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Fanny Bousquet, Fanny Balian

Extraits

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Littérature française

Toujours une femme de retard

Urbain Azbine est un enfant du Marais. La tête dans les nénuphars, les pieds dans le limon. Né au milieu d'un bouquet de fleurs coupées à l'étal d'un pavillon Baltard. Dès ses premiers langes, il connaît un épisode de la guerre des Deux-Roses. Une de ses grands-mères vend des baccarats, l'autre des œillets... Le couple de ses parents recèle plus d'épines que de pétales. Lentement l'insidieuse terreur des fleurs se propage. Une émeute intime envahit son corps et ses émotions. Les femmes lui apparaissent comme une horde de calices inversés. Jamais il ne sera synchrone avec ses histoires d'amour, toujours en retard d'un baiser, d'une étreinte, d'une volupté. Solitaire et désemparé, Urbain prend de manière inexorable la fleur en grippe. Il saccage les éventaires, sape les parterres. Jusqu'à vouloir exterminer tout ce qui ressemble à un bourgeon en un gigantesque génocide végétal. Ce récit au sécateur du monde du commerce, saga réaliste du " tertiaire ", est autant un hommage au cadastre parisien des années soixante qu'au petit peuple des mandataires, ceux qui, selon Boris Vian, " s'en foutaient plein la dalle ". Patrice Delbourg nous prouve une nouvelle fois que l'humour à fleur de peau, même le plus noir, demeure le meilleur antidote à la mélancolie de vivre.

10/2005

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Sociologie

Ceci n'est pas une tulipe. Art, luxe et enlaidissement des villes

L'inauguration, le 4 octobre 2019, dans les jardins des Champs Elysées à Paris, de la sculpture Bouquet of Tulips "offerte" par l'artiste américain Jeff Koons à la France en hommage aux victimes des attentats terroristes de 2015 a attisé des polémiques mêlant art, spéculation, décision politique et choix esthétiques. Les qualités esthétiques de ce monument ne sont pas l'objet de ce livre - bien que ces "tulipes" ressemblent plutôt à des objets sexuels qu'on n'a l'habitude ni de montrer ni de nommer. Il s'agit surtout d'analyser ce dont il est révélateur, la manière dont l'opération s'est déroulée, ce qu'elle nous apprend sur la politique culturelle et l'art contemporains, sur les modes de décision et les intérêts en jeu. Enfin, sur les conceptions actuelles de la ville et, pour le dire sans fard, son enlaidissement systématique. La question plus générale que pose l'affaire des "tulipes" est en effet celle de l'art dans la ville, celle de la touristification et enfin de l'enlaidissement au nom de la quête de la beauté, du bien-être et du confort. Nos villes (et tout particulièrement Paris) sont devenues des dépotoirs où se mêlent mobiliers urbains plus ou moins design, "oeuvres d'art", panneaux, équipements et aménagements en tous genres. Il est temps de réfléchir à ces enjeux, fût-ce de manière provocante.

02/2020

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Poésie

Le dos de la langue (poésie courbe)

" Mademoiselle, voudriez-vous courbons nos langues ? (Pas l'échine !) Aimeriez-vous redressons langage ? Par racines... Que prenons-re les lettres au mot ? Et que pendez-les ? Par les pieds ? Plus si affinités ? Se souvenir soudain que scènes de ménage égalent scènes de méningerie, marcher ligne de crête entre fil intérieur de la pensée et chose proférée, faire collecte, ou cueillette, c'est-à-dire antho-logie, ou flori-lège, selon que grec ou latin, qui est " choix de fleurs ", id est bouquet choisi, bref recueil, de textes écrits de 1985 à 2000, ou de 2000 à 1985, selon courbure du temps, et d'espace, et point de vue où la vie vous place, poser un œil sur calembour et l'autre sur étymologie, se dire qu'étymologie quelquefois n'être pas autre chose que calembour qui a bien réussi, dans la vie, outiller bien avec outils d'indicatif, infinitif, impératif, indiquer impérieusement l'infini, placer tout ça haut sous le haut patronage de monsieur Paul, saint, qui sut le premier supplier " que ceux qui aient le don des langues, qu'il n'y en ait pas plus de deux ou trois qui parlent en une langue inconnue, et qu'ils parlent l'un après l'autre ! ", Première Epître aux Corinthiens, XIV, 27, pour enfin, regretter, allegretto, de ne pouvoir faire aboutir votre appel ". J. R.

04/2001

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Critique littéraire

Le regard d'Orphée

L'histoire est digne d'une légende. Un petit garçon de Quassabine (Syrie), né près d'Ougarit, où demeurent les traces de la première écriture, devient poète et choisit le nom d'un dieu païen, Adonis. Cet entretien évoque toutes les facettes du poète, ses années d'apprentissage, sa vie au Liban, ses liens avec de grands poètes français comme André du Bouchet, Alain Bosquet, Jacques Prévert ou encore Henri Michaux. Il retrace son parcours littéraire depuis la création de la revue Shi 'r (Poésie), qui lui permit d'affirmer son génie et de contribuer à la modernisation de la poésie arabe, jusqu'à l'analyse des éléments pré-socratiques et nietzschéens de sa pensée. Adonis rompt en effet avec le système platonicien, qui désigne le corps comme tombeau de l'âme, et rétablit le corps et la chair. Mais on le sait aussi rebelle, poète de la révolte, et c'est en homme libre qu'il aborde également des thèmes comme l'orientalisme, la question de la femme, l'érotisme, la transgression, l'exil, la religion. La forme de l'entretien ne pouvait pas mieux convenir qu'à cet homme au contact duquel on comprend immédiatement que la pensée est, par essence, mouvement. Le jeu des questions et des réponses, des arguments et des doutes bouscule alors les idées préconçues, les a priori, les dogmes.

05/2009

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Beaux arts

Antoine Coysevox (1640-1720). Le sculpteur du Grand Siècle

D'origine lyonnaise, Antoine Coysevox (1640-1720) s'installe à Paris en 1657 et commence alors un brillant parcours académique : professeur-adjoint dès 1676, il sera le premier sculpteur à diriger l'Académie royale de peinture et de sculpture en 1703. De Versailles—avec la décoration du salon de la Guerre, le bosquet de la Colonnade ou le parterre d'Eau — à Marly, avec les célèbres statues équestres de la Renommée du roi, Coysevox construit sa carrière officielle sur un solide réseau relationnel, avec le soutien de Le Brun, Colbert et Hardouin-Mansart. Sa sculpture se met au service du roi pour des effigies qui, à Paris (son émouvant Louis XIV agenouillé de Notre-Dame), Rennes ou Dijon, diffusent l'image d'un nouvel Alexandre. Sculpteur des ducs et pairs par ses nombreux monuments funéraires (dont l'illustre tombeau de Mazarin à l'Institut de France), il est aussi le portraitiste de la famille royale, d'artistes réputés (Coypel, Hardouin-Mansart, Le Brun) ou d'amis. Qualifié de "Rigaud de la sculpture", il est reconnu de son vivant comme un génie en la matière. La virtuosité des boucles des perruques, la grande sensibilité du rendu des marques de rage et l'expression du caractère de chaque modèle : tout concourt à des portraits d'un grand naturel et pourtant intemporels.

11/2020

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Critique littéraire

Partage du savoir - Mélanges offerts en hommage au Professeur Mamadou Kandji. Tome 1, Littérature

A travers les textes retenus dans le cadre du présent bouquet de textes, le portrait en filigrane qui apparaît du Professeur Mamadou Kandji est celui d'un géant qui a su construire diverses canalisations entre l'intarissable source d'inspiration qu'il est devenu et les nombreux coeurs qui gravitent autour de lui. Et il a su tracer à l'intérieur de chacun de ces coeurs des sillons où coulera, pendant longtemps encore, la sève vivifiante qui jaillit de ses profondeurs d'enseignant et d'homme de culture. Les nombreux étudiants dont il a dirigé les travaux en Afrique centrale et de l'ouest ainsi que les collègues à qui il continue de servir de modèle dans ces espaces sous régionaux, continueront à s'appuyer sur les idées et les rêves du Maître. Nous savons que son engagement dépasse l'étroitesse des milliers de frontières plus artificielles les unes que les autres que certains petits esprits passent le plus clair de leur temps à ériger. Mamadou Kandji est tout simplement de la race des bâtisseurs d'avenir, c'est-à-dire de ceux qui mettent à disposition ce qu'il y a lieu de savoir pour mieux orienter les actions de promotion de la dignité humaine. Ici comme ailleurs, attendons patiemment la suite. Komla Messan Nubukpo, Doyen Honnoraire, Professeur titulaire des Universités, Officier de l'Ordre International des Palmes Académiques (CAMES)

12/2017

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Critique littéraire

La Nouvelle Revue Française N° 278, Février 1976 : Hommage à Saint-John Perse

Marcel Arland, Présence de Saint-John Perse Gloria Alcorta, Saint-John Perse en voyage de noces Vicente Aleixandre, Comme d'hier Christiane Baroche, Le poète et l'homme Joël Baudry-Bertin, Simplement Alain Bosquet, Comme un refus de l'Occident Louis Brauquier, Seigneur, je ne suis pas digne Roger Caillois, Reconnaissance à Saint-John Perse Alain Clerval, Faire allégeance au discours...Georges Desportes, Saint-John Perse, poète créole ou l'insulaire révolté ? Lorand Gaspar, A Saint-John Perse Jean-Charles Gateau, I grecs amers Edouard Glissant, Saint-John Perse et les Antillais Jorge Guillén, Colonie archaïsante Arthur Knodel, Message du pays d'exil Michel Léturmy, C'était un très grand livre Roger Little, De l'ombre d'un grand arbre...Romeo Lucchese, Saint-John Perse écrivait «pour mieux vivre»Archibald MacLeish, Souvenir de Perse Robert Mallet, L'Heure du Testament Paul Morand, Saint-John Perse à Londres, en 1940 Pierre-François Moreau, Le rythme du monde Pierre Oster, Adieu à Leger Yves Régnier, L'ambassade de Saint-John Perse Guy Rohou, L'âme très foraine Robert Sabatier, L'été plus vaste que l'empire...Mireille Sacotte, Sur Saint-John Perse, à propos de musique James Sacré, Saint-John Perse György Somlyó, Ailleurs Henri Thomas, Le songe de Crusoé Louise Weiss, Alexis, fils exemplaire Documents : Jacques Rivière, Lettre à Alexis Leger Saint-John Perse, Lettre à Gaston Gallimard - Lettre à Marcel Arland.

01/1992

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Sociologie

Partage du savoir - Mélanges offerts en hommage au Professeur Mamadou Kandji. Tome 2, Sciences humaines et sociales, Textes en français et anglais

A travers les textes retenus dans le cadre du présent bouquet de textes, le portrait en filigrane qui apparaît du Professeur Mamadou Kandji est celui d'un géant qui a su construire diverses canalisations entre l'intarissable source d'inspiration qu'il est devenu et les nombreux coeurs qui gravitent autour de lui. Et il a su tracer à l'intérieur de chacun de ces coeurs des sillons où coulera, pendant longtemps encore, la sève vivifiante qui jaillit de ses profondeurs d'enseignant et d'homme de culture. Les nombreux étudiants dont il a dirigé les travaux en Afrique centrale et de l'ouest ainsi que les collègues à qui il continue de servir de modèle dans ces espaces sous régionaux, continueront à s'appuyer sur les idées et les rêves du Maître. Nous savons que son engagement dépasse l'étroitesse des milliers de frontières plus artificielles les unes que les autres que certains petits esprits passent le plus clair de leur temps à ériger. Mamadou Kandji est tout simplement de la race des bâtisseurs d'avenir, c'est-à-dire de ceux qui mettent à disposition ce qu'il y a lieu de savoir pour mieux orienter les actions de promotion de la dignité humaine. Ici comme ailleurs, attendons patiemment la suite. Komla Messan Nubukpo,Doyen Honnoraire, Professeur titulaire des Universités, Officier de l'Ordre International des Palmes Académiques (CAMES).

12/2017

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Sociologie

Dans la chambre noire

Le 7 juillet 2004, Susan Faludi reçoit un e-mail d'une certaine Stéfanie, accompagné de photographies. Sur l'une d'entre elles, on distingue une femme âgée posant dans le hall d'un hôpital thaïlandais. Sur une autre, on l'aperçoit dans un bosquet, arborant une perruque d'un roux flamboyant. Steven, après vingt-cinq ans de silence, a préféré les images pour annoncer à sa fille, via ce message électronique, qu'il avait changé de sexe. Et pour l'inviter en Hongrie, où Stéfi est retournée vivre, afin d'écrire son histoire. Comment Steven a-t-il pu passer de pater familias misogyne et violent à cette femme hongroise ? Et pourquoi ? A travers une enquête passionnante dans le Budapest des pogroms jusqu'à celui, actuel, du repli identitaire, Susan Faludi tente de répondre à ces questions en plongeant dans l'enfance de Steven, jeune juif contraint de se déguiser pour survivre aux rafles. Depuis la Hongrie jusqu'au Etats-Unis, en passant par le Brésil où il avait trouvé refuge, ainsi qu'une photographie se développerait par couches dans une chambre noire, Susan démaquille les visages de son père. L'auteur n'écrira finalement pas l'histoire de Stéfi, mais celle d'une réconciliation. Un récit poignant, qui pose de façon inédite la question des identités, aussi bien sexuelles que religieuses ou politiques.

09/2018

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Science-fiction

Salvation Tome 3 : Le signal des saints

Le dernier tome d'un cycle d'envergure par le maître du space opera moderne ! Vivre cachés... ou mourir en liberté. L'humanité a accueilli les Olyix et leur technologie utopique à bras ouverts. Mais à présent, ces visiteurs extraterrestres exigent un terrible tribut. Une par une, les villes sur Terre tombent devant leurs armes dévastatrices. Ils sont des millions à fuir vers un refuge dans l'espace, tandis que d'autres continuent à mener une guerre impossible à gagner. Une équipe tente de s'infiltrer à bord du vaisseau-arche des Olyix, espérant atteindre une enclave dissimulée à des milliers d'années-lumière de notre système solaire pour y activer un signal vers les générations futures. Mais dans l'avenir lointain, les flottes humaines continuent à livrer combat dans l'immensité glacée de l'espace... " L'imagination la plus puissante de la science-fiction. " Ken Follett " Le cycle Salvation révèle un écrivain devenu maître de son genre, qui nous livre tout ce qu'on attendait et plus. Hautement recommandé. " SFF World " Un space opera rythmé et plein d'action qui consolide encore le statut de Hamilton comme maître du genre. " Publishers Weekly " Un bouquet final poignant, une technologie fabuleuse et des concepts scientifiques éblouissants, ainsi que quelques scènes de batailles d'anthologie. " The Guardian " Un final plein de bravoure. " Locus Magazine " Une série en passe de devenir un classique moderne. " Stephen Baxter " Brillant et irrésistible. Une leçon de suspense et de spectacle. " Gareth L. Powell

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Cinéma

Nelly Kaplan. Le verbe et la lumière

Pour Nelly Kaplan, cinéaste, scénariste, écrivain et poète, toute œuvre consiste à donner formes d'art à un défi. Nelly Kaplan habite les parages de la création, revêtue de la plus puissante métaphore calembour à ses yeux : " un manteau de fou rire ". Sa trajectoire est unique. Proche des surréalistes, elle aura cependant toujours préféré à l'amour fou l'humour fou. Assistante d'Abel Gance, dont elle reçoit ses premières leçons de cinéma, elle réalise des films qui ne sont qu'à elle, dont la célèbre Fiancée du pirate devenu un film-culte. Munie de cette fantastique lunette d'approche qu'est l'œilleton du cinéaste, Nelly Kaplan fait inlassablement route vers les révélations du Verbe et de la Lumière. C'est ce portrait à plus d'un titre et à plusieurs têtes que dessine le volume collectif qui recueille ici les interventions de Nelly Kaplan, Arlette Albert-Birot, Mireille Calle-Gruber, Denys-Louis Colaux, Etienne Klein, Michel Landi, Claude Makovski, François Martinet, Pascale Risterucci, Germana Orlandi Cerenza, Georges Sebbag. Un texte d'Abel Gance, une lettre d'André Breton, un cahier photos de 16 pages présentant la réalisatrice en tournage avec Orson Welles, Bernadette Lafont, Michel Bouquet, Françoise Fabian et tant d'autres visages, interprètes inoubliables de ses œuvres, complètent le portrait d'une des figures les plus emblématiques de l'esthétique contemporaine. L'Œuvre Kaplan continue à nous parler des demains et à nous entraîner dans le mouvement panique des arts.

07/2004

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Poésie

Une anthologie de la poésie française

Une anthologie est, au sens littéral, un florilège. Et pas plus qu'un bouquet de fleurs n'est un cours de botanique, une anthologie de la poésie n'est ou ne devrait être un cours d'histoire littéraire, un répertoire didactique ou un de ces compromis équilibrés dans lesquels tous les poètes se voient attribuer, à peu de chose près, le même espace. Tout comme la collection de disques du mélomane, ou la collection de tableaux de l'amateur de peinture, une anthologie doit obéir à des critères purement esthétiques. C'est ce qui la distingue des simples " morceaux choisis ". Donc, elle reflète un goût. Aussi la présente anthologie est-elle une des anthologies possibles de la poésie française, et non une moyenne de tous les goûts possibles. Ayant choisi en fonction de la seule beauté telle que nous la ressentons, nous avons refusé toute ambition historique ou encyclopédique : on trouvera donc les poètes dans ce volume selon l'ordre alphabétique. Dans de très nombreux cas, le choix proposé ici coïncide avec le choix consacré par la tradition ou les réputations. Dans d'autres cas, il s'en écarte et récuse ces réputations, au risque de scandaliser. En revanche, à côté d'exclusions significatives, il comporte des inclusions inattendues. Le sens d'une anthologie ne peut-être que de raviver la sensibilité poétique en remettant sans cesse en doute la question de ce qui est et de ce qui n'est pas de la poésie.

05/2016

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Beaux arts

J.-J. Eggericx. Gentleman architecte, créateur de cités-jardins

Jean - Jules Eggericx (1884 - 1963) est internationalement connu pour être l'auteur de deux cités - jardins remarquables édifiées à Bruxelles à partir de 1921, Floréal et Le Logis, aujourd'hui classées monuments, et qui ont servi de cadre à plusieurs films dont La Rupture de Claude Chabrol et Toto le Héros de Jaco Van Dormael avec Michel Bouquet. Réfugié en Angleterre pendant la Grande Guerre, Eggericx visite et analyse Letchworth, la première cité-jardin construite d'après les idées du théoricien Ebenezer Howard. Son exil britannique et son travail comme ingénieur dans une usine aéronautique ont métamorphosé le jeune architecte. De retour à Bruxelles en 1919, le plus british des architectes belges se consacre aux rapports intimes qui lient l'architecture et la nature. Non seulement dans ses cités-jardins, mais aussi dans ses autres constructions, maisons, centres de santé -notamment à Bredene-, immeubles à appartements, théâtres, bibliothèques... Son pavillon à l'exposition de Paris 1937 est plébiscité par la critique de l'époque. Après la Seconde Guerre mondiale, il sera l'urbaniste - conseil pour la reconstruction de la ville d'Ostende. Il fut proche de Victor Horta chez qui il a travaillé, et sera invité en 1928 par Henry van de Velde à enseigner à l'école de La Cambre, le Bauhaus bruxellois. Membre des Congrès internationaux d'architecture moderne (CIAM), Eggericx, à l'encontre des architectes prônant un style international passe-partout, plaide pour l'intégration des édifices modernes dans leur milieu.

05/2013

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Littérature française

Térésa et autres femmes

Et cette fois... ils parleront de femmes, de leur amour, de leur présence dans leurs vies. Ils les évoqueront lors de ce dîner annuel, entre anciens camarades de lycée, en toute liberté... Chacun retissera le fil d'un moment amoureux, d'une rencontre, d'un souvenir tendre ou parfois amer. Une série de portraits aux contours multiples, une variation sur ce qui pourrait être l'éternel féminin, tel que les hommes l'imaginent ou le vivent dans la diversité de leurs amours. Ainsi surgit le visage de cette jeune femme sauvée malgré elle du désespoir, pour peu de temps. Celui de Nathalie qui voudrait vivre toujours le printemps d'extase de Mai 68. La vie étrange de cette femme qui, chaque jour, attend son mari et son fils, dans un couloir de métro, en vain. La brève rencontre d'un homme mûr avec une jeune étudiante qui, d'un regard, lui fait percevoir le monde sous les couleurs du bonheur. L'amour haletant d'une femme passionnée qui ne poursuit que le rêve de vivre, un peu de temps, encore. L'amour de la demoiselle et du barbon... et bien d'autres. Et tous les récits, comme des fleurs de kaléidoscope, changeantes, animées, forment le bouquet d'une tentative, peut-être imaginaire, de saisir l'image de la féminité, proche et insaisissable. Un hommage aux femmes comme seul un homme qui les aime pouvait leur offrir.

09/2004

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Littérature française

Signé Popaul !

"... Offrir du bonheur aux autres, c'est un placement pour l'avenir. Parce qu'un jour ou l'autre, vous touchez les dividendes qui vont avec. Sous la forme d'un sourire... D'un mot aimable. Ou bien encore d'un merci. Et ça, ça vaut tout l'or du monde... "C'est le manque d'amour qui aigrit les gens. Et qui les monte les uns contre les autres... " Et il faut se dépêcher, car "le temps perdu à "oublier d'aimer" ne se rattrape jamais". Tel est le credo de Popaul, l'enfant orphelin, qui retrouve dans les yeux de Luana, la petite gitane, le tendre et bienveillant regard de sa mère, qui le suit, du haut de son ciel. Et ce n'est pas la belle Mathilde, sa jolie belle-mère, mariée à son père, Dédé, qui le contredira. C'est avec plaisir qu'on retrouve cette sympathique saga à la fois émouvante et pleine d'humour, avec Cocaude, Pépette et le gros Percheron, puis Paul, Papatte, Joe et la comtesse, tous ces héros qui ont fait le délice des trois épisodes précédents : "Popaul" , "Sacré Popaul ! " et "Popaulissime ! ". Tout a commencé le jour de la Saint-Valentin où l'aîné, bouquet de fleurs à la main, se rend chez tante Rose, la divine couturière qui lit Nous deux et fait du sur-mesure dans sa chambre... Aie, aie, aie !

03/2019

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Science-fiction

Salvation Tome 3 : Le Signal des Saints

Le dernier tome d'un cycle d'envergure par le maître du space opera moderne ! Vivre cachés... ou mourir en liberté. L'humanité a accueilli les Olyix et leur technologie utopique à bras ouverts. Mais à présent, ces visiteurs extraterrestres exigent un terrible tribut. Une par une, les villes sur Terre tombent devant leurs armes dévastatrices. Ils sont des millions à fuir vers un refuge dans l'espace, tandis que d'autres continuent à mener une guerre impossible à gagner. Une équipe tente de s'infiltrer à bord du vaisseau-arche des Olyix, espérant atteindre une enclave dissimulée à des milliers d'années-lumière de notre système solaire pour y activer un signal vers les générations futures. Mais dans l'avenir lointain, les flottes humaines continuent à livrer combat dans l'immensité glacée de l'espace... " L'imagination la plus puissante de la science-fiction. " Ken Follett " Le cycle Salvation révèle un écrivain devenu maître de son genre, qui nous livre tout ce qu'on attendait et plus. Hautement recommandé. " SFF World " Un space opera rythmé et plein d'action qui consolide encore le statut de Hamilton comme maître du genre. " Publishers Weekly " Un bouquet final poignant, une technologie fabuleuse et des concepts scientifiques éblouissants, ainsi que quelques scènes de batailles d'anthologie. " The Guardian " Un final plein de bravoure. " Locus Magazine " Une série en passe de devenir un classique moderne. " Stephen Baxter " Brillant et irrésistible. Une leçon de suspense et de spectacle. " Gareth L. Powell

11/2022

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Littérature française

Le train de Proust

Lire A la recherche du temps perdu pour la première fois, c'est prendre un moyen de transport inconnu pour un voyage d'une longueur peu ordinaire. Certains évoquent un train de souvenirs, d'autres dont je suis témoignent du train de vérités qu'est ce récit initiatique traçant un chemin spirituel vers "la joie du réel retrouvé" . Aux lectures suivantes, c'est en connaissance de cause que le lecteur croit reconnaître les scènes qu'il aime entre toutes comme autant de stations heureuses. Force est pourtant de constater que tout a changé d'être retraversé : les paysages eux-mêmes semblent aussi mouvants que le point de vue depuis le train, ce " laboratoire " dont chaque wagon se transforme en une étonnante " chambre magique qui se chargeait d'opérer la transmutation tout autour d'elle " . Illustration parfaite de la relativité proustienne à l'articulation du temps et de l'espace, le train permet de retraverser la Recherche d'autant mieux qu'il la parcourt incessamment, depuis la toute première page de Du côté de chez Swann envahie par ses sifflements nocturnes jusqu'au Temps retrouvé, où le coup de marteau d'un employé des chemins de fer généra l'une des réminiscences majeures du bouquet final. Alors le train du souvenir pourra bondir hors du tunnel inerte de la mémoire, dégageant bientôt cette vérité inédite qui, au sens le plus fort du verbe, anime à jamais la Recherche.

08/2022

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Littérature française

Rose nuit

Ils sont trois et vivent à des milliers de kilomètres. Il y a Nana, jeune éthiopienne discrète et contemplative ; Jan, trentenaire hollandais embourbé dans sa solitude ; Ali, bangladeshi arrivé à Paris pour tirer sa famille de la misère. Leurs quotidiens sont radicalement opposés mais une chose les relie, une fleur : la rose. La première les cueille sous une serre dans la vallée du Rift. Elle épuise son corps tout le jour et découvre la vie par la douleur. Jan les achète ensuite par lots depuis Amsterdam. Assis dans les gradins du marché aux fleurs, il lui suffit d'appuyer un bouton et le tour est joué. Du moins s'il joue bien. Elles seront alors envoyées aux quatre coins de l'Europe, notamment à Paris où les vendeurs à la sauvette les récupèrent, parmi lesquels Ali. La silhouette courbée tendant son bouquet aux terrasses des cafés, c'est lui. Dans ce roman contemporain et réaliste, écrit à l'os, sans pathétique, on les suit, à tour de rôle, sur plusieurs mois, pour découvrir, derrière le symbole romantique, la réalité de celles et ceux qui les portent. Avec adresse et vérité, Oscar Coop-Phane taille leur portrait pour révéler un monde où la loi du marché et celle du plus fort régulent les existences et abrutissent les corps. Un livre qui vous fera à jamais voir autrement ces roses tendues vers vous dans les rues.

08/2023

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Histoire du cinéma

Dictionnaire éméché du cinéma

Quel rapport y a-t-il entre des films tels que Les Bronzés font du ski, Drunk, Les Tontons flingueurs, Un singe en hiver et Rio Bravo ? L'alcool, bien sûr ! Présente dans d'innombrables scènes, dialogues et génériques, la boisson irrigue autant les veines de l'histoire du septième art que celles de ceux qui l'ont façonnée. Saviez-vous que les frères Lumière ont réalisé des pubs pour le champagne ? Que Heineken aurait payé 45 millions de dollars pour apparaître dans un James Bond ? Que Gérard Depardieu buvait en douce sur le plateau des Fugitifs ? Que George Clooney s'en est mis plein les fouilles grâce à sa tequila ? Que le rosé de Brad Pitt a été élu "meilleur rosé du monde" ? Ce Dictionnaire éméché ouvre grand les caves du cinéma et vous emmène en balade dans les vignes de George Lucas, Francis Ford Coppola, Pierre Richard ou Carole Bouquet. Enfant naturel du Vaucluse, du pastis, des côtes-du-rhône et des salles obscures, Benoît Franquebalme a débuté dans la presse au quotidien La Provence. Il a ensuite gagné la capitale et ses lieux de perdition, avant de devenir journaliste culturel. Sévissant actuellement pour les magazines Le Parisien week-end et Marianne, il est l'auteur d'une biographie de Gérard de Villiers (Plon, 2018), d'Ivresses (JC Lattès, 2020) et de Sales Types ! (JC Lattès, 2022). Vous avez bien compté, le Dictionnaire éméché du cinéma est son quatrième livre.

10/2023

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Littérature française

N'oublie jamais de vivre

" Un recueil de pensées,Une ode à la vie. De l'adolescente que j'étais à la femme que je suis aujourd'hui. Un bouquet de lettres. Une pluie de sentiments. La nouvelle ère qui s'est ouverte Au moment où j'ai fermé ce roman. "Découvrez des textes qui se savourent comme une friandise, avec délice et douceur. Laissez-vous emporter par la beauté et la simplicité de cette écriture et par la belle âme qui se cache derrière. Vous aurez tantôt l'impression de lire un ouvrage sur le développement et l'épanouissement personnel, tantôt le sentiment d'avoir ouvert un recueil de poésies. Mais quel que soit le genre, c'est toujours un régal. Zoé Machet sait trouver les mots justes, même quand il s'agit de parler d'elle. Elle semble nous chuchoter à l'oreille ce qu'elle ressent, ce à quoi elle aspire, ce qu'elle vit tout simplement...Zoé Machet est née en 2001. Elle est tombée dans les livres dès son plus jeune âge - tout comme Obélix est tombé dans le chaudron de potion magique. Elle a un attrait tout particulier pour les arts, notamment la poésie, le théâtre et la musique ainsi que tout ce qui touche de près ou de loin à l'univers mystique de l'ésotérisme. Sa joie de vivre est contagieuse et l'auteure parvient à nous la transmettre à travers cet ouvrage.

06/2022

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Sociologie

Caméra subjective

" Ce journal commence le jour de la Fête de la musique, dans les jardins de Matignon, et s'achève, un an plus tard, jour pour jour, le 21 juin 2002. Les élections les plus évidentes de l'histoire de la République auront été les plus invraisemblables : un été, un automne, un hiver, un printemps pour secouer la France plus qu'elle ne l'avait été depuis bien longtemps. The making of a President : une folle histoire où les personnages se croisent, se choquent, se détruisent, se construisent. Avec les Français pour spectateurs, pour acteurs aussi, de ce film où chacun s'est fourvoyé, où tous se sont mépris, au scénario duquel personne n'a rien compris. J'ai eu envie de tenir un stylo comme on tiendrait une caméra, pour raconter le roman vrai de cette campagne. Je l'ai fait avec des sentiments mêlés : l'intérêt et la curiosité pour les hommes et les femmes qui traversent ce récit ; l'enthousiasme (un peu), le plaisir (souvent), le dégoût (parfois), l'ironie (le gilet de sauvetage des émotifs). Il reste un bouquet d'images, quelques croquis qui prennent d'autant plus de relief que la messe a été dite. Je vous propose de refaire le voyage à travers mon regard, de remonter le temps en "caméra subjective". Il était une fois, dans une autre galaxie, un Président et un Premier ministre qui ne s'aimaient pas... " A.S.

03/2003

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Psychologie, psychanalyse

La place des mères

Le titre de ce livre rend d'abord hommage aux Mères de la place de Mai, ces femmes qui commencèrent, au cœur de Buenos Aires, au temps sombre de la dictature militaire, leur ronde autour des disparus : elles se firent connaître dans le monde entier, elles devinrent un emblème du courage, un symbole de l'" apparition en vie ". Elles incarnèrent cette force que les mythes, les religions et les poètes ont appelée Les Mères. Ce " motif " parcourt l'ouvrage. Le lecteur le reconnaîtra chez les Furies, devenues les Euménides qui hantent le bosquet où se repose Œdipe, chez Célestine, symbole de la passion qui réunit et perd les amants. Les Mères se masquent derrière les Heures, les Fileuses, qui rythment les saisons et trament le destin. Elles n'ont pas une place précise : elles sont les langues mères, qui enfantent les mots ; elles sont la métaphore de ce qui naît, de ce qui vient au jour, de ce qui apparaît. Pour rester proche de l'étrangeté de l'expérience de l'analyse, il n'est pas mauvais de s'exiler dans ce royaume des Mères, des Inconnues, qui hantent l'inquiétude de la littérature. L'analyse, c'est aussi une forme d'exil. Comme les Mères de la place de Mai, la pensée de la psychanalyse, vouée au disparu, exige que le disparu ait un corps. De cette exigence naît parfois pour l'analyste le besoin d'écrire.

01/1999

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Littérature étrangère

Quarante roses

Chaque année, Marie reçoit un bouquet de quarante roses que Max, son mari, lui envoie pour son anniversaire : selon un rituel immuable, il lui fête ainsi ses quarante ans comme si le temps ne passait pas. Cette vaine tentative d'arrêter le temps ne fait pourtant que souligner davantage la fuite des ans et l'impossibilité où se trouve Marie de répondre à l'exigence exorbitante que lui impose son mari, celle de rester éternellement jeune. Depuis longtemps, elle ressent cette cérémonie comme une cruelle comédie, mais elle s'impose une discipline qui peut se résumer en une phrase qu'elle a retenue de sa mère : On a du style. Elle maintient ainsi une respectabilité de façade, alors qu'autour d'elle et à l'intérieur d'elle-même, tout s'écroule. Issue d'une dynastie de grands couturiers dont le fondateur est un tailleur juif venu de Galicie, Marie Minet assiste au déclin du monde dans lequel elle a grandi. La Première Guerre mondiale a mis fin à l'époque fastueuse des bals mondains. Mais la véritable catastrophe se prépare avec la montée en puissance des nazis qui éveillent en Suisse d'inquiétantes sympathies. Quarante roses, qui s'inspire de faits empruntés à l'histoire de la famille de l'auteur, tient à la force de la narration et à l'inoubliable portrait de femme que le lecteur garde longtemps en mémoire, une fois le livre refermé.

01/2016

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Milieux naturels

Oléron nature. Faune & flore

Partons en balade naturaliste sur l'île d'Oléron en traversant d'abord notre village paisible. Ici, un ancien puits égayé de roses trémières, là un escalier séculaire aux marches moussues, usées par les ans. Au sortir du village, voici des vignes noueuses, aux rangs alignés au cordeau, des prés parsemés de fleurs d'orchidées, des champs où se chamaillent des bandes de pinsons. Plus loin, un bois de chênes blancs vénérables, habité d'êtres mystérieux, nous invite à l'explorer. A l'orée opposée, le paysage s'ouvre sur un marais secret, peuplé de roseaux gracieux où s'égosillent les fauvettes aquatiques. Nous traversons maintenant un petit bosquet de pins maritimes aux effluves de résine qui nous emmène au pied des dunes odorantes où flotte le parfum épicé des immortelles. Nous y flânons, avant de descendre sur la plage et l'estran où de petites troupes animées de bécasseaux trottinent gaiement en tous sens à la recherche de leur pitance. Sur de très courtes distances, la diversité des biotopes s'enchaîne sur notre petit territoire. Elle se conjugue avec le tourbillon des saisons qui défilent en apportant également leur lot de plantes et d'oiseaux spécifiques. Réveillons vite tous nos sens afin d'apprécier l'importante richesse locale que la nature nous offre encore, car lentement, sans faire de bruit et dans l'indifférence quasi générale, la biodiversité s'effondre. Les oiseaux, les plantes, les insectes se font de plus en plus rares.

04/2021

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Critique littéraire

Daphnis et Chloé. suivi de Héro et Léandre

" Un jour où je chassais à Lesbos, je vis, dans un bosquet consacré aux Nymphes, le plus beau spectacle que j'aie jamais vu : un tableau peint qui représentait une histoire d'amour (...) On y voyait des femmes en couches et d'autres qui emmaillotaient les nouveau-nés dans des loges, des nourrissons abandonnés, une brebis ou une chère en train de leur donner le pis, des bergers qui les recueillaient, des jeunes gens échangeant des promesses, une incursion de pirates, une attaque de guerriers. Je vis bien d'autres choses encore, et toujours des scènes d'amour : je les trouvai si admirables que le désir me vint de rapporter à mon tour par écrit le récit illustré par cette peinture. Je me fis donc commenter le tableau par un guide, puis me mis au travail et composai quatre livres. Dédiés à Amour, aux Nymphes et à Pan, ils seront aussi pour tout homme un bien précieux et charmant : le malade y trouvera la guérison, le malheureux une consolation ; celui qui fut un jour épris d'amour se souviendra, celui que ne l'a pas encore été s'instruira. Car personne, non personne n'a échappé à l'amour, ou ne lui échappera, tant qu'existera la beauté et que les yeux verront. Quant à nous, que ce dieu nous garde à l'abri des passions tandis que nous conterons celles d'autrui ".

07/2007

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Thrillers

Tout près de moi

On ne peut plus se fier à personne. Clare revient de loin : son mari a mis le feu à la maison qu'elle occupait avec ses deux filles avant d'être interné. Après ce drame, elle croit avoir trouvé le lieu idéal pour prendre un nouveau départ : un appartement avec un jardin partagé au coeur de Londres. Les résidents forment une communauté soudée, et Virginia Park est un lieu charmant, à l'abri du monde, avec des cachettes au détour de chaque sentier. Ses filles pourront y jouer en toute sécurité. Mais une nuit d'été, l'impensable se produit. Alors que Clare a passé la soirée chez ses voisins, sa fille aînée, âgée de 13 ans, est retrouvée inanimée dans un bosquet, à moitié dévêtue. Qui a pu s'en prendre à elle ? La menace vient forcément du voisinage... Un drame familial aussi sombre que captivant. " Les personnages de Lisa Jewell sont plus vrais que nature. Chaque fois que j'achève la lecture d'un de ses romans, j'espère croiser l'un d'eux par hasard. Une intrigue complexe et bien ficelée. " Jojo Moyes " Jewell ne lésine ni sur les fausses pistes ni sur l'effet de surprise, et le dénouement laisse sans voix. " The New York Times " Le suspense et l'émotion sont au rendez-vous. Les fans de Liane Moriarty et Paula Hawkins vont adorer ce roman dans lequel on épie le voisinage par le trou de la serrure. " Booklist

06/2023

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Littérature française

Dès les premiers jours de l'automne

" A six heures du matin, on a cogné vivement à la porte : " Ouvrez ! Police ! " Dans le dossier consacré à la rafle du Vel'd'Hiv qui paraît aujourd'hui dans le journal auquel il collabore, Lucien, mon frère aîné, relate l'arrestation de nos parents. Il m'avait téléphoné de province peu de temps auparavant : " Possèdes-tu la photo où nous sommes tous les trois ? J'ai oublié la mienne à Paris. " Je la connais, nous nous tenons, mes deux frères et moi, par la main, elle a été prise par notre père. Mais non, je ne l'ai pas, je ne l'ai jamais eue. Sur la seule dont je dispose, celle du mariage de nos parents, notre mère avec un bouquet de roses artificielles, notre père avec des gants blancs se tiennent debout devant une tenture, dans la pose théâtrale que les photographes d'art imposaient autrefois à leurs clients. Moins ridicule que je ne le craignais, le portrait couleur sépia illustre l'article dont la lecture m'est un choc. Lucien, pour la première fois, parle de ce que nous avons tu pendant cinquante ans. Je peux enfin confronter nos souvenirs. Tout ne concorde pas. Sa mémoire est plus précise que la mienne et, surtout, il était présent quand nos parents ont été arrêtés, le 24 septembre 1942. Ils se sont endimanchés pour partir de chez nous : notre mère portait un tailleur discret, notre père le meilleur de ses costumes usagés à chevrons...

07/1998

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Travail du papier

Modeler le papier mâché

Découvrez le papier mâché, technique ancestrale et tendance, qui s'invite dans nos intérieurs en donnant vie à une déco minimaliste et stylée ! Dans son nouvel ouvrage, Élise Bautista Maillet propose d'explorer cette matière et évoque ses multiples possibilités. Dans une première partie axée sur les bases pour bien commencer, elle nous fait découvrir : - les différentes techniques de papier mâché : bande de plâtre, papier journal, papier recyclé, boîte à oeufs, carton ; - les différents structures-supports pour modeler du papier mâché : ballon, grillage, carton ou bois ; - les recettes de colles à papier mâché ; - les outils indispensables : le matériel pour débuter et le fameux tamis pour fabriquer des feuilles de papier ; - les multiples possibilités d'intégrer d'autres matières au papier mâché, tel que le métal pour réaliser un bouquet de fleurs avec du fil de fer, la ficelle pour faire un panier, des coquillages pour fabriquer une coupe à fruits ou bien le raphia pour donner une touche bohème à une décoration murale. - les effets obtenus : jouer sur un aspect plus ou moins lisse du rendu en conservant ses irrégularités ou en le ponçant pour un résultat plus léché ; la peinture à la bombe ou au pinceau, etc. Dans les chapitres suivants, elle propose de réaliser une quinzaine d'objets déco très modernes : du vase antique au bougeoir en passant par une lampe, un miroir, un panier, etc. Ces modèles originaux sont expliqués en pas à pas, à travers des schémas et des photos.

06/2022

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Beaux arts

André Blondel (1909-1949). Au nom du père

L'art d'André Blondel est animé par un traitement original de la couleur dont l'oeuvre tire sa puissance et sa cohérence : "je pars d'un thème, mais en définitive c'est la couleur qui m'élève et m'emporte. En elle, tout s'unit. [... ]La couleur c'est un jeu de tâches ; c'est elle qui livre le sens caché du tableau" écrivait-il en 1 936. Toute sa vie, il aura cherché à trouver le rythme organique d'une écriture picturale colorée qui donne à chacun de ses tableaux sa respiration propre. Exposition : décembre 2012 - 17 mars 2013. Espace Dominique Bagouet, Esplanade, Monpellier. 56 pages avec 31 reproductions dont 24 peintures et 7 dessins, 5 photographies et une bio-bibliographie. Textes : Feydy Blondel (fille d'André Blondel) et Numa Hambursin. Né le 27 mai 1909, à Czortkow en Galicie, le peintre André Blondel/Sasza Blonder appartient à l'avant-garde polonaise des années 30. En 1937, il part à Paris ; il y rencontre les peintres originaires d'Europe Centrale - notamment Soutine, Krémègne, Dobrinski et Klimek. En 1939, il s'engage dans l'armée polonaise en France. Démobilisé en 1940, il trouve refuge à Aix-en- Provence, vivant dans la clandestinité grâce à l'aide des premiers réseaux de la Résistance. En novembre 42, il vit caché dans la Montagne Noire, jusqu'en juillet 43. Avec sa femme et ses deux enfants, il s'installe à Carcassonne et fréquente les milieux artistiques et intellectuels de la région. Il fait plusieurs portraits de Joë Bousquet et se lie d'amitié avec les peintres catalans André Libion et Balbino Giner et ceux de l'Ecole de Sète - Desnoyer, Raissac, Couderc, Fusaro, Espinasse et Descossy. En 1948, il s'installe avec sa famille à Paris. Alors qu'il est en pleine activité créatrice, Blondel décède accidentellement, le 14 juin 1949, à l'âge de 40 ans.

01/2014

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Critique littéraire

La Nouvelle Revue française. Les colloques du centenaire, Paris, Bourges, Caen

Les historiens considèrent les revues littéraires et artistiques comme un «fait éditorial total» et recommandent de les aborder avec la plus grande prudence interprétative, en prêtant une attention particulière à leur vie interne, à leurs formes et rythmes propres et à leurs positions dans le mouvement de la création et de la diffusion des styles, du savoir et des opinions. À leur égard, il convient de se méfier des catégorisations et des approches exclusivement quantitatives ; «il faut se laisser guider par l'objet, adapter la méthode à son inventivité et à sa plasticité.» Ces trente-neuf études consacrées à l'histoire de La Nouvelle Revue française depuis 1909 répondent à cette attente. Ce recueil offre ainsi de précieuses mises au point sur l'animation de la revue au fil du temps, sur le repli de La NRF chez Joë Bousquet durant l'été 1940, sur l'apport critique de Roger Caillois et d'Armand Petitjean, sur la place qu'y ont tenue Marcel Arland ou Maurice Blanchot... Y sont proposées des synthèses inédites sur La NRF et la poésie, le roman et le théâtre, ainsi que sur l'audience de La NRF à l'étranger, au travers des exemples italiens, allemands, anglais et argentins. La NRF y est également inscrite dans son environnement social, culturel et politique, au travers de ses relations avec l'École normale supérieure, le groupe de Pontigny, le catholicisme ou encore l'histoire européenne de l'entre-deux-guerres. Les liens avec les avant-gardes y tiennent une part importante, sans occulter toutefois le rapport constant de la revue à la tradition littéraire. Enfin, ces études cherchent à rendre compte du «tempérament» de La NRF, tant au travers de ses crises et querelles et de ses relations avec quelques auteurs majeurs (Prosut, Céline, Jouhandeau...) qu'à la mise en avant de certains traits de son «caractère» ou de son «style» : son ingénuité, son austérité, ses mythologies.

05/2013