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Histoire de France

Rue de la Liberté. Dachau 1943-1945, Edition revue et augmentée

Le livre tiré par Edmond Michelet de ses notes de Dachau constitue un des documents les plus vivants et les plus honnêtes sur l'aventure concentrationnaire [... ] : avec une objectivité remarquable, Michelet décrit ce que fut la vie d'un résistant français qui a dû et pu tenir près de vingt mois dans un block de Dachau ; il analyse les conflits qui surgissaient entre classes de détenus - politiques et " droit commun " - allemands, latins et slaves ; il démonte la curieuse machine politique qui avait fini par s'organiser, l'équilibre des pouvoirs dans une cité d'esclaves hantés par la mort et qui, pourtant, ne cessaient de regarder vers la vie. Une galerie de beaux portraits psychologiques alterne avec des scènes dramatiques et de larges fresques, comme l'épidémie de typhus de l'hiver 44-45 et la pagaïe ubuesque d'une libération de fantômes. Le témoignage du chrétien, qui dit ce qu'il a tiré de sa foi, est porté sans ostentation et avec noblesse. Et il n'était pas possible de faire ressortir plus honnêtement l'ambiguïté d'une aventure où l'homme a révélé les pires côtés de sa nature [... ] mais aussi ses virtualités héroïques et son irrépressible spiritualité. Pierre-Henri Simon de l'Académie française Edmond Michelet (1899-1970) milite à Brive au sein de la Jeunesse catholique et des Equipes sociales. Nourri de Péguy et de Maritain, il alerte l'opinion contre la montée des périls et organise l'accueil des réfugiés fuyant le nazisme. Le 17 juin 1940, il élabore un des premiers tracts de la Résistance. Responsable régional de Combat, il est arrêté le 25 février 1943 et déporté à Dachau. Après la Libération et jusqu'à sa mort, ce gaulliste exerce de nombreuses responsabilités gouvernementales.

06/2020

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Variété internationale

Un tube peut en cacher un autre

Tous les tubes cachés derrière les plus grands hits de la pop et du rock ! Il est parfois difficile de croire, à l'écoute d'une chanson qui colle si bien à l'image d'une ou d'un artiste, qu'elle a en fait été écrite pour quelqu'un d'autre. C'est pourtant le cas de nombreux tubes, parmi les plus célèbres de l'histoire de la musique. Classée parmi les 500 plus grandes chansons de tous les temps par le magazine Rolling Stone, " Killing Me Softly With His Song " n'est pas née en 1996, dans l'album des Fugees... mais plus de 20 ans plus tôt et a entretemps été chantée par les Jackson 5, Brenda Lee, Roberta Flack ou Shirley Bassey. " L'Homme à la moto ", l'un des tubes d'Edith Piaf, paru en 1956, est en fait l'adaptation d'un grand succès des Cheers, paru l'année d'avant. Et que dire du cultissime " Twist and Shout ", monument de la discographie des Beatles, sinon que ce titre a été écrit pour The Top Notes, un ensemble vocal américain spécialisé dans le doo-wop ? " Mr Bojangles " et Nina Simone forment un des couples les plus mythiques de l'histoire de la musique, indissociables et fusionnels. Chaque mot, chaque note est taillée à la mesure de Nina Simone. Pourtant, la chanson n'est pas née de cette rencontre, mais de celle - en prison ! -, de Jerry Jeff Walker avec un amuseur de rue sans domicile. Et saviez-vous que le super hit de Whitney Houston, " I Will Always Love You ", était en fait une chanson de Dolly Parton, la star de la musique country ? 100 tubes, et autant d'anecdotes et d'histoires de la musique pop et rock des années 1950 à aujourd'hui !

09/2023

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Littérature française

L'enfant du dehors Tome 1 : La tragédie

Ce livre est l’histoire vraie d’un vagabond qui vous emmènera des plaines des Flandres à une cabane perdue dans la forêt de Shoshone, au cœur du parc du Yellowstone, en passant par l’horreur des guerres (Afghanistan et ex-Yougoslavie). C’est une ode à la Nature, mais certainement pas à l’Homme. Vous y croiserez des ours, des loups, des élans, des pumas, des Indiens Navajos à Las Vegas, des Comanches à Grenoble et des Apaches à Monument Valley, des commandos de montagne, des spartiates au Kosovo, des prêtres commandants de camps de concentration en Croatie et des Navy Seals à San Diego. Frankenstein, Jonathan Livingston le Goéland et les Tontons Flingueurs seront aussi de la fête. L’auteur vous parlera de la décadence d’une civilisation et de l’avènement d’un nouveau monde libertaire, parce qu’il a foi en l’humanité, même si nombre de ses chapitres montre le contraire. Nous nous projetterons dans un monde post-anarchiste, pas un monde idéal, mais pratico-pratique. Vous y apprendrez comment il a lutté contre des groupuscules néo-nazis et des Black Blocs. Nous ferons la connaissance d’Alex Honnold, l’un des meilleurs grimpeurs du monde en solo à Yosemite National Park, mais aussi de « l’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux » de Guillaume Nery, l’apnéiste, de Huntington dans les jardins de la maison d’Hemingway et de Tony Hsieh dans un Walmart, le boss charismatique de Zappos, une entreprise libérée de cinq mille personnes. Nous marcherons au sein des 63 parcs nationaux aux États-Unis, accompagnés de Thoreau, de John Muir et du romantique Everett Ruess. Nous participerons à la cérémonie de l’animal Totem dans un lieu sacré à Monument Valley. Nous croiserons la mort à de nombreuses reprises et l’allégorie de la résurrection. Il en laissera l’idée de "Recreational Philosophy" comme source d’inspiration pour nos vies. Nous apprendrons comment les rivières peuvent être sources de noétique, avec la pêche à la mouche, et de mort avec les sanglants flash flood. Nous nous interrogerons entre autres sur la liberté, le libre-arbitre, le déterminisme, la joie en philosophie, le bonheur, le verbiage des donneurs de leçons, la souffrance, la pitié, le libertarisme, le chamanisme… La vie de l’auteur est une excuse pour réenchanter Nietzsche, Dostoïevski, Schopenhauer, Spinoza et bien d’autres. Ce sera l’occasion aussi de comprendre comment il a tué Michel Onfray.

01/2020

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Sports

Quand j'étais Superman

Mai 2010. Sur le bord du trottoir, un blond mal rasé de 1,95 m pour 100 kilos, dont le débardeur exhibe la musculature impressionnante, a installé son petit étal pour le vide-grenier de son quartier du XIVe arrondissement de Paris. A vendre ses maillots du Stade Français ou de l'équipe de France, ses survêtements, ses chaussures de marque... Raphaël Poulain, ex-rugbyman depuis deux ans, est au RSA ; quelques mois plus tôt il a failli glisser dans la clochardisation. Printemps 1999 : un "cheval fou" de 19 ans, qui a appris le peu qu'il sait du rugby en Picardie (pas vraiment la région centrale de ce sport...), impose son physique et sa fougue dans les compétitions de jeunes. De son propre aveu, il ne sait ni plaquer ni faire une passe, mais peu importe pour Bernard Laporte, entraîneur du Stade Français et futur entraîneur du XV de France, à qui son physique hors norme plaît. Le voici du jour au lendemain dans le club phare de la capitale, avec un salaire confortable, un studio, un cabriolet, table ouverte dans les bars branchés de Paris. En quelques mois, Raphaël devient un espoir du rugby français, on le surnomme le "Lomu blanc", en référence au célèbre ailier All Black dont le physique effrayait ses adversaires. Il joue, il gagne, il s'amuse... D'étape en étape, il raconte sa carrière sans faux semblants : les émotions partagées du vestiaire et du terrain, les grands moments sportifs, les blessures à répétition et les galères, les potes, les fameuses "troisièmes mi-temps", les entraîneurs qui t'aiment... et ceux qui te saquent. Il raconte avec un humour dévastateur ses (nombreuses) bêtises, et porte un regard tendre mais sans concession sur un monde qui est passé en quelques années du "rugby de village" au sport-business, avec ses sponsors et ses déferlantes médiatiques. Il raconte également comment, dans une étonnante reconversion, on le retrouve sur les planches avec Isabelle Adjani. Aujourd'hui, sans amertume mais sans illusion, il se souvient du petit enfant qui rêvait d'être Superman et se voyait indestructible. Il a payé avec son corps et son cœur pour découvrir qu'il ne l'était pas... Avec son livre il ne se contente pas de se livrer ; il évoque la beauté du sport et sa solitude, son ivresse et ses dangers. C'est un livre qu'on aura envie d'offrir ou de faire lire à tous ceux qui rêvent de devenir Chabal ou Zidane... et à leurs parents.

09/2011

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discriminations, exclusion, ra

Le match pour l'égalité. L'hommage de la NBA à Martin Luther King

Comment l'influence de Martin Luther King s'est développée à travers les années, grâce et par le basket. Martin Luther King Jr. était un visionnaire. Il est le seul Américain non-président à avoir une fête nationale dédiée à son honneur et le seul à être commémoré sur le Great Mall de la capitale nationale. Il est célébré par des centaines de statues, de parcs, de rues, de places, d'églises dans le monde entier. Depuis 35 ans, le MLK Day est l'occasion pour la NBA, historiquement à la pointe du changement social dans le paysage sportif américain, d'honorer la vie et l'héritage du Dr. King et de célébrer les valeurs d'égalité, de respect et d'inclusion qui la guident et ont été façonnées par les premiers joueurs comme Earl Lloyd, Chuck Cooper, Sweetwater Clifton et Harold Hunter qui ont brisé la ligne de couleur de la NBA en 1950. En outre, plusieurs légendes de la NBA et des membres de la famille de la NBA ont eu des relations privilégiées avec le Dr. King et d'autres leaders des droits civiques, comme Bill Russell et Kareem Abdul-Jabbar. La NBA joue des matchs le jour du MLK Day depuis 35 ans, depuis que ce jour férié a été observé pour la première fois le 20 janvier 1986. La NBA et ses équipes profitent du MLK Day pour organiser des dizaines d'événements communautaires par l'intermédiaire des équipes, des joueurs et des légendes qui non seulement rendent hommage au combat de Martin Luther King pour la justice, mais rassemblent les gens pour qu'ils agissent collectivement au sein de leur communauté. La NBA doit également relever une mission qu'elle s'est elle-même assignée : servir d'exemple et de porte-voix pour entretenir le souffle du mouvement " Black Lives Matter " (" les vies noires comptent "), revenu sur le devant de la scène après la mort de George Floyd, un Afro-Américain tué lors de son interpellation par la police de Minneapolis (Minnesota). Comment l'influence des actions de Martin Luther King s'est développée à travers les années, grâce et par le basket-ball... Cet ouvrage illustré, à vocation historique, détaille le parcours de Martin Luther King, ses liens avec le basket et les joueurs aux Etats-Unis ainsi que l'héritage que son discours et ses actions ont laissé dans la société depuis plusieurs décennies. Comment les basketteurs américains et en particulier les joueurs afro-américains, bien avant que la culture "woke " prenne de l'ampleur, ont repris le flambeau de cette lutte pour les droits civiques...

10/2022

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Sports

Tiger Woods

Malgré sa surexposition médiatique, personne ne sait vraiment qui est Tiger Woods : athlète unique, homme hors normes, star mondiale à l'aura inégalée, personnage shakespearien oscillant entre ombre et lumière. Lorsque le scandale de ses infidélités et de ses addictions éclata, sa chute fut aussi vertigineuse que son ascension avait été fascinante. Un mythe s'écroulait, dans un fracas violent et sidérant. Aussi insensé que ce défi puisse paraître, les auteurs de cette biographie ont voulu tout connaître de sa vie - et au bout de trois ans d'enquête et de centaines d'interviews, ils y sont parvenus, multipliant les révélations et les anecdotes inédites : la domination sans partage qu'il exerça sur le golf, ses addictions autodestructrices, son obsession du contrôle, ses relations glaciales avec son entourage, sa double vie et ses soirées à Las Vegas aux côtés de Charles Barkley et Michael Jordan, ses blessures à répétition et le martyre qu'il infligea à son corps, les rumeurs de dopage qui ont toujours escorté ses victoires, et bien sûr les effets dévastateurs de la pression colossale, étouffante, que fit peser son père sur l'enfant introverti qu'était le jeune Tiger. Parce que ses parents "lui avaient enlevé une part d'humanité pour la remplacer par du talent", le génie dont fit si souvent preuve Tiger Woods sur un parcours de golf ne lui fut d'aucune aide au moment de lutter contre ses failles et ses faiblesses. Qu'il y soit finalement parvenu, jusqu'à réussir le plus phénoménal come-back de l'histoire du sport, ne peut que renforcer encore l'admiration que suscite un aussi extraordinaire destin.

01/2020

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Littérature étrangère

Jours de rêve précédé de L'Age d'or

Une enfance au bord de la rivière : celle de l'auteur visiblement, même s'il ne se nomme pas - et même s'il s'amuse (peut-être) à romancer un peu... On vit avec les animaux - et un peu comme eux -. on joue aux Indiens, aux pirates, on fréquente dragons et monstres. On se risque aux premières amours, on s'expose aux premiers conflits. On dévisage le monde navrant des adultes. Et l'on devine à la fin qu'une méchante porte va devoir se refermer sur tout cela... Reste que la poésie, comme un lutin, a réussi à se faufiler sous cette porte et trouve le moyen de nous accompagner longtemps encore une fois la dernière page tournée. C'est elle qui nous livre ici. comme en contrebande, cette perception d'un temps sans bornes que nous pensions avoir perdue pour jamais : toute l'éternité du monde contenue dans un après-midi d'août. Le plus beau cadeau, sans doute, qu'un lecteur petit ou grand puisse se faire à lui-même. On réédite ici Jours de rêve (composé de deux récits qui n'en font qu'un) dans la légendaire traduction que Léo Lack avait donnée avant-guerre au Mercure de France ; en même temps qu'on remet au jour le chef-d'œuvre de Kenneth Grahame (1859-1932), Le Vent dans les saules, dans une traduction nouvelle. Une œuvre qui se donne l'air d'avoir été écrite " pour la jeunesse ", mais dont quelques lecteurs, au premier rang desquels Alberto Manguel aujourd'hui, ont fait leur compagne de toute une vie.

01/2006

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Littérature française

Adieu, la compagnie - Livre 1.5. 1

Avertissement Ce récit contient des spoilers sur le dénouement du livre 1, intitulé Jusqu'à la fin du monde. Il est donc recommandé de lire ce roman avant de vous lancer dans Adieu, la compagnie. A moins que vous aimiez commencer un livre par la dernière page. Dans ce cas, faites-vous plaisir ! Après avoir vu disparaitre au loin la camionnette et sa nouvelle famille, Peter était sûr qu'il ne les reverrait jamais plus. Mais parfois la chance est au rendez-vous. Et maintenant, il est prêt à aller retrouver son clan. Sauf que parfois, aussi, la chance n'est pas au rendez-vous. Et parfois, la seule issue, c'est de croire dur comme fer que tout ira bien, même dans les situations les plus inextricables. "I was consumed by this series for 3 days and could not put them down ! I have to say I really did not like Peter in the beginning of Until the End of the World but he definitely grew on me. . kind of like mold. When he stayed behind to save his friends, he redeemed himself in my eyes and I even cried for him. Of course, I was stunned and elated when he showed back up at the end of the book. So Long, Lollipops is a great novella about everything Peter went through during his time away from his misfit family. I love Sarah's ability to weave a story and make you feel like you are smack dab in the middle of the action. This book was definitely a nice addition the the series and I highly recommend it ! " AMAZON READER -

02/2023

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Littérature étrangère

La ballade de Savva et autres

Un jeune délinquant en fuite, un vieil ermite devenu le guide spirituel et le confident de toute une population, un repris de justice retournant dans sa famille après le camp, des troupeaux de rennes et des traîneaux à chiens dans la toundra... Voilà une image de la Russie qui nous change de la morne grisaille moscovite ! Dans ces quatre nouvelles, écrites et publiées alors qu'il se trouvait encore en U.R.S.S., Vladimir Maximov réussit à lever le voile sur un monde méconnu, celui d'une Russie vagabonde, une Russie de marginaux, de laissés pour compte, de Sibériens luttant littéralement pour sauver leur existence. Quelque chose comme le monde de Jack London transplanté dans la taïga et la toundra sibériennes. Mais qu'on ne s'y trompe pas : ce qui donne vie à ces récits pleins d'aventures, ce n'est pas seulement l'exotisme de ces existences accidentées. La fuite de Savva, les flash-back dans l'existence passée de Mikheï, les rencontres de Gribanov, ne sont pas seulement des voyages dans la taïga et le temps. Ce sont aussi des itinéraires spirituels ponctués d'épreuves, des voyages initiatiques qui se soldent par l'échec et la mort ou par l'accession à la liberté, cette liberté dont nous devinons déjà, dans ces premières ouvres du romancier, qu'elle est religieuse et nationale et qu'elle place chacun devant un même choix. Comme le dit Natalya Gorbanevskaya dans sa préface, "les mots qu'il faut" de Maximov touchent toujours l'essentiel : le bien et le mal. Ils parlent du bien et du mal et non des bons et des méchants.

01/1983

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Littérature étrangère

Vineland

Vineland est une région de montagnes boisées inventée par Pynchon (dont c'est ici le quatrième roman, après dix-sept ans d'interruption, depuis le très célèbre Arc-en-ciel de la gravité), mais située très précisément en Californie du Nord, entre Eureka et Crescent City : c'est le pays des grands séquoias rouges et de la brume. On y produit du bois de sciage et de la marijuana. Vineland fait évidemment référence à "Vinland", nom par lequel les navigateurs vikings avaient désigné la terre américaine qu'ils venaient de découvrir : le "pays du vin". La jeune Prairie, qui a quatorze ans en 1984, moment où se dénoue l'histoire rocambolesque racontée dans ce livre, recherche sa mère, Frenesi Gates, qui est un personnage quasi mythique des mouvements radicaux qui s'étaient développés au début des années 1970, notamment après les révoltes de Berkeley. Mais le grand personnage du livre, le représentant du Mal et des forces flamboyantes de la répression, c'est évidemment le persécuteur des gauchistes, l'amant fou de Frenesi Gates, Brock Vond, le procureur fédéral, obsédé sexuel délirant, qui rêve de rafler une fois pour toutes les "rouges" réfugiés dans les vallées de Vineland : anciens du Mouvement, gauchistes, fumeurs de joints, ex-hippies, funambules communistes, bûcherons anarcho-syndicalistes, et autres réparateurs de gouttières itinérants. Le livre est un immense flash-back, ludique et hautement coloré, dans l'histoire de la gauche américaine, un lent glissando mélancolique - sur fond de blues à l'harmonica et de rock and roll frénétique - dans les archives poisseuses (sexe et politique) du pays : c'est le temps de la paranoïa et de la trahison.

12/1991

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Anglais apprentissage

The complete stories, Flannery O'Connor

Flannery O'Connor est un écrivain paradoxal. Ses nouvelles s'arrêtent au seuil de l'unique sujet qui compte à ses yeux : la révélation divine. Sans doute parce que le Mystère de Dieu est irreprésentable et qu'il serait présomptueux de la part d'un écrivain, simple mortel, de se mesurer à Sa Puissance. C'est tout le sens de son dernier texte, " Parker's Back ", qui fustige cette vanité humaine, résumant ainsi le propos de l'ensemble de l'œuvre. Puisque le Mystère n'est pas à sa portée, elle se contentera des Mœurs (" Manners "). Si le Paradis lui échappe, elle se complaira dans la description minutieuse de ces Enfers quotidiens ou de ces Purgatoires ordinaires que sont nos vies terrestres. Ce matériau impur, elle le pétrit et elle le tord, comme un sculpteur la glaise, faisant surgir des figures hideuses, des monstres familiers qu'elle gratifie parfois in extremis d'une illumination, d'un éclair de beauté. Les articles qui composent ce recueil se situent à la fois en aval et en amont du seuil de la fiction d'O'Connor. Certains choisissent plutôt d'explorer le sens de la révélation divine et les différentes modalités de son inscription dans le texte. D'autres s'attachent surtout à montrer les vicissitudes de l'existence de l'homme sans Dieu. Mais tous s'accordent à souligner l'originalité de la lettre et de la forme. L'examen minutieux de quelques exemples de cette écriture riche et complexe est une invitation au lecteur à poursuivre l'expérience par d'autres micro-analyses personnelles. Le résultat ne pourra que s'avérer stimulant.

09/2004

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Critique littéraire

Le courage N° 5 : Orphée retourne toi

Plus qu'une revue, Le Courage est un essai à plusieurs auteurs, puisque tous interviennent sur le même thème. Alternant chaque année un thème esthétique (" Littérature 2015 ") et un thème politique (" Les salauds "), 2019 est un millésime " esthétique " . Nous visons des temps d'injonction morale perpétuelle faite à l'art. L'art devrait en particulier représenter le " réel " . Quel " réel " ? Qui décide de ce qu'il est ? L'art devrait ne pas se retourner vers son passé, sa forme, son idéal, notion " élitistes " et donc odieuses. L'art devrait renier Orphée. Contre ces injonctions terroristes, les auteurs du Courage 5, qu'ils soient français, grecs, marocains, écrivains, musiciens ou chorégraphes, se retournent avec Orphée. C'est ainsi que le grand poète arabe Mohamed Bennis nous offre un " Orphée à Tanger " , que Charles Dantzig, revenant à la fiction, nous offre deux étonnantes nouvelles sur un homme qui choisit de mourir sur l'autoroute et sur un amoureux qui se soigne par le rire à Venise, qu'Adrien Goetz, en historien d'art qu'il est aussi, nous rappelle les métamorphoses du dieu des poètes, que Loïc Prigent, avec son esprit et son humour, fait un flash-back orphéïque anglais, que Sandrine Treiner, directrice de France Culture et essayiste, se rappelle qu'Orphée aujourd'hui peut être un cinéaste ukrainien emprisonné. L'artiste Enzo Mianes, les chorégraphes Pierre Rigal, Mithkal Alzghair nous donnent " leur " Orphée, de même que les musiciens (l' Orfeo n'a-t-il pas été le premier opéra ? ) Gluck, Offennbach et Catastrophe... Comme tous les ans, trois jeunes écrivains débutants clôturent la revue par leur première fiction.

05/2019

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Histoire internationale

MESSAGER EUROPEEN N7

Alain Finkielkraut, Le crime d'être né Karel Kosik, Le Printemps de Prague, la «fin de l'Histoire» et le Schauspieler (Entretien) - Le sourire et la bouche - Victoire de la méthode sur l'architectonique Les chancelleries, le droit des peuples, le sang des hommes Paul Garde, Bosnie-Herzégovine : la spirale de la capitulation Ivan Lovrenovic, Les Croates et la Bosnie Drazen Budisa, «Que la haine n'ait pas le dernier mot dans l'histoire de la Bosnie-Herzégovine» (Entretien) Drazen Katunaric, Marsyas à Paris Roger Rotmann, Comment être munichois Alain Finkielkraut, Le miracle, non l'idylle Communautés de destin Michael Löwy, La nation comme communauté de destin : actualité d'Otto Bauer Jean Larose, Une crise de province Elisabeth de Fontenoy, Quatre-vingt-treize, quatre-vingt-quatorze ou La désolation républicaine Georges Clemenceau, Discours prononcé à La Roche-sur-Yon en octobre 1906 Hommes dans de sombres temps : Simon Doubnov Renée Poznanski, Simon M Doubnov, un historien dans son temps Simon Doubnov, Les pogromes d'octobre et «Les leçons de ces journées terribles» (1905-1906) Le détour par la musique Rémi Stricker, Musique. Mémoire. Machine Enrica Lisciani-Petrini, Philosophie du «charme» de la musique Jacques Dewitte, Obscurité, fidélité et lumière (Sur le Fidelio de Beethoven) Béatrice Berlowitz, An die Musik Hans Jonas, Philosophie. Rétrospective et prospective à la fin du siècle Chroniques Jacqueline Rousseau-Dujardin, A propos de la psychanalyse. Réponses aux questions du Messager européen à propos du symbolique François Ricard, A propos d'un jeune président Elisabeth Altschull, «Europe is back» (L'Europe est de retour) Jean-Noël Gaudy, L'école, les Tartuffes et la modernité

11/1993

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Littérature française

Tant qu'il y aura des plaies ouvertes

"Un pays d'Europe du Sud, la Grèce ; un deuxième pays d'Europe de l'Ouest, la France ; et un troisième d'Asie de l'Est, la Chine : le triangle du "Tendre" et du coup de foudre, peut-on dire, qui devient en si peu de temps (le temps-éclair de la foudre) le témoin des violences familiales et des viols conjugaux. Des plaies resteront ouvertes, sans espoir de cicatriser... jusqu'à nouvel ordre, qui reste conjectural. L'acteur de ces débridements est un "ours mal léché" qui aura subi la fatalité tant géographique que sociale, de la vie et du sort. Selon des flash-back savamment maîtrisés, la romancière emmène le lecteur dans ces trois pays que distinguent aussi bien la géographie que la culture, dans le double sens, agricole et intellectuel. Ophélie, la narratrice, se raconte. Elle relate les réalités historiques, sociales, sentimentales, psychologiques et morales, relatives à des sociétés que tout sépare, où les ethnies sont pourtant emmêlées, où les relations humaines ont un visage grave, remettant en cause l'interculturel qui n'est pas toujours amène. Avec un optimisme équivoque, la narratrice attend avec ferveur la cicatrisation de ses plaies. Dans ce roman, Ezza sort des sentiers battus de "la paix et de l'amour", son dernier roman, pour nous immerger dans l'insolite et l'interculturel. Elle nous présente une belle histoire d'amour à la réalité mordante qui nous fait voyager entre trois pays attachants. Des voyages exotiques, asiatiques, occidentaux, méditerranéens qui font découvrir des horizons nouveaux et surprenants, mais à travers une interculturalité vacillante." Efstratia Oktapoda Sorbonne Université

08/2018

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Critique littéraire

Études anglaises - N°1/2014

Claire Vial : Clothing the debate : textiles, text-isles and the economy of gift-giving in four Middle English Breton lays Textiles, both as clothes and elements of the codified knightly costume, play a major structuring role in the Breton lays. Whether embodied in recurring poetic motives or staged in descriptive pauses, these text-isles, or recognisable textual islands, contribute to the spiralling aesthetic of the Breton lays with issues of their own, involving narrative and character development, processes of social signposting and potential theatricality. Pièces d'étoffes, vêtements, éléments du costume chevaleresque... sont dotés d'une fonction structurante majeure dans les lais bretons en moyen-anglais. Sous la forme de motifs poétiques itératifs ou de pauses descriptives singulières, ces îlots textuels récurrents participent de l'esthétique en spirale caractéristique des lais anglais, qu'ils enrichissent de problématiques qui leur sont propres, liées au développement des personnages et de l'intrigue, à l'affichage du statut social et aux effets de théâtralité. Denis LAGAE-DEVOLDERE : "Nothing of what is writ" (4. 2. 199) : silenced texts in Measure for Measure Focussing on an aspect often neglected by critics, this paper suggests a word-by-word exploration into the trajectory of the various written texts, letters or "writs" in Measure for Measure. With the New Historicism notion of negotiable, volatile authority/auctoriality, this is an attempt at probing into the political and dramatic consequences of the letter-writing activity and its implications on the ever slippery notion of truth. Such "writs" are turned into instruments of manipulation, and deceit, which defy reason, and call for what one could call blind faith, from both the characters on stage and the off-stage audience. En s'intéressant à un aspect souvent négligé par la critique, cet article propose une analyse détaillée de la trajectoire des messages écrits dans Measure for Measure. Il examine les conséquences dramatiques et politiques de l'activité d'écriture frénétique, notamment celle du Duc Vincentio, producteur de textes à la fois vrais et faux, lus ou tus, à suivre à la lettre ou à lire à l'envers. On verra ainsi comment Shakespeare utilise la chose écrite et l'événement d'écriture pour en faire un signifiant dramatique qui est bien plus qu'un procédé? : par-delà les notions d'autorité et d'auctorialité ainsi mises à mal, les textes de Measure for Measure interrogent le concept de connaissance et celui de vérité, explicitement décliné dans sa version plurielle, et invitent les personnages comme les spectateurs à un acte de foi dramatique. Guyonne Leduc : The dramatic import of letters within letters in Frances Burney's Evelina (1778) That no attention has been paid to the rather numerous letters within letters in this epistolary novel might seem surprising for any critic studying Evelina. Yet a careful reading of those letters within letters, that seem to pass unnoticed in a novel where sight is the most important of the five senses and where the (mis) interpretation of signs is central, proves rewarding if only from a dramatic viewpoint. Indeed, some of those (enclosed, copied, mentioned, commented upon, etc.) letters within the letters collected by the "editor" trigger not just one of the two plots (the quest for Evelina's name and, at least, social identity) but also changes in geographical places, new turns in the two plots (the second one being the love plot), a comic episode, etc. If some of them thwart the reader's expectations, all of them make it possible to approach one of the key issues broached in the novel. Les lettres dans les lettres, pourtant assez nombreuses dans ce roman épistolaire, n'ont pas retenu l'attention, ce qui peut paraître étonnant pour quiconque étudie Evelina. Pourtant, une lecture minutieuse de ces lettres dans les lettres, qui semblent passer inaperçues dans un roman où la vue est le plus important des cinq sens et où l'interprétation (erronée) des signes est centrale, s'avère fructueuse, ne serait-ce que du point de vue dramatique. En effet, quelques-unes de ces lettres (incluses, recopiées, mentionnées, commentées, etc.) dans les lettres collationnées par l' "éditeur" déclenchent, non seulement l'un des deux intrigues (la quête du nom et de l'identité, au moins sociale, d'Evelina), mais aussi des changements géographiques, des tournants dans les deux intrigues (la seconde étant l'intrigue amoureuse), un épisode comique, etc. Si certaines déçoivent les attentes du lecteur, toutes permettent d'aborder l'une des questions-clés traitées dans le roman. Jean-François BAILLON : Tableaux vivants, still lives : tracing Terence Davies in The House of Mirth (2000) This article attempts to trace the presence of Terence Davies as author of The House of Mirth through three distinct but concurrent strategies. First, the recurrent use of symmetrical patterns at every level appears to link the film to Davies's previous output and signals the presence of a mega-narrator. Secondly, the structuring reference to classical Hollywood melodrama can be referred both to Davies's previous films and to his own personal taste. It is also a way for him to claim his attitude to the source material as fundamentally cinematic. Lastly, self-referential scenes at key moments in the narrative foreground the nature of the film as artefact. Cet article tente de repérer les traces de la présence de l'auteur Terence Davies dans The House of Mirth au moyen de trois procédures distinctes mais convergentes. D'abord, l'usage récurrent de figures symétriques à tous les niveaux relie le film à la production antérieure de Davies et signale la présence d'un méga-narrateur. Ensuite, la référence structurante au mélodrame hollywoodien classique renvoie aussi bien aux films précédents de Davies qu'à son propre goût personnel. C'est aussi pour lui un moyen de revendiquer l'essence profondément cinématographique de son attitude envers le texte-source. Enfin, quelques scènes autoréférentielles situées à des moments clés du récit mettent en avant la nature du film comme artifice. Antoine CAZE : Helen in Egypt et Trilogy : les écritures de guerre de H. D. Toute l'oeuvre de H. D. s'enracine dans l'expérience de la guerre. Cet article ­s'attache à montrer comment cette condition première de l'écriture conduisit la poète américaine à inscrire les grandes séquences poétiques que sont Helen in Egypt et Trilogy dans l'intervalle qui à la fois relie et sépare les modes épique et lyrique. En dépit de l'ordre de composition de ces deux recueils - le premier étant postérieur de dix ans au second - la récriture du mythe qu'est Helen in Egypt, transposant l'épopée sur un mode lyrique, est ici envisagée comme le creuset dans lequel se forge l'écriture de Trilogy : événement traumatique à maints égards pour H. D. , la guerre dont se nourrit son imaginaire ne peut en effet être abordée qu'à rebours du temps, dans une logique de l'après-coup (Nachträglichkeit) que rejoue ici la relation entre mythe antique et histoire contemporaine. La voix à la fois transpersonnelle et intime que crée H. D. dans Trilogy - celle d'une "communauté lyrique" - peut alors être comprise comme la tentative d'une médiation qui lui permettrait d'articuler le trauma. H. D. 's entire oeuvre is premised upon the experience of the war. In this article, I attempt to show that such a seminal condition for her writing led H. D. to pitch the tone of her war-related poetic sequences-Helen in Egypt and Trilogy-in the middle ground between the epic and the lyric. In spite of the chronological order of composition of these two books, the first written some ten years after the second, I contend that H. D. 's re-writing of the Helen story, transposing it from the epic to the lyric, can be understood as the crucible in which the materials for Trilogy are melted. For indeed, H. D. can deal with the traumatic event of the war, which so deeply affected her imagination, only by going against the current of time, according to a logic of the aftershock (Nachträglichkeit) which is structurally implicit in the way she intertwines Greek myth with twentieth-century history. The poetic persona which H. D. creates as a speaker in Trilogy, both transpersonal and intimate, may thus be seen as an attempt on her part to mediate and articulate trauma. Yves FIGUEIREDO : De Mount Auburn à Central Park : aux origines du park movement Le park movement américain a été très largement étudié et historicisé depuis les années 1970, mais ses origines ont fait l'objet de peu d'études. Il serait le produit de l'action combinée de trois facteurs : urbanisation et industrialisation, développement du tourisme et des loisirs, renouveau du regard sur la nature. Cet article examine les limites de ces interprétations sur la période précédant immédiatement la création des premiers parcs et étudie l'apport des cimetières paysagers au développement du park movement. The American park movement has been extensively studied and historicized since the beginning of the 1970s, but its origins have been little documented or analyzed. It is understood as resulting from the combined action of three factors : urbanization and industrialization, development of tourism and leisure, evolving perceptions of nature. This paper examines the limits of such interpretations on the period immediately preceding the foundation of the first parks and studies the contribution of rural cemeteries to the park movement. Andrew DIAMOND : Cutting through the "Fog of War" : World War II and the fracturing of the New Deal order in the urban North While the New Deal created a new relationship between ordinary citizens and the federal government with its work relief programs, welfare system, and laws protecting organized labor, this relationship began to sour in a northern wartime context marked by massive black migration, widespread racial conflict, and increasingly militant civil rights organizations. Pressured by black mobilization and the outbreak of violent civil disorders in major war production centers between 1941 and 1943, federal, state, and city authorities moved to create a range of race relations organizations devoted to fighting racial discrimination and fostering interracial cooperation. These organizations, some which were of a quasi-official nature, quickly became fixtures on the local political scene, playing active roles in countering the campaigns of whites to keep blacks out of their neighborhoods and to retain the privileges of whiteness at work. What follows constitutes an attempt to understand how white residents and workers perceived and responded to these new race relations organizations. I will argue that in the eyes of average white residents and workers whose interests seemed to run up against them, the proliferation of these organizations worked to recast the role of the state from protector of the working man to protector of black rights, thereby fracturing the young New Deal order. Le New Deal a mis en place une nouvelle relation entre les citoyens ordinaires et le gouvernement fédéral grâce à ses programmes de création d'emplois, son système d'assistance sociale et ses lois protégeant les droits des ouvriers. Mais cette relation commença à se détériorer dans le contexte de la mobilisation du Nord pour la guerre, caractérisé par une migration massive des Noirs, des conflits raciaux fréquents et des organisations noires de droits civiques de plus en plus militantes. Sous la pression des organisations de défense des droits civiques et des troubles violents qui éclatèrent dans les grands centres de production militaire entre 1941 et 1943, les autorités fédérales, ainsi que celles des Etats et des municipalités créèrent toute une série d'organisations chargées de lutter contre la discrimination raciale et de promouvoir la coopération interraciale. Ces organisations, dont certaines étaient quasi-officielles, devinrent rapidement des éléments essentiels de la scène politique locale, et jouèrent un rôle actif pour contrer les campagnes des Blancs visant à maintenir les Noirs en dehors de leurs quartiers et à conserver sur leur lieu de travail les privilèges attachés à la peau blanche. Cet article essaie de comprendre comment les habitants et les ouvriers blancs des villes du Nord ont perçu ces nouvelles organisations chargées des relations interraciales. Il défend l'idée selon laquelle, aux yeux des habitants et ouvriers blancs ordinaires dont les intérêts se heurtaient aux objectifs de ces organisations, leur prolifération a contribué à transformer leur vision du rôle de l'Etat du protecteur du travailleur en protecteur des droits des noirs.

05/2014

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Littérature érotique et sentim

Hate me! That's the game! - Tome 1. Coup de foudre

En rencontrant son idole, elle tombe sous le charme de l'homme derrière la musique... Aileen n'en revient tout simplement pas : après avoir répondu à une annonce sous l'emprise d'une bière bon marché, elle va enfin réaliser son rêve... Rencontrer Evan, chanteur de Black Devils ! En bonne fan, elle est folle amoureuse de lui. Toutefois, arrivera-t-elle à charmer le jeune homme qui, en plus d'être beau, sexy et ténébreux, s'avère être fiancé ? Bien que les chances soient minces, Aileen est prête à tout ! Son secret : une bonne dose de provocation, un soupçon de folie, le tout saupoudré de rock'n roll ! Plongez-vous dans cette nouvelle romance aux accents torrides, sensuels, mais surtout rock'n roll ! EXTRAIT - Reprenons tout à zéro. Là, où tout a commencé. Que veut-il dire par "? reprenons tout à zéro ? "? ? Je déglutis lentement. Son regard devient inflammable et sans que je lui donne une réponse, il attrape ma main. Dans une marche rapide, il m'embarque dans... la salle de bains ? ! Il me fait reculer contre la paroi de la douche, puis penche sa tête pour m'embrasser. Son baiser m'enivre de nouveau dans mon océan rose. Quand sa langue va à la rencontre de la mienne, je me sens étourdie. Il est beaucoup plus long et intense que la première fois. Mon Dieu ? ! Je frissonne. - C'est mieux comme ça, dit-il d'une voix sensuelle. Lentement, ses lèvres glissent à mon cou et il hume mon odeur. Il joue avec le bas de mon tee-shirt (ou plutôt le sien qu'il m'a prêté). Il marmonne des mots que je ne comprends pas parce que ses baisers m'électrisent. - Cette odeur ? ! Bon sang ? ! Ca me rend fou ? ! En sortant de la salle de bains, il fait basculer mon corps contre le lit. Il se retrouve allongé sur moi. L'adrénaline coule à flots dans mes veines. Sa langue se fait taquine, ses mains sont audacieuses quand elles s'aventurent sous mon tee-shirt. Je tremble et lorsqu'il met fin à notre baiser, j'accroche mon regard au sien. Je vois des étoiles. - Tant pis pour la promesse que je m'étais faite... Je veux voyager avec toi. CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE "De l'humour, de l'amour ainsi que des rebondissements qui m'ont fait passer un bon moment de lecture ! " - Justinehfy sur Booknode "Une auteure dont la plume est très rafraîchissante et un rythme addictif". - NosBFF sur Goodreads A PROPOS DE L'AUTEUR Mère de trois enfants, Emilia Adams est une grande fan du groupe The Strokes, mais surtout de Julian Casablancas. Jeune femme rêveuse avec un brin de folie, elle aime écrire et profiter de la vie autour d'un bon cappuccino ou d'une viennoiserie !

12/2019

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Bâteaux

A bord des sous-marins

Scaphandre, sous-marin, Cloche de plongée ou bathyscaphe ? Depuis l'Antiquité. l'homme cherche des moyens pour évoluer sous l'eau. Au début par simple curiosité, mais très vite à des fins militaires. Au XIXe siècle, l'apparition des navires cuirassés et des sous-marins va bouleverser les combats navals, faisant de la destruction pure et simple des forces ennemies l'objectif premier. La guerre sur mer devient sournoise, l'approche silencieuse, discrète et c'est au tonnage ennemi coulé que l'on mesure les victoires. Pendant les deux guerres mondiales. les sous-marins se révéleront une arme redoutable. Mais l'histoire des sous-marins n'est pas seulement militaire, elle est aussi scientifique. A bord de son bathyscaphe, Auguste Piccard réussit en 1960 à descendre dans la fosse des Mariannes. Si les terres émergées ne réservent plus beaucoup de surprises, les fonds sous-marins restent pour partie encore Mare incognita. Conçue illustré par deux dessinateurs d'exception. ce bel ouvrage raconte l'histoire des submersibles, depuis les premiers principes physiques posés par Archimède jusqu'au plan dessous-marins nucléaires modernes. A travers plus d'une centaine de dessins, ce sont les grandes pages de l'histoire sous-marine que l'on revisite. Architecte-designer de formation, peintre officiel de Marine. membre titulaire de l'Académie des Arts & Sciences la mer Jean-Yves Delitte est l'auteur de véritables fresques maritimes en hem. dessinée. avec sa série Black Crow ou se tétralogie U-Boot. Il a également relaté l'histoire du prestigieux Belem, de la majestueuse tueuse Hermione ou encore la romanesque aventure de la Bounty. Aujourd'hui à la tête de la collection Les brandes Batailles navales, retrace avec un indéniable talent l'histoire maritime de l'Antiquité de nos jours. Une collection couronnée par le prix Bande dessinée 2019 de l'académie de marine. Ingénieur de formation, Jean-Benoît Héron s'est lance dans l'illustration en 1995. Admirateur des planches de l'encyclopédie de Diderot et d'Alembert, des dessins d'architecture du XIXe siècle et du travail de John Chancellor, il s'est spécialisé dans le dessin d'architecture, qu'elle soit navale ou terrestre. Il travaille pour divers grands éditeurs et institutions comme le musée national de la marine et le centre des monuments nationaux. Chez Glénat, il est l'auteur de Ces bateaux qui ont découvert le monde, Histoire(s) de phares, Le B.A.BA des noeuds marins, La Déco du marin. Les Bateaux de ma bibliothèque (prix du Beaulivre 2018 de l'académie de marine et mentions spéciales du prix Marine Bravo Zulu 2018) et A bord des frégates avec Jean-Yves Delitte. (Prix Marine Bravo Zulu 2020).

04/2021

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Histoire internationale

Aktion T4. Le secret d'Etat des nazis : l'extermination des handicapés physiques et mentaux

De 1939 à 1943, le IIIe Reich mena une vaste entreprise de mise à mort des malades mentaux et handicapés physiques allemands. Considérés par Hitler et son entourage comme des poids morts dans l’économie de guerre, ces patients furent décrits auprès de l’opinion publique comme des êtres dont la vie ne vaut pas d’être vécue. Dans l’Allemagne d’avant-guerre, c’est l’entourage de Hitler (lui-même ne prit pas de décision officielle à ce sujet) qui élabora le programme dit d’« euthanasie » ou T4 (ainsi nommé d’après l’adresse de l’administration : Tiergartenstraße 4, à Berlin). Dans une semi-clandestinité, une lourde machine d’extermination se mit ensuite en place, pilotée depuis Berlin par une administration sophistiquée, entièrement à la solde de la Chancellerie du Führer, qui opérait sous couvert de sociétés écrans. Médecins, infirmiers, membres de la SS participèrent à cette opération, sous le contrôle du Kriminalinspektor Christian Wirth, et sous l’égide d’hommes émanant de l’entourage proche de Hitler (Philipp Bouhler, Viktor Brack, Martin Bormann…). Arrachés à leurs asiles, les malades furent bientôt conduits par cars entiers dans des centres réquisitionnés et spécialement aménagés en Allemagne et en Autriche (Grafeneck, Hartheim, Brandeburg, Hadamar…), où ils furent gazés puis incinérés dans les premiers fours crématoires de masse. Plus de 100 000 personnes furent ainsi assassinées. L’« euthanasie » des malades mentaux et des handicapés allemands préfigure ainsi l’extermination systématique des Juifs dans les camps de la mort, mise en œuvre à partir de 1942. Michael Tregenza apporte ici une remarquable contribution à la connaissance du programme T4, fondée sur le dépouillement approfondi de sources allemandes, autrichiennes et polonaises, notamment sur les témoignages et les interrogatoires menés lors des procès des années 1940 à 1960. Avec un luxe de détails, il décrit l’élaboration de l’entreprise d’euthanasie, ses sources intellectuelles, sa réalisation, son fonctionnement et surtout ses hommes, responsables et exécutants (dont beaucoup travailleront ensuite dans les centres de mise à mort de l’Aktion Reinhard).

03/2011

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Sports

Retour intérieur

Interrogé par le journaliste Matthieu Lartot de France 2, Fabien Galthié, n'éludant aucune question, se confie et nous offre un formidable voyage en terres d'ovalie. Demi de mêlée le plus capé du rugby français, élu meilleur joueur du monde en 2002, Fabien Galthié possède un palmarès incomparable. Au fil d'une carrière exceptionnelle de joueur débutée à Colomiers puis refermée en Australie pour sa quatrième Coupe du monde, l'enfant de Cahors vit une trajectoire sportive et humaine unique. Capitaine emblématique, il mène avec brio et caractère les grands combats du XV de France d'abord au côté de Serge Blanco puis face aux Springboks, aux All Blacks de Jonah Lomu ou au XV de la Rose de Jonny Wilkinson. Une fois les crampons raccrochés, il conserve " le nez à la fenêtre " et entame une brillante carrière d'entraîneur. D'abord au Stade Français, puis avec les Pumas argentins et enfi n à Montpellier qu'il conduit, en compagnie d'Eric Béchu son ami et mentor, en fi nale du Top 14 dès sa première année. Dans un milieu où le collectif écrase parfois l'individu, Fabien Galthié a, depuis près de 30 ans, toujours su cultiver son jardin secret. Dans Retour Intérieur et grâce à la forte complicité nouée avec Matthieu Lartot, son coéquipier au micro de France Télévisions, il se livre sans tabou. Les longs moments passés ensemble autour des stades mythiques de l'Ovalie font remonter à la surface les souvenirs les plus marquants d'une personnalité singulière et attachante. D'anecdotes savoureuses en révélations inédites, du récit épique de ses plus grands exploits à ses confessions les plus secrètes, Fabien Galthié, aussi fi dèle à lui-même qu'à ses compagnons de route, se met à nu avec une sincérité exemplaire. Avec Retour Intérieur, inaugure une collection de témoignages de grands sportifs à paraître chez Solar

04/2014

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Sécurité

Prometheus et Grafana. Surveillez vos applications et composants système

Avec ce livre, illustré par de nombreux exemples de mise en oeuvre, les administrateurs système comme les développeurs apprendront à déployer l'outil de surveillance Prometheus, interfacé avec l'outil de visualisation de données Grafana, pour mieux maîtriser la surveillance de leurs applications ou de leurs composants système. L'auteur commence pour cela par présenter l'intégration de Prometheus à de nombreux systèmes ou applications tels que Linux, Docker Swarm, Kubernetes, Spring Boot, PostgreSQL ou encore MySQL/MariaDB, sans nécessiter de connaissances approfondies pour chacun d'eux. Les concepts à connaître a minima pour réaliser ce travail seront toutefois présentés. Le lecteur découvre ensuite comment interfacer Prometheus à Grafana, ainsi que la mise en place de l'automatisation des différentes tâches nécessaires à l'intégration de Prometheus et Grafana (source de données Grafana, tableaux de bord, etc.) dans les applications ou systèmes, à commencer par la mise en place sous Linux. Les chapitres suivants étudient la surveillance du système ainsi que la gestion des accès (certificats HTTPS, authentification, autorisation via LDAP ou OAuth). Un chapitre sera également consacré à la mise en place d'alertes transmises par e-mail ou à l'aide de notifications Slack. Les mécanismes de découverte automatique des containers avec Docker Swarm ou Kubernetes ainsi que le choix de tableaux de bord suite à la mise en place de cAdvisor sont détaillés. Par ailleurs, un chapitre en fin de livre sera dédié à l'installation d'un opérateur pour gérer Prometheus dans Kubernetes. Tout un ensemble de chapitres présente la surveillance des briques applicatives classiques (bases de données, applications Spring Boot ou Flask) mais également le suivi de composants externes telle que l'API d'un partenaire ou plus simplement des briques hardware sur lesquelles il n'est pas possible d'installer d'exporteur Prometheus. Pour finir, l'auteur détaille les mécanismes d'agrégation et d'archivage vers des supports de stockage longue durée comme InfluxDB. Des éléments complémentaires sont en téléchargement sur le site www. editions-eni. fr.

12/2021

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Rugby

Stade toulousain. L'art du jeu en mouvement

Jeu de mains, jeu de Toulousains ! Ou comment le meilleur club français a réussi à gagner tout développant un jeu enthousiasmant. Vingt-et-un boucliers de Brennus, quatre fois vainqueur du Challenge Yves-Du-Manoir et de la Coupe de France, cinq victoires finales en Coupe d'Europe, le palmarès du Stade Toulousain est le plus beau et le plus impressionnant du rugby de clubs. Depuis soixante ans, Toulouse a laissé ses empreintes sur le rugby français. En gagnant des titres, mais aussi en imposant un style de jeu, une façon de penser, d'agir, de jouer. Mais d'où vient ce style ? Qui a inventé ce " jeu de mains, jeu de Toulousains " dont on vante les mérites partout sur la planète rugby ? La ville rose est fière de son équipe de rugby. Le Stade Toulousain est fier de son identité. Nous avons voulu savoir comment un club, une équipe, des joueurs, des entraîneurs, sont parvenus à maintenir une tradition ancrée dans les mémoires. " Jouer à la toulousaine " s'apparente souvent à " bien jouer au rugby ", de manière spectaculaire, dans un style souvent approché, jamais égalé, mais surtout avec une redoutable efficacité. La recherche de ce style inimitable, cette identité enracinée entre le Capitole et Saint-Sernin, remonte aux années 1960, lorsque Paul Blanc, ancien joueur du club promu entraîneur des rouge et noir, jeta les fondements d'un rugby total, inspiré des All Blacks, où le mouvement général se transforma en un tourbillon donnant le tournis à tous ses adversaires. Paul Blanc (1966-71), précurseur du " jeu à la toulousaine ", initia un style que ses successeurs, de Claude Labatut à Ugo Mola, en passant par Robert Bru, Jean Gajan, Pierre Villepreux, Jean-Claude Skrela, Albert Cigagna, Guy Novès s'évertuèrent à entretenir, adapter, enrichir. C'est dans ce tourbillon rouge et noir que nous vous entraînons, une noria de passes croisées, redoublées, sautées, de courses folles et coups de génie.

05/2023

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Sciences de la terre et de la

Dinosaur imagery. The Science of Lost Worlds and Jurassic Art, The Lanzendorf Collection

"Paleo-art resides in many of the world's great Natural History Museums, but the most notable collection characterizing the present state of dinosaur art is that of John Lanzendorf. It would be impossible to collect all of the dinosaur artwork being produced today; if it could be done, John would be the one to do it. Highly respected by the artists he supports and the scientists he associates with, John has built an awe-inspiring collection that is representative of the genre and is the envy of many museums. As we move into a new millennium, his collection is the most appropriate source for documenting the marriage of the creative talents of artists and scientists." The art of natural history is both compelling and emotive, often emblematic of society's view of our world. This same art also reflects the messages that scientists hope to send to a general audience as a part of their effort to influence how the public view and supports science. Art is both the medium and the message. Dinosaur Imagery is a luxurious testimonial to the public fascination with dinosaurs, enriched by imagery that eloquently illustrates current scientific theories about dinosaur behavior, physiology, locomotion, and reproduction. The evidence for many of these hypotheses of dinosaur life is very good, and thus, the art of dinosaur depiction is rooted in scientific inquiry. The paintings and sculptures that illustrate dinosaur science are powerful, and museums and collectors vie for this art, paying top dollar to acquire it and display it. Dinosaur Imagery is a stunning fusion of superlative scientific inquiry and unparalleled artistic imagination. Regardless of back-ground, no person interested in dinosaurs should be without a copy of this book.

05/2000

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Musique, danse

The Who by Numbers. L'histoire des Who à travers leur musique

Pete Townshend – génie torturé et compositeur visionnaire, notable pour ses moulinets légendaires et ses destructions de guitares. Roger Daltrey – bagarreur des rues et chanteur à la voix d'or, précurseur du genre superstar musclée aux boucles blondes. John Entwistle – dit ''The Ox'', bassiste-arrangeur, aux doigts puissants et aux multiples talents, ayant un penchant pour l'humour noir. Keith Moon – ultime rockeur surexcité, batteur virtuose, loufoque et infortuné. Les ''Orrible 'Oo !'' Ils ont démoli leur matériel sur scène, popularisé le larsen de guitare, ouvert le chemin au punk, inventé l’opéra-rock, l'arena rock, et enregistré des disques parmi les plus fascinants de tous les temps. Émergeant de la scène mod rhythm and blues du milieu des années 1960 avec des hymnes adolescents enflammés comme My Generation, les Who étaient les gamins les plus sauvages, énervés et bruyants du lot. Mais, en dépit de la phrase la plus célèbre de Townshend : ''J'espère mourir avant de devenir vieux'', et contrairement à de nombreux rivaux, le groupe s'est attelé à la création d'œuvres plus matures fin des années 1960 et durant les années 1970, avec le succès phénoménal de l’opéra-rock Tommy, de l'album vénéré Who's Next, du chef-d'œuvre mod de Townshend Quadrophenia, et plus encore. Le travail de ces auteurs apporte une différente perspective au long et étrange voyage musical d’un des groupes de classic rock qui compte parmi les plus novateurs et impérissables. Ils reconsidèrent certains trésors des Who les moins connus et apportent un nouvel éclairage sur leurs disques les plus populaires. De I Can't Explain à Tommy, de Won't Get Fooled Again à l'album du come-back, Endless Wire, The Who by Numbers retrace la carrière extraordinaire et captivante des Who, chanson par chanson.

12/2018

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Histoire ancienne

Mythanalyse de la Rome antique

Relisons ici Virgile et Ovide : l'Enéide comme épopée initiatique des origines de Rome, et le poème mythologique des Métamorphoses. Au-delà de l'homme romain, Virgile et Ovide y parlent à chacun de nous : la mythologie est la terre natale de toutes les formes symboliques. Par delà vingt-deux siècles, nous nous sentons dans une fraternité avec les peurs, les joies et les désirs qui s'y expriment. Enée, confronté à l'incertitude du risque et à la certitude de l'amour, est l'archétype de chacun de nous essayant de construire son espace personnel. En tant qu'homo viator, il est à la fois guerrier, passeur et exilé ; et comme héros fondateur, il met en ordre le monde, à mesure qu'il progresse dans l'organisation de sa psyché. Comme le dit Paul Veyne dans sa préface à ce livre, nous y trouvons la "vérité profonde" de ces "structures privilégiées de l'imaginaire humain" . Au-delà de ces fulgurances, c'est cet écho que Joël Thomas essaie de repérer plus généralement dans l'imaginaire des Latins, aussi bien pendant la période augustéenne que dans ses influences, en particulier dans la construction de l'Europe. Car, dans une forme de feed back, l'Enéide est à la fois la matrice et le reflet de la romanité ; et le phare de la romanité ne s'est pas éteint avec ses formes matérielles. L'Enéide inspirant La Divine Comédie, ou relue par la Créüside de Magda Szabo, Ovide revisité par David Malouf, ou Catulle modèle possible pour Le Bateau Ivre de Rimbaud : même lorsque ses formes transitoires ne sont plus, Roma Aeterna demeure, et "ce qui demeure, les poètes le fondent" (R. -M. Rilke).

07/2015

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Beaux arts

Karem Arrieta. Edition bilingue français-anglais

Le temps ne s'égrène pas linéairement dans les toiles de Karem Arrieta. Il est cyclique ou revient comme un boomerang. Les époques se mêlent et s'effacent. Des spectres de l'Histoire de l'art passent, tout droit sortis de la Renaissance italienne ou flamande. Chérubins joufflus et moqueurs et autres putti à l'air goguenard. Femmes à la chevelure flamboyante et aux robes de velours échappées d'un Cranach. Ils sont les anges gardiens qui auréolent les bambins. Avec ces références, Karem Arrieta brise la chronologie et se place dans l'Histoire de l'art. Une histoire écrite par et pour l'Europe, dont les références ont infusé les cultures autochtones de l'Amérique latine, dans un syncrétisme parfois anachronique. "Notre appartenance au monde des images est plus forte, plus constitutive de notre être que notre appartenance au monde des idées." (Gaston Bachelard) / Time does not pass linearily in Karem Arrieta's artwork. It works in cycles, or comes back like a boomerang. Eras mingle and fade. Ghosts from the history of Art are passing by, coming straight out of the Italian or Flemish Renaissance. Chubby cherubins and classical "putti" with mocking eyes. Women with flamboyant hair in their velvet dresses, coming out of a Cranach. They're the guardian angels that crown their children. With these references, Karem Arrieta breaks free from the chronology and places herself in the history of Art—history written by and for Europe, and whose references influenced native cultures in Latin America, in a syncretism that can sometimes be anachronical. "Our belonging to the world of Images is stronger, more constituent to our being, than our belonging to the world of Ideas." (Gaston Bachelard) Barbara Tissier.

11/2019

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Art mural, graffitis, tags

Graffiti Art N° 64, juillet-août 2022

Le Street Art entre ombre et lumière L'été est l'occasion d'un road trip à la découverte de hauts lieux du Street Art et des tendances qui en font sa richesse. A la recherche du soleil et de destinations régénératrices, nous partons assister à l'éclosion de la bouillonnante scène Street Art d'Athènes, berceau de la démocratie, où le passé antique rencontre le militantisme pour un autre monde. Puis nous traversons la méditerranée pour accoster à Djerbahood, l'île des rêves, où le Street Art a transformé le village d'Erriadh, au patrimoine millénaire, en musée à ciel ouvert et en destination majeure pour les fans. Après ce plein d'UV, le projet Transition - Les Portes apporte une vague de fraîcheur avec ses 140 portes issues d'un HLM, aujourd'hui démoli, exposées dans les salles et les alcôves de l'Abbaye de Saint-Riquier et dispersées au profit du Secours Populaire. Avide de couleurs, nous faisons un flash-back sur la deuxième édition du Colors Festival, qui, cette année, a investi un immeuble désaffecté au coeur de Paris. Dans le Street Art, tous ne veulent pas être reconnus, voire connus. Nous explorons différentes facettes de l'anonymat dans le Street Art, où "être anonyme" peut attribuer de super pouvoirs : notoriété décuplé, don d'ubiquité, bouclier juridique... Dans ce numéro, nous rencontrons des artistes aux signatures singulières. De Bom. K et sa noirceur quasi-angélique, au pionnier et virtuose MODE 2 et à ELLE et sa poésie picturale colorée, nous faisons un grand écart et nous aimons cela. La mise en avant de la pluralité du Street Art passe aussi par INO et ses silhouettes historiques en noir et blanc réhaussées d'une giclée bleue et par Ludovilk Myers à l'abstraction joyeuse. Street Art in the spotlight.

07/2022

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Policiers

Monstre sacré

Jack Pine, acteur célèbre et richissime, égocentrique, arriviste et décadent, se réveille un matin dans un tel état qu’il ne parvient même pas à se souvenir de ce qu’il a fait la veille pour en arriver là. Il a forcé sur les substances toxiques, sans aucun doute, mais encore ? Alors qu’il essaye de rassembler ses esprits, un certain Michael O’Connor, du magazine People, débarque pour l’interviewer. Jack ressent l’urgent besoin de se reposer, mais il faut bien ménager ses relations avec la presse, n’est-ce pas ? Heureusement, O’Connor est un type consciencieux, qui parvient avec une grande patience à faire raconter à Jack les grands moments de son existence. Au début, la star s’en tient à sa biographie « autorisée », bien entendu, mais au fur et à mesure que l’habile O’Connor l’interroge, et qu’il renonce à lutter contre les conséquences physiologiques de ses excès, il se laisse aller à des confidences de plus en plus compromettantes, au fil desquelles la figure de son copain d’enfance Buddy Pal prend beaucoup d’importance. Petit à petit apparaît la véritable nature, très malsaine, de leur relation, qui aura eu des conséquences incalculables sur la vie de Jack. Jusqu’à un coup de théâtre final, de ceux dont Westlake a le secret.Construit autour d’une succession de flash-back, ce roman atypique, plein de l’humour noir et de l’ironie qui caractérisent Westlake, est aussi une satire cruelle du monde du spectacle.« Westlake manie merveilleusement l’absurde. »New York Times Book Review« Westlake est toujours original. »Elmore Leonard« Le spécialiste des coups tordus qui vous prennent toujours au dépourvu. »James Grady

06/2011

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Religion

Everyday Men

This study is about everyday men. They are approached through a unique marriage of biblical theology and empirical research which gives birth to a missionary challenge. Part One attempts to build a theological foundation for looking at people from the aspect of belief and unbelief. It sees this distinction as a crucial theme in the biblical material which remains relevant to men everywhere. The author discovers five elements of Christian belief in the biblical material while unbelief spans the five elements by its void, denial, or choice of an alternative. Part Two starts with a random sample, in-depth interview of fifty men in a "working-class" area of Birmingham, England. The interviews attempt to discover the nature and saliency of the men's belief and unbelief in the Christian faith. The analysis stresses the qualitative response with the emphasis on listening to the men describe their lives, values, beliefs, and lack of beliefs in their own words. The findings are also compared to other related studies, prompting some conclusions regarding the meaning of these findings. The author attempts to bring the biblical material to bear on the findings about ordinary people and asks whether they can be described as believers or unbelievers. From this starting point, it becomes obvious that the scope of unbelief is very broad. Part Three takes the understanding of God's Word and men's words and moves toward a missiological goal of approaching unbelievers with a gospel for today. It sees both the content and context of the gospel as important. The cultural problem is briefly considered and specific approaches are suggested in relation to the climate of unbelief in "working-class" English culture.

08/1987

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Cinéma

Tambour battant. Mémoires de Volker Schlöndorff

Né allemand, je suis devenu français puis américain ; rêveur, je me suis fait homme d'action ; mélancolique, le marathon m'a converti à la joie... Je n'ai jamais été là où l'on m'attendait. Et pourtant, jamais je n'ai eu l'impression de me perdre. L'identité, au contraire de la virginité, ne se perd pas : elle s'acquiert. Quelles qu'en aient été les formes successives, je n'ai jamais cessé de sentir en moi quelque chose d'inchangé, voire d'incorrigible. Un souffle, un je-ne-sais-quoi qui veut vivre et qui m'anime. Peut-être est-ce l'âme, cette vieille lune... ou le coeur qui va, tambour battant ? Au bout de trente films, je pensais avoir tout dit, mais en exhumant mes journaux, mes carnets et des photos, j'ai découvert ce qui s'était joué entre les scènes. Ma vie et mes films : tel est donc ce livre. Cinquante ans de cinéma - où l'on croisera Ernst Lubitsch, Fritz Lang, Jeanne Moreau, Alain Delon, Quentin Tarantino et bien d'autres - mais aussi flash-back intime sur des amis et des livres, des femmes et des pays, des doutes et des joies. Le goût de mon enfance et l'empreinte des premières lectures, mes années lycée en France, mon entrée en cinéma par la petite porte, à l'école de Louis Malle et de Jean-Pierre Melville, le succès du Tambour après des débuts chaotiques, les galères de tournage, les rencontres inoubliables de Bertrand Tavernier, de Günter Grass, d'Arthur Miller..., les petits béguins et les grands amours - tout cela, comme dans les salles obscures, en un fondu d'ombre et de lumière...

09/2009

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Management

Management de la performance industrielle. Déployer des outils LEAN - Applications en industrie

Dans l'industrie, et dans un contexte concurrentiel l'entreprise doit optimiser l'organisation de la production, augmenter ses performances en termes de productivité et améliorer la qualité des produits. Cette démarche va nécessairement générer une réduction des coûts de production. Parmi les outils d'amélioration continue, l'entreprise a besoin de déployer un management visuel efficace et pertinent dans les différents processus mais aussi dans les différents niveaux de management et de communication. Les outils LEAN sont là pour contribuer à améliorer la performance de l'entreprise en agissant sur la productivité, l'organisation des ressources humaines et matérielles, la diffusion des bonnes pratiques et la satisfaction client. Cet ouvrage, pragmatique et complet vous permettra de : -Renforcer les relations de l'équipe avec le reste de l'organisation. -Faciliter le partage, l'échange, le dialogue et la communication entre les différents acteurs -Accroître l'autonomie et la responsabilisation dans les différents niveaux de management-Visualiser les processus, les risques-Identifier immédiatement des écarts entre la situation idéale et la situation réelle-Assurer une analyse de cause des écarts fiable et pertinente-Aider à la prise de décision et accélérer la résolution des problèmes et le partage des idées -Installer une boucle de feed-back permanente-Faire émerger les opportunités d'amélioration-Mobiliser l'équipe sur des objectifs de progrès Après un rappel sur les notions de base en Management et Performance industrielle, vous découvrirez les outils Lean déployés qui ont permis la mise en place d'un chantier Hoshin afin d'améliorer au quotidien les différents postes de travail. Des cas pratiques sont présentés complétant les présentations méthodologiques des différents outils déployés. Engagez-vous dans l'amélioration continue, les experts de cette publication, vous accompagneront dans cette voie !

04/2022