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Zachée Betché

Extraits

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Sociologie

Suicide. L'envers de notre monde

L'impact de la société sur un acte aussi individuel que le suicide est peut-être l'énigme majeure à laquelle les sociologues, depuis Durkheim, ont été confrontés. Pourquoi les hommes se tuent-ils plus que les femmes ? Les jeunes moins que les vieux ? Les urbains plus que les ruraux ? Les catholiques moins que les protestants ? Pourquoi le dimanche moins que le lundi ? Et l'été plus que l'hiver ? En temps de paix plus qu'en temps de guerre ? Nous disposons, aujourd'hui, sur toutes ces questions, d'informations sérieuses à l'échelle de la planète. Et c'est dérangeant pour l'esprit. La croissance du taux de suicide avec l'âge pouvait passer pour un fait de nature : vieillir amène son lot de soucis. Mais l'idée est trop courte. Depuis les chocs pétroliers, le suicide des jeunes augmente et celui de leurs aînés se maintient ou diminue. C'est sans doute le constat le plus grave que dresse ce livre. Le suicide accompagne les mouvements de la société. Il est en hausse lors des crises économiques, en baisse pendant les guerres. Il a crû avec le développement industriel du XIXe siècle, mais diminué avec l'expansion économique du XXe. L'enquête, toutefois, souligne combien les modèles souffrent d'énormes exceptions. Ainsi l'Inde, la Chine, la Russie sont-elles les seules nations qui réagirent au XXe siècle comme les pays occidentaux au XIXe siècle. Ainsi les Chinoises échappent-elles à la norme en se suicidant plus que les hommes. Ainsi le japon est-il l'unique pays qui connaît - jusqu'en 1995 - une baisse du suicide à tous les âges. Stéréotypes, s'abstenir. L'étude du suicide permet de découvrir la face cachée de la planète, la force des héritages et la fragilité des apparences. Le déclin relatif du suicide au XXe siècle contredit une vision catastrophiste selon laquelle le développement économique n'aboutirait qu'à des formes exaspérées de l'individualisme, laissant chacun seul devant son destin. Christian Baudelot et Roger Establet nous offrent la synthèse d'une masse extraordinaire de données. Ils poussent la sociologie dans ses derniers retranchements, jusqu'aux portes du mystère.

01/2006

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Esotérisme

1, 2, 3, Priez ! 92 prières laïques et poétiques pour vous connecter à l'Univers

Depuis plusieurs décennies, nous avons progressivement délaissé le spirituel pour le matériel, la qualité pour la quantité. Nous avons privilégié la forme, la beauté et le paraître plutôt que de nous focaliser sur notre identité et nos valeurs profondes. Nous avons gagné en efficacité. Et pourtant, nous n'avons jamais autant pensé que la vie était compliquée. Les burn out, les dépressions, les angoisses, le stress, les somatisations ne sont que quelques exemples parmi les dérives de cette productivité gagnée. C'est pour cela qu'aujourd'hui, que nous soyons croyants ou athées, nous n'avons jamais autant eu besoin de spiritualité, d'espoir et de méditation. La prière réunit tout cela pour vous proposer un voyage intérieur nécessaire. La prière est un héritage ancestral. Lorsque vous soufflez vos bougies en faisant un voeu pour votre anniversaire, vous priez. Lorsque vous faites un souhait en voyant une étoile filante, vous priez. Nous prions très souvent sans même nous en rendre compte. Nous prions inconsciemment et il est peut-être temps de le faire maintenant en conscience. La prière est praticable à tout moment. Vous pouvez prier chez vous dans votre lit, face à votre miroir ou sous votre douche. Lorsque vous allez mal et quand vous allez bien. Seul ou à plusieurs. Votre prière est une offrande immatérielle, une bénédiction que vous faites. Les prières que je vous partage dans les pages de ce livre sont mes prières personnelles. Vous y retrouverez des prières pour votre vie quotidienne. Certaines pour attirer une émotion ou une énergie. D'autres au contraire pour vous protéger et rejeter un comportement ou une situation. Il y en a aussi pour cibler des événements importants de votre vie ou des périodes transitoires précises. Que ces prières vous aident à trouver la lumière dans l'obscurité, qu'elles soient un appui solide quand vous êtes prêt à vous effondrer, un repaire dans vos tempêtes. Qu'elles vous permettent de voir et de ressentir la beauté cachée qui vous entoure. Qu'elles vous reconnectent à votre propre magie et qu'elles vous fassent prendre conscience de la bienveillance de l'Univers. Alors priez et changez le monde comme les magiciens et magiciennes que vous êtes.

11/2023

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Littérature érotique et sentim

True Love Never Ends

Simon rencontre Sarah à l'âge de 7 ans. Dès lors, il n'a d'yeux que pour elle. C'est alors qu'il décide de faire un pacte avec lui-même : devenir l'homme qu'elle mérite, et la conquérir coûte que coûte. Adolescent, il parvient à ses fins mais malheureusement, il est encore bien immature et ce n'est pas sans conséquences... ils passent tous les deux à autre chose. Simon s'en mordra les doigts... longtemps. Un jour pourtant, des années plus tard, il la recroise par hasard à l'hôpital où il emmène sa fille suite à une banale chute. Est-ce là sa deuxième chance ? Ou le passé aura-t-il raison de leur amour une bonne fois pour toutes ? Découvrez-le dans cette romance entre amour de jeunesse et obsession, entre passion d'une vie et coeurs brisés... Mon cerveau n'est de toute manière pas à sa capacité maximale. Je suis bien trop perturbé par sa présence pour réfléchir convenablement. Mon sang a migré dans une autre partie de mon corps. Tout mon être est conscient de chaque contact avec son corps. Mes terminaisons nerveuses s'affolent au moindre de ses mouvements. Je n'ose pas bouger. Mon regard reste focalisé sur le film, qu'au final, je ne suis même pas. Les images bougent devant mes rétines, les sons arrivent jusqu'à mes oreilles, mais mon cerveau n'imprime rien. Pour lui, il n'y a que Sarah qui est présente. Je ne rêve que d'une chose : poser mes lèvres sur les siennes, mes mains dans les siennes, son corps collé au mien. Bref, vous aurez compris : je me fous de la télé. Quand elle boit, une goutte s'échappe de sa bouche pour dévaler sur sa mâchoire, continue sa course dans son cou, avant qu'elle ne l'essuie avec son doigt. Ledit doigt termine dans sa bouche. A aucun moment, je ne l'ai lâchée des yeux. Je l'ai suivie dans toute sa course sur la peau de Sarah. Je n'ai jamais vu de spectacle aussi érotique. Et pourtant, il ne s'agit que d'une simple goutte de jus de fruits".

11/2020

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Littérature française

D'un autre monde

Le 7 avril 1994, François de Grossouvre, proche conseiller de François Mitterrand, gardien des secrets de la vie intime de celui dont il est le confident de longue date, protecteur et voisin quai Branly de la fille cachée du président, Mazarine Pingeot, est retrouvé mort d'une balle de 357 Magnum dans son bureau à l'Elysée. L'enquête bâclée, le coffre-fort vidé, la thèse du suicide validée, et on oublie tout. Cet événement considérable de la vie politique atteint par ricochet l'auteur de ce livre, un autre François de Grossouvre, qui n'est autre que le petit-fils du premier. Une mort mystérieuse, un grand-père aimé et grand chasseur, une médiatisation à outrance, la brutalité de ceux qui furent les courtisans les plus empressés et tournent désormais leurs regards ailleurs, bref ce qu'on nommerait " la vie parisienne " éloigne le jeune homme de la France comme il s'éloigne aussi d'une carrière classique. Sur la table de chevet de son grand-père, il y avait un bracelet rapporté d'Afrique. Comme un talisman magique, le jeune homme de dix-huit ans se l'approprie. Le voilà alors loin de tout, en Afrique, en Tanzanie et autour : il apprend à chasser, il suit les pisteurs africains dans leur quête lente et dangereuse des lions, des léopards, et des éléphants aussi massifs que rapides. Ce livre aux accents à la Kipling ne raconte pas la vie d'un mercenaire du fusil, mais celui d'un amoureux absolu de la nature à l'état sauvage. Derrière lui, les fauves hypocrites des quais de Seine. Devant lui, à hauteur de savane, de brousse jaune paille, de sueur et de surprises, les fauves qui ne tuent que quand ils en sentent la nécessité. François de Grossouvre s'exile pour mieux se trouver. Son livre raconte une expérience initiatique donnée à très peu d'entre nous. Il passera plus de quinze ans en Afrique, luttant contre le braconnage et les tueries qui sont l'autre nom du commerce. Il en sort différent, et le lecteur avec lui ne verra plus jamais un safari de la même manière.

10/2023

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Littérature française

Le calice des secrets

Il fallait quelqu'un qui soit écrivain et qui connaisse l'Église de l'intérieur comme Bernard Duvert pour aborder le sujet si sensible, voire tabou, de la pédophilie dans l'Église. Il s'agit ici d'un roman, mais d'un roman qui, comme la littérature en a le privilège, nous parle vrai des scandales que font et défont les médias. Dans un petit village du Périgord, l'abbé Fleury apprend la mise en accusation de l'abbé Loisel pour crime de pédophilie. Appelé en urgence par son évêque, il comprend qu'il risque d'être lui aussi mis en examen sur dénonciation de l'un ou l'autre des enfants qu'il a aimés et qui, devenus adultes, revivent leur liaison comme un péché mortel. Ne s'est-il pas confessé auprès du même évêque, à l'époque simple abbé et aujourd'hui cardinal ? Maître Berthier, un avocat spécialiste des questions ecclésiastiques, se fait un devoir dans sa défense de l'abbé Loisel de démontrer que l'amour des enfants et des jeunes hommes s'inscrit en filigrane dans des textes réservés aux confesseurs, tenus secrets afin d'éviter tout scandale. Tout en dénonçant les méthodes, ce sont de vrais cours de luxure sous le couvert d'une théologie morale, révélés dans un codex du pape Sixte IV (1414-1484), le Theologicum Sexum, qu'il obtient de consulter à la Bibliothèque Vaticane. Il y découvre un argument de taille pour la défense de l'abbé Loisel : pour les prêtres, la merveille semblable à Dieu est le jeune homme pré-pubère à la fois homme et femme comme Adam avant le péché, avant que celui-ci, ange déchu, n'ait forniqué avec Ève, la femme fautive éternelle. Il développe une plaidoirie selon laquelle l'abbé Loisel est au même titre que celui qui, dix ans après les faits, l'accuse, une victime de la doctrine misogyne de l'Église, de surcroît lâchée par sa hiérarchie, le cardinal. Tout en décrivant la vie de ces villages où le curé est un notable au même titre que le médecin ou le notaire, l'abbé Bernard Duvert révèle les raisons cachées derrière ces accusations qui brisent des existences : un conflit toujours actuel entre traditionalistes et réformistes qui n'est autre qu'un refus d'une sexualité librement assumée et consentie, c'est-à-dire de la vie.

01/2017

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Littérature française

Oeuvres complètes. Volume 17, Essais Tome 3 (1936-1943)

" Je regarde une fois de plus tout au travers de ce pays qui est le mien, des sources du Rhône à un de ses bouts, et jusqu'à l'autre de ses bouts, où le Rhône quitte ce pays, étant bleu et jaune entre des falaises. De l'endroit où il est encore à son berceau, et sort le pied timidement de son berceau, s'agitant entre des rideaux de soie verte et de dentelle blanche ; jusqu'à l'endroit de son adolescence, où il part en sifflant, les mains clans les poches, à la découverte du monde " (Besoin de grandeur). A la suite de Taille de l'homme (1933) et de Questions (1935), Ramuz publie en 1937 Besoin degrandeur. Il y scrute fiévreusement son pays et les réactions que suscite la montée des totalitarismes en Europe ; avec des accents parfois angoissés, l'écrivain, alors au sommet de sa notoriété aussi bien en Suisse qu'en France, cherche une espérance différente de celle que prétendent offrir les idéologies de son temps. Il en appelle aux valeurs paysannes de ceux qui vivent encore au contact de la nature, à leur " grandeur cachée " qu'il aimerait voir s'exprimer. Les textes réunis clans ce volume ont en commun l'attention portée au pays : leur fonction est à la fois identitaire - ce qui contribuera à faire de Ramuz le " chantre " d'une société largement idéalisée - et poétique. Car le pays, aux frontières variables mais toujours inscrites dans la topographie, est aussi l'espace de l'imaginaire et de l'écriture, le rêve d'une langue capable de dire le contact immédiat avec les choses - et de le faire partager. Et si l'écrivain admet, à demi-mot, qu'il s'est inventé le pays dont il avait besoin, il revendique également et par-dessus tout le droit à l'invention et à l'expression, un droit fondé sur les yeux et le cœur Ce volume contient trois textes écrits pour des livres de photographies, La Suisse romande (19.36), Pays de Vaud et Vues sur le Valais (les deux de 1943), ainsi que Besoin de grandeur (1937), Une province qui n'en est pas une (1938) et L'Année vigneronne (1940), commentaire du film homonyme de Charles-Georges Duvanel.

01/2011

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Sciences historiques

Chef de guerre

"Le regard habituellement franc de mes hommes est couvert d'un voile. Nous avons les yeux rouges. Les deux cercueils d'Alain et Cédric sont partis il y a quelques instants avec le président de la République, les familles et les autorités. Un lourd silence a accompagné la sortie. Nous avons quitté les rangs pour saluer les collègues qui se sont rassemblé pour l'occasion dans la cour des Invalides qui baigne dans la lumière du printemps. Nous sommes plus d'une centaine de commandos marines, membres des opérations spéciales, a être venu adresser un ultime salut à nos frères d'armes. (...) Je salue les agents de la DGSE venus en costumes civils au fond de la cour. Avec les autres membres du groupe, je rejoins @Tangui, resté au milieu de la cour désertée par ses visiteurs funèbres. @Tangui porte la photo d'Alain contre lui. Il est resté aux coté du cercueil durant toute la durée de l'hommage national. Il ne l'a pas lâché depuis le début de la cérémonie. En m'approchant, nous nous prenons dans les bras". Ca y est, il a fait le grand saut " murmure-t-il, penaud. Je vibre intérieurement. Tout ces gars avec qui j'ai connu les situations les plus dangereuses sont à cet instant affligés. " Louis Saillans est entré en 2011 dans les commandos marine et devient chef de groupe cinq ans plus tard. Durant près d'une décennie, il a participé à des opérations militaires en Afrique et au Moyen-Orient visant à libérer des otages, capturer des responsables djihadistes ou neutraliser des terroristes. Grâce aux notes prises au cours de ses missions et à des documents d'archive auxquels il a eu accès, il dévoile la réalité des missions des forces spéciales avec la plus grande exactitude. Il retrace aussi le parcours des soldats de ces unités, passés par une sélection drastique durant laquelle ils ont subi les pires épreuves physiques et psychologiques. A travers une narration d'une rare lucidité, il décrit le quotidien de ces hommes devenus des guerriers, la fraternité d'arme, les coulisses des opérations spéciales et la face cachée de la lutte contre le terrorisme. Un témoignage unique, qui permet de mieux comprendre le travail de ces combattants de l'ombre prêts à sacrifier leur vie pour sauver la nôtre et maintenir la paix.

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Littérature française

Itinéraire d'un Juif du siècle

Claude Berger est placé par naissance au coeur des drames du siècle passé, le régime nazi et Vichy dont il réchappe, le totalitarisme bolchévique qu'il démystifi e, la décolonisation. Il reçoit une étoile jaune le jour de ses six ans. Suit la condamnation à mort qui pèse sur les enfants juifs et un enfermement de deux années dans une maison vétuste aux volets fermés. Chaque sortie s'achève par une survie miraculeuse. La Libération substitue la misère à la traque qu'elle recouvre d'une chape de silence. 1954, guerre d'Algérie, il se révolte contre la torture : De quoi est donc porteur l'inconscient de l'Occident ? En Afrique, sous le communisme primitif, il découvre l'animisme. Bénévole en Algérie, il est pris au piège de la face cachée de l'indépendance. En 1971, il démystifi e Lénine et dénonce capitalisme et salariat d'État. Le sociopsychanalyste Gérard Mendel lui témoigne sa connivence. Son essai, Marx, l'association, l'anti-Lénine, vers l'abolition du salariat lui vaut l'hommage d'Otelo de Carvalho, l'initiateur de la révolution des oeillets. André Gorz le soutient. "Lip et après ?" paraît dans Les Temps Modernes, "Georges Marchais et la question juive" dans Le Matin. La question du pourquoi et non pas seulement du comment de la mort des Juifs ne cesse de le hanter. Il dénonce une mythologie progressiste, née de l'antisémitisme des pères de la pensée de gauche. Elle empêche d'oeuvrer vers une société solidaire et non-salariale. C'est cette quête que Claude Berger conte ici. Une histoire riche d'engagements : La défense de la population pauvre du Marais, l'exercice d'une médecine sociale, l'interruption d'une messe à Pétain. Une histoire riche de rencontres, de personnages croisés : Georges Perec, Jacques Lanzmann, Jean Rouch, Kateb Yacine, Jean-Paul Sartre, Bernard Lambert, Benny Lévy. Une histoire parsemée de récits de montagne en écho de ceux d'Erri De Luca, mais aussi de miracles, de mystique et de poésie. "J'aurais traîné une vie entière un couloir de la mort de deux ans pour le dissoudre dans la recréation du monde", dira l'auteur faisant sien le propos de Chateaubriand : "Il est possible que mon Itinéraire demeure comme un manuel à l'usage des Juifs errants de ma sorte".

10/2014

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Histoire de France

Journal de l'Elysée. Tome 2, 1968-1969, Le Général en Mai

En 1968 et 1969, le Journal de l'Elysée de Jacques Foccart devient la chronique haletante d'un séisme politique aux multiples répliques, qui annonce et prépare, souvent à l'insu des protagonistes, un véritable changement d'époque. Le plus proche conseiller du chef de l'Etat dévoile au jour le jour, de son poste d'observation privilégié à la présidence de la République, mais aussi parfois à Matignon ou rue de Solferino au siège du SAC, la face cachée des événements de mai 68, lorsque de Gaulle perd pendant un temps l'intelligence et le contrôle de la situation. Il rapporte ensuite, nombreux détails inédits à l'appui, comment le Général, après sa fameuse disparition du 29 mai, reprend magistralement en main la direction du pays avec l'aide de quelques-uns. Il retrace enfin, comme témoin et acteur de ce psychodrame, la lente détérioration des relations entre de Gaulle et Pompidou depuis l'été 1968 jusqu'au référendum-suicide de 1969. Douze mois pendant lesquels le chef de l'Etat tente vainement de réaliser d'ultimes grandes réformes -la participation, la régionalisation...-, cependant que le prétendant de plus en plus déclaré à sa succession, qui ne comprend guère et ne supporte pas la froideur de l'Elysée à son endroit, se débat dans l'affair Markovic. Avec ce deuxième tome de son Journal, Jacques Foccart, le seul homme à s'être entretenu tous les jours pendant plus de dix ans avec le premier président de la Vème République, nous livre la suite de son témoignage " pour l'Histoire ". Un document exceptionnel déjà salué par toute la presse lors de la parution du premier volume. " Au-delà de ces matériaux pour l'histoire du temps présent, le témoignage est passionnat et fait revivre de Gaulle de façon saisissante. (...) Tout y est : les coups de gueule, les bons mots, mais aussi les découragements et les ressaisissements, cet étonnant mélange de réalisme, presque de fatalisme, devant les travers de l'Histoire et d'obstination inlassable à vouloir dominer le cours des choses, la vision de la France et du monde autant que les tracasseries du quotidien. " Gérard Courtois (Le Monde) " Pour comprendre le rapport ambigu entretenu par de Gaulle avec l'Histoire, c'est une clef. " Alain-Gérard Slama (Le Figaro)

04/1998

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Histoire internationale

Une autre voix pour l'Algérie. Entretiens avec Ghania Mouffok

Née avec la révolution algérienne en 1954, fille de l'indépendance, Louisa Hanoune est une des figures emblématiques du combat pour la paix et la démocratie en Algérie. Seule femme leader d'un parti, le Parti des travailleurs, son caractère et ses convictions se sont forgés dans une lutte intransigeante pour la reconnaissance de la citoyenneté des femmes algériennes et contre le régime militaire d'Alger. Née avec la révolution algérienne en 1954, fille de l'indépendance, Louisa Hanoune est une des figures emblématiques du combat pour la paix et la démocratie en Algérie. Seule femme leader d'un parti, le Parti des travailleurs, son caractère et ses convictions se sont forgés dans une lutte intransigeante pour la reconnaissance de la citoyenneté des femmes algériennes et contre le régime militaire d'Alger. Arrêtée en 1983, puis en 1988, pour une appartenance à un parti clandestin, elle est connue en Algérie pour son courage qui force le respect, y compris de ses adversaires. A la différence d'autres opposants qui ont rallié le programme " éradicateur " du régime et approuvé l'annulation des élections législatives de décembre 1991, elle s'est opposée au coup d'Etat militaire de janvier 1992, aux lois d'exception et à l'interdiction du FIS, prémisses à la remise en cause du fragile processus démocratique engagé après les émeutes d'octobre 1988. Militante de gauche, féministe, c'est au nom de ces idéaux qu'elle est signataire du " contrat national " en janvier 1995 avec les principaux partis d'opposition (dont le FIS). Contre ceux qui estiment qu' " il y a pas de démocratie pour les ennemis de la démocratie " et ceux qui considèrent que la démocratie est un péché, dans ce livre très personnel, Louisa Hanoune va plus loin. Elle lève le voile sur la face cachée d'une guerre atroce, dont on ne médiatise que les exactions des islamistes armés pour mieux taire les effroyables atteintes aux droits de l'homme de l'armée et du régime. Elle s'interroge aussi bien sur les racines d'une violence entretenue depuis plus de trente ans par le pouvoir, que sur les raisons qui ont amené un nombre croissant d'Algériens à se reconnaître dans la revendication islamiste. Et elle explore une voie originale pour l'émergence d'une véritable démocratie en Algérie, sans régime militaire ni Etat islamique.

08/1996

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Littérature française

Romans, récits, souvenirs - Tome 1

" Quand j'étais petite, une grande sagesse précoce m'envoya, au plus beau de mes joies, plusieurs avertissements mélancoliques, d'une amertume savoureuse au-dessus de mon âge. Elle me dit... Vous pensez à une belle dame en blanc avec un diadème, qui m'apparut parmi l'obscur feuillage du vieux noyer ? Pas du tout ! C'était simplement, banalement, la " voix secrète ", une immobilisation presque douloureuse de ma pensée, de tout mon petit animal bien portant, excité et repu, une porte entrouverte qui pour les enfants de mon âge demeure d'habitude fermée... Elle me disait : " Vois, arrête-toi, cet instant est beau ! Y a-t-il ailleurs, dans toute ta vie qui se précipite, un soleil aussi blond, un lilas aussi bleu à force d'être mauve, un livre aussi passionnant, un fruit aussi ruisselant de parfums sucrés, un lit aussi frais de draps rudes et blancs ? Reverras-tu plus belle la forme de ces collines ? Combien de temps seras-tu encore cette enfant ivre de sa seule vie, du seul battement de ses heureuses artères ? Tout est si frais en toi que tu ne songes pas que tu as des membres, des dents, des yeux, une bouche douce et périssable. Où ressentiras-tu la première piqûre, la première déchéance ? ... Oh ! souhaite d'arrêter le temps, souhaite de demeurer encore un peu pareille à toi-même : ne grandis pas, ne pense pas, ne souffre pas ! Souhaite cela si fort qu'un dieu, quelque part, s'en émeuve et t'exauce ! ... " Colette, La Retraite sentimentale (1907) Cette édition des oeuvres de Colette comprend trois volumes de Bouquins " La collection ". Le tome 2, Romans, récits, souvenirs (1900-1919), contient : Chéri - La Chambre éclairée - Le Voyage égoïste - La Maison de Claudine - Le Blé en herbe - La Femme cachée - Aventures quotidiennes - La Fin de Chéri - La Naissance du jour - La Seconde - Sido - Douze dialogues de bêtes - Le Pur et l'Impur - Prisons et Paradis - La Chatte - Duo - Mes apprentissages - Bella-Vista - Le Toutounier - Chambre d'hôtel. Le tome 3, Romans, récits, souvenirs (1941-1949). Critique dramatique (1934-1938), contient : Journal à rebours - Julie de Carneilhan - De ma fenêtre - Le Képi - Trois... six... neuf... - Gigi - Belles saisons - L'Etoile Vesper - Pour un herbier - Le Fanal bleu - Autres bêtes - En pays connu - La Jumelle noire.

04/2023

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Littérature russe

La sonate à Kreutzer ; A qui la faute ? ; Romance sans paroles ; Le prélude de Chopin

La Sonate à Kreutzer : une affaire de famille ? Dès sa parution, en 1891, le roman de Léon Tolstoï a déchaîné les passions, et les réponses littéraires de sa femme et de son fils, publiées pour la première fois en français, révèlent, de manière éclatante, les conséquences profondes de la crise morale et spirituelle de l'auteur, au coeur même de sa famille. De tous les ouvrages de Tolstoï, La Sonate à Kreutzer est sans doute celui qui dévoile, de la façon la plus remarquable, les paradoxes de son oeuvre et de sa personnalité. Jusqu'à la dernière ligne transparaissent le dégoût pour le mariage qui n'est que de la " prostitution légalisée ", la haine des femmes " qui se vengent de nous en agissant sur nos sens ", sa conviction que, pour obéir à la volonté de Dieu, l'homme doit s'abstenir de procréer. Sa femme, Sofia Andreïevna, qui copie le manuscrit, éprouve, en le lisant, autant de fascination que d'horreur. Sa vengeance restera cachée. Peu connu, même en Russie, À qui la faute ? révèle un talent littéraire nourri par un besoin d'expression personnelle et de justification. Écrit entre 1895 et 1898, Romance sans paroles répond également à une blessure : la mort à l'âge de sept ans de son dernier enfant. Il reflète par ailleurs sa passion pour la musique, incarnée par le compositeur Sergueï Taneïev, qui devient pour elle l'unique moyen de reprendre goût à la vie. Quelques années plus tard, Léon Tolstoï fils prend lui aussi la plume pour exprimer sa vision du couple. Désormais, La Sonate à Kreutzer devient une affaire de famille. Dans Le Prélude de Chopin, le fils développe l'idée qu'un mariage précoce et pur, où les deux époux ne font qu'un seul être, est un bien qu'il ne faut surtout pas fuir. Que l'aspiration à la chasteté absolue de l'humanité démontrée dans La Sonate à Kreutzer n'a aucun sens, car elle mène à l'extinction du genre humain. " Le lien conjugal toujours puissant [...] illustre le fameux paradoxe d'Oscar Wilde : loin de s'inspirer de la réalité des relations conjugales entre Léon et Sofia Tolstoï, la fiction de La Sonate à Kreutzer a fini par les influencer ", conclut Michel Aucouturier, auteur de la préface.

10/2023

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Beaux arts

Voir double. Pièges et révélations du visible

Ce livre se propose d'explorer le vaste champ constitué par l' " image double " sur une période qui va de l'Antiquité à nos jours. L'expression désigne des catégories variées : image composite, image cachée, image naturelle, image potentielle, anamorphose, etc. A travers une centaine d'exemples, le livre envisage la manière dont les artistes ont exploité, selon les situations historiques et culturelles, les possibilités formelles et sémantiques des images doubles. En s'opposant à la doxa, ces images visent à surprendre, intriguer et solliciter le spectateur. La période couverte compte des temps forts - la Renaissance et la période contemporaine - qui correspondent aux moments et aux lieux où le recours à l'image double a été d'une intensité et d'une importance particulières. Dans l'art de la Renaissance, la présence fréquente de l'image double renvoie à une pensée marquée par l'analogie et l'anthropomorphisme, par le goût pour le paradoxe et l'énigme, par la réflexion morale sur les apparences trompeuses. A l'époque moderne et contemporaine, l'utilisation de l'ambiguïté et de la polysémie visuelles manifeste une réflexivité de l'image et participe d'une transformation de la communication esthétique, au terme de laquelle ce sont, selon la formule célèbre de Duchamp, les regardeurs qui font les tableaux. La sélection propose un éventail d'images et d'objets très divers non seulement par leur date et leur provenance mais aussi par leurs fonctions et statuts originels, de l'image de culte à la caricature en passant par le tableau de cabinet : comment rendre justice à ces différences tout en mettant au jour les modèles, les procédés, voire les mécanismes qui les traversent ? L'ouvrage propose d'analyser, outre des exemples inédits, quelques chefs-d'oeuvre envisagés pour la première fois sous l'angle de l'image double : La Mort de saint François de Giotto, la Madone Bardi de Botticelli, L'Escamoteur de Jérôme Bosch, la Vénus de Goltzius, Le Nu allongé de Bonnard, Le Rêve de Picasso. Spécialistes de périodes et aires culturelles variées - arts premiers, Antiquité, Moyen Age, Renaissance, période moderne, art contemporain -, les auteurs ont récemment réorienté le débat sur ce type d'images en l'envisageant dans une perspective historique et théorique large. Les essais introductifs de Michel Weemans, Dario Gamboni et Jean-Hubert Martin abordent les mécanismes de perception mis en oeuvre par l'image double, sa récurrence à travers les époques et les cultures.

09/2016

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Cinéma

Jean-Luc Delarue. Révélations : les dessous de l'affaire...

Adoré, adulé des téléspectatrices (toutes tranches d'âge confondues), ses émissions durant des années, battent tous les records d'audience avec "Ça se discute" ou "C'est mon choix". En plus, il règne sur un véritable empire télévisuel et produit des centaines d'émissions. Perfectionniste, il réussit presque tout ce qu'il entreprend. Il mène sa vie à un train d'enfer, tout va très vite, beaucoup trop vite... Surchargé de travail, débordé, dépassé, il trouve alors refuge dans les paradis artificiels. La cocaïne. Erreur fatale qui lui fera petit à petit perdre pied. Et ce n'est pas la naissance de son fils Jean, en octobre 2006, né de son union avec Élisabeth Bost, ni son mariage avec Anissa Khelfi le 12 mai 2012, alors qu'il se savait condamné, qui changeront la donne. Comment l'homme si intelligent et talentueux qu'il fut, a pu sombrer aussi inexorablement? Serait-ce ses blessures de l'enfance qui ne se sont jamais refermées ?... Le feuilleton que nous offre l'animateur après sa disparition, pourrait être le script d'une de ses émissions posthumes intitulée, par exemple: "Secrets de famille". Quand j'ai pris la plume pour un livre-hommage dédié à ce surdoué de la télé, je me doutais que l'Affaire Delarue allait, insensiblement, supplanter l'Homme Delarue. Jean-Luc Delarue a scénarisé sa disparition comme le "pro" qu'il était. Cela a commencé par son mariage, alors qu'il se savait perdu : un moyen infaillible de "couper la poire en deux", au nez et à la barbe de son ex et de ses parents. Ensuite, dans le secret de son isoloir - sa chambre d'hôpital - il a "en toute lucidité, nous disent ses médecins" - et ce, malgré des doses magistrales de morphine pour atténuer ses douleurs - organisé méthodiquement sa succession. Un testament qui, il le savait, allait opposer sa famille de coeur et sa famille de sang. Un pavé dans la mare qui, depuis sa disparition, fait jour après jour, des ricochets. Un enterrement à la sauvette. Une pierre tombale mystérieuse. Des comptes vidés de leur substance. Des mails posthumes infamants. Une enfant cachée. Un livre perdu qui reparaît à point nommé. Et, en ligne de mire, une exhumation probable à la Montand... L'enjeu de tout ce déballage médiatique: un magot de 30 millions d'euros. L'arbre qui cache la forêt. Une forêt de haine, de misères intimes et de concupiscence exacerbée.

12/2012

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Littérature étrangère

La Sonate à Kreutzer ; A qui la faute ? ; Romance sans paroles ; Le prélude de Chopin

La Sonate à Kreutzer : une affaire de famille ? Dès sa parution, en 1891, le roman de Léon Tolstoï a déchaîné les passions, et les réponses littéraires de sa femme et de son fils, publiées pour la première fois en français, révèlent, de manière éclatante, les conséquences profondes de la crise morale et spirituelle de l'auteur, au coeur même de sa famille. De tous les ouvrages de Tolstoï, La Sonate à Kreutzer est sans doute celui qui dévoile, de la façon la plus remarquable, les paradoxes de son oeuvre et de sa personnalité. Jusqu'à la dernière ligne transparaissent le dégoût pour le mariage qui n'est que de la " prostitution légalisée ", la haine des femmes " qui se vengent de nous en agissant sur nos sens ", sa conviction que, pour obéir à la volonté de Dieu, l'homme doit s'abstenir de procréer. Sa femme, Sofia Andreïevna, qui copie le manuscrit, éprouve, en le lisant, autant de fascination que d'horreur. Sa vengeance restera cachée. Peu connu, même en Russie, À qui la faute ? révèle un talent littéraire nourri par un besoin d'expression personnelle et de justification. Écrit entre 1895 et 1898, Romance sans paroles répond également à une blessure : la mort à l'âge de sept ans de son dernier enfant. Il reflète par ailleurs sa passion pour la musique, incarnée par le compositeur Sergueï Taneïev, qui devient pour elle l'unique moyen de reprendre goût à la vie. Quelques années plus tard, Léon Tolstoï fils prend lui aussi la plume pour exprimer sa vision du couple. Désormais, La Sonate à Kreutzer devient une affaire de famille. Dans Le Prélude de Chopin, le fils développe l'idée qu'un mariage précoce et pur, où les deux époux ne font qu'un seul être, est un bien qu'il ne faut surtout pas fuir. Que l'aspiration à la chasteté absolue de l'humanité démontrée dans La Sonate à Kreutzer n'a aucun sens, car elle mène à l'extinction du genre humain. " Le lien conjugal toujours puissant [...] illustre le fameux paradoxe d'Oscar Wilde : loin de s'inspirer de la réalité des relations conjugales entre Léon et Sofia Tolstoï, la fiction de La Sonate à Kreutzer a fini par les influencer ", conclut Michel Aucouturier, auteur de la préface.

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Sciences politiques

Le diplomate et l'intrus. L'entrée des sociétés dans l'arène internationale

Dès qu'il est question de diplomatie, individus, groupes sociaux, peuples ou sociétés sont tenus pour des intrus. La scène internationale a longtemps résisté à cette conquête sociale et, encore aujourd'hui, les non-professionnels n'y sont pas les bienvenus. Domaine réservé, domaine du secret, dernier bastion de la raison d'Etat, une telle arène n'a pas à accueillir l'homme ordinaire ; tout juste a-t-il le droit d'apparaître en soldat, mais dans un rôle de stricte obéissance et de total sacrifice. Tout acteur extra-étatique n'est que contrefaçon et maléfique perturbateur de l'acte de chirurgie diplomatique, tenu pour technique et non pas social. Le fait international est comme socialement immaculé. Mais cela revient à occulter l'extraordinaire vitalité internationale des sociétés, leur aptitude à entrer sur la scène internationale, à en définir les enjeux et à en structurer les conflits ; à dissimuler les chaînes causales qui rattachent l'international au social, à sa structure et à ses acteurs ; à négliger les actes internationaux commis par ceux-ci et leur aptitude à s'insérer, parfois avec davantage de succès, dans les modes nouveaux de résolution des conflits. Qui pourrait nier qu'avec la mondialisation la diplomatie attire de plus en plus de partenaires, économiques, culturels, religieux, associatifs dont on dit, de plus en plus, qu'ils se dotent d'une " diplomatie privée " ? Qui pourrait contester que le diplomate d'Etat doit avoir une lecture sociologique des enjeux, au-delà de sa traditionnelle lecture stratégique ? Car l'autre face est bien là, d'autant plus discrète que son efficacité tient à sa vertu de demeurer cachée, voire à son inaptitude à s'organiser. Si les sociétés regorgent d'acteurs internationaux, ceux-ci sont soit des stratèges qui comprennent l'utilité d'avancer masqués sur l'arène, soit des individus et des groupes qui font de la diplomatie sans le savoir, souvent malgré eux et en poursuivant d'autres fins. Appelant à une gestion multilatérale du monde, cette diversification des acteurs se prête donc au multilatéralisme avec les plus grandes difficultés. Les Etats et leur diplomatie classique savent jouer de ce paradoxe, en profiter et tirer vers eux les inventions les plus nouvelles, au risque de les travestir, voire les dénaturer. Dans ce contexte, le bricolage diplomatique devient monnaie courante...

01/2008

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Beaux arts

Andy Warhol, Seven Illustrated Books 1952-1959. Coffret en 7 volumes : Love in a Pink Cake ; A is an Alphabet ; 25 Cats Name(d) Sam and One Blue Pussy ; A la recherche du Shoe perdu ; In the Bottom of my Garden ; A Gold Book ; Wild Raspberries, Edition fr

Dans le New York des années 1950, avant qu'il devienne l'un des noms les plus célèbres du XXe siècle, Andy Warhol fut un dessinateur publicitaire talentueux et apprécié. A cette époque, dans le cadre de sa stratégie pour séduire et fidéliser ses clients et sceller des amitiés, il réalisa de sa main sept livres promotionnels envoyés à des contacts triés sur le volet, où s'exposent ses dessins uniques et ses textes excentriques, et où s'exprime son goût pour les chats, la nourriture, les mythes, les chaussures, les beaux garçons et les filles magnifiques, entre autres sujets. Des dizaines d'années plus tard, alors que les originaux s'échangent pour des milliers de dollars en salles des ventes, TASCHEN présente un impeccable coffret rassemblant les sept livres, reproduisant aussi fidèlement que possible les originaux de Warhol jusque dans le format, les dimensions et le papier. Avec des titres comme Love Is A Pink Cake (L'Amour est un gâteau rose), 25 Cats Named Sam (25 Chats nommés Sam) et A la Recherche du Shoe Perdu, la série révèle le caractère excentrique de l'artiste autant que ses talents de dessinateur accompli, sa créativité sans limites et son humour rempli de sous-entendus. Les livres jouent délicieusement avec les styles et les genres autant qu'avec la maquette, les matériaux et les formats. Le portfolio de lithographies A is for Alphabet consacre une page à chaque lettre de l'alphabet, avec des illustrations complétées par des strophes déroutantes de trois vers qui racontent des rencontres étranges entre l'homme et l'animal. In the Bottom of My Garden est à la fois la version warholienne d'un livre pour enfants et une célébration cachée de l'amour homosexuel. Quant à Wild Raspberries, il s'agit d'une parodie de livre de cuisine contenant pléthore de recettes audacieuses en 19 pages au format portrait contenant instructions et illustrations. Joyaux peu connus mais fort convoités de la couronne du roi Warhol, ces opus écrits et dessinés à la main sont aussi intéressants et originaux aujourd'hui qu'ils le furent dans les lointaines années 1950. Avec un essai introductif de la spécialiste de Warhol Nina Schleif ainsi que des illustrations contemporaines et des photographies de Warhol, cette reproduction méticuleuse offre un regard unique sur un génie en herbe, à l'aube de la renommée mondiale.

10/2017

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Policiers

Le manipulateur

Raymond Fawcett, juge fédéral en Virginie, et sa secrétaire sont retrouvés assassinés dans la maison de campagne du juge. Il n’y a pas de trace de lutte, pas d’empreintes, pas un seul témoin. Rien, à l’exception d’un coffre-fort hautement performant… mais vide. Le juge n’était pas riche, alors que cachait-il dans un tel coffre ? Au bout de quelques mois, l’enquête n’a pas progressé d’un pouce. Le FBI est sur les dents. Et c’est là qu’intervient Malcolm Bannister. Âgé de 42 ans, noir, avocat de profession, Malcolm a été pris dans une affaire bâclée par le FBI et la justice. Condamné à dix ans d’emprisonnement pour un crime qu’il n’a pas commis, il doit encore passer cinq années derrière les barreaux. Mais il lui reste une carte à jouer pour changer son destin. Une carte qui requiert de l’audace, du sang-froid et deux complices aux nerfs d’acier. En prison, Malcolm a plus d’une fois servi d’avocat pénaliste à ses codétenus. Il a ainsi appris toutes les ficelles de la justice fédérale, notamment l’existence de l’article 35. Selon cette disposition légale, un détenu qui apporte des éléments permettant l’arrestation d’un criminel peut être libéré sans condition. Or Malcolm sait qui a tué le juge Fawcett, et pourquoi. Il met alors en œuvre la première partie de sa manipulation : il livrera le coupable en échange de la liberté immédiate et des 150 000 dollars de récompense ; il exige également de bénéficier d’une chirurgie esthétique dans le cadre du programme de protection des témoins. Bientôt il est libre, riche, méconnaissable et doté d’une nouvelle identité : Max Baldwin. Ce que le FBI ignore, c’est que Max est un justicier, et qu’il veut se venger des incompétents qui lui ont volé cinq années de sa vie. Sitôt libre, il prépare la seconde partie de sa machination. Car il a livré sciemment le mauvais coupable afin d’atteindre son véritable objectif : faire libérer son meilleur ami tombé pour une affaire de drogue, révéler à la face du monde la corruption du juge Fawcett et s’approprier la fortune cachée que ce dernier a extorqué dans un marché public. Jouant au chat et à la souris avec les agents fédéraux, Max concocte une arnaque virtuose.

04/2013

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Science-fiction

Système solaire Tome 1 : Mars. La planète rouge

La planète rouge n'a pas fini de nous étonner ! Un étrange vaisseau spatial est découvert, enfoui sous la poussière de la face cachée de la Lune. A l'intérieur, un seul survivant d'un crash qui s'est produit voici des milliers d'années : un exraterrestre bien vite surnommé Clarke, va proposer aux Terriens de lui confier six de leurs meilleurs scientifiques pour accomplir un voyage extraordinaire. Grâce au fabuleux vaisseau et à toute sa technologie, les Terriens vont pouvoir visiter chaque planète de notre système solaire et leurs satellites pour nous les montrer comme nous ne les avons jamais vus. Français, Américain, Italien ou Chinois, les six scientifiques de toutes disciplines vont unir leurs connaissances et leur savoir-faire pour réaliser un premier exploit : marcher sur Mars. La petite planète rouge est un désert froid et inhospitalier, offrant des canyons spectaculaires, des volcans prodigieux ou d'étranges formations rocheuses. Pourtant, voici des milliards d'années, des océans d'eau liquide recouvraient ses déserts arides. La vie y a peut-être existé, avant la Terre, et nos scientifiques font tout pour en retrouver les traces. A condition déjà de pouvoir affronter les gigantesques tempêtes de poussière qui naissent dans le désert martien, sans compter bien d'autres dangers... La nouvelle collection SYSTEME SOLAIRE, composée de huit tomes offre autant de voyages initiatiques pour découvrir chaque planète, ses spécificités, sa place singulière dans le système solaire et ses étonnants secrets grâce à la force des images et du récit d'une bande dessinée. Comme sur Mars dont la beauté sanguine des paysages ou les aurores magnétiques fascinent, chaque volume de la collection sera l'occasion de vivre à la fois une aventure extraordinaire, mais aussi de mener une exploration authentiquement scientifique, présentant le plus complètement possible chaque planète et permettant aux lecteurs de se confronter à ses mystères. Car tout ce que nos scientifiques observent ou mesurent est rigoureusement exact - et dûment vérifié par des astronomes qui ne laissent aucun répit aux auteurs. Pourtant au final, le lecteur aura avant tout l'impression d'avoir vécu aux côtés des personnages un voyage merveilleux, en prise directe avec les planètes qui clignotent au-dessus de nos têtes de petits Terriens... Un complément didactique réalisé chaque fois par un astronome reconnu permettra de synthétiser et approfondir les connaissances propres à chaque planète.

03/2024

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Littérature française

La Souterraine

Cinéma, littérature et poésie ... Sophie Marceau est publiée chez Seghers ! Des histoires, des fragments de vie, des fables, des contes, entrecoupés de poèmes... les textes qui composent ce livre se répondent plus qu'ils se succèdent : d'un décor à l'autre, les trajectoires distinctes forment un tableau riche de sens, les différentes silhouettes se superposent et les thèmes se retrouvent pour cerner un sujet central : le poids du destin féminin, exprimé par un corps, un sexe, une éducation, le regard qu'on pose sur vous, un héritage, un rôle... Tour à tour on croisera des petites filles (l'une, en marge de sa famille démunie et déstructurée, se réfugie dans son imaginaire, la liberté qu'elle s'y octroie l'emmène loin du monde des adultes ; une autre, qui n'a pas été aimée, le dira en laissant se déformer son corps ; à une troisième, on interdit de se réjouir d'avoir reçu la beauté en héritage...) ; des femmes jeunes (l'une est désirée, mais désire si peu l'être qu'elle en perd conscience ; une autre grandit subitement de 20 cm, qu'est-ce que cela changera à sa vie ? ; une troisième, à force de calcul, renonce au monde...), d'autres plus mûres (comment celle-ci empêchera-t-elle un ami de se laisser fatalement aspirer par une naïade ? comment celle-là s'inflige bêtement la douleur physique pour être fidèle à sa lignée ; comment telle autre fera face au deuil...) et, parmi elles, des mères, des amantes, des amoureuses (souvent confrontées à l'impénétrabilité de l'autre : comment percer la carapace de ces hommes qui se refusent, prisonniers de leurs démons), des actrices (l'une, en quête d'elle-même est confrontée à ses doubles : la femme qu'elle interprète, la femme qui l' inspire, la femme qu'elle fait rêver ; une autre doit apprivoiser la brutalité de son métier en même temps que son propre corps...). Pourquoi ce titre, La Souterraine ? (c'est celui d'une des quinze histoires). Parce que toujours ici, il s'agit de dévoiler ce qui ne se voit pas, le mystère, la part cachée... l'endroit où se réfugie la vérité de chacun. Défi relevé grâce à la sensibilité et l'acuité du regard posé sur les personnages. L'intention est soulignée par une écriture pleine de caractère, le trait est vif et souvent s'accompagne d'humour.

05/2023

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Romans historiques

Les cygnes blancs parisiens de Perse

Le multiculturalisme est devenu une question complexe à comprendre, à protéger et à vivre dans cet univers mondialisé. Les Cygnes Blancs Parisiens sont les trois enfants d'une des Mille Familles de l'Iran des années 1940 et 1950, envoyés en Europe pour grandir dans des nations hautement civilisées. Ils sont ensuite revenus dans leur patrie, dans la société du Moyen-Orient nouvellement modernisée avec son système de distribution extrême récemment touché par la modernité et les idées des Lumières pour les familles de grande classe qui ont lutté afin de conserver leur image d'êtres supérieurs. L'histoire est basée sur les écarts invisibles dans le multiculturalisme qui peut devenir attrayant pour les individus et les conduire vers les tournants dramatiques de leur vie. Les personnages sont les anciens noms dans l'Iran de la noblesse. La catastrophe fait partie des drames naturels alors que la résolution est la résilience. La révélation est devenue une affaire personnelle non verbalisée pour les victimes de haut rang afin de conserver leur image sociale. La plupart du temps, des intérêts particuliers ont joué le rôle d'inversion qui a entraîné l'histoire dans une nouvelle direction. Dans cette tragédie, nos protagonistes vont tragiquement vers ce qui pourrait être considéré comme leurs défauts. La question demeure : "Etait-ce leurs défauts ? " Le conflit est l'idée du prestige entre l'Occident et le Moyen-Orient, la classe supérieure, la dignité, les droits et les torts. Plus la montée de l'image est grande, plus la chute du Cygne Blanc de Paris est vertigineuse dans la société persane qui évolue dans la modernité offerte par les têtes fortes : Kemal Pacha en Turquie et Reza Khan Pahlavi en Ariyana d'Iran. Le roman agit comme des arcs étendus dramatiques avec deux parties principales. La deuxième partie de l'intrigue comporte quatre étapes ou crises : force passionnante, force tragique, fin des sessions finales pour différents acteurs victimes et suspense final à l'image interculturelle et à l'intérêt international. La destruction illogique suit les souffrances et la vulnérabilité des protagonistes qui cèdent la place aux corps criminels intéressés que sont les fournisseurs de drogues ; l'opium le plus primitif. La faiblesse cachée de ces protagonistes se retourne contre eux, car ils ont perdu leur soutien pour puiser dans leur force intérieure et sont entourés de groupes sociaux malades. L'intrigue est structurée en forme de U. L'Epiphanie de Shahézanoon s'est terminée par une chute dramatique de sa vie, ses parents, ses souffrances familiales à un tournant de la vie dans une vision internationale de la justice humaine.

12/2020

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Ethnologie

Leçons. Tome 10, Dogma : instituer l'animal humain

Ces Leçons X abordent le phénomène humain hors de la conception "toute faite" répandue par les doctrines de la transparence. Ici, il s'agit de considérer chaque civilisation et ses façades sociales à l'instar d'un Texte, comme montage langagier, et de reconnaître la condition théâtrale de l'espèce douée de parole. Dans cette perspective se révèlent les structures dogmatiques du sujet et de la société qui, du fait du langage, s'entre-appartiennent. La réhabilitation d'une tradition de pensée portée par le terme antique de "dogma", transmis par la Grèce à l'Occident jusqu'à l'ère industrielle, rouvre des chemins longtemps verrouillés et remet à l'ordre du jour la question immémoriale : que veut dire instituer l'animal humain ? Au carrefour de ces chemins : la suprématie de la relation d'identité / altérité, avec ce qu'elle postule du côté du lien d'image, objet des grandes manoeuvres religieuses et politiques. Ainsi, prendre en compte la vie de la représentation comme ressort de la fonction d'instituer entraîne à interroger les procédures généalogiques d'accès à la réalité, les systèmes normatifs différenciés et, du même pas, à découvrir la face cachée du principe de Raison. Sont mises au jour la fragilité humaine et les incertitudes de l'édification sociale. Les échafaudages inventés par l'anthropos pour la reproduction et la survie ne sont intelligibles que mis en rapport avec la dimension de l'Ancêtre, autrement dit du Temps, cette vision des lointains, marqueur des civilisations : scénario fondateur, élaboration des attaches au présent, horizon de l'inconnu à venir. Cette donnée basique donne relief aux domaines qui sont stratégiques parce qu'ils touchent au destin des montages instituants à l'échelle de l'espèce : religion, techno-science-économie, règles et préceptes du droit. A notre époque de déraisonnement multiforme, où les individus sont malmenés et guettés par la menace de perdre pied, il convient de porter le regard sur ces constructions de discours - poussées de façon récurrente au délire meurtrier, de nos jours sous des formes inédites - et sur leur portée structurale. Si la notion d'anthropologie, aujourd'hui figée et si galvaudée que j'hésitai à la reprendre, peut retrouver vigueur, ce sera au prix du dépassement de l'impasse à laquelle a finalement abouti cette discipline : à quoi sert le penser ? Reprenant le thème, longuement médité, d'anthropologie dogmatique, ce livre invite le lecteur à s'aventurer sur les sentiers non balisés par la doxa contemporaine, oublieuse de son site historial et de ses sources.

02/2017

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Critique littéraire

La France. Chroniques

Quand Guillaume Erner m'a appelé pour me proposer d'écrire une chronique quotidienne dans "Les Matins" de France Culture, j'ai dû raccrocher en catastrophe ma fille menaçait d'avaler un Playmobil. On s'est cependant rappelés très vite, et quelques jours plus tard, je lisais à l'antenne ma première chronique. Jamais texte n'avait été relu avec autant de soin, de minutie et de délicatesse — et prononcé de façon plus hachée, avec une bouche trop sèche et un coeur trop rapide. On ne réalise pas, avant d'avoir à parler dans un micro, à quel point trois minutes peuvent être longues. Et à quel point, aussi, on les aimera passionnément. J'étais censé, à l'origine, passer la dernière semaine d'août à dévaler les Alpes du col de la Croix-de-Fer à Nice en passant par I'Izoard. Aucun regret, évidemment, et d'ailleurs les sensations seraient très similaires, notamment quand je m'adonnerais à l'un de mes exercices favoris, la description de paysages l'écriture d'une chronique prend à peu près le temps qu'il faut pour escalader un col. Tout le jeu, je crois, c'est de varier les perspectives tout en tenant solidement son itinéraire — le principe de la route en lacets, avant la grande descente du direct. On ne sait jamais, au début, ce qu'on va dire. On sent, pourtant, dès la première phrase, si cela sera facile ou difficile, fluide ou interloqué. C'est comme une toute petite onde, au début, qui va progressivement grandir, ou se rapetisser — les deux phénomènes sont inquiétants à leur manière. C'est là tout le charme de l'exercice ne jamais savoir ce qu'on dira, ni comment on le dira. Tenter quelque chose, et puis recommencer — lier son écriture au cycle infini des jours. Ecrire comme on se réveille ou comme on s'endort c'est un privilège rare. Est-ce pour cela que j'ai voulu donner à ces chroniques une forme un peu universelle, et tenter de passer d'un ressenti personnel à une définition collective du temps — passer de la chronique quotidienne à la chronique du temps ? En cherchant, pour ce recueil, une entrée assez large pour compiler le plus de chroniques possible sous une thématique commune, j'ai découvert que ce dont j'avais parlé le plus souvent, c'était de cet universel si particulier et si problématique qu'on appelle la France la France et ses paysages, la France et ses particularismes innombrables, la France et ses passions politiques — la France, de l'élection d'Emmanuel Macron au mouvement des Gilets jaunes. Aurélien Bellanger

05/2019

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Esotérisme

Les Sifflets Enthéosoniques ; Une Investigation au Sein des Civilisations Précolombiennes, du Son...

Le sens de l'univers peut-il être glané par l'expérience des sifflets péruviens enthéosoniques ? L'auteur Denis Casarsa partage une note enthousiaste d'optimisme dans un travail absorbant, qui expose les merveilles de ces outils précolombiens de la conscience, des instruments dont les accords particuliers se rencontrent pour s'unir et révéler une nature spirituelle immanente. Les Sifflets Enthéosoniques, Une Investigation au Sein des Civilisations Précolombiennes, du Son, du Chamanisme et de la Nature de l'Unité offre un aperçu sans précédent sur la façon dont sifflets péruviens sont en mesure de révéler par le son ce que nos mots ne peuvent exprimer de la nature même de l'existence.
Ce travail rare et résonnant partage avec nous la façon dont les harmoniques créés par ces instruments recèlent en eux un potentiel pour la paix et le bien-être dans nos vies quotidiennes. Avec des détails captivants et une perspective aigue, cet ouvrage très instructif ouvre la voie des possibilités infinies qui sont en nous, qui peuvent être réalisées en ouvrant notre conscience à cette expérience mystique et chamanique.
Les Sifflets Enthéosoniques sont des instruments précolombiens de transformation et d'éveil de la Conscience utilisant le pouvoir inhérent au son. Le langage des sons produits par les sifflets est utilisé comme une voie d'accès pour synchroniser notre résonance acoustique avec Gaïa, notre Terremère. Ces vases communicants produisent des "sons fantômes" ou "battements binauraux" , inducteurs d'une transe chamanique sonore, accordant notre manifestation avec la conscience planétaire et révélant notre potentiel le plus intime.
Ce livre et l'expérience enthéosonique induite sont fascinants ! L'auteur vous embarque dans un voyage de découverte de cette technologie spirituelle du son révélant les profondeurs insondables de cette antique connaissance humaine. Des tombes de hauts dignitaires et prêtres précolombiens, à la redécouverte des sifflets dans les années 1970, par des comptes rendus d'expériences des sifflets et des études scientifiques, l'auteur explore une connaissance occulte de l'alchimie, de l'Hermétisme et de la magie initiatique, pour révéler notre nature innée la plus profonde, celle de notre unité essentielle, indicible, non perceptible uniquement par des mots.
L'ouvrage de Denis Casarsa "Les Sifflets Enthéosoniques, Une Investigation au Sein des Civilisations Précolombiennes, du Son, du Chamanisme et de la Nature de l'Unité" tente de faire connaître ces instruments exceptionnels, afin que d'autres aussi, puissent eux-mêmes atteindre cette connaissance cachée et Conscience que ces sifflets peuvent offrir pour un plus grand bien-être dans le monde d'aujourd'hui.

08/2014

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Littérature érotique et sentim

Trois romans de La Brigandine. Des hommes sans cible ; Pompe le mousse ; Le massacre du printemps

Pour les toujours aussi curieux et les aventuriers, voici un nouveau volume de trois titres de la Brigandine, mythique collection des années 1980. Derrière celle-ci se cachait un vivier d'écrivains libertins-libertaires-subversifs qui, sous pseudonyme, délirèrent allégrement et fournirent quelques notoires pépites, aux titres toujours potaches et au contenu toujours débridé.   Olivier Bailly, préfacier du premier volume apporte des précisions à ce que fut cette entreprise éditoriale rocambolesque : « Les défauts des Brigandine sont devenus des qualités. Ecrits pour la plupart à la hâte, on peut aujourd'hui les considérer comme une gigantesque entreprise d'écriture automatique tout autant qu'un vaste cadavre exquis guidé par un esprit de rigolade libertaire. » Mais en fait de vivier d'auteurs, « En multipliant les signatures comme les petits pains il [Jean-Claude Hache, le directeur de la collection] entretient l'illusion d'un dynamisme éditorial hors du commun alors que seulement six auteurs déguisés sous 23 avatars différents abattent 80 % de la besogne: Bouyxou, Broca, Souillot et Frank [Reichert], sans oublier Jacques Boivin, journaliste, collaborateur au mythique Midi-Minuit Fantastique et Raphaël Marongiu, dessinateur et photographe. Ils seront rejoints par d'autres auteurs comme l'écrivain et éditeur Pierre Laurendeau, alias Pierre Charmoz. » Dans ce volume figurent trois titres : Le Massacre du printemps, d'Eric Guez (Raphaël Marongiu), polar mystérieux déroulant une longue série de crimes commis sur des flics, Des hommes sans cible, de Francis Lotka (Jean-Marie Souillot), également polar sur fond de vengeance féminine, et Pompe le Mousse, de Hurl Barbe (Pierre Laurendeau), le plus débridé et le plus salace des trois, dans lequel traînent les fantômes de Sade, Jules Verne, Sartre, Beauvoir et des situationnistes ! "Les bouquins étaient drôles, évidemment cochons et introuvables depuis longtemps. Ils sont à la littérature ce que la scie musicale est à l'opéra (euh... je crois). C'est ludique en diable.", L'Obs "La Musardine - et cela rime - réédite trois pépites de la collection La Bngandine. Comprendre en premier lieu qu'il s'agit de polars érotiques trousses à la va-vite mais bien, dans le début des années 1980. Comprendre ensuite qu'ils n'ont pas pris une ride et sont, précise I'introduction, à lire d'une main. » Paris Match "Voici un OBNI ! un objet bandant non identifié. La Brigandine, mythique collection, fille honteuse et cachée de la prestigieuse maison Gallimard, édite a la fin des années 70 quelques textes erotiques originaux et bien léchés qui rompent avec les styles à ta « va comme je te baise » de mise à l'époque." Siné Mensuel

10/2016

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Théâtre - Essais

Djamila

L'envie c'est de jouer n'importe où et que cette contrainte devienne une force. Une heure avant on ne sait pas où on va jouer, on découvre un lieu et on se l'approprie. Jouer n'importe où (une classe, un hall, une cour extérieure, un couloir...) c'est dire que tout est théâtre, c'est juste une question de point de vue, c'est faire le pari de ré-enchanter des lieux en les transformant en espace de fictions. Pour le public, c'est aussi une manière d'aller à sa rencontre, d'aller à lui, pour des gens qui ont du mal à rentrer dans un théâtre, parce que, pour eux, c'est un lieu sacré ou bourgeois, c'est une force. C'est leur dire que le théâtre est partout, avec l'espoir que cette expérience les convaincra de franchir bientôt l'espace du théâtre, que ce lieu leur appartient. La direction de jeu ira dans le même sens, dans un contact direct avec le public, dans l'objectif d'abolir le " quatrième mur ", pouvant même parfois faire croire à de l'improvisation. En contraste, le texte est entrecoupé de chansons populaires qui donneront lieu à des chorégraphies réglées par Sylvain Riéjou. Ces chorégraphies (s'inspirant des " danses de gestes ") en contraste avec le reste, seront hyper réglés, sans l'ombre d'une improvisation, comme de mini-numéros de cabaret. Le soir, ma fille réclamait des histoires, j'ai longtemps brodé au hasard. Un soir je me suis vraiment posé cette question : qu'est-ce que je voulais lui dire ? J'ai très vite eu envie de lui parler d'échanges, qu'elle sache que chaque relation (et celle-ci comme les autres : un père et sa fille) se joue dans les deux sens, je lui donne quelque chose mais elle aussi me donne quelque chose en retour. Parce que je pensais à elle, le jeune public m'est apparu évident, avec ce besoin de rendre concret ce que j'avais à lui dire, inventer une fable, une fiction qui traduise concrètement cet échange entre générations. L'autre envie qui m'est apparue c'est de raconter comment la grande histoire nous change, comment des blessures traversent le temps, de drôle de manières. C'est souvent les petits enfants, non englués par l'affectif, qui vont libérer la parole. J'ai vite eu envie de parler de la guerre d'Algérie (cette guerre cachée) à ces potentiels petits enfants de harkis, de troufions engagés malgré eux... . Gilles Ostrowsky

11/2022

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XIXe siècle

Miss Austen

" Un roman inventif et profondément émouvant. J'ai autant ri que pleuré. " Karen Joy Fowler " Maintenant que le moment approchait, elle sentait flancher sa résolution. Elle s'empara des lettres de Jane. N'aurait-elle pas dû éprouver une profonde joie à l'idée de renouer avec sa soeur quelques heures durant ? Et pourtant, cette perspective la faisait frémir. Elle se laissa lourdement choir contre le coussin trop dur. Cela aurait été tellement plus simple de s'en tenir au présent pour les années qui lui restaient à vivre, sans se replonger dans le passé. " En 1840, plus de vingt ans après la mort de Jane Austen, sa soeur, Cassandra, retourne dans le village de Kintbury pour séjourner chez Elizabeth Fowle, une amie de la famille. Elle sait que la correspondance d'Elizabeth, cachée dans un recoin du presbytère, contient de nombreuses lettres de Jane et probablement des secrets de famille qu'elle veut à tout prix protéger. Tout en se remémorant sa jeunesse et ses relations avec sa soeur adorée, elle isole les lettres les plus intimes. Elle se trouve alors devant un choix difficile : les détruire pour protéger la réputation de Jane, ou bien permettre à la postérité de savourer l'esprit brillant et acéré d'une autrice disparue trop jeune. Inspiré par un mystère littéraire qui a longtemps intrigué les biographes et les universitaires, Miss Austen est un roman original, intense et complexe, sur les amours et la vie de Cassandra et Jane Austen. " Extraordinaire et déchirant, Miss Austenm'a transportée depuis la toute première page. Un roman remarquable, à la fois original, profondément émouvant et d'une grande finesse. Un cadeau pour tous les amoureux de Jane Austen. " Lara Prescott " Un roman parfait, tendre, avec une atmosphère particulière. Gill Hornby était destinée à écrire l'histoire de Cassandra et s'y est attelée avec toute sa finesse et sa sensibilité. " Kirsty Wark " Totalement absorbant. La vie des soeurs Austen est évoquée avec une précision et une assurance témoignant d'une connaissance approfondie de l'époque. " Artemis Cooper " Gill Hornby imagine avec finesse la vie de Cassandra Austen, avant et après la mort prématurée de sa soeur Jane, apportant une lumière originale sur le tableau biographique que nous connaissons, sans pour autant le déformer. " Deirdre Le Faye " Miss Austen émeut, suscite la réflexion et nous oblige à voir Jane et Cassandra Austen sous un jour nouveau. " Helena Kelly " Un livre intelligent, plein d'esprit, divertissant. J'ai adoré. " Claire Tomalin

08/2021

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Littérature étrangère

Manège

Manège est un petit bijou, une oeuvre d’une efficacité et d’une simplicité prodigieuse, un récit qu’on engloutit d’une traite avec passion. Il nous raconte une enquête policière et littéraire autour d’un supposé accident : l’incendie qui vient interrompre abruptement la fête du quatre-vingt- huitième anniversaire d’un patriarche local, don Guido Carrión, et l’exhibition de plus beaux chevaux andalous de son haras. Après l’incendie, le corps de Douro II, l’étalon aux cent mille dollars, l’un des animaux préférés de don Guido, est retrouvé carbonisé au fond des écuries du domaine de la famille Carrión, le domaine Palo Verde, une superbe propriété dans l’arrière-pays de la côte pacifique du Guatemala. Un avocat et un écrivain, qui ont assisté à la découverte du cadavre, vont mener l’enquête sur cet « accident » et au cours de leurs recherches, comme dans les meilleures tragédies grecques, ils vont nous montrer la face cachée d’une famille et d’un pays rongés par la violence et par le mal. Mais, comme toujours, l’essentiel est ailleurs, car, en réalité, ce roman est censé ne pas exister : l’avocat voudrais pousser l’écrivain à écrire un livre sur cette affaire, mais celui-ci, après avoir risqué sa vie à plusieurs reprises au cours de l’enquête, décide de ne pas l’écrire car il serait trop dangereux de le faire. Nous avons donc devant nous un objet paradoxal : un roman qui ne sera jamais écrit, ou qui n’a jamais été écrit, ou encore, qui ne peut plus être écrit aujourd’hui au Guatemala ou en Amérique latine… Avec Manège, Rodrigo Rey Rosa atteint dans son oeuvre un niveau de réalisme sans précédent, qui ne doit rien au sang versé dans chaque chapitre. Plus subtile, la violence est partout, comme l’air que l’on respire, et elle devient de fait l’une des formes de la respiration naturelle du récit. Elle ne trouve plus d’explication ni de justification sociale ou politique : les riches et les pauvres, les jeunes et les anciens, les délinquants et les hommes les plus honnêtes, tous habitent désormais la maison de la violence avec un naturel que le roman nous fait sentir au plus profond de nous-mêmes. C’est pourquoi, à la fin, tout reste ouvert et la vie continue… dans la violence, bien entendu. Un roman remarquable, sobrement et efficacement raconté avec une prose agile, toujours colorée d’un certain charme exotique.

09/2012

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Policiers

Les condors de Montfaucon . Ou Lili dans le noir

Fine lame. Ogre. Maniaque. Disparitions. Nymphomane méduse. Caniches servis en civets. Snuff-movies. Sectes. Industrie du sexe virtuel. Culte du sang. Reptiles. Trafics d'organes. Mort de la fiction. Cinémas fantômes. Armes lourdes. Drogues de substitution. Combats clandestins de chiens. Mort spectacle. Ados olvidados. Bolides métallisés, vitrés de noir. Squats. Fantômes. Et un méchant, patibulaire, que l'on n'est pas prêt d'oublier... Mais si le mal était pour tout le monde... Virus informatiques. Intérêts immobiliers. Règlements de comptes politiques. Mafias étrangères. Laboratoires occultes. Contrats. Paranoïa. Perditions dans le Grand Néant. Chutes dans la spirale du temps. Ténèbres. Folie organisée ? L'homme est un outil, comme un autre. Il sert à accroître le rendement. Il entend vivre toujours mieux. C'est le décor, en filigrane, sous fond de rap, de techno, de tags, d'agitation, de vacarme, et de mouvement perpétuel, des Condors de Montfaucon, sous-titré Lili dans le noir. Une jeune femme enquête sur la mort de son ami, que l'enquête judiciaire n'a pu ou n'a pas voulu éclaircir. Lili, la rousse, venue de l'Est, est la lumière douce des Condors de Montfaucon. Elle traverse, après Marianne Lamour vingt ans plus tôt, un nouveau paysage où le " commerce de la mort " profite à ceux qui ont intérêt à le faire durer. Après le glacial Maryan Lamour dans le béton, à la construction hélicoïdale, et dichotomique, dessinant un premier portrait de femme au trait précis, Alexandre Mathis, avec Les Condors de Montfaucon, force la noirceur autour de Lili. Si l'amour vit toujours, le rêve est mort, en l'absence du regard de l'autre. L'auteur plonge le lecteur dans un monde cruel et crépusculaire, à travers un récit une nouvelle fois éclaté, brossant une peinture incroyablement actuelle, située sous le signe pictural du roman populaire. Mondes souterrains, parallèles surgissent en plein soleil estival, dans un Paris méconnu, défiguré, peuplé de terrains en friche, devenus de véritables champs de bataille, brûlés par le soleil. Ruines du passé, où la vie disparue est toujours là, pour qui sait ouvrir les yeux. Une exploration détaillée de Paris, sous l'égide des oiseaux, et des reflets de la lumière, où les genres se mélangent, avec les couleurs. Un voyage au cœur de l'humain et de l'étrange, à travers le temps... où la mort omniprésente (programmée ? soigneusement cachée de tous) plane, à l'abri des regards, avec, au bout de la nuit, les spectres des gibets de Montfaucon, apparemment toujours là.

11/2004

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Communication - Médias

Aller ou personne ne va - du journalisme a l'aventure

Nous décollons pour atteindre Porto Williams. Ma décision est prise. Je reviendrai Je reviendrai et j'emmènerais du monde pour partager cet endroit mythique avec ceux qui, comme moi, aiment l'aventure et la nature, les moments de vie simple, rude et authentique à la façon des Alakalufs dont Jean Raspail raconte la tragédie. Voilà déjà pas mal de temps que j'ai envie d'organiser de grandes aventures pour des hommes et des femmes qui ont le désir d'aller jusqu'au bout, à la fois, d'eux-mêmes et de leurs rêves. Sauter d'un voilier qui vient de traverser l'Atlantique pour, au volant d'un 4x4, parcourir les déserts africains ou les steppes de l'Asie Mineure. Passer de l'Omo River en Ethiopie, au Koweit avec les Desert rats britanniques lancés à la poursuite des soldats pillards irakiens pendant la guerre du Golfe. Vivre l'America'o Cup au côté des milliardaires passionnés de yachting, à Newport. Rhode Island, puis se perdre dans les banlieues miséreuses du Moscou soviétique. Raconter, décrire.. expliquer en direct, faire ressentir. vivre, comprendre, vibrer à travers la grande radio du moment, Europe 1. Une prise d'otages, une grève, une catastrophe aérienne, une interview exclusive... Gérard Fusil voulait, à l'instar de ses modèles de jeunesse. Kessel Thesiger, Monfreid ou Cendrars. vivre les évènements au plus près, quels qu'ils soient. pour les restituer. Et derrière les grands et les petits reportages. il y a les grandes et les petites histoires. héroïques ou mesquines, la face cachée. celle dont on ne parle jamais, du Tour de France, du Paris-Dakar, de grandes courses à la voile, de grands records, ou de reportages d'actualité politique. Le rêve d'aventure habitait les années 70 à 90. Au-delà des Paris-Dakar. Paris-Pékin, grandes traversées océaniques et autres exploits en montagne, Gérard Fusil apportera l'exutoire absolu en créant le Raid Gauloises puis I'Elf Authentique Aventure, des raids extrêmes en autonomie et sans moyens motorisés, pour sportifs rustiques. Dans les régions du monde les plus impénétrables, il trouvera les difficultés recherchées et connaîtra le bonheur des belles rencontres avec des personnages hors pair... et fera face aux aspects plus sombre du monde de la magouille, des coups tordus, des intermédiaires combinards pour qui l'argent est la seule valeur. Aller où personne ne va est le récit sincère et passionnant d'une quête, d'un parcours riche en péripéties et en rencontres.

02/2022