz. com) : les oeuvres d'arts étudiées, les fiches élèves histoire des arts, les leçons d'orthographe et des diaporamas pour les animer, des exercices d'entrainement autonome, toutes les dictées différenciées, des fiches de méthodologie. > Pour plus de facilité, retrouvez toutes les ressources liées à cet ouvrage sur https : //mes-ressources-pedagogiques. editions-retz. com Comment vous connecter ? Pour votre première connexion, identifiez-vous sur https : //activation. editions-retz. com et saisissez votre clé d'activation personnelle indiquée en page 2 de couverture (verso de la couverture). Aux connexions suivantes, cliquez simplement dans https : //mes-ressources-pedagogiques. editions-retz. com sur la couverture de l'ouvrage pour retrouver toutes vos ressources ! Comment accéder aux ressources ? Suivez le mode d'emploi.

08/2021

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Littérature française

Boufrança

Boufrança était réellement un chic type... Du fin fond d'un Maroc encore très profond, Boufrança fait voyager le lecteur dans une aventure inspirée de quelques personnages réels et événements vécus. Il promène un regard lucide et pragmatique sur son monde. Il tente par tous ses moyens de défier son destin et sa destinée. Sans jamais baisser les bras, il mène sa petite barque dans un océan incertain, où grâce aux rencontres qui vont jalonner sa navigation, et avec détermination et courage, il vogue vers un avenir meilleur que Dieu lui a réservé. Un voyage que l'auteur dépeint dans toute la réalité inhérente au monde qui n'a que peu voulu de Boufrança. Un monde fait d'hypocrisie, de ressentiment, de haine, de jalousie, de filouterie, d'exploitation, d'abaissement, de coups du sort, et de tout ce qui devait constituer l'excellente école d'où Boufrança puise tout son savoir et toute sa force. A chaque escale de son long périple, où Dieu est toujours présent pour lui rappeler qui il est, Boufrança reste fidèle à la mission qu'il s'est lui-même assignée. Et dans cet interminable duel, le héros pragmatique de ce voyage, ne manquera jamais de relire les lois et textes à sa manière, souvent à son avantage. Sans jamais travestir son regard, Boufrança n'oubliera pas d'où il vient. Son coeur n'oubliera jamais les oubliés de Dieu, comme lui. D'où vient son altruisme ? Une énigme que l'auteur invite le lecteur à décortiquer dans la personnalité de Boufrança, tout au long du voyage. Tarik Farés-Eddine, fils de militaire, vit au gré des mutations de son père jusqu'à l'obtention du certificat d'études primaires, à Rabat. Après un baccalauréat Sciences Expérimentales, il obtient un doctorat en Pharmacie, filière Industrie en 1987, à la Faculté de Pharmacie et de Médecine Dentaire de Monastir (Tunisie). Il a travaillé en tant que pharmacien d'officine, cadre dans un bureau d'études, enseignant de français et coordonnateur pédagogique. Actuellement, il est proviseur à Marrakech. Son premier livre Matricule est publié aux éditions Orion (2021).

07/2023

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Sociologie

Nos apocalypses. Ce qui nous lie quand le mal nous frappe

Il a beaucoup été dit combien les catastrophes mettent à jour les inégalités et les maux de nos sociétés. Cependant, envisager le soudain déferlement du mal comme le reflet de profonds dysfonctionnements a des racines anciennes. Et c'est la signification même du mot apocalypse : une révélation. L'une des plus fameuses illustrations de ce dévoilement du monde corrompu est le livre de l'Apocalypse de Jean où l'un des quatre cavaliers de la fin des temps figure la peste et la mort. Mais l'épidémie meurtrière accompagnée de guerre annonce une ère où triompheront vérité et justice. Ce motif ambigu de destruction et de création apparaît dans les textes fondateurs religieux et dans les oeuvres littéraires qui interrogent leur impact. De la Bible à Odipe Roi, des Evangiles au Talmud, de l'Islam au Bouddhisme tibétain, mais aussi dans le Décameron ou Faust, chez Ben Johnson, Pouchkine, Zweig, Camus, Saramago, Butler, on lit les ravages des fléaux, le désarroi des hommes devant un Dieu qui s'absente, la quête de réponse face à des maux qui nous dépassent, la tentation de la haine et les persécutions, mais aussi l'urgence de l'espoir. Si la solution humaine pour donner sens à ces ruptures dans nos vies est d'en faire le récit, relire les textes sacrés qui racontent la catastrophe nous y aide précisément. Ils lient les existences singulières au collectif, les individus aux mythes, le passé au futur, et peut-être même à ce que certains appellent l'éternité. Emerge alors une vision des écrits religieux non pas comme des normes ou des prescriptions mais comme des miroirs tendus, presque comme des romans. A leur suite, des livres qui sont devenus des pierres angulaires de notre littérature racontent comment la proximité entre ce qui tue et ce qui sauve nous constitue, nourrissant instinct de survie et besoin d'espérance. Le double regard qu'elle pose sur la religion et sur l'histoire littéraire donne naissance à cet essai lumineux sur une notion à la fois atemporelle et terriblement actuelle. De la Bible à Octavia Butler, Clémence Boulouque transmet ici des réponses salutaires à des enjeux existentiels.

09/2022

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Pédagogie

Mon organiseur de prof des écoles élémentaire. Edition 2021-2022

Conçu par la blogueuse Lutin Bazar, l'Organiseur de prof des écoles élémentaire 2021-2022 est un savant mélange entre l'agenda, le cahier journal et le bullet journal. Grâce à cet outil, organisez avec efficacité et plaisir les nombreux aspects de votre métier de professeur des écoles ! S'organiser quand on est enseignant est parfois un vrai défi, en particulier quand on est professeur des écoles en école élémentaire. Car parmi les missions du prof des écoles, il y a bien entendu tout ce qui touche à l'enseignement en lui-même, les apprentissages, la gestion des élèves... Mais il y a aussi tout un ensemble de missions et tâches annexes qui viennent s'y ajouter : matériel, administratif, projets pédagogiques, rendez-vous, formations, etc. Les informations à retenir, consigner, utiliser sont nombreuses et hétérogènes. Trouver le bon outil pour s'organiser de façon efficace, rapide et plaisante est un vrai casse-tête ! Créer son propre agenda, bullet journal, to-do list, cahier journal, semainier ou planner prend beaucoup de temps et le rendu n'est pas toujours satisfaisant. Acheter un agenda " classique " est un autre choix, qui s'avère vite inadapté aux besoins du professeur des écoles. Alors nous avons eu l'idée de travailler avec la blogueuse et enseignante Lutin Bazar, pour vous proposer un organiseur enseignant adapté aux réalités de votre métier. C'est un savant mélange entre l'agenda, le cahier journal et le bullet journal, conçu par une professeure des écoles, pour les professeurs des écoles. Et ça fait une grande différence : il y a tout ce qu'il vous faut, ni plus, ni moins ! Un outil pratique et futé : 208 pages, format A4, couverture rigide, reliure spirale, des pages à photocopier, 2 pochettes pour glisser l'emploi du temps et ranger les documents importants, des stickers marque-pages colorés et repositionnables sur lesquels on peut écrire. Vous y trouverez : Les infos pratiques sur l'école et l'équipe (planning des surveillances, prêt de matériel, suivi des 108 heures...) Les outils pour organiser sa classe et suivre ses élèves (liste des élèves à cocher, trombinoscope, budgets, suivi pédagogique des élèves, fiche de liaison...) Des pages pour insérer ses programmations ou progressions dans les différentes matières Un planning annuel pour noter les grands rendez-vous (journée de formation, sorties...) Un emploi du temps à photocopier. Un agenda / cahier journal au format A3 (1 double-page par semaine, avec to-do list, notes, devoirs...) Une double-page spéciale chaque mois avec un conseil pédagogique, le calendrier mensuel, les anniversaires à souhaiter, une citation à méditer, un coloriage zen Un cahier d'évaluation compatible avec les postes fractionnés Des pages de notes Le plus : 16 pages supplémentaires par rapport à l'organiseur 2020 : un cahier journal/agenda complet du 16 aout 2021 au 21 aout 2022, une page pour préparer la rentrée 2021, une page pour préparer la rentrée 2022 et le planning annuel 2022-2023 pour anticiper.

06/2021

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Esotérisme

L'APOCALYPSE. Révélation sur la vie future

Plus le temps passe, plus l'Apocalypse devient claire, plus l'actualité se charge de l'élucider. Au début de ce long travail de traduction et de commentaire auquel il s'attela en août 1945, Jean Prieur était persuadé que l'Apocalypse est permanente, que batailles, disettes, séismes, révolutions sont de tous les temps et que chaque siècle a l'illusion d'être le dernier. Cependant, en complétant l'Apocalypse (écrite) de Saint Jean par celle (orale) de Jésus lui-même : Apocalypse synoptique de Matthieu XXIV, Marc XVII et XXI, il constata que tous les signes, autrefois dispersés sur différentes époques, se rassemblaient soudain sur la nôtre. Aux catastrophes classiques de jadis se sont superposés de catastrophes inédites. Aux guerres, bruits de guerre et insurrections, aux famines et tremblements de terre, aux persécutions contre les croyants, se sont ajoutés les faux prophètes et leurs doctrines démentielles ; les faux christs de ce monde et de l'autre ; le refus général de toute autorité politique, sociale ou ecclésiale ; la puanteur de la dévastation (l'abomination de la désolation) : puanteur de l'air et des eaux, puanteur des idées et du vocabulaire ordurier ; les grandes terreurs venues du ciel (bombardements aériens, bombes A et H, armés A, B, C : atomiques, bactériologiques, chimiques ; le grand désastre tel qu'il n'y en a pas eu de semblable depuis le commencement du monde. Enfin, l'Evangile annoncé à toutes les nations, voilà qui est fait, mais annoncé ne signifie pas accepté. Peut-on dater ces événements ? Certainement, il suffit de relire Luc XXI, 24 : " Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplis ". Effectivement Jérusalem a été occupée par les nations, les non-juifs, de l'an 70 à l'an 1967, où s'est enclenché le vaste processus de désintégration morale, mentale, religieuse et politique auquel nous assistons. Dans l'Apocalypse johannique comme dans l'Apocalypse synoptique, il est question de soleil et de lune obscurcis, tout cela s'est réalisé dans les zones industrielles et, en 1991, dans le Koweit de la guerre du Golfe. Les deux Apocalypses sont, hélas, de moins ne moins symboliques. Cependant, toutes deux par la voix de Jésus et de Saint-Jean nous promettent que le signe du Fils de l'Homme paraîtra dans le ciel de l'Esprit.

01/1994

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Actualité et médias

La victoire des anges. Parcelles de vie, rencontres, opinions, réminiscences, expériences, anticipations, notes de voyages, témoignages, [... , chroniques sans queue ni tête, choses disparates d’apparence fortuite d’un journaliste effronté

Serait-il raisonnable de ne plus entendre, de ne plus voir ce qui nous a fait, de refuser les étincelles du passé, d'avancer sans rétrovision ? Jean Rocchi, journaliste et écrivain, veut comprendre l'évolution au long cours de notre monde à partir de ses errances, erreurs et succès ; relire le passé : " J'ai ratissé des feuilles de ma vie pour en faire un tas, mêlés à mon bouillon de culture, espérant que mon histoire vagabonde présente simplement, peut-être à la manière des pointillistes, une approche de ces années 1930-2000 et des poussières, vécues ou perçues par un fils d'ouvrier. " Une vie ajustée à des convictions. Il relie les événements (les guerres, la Libération, la fin de l'empire, les heurts de la République...) à la mise en scène de l'intime, sans exhibition d'ego : l'enfance, l'amour, les voyages, le métier de journaliste, l'interrogation politique, l'oiseau Phoenix du communisme, etc., grande affaire du roman contemporain. Ce kaléidoscope-aventure de l'histoire du XX?siècle fait exister des hommes et des femmes le plus souvent inconnus, héros, déjà oubliés, les donne à entendre, dit leur générosité et leur volonté de justice, leur respect des peuples. On comprend mieux leur courage en notre temps de crainte. Grappillant les menus faits du quotidien, ne laissant pas s'enliser dans l'oubli les figures parentales, candide sachant saisir sans jamais se lamenter la tragédie du communisme, Jean Rocchi redécouvre aussi le bonheur lors des voyages à travers le monde, savourant les conversations, la libido sciendi, heureux d'apprendre et de transmettre, séducteur paisible, happé délicieusement par les femmes, leur marivaudage et le charme de leurs corps. Cette histoire se partage dans les plis de l'Histoire. Indignation devant la misère et volonté de justice, souci de mieux partager les richesses ne faisant pas de la propriété et de l'agréable la fin ultime de l'existence, vivant avec ce peuple de Gennevilliers – son épicentre –, prompt à penser à des solutions, tels sont, entre mille, les réflexions et les constats qui émaillent ce récit coruscant et virevoltant d'un globe-trotter nous livrant le journal intime de ses tribulations dans un monde à la fois abasourdi par sa propre déraison et capable, somme toute, de se donner une nouvelle voie...

04/2019

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Sciences historiques

De la peur à l'espérance. Contient : La peur en Occident (XIVe-XVIIIe siècle) ; Guetter l'aurore ; Parcours, recherches, débats

Ce volume rassemble deux livres majeurs de Jean Delumeau ainsi qu'une dizaine de textes pour la plupart peu connus, voire inédits. L'ensemble permet d'envisager dans sa globalité l'oeuvre et la pensée du grand historien. Reconnu par ses pairs dès les années 1950, Jean Delumeau aurait pu n'être qu'un universitaire parmi tant d'autres, expert, comme beaucoup d'historiens de la première génération de l'après-guerre, en matière d'histoire dite "économique et sociale". Il fut cela, mais aussi beaucoup plus. Chemin faisant, il est devenu un grand historien de la culture, et l'un des principaux essayistes chrétiens de son temps. Grâce sans doute à la foi chrétienne qui l'anime, mais aussi à la manière dont il a vécu cette foi. Ce volume permettra au lecteur de lire ou de relire son ouvrage scientifique le plus connu, La Peur en Occident (XIVe-XVIIIe siècles), paru en 1978 et qui marqua une date décisive dans l'avènement d'une "histoire des mentalités religieuses" (le nom de sa chaire au Collège de France), qu'on appellerait plutôt aujourd'hui une "histoire culturelle du religieux". Ce qu'il nous dit là des peurs respectives de la "culture dirigeante" et "du plus grand nombre" n'est pas sans écho dans le monde d'aujourd'hui. Ce volume permettra aussi de lire le texte le plus important de sa bibliographie chrétienne, Guetter l'aurore (2003), où l'on retrouve, développé et mis à jour, l'essentiel de son fameux livre de 1977, qui provoqua tant de remous : Le christianisme va-t-il mourir ? La réponse de Delumeau à cette question est à la fois lucide et optimiste. On a adjoint à cette édition un ensemble de textes jamais réunis en volume : deux exposés fondateurs encadrant son Parcours au Collège de France, six introductions jalonnant l'itinéraire de ses Recherches, enfin un espace de Débats, dont un Entretien sur la fin des temps et le dossier de la vive polémique suscitée par la publication de Le christianisme va-t-il mourir ? Le lecteur retrouvera dans tous ces textes la lumineuse clarté de l'auteur, la générosité avec laquelle il anime la recherche historique et l'approche ouverte qu'il a de la religion chrétienne, dans la ligne de Vatican II. Le tout est précédé d'un avant-propos de Pascal Ory, qui éclaire le chemin parcouru par Jean Delumeau.

10/2013

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Critique littéraire

Poèmes et poètes : le monde de la réalité poétique

Spécialiste de Langue et Littérature française, François-Chartes Gaudard est professeur émérite à l'Université. Ancien élève de l'Ecole des Beaux-Arts, agrégé de Lettres Modernes, docteur d'Etat ès Lettres, d est également fondateur de l'équipe de recherche Lettres Langages et Arts et directeur honoraire de l'Institut de Recherche Pluridisciplinaire en Arts, Lettres et Langues de l'Université Toulouse -Jean Jaurès. Spécialiste de poésie française des l9° et 20' siècles, son intérêt ininterrompu pour les arts l'a conduit à s'intéresser à la spécificité des langages et des discours artistiques et aux relations de complémentarité voire d'opposition qui peuvent les unir. Universitaire de laboratoire et d'atelier ; il n'a cessé de confronter les théories d'analyse linguistique et stylistique aux réalités discursives des corpus. Autour de lui s'est construite une école de stylistique, à laquelle on doit l'émergence de savoirs et de notions, et dont les travaux se prolongent aujourd'hui dans tous les domaines et les champs d'application de la stylistique. Loin de prétendre offrir des modèles de lecture, ce livre a pour ambition de montrer que l'approche stylistique des textes permet d'entrer pertinemment, que l'on soit simple amateur, spécialiste ou chercheur, dans une écriture singulière, qu'il s'agisse d'un morceau choisi ou d'une ouvre. En 2017 François-Charles Gaudard nous avait offert une vaste étude sur Baudelaire (Le Spleen de Paris. "Petites babioles" et "Bagatelles" de Baudelaire, EUS, 2017, 452 pages). Ici, tout en élargissant le champ de ses explorations, il nous propose une salutaire invitation au voyage hors du temps et a des modes, de La Fontaine à Nerval, de Chénier à Rimbaud, de Musset à Mallarmé, et, plus inattendu, de Paul Valéry à Philippe Jaccottet, de Victor Segalen à Joe Bousquet. Chemin faisant, il ne cesse d'explorer toute la p complexité du verbe poétique, de ce qui fait qu'un texte porte en lui de quoi nourrir notre âme et nous entraîner avec lui sur des chemins encore inexplorés. Et le lecteur se laissera emporter dans un voyage où ce qui n'aurait pu être qu'une dissection se fait dévoilement. C'est au véritable plaisir du texte que nous convie François-Charles Gaudard, en nous invitant à lire ou à relire en sa compagnie quelques pages et rouvres majeures de la poésie francophone de ces cinq derniers siècles.

09/2020

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Littérature française

Ça pour une nouvelle

Une humanité commune. Des milliards de solitudes. Entrez dans leurs paysages intérieurs, suivez leur évolution et cheminez avec eux vers une issue inattendue : inacceptable ou inévitable... Résumé des 17 nouvelles : 1. Lorsque le rêve dépasse la réalité ou ne sert qu'à nous y préparer. 2. Entre amour et résignation, un seul geste de l'autre suffit à nous rendre heureux. 3. Une vieille dame. Un enfant. Tous deux liés par la même étincelle de vie. 4. Une adolescente, loin du cliché futile et naïf de ses congénères, hésite entre vengeance et humanité. 5. Un médecin légiste, ne sachant plus à quelle voix obéir, va devoir faire un ultime choix. 6. Une jeune femme doit faire face au regard des autres. Ceux-là même qui feront bouleverseront sa vie. 7. Toutes les dépendances ne sont pas nocives. Celle-ci comme toutes les autres prend malgré tout beaucoup de place. 8. Quelle douleur plus intense que celle d'une mère complice par ignorance... 9. Lorsque la maladie sonne à la porte de cette jeune femme, cette dernière la laissera entrer et prendre le pouvoir. 10. Les hommes sont capables du meilleur comme du pire, mais quel sera le choix du personnage de cette nouvelle ? 11. Rubis, aveugle de naissance, aura le pouvoir de tout changer. Mais osera-t-elle ? 12. Lorsque Dali peint le tableau "La persistance de la mémoire", il tente lui aussi d'annuler les effets du Temps. 13. Est-il préférable de vivre en oubliant ou de mourir en le décidant ? 14. Grâce à son métier de comédien, un homme va découvrir une facette de lui qu'il ne soupçonnait pas. 15. Jusqu'à quel point peut-on supporter la violence de l'autre ? Cela ne dépendrait-il pas de la personne qui nous violente ? 16. Une petite fille s'apprête à vivre le jour le plus important de sa vie. Mais en a-t-elle conscience ? 17. Une conclusion légère et amusante à un recueil de nouvelles qui ne le sont pas toujours. Bien que les thèmes principaux dont s'est inspirée l'auteur soient basés sur la violence de la mort, il s'en dégage une tendresse et un réalisme qui en font un livre absolument pas lugubre. La construction des dix-sept nouvelles, parfois intrigante, fait qu'il faut attendre la dernière phrase pour deviner qui est le narrateur... et relire pour savourer !

08/2015